Des messes de réparation « pour les victimes profanées dans leur corps
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Des messes de réparation « pour les victimes profanées dans leur corps
Mgr Rey, évêque de Toulon, réagit aux scandales de pédophilie qui blessent l'Eglise de France. Avec gravité, il rappelle qu'il faut avant tout accompagner les victimes et invite les prêtres à célébrer des messes de réparation « pour les victimes profanées dans leur corps ».
« L’Eglise de France a été dans la tourmente médiatique à la suite de la révélation d’affaires de pédophilie concernant certains prêtres et religieux de l’archidiocèse de Lyon.
En cette année de la miséricorde, nous pensons en premier lieu aux victimes de ces agissements criminels, aux enfants qui ont été agressés et souillés.
Nous pensons également à toutes les autres victimes et à leurs familles, celles qui n’ont pas été entendues quand les faits se sont produits, qui n’ont pas reçu de l’Eglise des demandes de pardon, ni bénéficié d’un soutien pour se reconstruire.
Comment croire en Dieu quand ceux qui la représentent et qu’on appelle « père », ont trahi cette paternité, quand ce sont les mêmes mains qui donnent le Corps du Christ, et qui profanent le corps d’un enfant ? Comment accueillir la tendresse de Dieu dont parle le pape François, lorsque les gestes qui l’expriment sont pervertis, trahissent la confiance dans l’Eglise et dans ses ministres ?
Ces abus sont des coups de poignard donnés à des êtres innocents de la part de ceux qui devraient être des signes de l’amour de Dieu et du respect d’autrui. Réécoutons l’évangile de Marc : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits, il vaudrait mieux qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin et qu’on le jetât à la mer. » (Mc,9,42)
Ces scandales blessent aussi l’Eglise. Alors que tant et tant de prêtres donnent le meilleur d’eux-mêmes, donnent leur vie, leur corps, leur affectivité, leur temps, tout leur amour pour le service de leurs frères, voici qu’ils sont mis en cause, insultés par l’irresponsabilité meurtrière de quelques-uns.
Le buzz médiatique, prenant appui sur des faits avérés qu’il faut absolument dénoncer, cherche ainsi à décrédibiliser l’Eglise. En s’attaquant au sacerdoce ministériel, en salissant ceux qui font le choix du célibat à la suite de Jésus pour le donner au monde.
Ces événements tragiques appellent des mesures claires de la part de l’Eglise et des évêques : dénoncer les faits à la justice et travailler loyalement avec elle, privilégier l’accueil et l’accompagnement des victimes et de leurs familles en les invitant à porter plainte, engager des procédures canoniques contre les auteurs de tels actes … Il faut aussi assurer le suivi de ceux qui ont purgé leur peine, et prier pour eux, afin qu’ils trouvent un chemin de rédemption.
En amont, l’Eglise doit prendre des dispositions fermes sur le discernement des vocations, la formation des séminaristes et l’accompagnement des prêtres.
J’invite les prêtres, les paroisses à célébrer des messes de réparation à l’intention des victimes. D’habitude on célèbre une messe de réparation après la profanation d’un tabernacle qui est le lieu le plus sacré d’une église, car Dieu y est présent. Je voudrais que ces messes de réparation soient célébrées pour les victimes profanées en leur corps.
Prions pour les victimes, leurs familles. Prions pour nos frères prêtres fidèles et généreux dans leur engagement évangélique. Prions pour nos communautés chrétiennes et pour l’Eglise. »
Source : Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
Benoît Pénicaut Famille Chrétienne
« L’Eglise de France a été dans la tourmente médiatique à la suite de la révélation d’affaires de pédophilie concernant certains prêtres et religieux de l’archidiocèse de Lyon.
En cette année de la miséricorde, nous pensons en premier lieu aux victimes de ces agissements criminels, aux enfants qui ont été agressés et souillés.
Nous pensons également à toutes les autres victimes et à leurs familles, celles qui n’ont pas été entendues quand les faits se sont produits, qui n’ont pas reçu de l’Eglise des demandes de pardon, ni bénéficié d’un soutien pour se reconstruire.
Comment croire en Dieu quand ceux qui la représentent et qu’on appelle « père », ont trahi cette paternité, quand ce sont les mêmes mains qui donnent le Corps du Christ, et qui profanent le corps d’un enfant ? Comment accueillir la tendresse de Dieu dont parle le pape François, lorsque les gestes qui l’expriment sont pervertis, trahissent la confiance dans l’Eglise et dans ses ministres ?
Ces abus sont des coups de poignard donnés à des êtres innocents de la part de ceux qui devraient être des signes de l’amour de Dieu et du respect d’autrui. Réécoutons l’évangile de Marc : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits, il vaudrait mieux qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin et qu’on le jetât à la mer. » (Mc,9,42)
Ces scandales blessent aussi l’Eglise. Alors que tant et tant de prêtres donnent le meilleur d’eux-mêmes, donnent leur vie, leur corps, leur affectivité, leur temps, tout leur amour pour le service de leurs frères, voici qu’ils sont mis en cause, insultés par l’irresponsabilité meurtrière de quelques-uns.
Le buzz médiatique, prenant appui sur des faits avérés qu’il faut absolument dénoncer, cherche ainsi à décrédibiliser l’Eglise. En s’attaquant au sacerdoce ministériel, en salissant ceux qui font le choix du célibat à la suite de Jésus pour le donner au monde.
Ces événements tragiques appellent des mesures claires de la part de l’Eglise et des évêques : dénoncer les faits à la justice et travailler loyalement avec elle, privilégier l’accueil et l’accompagnement des victimes et de leurs familles en les invitant à porter plainte, engager des procédures canoniques contre les auteurs de tels actes … Il faut aussi assurer le suivi de ceux qui ont purgé leur peine, et prier pour eux, afin qu’ils trouvent un chemin de rédemption.
En amont, l’Eglise doit prendre des dispositions fermes sur le discernement des vocations, la formation des séminaristes et l’accompagnement des prêtres.
J’invite les prêtres, les paroisses à célébrer des messes de réparation à l’intention des victimes. D’habitude on célèbre une messe de réparation après la profanation d’un tabernacle qui est le lieu le plus sacré d’une église, car Dieu y est présent. Je voudrais que ces messes de réparation soient célébrées pour les victimes profanées en leur corps.
Prions pour les victimes, leurs familles. Prions pour nos frères prêtres fidèles et généreux dans leur engagement évangélique. Prions pour nos communautés chrétiennes et pour l’Eglise. »
Source : Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
Benoît Pénicaut Famille Chrétienne
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