Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
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Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
Aujourd'hui, la journaliste Linh-Lan Dao aborde la question des violences conjugales en actualité dessinée.
Quand Rihanna s'est fait tabasser par Chris Brown en 2009, je me suis demandée pourquoi elle était retournée avec lui.
Dans son livre Crazy love, Leslie Morgan Steiner raconte quatre années d'enfer.
À 22 ans, elle est fraichement diplômée d'Harvard (États-Unis), elle bosse pour la revue Seventeen et vit dans son appart' à New York. Conor, son petit ami, est drôle, charmant, intelligent.
Lui aussi est diplômé d'une grande université, et il bosse à Wall Street.
À l'initiative de Conor, le couple déménage dans le Vermont, loin des amis et de la famille de Leslie. Et là, il montre un autre visage : peu avant le mariage, il l'étrangle après une dispute.
Une autre fois, il lui balance du marc de café juste avant un entretien d'embauche important. Et surtout, régulièrement, il lui braque un pistolet chargé sur la tempe.
Partir, c'est dangereux
Pourquoi Leslie ne s'en va pas ?
Parce qu'elle ne se voit pas comme une femme battue.
"Au contraire j'étais une femme très forte, amoureuse d'un homme profondément troublé.
Et j'étais la seule personne sur Terre qui pouvait aider Conor à faire face à ses démons", écrit-elle. Conor avait confié à Leslie qu'enfant il était battu par son beau-père. Du coup, elle lui trouvait des excuses.
Autre raison :
selon la psychiatre Muriel Salmona, certaines victimes entrent en état de dissociation traumatique face à un danger trop important.
Elles n'ont plus de réaction émotionnelle, comme anesthésiées, ce qui les empêche de réagir.
Et aussi partir, c'est dangereux. La dernière étape d'un abuseur, après avoir charmé, isolé puis violenté la victime, c'est de la tuer.
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
Dans son livre Crazy love, Leslie Morgan Steiner raconte quatre années d'enfer.
À 22 ans, elle est fraichement diplômée d'Harvard (États-Unis), elle bosse pour la revue Seventeen et vit dans son appart' à New York. Conor, son petit ami, est drôle, charmant, intelligent.
Lui aussi est diplômé d'une grande université, et il bosse à Wall Street.
À l'initiative de Conor, le couple déménage dans le Vermont, loin des amis et de la famille de Leslie. Et là, il montre un autre visage : peu avant le mariage, il l'étrangle après une dispute.
Une autre fois, il lui balance du marc de café juste avant un entretien d'embauche important. Et surtout, régulièrement, il lui braque un pistolet chargé sur la tempe.
Partir, c'est dangereux
Pourquoi Leslie ne s'en va pas ?
Parce qu'elle ne se voit pas comme une femme battue.
"Au contraire j'étais une femme très forte, amoureuse d'un homme profondément troublé.
Et j'étais la seule personne sur Terre qui pouvait aider Conor à faire face à ses démons", écrit-elle. Conor avait confié à Leslie qu'enfant il était battu par son beau-père. Du coup, elle lui trouvait des excuses.
Autre raison :
selon la psychiatre Muriel Salmona, certaines victimes entrent en état de dissociation traumatique face à un danger trop important.
Elles n'ont plus de réaction émotionnelle, comme anesthésiées, ce qui les empêche de réagir.
Et aussi partir, c'est dangereux. La dernière étape d'un abuseur, après avoir charmé, isolé puis violenté la victime, c'est de la tuer.
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
Marie du 65 a écrit:Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?Aujourd'hui, la journaliste Linh-Lan Dao aborde la question des violences conjugales en actualité dessinée.Quand Rihanna s'est fait tabasser par Chris Brown en 2009, je me suis demandée pourquoi elle était retournée avec lui.
Dans son livre Crazy love, Leslie Morgan Steiner raconte quatre années d'enfer.
À 22 ans, elle est fraichement diplômée d'Harvard (États-Unis), elle bosse pour la revue Seventeen et vit dans son appart' à New York. Conor, son petit ami, est drôle, charmant, intelligent.
Lui aussi est diplômé d'une grande université, et il bosse à Wall Street.
À l'initiative de Conor, le couple déménage dans le Vermont, loin des amis et de la famille de Leslie. Et là, il montre un autre visage : peu avant le mariage, il l'étrangle après une dispute.
Une autre fois, il lui balance du marc de café juste avant un entretien d'embauche important. Et surtout, régulièrement, il lui braque un pistolet chargé sur la tempe.
Partir, c'est dangereux
Pourquoi Leslie ne s'en va pas ?
Parce qu'elle ne se voit pas comme une femme battue.
"Au contraire j'étais une femme très forte, amoureuse d'un homme profondément troublé.
Et j'étais la seule personne sur Terre qui pouvait aider Conor à faire face à ses démons", écrit-elle. Conor avait confié à Leslie qu'enfant il était battu par son beau-père. Du coup, elle lui trouvait des excuses.
Autre raison :
selon la psychiatre Muriel Salmona, certaines victimes entrent en état de dissociation traumatique face à un danger trop important.
Elles n'ont plus de réaction émotionnelle, comme anesthésiées, ce qui les empêche de réagir.
Et aussi partir, c'est dangereux. La dernière étape d'un abuseur, après avoir charmé, isolé puis violenté la victime, c'est de la tuer.
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
Sans vouloir nier les faits la manière de les présenter peut être tendancieuse, voire sujette à caution. Nous savons que l'image de l'homme prédateur et violent est largement véhiculée dans certains courants féministes pour justifier une vision marxiste des rapports homme-femme en terme de guerre des sexes, rapport dominant-dominé.
Si nous voulons parler de victimisation, alors l'homme statistiquement est beaucoup plus victime de violences physiques et sociales que les femmes.
Les hommes subissent plus la pression sociale que les femmes, se suicident plus que les femmes, meurent plus jeunes que les femmes.
Les prisons sont remplies d'hommes et beaucoup moins de femmes.
Pour le même crime, une femme sera moins lourdement sanctionnée qu'un homme, de façon presque systématique ; genre de discrimination qui ne gêne pas beaucoup les féministes...
Dans le cas de séparation, c'est souvent eux les hommes qui se voient retirer la garde des enfants, ou qui ne les voient plus, n'est-ce pas aussi une violence ?
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8707
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
Dans le cas de séparation, c'est souvent eux les hommes qui se voient retirer la garde des enfants, ou qui ne les voient plus, n'est-ce pas aussi une violence ? a écrit:
Oui, je vais dans ton sens!
Un papa devrait aussi avoir la garde de son ou ses enfants c'est indéniable!!
Par contre, en ce qui concerne les violences conjugales çà je suis intransigeante là dessus, la femme qui subit doit se taire et la honte s'installe, elle pardonne mais n'oublie pas et quand on pense qu'il y a de plus en plus de femmes qui décèdent sous les coups de son conjoint là on doit se poser des questions!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Pourquoi les victimes restent-elles avec leur conjoint violent ?
Marie du 65 a écrit:
Oui, je vais dans ton sens!
Un papa devrait aussi avoir la garde de son ou ses enfants c'est indéniable!!
Par contre, en ce qui concerne les violences conjugales çà je suis intransigeante là dessus, la femme qui subit doit se taire et la honte s'installe, elle pardonne mais n'oublie pas et quand on pense qu'il y a de plus en plus de femmes qui décèdent sous les coups de son conjoint là on doit se poser des questions!!
Disons que lorsque tu lis quelque chose là-dessus, souvent revient l'expression de "domination masculine" comme tu dis cela pose question
La violence est toujours odieuse mais c'est plutôt une marque de faiblesse que de force.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8707
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
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