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Message par Gilles Lun 11 Aoû 2008 - 19:16

lundi 5 novembre 2007


Un monde sans fruits ni légumes. La disparition des abeilles en cause...



Albert Einstein avait prédit ce qui arrive... :
" Si les abeilles venaient à disparaître, l’homme n’aurait plus que quatre années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes ".

Pierre MELQUIOT - Grenelle de l'Environnement - 24 octobre 2007
" La disparition des abeilles équivaudrait à un bouleversement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Une telle modification de la biodiversité met en danger la diversité alimentaire vitale. Ce dérèglement en profondeur des écosystèmes anéantit toute perspective pour les générations futures ".
________________________________________________________________________________________________________

Les enjeux de la disparition des abeillesUN MONDE SANS FRUITS NI DE LÉGUMES D'ICI 4 ANS SI... 18774960_p
Crédit photographique : Myriam Kieffer - NaturenDanger




Sur l'ensemble de la planète, les abeilles sont en déclin (Le Monde du 30 août). Ces pollinisatrices essentielles peuvent-elles disparaître ?
Il y a cinq ans, j'aurais considéré cette hypothèse comme totalement futuriste. Aujourd'hui, je la prends au sérieux, car le déclin se mesure désormais à l'échelle mondiale. Chez les populations sauvages comme chez l'abeille domestique.

PROGRAMME EUROPÉEN

Alarm, le programme européen sur la biodiversité (www.alarmproject.net), a pour objectif, sur cinq ans (2004-2008), d'évaluer les risques encourus par la biodiversité et l'impact potentiel de son déclin à l'échelle de l'Europe. Alarm comprend quatre modules : changements climatiques, produits chimiques, espèces invasives et pollinisateurs. C'est à ce dernier module que participe le laboratoire de pollinisation entomophile de l'INRA d'Avignon, sous la responsabilité de Bernard Vaissière.

CULTURES TROPICALES

Cacao, vanille, courges et potirons, melons et pastèques, fruits de la passion, annones et sapotilles, noix du Brésil et de macadamia : toutes ces cultures tropicales sont totalement dépendantes des pollinisateurs pour leur production de fruits et de graines. A moins d'être fécondées par la main de l'homme.
Sur tous les continents, et de plus en plus souvent, les productrices de miel meurent dans des proportions trop importantes à la sortie de l'hiver. En Europe, nombre d'apiculteurs ont dû mettre la clé sous la porte. Aux Etats-Unis, où l'on parle d'un "syndrome d'effondrement des colonies", 25 % du cheptel aurait disparu pendant l'hiver 2006-2007. En ce qui concerne les abeilles sauvages (soit mille espèces différentes en France), le doute a subsisté plus longtemps. Mais le débat a été récemment tranché par deux publications scientifiques. La première, parue dans Science en juillet 2006, démontre que les populations en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ont considérablement baissé depuis la fin des années 1970. La seconde, émanant de l'Académie des sciences des Etats-Unis, concluait en octobre 2006 au déclin significatif des pollinisateurs en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique).


S'il n'y a plus d'abeilles dans le monde, que se passera-t-il ?
Un bouleversement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Actuellement, plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde et 80 % également des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes : des abeilles, pour l'essentiel. Le plus souvent, d'autres agents, comme le vent ou l'autopollinisation passive, contribuent également à leur reproduction sexuée. Mais, sans les butineuses, la plupart des cultures n'atteignent plus une production satisfaisante. C'est le cas de nombreuses espèces sauvages (romarin, thym, lavande, moutarde), des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, abricotiers, amandiers), des grandes cultures oléagineuses (colza, tournesol) et protéagineuses, des cultures maraîchères (cucurbitacées, tomates, fraises). Et aussi des semences de crucifères (radis, choux, navets), d'ombellifères (carottes, céleri, persil) et d'alliacées (oignons, poireaux). Difficile d'imaginer un repas auquel les abeilles ne soient pas associées de près !


Un monde sans fleurs, sans fruits ni légumes, est-ce cela qui nous menace ?
Il y a un an, une étude internationale a évalué, pour la première fois à cette échelle, la dépendance aux pollinisateurs de la production agricole mondiale. Elle s'est intéressée aux 115 cultures les plus importantes, directement utilisées pour l'alimentation humaine dans plus de 200 pays. Conclusion : rapportée au tonnage, 35 % de la production de nourriture dépend des insectes.
Concrètement, la disparition des abeilles ne signifie donc pas que l'espèce humaine mourra de faim, puisque 60 % des cultures - principalement les céréales comme le blé, le maïs et le riz - ne sont pas concernées. Mais la diversité alimentaire en serait profondément altérée.


Pourra-t-on suppléer, par la technique ou l'élevage, à l'absence des pollinisateurs naturels ?
Aucune des solutions envisagées n'est satisfaisante. Polliniser les cultures par des espèces d'élevage, comme on le fait déjà avec des bourdons pour les tomates sous serre ? Peu réaliste en plein champ. Les polliniser manuellement, à l'instar de ce qui est mis en oeuvre pour la vanille ? Non rentable à grande échelle. Augmenter techniquement la pollinisation par le vent ? Plusieurs entreprises s'y sont déjà essayées dans le monde, qui avec des hélicoptères, qui avec des machines secouant les plantes... Mais aucune méthode n'a jamais été retrouvée sur le marché.
Dans certains cas, d'autres espèces pollinisatrices - des mouches, par exemple - viendront peut-être remplacer les abeilles. Et certaines variétés végétales, moins dépendantes des insectes que celles que nous avons sélectionnées depuis des siècles, prendront peut-être leur essor. Enfin, certaines cultures peuvent produire des fruits sans fécondation, soit de façon spontanée (la banane), soit grâce à la pulvérisation d'hormones spécifiques (tomate, courgette). Mais ces techniques sont loin d'être applicables à toutes les espèces, et les conséquences sur la qualité gustative des fruits sont parfois catastrophiques.


Que faire pour tenter d'enrayer le déclin des abeilles ?
Les causes de leur régression sont connues : élimination de leurs sites de nidification, raréfaction des plantes qui leur fournissent nectar et pollen, maladies et parasites... Et, surtout, épandage de pesticides, particulièrement destructeurs pour les abeilles. Celles-ci, en effet, possèdent très peu de gènes de détoxification, comme l'a confirmé tout récemment le séquençage du génome de l'abeille domestique.
Comment agir ? En ce qui concerne la réduction et la fragmentation de leurs habitats, on peut tout à fait renverser la tendance. Si on se contente de faucher les talus une fois par an, si on préserve un peu mieux les prairies naturelles, si on optimise l'utilisation des jachères fleuries, les abeilles se porteront déjà mieux. De même si l'on prend des mesures plus efficaces d'un continent à un autre contre les espèces invasives, tel le frelon asiatique. Mais, avant tout, il faut réduire l'usage des pesticides. Les agriculteurs comme les jardiniers doivent prendre conscience que les abeilles sont totalement démunies vis-à-vis de ces produits toxiques. Et qu'elles sont de précieuses auxiliaires de leurs cultures, à protéger en priorité.

UN MONDE SANS FRUITS NI DE LÉGUMES D'ICI 4 ANS SI... 18775289_p
Crédit photographique : Myriam Kieffer - NaturenDanger

Dans le cadre du programme de recherche européen Alarm sur la biodiversité, votre équipe est chargée d'évaluer l'impact agronomique et économique des pollinisateurs sur l'agriculture européenne.

Quelles sont les premières conclusions de cette étude ?
Il apparaît que l'impact des pollinisateurs est considérable : au niveau mondial, il représente environ 10 % du chiffre d'affaires de l'ensemble de l'agriculture. Et les pays qui en sont les plus dépendants sont les pays développés.
Par Bernard Vaissière, spécialiste de la pollinisation à l'INRA
Propos recueillis par Catherine Vincent
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-966593@51-966673,0.html

SOURCE: naturendanger.canalblog.com

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Message par Gilles Mar 12 Aoû 2008 - 1:35

Ecolo ou mangeur de viande ? Il faut choisir



Vous vous croyez écologiquement impeccable parce que vous pédalez, achetez bio, et choisissez votre boucher avec soin ?

Raté ! Vous êtes plus dangereux pour la planète qu’un végétarien qui roule en 4x4.

Telle est la dernière antienne des environnementalistes américains.


UN MONDE SANS FRUITS NI DE LÉGUMES D'ICI 4 ANS SI... 17437666


Que manger de la viande soit une aberration énergétique n’est pas un scoop : on sait depuis les années 60 qu’il faut 10 kilos de céréales pour produire un kilo de bœuf ; qu’on utilise cinq fois plus d’eau pour produire des protéines de bœuf que des protéines de soja ; et qu’on a besoin de cinq à dix fois plus de sol pour générer des protéines animales que des végétales.


A cette liste de défauts déjà susceptible de filer la honte à n’importe quel carnivore socialement responsable, on doit désormais ajouter l’impact de l’élevage sur le changement climatique. Attention : pas seulement à cause des pets et des émissions des déjections des bestiaux (lesquels, on commence à le savoir, sont constitués de méthane et de protoxyde d’azote cinquante fois plus générateurs d’effet de serre que le CO2). La nouveauté, c’est qu’on a enfin mesuré avec précision la quantité de combustibles fossiles utilisée au cours de la chaîne de production alimentaire.


En novembre 2006, un rapport de l’ONU http://www.un.org/apps avait sonné l’alarme : l’industrie de la viande génèrerait plus de gaz à effet de serre que tous les modes de transport combinés. Le 12 septembre, la prestigieuse revue médicale The Lancet enfonçait le clou dans un dossier " Energie et santé "http://www.thelancet.com/ :
l’élevage des animaux destinés aux assiettes compte pour un quart des émissions de gaz à effet de serre de la planète.



L’un des auteurs, le docteur John Powles http://www.phpc.cam.ac.uk, de Cambridge University, http://www.cam.ac.uk/ nous informe au passage que la consommation moyenne de viande dans les pays développés est de 224 g par jour, contre 31 g en Afrique. Etonnant, non ?

Mais la première étude fouillée http://www-news.uchicago.edu/ sur ce thème – et la plus intéressante, en date du 13 avril 2006, venait de l’université de Chicago : Gidon Eshel et Pamela Martin, tous deux professeurs de sciences géophysiques, publiaient leurs travaux.
http://geosci.uchicago.edu/ dans la revue Earth Interactions. Aliment par aliment, les chercheurs comparaient la consommation d’énergie des modes de culture, d’élevage, de transformation, de transport et de distribution.






Sur cette base, ils plaçaient en vis à vis cinq régimes alimentaires type : complètement végétarien, ou principalement composé de viande rouge, ou de poisson, ou de poulet, ou " américain varié " (soit 72 % d’aliments d’origine végétale, fut-ce surtout du ketchup, des patates, de l’huile, du sucre, le reste se partageant entre la viande, les œufs et les produits laitiers). Précision importante : chaque régime comportait 3774 calories, la ration moyenne aux Etats-Unis.

A l’époque, cette étude avait été abondamment commentée dans les médias.





Elle était pourtant ardue, pleine d’équations mathématiques et de courbes exponentielles. Mais elle contenait plusieurs messages choquants. Notamment celui-ci : en 2002, l’énergie utilisée pour la production alimentaire américaine a représenté 17 % de la quantité totale de carburant consommé dans le pays (tous secteurs confondus). A lui seul, ce poste " alimentaire " est l’équivalent, en gaz à effet de serre, d’un tiers du poste américain " transports individuels ". Comme il faut ajouter à ces émissions de CO2 les quantités pharamineuses de déjections gazeuses du bétail, on voit l’importance du problème.

Autre énorme surprise : le régime poisson est à peine moins énergivore que le régime bœuf, ce que Pamela Martin explique ainsi : " Le poisson peut venir du ruisseau près de chez vous, et là tout va bien. Les sardines et les anchois abondent près des côtes et peuvent être récoltés avec une consommation énergétique minimale. Mais les espadons, les thons, les saumons et les morues, qui sont de loin préférés par les consommateurs, requièrent des voyages au long cours ".



Résultat : si vous tenez à la viande, mangez-en peu ou plutôt du poulet, ou devenez végétarien. Et avant de rayer la carrosserie d’un 4x4 pour crime de lèse planète, faites l’inventaire de votre propre frigo.




* CO2 http://www.rue89.com/co2
* environnement http://www.rue89.com
* gaz à effets de serre http://www.rue89.com/
* végétariens http://www.rue89.com/




Source :
]http://terresacree.org/


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Message par isabella Mar 2 Sep 2008 - 18:42

Oui hélas, Gilles...

La disparition des abeilles est due, notamment, à l'ignoble multinationale Bayer, qui vend des insecticides neurotoxiques tels que le Gaucho (cf. par exemple http://www.beekeeping.com/intoxications/ne_pas_banaliser.htm ou http://www.newmediaexplorer.org/sepp/2003/11/26/millions_of_bees_dead_bayers_gaucho_blamed.htm ), un insecticide qui a été reconnu comme l'un des coupables dans le massacre des abeilles... Twisted Evil

Bien entendu, les études de leurs propres "scientifiques" vendus tendent à montrer le contraire, mais nous savons ce qu'il en est, et de nombreuses observations et études indépendantes ont établi le lien entre certains produits de Bayer (et autres insecticides) et la disparition des abeilles.

Les papillons disparaissent petit à petit, également. Cela fait des années que je n'en ai pas aperçu un seul ! Seuls les papillons de nuit semblent subsister. Tout cela menace la pollinisation, et donc l'humanité. Mais le nouvel ordre mondial a trouvé la "parade" : des graines, légumes et fruits brevetés qui ne germent qu'une fois, et dont on doit racheter des graines chaque année ! Par ici l'oseille... Et si les fermiers ne peuvent plus acheter ces graines mutantes (et nocives pour la santé en plus !), ce sera la famine.

Quelle tristesse que l'humanité, devenue suicidaire, meurtrière et folle, tue tout ce que Dieu a créé de beau et de bon ! Crying or Very sad

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Message par Gilles Mer 3 Sep 2008 - 3:47

Tiens, vous avez raison Isabella...

Çà fait "des lunes" que je n'ai pas vu de beaux papillons!!! On voit ces hideux papillons de nuit, mais c'est tout!

Où sont tous ces magnifiques papillons aux si belles couleurs?

Je vais me renseigner là-dessus et vous reviendrai sur le sujet. Merci pour votre observation!

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Message par Gilles Mer 3 Sep 2008 - 12:38

Les papillons
Ces baromètres de la natureLes deux tiers des espèces de papillons de jour seraient actuellement menacées en Suisse. Cette hécatombe, décrite par l’association Pro Natura, reflète indirectement l'appauvrissement de nos paysages, peu à peu grignotés par les constructions et surexploités par les cultures intensives. Pourtant, un projet mené par les agriculteurs de l'Intyamon offre des perspectives réjouissantes.
UN MONDE SANS FRUITS NI DE LÉGUMES D'ICI 4 ANS SI... Papillon1
Les spécialistes estiment qu'il vole dans le Plateau cent fois moins de papillons qu'avant la Première Guerre mondiale (arch. C. -Haymoz)

«Les papillons disparaissent sans faire de bruit et les quelques spécimens qui butinent encore les jardins suffisent à nous faire croire que les lépidoptères se portent bien»,
explique Franziska Wütrich de Pro Natura. Or, selon les statistiques, au moins 30% des 192 espèces de papillons de jour sont fortement menacées de disparition. Rien qu'en Gruyère, le Centre suisse de cartographie de la faune estime à dix-huit les familles gravement menacées.
«La disparition des papillons est un signal qui nous avertit de l'appauvrissement de nos paysages, affirme Sava Buncic, directrice de la campagne de Pro Natura consacrée à ces insectes multicolores. Les lépidoptères constituent d'excellents indicateurs de la qualité de notre environnement, car ils réagissent très rapidement aux changements climatiques et à la pollution atmosphérique.»
Beaucoup d'espèces autrefois largement répandues sont aujourd'hui devenues rares, surtout dans les zones de basse et moyenne altitude. Depuis 50 ans, le Plateau suisse est devenu une région en grande partie inhospitalière pour les lépidoptères. Les spécialistes estiment d'ailleurs qu'il y vole cent fois moins de papillons qu'avant la Première Guerre mondiale. Ce déclin touche aussi des espèces jadis fréquentes comme le machaon – animal de l'année 2003 – ou la Petite Tortue.
Alors, pourquoi une telle hécatombe? «Les espaces naturels ou semi-naturels (prairies et pâturages maigres, tourbières, prairies humides ou forêts) ont été intensifiés ou détruits par l'agriculture, la sylviculture ou au profit de zones d'habitation», estime Alain Decorges, porte-parole de Pro Natura. Ainsi, même en été, les papillons ont du mal à trouver le nectar nécessaire à leur subsistance. Les prairies fleuries sont devenues rares. La plupart d'entre elles ont été fertilisées pour devenir des prairies grasses, plus rentables. Les graminées et les fleurs plus adaptées étouffent les espèces convenant aux papillons. En outre, ces prés sont fauchés trop tôt dans l'année et, surtout, trop souvent pour permettre le développement des papillons et des fleurs dont ils se nourrissent. Malgré tout, ce constat accablant pour l'agriculture intensive ne signifie pas que le travail des paysans soit forcément néfaste pour la faune et la flore


SOURCE: www.lagruyere.ch

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