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La chasteté, pierre angulaire du christianisme

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La chasteté, pierre angulaire du christianisme Empty La chasteté, pierre angulaire du christianisme

Message par saint-michel Dim 13 Mar 2016 - 7:34

La chasteté, pierre angulaire du christianisme La_cha10

Cette époque redoutablement satanique encourage les individus au sensualisme et à la perversion. Or, le christianisme invite les fidèles à conserver une belle chasteté afin que les hommes et les femmes deviennent des amis et non plus des proies pour les instincts prédateurs. Nous vivons dans un siècle païen, comparable à la Rome des empereurs. Le vénérable Dom Guéranger nous rappelle cette indéniable vérité à travers sa plume gracieuse. Découvrons ce que les saints des premiers siècles pensaient de la chasteté. Après cette pieuse lecture, le modernisme du XXIe siècle vous apparaîtra sous son véritable jour, comme une œuvre grossière empreinte de barbarie.



« sainte Cécile et la société Romaine ». Tome I. Page 217 à 225


« Le principe de la continence vouée à Dieu fut dès l’origine l’une des bases du christianisme, et l’un des moyens les plus efficaces dans la transformation du monde. Le Christ avait relevé le mérite supérieur de ce sacrifice, et saint Paul, comparant les deux états de la femme, enseignait que la vierge est sainte d’esprit et de corps, tandis que l’épouse, malgré sa dignité, demeure divisée. (I Cor., VII.) Clément eut à développer cette doctrine, et c’est ce qu’il fait dans ces deux lettres. Avant saint Athanase, saint Ambroise, saint Jérôme, saint Jean Chrysostome et saint Augustin, ces grands docteurs de la virginité chrétienne, il développa les enseignements de Pierre et de Paul sur un sujet si grave.



« Celui ou celle, dit-il, qui aspire à cette grandeur d’une vie supérieure, doit vivre comme les Anges d’une existence divine et toute céleste. La vierge s’isole des attraits sensuels : non seulement elle renonce au droit qu’elle aurait de les suivre en ce qu’ils ont de légitime ; mais elle aspire à cette espérance que Dieu, qui ne saurait tromper, entretient par sa promesse, et qui dépasse celle qu’ont les hommes d’avoir une postérité. En retour de leur généreux sacrifice, leur partage au ciel est la félicité même des Anges. »

Tel était le langage du disciple de Pierre, choisi par lui pour mettre la main au renouvellement de la Babylone romaine. Il ne fallait pas moins que cette forte doctrine pour lutter avec avantage contre le débordement des mœurs de l’Empire. Si le christianisme se fût contenté d’inviter les hommes à l’honnêteté, comme faisaient les philosophes, ses efforts eussent été en pure perte. Le stoïcisme, en surexcitant l’orgueil chez quelques-uns, pouvait amener à mépriser la mort ; il était impuissant à faire reculer le sensualisme, dans lequel il faut reconnaître le plus puissant auxiliaire de la tyrannie des Césars. L’idéal de la chasteté, jeté au sein de cette société dissolue, pouvait seul arrêter le torrent d’ignominie qui menaçait de submerger toute dignité humaine. Pour le bonheur du monde, la morale chrétienne parvint à se faire jour, et, les exemples éclatants se joignant aux maximes, on dut enfin en tenir compte. La corruption romaine s’étonna en entendant parler de la virginité, comme de l’objet du culte et de la pratique d’un grand nombre de sectateurs de la religion nouvelle, et cela dans un moment où les plus beaux privilèges, joints aux plus terribles châtiments, avaient peine à contenir dans le devoir les six vestales sur la fidélité desquelles reposaient l’honneur et la sécurité de la ville éternelle. Vespasien et Titus eurent connaissance des infractions que ces gardiennes du Palladium se permettaient à l’égard de leur premier devoir ; mais ils jugèrent que le niveau auquel étaient descendues les mœurs, ne permettait plus d’infliger à ces infidèles les pénalités antiques.


Le moment devait cependant arriver bientôt où les empereurs, le sénat, Rome tout entière, allaient apprendre, en lisant la première apologie de saint Justin, les merveilles de pureté dont l’enceinte de Babylone était le théâtre.



« Parmi nous, en cette ville, leur disait l’apologiste, des hommes, des femmes, en nombre considérable, ont atteint déjà l’âge de soixante à soixante-dix ans ; mais, élevés dès leur enfance sous la loi du Christ, ils ont persévéré jusqu’à cette heure dans l’état de virginité, et il n’est pas de pays dans lequel je n’en pourrais signaler de semblables. »

Àthénagore, dans son mémoire présenté à Marc-Aurèle peu d’années après, pouvait dire à son tour :



« Vous trouverez parmi nous, tant chez les hommes que chez les femmes, une multitude de personnes qui ont passé leur vie jusqu’à la vieillesse dans l’état de virginité, n’ayant d’autre but que de s’unir à Dieu plus intimement. »

Clément fut à même d’entourer de ses soins une de ces existences angéliques. La jeune Flavia Domitilla, fille de Plautilla, avait été élue du ciel pour marcher sur les traces de Petronilla. Sa mère avait placé près d’elle, en qualité d’officiers chargés de sa personne, deux chrétiens nommés Nérée et Achillée ; l’un et l’autre avaient reçu le baptême des mains de saint Pierre. Les Actes que nous avons sur ces deux personnages disent qu’ils servaient leur jeune maîtresse en qualité d’eunuques ; mais ce document, trop mélangé de détails apocryphes, est réfuté sur ce point par saint Grégoire le Grand, qui, dans sa célèbre homélie pour la fête des deux martyrs, relève le courage avec lequel ils ont dédaigné les joies de ce monde et sacrifié jusqu’à l’espoir légitime d’une postérité, afin de garder la fidélité qu’ils avaient promise à Dieu. Flavia Domitilla, qui fut de bonne heure privée de sa mère, demeura sous la garde de son oncle Flavius Clemens, qui, chrétien lui-même, encouragea les soins que Nérée et Achillée lui prodiguaient pour en faire une fidèle disciple de l’Evangile.


Cependant, elle était parvenue à l’âge nubile, qui arrivait de bonne heure pour les filles chez les Romains, et la petite-nièce de César ne pouvait manquer d’aspirants à sa main. Un parent d’Aurelius Fulvus, préfet de Rome, se mit sur les rangs ; mais la jeune fille ayant connu, dans ses entretiens avec ses deux officiers, la noblesse et le mérite de la virginité chrétienne, se dégagea des liens qui menaçaient sa liberté, et n’eut plus d’attrait que pour l’Epoux céleste. La tradition de l’église romaine est que Clément la consacra solennellement à Dieu, et lui donna le voile de virginité. Flavia Domitilla pouvait avoir quatorze ans. L’usage de consacrer les vierges, en imposant le voile sur leur tête, existait déjà au deuxième siècle, ainsi que nous le verrons, et rien n’empêche de le faire remonter au premier. La virginité consacrée au Christ était un mariage mystique ; il n’y a pas lieu de s’étonner que la liturgie chrétienne ait eu aussi dès lors son flammeum.


Chaque pas que faisait l’Église développait au dehors ce fonds inépuisable de doctrine et d’esthétique dont l’Esprit-Saint, qui réside en elle, est la source ; et l’étude des monuments de son âge primitif nous la montre déjà si avancée dans ses rites et dans son enseignement, que, plus d’une fois, on a entendu les représentants du protestantisme en témoigner leur surprise. Ce progrès réglé, cette expansion si sûre et en même temps si aisée, ont toujours procédé dans le christianisme du principe vivifiant d’une autorité dirigée d’en haut. De là cette confiance des vrais fidèles dans l’Église, dépositaire de toute vérité révélée, comme de tout moyen de salut pour l’homme, sous la garantie de la promesse formelle du Christ. Nous trouvons des images saisissantes de cette Église, appui tutélaire des fidèles, dans un opuscule qu’écrivit à Rome, sous le pontificat de Clément, un chrétien nommé Hermas, le même peut-être dont on lit le nom dans les salutations qu’envoie saint Paul à la fin de son Epître aux Romains. Cette composition forme la première partie d’un ensemble connu sous le titre de Livre du Pasteur, que l’on trouve déjà cité par saint Irénée, Clément d’Alexandrie, Tertullien et Origène, et que quelques-uns auraient même voulu placer parmi les saintes Ecritures. Cette première partie, qui est intitulée Visions, est incontestablement du premier siècle, et elle porte d’ailleurs en elle-même sa date, comme nous le verrons tout à l’heure. Les deux autres, qui ont pour titre Préceptes et Similitudes, se rapportent à une époque postérieure, et nous en rencontrerons l’auteur au deuxième siècle. De bonne heure, les trois opuscules furent fondus sous un même titre, lequel ne pourrait se rapporter au premier, puisqu’il n’y est pas question de Pasteur, tandis qu’un pasteur est mis en scène dès le début du second. En outre, le troisième opuscule (les Similitudes) contient, avec tous ses développements, la belle allégorie de la tour, déjà ébauchée dans le premier. Il n’est pas naturel qu’un même auteur traite deux fois et diversement le même sujet dans un même ouvrage. M. de Champagny, dans les Antonins (tome I), a très lucidement démêlé cette question, et nous ne faisons ici que développer la solution qu’il a proposée.


Hermas raconte qu’il a vu une femme âgée, vêtue d’une robe éclatante et tenant dans sa main un livre. Elle était assise avec autorité dans une chaire ornée d’une tenture de laine blanche comme la neige. Hermas apprend que cette femme est l’Église, et que, si elle paraît sous les traits de la vieillesse, « c’est qu’elle a été créée avant tout, et que le monde a été fait pour elle ». Dieu, en effet, a conçu éternellement le plan de son Église, et l’a destinée à recueillir ses élus dans tous les siècles. Toujours elle a été la société des âmes qui veulent s’unir à Dieu ; mais, par le Christ, elle a reçu une forme et une organisation visibles et précises. Maintenant elle a une chaire, du haut de laquelle elle proclame ses enseignements.


Hermas la vit encore sous d’autres aspects. La première fois, elle s’était montrée grave et sévère ; car elle avait des reproches à lui faire sur certains désordres qui régnaient dans sa famille, et dont sa conduite personnelle le rendait plus ou moins responsable. Apaisée par la docilité d’Hermas, elle se fit voir à lui de nouveau, mais, cette fois, sous les traits de la jeunesse et avec un visage riant ; cependant, afin de montrer qu’elle était la même, elle avait conservé ses cheveux blancs. Une troisième fois, elle apparut à son disciple ; mais les signes de la vieillesse avaient complètement disparu. Enfin, une quatrième fois, Hermas la vit, parée comme une jeune épouse dans la pompe nuptiale. Toute sa mise, jusqu’à la chaussure, était d’une blancheur éblouissante. Elle était coiffée d’une sorte de diadème, et ses longs cheveux flottants répandaient un éclat merveilleux. Cet ensemble plein de grâce marquait l’éternelle jeunesse de l’Église, qui n’a ni tache ni ride, comme dit l’Apôtre. (Ephes., V.) Elle est ancienne et ne vieillit pas ; mais, pour rendre ce double caractère, des apparitions diverses et successives avaient été nécessaires. On sent déjà se préparer ici le symbolisme des peintures murales des catacombes, sur lesquelles l’Église est si souvent représentée sous la forme d’une femme. »

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