L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
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Manuela
M1234
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Lundi 1 Janvier 2018
Angélus : vœux du pape pour l’année 2018
« Une année de sérénité et de paix, illuminée par la constante bénédiction de Dieu »
Lors de l’angélus du 1er janvier 2018, place Saint-Pierre, en présence de quelque 40 000 personnes, le pape a formulé des vœux pour la nouvelle année :
« une année de sérénité et de paix, illuminée par la constante bénédiction de Dieu », a-t-il souhaité au peuple italien.
Il a aussi encouragé les initiatives « pour favoriser la coexistence pacifique », organisées pour la 51e Journée mondiale de la paix.
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées après la prière mariale.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Sur le seuil de 2018, j’adresse à tous mes vœux cordiaux de tout bien pour la nouvelle année. A vous tous !
Je désire remercier le président de la République italienne pour les vœux qu’il m’a adressés hier soir dans son Message de fin d’année et que je retourne de tout cœur, en souhaitant au peuple italien une année de sérénité et de paix, illuminée par la constante bénédiction de Dieu.
J’exprime mon appréciation pour les multiples initiatives de prière et d’action pour la paix, organisées dans tous les coins du monde à l’occasion de la Journée mondiale de la paix.
Je pense, en particulier, à la Marche nationale qui s’est déroulée hier soir à Sotto il Monte, promue par la CEI, Caritas Italiana, Pax Christi et l’Action catholique.
Et je salue les participants à la manifestation “Pace in tutte le terre”, promue à Rome et dans de nombreux pays par la communauté de Sant’Egidio.
Chers amis, je vous encourage à poursuivre avec joie votre engagement de solidarité, spécialement dans les périphéries des villes, pour favoriser la coexistence pacifique.
J’adresse mes salutations à vous, chers pèlerins ici présents, en particulier à ceux de New York, à la fanfare provenant de Californie et au groupe “Pro Loco” de Massalengo.
A tous, je renouvelle le souhait d’une année de paix dans la grâce du Seigneur et avec la protection maternelle de Marie, la Sainte Mère de Dieu.
Bonne année, bon déjeuner et n’oubliez pas de prier pour moi
Au revoir !
« une année de sérénité et de paix, illuminée par la constante bénédiction de Dieu », a-t-il souhaité au peuple italien.
Il a aussi encouragé les initiatives « pour favoriser la coexistence pacifique », organisées pour la 51e Journée mondiale de la paix.
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées après la prière mariale.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Sur le seuil de 2018, j’adresse à tous mes vœux cordiaux de tout bien pour la nouvelle année. A vous tous !
Je désire remercier le président de la République italienne pour les vœux qu’il m’a adressés hier soir dans son Message de fin d’année et que je retourne de tout cœur, en souhaitant au peuple italien une année de sérénité et de paix, illuminée par la constante bénédiction de Dieu.
J’exprime mon appréciation pour les multiples initiatives de prière et d’action pour la paix, organisées dans tous les coins du monde à l’occasion de la Journée mondiale de la paix.
Je pense, en particulier, à la Marche nationale qui s’est déroulée hier soir à Sotto il Monte, promue par la CEI, Caritas Italiana, Pax Christi et l’Action catholique.
Et je salue les participants à la manifestation “Pace in tutte le terre”, promue à Rome et dans de nombreux pays par la communauté de Sant’Egidio.
Chers amis, je vous encourage à poursuivre avec joie votre engagement de solidarité, spécialement dans les périphéries des villes, pour favoriser la coexistence pacifique.
J’adresse mes salutations à vous, chers pèlerins ici présents, en particulier à ceux de New York, à la fanfare provenant de Californie et au groupe “Pro Loco” de Massalengo.
A tous, je renouvelle le souhait d’une année de paix dans la grâce du Seigneur et avec la protection maternelle de Marie, la Sainte Mère de Dieu.
Bonne année, bon déjeuner et n’oubliez pas de prier pour moi
Au revoir !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du 6 janvier 2018
Recherche empressée - Indifférence ou Peur ?
Paroles du pape François (Traduction intégrale)
Angélus de l'Epiphanie
Face à Jésus, quelle attitude décide-t-on d’endosser : recherche empressée, indifférence ou peur ?
C’est la question posée par le pape François à l’angélus du 6 janvier 2018, en la solennité de l’Epiphanie.
Le pape a présidé la prière mariale depuis une fenêtre du palais apostolique donnant place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 personnes qu’il a invitées à un examen de conscience :
« Est-ce que je veux aller en hâte à Jésus ?…
Ou bien ai-je peur de Jésus et voudrais-je le faire sortir de mon cœur ? »
L’égoïsme en effet, a-t-il mis en garde, « peut inciter à considérer la venue de Jésus dans sa vie comme une menace.
Alors on cherche à supprimer ou à faire taire le message de Jésus.
Quand on suit les ambitions humaines, les perspectives les plus confortables, les inclinations du mal, Jésus est perçu comme un obstacle ».
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonne fête !
Aujourd’hui, fête de l’Epiphanie du Seigneur, l’Evangile (cfr Mt 2,1-12) nous présente trois attitudes avec lesquelles a été accueillie la venue de Jésus et sa manifestation au monde.
La première attitude : recherche, recherche empressée
la deuxième : indifférence
la troisième : peur.
Recherche empressée.
Les Mages n’hésitent pas à se mettre en chemin pour chercher le Messie.
Parvenus à Jérusalem, ils demandent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (v. 2).
Ils ont fait un long voyage et à présent, ils cherchent avec un grand empressement à localiser où se trouve le Roi nouveau-né.
A Jérusalem, ils s’adressent au roi Hérode, qui demande aux grands prêtres et aux scribes de s’informer sur le lieu où devait naître le Messie.
A cette recherche empressée des Mages, s’oppose la deuxième attitude :
l’indifférence des grands prêtres et des scribes.
Ceux-là étaient dans leur confort.
Ils connaissent les Ecritures et sont en mesure de donner la réponse juste sur le lieu de la naissance :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète » (v. 5).
Ils savent mais ils ne se dérangent pas pour aller trouver le Messie.
Bethléem est à quelques kilomètres, mais ils ne bougent pas.
La troisième attitude, celle d’Hérode est encore plus négative : la peur.
Il a peur que cet enfant ne lui enlève son pouvoir.
Il appelle les Mages et se fait dire quand leur était apparue l’étoile, et les envoie à Bethléem en disant :
« Allez vous renseigner […] sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui.”» (vv. 7-huit).
En réalité, Hérode ne voulait pas aller et adorer Jésus ; Hérode veut savoir où se trouve l’enfant non pas pour l’adorer mais pour l’éliminer, car il le considère comme un rival.
Et regardez bien : la peur conduit toujours à l’hypocrisie.
Les hypocrites sont ainsi parce qu’ils ont peur dans leur cœur.
Ce sont les trois attitudes que nous trouvons dans l’Evangile :
recherche empressée des Mages, indifférence des grands prêtres, des scribes, de ceux qui connaissaient la théologie ; et peur, d’Hérode.
Et nous aussi, nous devons penser et choisir : laquelle des trois assumer ?
Est-ce que je veux aller en hâte à Jésus ? “Mais Jésus ne me dit rien à moi… je reste tranquille…”.
Ou bien ai-je peur de Jésus et voudrais-je le faire sortir de mon cœur ?
L’égoïsme peut inciter à considérer la venue de Jésus dans sa vie comme une menace.
Alors, on cherche à supprimer ou à faire taire le message de Jésus.
Quand on suit les ambitions humaines, les perspectives les plus confortables, les inclinations du mal, Jésus est perçu comme un obstacle.
Par ailleurs, la tentation de l’indifférence est aussi toujours présente.
Tout en sachant que Jésus est le Sauveur – le nôtre, de nous tous – on préfère vivre comme s’il n’existait pas : au lieu de se comporter en cohérence avec sa foi chrétienne, on suit les principes du monde, qui incitent à satisfaire les inclinations à l’arrogance, à la soif de pouvoir, aux richesses.
Nous sommes au contraire appelés à suivre l’exemple des Mages :
Etre empressés dans la recherche, prêts à se déranger pour rencontrer Jésus dans notre vie. Le rechercher pour l’adorer, pour reconnaître qu’Il est notre Seigneur, Celui qui indique le véritable chemin à suivre.
Si nous avons cette attitude, Jésus nous sauve vraiment, et nous pouvons vivre une belle vie, nous pouvons grandir dans la foi, dans l’espérance, dans la charité envers Dieu et envers nos frères.
Invoquons l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, étoile de l’humanité pèlerine dans le temps.
Avec son aide maternelle, que tout homme puisse atteindre le Christ, Lumière de vérité, et que le monde progresse sur le chemin de la justice et de la paix.
Recherche empressée - Indifférence ou Peur ?
Paroles du pape François (Traduction intégrale)
Angélus de l'Epiphanie
Face à Jésus, quelle attitude décide-t-on d’endosser : recherche empressée, indifférence ou peur ?
C’est la question posée par le pape François à l’angélus du 6 janvier 2018, en la solennité de l’Epiphanie.
Le pape a présidé la prière mariale depuis une fenêtre du palais apostolique donnant place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 personnes qu’il a invitées à un examen de conscience :
« Est-ce que je veux aller en hâte à Jésus ?…
Ou bien ai-je peur de Jésus et voudrais-je le faire sortir de mon cœur ? »
L’égoïsme en effet, a-t-il mis en garde, « peut inciter à considérer la venue de Jésus dans sa vie comme une menace.
Alors on cherche à supprimer ou à faire taire le message de Jésus.
Quand on suit les ambitions humaines, les perspectives les plus confortables, les inclinations du mal, Jésus est perçu comme un obstacle ».
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonne fête !
Aujourd’hui, fête de l’Epiphanie du Seigneur, l’Evangile (cfr Mt 2,1-12) nous présente trois attitudes avec lesquelles a été accueillie la venue de Jésus et sa manifestation au monde.
La première attitude : recherche, recherche empressée
la deuxième : indifférence
la troisième : peur.
Recherche empressée.
Les Mages n’hésitent pas à se mettre en chemin pour chercher le Messie.
Parvenus à Jérusalem, ils demandent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (v. 2).
Ils ont fait un long voyage et à présent, ils cherchent avec un grand empressement à localiser où se trouve le Roi nouveau-né.
A Jérusalem, ils s’adressent au roi Hérode, qui demande aux grands prêtres et aux scribes de s’informer sur le lieu où devait naître le Messie.
A cette recherche empressée des Mages, s’oppose la deuxième attitude :
l’indifférence des grands prêtres et des scribes.
Ceux-là étaient dans leur confort.
Ils connaissent les Ecritures et sont en mesure de donner la réponse juste sur le lieu de la naissance :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète » (v. 5).
Ils savent mais ils ne se dérangent pas pour aller trouver le Messie.
Bethléem est à quelques kilomètres, mais ils ne bougent pas.
La troisième attitude, celle d’Hérode est encore plus négative : la peur.
Il a peur que cet enfant ne lui enlève son pouvoir.
Il appelle les Mages et se fait dire quand leur était apparue l’étoile, et les envoie à Bethléem en disant :
« Allez vous renseigner […] sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui.”» (vv. 7-huit).
En réalité, Hérode ne voulait pas aller et adorer Jésus ; Hérode veut savoir où se trouve l’enfant non pas pour l’adorer mais pour l’éliminer, car il le considère comme un rival.
Et regardez bien : la peur conduit toujours à l’hypocrisie.
Les hypocrites sont ainsi parce qu’ils ont peur dans leur cœur.
Ce sont les trois attitudes que nous trouvons dans l’Evangile :
recherche empressée des Mages, indifférence des grands prêtres, des scribes, de ceux qui connaissaient la théologie ; et peur, d’Hérode.
Et nous aussi, nous devons penser et choisir : laquelle des trois assumer ?
Est-ce que je veux aller en hâte à Jésus ? “Mais Jésus ne me dit rien à moi… je reste tranquille…”.
Ou bien ai-je peur de Jésus et voudrais-je le faire sortir de mon cœur ?
L’égoïsme peut inciter à considérer la venue de Jésus dans sa vie comme une menace.
Alors, on cherche à supprimer ou à faire taire le message de Jésus.
Quand on suit les ambitions humaines, les perspectives les plus confortables, les inclinations du mal, Jésus est perçu comme un obstacle.
Par ailleurs, la tentation de l’indifférence est aussi toujours présente.
Tout en sachant que Jésus est le Sauveur – le nôtre, de nous tous – on préfère vivre comme s’il n’existait pas : au lieu de se comporter en cohérence avec sa foi chrétienne, on suit les principes du monde, qui incitent à satisfaire les inclinations à l’arrogance, à la soif de pouvoir, aux richesses.
Nous sommes au contraire appelés à suivre l’exemple des Mages :
Etre empressés dans la recherche, prêts à se déranger pour rencontrer Jésus dans notre vie. Le rechercher pour l’adorer, pour reconnaître qu’Il est notre Seigneur, Celui qui indique le véritable chemin à suivre.
Si nous avons cette attitude, Jésus nous sauve vraiment, et nous pouvons vivre une belle vie, nous pouvons grandir dans la foi, dans l’espérance, dans la charité envers Dieu et envers nos frères.
Invoquons l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, étoile de l’humanité pèlerine dans le temps.
Avec son aide maternelle, que tout homme puisse atteindre le Christ, Lumière de vérité, et que le monde progresse sur le chemin de la justice et de la paix.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 7 Janvier 2018
Le baptême, jour de fête, grand pardon
Le baptême, jour de fête, grand pardon
Le pape François conseille au chrétien de garder en mémoire sa date de baptême, « parce que c’est une date de fête, c’est la date de notre sanctification initiale, c’est la date à laquelle le Père nous a donné l’Esprit Saint qui nous pousse à marcher, c’est la date du grand pardon ».
En célébrant l’angélus place Saint-Pierre ce 7 janvier 2018, en présence de quelque 20 000 personnes, le pape a demandé :
« connaissez-vous la date de votre baptême ?… si vous ne connaissez pas la date ou bien l’avez oubliée, en rentrant chez vous, demandez à votre maman, à votre grand-mère, à votre oncle, à votre tante, à votre grand-père, à votre parrain, à votre marraine ».
A l’occasion de la fête du baptême du Seigneur, célébrée ce dimanche au Vatican, il a souhaité « que tous les chrétiens puissent comprendre toujours plus le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence ».
Voici notre traduction intégrale des paroles que le pape a prononcées pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
La fête du baptême du Seigneur aujourd’hui conclut le temps de Noël et nous invite à penser à notre baptême.
Jésus a voulu recevoir le baptême prêché et administré par Jean le Baptiste dans le fleuve du Jourdain.
Il s’agissait d’un baptême de pénitence : ceux qui s’en approchaient exprimaient le désir d’être purifiés des péchés, et, avec l’aide de Dieu, s’engageaient à commencer une nouvelle vie.
Nous comprenons alors la grande humilité de Jésus, Celui qui n’avait pas de péché, dans son geste de faire la file avec les pénitents, mélangé à eux pour être baptisé dans les eaux du fleuve.
Quelle humilité a Jésus !
En faisant ainsi, Il a manifesté ce que nous avons célébré à Noël : la disponibilité de Jésus à s’immerger dans le fleuve de l’humanité, à prendre sur lui les manques et les faiblesses des hommes, à partager leur désir de libération et de dépassement de tout ce qui éloigne de Dieu et rend étrangers aux frères.
Comme à Bethléem, le long des rives du Jourdain aussi, Dieu garde sa promesse de se charger du destin de l’humanité, et Jésus en est le Signe tangible et définitif.
Il s’est chargé de nous tous, il se charge de nous tous, dans notre vie, dans nos journées.
L’Evangile d’aujourd’hui souligne que Jésus, « en remontant de l’eau, vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe » (Mc 1,10).
L’Esprit Saint, qui avait œuvré depuis le début de la création et avait guidé Moïse et le peuple dans le désert, descend désormais en plénitude sur Jésus pour lui donner la force d’accomplir sa mission dans le monde.
C’est l’Esprit qui est l’artisan du baptême de Jésus et également de notre baptême.
Il nous ouvre les yeux du cœur à la vérité, à toute la vérité. Il propulse notre vie sur le sentier de la charité.
L’Esprit est le don que le Père a fait à chacun de nous au jour de notre baptême.
L’Esprit nous transmet la tendresse du pardon divin. C’est encore Lui, l’Esprit-Saint, qui fait résonner la Parole révélatrice du Père : « Tu es mon Fils » (v. 11).
La fête du baptême de Jésus invite chaque chrétien à faire mémoire de son propre baptême.
Je ne peux pas vous demander si vous vous souvenez du jour de votre baptême, car la majorité d’entre vous étiez enfants, comme moi ; nous avons été baptisés enfants.
Mais je vous pose une autre question : connaissez-vous la date de votre baptême ?
Savez-vous quel jour vous avez été baptisés ?
Que chacun y pense.
Et si vous ne connaissez pas la date ou bien l’avez oubliée, en rentrant chez vous, demandez à votre maman, à votre grand-mère, à votre oncle, à votre tante, à votre grand-père, à votre parrain, à votre marraine : quelle date ?
Et nous devons toujours garder cette date en mémoire, parce que c’est une date de fête, c’est la date de notre sanctification initiale, c’est la date à laquelle le Père nous a donné l’Esprit Saint qui nous pousse à marcher, c’est la date du grand pardon.
N’oubliez pas : quelle est ma date de baptême ?
Invoquons la protection maternelle de la Très Sainte Vierge, pour que tous les chrétiens puissent comprendre toujours plus le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant l’amour du Père et du Fils et de l’Esprit Saint.
En célébrant l’angélus place Saint-Pierre ce 7 janvier 2018, en présence de quelque 20 000 personnes, le pape a demandé :
« connaissez-vous la date de votre baptême ?… si vous ne connaissez pas la date ou bien l’avez oubliée, en rentrant chez vous, demandez à votre maman, à votre grand-mère, à votre oncle, à votre tante, à votre grand-père, à votre parrain, à votre marraine ».
A l’occasion de la fête du baptême du Seigneur, célébrée ce dimanche au Vatican, il a souhaité « que tous les chrétiens puissent comprendre toujours plus le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence ».
Voici notre traduction intégrale des paroles que le pape a prononcées pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
La fête du baptême du Seigneur aujourd’hui conclut le temps de Noël et nous invite à penser à notre baptême.
Jésus a voulu recevoir le baptême prêché et administré par Jean le Baptiste dans le fleuve du Jourdain.
Il s’agissait d’un baptême de pénitence : ceux qui s’en approchaient exprimaient le désir d’être purifiés des péchés, et, avec l’aide de Dieu, s’engageaient à commencer une nouvelle vie.
Nous comprenons alors la grande humilité de Jésus, Celui qui n’avait pas de péché, dans son geste de faire la file avec les pénitents, mélangé à eux pour être baptisé dans les eaux du fleuve.
Quelle humilité a Jésus !
En faisant ainsi, Il a manifesté ce que nous avons célébré à Noël : la disponibilité de Jésus à s’immerger dans le fleuve de l’humanité, à prendre sur lui les manques et les faiblesses des hommes, à partager leur désir de libération et de dépassement de tout ce qui éloigne de Dieu et rend étrangers aux frères.
Comme à Bethléem, le long des rives du Jourdain aussi, Dieu garde sa promesse de se charger du destin de l’humanité, et Jésus en est le Signe tangible et définitif.
Il s’est chargé de nous tous, il se charge de nous tous, dans notre vie, dans nos journées.
L’Evangile d’aujourd’hui souligne que Jésus, « en remontant de l’eau, vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe » (Mc 1,10).
L’Esprit Saint, qui avait œuvré depuis le début de la création et avait guidé Moïse et le peuple dans le désert, descend désormais en plénitude sur Jésus pour lui donner la force d’accomplir sa mission dans le monde.
C’est l’Esprit qui est l’artisan du baptême de Jésus et également de notre baptême.
Il nous ouvre les yeux du cœur à la vérité, à toute la vérité. Il propulse notre vie sur le sentier de la charité.
L’Esprit est le don que le Père a fait à chacun de nous au jour de notre baptême.
L’Esprit nous transmet la tendresse du pardon divin. C’est encore Lui, l’Esprit-Saint, qui fait résonner la Parole révélatrice du Père : « Tu es mon Fils » (v. 11).
La fête du baptême de Jésus invite chaque chrétien à faire mémoire de son propre baptême.
Je ne peux pas vous demander si vous vous souvenez du jour de votre baptême, car la majorité d’entre vous étiez enfants, comme moi ; nous avons été baptisés enfants.
Mais je vous pose une autre question : connaissez-vous la date de votre baptême ?
Savez-vous quel jour vous avez été baptisés ?
Que chacun y pense.
Et si vous ne connaissez pas la date ou bien l’avez oubliée, en rentrant chez vous, demandez à votre maman, à votre grand-mère, à votre oncle, à votre tante, à votre grand-père, à votre parrain, à votre marraine : quelle date ?
Et nous devons toujours garder cette date en mémoire, parce que c’est une date de fête, c’est la date de notre sanctification initiale, c’est la date à laquelle le Père nous a donné l’Esprit Saint qui nous pousse à marcher, c’est la date du grand pardon.
N’oubliez pas : quelle est ma date de baptême ?
Invoquons la protection maternelle de la Très Sainte Vierge, pour que tous les chrétiens puissent comprendre toujours plus le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant l’amour du Père et du Fils et de l’Esprit Saint.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 14 Janvier 2018
«Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus:
Voilà le chemin»
«Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus:
Voilà le chemin»
Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus :
Voilà le chemin » :
Le pape François a commenté l’Evangile du jour, ce dimanche 14 janvier 2018, depuis la fenêtre du bureau du Vatican qui donne place Saint-Pierre, avant la prière de l’angélus de midi, en présence de dizaines de milliers de visiteurs.
« L’Evangile d’aujourd’hui nous introduit donc parfaitement dans le temps liturgique ordinaire, un temps qui sert à stimuler et à vérifier notre chemin de foi dans la vie habituelle, dans une dynamique qui se meut entre Epiphanie et suite, entre manifestation et vocation », a notamment expliqué le pape en reliant ce dimanche aux deux fêtes précédentes qui ont conclu le temps liturgique de Noël.
Le pape a invoqué l’aide de la Vierge Marie en disant:
« Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre propos de suivre Jésus, d’aller et de demeurer là où Il habite, pour écouter sa Parole de vie, pour adhérer à Lui, qui enlève le péché du monde, pour retrouver en Lui espérance et élan spirituel. »
Voici notre traduction, rapide, de travail, des paroles prononcées par le pape François avant l’angélus, en italien.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
Comme pur la fête de l’Epiphanie et celle du Baptême de Jésus, la page de l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Jn 1,35-42) propose aussi le thème de la manifestation du Seigneur.
Cette fois, c’est Jean-Baptiste qui le désigne à ses disciples comme « l’Agneau de Dieu » (v. 36), en les invitant à le suivre.
Il en est ainsi pour nous :
Celui que nous avons contemplé dans le mystère de Noël, nous sommes maintenant invités à le suivre dans la vie quotidienne.
L’Evangile d’aujourd’hui nous introduit donc parfaitement dans le temps liturgique ordinaire, un temps qui sert à stimuler et à vérifier notre chemin de foi dans la vie habituelle, dans une dynamique qui se meut entre Epiphanie et suite, entre manifestation et vocation.
Le récit de l’Evangile indique les caractéristiques essentielles de l’itinéraire de foi des disciples de tous les temps, même le nôtre, à partir de la question que Jésus adresse aux deux qui, poussés par Jean-Baptiste, se mettent à le suivre :
« Que cherchez-vous ? » (v. 38).
Au matin de Pâques, le Ressuscité adressera la même question à Marie-Madeleine :
« Femme, que cherches-tu ? » (Jn 20, 15).
Chacun de nous, en tant qu’être humain, est en recherche : Recherche de bonheur, recherche d’amour, d’une vie bonne et pleine.
Dieu le Père nous a donné tout cela dans son Fils Jésus.
Dans cette recherche, le rôle d’un vrai témoin est fondamental : d’une personne qui a fait le chemin en premier et qui a rencontré le Seigneur. Dans l’Evangile, Jean-Baptiste est ce témoin.
C’est pourquoi il peut orienter ses disciples vers Jésus, qui les entraîne dans une nouvelle expérience en disant :
« Venez et voyez » (v. 39).
Et ces deux-là ne pourront plus oublier la beauté de cette rencontre, au point que l’Evangéliste en note même l’heure :
« Il était environ quatre heures de l’après-midi » (ibid.)
Seule une rencontre personnelle avec Jésus génère un chemin de foi et de vie de disciple.
On peut faire de nombreuses expériences, réaliser beaucoup de choses, établir des relations avec de nombreuses personnes, mais seul le rendez-vous avec Jésus, en cette heure que Dieu connaît, peut donner un sens plénier à notre vie et rendre féconds nos projets et nos initiatives.
Se construire une image de Dieu fondée sur le ouï-dire ne suffit pas: il faut aller à la recherche du Divin Maître et se rendre là où il habite.
La question des deux disciples à Jésus – « Où demeures-tu ? » (v. 38) -, a un sens spirituel fort : elle exprime le désir de savoir où habite le Maître, pour pouvoir être avec Lui.
La vie de foi consiste dans le désir d’être avec le Seigneur et donc dans une recherche continuelle du lieu où Il habite.
Cela signifie que nous sommes appelés à dépasser une religiosité habitudinaire et évidente, en ravivant la rencontre avec Jésus dans la prière, dans la méditation de la Parole de Dieu et fréquemment dans les sacrements pour être avec Lui et porter du fruit grâce à Lui, à son aide, à sa grâce.
Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus :
Voilà le chemin.
Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus.
Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre propos de suivre Jésus, d’aller et de demeurer là où Il habite, pour écouter sa Parole de vie, pour adhérer à Lui, qui enlève le péché du monde, pour retrouver en Lui espérance et élan spirituel.
Voilà le chemin » :
Le pape François a commenté l’Evangile du jour, ce dimanche 14 janvier 2018, depuis la fenêtre du bureau du Vatican qui donne place Saint-Pierre, avant la prière de l’angélus de midi, en présence de dizaines de milliers de visiteurs.
« L’Evangile d’aujourd’hui nous introduit donc parfaitement dans le temps liturgique ordinaire, un temps qui sert à stimuler et à vérifier notre chemin de foi dans la vie habituelle, dans une dynamique qui se meut entre Epiphanie et suite, entre manifestation et vocation », a notamment expliqué le pape en reliant ce dimanche aux deux fêtes précédentes qui ont conclu le temps liturgique de Noël.
Le pape a invoqué l’aide de la Vierge Marie en disant:
« Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre propos de suivre Jésus, d’aller et de demeurer là où Il habite, pour écouter sa Parole de vie, pour adhérer à Lui, qui enlève le péché du monde, pour retrouver en Lui espérance et élan spirituel. »
Voici notre traduction, rapide, de travail, des paroles prononcées par le pape François avant l’angélus, en italien.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
Comme pur la fête de l’Epiphanie et celle du Baptême de Jésus, la page de l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Jn 1,35-42) propose aussi le thème de la manifestation du Seigneur.
Cette fois, c’est Jean-Baptiste qui le désigne à ses disciples comme « l’Agneau de Dieu » (v. 36), en les invitant à le suivre.
Il en est ainsi pour nous :
Celui que nous avons contemplé dans le mystère de Noël, nous sommes maintenant invités à le suivre dans la vie quotidienne.
L’Evangile d’aujourd’hui nous introduit donc parfaitement dans le temps liturgique ordinaire, un temps qui sert à stimuler et à vérifier notre chemin de foi dans la vie habituelle, dans une dynamique qui se meut entre Epiphanie et suite, entre manifestation et vocation.
Le récit de l’Evangile indique les caractéristiques essentielles de l’itinéraire de foi des disciples de tous les temps, même le nôtre, à partir de la question que Jésus adresse aux deux qui, poussés par Jean-Baptiste, se mettent à le suivre :
« Que cherchez-vous ? » (v. 38).
Au matin de Pâques, le Ressuscité adressera la même question à Marie-Madeleine :
« Femme, que cherches-tu ? » (Jn 20, 15).
Chacun de nous, en tant qu’être humain, est en recherche : Recherche de bonheur, recherche d’amour, d’une vie bonne et pleine.
Dieu le Père nous a donné tout cela dans son Fils Jésus.
Dans cette recherche, le rôle d’un vrai témoin est fondamental : d’une personne qui a fait le chemin en premier et qui a rencontré le Seigneur. Dans l’Evangile, Jean-Baptiste est ce témoin.
C’est pourquoi il peut orienter ses disciples vers Jésus, qui les entraîne dans une nouvelle expérience en disant :
« Venez et voyez » (v. 39).
Et ces deux-là ne pourront plus oublier la beauté de cette rencontre, au point que l’Evangéliste en note même l’heure :
« Il était environ quatre heures de l’après-midi » (ibid.)
Seule une rencontre personnelle avec Jésus génère un chemin de foi et de vie de disciple.
On peut faire de nombreuses expériences, réaliser beaucoup de choses, établir des relations avec de nombreuses personnes, mais seul le rendez-vous avec Jésus, en cette heure que Dieu connaît, peut donner un sens plénier à notre vie et rendre féconds nos projets et nos initiatives.
Se construire une image de Dieu fondée sur le ouï-dire ne suffit pas: il faut aller à la recherche du Divin Maître et se rendre là où il habite.
La question des deux disciples à Jésus – « Où demeures-tu ? » (v. 38) -, a un sens spirituel fort : elle exprime le désir de savoir où habite le Maître, pour pouvoir être avec Lui.
La vie de foi consiste dans le désir d’être avec le Seigneur et donc dans une recherche continuelle du lieu où Il habite.
Cela signifie que nous sommes appelés à dépasser une religiosité habitudinaire et évidente, en ravivant la rencontre avec Jésus dans la prière, dans la méditation de la Parole de Dieu et fréquemment dans les sacrements pour être avec Lui et porter du fruit grâce à Lui, à son aide, à sa grâce.
Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus :
Voilà le chemin.
Chercher Jésus, rencontrer Jésus, suivre Jésus.
Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre propos de suivre Jésus, d’aller et de demeurer là où Il habite, pour écouter sa Parole de vie, pour adhérer à Lui, qui enlève le péché du monde, pour retrouver en Lui espérance et élan spirituel.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 21 Janvier 2018 depuis la Plaza de Armas, Lima, Pérou
« un chemin en rien facile mais passionnant »
Le pape s’adresse aux jeunes du Pérou
Le pape s’adresse aux jeunes du Pérou
Le chemin des béatitudes, « un chemin en rien facile mais passionnant, un chemin qu’on ne peut parcourir seul, mais en équipe, où chacun peut collaborer avec le meilleur de lui-même ».
C’est ce que le pape François a proposé aux jeunes du Pérou, ce 21 janvier 2018, au dernier jour de son 22e voyage apostolique en Amérique latine.
« Jésus compte sur toi… Es-tu disposé à le suivre ? » a lancé le pape aux jeunes.
Concluant une matinée chargée, le pape a célébré la prière de l’angélus, à midi heure locale (18h à Rome), sur la Plaza de Armas de la capitale péruvienne Lima.
En introduisant la prière mariale, il s’est adressé spécialement aux jeunes, qu’il a encouragés :
« Il y a des moments où vous pouvez sentir que vous êtes sans possibilité de réaliser le désir de votre vie, vos rêves…
Chers amis, dans ces moments où il semble que la foi s’éteint, n’oubliez pas que Jésus est à vos côtés.
Ne vous avouez pas vaincus, ne perdez pas espérance ! N’oubliez pas les saints qui, du ciel, nos accompagnent. »
Après l’angélus, le pape a rejoint la nonciature apostolique pour le déjeuner.
Dans la matinée, il avait prié avec des religieuses contemplatives, s’était recueilli devant les reliques des saints péruviens dans la cathédrale de Lima, et rencontré les évêques du pays avec lesquels il avait entamé un long dialogue.
Voici le texte prononcé par le pape, en attendant la transcription des passages improvisés.
Paroles du pape François
Chers jeunes, je suis heureux de pouvoir me retrouver avec vous.
Ces rencontres sont pour moi très importantes, et plus encore cette année où nous nous préparons pour le Synode sur les jeunes.
Vos visages, vos recherches, vos vies sont importantes pour l’Eglise et nous devons vous donner l’importance que vous méritez et avoir le courage qu’ont eu beaucoup de jeunes de cette terre qui n’ont pas eu peur d’aimer et de miser sur Jésus.
Chers amis, que d’exemples vous avez !
Je pense à saint Martin de Porres.
Rien n’a empêché ce jeune d’accomplir ses rêves, rien ne l’a empêché de dépenser sa vie pour les autres, rien ne l’a empêché d’aimer; et il l’a fait parce qu’il avait fait l’expérience que le Seigneur l’avait aimé en premier.
Tel qu’il était: métis, et devant faire face à de nombreuses privations.
Au regard des hommes, de ses amis, il semblait avoir tout à “perdre”, mais il a su faire une chose qui serait le secret de sa vie: faire confiance.
Il a fait confiance au Seigneur qui l’aimait. Savez-vous pourquoi ?
Parce que le Seigneur lui avait d’abord fait confiance; comme il fait confiance à chacun d’entre
vous et ne se lassera jamais de le faire.
(…)
Vous pourriez me dire: mais il y a des fois où cela devient très difficile. Je vous comprends.
Dans ces moments-là des pensées négatives peuvent venir; sentir qu’il y a beaucoup de choses qui nous tombent dessus, que nous allons être ‘‘exclus du mondial’’.
Il semblerait qu’on est en train de l’emporter sur nous. Mais ce n’est pas comme ça, pas vrai ? (…)
Il y a des moments où vous pouvez sentir que vous êtes sans possibilité de réaliser le désir de votre vie, vos rêves. Nous sommes tous passés par de telles situations.
Chers amis, dans ces moments où il semble que la foi s’éteint, n’oubliez pas que Jésus est à vos côtés.
Ne vous avouez pas vaincus, ne perdez pas espérance!
N’oubliez pas les saints qui, du ciel, nos accompagnent ; allez à eux, priez et ne vous lassez pas demander leur intercession.
Ces saints d’hier, mais aussi d’aujourd’hui : cette terre en a beaucoup, parce que c’est une terre “sanctifiée”.
Cherchez l’aide, le conseil de personnes dont vous savez qu’elles sont bonnes pour donner des conseils parce que leurs visages débordent de joie et de paix.
Faites-vous accompagner par elles pour parcourir ainsi le chemin de la vie.
… Jésus veut vous voir en mouvement ; il veut te voir poursuivre tes idéaux, et décidé à suivre ses instructions.
Il vous conduira sur le chemin des béatitudes, un chemin en rien facile mais passionnant, un chemin qu’on ne peut parcourir seul, mais en équipe, où chacun peut collaborer avec le meilleur de lui-même.
Jésus compte sur toi, comme il l’a fait il y a longtemps avec sainte Rose de Lima, saint Toribio, saint Juan Macias, saint Francisco Solano et tant d’autres.
Aujourd’hui il te demande, comme à eux, si tu es-tu disposé à le suivre.
Es-tu disposé à le suivre? (…) À te laisser pousser par son Esprit pour rendre présent son Royaume de justice et d’amour?
Chers amis, le Seigneur vous regarde avec espérance, il ne désespère jamais de nous.
Nous, peut-être, nous pouvons désespérer de nous-mêmes et des autres. (…)
Je sais qu’il est très beau de regarder les photos retouchées numériquement, mais cela ne sert que pour les photos, nous ne pouvons pas faire le “photoshop” aux autres, à la réalité ni à nous-mêmes.
Les filtres de couleurs et la haute définition ne marchent que pour les vidéos, mais nous ne pouvons jamais les appliquer aux amis.
Il y a des photos qui sont très belles, mais elles sont complètement truquées; et laissez-moi vous dire que le cœur ne peut pas se “photoshoper”, parce que c’est là que se joue l’amour véritable, c’est là que se joue le bonheur.
Comment est ton coeur ?
Jésus ne veut pas que tu te “maquilles” le cœur ; il t’aime comme tu es et il a un rêve à réaliser avec chacun de vous.
N’oubliez pas, il ne désespère pas de nous.
Et si vous désespérez, je vous invite à prendre la Bible et à vous rappeler les amis que Dieu s’est choisis.
Moïse était bègue; Abraham, un vieillard; Jérémie, très jeune; Zachée, de petite taille; les disciples, quand Jésus leur demandait de prier, s’endormaient; Paul, un persécuteur des chrétiens; Pierre, il l’a renié…
Et nous pourrions ainsi allonger la liste. Quelle excuse pourrions-nous avoir ? (…)
Quand Jésus nous regarde, il ne considère pas combien nous sommes parfaits, mais à tout l’amour que nous avons dans le cœur à offrir et pour servir les autres.
Pour lui, c’est cela qui est important, et il va toujours insister sur la même chose – il ne regarde pas ta taille, si tu parles bien ou mal, si tu dors en priant, si tu es trop jeune ou vieux.
La seule question, c’est:
Veux-tu me suivre et être mon disciple ? (…)
Chers jeunes, dans ma prière, je vous mets dans les mains de la Vierge.
Soyez certains qu’elle vous accompagnera à chaque instant de votre vie, à toutes les croisées de vos chemins, spécialement quand vous aurez à prendre des décisions importantes; (…)
Que Dieu vous bénisse.
C’est ce que le pape François a proposé aux jeunes du Pérou, ce 21 janvier 2018, au dernier jour de son 22e voyage apostolique en Amérique latine.
« Jésus compte sur toi… Es-tu disposé à le suivre ? » a lancé le pape aux jeunes.
Concluant une matinée chargée, le pape a célébré la prière de l’angélus, à midi heure locale (18h à Rome), sur la Plaza de Armas de la capitale péruvienne Lima.
En introduisant la prière mariale, il s’est adressé spécialement aux jeunes, qu’il a encouragés :
« Il y a des moments où vous pouvez sentir que vous êtes sans possibilité de réaliser le désir de votre vie, vos rêves…
Chers amis, dans ces moments où il semble que la foi s’éteint, n’oubliez pas que Jésus est à vos côtés.
Ne vous avouez pas vaincus, ne perdez pas espérance ! N’oubliez pas les saints qui, du ciel, nos accompagnent. »
Après l’angélus, le pape a rejoint la nonciature apostolique pour le déjeuner.
Dans la matinée, il avait prié avec des religieuses contemplatives, s’était recueilli devant les reliques des saints péruviens dans la cathédrale de Lima, et rencontré les évêques du pays avec lesquels il avait entamé un long dialogue.
Voici le texte prononcé par le pape, en attendant la transcription des passages improvisés.
Paroles du pape François
Chers jeunes, je suis heureux de pouvoir me retrouver avec vous.
Ces rencontres sont pour moi très importantes, et plus encore cette année où nous nous préparons pour le Synode sur les jeunes.
Vos visages, vos recherches, vos vies sont importantes pour l’Eglise et nous devons vous donner l’importance que vous méritez et avoir le courage qu’ont eu beaucoup de jeunes de cette terre qui n’ont pas eu peur d’aimer et de miser sur Jésus.
Chers amis, que d’exemples vous avez !
Je pense à saint Martin de Porres.
Rien n’a empêché ce jeune d’accomplir ses rêves, rien ne l’a empêché de dépenser sa vie pour les autres, rien ne l’a empêché d’aimer; et il l’a fait parce qu’il avait fait l’expérience que le Seigneur l’avait aimé en premier.
Tel qu’il était: métis, et devant faire face à de nombreuses privations.
Au regard des hommes, de ses amis, il semblait avoir tout à “perdre”, mais il a su faire une chose qui serait le secret de sa vie: faire confiance.
Il a fait confiance au Seigneur qui l’aimait. Savez-vous pourquoi ?
Parce que le Seigneur lui avait d’abord fait confiance; comme il fait confiance à chacun d’entre
vous et ne se lassera jamais de le faire.
(…)
Vous pourriez me dire: mais il y a des fois où cela devient très difficile. Je vous comprends.
Dans ces moments-là des pensées négatives peuvent venir; sentir qu’il y a beaucoup de choses qui nous tombent dessus, que nous allons être ‘‘exclus du mondial’’.
Il semblerait qu’on est en train de l’emporter sur nous. Mais ce n’est pas comme ça, pas vrai ? (…)
Il y a des moments où vous pouvez sentir que vous êtes sans possibilité de réaliser le désir de votre vie, vos rêves. Nous sommes tous passés par de telles situations.
Chers amis, dans ces moments où il semble que la foi s’éteint, n’oubliez pas que Jésus est à vos côtés.
Ne vous avouez pas vaincus, ne perdez pas espérance!
N’oubliez pas les saints qui, du ciel, nos accompagnent ; allez à eux, priez et ne vous lassez pas demander leur intercession.
Ces saints d’hier, mais aussi d’aujourd’hui : cette terre en a beaucoup, parce que c’est une terre “sanctifiée”.
Cherchez l’aide, le conseil de personnes dont vous savez qu’elles sont bonnes pour donner des conseils parce que leurs visages débordent de joie et de paix.
Faites-vous accompagner par elles pour parcourir ainsi le chemin de la vie.
… Jésus veut vous voir en mouvement ; il veut te voir poursuivre tes idéaux, et décidé à suivre ses instructions.
Il vous conduira sur le chemin des béatitudes, un chemin en rien facile mais passionnant, un chemin qu’on ne peut parcourir seul, mais en équipe, où chacun peut collaborer avec le meilleur de lui-même.
Jésus compte sur toi, comme il l’a fait il y a longtemps avec sainte Rose de Lima, saint Toribio, saint Juan Macias, saint Francisco Solano et tant d’autres.
Aujourd’hui il te demande, comme à eux, si tu es-tu disposé à le suivre.
Es-tu disposé à le suivre? (…) À te laisser pousser par son Esprit pour rendre présent son Royaume de justice et d’amour?
Chers amis, le Seigneur vous regarde avec espérance, il ne désespère jamais de nous.
Nous, peut-être, nous pouvons désespérer de nous-mêmes et des autres. (…)
Je sais qu’il est très beau de regarder les photos retouchées numériquement, mais cela ne sert que pour les photos, nous ne pouvons pas faire le “photoshop” aux autres, à la réalité ni à nous-mêmes.
Les filtres de couleurs et la haute définition ne marchent que pour les vidéos, mais nous ne pouvons jamais les appliquer aux amis.
Il y a des photos qui sont très belles, mais elles sont complètement truquées; et laissez-moi vous dire que le cœur ne peut pas se “photoshoper”, parce que c’est là que se joue l’amour véritable, c’est là que se joue le bonheur.
Comment est ton coeur ?
Jésus ne veut pas que tu te “maquilles” le cœur ; il t’aime comme tu es et il a un rêve à réaliser avec chacun de vous.
N’oubliez pas, il ne désespère pas de nous.
Et si vous désespérez, je vous invite à prendre la Bible et à vous rappeler les amis que Dieu s’est choisis.
Moïse était bègue; Abraham, un vieillard; Jérémie, très jeune; Zachée, de petite taille; les disciples, quand Jésus leur demandait de prier, s’endormaient; Paul, un persécuteur des chrétiens; Pierre, il l’a renié…
Et nous pourrions ainsi allonger la liste. Quelle excuse pourrions-nous avoir ? (…)
Quand Jésus nous regarde, il ne considère pas combien nous sommes parfaits, mais à tout l’amour que nous avons dans le cœur à offrir et pour servir les autres.
Pour lui, c’est cela qui est important, et il va toujours insister sur la même chose – il ne regarde pas ta taille, si tu parles bien ou mal, si tu dors en priant, si tu es trop jeune ou vieux.
La seule question, c’est:
Veux-tu me suivre et être mon disciple ? (…)
Chers jeunes, dans ma prière, je vous mets dans les mains de la Vierge.
Soyez certains qu’elle vous accompagnera à chaque instant de votre vie, à toutes les croisées de vos chemins, spécialement quand vous aurez à prendre des décisions importantes; (…)
Que Dieu vous bénisse.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Le pape François a annoncé sa préoccupation sur ce qui se passe au Congo , il a fait prier pour les congolais .
[size=13]Nouvelle répression, ce dimanche, des tentatives des chrétiens congolais d’organiser des marches pacifiques pour réclamer l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016, qui balise la marche vers des élections consensuelles. Celles-ci, qui auraient dû être organisées en 2016, ne l’ont pas été, ce qui a permis au président Joseph Kabila de se prolonger au pouvoir en dépit de la fin de son dernier mandat constitutionnel.[/size]
A Kinshasa, la police et l’armée n’ont pas hésité à tirer à balles réelles sur les paroissiens pacifiques qui sortaient des églises avec rameaux, bibles et crucifix. C’est ainsi qu’une jeune fille de 16 ans a été tuée par un tir en rafale venu d’une “auto-mitrailleuse” passée [size=13]“devant la paroisse de St-François-de-Salles, à Kitambo”, un quartier de la capitale, a déclaré à l’AFP le docteur Jean-Baptiste Sondji, 69 ans, ancien ministre de la Santé de Laurent Kabila, qui indique avoir été présent sur les lieux mais n’avoir pu sauver la victime. Celle-ci se trouvait à la porte latérale de l’église, selon le médecin.[/size]
[size=13]Plusieurs corps à terre[/size]
Tirs à balles réelles encore à la cathédrale Notre-Dame du Congo, d’où un demi-millier de fidèles sont sortis pour marcher derrière leurs prêtres, brandissant la croix, la bible et des rameaux. Après quelques centaines de mètres, les marcheurs ont été arrêtés par un barrage policier. Des tirs de gaz lacrymogènes et à balles réelles ont été entendus et plusieurs corps à terre ont été vus par un témoin.
Tirs à balles réelles également, qui ont fait au moins deux blessés lors d’une charge de la police, selon un centre médical près de l’église St-Joseph, quartier populaire central. Une cinquantaine de casques bleus de l’Onu se sont déployés entre l’église – où plusieurs centaines de personnes voulaient marcher – et la police, appuyée par l’armée. Cela a suscité la plainte d’un responsable de la police, selon qui les casques bleus [size=13]“empêchaient” ses hommes “de faire correctement (leur) travail”,a rapporté l’AFP.[/size]
Selon Paul Nsapu, secrétaire général pour l’Afrique de la FIDH (Fédération internationale des ligues de défense des droits de l’homme), il y a eu en outre deux morts à Lemba, un autre quartier de Kinshasa. La paroisse St-Augustin y a été le théâtre d’une violente répression et un vicaire a été blessé, alors que ses paroissiens ont dû rester enfermés dans l’église pour se protéger des forces de sécurité.
[size=13]Entrés de force dans les maisons[/size]
Nsapu évoque également de nombreux blessés et ajoute qu’à Bandalungwa – quartier animé de la capitale congolaise – des policiers et des militaires entraient de force dans les habitations pour y arrêter des jeunes gens. Il signale enfin qu’une [size=13]“centaine” de personnes ont été arrêtées avec plusieurs prêtres à St-Christophe par la Garde Républicaine (garde prétorienne du président hors mandat Joseph Kabila) et que les vêtements des prêtres étaient “déchirés”.[/size]
A Lubumbashi, la marche prévue a été annulée [size=13]“au vu de la très forte présence de militaires armés – non pour encadrer les marcheurs mais prêts à tirer pour tuer”, a indiqué à La Libre Afrique.be Me Hubert Tshiswaka, un des membres du comité laïc de coordination, qui organise ces marches. “Nous ne voulions pas de deuil alors que l’on s’apprête à fêter, la semaine prochaine, les 25 ans de l’évêque Jean-Pierre Tafunga” à ce poste.[/size]
Ailleurs dans le pays, de fortes tensions ont été signalées dans plusieurs grandes villes.
A Kinshasa – ainsi que dans d’autres grandes villes du pays, dont Mbuji Mayi – la police avait érigé dès samedi en début d’après-midi une multitude de barrages, créant ainsi de nombreux ralentissements, afin de vérifier papier et téléphones portables des passagers des véhicules.
Les autorités avaient interdit cette nouvelle marche des chrétiens bien qu’elle soit pacifique. Dans un tweet remarqué, le directeur de cabinet du président hors mandat Joseph Kabila avait indiqué: “En RDC, une marche pacifique, ça veut dire mettre en oeuvre le schéma burkinabè. On n’est pas si bête” – allusion au renversement pas la rue, en 2014, du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui voulait que l’assemblée nationale l’autorise à briguer de nouveaux mandats, ce qui avait provoqué une explosion de colère populaire.
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 28 Janvier 2018
Angélus
« Ce Dieu si puissant et si bon ! »
« Jésus libère de tout esclavage »
« Ce Dieu si puissant et si bon ! »
« Jésus libère de tout esclavage »
« Pensons à cette grande grâce qu’est pour nous le fait d’avoir connu ce Dieu si puissant et si bon ! »:
Le pape François a commenté en ces termes l’Evangile de ce dimanche 28 janvier 2018, de la fenêtre du bureau du Vatican qui donne place Saint-Pierre, pour l’angélus de midi, en présence de quelque 25 000 visiteurs, notamment des jeunes de l’Action catholique de Rome (ACR).
C’est « un maître et un ami qui nous indique le chemin et qui prend soin de nous, spécialement quand nous sommes dans le besoin », a ajouté le pape, qui a souligné le combat spirituel qui se joue:
« Jésus est venu pour la perte du diable. »
Le pape François, qui venait de célébrer la messe à Sainte-Marie-Majeure, a invité à avoir recours à la prière de la Vierge Marie pour pouvoir entendre la parole du Christ qui a seul la pleine « autorité » et libère de « l’esclavage »:
« Que la Vierge Marie, femme de l’écoute, nous aide à faire silence autour de nous et en nous, pour écouter, dans le vacarme des messages du monde, la parole qui a le plus d’autorité qui soit : celle de son Fils Jésus, qui annonce le sens de notre existence et nous libère de tout esclavage, y compris de celui du Malin. »
Après l’angélus, le pape a lancé un appel à la prière pour la paix en Afghanistan, frappé par deux nouveaux attentats, et pour la conversion des violents.
Il a invité à la solidarité avec les malades de la lèpre et il a aussi encouragé les jeunes de l’Action catholique de Rome qui organise, comme chaque année, la « Caravane de la paix ».
A 16h, le pape se rendra à la basilique Santa Sofia de Rome pour rencontrer la communauté grecque-catholique ukrainienne!
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Evangile de ce dimanche (cf. Mc 1,21-28), fait partie d’un récit plus ample désigné comme la « journée de Capharnaüm ».
Au centre du récit d’aujourd’hui, il y a l’événement de l’exorcisme, par lequel Jésus est présenté comme un prophète puissant en paroles et en œuvres.
Il entre dans la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat et il se met à enseigner.
Les personnes sont frappées par ses paroles, parce que ce ne sont pas des paroles ordinaires, elles ne ressemblent pas à celles qu’ils entendent habituellement.
En effet, les scribes enseignent mais sans avoir une autorité personnelle : ils se fondent sur la tradition, sur ce qu’ont dit avant eux Moïse et les prophètes.
Et Jésus enseigne avec autorité. Jésus au contraire enseigne comme quelqu’un qui a autorité, se révélant ainsi comme l’Envoyé de Dieu, et non comme un simple homme qui doit fonder son enseignement sur les traditions précédentes. Jésus a une pleine autorité. Sa doctrine est nouvelle :
« Un enseignement nouveau, donné avec autorité » (v. 27).
En même temps, Jésus se révèle puissant aussi en œuvres. Dans la synagogue de Capharnaüm, il y a un homme possédé par un esprit impur, qui se manifeste en criant ces paroles :
« Que veux-tu de nous, Jésus de Nazareth ?
Tu es venu pour notre perte ?
Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ! » (v. 24).
Le diable dit la vérité:
Jésus est venu pour la perte du diable, pour la perte du démon, pour le vaincre.
Cet esprit impur connaît la puissance de Jésus et il proclame aussi sa sainteté. Jésus le rabroue en lui disant
« Tais-toi ! Sors de lui » (v. 25).
Ces quelques paroles de Jésus suffisent pour obtenir la victoire sur Satan qui sort de cet homme « en le faisant entrer en convulsions et en poussant un grand cri » (v. 26).
Ce fait impressionne beaucoup les personnes présentes. Ils sont tous pris de crainte et ils se demandent :
« Qu’est-ce que cela veut dire ? […]
Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent » (v. 27).
La puissance de Jésus confirme l’autorité de son enseignement.
Il ne prononce pas seulement des paroles, mais il agit. Il manifeste ainsi le projet de Dieu par les paroles et par la puissance des œuvres. En effet, dans l’Evangile, nous voyons que Jésus, dans sa mission terrestre, révèle l’amour de Dieu soit par la prédication soit par d’innombrables gestes d’attention et de secours envers les malades, les nécessiteux, les enfants, les pécheurs.
Jésus est notre Maître, puissant en paroles et en oeuvres.
Jésus nous communique toute la lumière qui éclaire les routes, parfois sombres, de notre existence.
Il nous communique aussi la force nécessaire pour surmonter les difficultés, les épreuves, les tentations.
Pensons à cette grande grâce qu’est pour nous le fait d’avoir connu ce Dieu si puissant et si bon !
Un maître et un ami qui nous indique le chemin et qui prend soin de nous, spécialement quand nous sommes dans le besoin.
Que la Vierge Marie, femme de l’écoute, nous aide à faire silence autour de nous et en nous, pour écouter, dans le vacarme des messages du monde, la parole qui a le plus d’autorité qui soit : celle de son Fils Jésus, qui annonce le sens de notre existence et nous libère de tout esclavage, y compris de celui du Malin.
]
Le pape François a commenté en ces termes l’Evangile de ce dimanche 28 janvier 2018, de la fenêtre du bureau du Vatican qui donne place Saint-Pierre, pour l’angélus de midi, en présence de quelque 25 000 visiteurs, notamment des jeunes de l’Action catholique de Rome (ACR).
C’est « un maître et un ami qui nous indique le chemin et qui prend soin de nous, spécialement quand nous sommes dans le besoin », a ajouté le pape, qui a souligné le combat spirituel qui se joue:
« Jésus est venu pour la perte du diable. »
Le pape François, qui venait de célébrer la messe à Sainte-Marie-Majeure, a invité à avoir recours à la prière de la Vierge Marie pour pouvoir entendre la parole du Christ qui a seul la pleine « autorité » et libère de « l’esclavage »:
« Que la Vierge Marie, femme de l’écoute, nous aide à faire silence autour de nous et en nous, pour écouter, dans le vacarme des messages du monde, la parole qui a le plus d’autorité qui soit : celle de son Fils Jésus, qui annonce le sens de notre existence et nous libère de tout esclavage, y compris de celui du Malin. »
Après l’angélus, le pape a lancé un appel à la prière pour la paix en Afghanistan, frappé par deux nouveaux attentats, et pour la conversion des violents.
Il a invité à la solidarité avec les malades de la lèpre et il a aussi encouragé les jeunes de l’Action catholique de Rome qui organise, comme chaque année, la « Caravane de la paix ».
A 16h, le pape se rendra à la basilique Santa Sofia de Rome pour rencontrer la communauté grecque-catholique ukrainienne!
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Evangile de ce dimanche (cf. Mc 1,21-28), fait partie d’un récit plus ample désigné comme la « journée de Capharnaüm ».
Au centre du récit d’aujourd’hui, il y a l’événement de l’exorcisme, par lequel Jésus est présenté comme un prophète puissant en paroles et en œuvres.
Il entre dans la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat et il se met à enseigner.
Les personnes sont frappées par ses paroles, parce que ce ne sont pas des paroles ordinaires, elles ne ressemblent pas à celles qu’ils entendent habituellement.
En effet, les scribes enseignent mais sans avoir une autorité personnelle : ils se fondent sur la tradition, sur ce qu’ont dit avant eux Moïse et les prophètes.
Et Jésus enseigne avec autorité. Jésus au contraire enseigne comme quelqu’un qui a autorité, se révélant ainsi comme l’Envoyé de Dieu, et non comme un simple homme qui doit fonder son enseignement sur les traditions précédentes. Jésus a une pleine autorité. Sa doctrine est nouvelle :
« Un enseignement nouveau, donné avec autorité » (v. 27).
En même temps, Jésus se révèle puissant aussi en œuvres. Dans la synagogue de Capharnaüm, il y a un homme possédé par un esprit impur, qui se manifeste en criant ces paroles :
« Que veux-tu de nous, Jésus de Nazareth ?
Tu es venu pour notre perte ?
Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ! » (v. 24).
Le diable dit la vérité:
Jésus est venu pour la perte du diable, pour la perte du démon, pour le vaincre.
Cet esprit impur connaît la puissance de Jésus et il proclame aussi sa sainteté. Jésus le rabroue en lui disant
« Tais-toi ! Sors de lui » (v. 25).
Ces quelques paroles de Jésus suffisent pour obtenir la victoire sur Satan qui sort de cet homme « en le faisant entrer en convulsions et en poussant un grand cri » (v. 26).
Ce fait impressionne beaucoup les personnes présentes. Ils sont tous pris de crainte et ils se demandent :
« Qu’est-ce que cela veut dire ? […]
Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent » (v. 27).
La puissance de Jésus confirme l’autorité de son enseignement.
Il ne prononce pas seulement des paroles, mais il agit. Il manifeste ainsi le projet de Dieu par les paroles et par la puissance des œuvres. En effet, dans l’Evangile, nous voyons que Jésus, dans sa mission terrestre, révèle l’amour de Dieu soit par la prédication soit par d’innombrables gestes d’attention et de secours envers les malades, les nécessiteux, les enfants, les pécheurs.
Jésus est notre Maître, puissant en paroles et en oeuvres.
Jésus nous communique toute la lumière qui éclaire les routes, parfois sombres, de notre existence.
Il nous communique aussi la force nécessaire pour surmonter les difficultés, les épreuves, les tentations.
Pensons à cette grande grâce qu’est pour nous le fait d’avoir connu ce Dieu si puissant et si bon !
Un maître et un ami qui nous indique le chemin et qui prend soin de nous, spécialement quand nous sommes dans le besoin.
Que la Vierge Marie, femme de l’écoute, nous aide à faire silence autour de nous et en nous, pour écouter, dans le vacarme des messages du monde, la parole qui a le plus d’autorité qui soit : celle de son Fils Jésus, qui annonce le sens de notre existence et nous libère de tout esclavage, y compris de celui du Malin.
]
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
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Inscription : 12/01/2016
Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 4 Février 2018
Angélus
Jésus, médecin des âmes, prêche parmi la foule
Jésus, médecin des âmes, prêche parmi la foule
Ce dimanche 4 février, François invite chaque fidèle «à planter sa tente parmi les personnes pour apporter, à tous, les paroles régénératrices de Jésus, le médecin des âmes et des corps».
Dans sa catéchèse, le Pape a commenté l’Évangile de Marc, évoquant la venue de Jésus à Capharnaüm, en Galilée, et sa présence parmi la foule.
L’Évangéliste met en avant le rapport entre l’activité curatrice de Jésus et le réveil de la foi chez les personnes qu’il rencontre.
En effet, précise François, «avec les signes de guérison qu’il accomplit parmi les malades de tous types, le Seigneur veut susciter la foi».
Autre point essentiel souligné par François, «Jésus ne fait pas des prédications de laboratoire, détaché des gens : il est parmi la foule !
La foule est «le milieu vital au sein duquel s’accomplit la mission de Jésus», qui passa la plus grande partie de sa vie publique sur les routes, parmi les personnes, pour guérir les blessures physiques et spirituelles de cette humanité «traversée par la souffrance, les fatigues et les problèmes».
C’est à cette «pauvre» humanité que s’adresse «l’action puissante, libératrice et régénératrice de Jésus».
«La route comme lieu joyeux de l’annonce de l’Évangile»
À la fin de la journée après avoir rencontré la foule, Jésus sort sans se faire voir de la ville, et le Pape explique le sens de sa retraite en prière.
Ce faisant «Jésus soustrait de sa personne et de sa mission toute vision triomphaliste qui fausserait le sens des miracles et de son pouvoir charismatique».
Les miracles sont des signes qui invitent à répondre par la foi, et qui sont toujours accompagnés de paroles qui illuminent. «Ensemble, signes et paroles provoquent la foi et la conversion».
Le Pape rappelle enfin la réponse de Jésus aux disciples venus le chercher dans son lieu de prière pour le ramener en ville.
Jésus souhaite aller ailleurs, pour prêcher dans d’autres villages. Voilà le chemin du Fils de Dieu, ce qui sera le chemin de ses disciples et «qui doit être le chemin de chaque chrétien», affirme François.
«La route comme lieu joyeux de l’annonce de l’Évangile».
Elle place la mission de l’Église «sous le signe du mouvement et jamais de l’immobilisme».
Au terme de sa catéchèse, le Pape François a lancé plusieurs appels, notamment pour la défense de la vie.
Il a aussi annoncé l'organisation d'une Journée de prière pour la paix, particulièrement dédiée aux populations de RDC et du Soudan du Sud, le 23 février prochain.
Dans sa catéchèse, le Pape a commenté l’Évangile de Marc, évoquant la venue de Jésus à Capharnaüm, en Galilée, et sa présence parmi la foule.
L’Évangéliste met en avant le rapport entre l’activité curatrice de Jésus et le réveil de la foi chez les personnes qu’il rencontre.
En effet, précise François, «avec les signes de guérison qu’il accomplit parmi les malades de tous types, le Seigneur veut susciter la foi».
Autre point essentiel souligné par François, «Jésus ne fait pas des prédications de laboratoire, détaché des gens : il est parmi la foule !
La foule est «le milieu vital au sein duquel s’accomplit la mission de Jésus», qui passa la plus grande partie de sa vie publique sur les routes, parmi les personnes, pour guérir les blessures physiques et spirituelles de cette humanité «traversée par la souffrance, les fatigues et les problèmes».
C’est à cette «pauvre» humanité que s’adresse «l’action puissante, libératrice et régénératrice de Jésus».
«La route comme lieu joyeux de l’annonce de l’Évangile»
À la fin de la journée après avoir rencontré la foule, Jésus sort sans se faire voir de la ville, et le Pape explique le sens de sa retraite en prière.
Ce faisant «Jésus soustrait de sa personne et de sa mission toute vision triomphaliste qui fausserait le sens des miracles et de son pouvoir charismatique».
Les miracles sont des signes qui invitent à répondre par la foi, et qui sont toujours accompagnés de paroles qui illuminent. «Ensemble, signes et paroles provoquent la foi et la conversion».
Le Pape rappelle enfin la réponse de Jésus aux disciples venus le chercher dans son lieu de prière pour le ramener en ville.
Jésus souhaite aller ailleurs, pour prêcher dans d’autres villages. Voilà le chemin du Fils de Dieu, ce qui sera le chemin de ses disciples et «qui doit être le chemin de chaque chrétien», affirme François.
«La route comme lieu joyeux de l’annonce de l’Évangile».
Elle place la mission de l’Église «sous le signe du mouvement et jamais de l’immobilisme».
Au terme de sa catéchèse, le Pape François a lancé plusieurs appels, notamment pour la défense de la vie.
Il a aussi annoncé l'organisation d'une Journée de prière pour la paix, particulièrement dédiée aux populations de RDC et du Soudan du Sud, le 23 février prochain.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
a la minute 12 de son intervention dimanche
écoutons le pape parler de la défense de la vie
écoutons le pape parler de la défense de la vie
Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Bonjour Père,
Oui j'ai capté, un signe?
Puis Ici
Oui j'ai capté, un signe?
Puis Ici
Angélus du Dimanche 11 Février 2018
Un instant de silence pour dire à Jésus
“Si tu le veux, tu peux me purifier”
Un instant de silence pour dire à Jésus
“Si tu le veux, tu peux me purifier”
Faisons un instant de silence, et chacun de nous… peut penser à son cœur, regarder en lui, et voir ses impuretés, ses péchés.
Et chacun de nous… peut dire à Jésus :
“Si tu le veux, tu peux me purifier”. »
C’est l’invitation du pape François à l’angélus de ce dimanche 11 février 2018, Journée mondiale du malade.
Devant les quelques 30 000 participants à la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a affirmé qu’ « aucune maladie n’est cause d’impureté … en aucune façon elle ne porte atteinte ni n’empêche sa relation avec Dieu.
Au contraire, une personne malade peut être encore plus unie à Dieu ».
Mais en revanche, a-t-il ajouté, le péché « nous rend impurs » :
« L’égoïsme, l’orgueil, l’entrée dans le monde de la corruption, sont des maladies du cœur dont il faut être purifiés. »
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées en introduisant l’angélus.
Paroles du pape François
Chers frères et sœur, bonjour !
En ce dimanche, l’Evangile, selon le récit de Marc, nous présente Jésus qui guérit tous les types de malades.
Dans ce contexte, se situe la Journée mondiale du malade, célébrée aujourd’hui, 11 février, mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes.
C’est pourquoi, avec le regard du cœur tourné vers la grotte de Massabielle, contemplons Jésus comme vrai médecin des corps et des âmes, que Dieu Père a envoyé pour guérir l’humanité, marquée par le péché et par ses conséquences.
L’extrait évangélique du jour (cf. Mc 1,40-45) nous présente la guérison d’un homme malade de lèpre, une pathologie qui dans l’Ancien Testament était considérée comme une grave impureté et qui impliquait la séparation du lépreux de la communauté : ils vivaient seuls.
Sa condition était vraiment pénible, car la mentalité du temps le faisait se sentir impur aussi devant Dieu, pas seulement devant les hommes.
Devant Dieu aussi.
C’est pourquoi le lépreux de l’Evangile supplie Jésus par ces paroles : « Si tu le veux, tu peux me purifier !» (v. 40).
En entendant cela, Jésus ressent de la compassion (cf. v. 41).
Il est très important de fixer l’attention sur cette résonnance intérieure de Jésus, comme nous l’avons fait durant le Jubilé de la miséricorde.
On ne comprend pas l’œuvre du Christ, on ne comprend pas le Christ lui-même, si l’on n’entre pas dans son cœur plein de compassion et de miséricorde.
C’est ce qui le pousse à étendre sa main vers cet homme malade de lèpre, à le toucher et à lui dire :
« Je le veux, sois purifié !» (v. 40).
Le fait le plus bouleversant est que Jésus touche le lépreux, parce que c’était absolument interdit par la loi mosaïque.
Toucher un lépreux signifiait être contaminé aussi de l’intérieur, dans l’esprit, c’est-à-dire devenir impurs.
Mais dans ce cas l’influence ne va pas du lépreux à Jésus pour transmettre la contagion, mais plutôt de Jésus au lépreux pour lui donner la purification.
Dans cette guérison, nous admirons aussi, outre sa compassion, l’audace de Jésus, qui ne se préoccupe pas ni de la contagion ni des prescriptions mais qui est seulement mu par la volonté de libérer cet homme de la malédiction qui l’opprime.
Frères et sœurs, aucune maladie n’est cause d’impureté :
La maladie implique certainement toute la personne, mais en aucune façon elle ne porte atteinte ni n’empêche sa relation avec Dieu.
Au contraire, une personne malade peut être encore plus unie à Dieu.
En revanche le péché nous rend impurs !
L’égoïsme, l’orgueil, l’entrée dans le monde de la corruption, sont des maladies du cœur dont il faut être purifiés, en s’adressant à Jésus comme le lépreux :
« Si tu le veux, tu peux me purifier !».
Et à présent, faisons un instant de silence, et chacun de nous – vous tous, moi, tous – peut penser à son cœur, regarder en lui, et voir ses impuretés, ses péchés.
Et chacun de nous, en silence, mais avec la voix du cœur, peut dire à Jésus :
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
Faisons-le tous en silence.
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
Et chaque fois que nous nous approchons du sacrement de la Réconciliation avec un cœur repentant, le Seigneur nous répète à nous aussi :
« Je le veux, sois purifié !»
Quelle joie il y a en cela !
Ainsi la lèpre du péché disparaît, nous recommençons à vivre avec joie notre relation filiale avec Dieu et nous sommes pleinement réadmis dans la communauté.
Par l’intercession de la Vierge Marie, notre Mère Immaculée, demandons au Seigneur, qui a apporté aux malades la santé, de guérir aussi nos blessures intérieures par sa miséricorde infinie, pour nous redonner ainsi l’espérance et la paix du cœur.
Et chacun de nous… peut dire à Jésus :
“Si tu le veux, tu peux me purifier”. »
C’est l’invitation du pape François à l’angélus de ce dimanche 11 février 2018, Journée mondiale du malade.
Devant les quelques 30 000 participants à la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a affirmé qu’ « aucune maladie n’est cause d’impureté … en aucune façon elle ne porte atteinte ni n’empêche sa relation avec Dieu.
Au contraire, une personne malade peut être encore plus unie à Dieu ».
Mais en revanche, a-t-il ajouté, le péché « nous rend impurs » :
« L’égoïsme, l’orgueil, l’entrée dans le monde de la corruption, sont des maladies du cœur dont il faut être purifiés. »
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées en introduisant l’angélus.
Paroles du pape François
Chers frères et sœur, bonjour !
En ce dimanche, l’Evangile, selon le récit de Marc, nous présente Jésus qui guérit tous les types de malades.
Dans ce contexte, se situe la Journée mondiale du malade, célébrée aujourd’hui, 11 février, mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes.
C’est pourquoi, avec le regard du cœur tourné vers la grotte de Massabielle, contemplons Jésus comme vrai médecin des corps et des âmes, que Dieu Père a envoyé pour guérir l’humanité, marquée par le péché et par ses conséquences.
L’extrait évangélique du jour (cf. Mc 1,40-45) nous présente la guérison d’un homme malade de lèpre, une pathologie qui dans l’Ancien Testament était considérée comme une grave impureté et qui impliquait la séparation du lépreux de la communauté : ils vivaient seuls.
Sa condition était vraiment pénible, car la mentalité du temps le faisait se sentir impur aussi devant Dieu, pas seulement devant les hommes.
Devant Dieu aussi.
C’est pourquoi le lépreux de l’Evangile supplie Jésus par ces paroles : « Si tu le veux, tu peux me purifier !» (v. 40).
En entendant cela, Jésus ressent de la compassion (cf. v. 41).
Il est très important de fixer l’attention sur cette résonnance intérieure de Jésus, comme nous l’avons fait durant le Jubilé de la miséricorde.
On ne comprend pas l’œuvre du Christ, on ne comprend pas le Christ lui-même, si l’on n’entre pas dans son cœur plein de compassion et de miséricorde.
C’est ce qui le pousse à étendre sa main vers cet homme malade de lèpre, à le toucher et à lui dire :
« Je le veux, sois purifié !» (v. 40).
Le fait le plus bouleversant est que Jésus touche le lépreux, parce que c’était absolument interdit par la loi mosaïque.
Toucher un lépreux signifiait être contaminé aussi de l’intérieur, dans l’esprit, c’est-à-dire devenir impurs.
Mais dans ce cas l’influence ne va pas du lépreux à Jésus pour transmettre la contagion, mais plutôt de Jésus au lépreux pour lui donner la purification.
Dans cette guérison, nous admirons aussi, outre sa compassion, l’audace de Jésus, qui ne se préoccupe pas ni de la contagion ni des prescriptions mais qui est seulement mu par la volonté de libérer cet homme de la malédiction qui l’opprime.
Frères et sœurs, aucune maladie n’est cause d’impureté :
La maladie implique certainement toute la personne, mais en aucune façon elle ne porte atteinte ni n’empêche sa relation avec Dieu.
Au contraire, une personne malade peut être encore plus unie à Dieu.
En revanche le péché nous rend impurs !
L’égoïsme, l’orgueil, l’entrée dans le monde de la corruption, sont des maladies du cœur dont il faut être purifiés, en s’adressant à Jésus comme le lépreux :
« Si tu le veux, tu peux me purifier !».
Et à présent, faisons un instant de silence, et chacun de nous – vous tous, moi, tous – peut penser à son cœur, regarder en lui, et voir ses impuretés, ses péchés.
Et chacun de nous, en silence, mais avec la voix du cœur, peut dire à Jésus :
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
Faisons-le tous en silence.
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
“Si tu le veux, tu peux me purifier”.
Et chaque fois que nous nous approchons du sacrement de la Réconciliation avec un cœur repentant, le Seigneur nous répète à nous aussi :
« Je le veux, sois purifié !»
Quelle joie il y a en cela !
Ainsi la lèpre du péché disparaît, nous recommençons à vivre avec joie notre relation filiale avec Dieu et nous sommes pleinement réadmis dans la communauté.
Par l’intercession de la Vierge Marie, notre Mère Immaculée, demandons au Seigneur, qui a apporté aux malades la santé, de guérir aussi nos blessures intérieures par sa miséricorde infinie, pour nous redonner ainsi l’espérance et la paix du cœur.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 18 Février 2018
Prisons
« Dieu ne se lasse pas de pardonner », message aux détenus
« Dieu ne se lasse pas de pardonner », message aux détenus
Le carême aussi en prison, paroles du pape après l’angélus
Dieu ne se lasse pas de pardonner » a répété le pape François à l’adresse des détenus, auxquels il a adressé un message de carême spécial, après l’angélus de ce dimanche 18 février 2018, premier dimanche de carême, place Saint-Pierre.
« Au début du carême, qui est (…) un chemin de conversion et de lutte contre le mal, je veux adresser des voeux particuliers aux personnes détenues », a annoncé le pape qui a toujours en vue la préparation à la réinsertion des détenus dans la société.
Le pape a insisté sur le carême comme temps de « réconciliation » :
« Chers frères et soeurs qui êtes en prison, a dit le pape en italien, j’encourage chacun de vous à vivre la période du carême comme une occasion de réconciliation et de renouveau de votre vie sous le regard miséricordieux du Seigneur qui ne se lasse jamais de pardonner. »
« Au début du carême, qui est (…) un chemin de conversion et de lutte contre le mal, je veux adresser des voeux particuliers aux personnes détenues », a annoncé le pape qui a toujours en vue la préparation à la réinsertion des détenus dans la société.
Le pape a insisté sur le carême comme temps de « réconciliation » :
« Chers frères et soeurs qui êtes en prison, a dit le pape en italien, j’encourage chacun de vous à vivre la période du carême comme une occasion de réconciliation et de renouveau de votre vie sous le regard miséricordieux du Seigneur qui ne se lasse jamais de pardonner. »
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 25 Février 2018
Angélus
Le Pape invite à contempler Jésus transfiguré
À l’occasion de la prière de l’Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur la scène évangélique de la Transfiguration, montrant que Jésus avait ainsi offert aux disciples une préfiguration de sa Résurrection.
«Jésus a pris avec lui les trois disciples Pierre, Jacques et Jean, et les a conduit sur une haute montagne ; et là, pendant un moment, il leur a montré sa gloire, la gloire du Fils de Dieu.»
François a expliqué le sens de cet épisode de l’Évangile de Marc, en montrant que la Transfiguration «aide les disciples, et nous aussi, à comprendre que la Passion du Christ est un mystère de souffrance, mais est surtout un don d’amour infini de la part de Jésus».
Cet épisode est lié à la révélation faite par Jésus six jours plus tôt, quand il avait expliqué à ses disciples qu’il devrait «souffrir beaucoup et être rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, être tué, et, après trois jours, ressusciter».
Cette annonce avait suscité une certaine incompréhension des disciples, qui attendaient «un Messie puissant et dominateur, alors que Jésus se présente comme un humble et doux serviteur de Dieu et des hommes, qui devra donner sa vie en sacrifice, passant à travers la voie de la persécution, de la souffrance et de la mort»
Mais avec cette épisode de la Transfiguration, Dieu le Père renouvelle sa déclaration messianique sur le Fils, comme lors de son baptême sur les rives du Jourdain, avec cette simple invitation :
«Écoutez-le !». «
Les disciples sont appelés à suivre le Maître avec confiance et espérance, malgré sa mort, et même justement à travers sa mort, sur la Croix, vécue avec une telle dignité que l’évangéliste Marc met dans la bouche du centurion cette profession de foi :
«Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu !».
Au terme de la prière de l'Angélus, le Pape François a par ailleurs lancé un appel pour la Syrie.
Cliquer
Le Pape invite à contempler Jésus transfiguré
À l’occasion de la prière de l’Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur la scène évangélique de la Transfiguration, montrant que Jésus avait ainsi offert aux disciples une préfiguration de sa Résurrection.
«Jésus a pris avec lui les trois disciples Pierre, Jacques et Jean, et les a conduit sur une haute montagne ; et là, pendant un moment, il leur a montré sa gloire, la gloire du Fils de Dieu.»
François a expliqué le sens de cet épisode de l’Évangile de Marc, en montrant que la Transfiguration «aide les disciples, et nous aussi, à comprendre que la Passion du Christ est un mystère de souffrance, mais est surtout un don d’amour infini de la part de Jésus».
Cet épisode est lié à la révélation faite par Jésus six jours plus tôt, quand il avait expliqué à ses disciples qu’il devrait «souffrir beaucoup et être rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, être tué, et, après trois jours, ressusciter».
Cette annonce avait suscité une certaine incompréhension des disciples, qui attendaient «un Messie puissant et dominateur, alors que Jésus se présente comme un humble et doux serviteur de Dieu et des hommes, qui devra donner sa vie en sacrifice, passant à travers la voie de la persécution, de la souffrance et de la mort»
Mais avec cette épisode de la Transfiguration, Dieu le Père renouvelle sa déclaration messianique sur le Fils, comme lors de son baptême sur les rives du Jourdain, avec cette simple invitation :
«Écoutez-le !». «
Les disciples sont appelés à suivre le Maître avec confiance et espérance, malgré sa mort, et même justement à travers sa mort, sur la Croix, vécue avec une telle dignité que l’évangéliste Marc met dans la bouche du centurion cette profession de foi :
«Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu !».
Au terme de la prière de l'Angélus, le Pape François a par ailleurs lancé un appel pour la Syrie.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 4 Mars 2018
La tentation de profiter d’activités bonnes pour cultiver des intérêts privés, voire illicites »
La tentation de profiter d’activités bonnes pour cultiver des intérêts privés, voire illicites »
« Jésus a utilisé cette fois-ci « les manières fortes » pour nous débarrasser de ce danger mortel », explique le pape François.
Le pape a en effet commenté, avant l’angélus de ce 3e dimanche de carême, 4 mars 2018, l’évangile de saint Jean racontant la purification du temple de Jérusalem: Jésus chasse les marchands du Temple.
Quelque 20 000 personnes étaient rassemblées place Saint-Pierre, selon les chiffres de la Gendarmerie du Vatican.
Ce danger « grave », « extrême », ou « mortel » dit le pape, c’est « le danger de faire de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant à la recherche continue de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire ».
Le pape précise:
« Cet enseignement de Jésus est toujours actuel, non seulement pour les communautés ecclésiales, mais aussi pour les individus, pour les communautés civiles et pour les sociétés.
En effet, elle est commune la tentation de profiter d’activités bonnes, parfois des devoirs, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites. »
On comprend que le pape a un exemple sous les yeux, avec l’ouverture, le 15 mars prochain, du procès de deux anciens responsables de l’institut financier du Vatican pour détournement de fonds et blanchiment d’argent.
Après l’angélus, le pape a salué différents groupes, notamment des jeunes italiens qui se préparent au sacrement de la Confirmation.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
L’Évangile d’aujourd’hui présente, dans la version de Jean, l’épisode où Jésus chasse les marchands du temple de Jérusalem (Jn 2, 13-25).
Il a fait ce geste avec un fouet de cordes, renversa les tables, et dit:
« Ne faites pas de la maison de mon Père un marché! » (v. 16).
Cette action décisive, menée alors que Pâques s’approchait, fit une grande impression sur la foule et (suscita) l’hostilité des autorités religieuses et de ceux qui se sentaient menacés dans leurs intérêts économiques.
Mais comment devons-nous l’interpréter?
Certes, ce n’était pas une action violente, si bien qu’elle ne provoqua pas l’intervention de représentants de l’ordre public, de la police.
Non!
Mais elle a été comprise comme une action typique des prophètes, qui dénonçaient souvent, au nom de Dieu, les abus et les excès.
La question qui se posait était celle de l’autorité.
De fait, les Juifs demandèrent à Jésus:
« Quel signe nous montres-tu pour faire ces choses? » (v. 18), comme pour exiger la preuve qu’il agissait vraiment au nom de Dieu.
Pour interpréter le geste de Jésus de purifier la maison de Dieu, ses disciples utilisèrent un texte biblique tiré du psaume 69:
«Le zèle pour ta maison me dévorera» (verset 17).
Le psaume dit cela:
« Le zèle pour ta maison me dévorera ».
Ce psaume est un appel à l’aide dans une situation de danger extrême due à la haine des ennemis: une situation que Jésus vivra dans sa passion.
Le zèle pour le Père et sa maison le conduira jusqu’à la croix: c’est le zèle de l’amour qui mène au sacrifice de soi, et non le faux (zèle) qui prétend servir Dieu par la violence.
En effet, le «signe» que Jésus donnera comme preuve de son autorité sera précisément sa mort et sa résurrection:
«Détruisez ce temple – dit-il – et en trois jours je le relèverai» (verset 19).
Et l’évangéliste note:
« Il parlait du temple de son corps » (verset 21).
Avec la Pâques de Jésus un culte nouveau commence, le culte de l’amour, et un temple nouveau qui est Lui-même.
L’attitude de Jésus racontée dans le passage évangélique d’aujourd’hui nous exhorte à vivre notre vie non pas à la recherche de nos avantages et de nos intérêts, mais pour la gloire de Dieu qui est l’amour.
Nous sommes appelés à garder à l’esprit ces paroles fortes de Jésus:
« Ne faites pas de la maison de mon Père un marché!» (verset 16) – c’est très laid quand l’Eglise glisse dans ce comportement de faire de la maison de Dieu un marché -.
Ces paroles nous aident à repousser le danger de faire de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant à la recherche continue de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire.
Cet enseignement de Jésus est toujours actuel, non seulement pour les communautés ecclésiales, mais aussi pour les individus, pour les communautés civiles et pour les sociétés.
En effet, elle est commune la tentation de profiter d’activités bonnes, parfois de nos devoirs, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites.
C’est un grave danger, surtout quand il « instrumentalise » Dieu lui-même et le culte qui lui est dû, ou le service de l’homme, son image.
C’est pourquoi Jésus a utilisé cette fois-ci « les manières fortes » pour nous débarrasser de ce danger mortel.
Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre engagement à faire du Carême une bonne occasion de reconnaître Dieu comme le seul Seigneur de notre vie, en enlevant de notre cœur et de nos œuvres toute forme d’idolâtrie.
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et soeurs,
Je vous salue tous, venus de Rome, d’Italie et de différents pays, en particulier les pèlerins des diocèses de Grenade, Malaga et Cordoue, en Espagne.
Je salue les nombreux groupes paroissiaux, dont les fidèles de Spinaceto, Milan et Naples, ainsi que les jeunes d’Azzano Mella et les confirmands du diocèse de Vicence, que j’encourage à témoigner avec joie de l’Evangile, surtout parmi leurs pairs.
Et je vous souhaite à tous un bon dimanche.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
Bon déjeuner et au revoir!
Le pape a en effet commenté, avant l’angélus de ce 3e dimanche de carême, 4 mars 2018, l’évangile de saint Jean racontant la purification du temple de Jérusalem: Jésus chasse les marchands du Temple.
Quelque 20 000 personnes étaient rassemblées place Saint-Pierre, selon les chiffres de la Gendarmerie du Vatican.
Ce danger « grave », « extrême », ou « mortel » dit le pape, c’est « le danger de faire de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant à la recherche continue de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire ».
Le pape précise:
« Cet enseignement de Jésus est toujours actuel, non seulement pour les communautés ecclésiales, mais aussi pour les individus, pour les communautés civiles et pour les sociétés.
En effet, elle est commune la tentation de profiter d’activités bonnes, parfois des devoirs, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites. »
On comprend que le pape a un exemple sous les yeux, avec l’ouverture, le 15 mars prochain, du procès de deux anciens responsables de l’institut financier du Vatican pour détournement de fonds et blanchiment d’argent.
Après l’angélus, le pape a salué différents groupes, notamment des jeunes italiens qui se préparent au sacrement de la Confirmation.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
L’Évangile d’aujourd’hui présente, dans la version de Jean, l’épisode où Jésus chasse les marchands du temple de Jérusalem (Jn 2, 13-25).
Il a fait ce geste avec un fouet de cordes, renversa les tables, et dit:
« Ne faites pas de la maison de mon Père un marché! » (v. 16).
Cette action décisive, menée alors que Pâques s’approchait, fit une grande impression sur la foule et (suscita) l’hostilité des autorités religieuses et de ceux qui se sentaient menacés dans leurs intérêts économiques.
Mais comment devons-nous l’interpréter?
Certes, ce n’était pas une action violente, si bien qu’elle ne provoqua pas l’intervention de représentants de l’ordre public, de la police.
Non!
Mais elle a été comprise comme une action typique des prophètes, qui dénonçaient souvent, au nom de Dieu, les abus et les excès.
La question qui se posait était celle de l’autorité.
De fait, les Juifs demandèrent à Jésus:
« Quel signe nous montres-tu pour faire ces choses? » (v. 18), comme pour exiger la preuve qu’il agissait vraiment au nom de Dieu.
Pour interpréter le geste de Jésus de purifier la maison de Dieu, ses disciples utilisèrent un texte biblique tiré du psaume 69:
«Le zèle pour ta maison me dévorera» (verset 17).
Le psaume dit cela:
« Le zèle pour ta maison me dévorera ».
Ce psaume est un appel à l’aide dans une situation de danger extrême due à la haine des ennemis: une situation que Jésus vivra dans sa passion.
Le zèle pour le Père et sa maison le conduira jusqu’à la croix: c’est le zèle de l’amour qui mène au sacrifice de soi, et non le faux (zèle) qui prétend servir Dieu par la violence.
En effet, le «signe» que Jésus donnera comme preuve de son autorité sera précisément sa mort et sa résurrection:
«Détruisez ce temple – dit-il – et en trois jours je le relèverai» (verset 19).
Et l’évangéliste note:
« Il parlait du temple de son corps » (verset 21).
Avec la Pâques de Jésus un culte nouveau commence, le culte de l’amour, et un temple nouveau qui est Lui-même.
L’attitude de Jésus racontée dans le passage évangélique d’aujourd’hui nous exhorte à vivre notre vie non pas à la recherche de nos avantages et de nos intérêts, mais pour la gloire de Dieu qui est l’amour.
Nous sommes appelés à garder à l’esprit ces paroles fortes de Jésus:
« Ne faites pas de la maison de mon Père un marché!» (verset 16) – c’est très laid quand l’Eglise glisse dans ce comportement de faire de la maison de Dieu un marché -.
Ces paroles nous aident à repousser le danger de faire de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant à la recherche continue de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire.
Cet enseignement de Jésus est toujours actuel, non seulement pour les communautés ecclésiales, mais aussi pour les individus, pour les communautés civiles et pour les sociétés.
En effet, elle est commune la tentation de profiter d’activités bonnes, parfois de nos devoirs, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites.
C’est un grave danger, surtout quand il « instrumentalise » Dieu lui-même et le culte qui lui est dû, ou le service de l’homme, son image.
C’est pourquoi Jésus a utilisé cette fois-ci « les manières fortes » pour nous débarrasser de ce danger mortel.
Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre engagement à faire du Carême une bonne occasion de reconnaître Dieu comme le seul Seigneur de notre vie, en enlevant de notre cœur et de nos œuvres toute forme d’idolâtrie.
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et soeurs,
Je vous salue tous, venus de Rome, d’Italie et de différents pays, en particulier les pèlerins des diocèses de Grenade, Malaga et Cordoue, en Espagne.
Je salue les nombreux groupes paroissiaux, dont les fidèles de Spinaceto, Milan et Naples, ainsi que les jeunes d’Azzano Mella et les confirmands du diocèse de Vicence, que j’encourage à témoigner avec joie de l’Evangile, surtout parmi leurs pairs.
Et je vous souhaite à tous un bon dimanche.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
Bon déjeuner et au revoir!
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 11 Mars 2018
« N’oubliez pas… Dieu est plus grand que nos faiblesses »
Même quand la situation semble désespérée
« N’oubliez pas ceci :
Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés », a affirmé le pape François à l’angélus du 11 mars 2018, dimanche de « Laetare ».
« Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités… pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui … nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais », a-t-il insisté.
Introduisant la prière mariale place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 personnes, le pape a assuré : « même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie.
Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver ».
Le pape François a aussi mis en garde contre des « raccourcis périlleux » pour répondre à l’angoisse, l’inquiétude du lendemain, la peur de la maladie et de la mort : la drogue, les superstitions, les rituels de magie.
Voici notre traduction des paroles qu’il a prononcées avant l’angélus, conseillant de « regarder le crucifix et nous dire
“Dieu m’aime” ».
Paroles du pape Français à l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie :
« Réjouis-toi, Jérusalem.
Exultez et réjouissez-vous, vous qui étiez dans la tristesse ».
Ainsi commence la messe.
Quel est le motif de cette joie ?
C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui :
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16).
Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie.
Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.
Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nous-mêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole.
Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites.
Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort.
Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux.
Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais !
Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.
Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie.
Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité.
Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses :
Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir.
C’est l’amour de Dieu.
Regarder le crucifix et nous dire :
“Dieu m’aime”.
C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés.
N’oubliez pas ceci :
Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés.
Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.
Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu.
Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie.
Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.
Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés », a affirmé le pape François à l’angélus du 11 mars 2018, dimanche de « Laetare ».
« Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités… pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui … nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais », a-t-il insisté.
Introduisant la prière mariale place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 personnes, le pape a assuré : « même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie.
Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver ».
Le pape François a aussi mis en garde contre des « raccourcis périlleux » pour répondre à l’angoisse, l’inquiétude du lendemain, la peur de la maladie et de la mort : la drogue, les superstitions, les rituels de magie.
Voici notre traduction des paroles qu’il a prononcées avant l’angélus, conseillant de « regarder le crucifix et nous dire
“Dieu m’aime” ».
Paroles du pape Français à l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie :
« Réjouis-toi, Jérusalem.
Exultez et réjouissez-vous, vous qui étiez dans la tristesse ».
Ainsi commence la messe.
Quel est le motif de cette joie ?
C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui :
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16).
Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie.
Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.
Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nous-mêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole.
Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites.
Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort.
Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux.
Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais !
Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.
Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie.
Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité.
Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses :
Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir.
C’est l’amour de Dieu.
Regarder le crucifix et nous dire :
“Dieu m’aime”.
C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés.
N’oubliez pas ceci :
Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés.
Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.
Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu.
Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie.
Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
« Je n’oublierai pas »
Le pape François évoque son pèlerinage sur les pas du saint Padre Pio (traduction complète)
Paroles du pape François après l’angélus
Le pape François « n’oubliera pas » sa visite sur les pas du saint Padre Pio (1887-1968) à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort et du 100e anniversaire de la réception dans son corps des stigmates de la passion du Christ.
Après l’angélus de ce dimanche 18 mars, place Saint-Pierre, le pape a en effet évoqué sa visite d’hier, samedi 17 mars: il a visité les lieux de la ville natale du Saint, Pietrelcina, où le saint capucin italien a reçu les stigmates, et la ville où il a vécu et où il repose, San Giovanni Rotondo.
Il a visité la cellule de Pio, s’est recueilli auprès du corps du saint et il lui a remis son étole rouge.
Il le considère comme un « apôtre du confessionnal » et de la « miséricorde ».
« Je remercie ceux qui ont préparé cette visite que vraiment je n’oublierai pas.
Que le Padre Pio vous bénisse tous », a notamment dit le pape après l’angélus.
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Je vous salue tous cordialement, vous qui êtes ici présents, fidèles de Rome et de nombreuses régions du monde.
Je salue les pèlerins de Slovaquie et ceux de Madrid; les groupes paroissiaux venant de
Sant’Agnello, Pescara, Chieti et Cheremule; les jeunes du diocèse de Brescia (ils sont bruyants!) et ceux du doyenné « Romana-Vittoria » de Milan.
Je salue l’Union folklorique Italienne, le groupe des familles de Rubiera et les confirmands de Novi de Modène.
Hier, je me suis rendu en visite à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo.
Je salue avec affection et je remercie es communautés des diocèses de Bénévent et de Manfredonia, les évêques – Mgr Accrocca et Mgr Castoro -, les consacrés, les fidèles, les autorités ; je vous remercie pour l’accueil chaleureux et je vous porte tous dans mon cœur, mais spécialement les malades de la Maison Soulagement de la souffrance, les anciens et les jeunes.
Je remercie ceux qui ont préparé cette visite que vraiment je n’oublierai pas.
Que le Padre Pio vous bénisse tous.
Je souhaite à tous un bon dimanche.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir!
Après l’angélus de ce dimanche 18 mars, place Saint-Pierre, le pape a en effet évoqué sa visite d’hier, samedi 17 mars: il a visité les lieux de la ville natale du Saint, Pietrelcina, où le saint capucin italien a reçu les stigmates, et la ville où il a vécu et où il repose, San Giovanni Rotondo.
Il a visité la cellule de Pio, s’est recueilli auprès du corps du saint et il lui a remis son étole rouge.
Il le considère comme un « apôtre du confessionnal » et de la « miséricorde ».
« Je remercie ceux qui ont préparé cette visite que vraiment je n’oublierai pas.
Que le Padre Pio vous bénisse tous », a notamment dit le pape après l’angélus.
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Je vous salue tous cordialement, vous qui êtes ici présents, fidèles de Rome et de nombreuses régions du monde.
Je salue les pèlerins de Slovaquie et ceux de Madrid; les groupes paroissiaux venant de
Sant’Agnello, Pescara, Chieti et Cheremule; les jeunes du diocèse de Brescia (ils sont bruyants!) et ceux du doyenné « Romana-Vittoria » de Milan.
Je salue l’Union folklorique Italienne, le groupe des familles de Rubiera et les confirmands de Novi de Modène.
Hier, je me suis rendu en visite à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo.
Je salue avec affection et je remercie es communautés des diocèses de Bénévent et de Manfredonia, les évêques – Mgr Accrocca et Mgr Castoro -, les consacrés, les fidèles, les autorités ; je vous remercie pour l’accueil chaleureux et je vous porte tous dans mon cœur, mais spécialement les malades de la Maison Soulagement de la souffrance, les anciens et les jeunes.
Je remercie ceux qui ont préparé cette visite que vraiment je n’oublierai pas.
Que le Padre Pio vous bénisse tous.
Je souhaite à tous un bon dimanche.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir!
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Regina Caeli du Dimanche 8 avril 2018
Chanté à Rome à l'heure de l'Angélus de midi par le pape François.
L´antienne « Regina caeli » en latin, « Reine du Ciel » en français, la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) remplace la Prière de l´Angelus durant le temps Pascal car elle exprime la joie de la Résurrection du Christ.
Cette antienne ne parle plus de "vallée de larmes" comme dans l´Antienne Salve Regina mais de résurrection et de ciel, dont Marie est la Reine auprès de son Fils.
Chanté à Rome à l'heure de l'Angélus de midi par le pape François.
L´antienne « Regina caeli » en latin, « Reine du Ciel » en français, la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) remplace la Prière de l´Angelus durant le temps Pascal car elle exprime la joie de la Résurrection du Christ.
Cette antienne ne parle plus de "vallée de larmes" comme dans l´Antienne Salve Regina mais de résurrection et de ciel, dont Marie est la Reine auprès de son Fils.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Dimanche 15 Avril 2018
Récitation de la Prière du Regina Coeli
Récitation de la Prière du Regina Coeli
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Dimanche 22 Avril 2018
Récitation de la Prière du Regina Coeli
Récitation de la Prière du Regina Coeli
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Regina Caeli du Dimanche 29 avril 2018
Prier le chapelet pour la paix en Syrie et dans le monde pendant le mois de mai
Ouverture du mois de Marie au « Divino Amore »
Le pape François invite les catholiques à prier le chapelet pendant le mois de mai pour la paix en Syrie et dans le monde entier.
Après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche 29 avril 2018, place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 visiteurs, le pape a en effet évoqué son pèlerinage, de mardi prochain, au sanctuaire de la Vierge de l’Amour divin, aux portes de Rome:
« Chers frères et sœurs, après-demain, le 1er mai, dans l’après-midi, je commencerai le Mois marial par un pèlerinage au Sanctuaire de la Madonna del Divino Amore.
Nous prierons le chapelet, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier.
Je vous invite à vous unir spirituellement et à prolonger tout au long du mois de mai la prière du chapelet pour la paix. »
Le pape a ensuite évoqué la paix en Corée et au Nigeria et il a ensuite écrit le pape dans un tweet @Pontifex_fr:
»Voulons-nous vraiment la paix? Alors bannissons les armes pour ne pas devoir vivre dans la peur de la guerre ».
Le pape François se rendra en effet au sanctuaire marial de Rome du Divino Amore, le 1er mai, à 17h pour la prière du chapelet à l’occasion de l’ouverture du Mois de Marie.
Le sanctuaire romain du “Divino Amore” – l’ « Amour Divin » -, à une quinzaine de kilomètres au sud de Rome, à Castel di Leva, est très aimé des Romains: c’est le but d’un traditionnel pèlerinage aux flambeaux à pied dans la nuit, le samedi soir, sur la Via Ardeatina.
Ce sera le second pèlerinage du pape François dans ce sanctuaire, après celui du 18 mai 2014.
Le pape François met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, dont le pape Benoît XVI, qui s’est rendu au “Divino Amore” le 1er mai 2006, également pour prier le chapelet et confier à Marie « les besoins de l’Eglise et du monde entier, spécialement marqué en ce moment par de nombreuses zones d’ombre », disait-il la veille à l’occasion de la prière du Regina Caeli.
L’origine du sanctuaire est l’intervention de la Vierge Marie en faveur d’un jeune voyageur poursuivi par des chiens errants, en 1840.
Terrorisé, il leva les yeux vers la tour d’un vieux château délabré, qui portait une peinture du XIVe siècle, représentant la Vierge à l’Enfant, surmontée d’une colombe, symbole de l’Esprit Saint, le « Amour Divin ».
Il hurla : « Madonna mia, grazia ! », « Ô Sainte Vierge, pitié ! ».
Les chiens s’éloignèrent sur le champ, soudain apaisés, « comme s’ils obéissaient à un ordre mystérieux ».
L’histoire ressemble à l’apparition de la Vierge Marie à Beauraing (Belgique): les deux chiens des religieuses dont le jardin abritait l’aubépine où la Vierge apparaissait, se déchaînaient contre les nombreux pèlerins, mais ils se couchaient et se taisaient immédiatement pendant le temps de l’apparition, pour recommencer ensuite à faire… leur travail, de garder l’enceinte du couvent.
Le nom du voyageur du Divino Amore n’a pas été conservé, mais comme il raconta sa mésaventure à tous ceux qu’il rencontrait et partout où il allait, Castel di Leva devint renommé, comme le rapportent les chroniques de l’époque :
« On ne distinguait plus le jour de la nuit et les pèlerins accourraient toujours plus pieux et nombreux, recevant de nombreuses grâces ».
Une église fut construite en 1745 pour abriter l’image de la Vierge.
La « salle des ex-votos », couverte de milliers d’ex-votos de toute sorte, manifeste combien au cours des siècles, les Romains ont continué d’avoir recours à l’intercession de la Vierge du Divino Amore et ont été exaucés.
On y trouve aussi, par exemple des bicyclettes de coureurs cyclistes ayant bénéficié de la protection de Marie, probablement pendant le Tour d’Italie: l’une d’elle a été offerte par Eddie Merckx.
A la suite d’un vœu du pape Pie XII et des Romains pour le salut de la ville pendant la seconde guerre mondiale, le 4 juin 1944, le sanctuaire a été agrandi et assorti d’oeuvres caritatives.
Le nouveau sanctuaire, inauguré par Jean-Paul II le 4 juillet 1999, compte aujourd’hui une « Maison du pèlerin », un séminaire, une résidence de consultation psychologique pour les personnes consacrées, une maison pour les personnes âgées seules, un centre sportif pour les jeunes, et une maison de prière « Saint-Luc ». Un foyer pour personnes handicapées est actuellement en route.
« Faites, ô notre Mère, que jamais personne ne vienne à ce Sanctuaire sans recevoir dans le coeur la consolante certitude du Divin Amour », avait prié Jean-Paul II lors de l’inauguration, en le nommant « le nouveau sanctuaire de Rome ».
Le Divino Amore a reçu la visite de Jean-Paul II trois fois, le 1er mai 1979, le 7 juin 1987 et le 4 juillet 1999
Source
Notre Saint-Père a également demandé:
Nigeria
Appel du pape à la concorde et à la paix
Meurtre de quinze catholiques dont deux prêtres
Le pape François formule des voeux de paix pour le Nigeria, alors que des chrétiens ont été tués, dont deux prêtres.
Le pape a évoqué cette tragédie après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche, 29 avril, place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 visiteurs.
« La semaine dernière, la communauté chrétienne du Nigeria a été frappée à nouveau par le meurtre d’un groupe de fidèles, dont deux prêtres », a rappelé le pape avant d’ajouter:
« Nous confions ces frères au Dieu de miséricorde afin qu’il aide ces communautés si éprouvées à retrouver la concorde et la paix. »
« Voulons-nous vraiment la paix? Alors bannissons les armes pour ne pas devoir vivre dans la peur de la guerre », a ensuite écrit le pape dans un tweet @Pontifex_fr.
Pour les évêques du Nigeria en visite ad limina à Rome, « le moment est venu que le Président choisisse de se retirer avec honneur pour sauver la nation de l’effondrement complet « , rapporte l’agence missionnaire vaticane Fides.
Ils demandent la démission du Chef de l’Etat, Muhammadu Buhari, dans un communiqué publié après le massacre du 24 avril dans le village de Mbalom, dans lequel ont perdu la vie deux prêtres, les pères Joseph Gor et Félix Tyolaha, ainsi que 15 de leurs paroissiens.
Les évêques du Nigeria se déclarent choqués et attristés par le massacre:
« Ces âmes innocentes ont été tuées par une bande mauvaise et inhumaine. Les terroriste ont transformé le centre du Nigeria et d’autres zones du pays en un immense cimetière. »
Les évêques imputent au gouvernement fédéral et à ses agences de sécurité la responsabilité de l’insécurité:
« Comment est-il possible que le gouvernement fédéral se rétracte alors que ses forces de sécurité ferment délibérément les yeux devant les cris et les gémissements de citoyens sans défense qui constituent des proies faciles dans leurs maisons, leurs fermes, leurs rues et maintenant même dans leurs lieux de culte ? ».
Ouverture du mois de Marie au « Divino Amore »
Le pape François invite les catholiques à prier le chapelet pendant le mois de mai pour la paix en Syrie et dans le monde entier.
Après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche 29 avril 2018, place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 visiteurs, le pape a en effet évoqué son pèlerinage, de mardi prochain, au sanctuaire de la Vierge de l’Amour divin, aux portes de Rome:
« Chers frères et sœurs, après-demain, le 1er mai, dans l’après-midi, je commencerai le Mois marial par un pèlerinage au Sanctuaire de la Madonna del Divino Amore.
Nous prierons le chapelet, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier.
Je vous invite à vous unir spirituellement et à prolonger tout au long du mois de mai la prière du chapelet pour la paix. »
Le pape a ensuite évoqué la paix en Corée et au Nigeria et il a ensuite écrit le pape dans un tweet @Pontifex_fr:
»Voulons-nous vraiment la paix? Alors bannissons les armes pour ne pas devoir vivre dans la peur de la guerre ».
Le pape François se rendra en effet au sanctuaire marial de Rome du Divino Amore, le 1er mai, à 17h pour la prière du chapelet à l’occasion de l’ouverture du Mois de Marie.
Le sanctuaire romain du “Divino Amore” – l’ « Amour Divin » -, à une quinzaine de kilomètres au sud de Rome, à Castel di Leva, est très aimé des Romains: c’est le but d’un traditionnel pèlerinage aux flambeaux à pied dans la nuit, le samedi soir, sur la Via Ardeatina.
Ce sera le second pèlerinage du pape François dans ce sanctuaire, après celui du 18 mai 2014.
Le pape François met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, dont le pape Benoît XVI, qui s’est rendu au “Divino Amore” le 1er mai 2006, également pour prier le chapelet et confier à Marie « les besoins de l’Eglise et du monde entier, spécialement marqué en ce moment par de nombreuses zones d’ombre », disait-il la veille à l’occasion de la prière du Regina Caeli.
L’origine du sanctuaire est l’intervention de la Vierge Marie en faveur d’un jeune voyageur poursuivi par des chiens errants, en 1840.
Terrorisé, il leva les yeux vers la tour d’un vieux château délabré, qui portait une peinture du XIVe siècle, représentant la Vierge à l’Enfant, surmontée d’une colombe, symbole de l’Esprit Saint, le « Amour Divin ».
Il hurla : « Madonna mia, grazia ! », « Ô Sainte Vierge, pitié ! ».
Les chiens s’éloignèrent sur le champ, soudain apaisés, « comme s’ils obéissaient à un ordre mystérieux ».
L’histoire ressemble à l’apparition de la Vierge Marie à Beauraing (Belgique): les deux chiens des religieuses dont le jardin abritait l’aubépine où la Vierge apparaissait, se déchaînaient contre les nombreux pèlerins, mais ils se couchaient et se taisaient immédiatement pendant le temps de l’apparition, pour recommencer ensuite à faire… leur travail, de garder l’enceinte du couvent.
Le nom du voyageur du Divino Amore n’a pas été conservé, mais comme il raconta sa mésaventure à tous ceux qu’il rencontrait et partout où il allait, Castel di Leva devint renommé, comme le rapportent les chroniques de l’époque :
« On ne distinguait plus le jour de la nuit et les pèlerins accourraient toujours plus pieux et nombreux, recevant de nombreuses grâces ».
Une église fut construite en 1745 pour abriter l’image de la Vierge.
La « salle des ex-votos », couverte de milliers d’ex-votos de toute sorte, manifeste combien au cours des siècles, les Romains ont continué d’avoir recours à l’intercession de la Vierge du Divino Amore et ont été exaucés.
On y trouve aussi, par exemple des bicyclettes de coureurs cyclistes ayant bénéficié de la protection de Marie, probablement pendant le Tour d’Italie: l’une d’elle a été offerte par Eddie Merckx.
A la suite d’un vœu du pape Pie XII et des Romains pour le salut de la ville pendant la seconde guerre mondiale, le 4 juin 1944, le sanctuaire a été agrandi et assorti d’oeuvres caritatives.
Le nouveau sanctuaire, inauguré par Jean-Paul II le 4 juillet 1999, compte aujourd’hui une « Maison du pèlerin », un séminaire, une résidence de consultation psychologique pour les personnes consacrées, une maison pour les personnes âgées seules, un centre sportif pour les jeunes, et une maison de prière « Saint-Luc ». Un foyer pour personnes handicapées est actuellement en route.
« Faites, ô notre Mère, que jamais personne ne vienne à ce Sanctuaire sans recevoir dans le coeur la consolante certitude du Divin Amour », avait prié Jean-Paul II lors de l’inauguration, en le nommant « le nouveau sanctuaire de Rome ».
Le Divino Amore a reçu la visite de Jean-Paul II trois fois, le 1er mai 1979, le 7 juin 1987 et le 4 juillet 1999
Source
Notre Saint-Père a également demandé:
Nigeria
Appel du pape à la concorde et à la paix
Meurtre de quinze catholiques dont deux prêtres
Le pape François formule des voeux de paix pour le Nigeria, alors que des chrétiens ont été tués, dont deux prêtres.
Le pape a évoqué cette tragédie après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche, 29 avril, place Saint-Pierre, en présence de quelque 30 000 visiteurs.
« La semaine dernière, la communauté chrétienne du Nigeria a été frappée à nouveau par le meurtre d’un groupe de fidèles, dont deux prêtres », a rappelé le pape avant d’ajouter:
« Nous confions ces frères au Dieu de miséricorde afin qu’il aide ces communautés si éprouvées à retrouver la concorde et la paix. »
« Voulons-nous vraiment la paix? Alors bannissons les armes pour ne pas devoir vivre dans la peur de la guerre », a ensuite écrit le pape dans un tweet @Pontifex_fr.
Pour les évêques du Nigeria en visite ad limina à Rome, « le moment est venu que le Président choisisse de se retirer avec honneur pour sauver la nation de l’effondrement complet « , rapporte l’agence missionnaire vaticane Fides.
Ils demandent la démission du Chef de l’Etat, Muhammadu Buhari, dans un communiqué publié après le massacre du 24 avril dans le village de Mbalom, dans lequel ont perdu la vie deux prêtres, les pères Joseph Gor et Félix Tyolaha, ainsi que 15 de leurs paroissiens.
Les évêques du Nigeria se déclarent choqués et attristés par le massacre:
« Ces âmes innocentes ont été tuées par une bande mauvaise et inhumaine. Les terroriste ont transformé le centre du Nigeria et d’autres zones du pays en un immense cimetière. »
Les évêques imputent au gouvernement fédéral et à ses agences de sécurité la responsabilité de l’insécurité:
« Comment est-il possible que le gouvernement fédéral se rétracte alors que ses forces de sécurité ferment délibérément les yeux devant les cris et les gémissements de citoyens sans défense qui constituent des proies faciles dans leurs maisons, leurs fermes, leurs rues et maintenant même dans leurs lieux de culte ? ».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Regina Caeli du Dimanche 6 Mai 2018
Petit Rappel
Chanté à Rome à l'heure de l'Angélus de midi le 2 avril 2018 par le pape François.
L´antienne « Regina caeli » en latin, « Reine du Ciel » en français, la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) remplace la Prière de l´Angelus durant le temps Pascal car elle exprime la joie de la Résurrection du Christ.
Cette antienne ne parle plus de "vallée de larmes" comme dans l´Antienne Salve Regina mais de résurrection et de ciel, dont Marie est la Reine auprès de son Fils.
Chanté à Rome à l'heure de l'Angélus de midi le 2 avril 2018 par le pape François.
L´antienne « Regina caeli » en latin, « Reine du Ciel » en français, la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) remplace la Prière de l´Angelus durant le temps Pascal car elle exprime la joie de la Résurrection du Christ.
Cette antienne ne parle plus de "vallée de larmes" comme dans l´Antienne Salve Regina mais de résurrection et de ciel, dont Marie est la Reine auprès de son Fils.
Regina Coeli
L’amour, ce n’est pas des sentiments ou des paroles, mais des faits
L’amour, ce n’est pas des sentiments ou des paroles, mais des faits
Le pape plaide pour la protection de la vie à tous ses stades (Traduction intégrale)
L’amour « n’est pas un sentiment superficiel », ni « des paroles », c’est « une attitude fondamentale du cœur », qui se manifeste dans des actes concrets, a souligné le pape François au Regina Coeli de ce dimanche 6 mai 2018, place Saint-Pierre. Il s’agit d’aimer l’autre « non par des paroles mais par des faits ».
Et qui est cet autre à aimer ? « C’est celui que je rencontre sur mon chemin… en commençant par celui qui est proche de moi en famille, dans la communauté, au travail, à l’école… », a expliqué le pape : « Et cet amour pour les autres ne peut pas être réservé à des moments exceptionnels, mais doit devenir la constante de notre existence. »
Sous les applaudissements de la foule de 40 000 personnes, il a appelé « à protéger les personnes âgées comme un trésor précieux et avec amour, même s’ils créent des problèmes économiques et des désagréments… (à) offrir toute l’assistance possible aux malades, même au dernier stade » et à accueillir « les enfants à naître », car « la vie doit toujours être protégée et aimée depuis la conception jusqu’à son déclin naturel ».
Voici notre traduction intégrale des paroles que le pape a prononcées pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant le Regina Coeli
Chers frères et sœurs, bonjour !
En ce temps pascal, la Parole de Dieu continue à nous indiquer des styles de vie cohérents pour être la communauté du Ressuscité.
Parmi eux, l’Evangile d’aujourd’hui présente la consigne de Jésus :
« Demeurez dans mon amour. » (Jn 15,9) Demeurer dans l’amour de Jésus.
Habiter dans le courant de l’amour de Dieu, y faire une demeure stable, c’est la condition pour que notre amour ne perde pas son ardeur et son audace sur le chemin.
Nous aussi, comme Jésus et en Lui, nous devons accueillir avec gratitude l’amour qui vient du Père et rester dans cet amour, en cherchant à ne pas s’en séparer par l’égoïsme ou par le péché.
C’est un programme engageant mais pas impossible.
D’abord, il est important de prendre conscience que l’amour du Christ n’est pas un sentiment superficiel, non, c’est une attitude fondamentale du cœur, qui se manifeste dans le fait de vivre comme Il le veut. Jésus affirme en effet :
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (v. 10)
L’amour se réalise dans la vie de chaque jour, dans les attitudes, dans les actions ; autrement c’est seulement quelque chose d’illusoire.
Ce sont des paroles, des paroles, des paroles, ce n’est pas l’amour.
L’amour est concret, tous les jours. Jésus nous demande d’observer ses commandements, qui se résument en ceci :
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (v. 12).
Comment faire pour que cet amour que nous donne le Seigneur ressuscité puisse être partagé avec les autres ?
Jésus a indiqué plusieurs fois qui est l’autre à aimer, non par des paroles mais par des faits. C’est celui que je rencontre sur mon chemin et qui, par son visage et son histoire, m’interpelle ; c’est celui qui, par sa présence même, me pousse à sortir de mes intérêts et de mes sécurités ; c’est celui qui attend ma disponibilité à écouter et à faire un bout de route ensemble.
Disponibilité envers chaque frère et sœur, qui que ce soit et quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, en commençant par celui qui est proche de moi en famille, dans la communauté, au travail, à l’école…
De cette façon, si je reste uni à Jésus, son amour peut rejoindre l’autre et l’attirer à soi, à son amitié.
Et cet amour pour les autres ne peut pas être réservé à des moments exceptionnels, mais doit devenir la constante de notre existence
Voilà pourquoi nous sommes appelés à protéger les personnes âgées comme un trésor précieux et avec amour, même s’ils créent des problèmes économiques et des désagréments, nous devons les protéger.
Voilà pourquoi nous devons offrir toute l’assistance possible aux malades, même au dernier stade.
Voilà pourquoi les enfants à naître doivent toujours être accueillis ; voilà pourquoi, en définitive, la vie doit toujours être protégée et aimée depuis la conception jusqu’à son déclin naturel.
Nous sommes aimés par Dieu en Jésus Christ, qui nous demande de nous aimer comme Il nous aime. Mais cela, nous ne pouvons le faire que si nous avons en nous son Cœur.
L’Eucharistie, à laquelle nous sommes appelés à participer chaque dimanche, a pour objectif de former en nous le Cœur du Christ, afin que toute notre vie soit guidée par ses attitudes généreuses.
Que la Vierge Marie nous aide à demeurer dans l’amour de Jésus et à grandir dans l’amour envers tous, spécialement les plus faibles, pour correspondre pleinement à notre vocation chrétienne.
Et qui est cet autre à aimer ? « C’est celui que je rencontre sur mon chemin… en commençant par celui qui est proche de moi en famille, dans la communauté, au travail, à l’école… », a expliqué le pape : « Et cet amour pour les autres ne peut pas être réservé à des moments exceptionnels, mais doit devenir la constante de notre existence. »
Sous les applaudissements de la foule de 40 000 personnes, il a appelé « à protéger les personnes âgées comme un trésor précieux et avec amour, même s’ils créent des problèmes économiques et des désagréments… (à) offrir toute l’assistance possible aux malades, même au dernier stade » et à accueillir « les enfants à naître », car « la vie doit toujours être protégée et aimée depuis la conception jusqu’à son déclin naturel ».
Voici notre traduction intégrale des paroles que le pape a prononcées pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant le Regina Coeli
Chers frères et sœurs, bonjour !
En ce temps pascal, la Parole de Dieu continue à nous indiquer des styles de vie cohérents pour être la communauté du Ressuscité.
Parmi eux, l’Evangile d’aujourd’hui présente la consigne de Jésus :
« Demeurez dans mon amour. » (Jn 15,9) Demeurer dans l’amour de Jésus.
Habiter dans le courant de l’amour de Dieu, y faire une demeure stable, c’est la condition pour que notre amour ne perde pas son ardeur et son audace sur le chemin.
Nous aussi, comme Jésus et en Lui, nous devons accueillir avec gratitude l’amour qui vient du Père et rester dans cet amour, en cherchant à ne pas s’en séparer par l’égoïsme ou par le péché.
C’est un programme engageant mais pas impossible.
D’abord, il est important de prendre conscience que l’amour du Christ n’est pas un sentiment superficiel, non, c’est une attitude fondamentale du cœur, qui se manifeste dans le fait de vivre comme Il le veut. Jésus affirme en effet :
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (v. 10)
L’amour se réalise dans la vie de chaque jour, dans les attitudes, dans les actions ; autrement c’est seulement quelque chose d’illusoire.
Ce sont des paroles, des paroles, des paroles, ce n’est pas l’amour.
L’amour est concret, tous les jours. Jésus nous demande d’observer ses commandements, qui se résument en ceci :
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (v. 12).
Comment faire pour que cet amour que nous donne le Seigneur ressuscité puisse être partagé avec les autres ?
Jésus a indiqué plusieurs fois qui est l’autre à aimer, non par des paroles mais par des faits. C’est celui que je rencontre sur mon chemin et qui, par son visage et son histoire, m’interpelle ; c’est celui qui, par sa présence même, me pousse à sortir de mes intérêts et de mes sécurités ; c’est celui qui attend ma disponibilité à écouter et à faire un bout de route ensemble.
Disponibilité envers chaque frère et sœur, qui que ce soit et quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, en commençant par celui qui est proche de moi en famille, dans la communauté, au travail, à l’école…
De cette façon, si je reste uni à Jésus, son amour peut rejoindre l’autre et l’attirer à soi, à son amitié.
Et cet amour pour les autres ne peut pas être réservé à des moments exceptionnels, mais doit devenir la constante de notre existence
Voilà pourquoi nous sommes appelés à protéger les personnes âgées comme un trésor précieux et avec amour, même s’ils créent des problèmes économiques et des désagréments, nous devons les protéger.
Voilà pourquoi nous devons offrir toute l’assistance possible aux malades, même au dernier stade.
Voilà pourquoi les enfants à naître doivent toujours être accueillis ; voilà pourquoi, en définitive, la vie doit toujours être protégée et aimée depuis la conception jusqu’à son déclin naturel.
Nous sommes aimés par Dieu en Jésus Christ, qui nous demande de nous aimer comme Il nous aime. Mais cela, nous ne pouvons le faire que si nous avons en nous son Cœur.
L’Eucharistie, à laquelle nous sommes appelés à participer chaque dimanche, a pour objectif de former en nous le Cœur du Christ, afin que toute notre vie soit guidée par ses attitudes généreuses.
Que la Vierge Marie nous aide à demeurer dans l’amour de Jésus et à grandir dans l’amour envers tous, spécialement les plus faibles, pour correspondre pleinement à notre vocation chrétienne.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Regina Caeli du Dimanche 13 Mai 2018
Regina Coeli
«L’ascension du Seigneur est le début de la mission de l’Eglise»
Le Pape François a récité ce dimanche la prière du Regina Coeli, revenant sur le sens de la fête de l’Ascension, fêtée dans de nombreux diocèses.
L’Ascension du Seigneur, fêtée en Italie et dans de nombreux pays comporte deux éléments, a souligné le Saint-Père.
D’un côté elle oriente notre regard vers le Ciel, de l’autre elle nous rappelle le début de la mission de l’Eglise:
Jésus ressuscité est monté au ciel et envoie ses disciples proclamer l’Evangile dans le monde entier.
Ainsi, l’Ascension nous exhorte à élever le regard au ciel et à le tourner aussitôt sur la terre, en réalisant les tâches que le Seigneur ressuscité nous confie.
Une prière pour les victimes des attaques contre des églises en Indonésie
Une mission qui dépasse les forces humaines
Cliquer
La mission confiée par Jésus a ses disciples, a dit le Pape, est une mission «sans frontières», qui dépasse les forces humaines.
Quand Jésus dit à ses disciples «allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile à toute création», cette mission semble trop audacieuse et une charge trop lourde pour un petit groupe d’hommes simples.
Et pourtant cette modeste compagnie est appelée à porter le message d’amour et de miséricorde de Jésus aux quatre coins de la terre.
Mais ce projet de Dieu ne peut se réaliser qu’avec la force que qu’il concède à ses apôtres.
En ce sens, Jésus les assure que leur mission sera soutenue par l’Esprit Saint, a poursuivi François. Jésus dit :
«vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous, vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre» (AC., 1-huit).
Des yeux et un cœur pour rencontrer Jésus
C’est comme cela que la mission a pu se réaliser, et les Apôtres ont commencé cette œuvre qui a été poursuivie par leurs successeurs.
La mission s’est poursuivie à travers les siècles et continue aujourd’hui: elle demande la collaboration de chacun de nous.
Chacun en effet, a rappelé le Pape, par la force reçue du Baptême, est habilité à annoncer l’Evangile.
L’Ascension du Seigneur au ciel, alors qu’elle inaugure une nouvelle forme de présence de Jésus au milieu de nous, nous demande aussi d’avoir des yeux et un cœur pour le rencontrer, pour le servir et pour en témoigner auprès des autres, a poursuivi le Saint-Père.
«L’ascension du Seigneur est le début de la mission de l’Eglise»
Le Pape François a récité ce dimanche la prière du Regina Coeli, revenant sur le sens de la fête de l’Ascension, fêtée dans de nombreux diocèses.
L’Ascension du Seigneur, fêtée en Italie et dans de nombreux pays comporte deux éléments, a souligné le Saint-Père.
D’un côté elle oriente notre regard vers le Ciel, de l’autre elle nous rappelle le début de la mission de l’Eglise:
Jésus ressuscité est monté au ciel et envoie ses disciples proclamer l’Evangile dans le monde entier.
Ainsi, l’Ascension nous exhorte à élever le regard au ciel et à le tourner aussitôt sur la terre, en réalisant les tâches que le Seigneur ressuscité nous confie.
Une prière pour les victimes des attaques contre des églises en Indonésie
Une mission qui dépasse les forces humaines
Cliquer
La mission confiée par Jésus a ses disciples, a dit le Pape, est une mission «sans frontières», qui dépasse les forces humaines.
Quand Jésus dit à ses disciples «allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile à toute création», cette mission semble trop audacieuse et une charge trop lourde pour un petit groupe d’hommes simples.
Et pourtant cette modeste compagnie est appelée à porter le message d’amour et de miséricorde de Jésus aux quatre coins de la terre.
Mais ce projet de Dieu ne peut se réaliser qu’avec la force que qu’il concède à ses apôtres.
En ce sens, Jésus les assure que leur mission sera soutenue par l’Esprit Saint, a poursuivi François. Jésus dit :
«vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous, vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre» (AC., 1-huit).
Des yeux et un cœur pour rencontrer Jésus
C’est comme cela que la mission a pu se réaliser, et les Apôtres ont commencé cette œuvre qui a été poursuivie par leurs successeurs.
La mission s’est poursuivie à travers les siècles et continue aujourd’hui: elle demande la collaboration de chacun de nous.
Chacun en effet, a rappelé le Pape, par la force reçue du Baptême, est habilité à annoncer l’Evangile.
L’Ascension du Seigneur au ciel, alors qu’elle inaugure une nouvelle forme de présence de Jésus au milieu de nous, nous demande aussi d’avoir des yeux et un cœur pour le rencontrer, pour le servir et pour en témoigner auprès des autres, a poursuivi le Saint-Père.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Regina Caeli du Dimanche 20 Mai 2018
La sainteté n’est pas le privilège de quelques-uns, mais la vocation de tous
Paroles du pape avant la prière mariale (Traduction intégrale)
« L’Esprit Saint est la source de la sainteté, qui n’est pas le privilège de quelques-uns, mais la vocation de tous », a rappelé le pape François au Regina Coeli du dimanche de Pentecôte, ce 20 mai 2018.
« Depuis ce jour de Pentecôte, et jusqu’à la fin des temps, a expliqué le pape depuis la place Saint-Pierre au Vatican, cette sainteté… est donnée à toux ceux qui s’ouvrent à l’action de l’Esprit Saint et qui s’efforcent d’être dociles. »
« L’Esprit Saint, venant en nous, vainc l’aridité, ouvre les cœurs à l’espérance, stimule et favorise la maturation intérieure dans la relation avec Dieu et avec le prochain », a ajouté le pape qui a souhaité à l’Eglise « une Pentecôte renouvelée », « une jeunesse renouvelée ».
Paroles du pape avant le Regina Coeli
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le temps pascal, centré sur la mort et la résurrection de Jésus, culmine dans la fête de Pentecôte. Cette solennité nous fait nous rappeler et revivre l’effusion de l’Esprit sur les Apôtres et les autres disciples, réunis en prière avec la Vierge Marie au Cénacle (cf. Ac 2,1-11).
En ce jour a commencé l’histoire de la sainteté chrétienne, parce que l’Esprit Saint est la source de la sainteté, qui n’est pas le privilège de quelques-uns, mais la vocation de tous.
Par le Baptême, en effet, nous sommes tous appelés à participer à la vie divine du Christ et, par la Confirmation, à devenir ses témoins dans le monde.
« L’Esprit Saint répand la sainteté partout, dans le saint peuple fidèle de Dieu » (Exort. ap. Gaudete et exsultate, 6).
Comme l’affirme le Concile Vatican II, « Le bon vouloir de Dieu a été que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu en faire un peuple qui le connaîtrait selon la vérité et le servirait dans la sainteté » (Const. dogm. Lumen gentium, 9).
Déjà au moyen des anciens prophètes , le Seigneur avait annoncé au peuple ce dessein.
A travers Ézéchiel il dit :
« Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. […] vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu » (36,27-28).
Et par la bouche de Joël il proclama:
« Je répandrai mon esprit sur tout être de chair, vos fils et vos filles prophétiseront. […] Même sur les serviteurs et sur les servantes je répandrai mon esprit en ces jours-là. […] quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (3,1-2.5).
Toutes ces prophéties se réalisent en Jésus-Christ, « médiateur et garant de l’effusion éternelle de l’Esprit » (Missel Romain, Préface après l’Ascension). Aujourd’hui, c’est la fête de l’effusion de l’Esprit-Saint.
Depuis ce jour de Pentecôte, et jusqu’à la fin des temps, cette sainteté, dont la plénitude est le Christ, est donnée à toux ceux qui s’ouvrent à l’action de l’Esprit Saint et qui s’efforcent d’être dociles.
C’est l’Esprit qui nous fait expérimenter une joie pleine. L’Esprit Saint, venant en nous, vainc l’aridité, ouvre les cœurs à l’espérance, stimule et favorise la maturation intérieure dans la relation avec Dieu et avec le prochain.
C’est ce que nous dit saint Paul : « voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Gal 5,22).
Tout cela, l’Esprit-Saint le fait en nous.
Aujourd’hui, célébrons cette richesse que le Père nous donne.
Demandons à la Vierge Marie d’obtenir encore aujourd’hui à l’Eglise une Pentecôte renouvelée, une jeunesse renouvelée, qui nous donne la joie de vivre et de témoigner de l’Evangile et qu’elle « infuse en nous un intense désir d’être saint pour la plus grande gloire de Dieu »
(Gaudete et exsultate, 177).
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 27 Mai 2018
Angélus
Le sens de la vie, c’est l’amour infini et concret de Dieu
Un « océan d’amour »
« Le sens de la vie c’est l’amour infini et concret du Père et du Fils et du Saint-Esprit », un « océan d’amour », explique le pape François : l’amour d’un Dieu proche, qui connaît chacun et veut répandre sa vie et son amour dans le monde entier, grâce à la mission des baptisés.
Le pape François a présidé la prière de l’angélus de midi, ce dimanche 27 mai 2018, en la fête de la Sainte-Trinité, place Saint-Pierre, en présence de quelque 25 000 personnes.
Le pape a souligné la joie qui accompagne la mission du chrétien:
« la joie c’est un peu le premier langage du chrétien ».
Il a aussi insisté sur le fait que le baptisé n’est pas seul, non seulement parce que Dieu est avec lui, mais parce qu’il fait partie d’un « peuple ».
Après l’angélus, le pape a salué différents groupes et il a évoqué la béatification, hier, samedi, 27 mai, à Piacenza (Italie), de soeur Leonella, tuée en Somalie, à Mogadiscio, en 2006.
Le pape a invité à prier avec lui un « Ave Maria » pour la paix en Afrique et il a invoqué Notre Dame d’Afrique.
Voici notre traduction des paroles du pape François, prononcées en italien, avant cette prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
Aujourd’hui, dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la fête de la Sainte Trinité. Une fête pour contempler et louer le mystère du Dieu de Jésus-Christ, qui est un dans la communion de trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Pour célébrer avec une stupeur toujours nouvelle le Dieu-Amour, qui nous offre sa vie gratuitement et nous demande de la répandre dans le monde.
Les lectures bibliques d’aujourd’hui nous font comprendre que Dieu ne veut pas tant nous révéler qu’Il existe, mais plutôt qu’il est le « Dieu avec nous », proche de nous, qui nous aime, qui marche avec nous, s’intéresse à notre histoire personnelle et prend soin de chacun, à commencer par les plus petits et ceux qui sont le plus dans le besoin.
Il « est Dieu là-haut dans les cieux » mais aussi «ici-bas sur la terre» (cf. Dt 4,39). Par conséquent, nous ne croyons pas en une entité lointaine, non! Dans une entité indifférente, non! Mais au contraire, dans l’Amour qui a créé l’univers et qui a engendré un peuple, qui s’est fait chair, est mort et est ressuscité pour nous, et en tant qu’Esprit Saint transforme tout et conduit tout à sa plénitude.
Saint Paul (cf. Rm 8, 14-17), qui a fait personnellement l’expérience de cette transformation opérée par le Dieu-Amour, nous communique son désir d’être appelé Père, ou plutôt « Papa » – Dieu est « notre Papa » -, avec la confiance totale d’un enfant qui s’abandonne dans les bras de qui lui a donné la vie.
En agissant en nous, l’Esprit Saint – rappelle encore l’Apôtre – fait en sorte que Jésus Christ ne se réduise pas à un personnage du passé, non, mais que nous le sentions proche, notre contemporain, et que nous fassions l’expérience de la joie d’être des enfants aimé par Dieu.
Enfin, dans l’Évangile, le Seigneur ressuscité promet de rester avec nous pour toujours. Et c’est justement grâce à sa présence et à la force de son Esprit, que nous pouvons accomplir sereinement la mission qu’il nous confie.
Quelle est cette mission?
Annoncer son Evangile et en témoigner auprès de tous et ainsi dilater la communion avec lui et la joie qui en découle. En marchant avec nous, Dieu nous remplit de joie et la joie c’est un peu le premier langage du chrétien.
Par conséquent, la fête de la Sainte Trinité nous fait contempler le mystère d’un Dieu qui sans cesse crée, rachète et sanctifie, toujours avec amour et par amour, et qui donne à toute créature qui l’accueille de refléter un rayon de sa beauté, de sa bonté et de sa vérité.
Depuis toujours, il a choisi de marcher avec l’humanité et il forme un peuple qui soit une bénédiction pour toutes les nations et pour toute personne, sans exclusion. Le chrétien n’est pas une personne isolée, il appartient à un peuple: ce peuple que Dieu forme. Il ne peut pas y avoir de chrétien sans cette appartenance ni cette communion.
Nous somme un peuple: le peuple de Dieu.
Que la Vierge Marie nous aide à accomplir avec joie la mission de témoigner au monde, assoiffé d’amour, que le sens de la vie c’est précisément l’amour infini et concret du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Source
Le sens de la vie, c’est l’amour infini et concret de Dieu
Un « océan d’amour »
« Le sens de la vie c’est l’amour infini et concret du Père et du Fils et du Saint-Esprit », un « océan d’amour », explique le pape François : l’amour d’un Dieu proche, qui connaît chacun et veut répandre sa vie et son amour dans le monde entier, grâce à la mission des baptisés.
Le pape François a présidé la prière de l’angélus de midi, ce dimanche 27 mai 2018, en la fête de la Sainte-Trinité, place Saint-Pierre, en présence de quelque 25 000 personnes.
Le pape a souligné la joie qui accompagne la mission du chrétien:
« la joie c’est un peu le premier langage du chrétien ».
Il a aussi insisté sur le fait que le baptisé n’est pas seul, non seulement parce que Dieu est avec lui, mais parce qu’il fait partie d’un « peuple ».
Après l’angélus, le pape a salué différents groupes et il a évoqué la béatification, hier, samedi, 27 mai, à Piacenza (Italie), de soeur Leonella, tuée en Somalie, à Mogadiscio, en 2006.
Le pape a invité à prier avec lui un « Ave Maria » pour la paix en Afrique et il a invoqué Notre Dame d’Afrique.
Voici notre traduction des paroles du pape François, prononcées en italien, avant cette prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
Aujourd’hui, dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la fête de la Sainte Trinité. Une fête pour contempler et louer le mystère du Dieu de Jésus-Christ, qui est un dans la communion de trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Pour célébrer avec une stupeur toujours nouvelle le Dieu-Amour, qui nous offre sa vie gratuitement et nous demande de la répandre dans le monde.
Les lectures bibliques d’aujourd’hui nous font comprendre que Dieu ne veut pas tant nous révéler qu’Il existe, mais plutôt qu’il est le « Dieu avec nous », proche de nous, qui nous aime, qui marche avec nous, s’intéresse à notre histoire personnelle et prend soin de chacun, à commencer par les plus petits et ceux qui sont le plus dans le besoin.
Il « est Dieu là-haut dans les cieux » mais aussi «ici-bas sur la terre» (cf. Dt 4,39). Par conséquent, nous ne croyons pas en une entité lointaine, non! Dans une entité indifférente, non! Mais au contraire, dans l’Amour qui a créé l’univers et qui a engendré un peuple, qui s’est fait chair, est mort et est ressuscité pour nous, et en tant qu’Esprit Saint transforme tout et conduit tout à sa plénitude.
Saint Paul (cf. Rm 8, 14-17), qui a fait personnellement l’expérience de cette transformation opérée par le Dieu-Amour, nous communique son désir d’être appelé Père, ou plutôt « Papa » – Dieu est « notre Papa » -, avec la confiance totale d’un enfant qui s’abandonne dans les bras de qui lui a donné la vie.
En agissant en nous, l’Esprit Saint – rappelle encore l’Apôtre – fait en sorte que Jésus Christ ne se réduise pas à un personnage du passé, non, mais que nous le sentions proche, notre contemporain, et que nous fassions l’expérience de la joie d’être des enfants aimé par Dieu.
Enfin, dans l’Évangile, le Seigneur ressuscité promet de rester avec nous pour toujours. Et c’est justement grâce à sa présence et à la force de son Esprit, que nous pouvons accomplir sereinement la mission qu’il nous confie.
Quelle est cette mission?
Annoncer son Evangile et en témoigner auprès de tous et ainsi dilater la communion avec lui et la joie qui en découle. En marchant avec nous, Dieu nous remplit de joie et la joie c’est un peu le premier langage du chrétien.
Par conséquent, la fête de la Sainte Trinité nous fait contempler le mystère d’un Dieu qui sans cesse crée, rachète et sanctifie, toujours avec amour et par amour, et qui donne à toute créature qui l’accueille de refléter un rayon de sa beauté, de sa bonté et de sa vérité.
Depuis toujours, il a choisi de marcher avec l’humanité et il forme un peuple qui soit une bénédiction pour toutes les nations et pour toute personne, sans exclusion. Le chrétien n’est pas une personne isolée, il appartient à un peuple: ce peuple que Dieu forme. Il ne peut pas y avoir de chrétien sans cette appartenance ni cette communion.
Nous somme un peuple: le peuple de Dieu.
Que la Vierge Marie nous aide à accomplir avec joie la mission de témoigner au monde, assoiffé d’amour, que le sens de la vie c’est précisément l’amour infini et concret du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Source
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 3 Juin 2018
Angélus
l’Eucharistie comme expérience de la Nouvelle Alliance
En cette solennité du Corpus Domini, célébrée dans de nombreux pays, dont l’Italie, le Pape François est revenu sur le mystère eucharistique lors de l’Angélus du dimanche 3 juin.
«Chaque fois que nous célébrons l'Eucharistie, à travers ce sacrement si sobre et solennel, nous faisons l'expérience de la Nouvelle Alliance, qui réalise pleinement la communion entre Dieu et nous», a d’emblée assuré le Souverain pontife.
Par la logique de l’Eucharistie, «nous sommes assimilés au Christ, nous recevons son amour en nous, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres», a-t-il poursuivi.
Par conséquent, la fête du Corpus Domini est «un mystère d'attraction pour le Christ».
Son sacrifice nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles pour ceux qui sont en quête de compréhension, d'aide, d'encouragement, et ceux qui sont marginalisés et seuls, a souligné François.
La présence de Jésus vivant dans l'Eucharistie devient alors, selon le Pape, «une porte ouverte entre le temple et la rue», «entre la foi et l'Histoire», «entre la cité de Dieu et la cité de l'homme».
Enfin, le Saint-Père a rappelé combien cette solennité de la Fête-Dieu, selon son acception française, exprimait «une piété eucharistique populaire» par les nombreuses processions du Saint-Sacrement, dans de nombreux pays.
Le Pape, lui-même, participera à la procession du Saint-Sacrement à Ostie, près de Rome, à partir de 18h00 ce dimanche 3 juin, «comme le fit le Bienheureux Paul VI il y a 50 ans».
l’Eucharistie comme expérience de la Nouvelle Alliance
En cette solennité du Corpus Domini, célébrée dans de nombreux pays, dont l’Italie, le Pape François est revenu sur le mystère eucharistique lors de l’Angélus du dimanche 3 juin.
«Chaque fois que nous célébrons l'Eucharistie, à travers ce sacrement si sobre et solennel, nous faisons l'expérience de la Nouvelle Alliance, qui réalise pleinement la communion entre Dieu et nous», a d’emblée assuré le Souverain pontife.
Par la logique de l’Eucharistie, «nous sommes assimilés au Christ, nous recevons son amour en nous, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres», a-t-il poursuivi.
Par conséquent, la fête du Corpus Domini est «un mystère d'attraction pour le Christ».
Son sacrifice nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles pour ceux qui sont en quête de compréhension, d'aide, d'encouragement, et ceux qui sont marginalisés et seuls, a souligné François.
La présence de Jésus vivant dans l'Eucharistie devient alors, selon le Pape, «une porte ouverte entre le temple et la rue», «entre la foi et l'Histoire», «entre la cité de Dieu et la cité de l'homme».
Enfin, le Saint-Père a rappelé combien cette solennité de la Fête-Dieu, selon son acception française, exprimait «une piété eucharistique populaire» par les nombreuses processions du Saint-Sacrement, dans de nombreux pays.
Le Pape, lui-même, participera à la procession du Saint-Sacrement à Ostie, près de Rome, à partir de 18h00 ce dimanche 3 juin, «comme le fit le Bienheureux Paul VI il y a 50 ans».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 10 Juin 2018
L’antidote contre la destruction de la bonne réputation
«Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!»
«Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!»
« Il y a ici un véritable poison mortel »:
Le pape François analyse, à angélus de ce dimanche 10 juin 2018, les ravages des colporteurs de calomnies et de médisances.
Et il a indiqué l’antidote, à prendre dès que les symptômes se manifestent.
« La malice avec laquelle, de façon préméditée, on veut détruire la bonne réputation de l’autre. Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!
Et si, en examinant notre conscience, nous nous rendons compte que cette mauvaise herbe est en train de germer en nous, allons tout de suite le confesser dans le sacrement de pénitence, avant qu’elle ne se développe et produise ses effets néfastes, qui sont incurables », explique le pape.
« Soyez attentifs parce que cette attitude détruit les familles, les amitiés, les communautés et même la société », a prévenu le Saint-Père.
Le pape a aussi épinglé le fait que la famille de Jésus voyait d’un mauvais oeil sa « disponibilité » pour les foules.
Et il a souligné que le Christ a fondé une « nouvelle famille ».
Faisant la synthèse de ces deux leçons de l’Evangile, le pape a conclu :
« Accueillir la parole de Jésus fait de nous des frères, fait de nous la famille de Jésus.
Mal parler des autres, détruire la réputation des autres, fait de nous la famille du diable. »
Le pape a ensuite twitté ceci sur son compte @Pontifex_fr:
« En toute circonstance, cherchons de satisfaire la voix de l’Esprit Saint, à travers des actions concrètes de bien. »
Après l’angélus, le pape a appelé à prier pour la paix en Corée, et il a salué la béatification d’Adèle de Batz, à Agen (France).
Voici le commentaire de l’Evangile de ce dimanche proposé par le pape, en italien, avant la prière mariale de l’angélus, place Saint-Pierre, dans notre traduction rapide, de travail.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
L’Évangile de ce dimanche (Mc 3, 20-35) nous montre deux types d’incompréhensions auxquelles Jésus a dû faire face: celle des scribes et celle des membres de sa propre famille.
Première incompréhension. Les scribes étaient des hommes instruits dans les Saintes Écritures et chargés de les expliquer au peuple.
Certains d’entre eux sont envoyés de Jérusalem en Galilée, où la renommée de Jésus commençait à se répandre, pour le discréditer aux yeux du peuple: pour faire les colporteurs de ragots, discréditer l’autre, lui enlever son autorité, cette vilaine chose.
Et ils ont été envoyés pour faire cela. Et ces scribes arrivent avec accusation précise et terrible – ceux-ci ne ménagent pas les moyens, ils visent au centre et ils disent ceci:
« Il est possédé par Belzébuth celui-là et il chasse les démons par le chef des démons » (v 22.).
Autrement dit : le chef des démons est celui qui le pousse; ce qui revient à dire plus ou moins: « c’est un possédé ».
En fait, Jésus guérissait beaucoup de malades, et ils veulent faire croire qu’il le faisait non par l’Esprit de Dieu – comme Jésus le faisait – mais par celui du malin, par la force du diable.
Jésus réagit par des paroles fortes et claires, il ne tolère pas cela, parce que ces scribes, peut-être sans s’en rendre compte, tombaient dans le péché le plus grave: nier et blasphémer l’Amour de Dieu qui est présent et agit en Jésus.
C’est le blasphème et le péché contre le Saint-Esprit, c’est le seul péché impardonnable – c’est ce que dit Jésus – parce qu’il part d’une fermeture du cœur à la miséricorde de Dieu agissant en Jésus.
Mais cet épisode contient un avertissement qui nous sert à tous.
En effet, il peut arriver qu’une forte envie du fait de la bonté et des bonnes œuvres d’une personne puisse conduire à l’accuser faussement.
Il y a ici un véritable poison mortel: la malice avec laquelle, de façon préméditée, on veut détruire la bonne réputation de l’autre.
Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!
Et si, en examinant notre conscience, nous nous rendons compte que cette mauvaise herbe est en train de germer en nous, allons tout de suite le confesser dans le sacrement de pénitence, avant qu’elle ne se développe et produise ses effets néfastes, qui sont incurables.
Soyez attentifs parce que cette attitude détruit les familles, les amitiés, les communautés et même la société.
L’Évangile d’aujourd’hui nous parle aussi d’une autre incompréhension, très différente, à l’égard de Jésus: celle de sa famille.
Ils étaient inquiets parce que sa nouvelle vie itinérante leur semblait une folie (cf. v. 21).
En fait, il se montrait si disponible pour les gens, surtout les malades et les pécheurs, qu’il n’avait même plus le temps de manger.
Jésus était ainsi: les gens d’abord, servir les gens, aider les gens, enseigner les gens, guérir les gens.
Il était pour les gens. Il n’avait même pas le temps de manger.
Par conséquent, sa famille, décide de le ramener à Nazareth, à la maison.
Ils arrivent à l’endroit où Jésus prêche et ils le font appeler.
On lui dit:
« Voici, ta mère, tes frères et tes sœurs qui se tiennent dehors et te cherchent » (v. 32).
Il répond:
« Qui est ma mère et qui sont mes frères? », et regardant les gens qui étaient autour de lui pour l’écouter, il ajoute:
« Voici ma mère et mes frères!
Parce que celui qui fait la volonté de Dieu, il est pour moi un frère, une soeur et une mère » (vv. 33-34).
Jésus a formé une nouvelle famille, basée non plus sur des liens naturels, mais sur la foi en lui, sur son amour qui nous accueille et nous unit entre nous, dans l’Esprit Saint.
Tous ceux qui accueillent la parole de Jésus sont enfants de Dieu et frères entre eux.
Accueillir la parole de Jésus fait de nous des frères, fait de nous la famille de Jésus.
Mal parler des autres, détruire la réputation des autres, fait de nous la famille du diable.
La réponse de Jésus n’est pas un manque de respect pour sa mère et pour sa famille.
Au contraire, pour Marie, c’est la reconnaissance la plus grande, parce qu’elle est justement la disciple parfaite qui a obéi en toute à la volonté de Dieu.
Que la Vierge Mère nous aide à vivre toujours en communion avec Jésus, en reconnaissant le travail du Saint-Esprit qui agit en Lui et dans l’Église, et régénère le monde pour une vie nouvelle.
Le pape François analyse, à angélus de ce dimanche 10 juin 2018, les ravages des colporteurs de calomnies et de médisances.
Et il a indiqué l’antidote, à prendre dès que les symptômes se manifestent.
« La malice avec laquelle, de façon préméditée, on veut détruire la bonne réputation de l’autre. Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!
Et si, en examinant notre conscience, nous nous rendons compte que cette mauvaise herbe est en train de germer en nous, allons tout de suite le confesser dans le sacrement de pénitence, avant qu’elle ne se développe et produise ses effets néfastes, qui sont incurables », explique le pape.
« Soyez attentifs parce que cette attitude détruit les familles, les amitiés, les communautés et même la société », a prévenu le Saint-Père.
Le pape a aussi épinglé le fait que la famille de Jésus voyait d’un mauvais oeil sa « disponibilité » pour les foules.
Et il a souligné que le Christ a fondé une « nouvelle famille ».
Faisant la synthèse de ces deux leçons de l’Evangile, le pape a conclu :
« Accueillir la parole de Jésus fait de nous des frères, fait de nous la famille de Jésus.
Mal parler des autres, détruire la réputation des autres, fait de nous la famille du diable. »
Le pape a ensuite twitté ceci sur son compte @Pontifex_fr:
« En toute circonstance, cherchons de satisfaire la voix de l’Esprit Saint, à travers des actions concrètes de bien. »
Après l’angélus, le pape a appelé à prier pour la paix en Corée, et il a salué la béatification d’Adèle de Batz, à Agen (France).
Voici le commentaire de l’Evangile de ce dimanche proposé par le pape, en italien, avant la prière mariale de l’angélus, place Saint-Pierre, dans notre traduction rapide, de travail.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour!
L’Évangile de ce dimanche (Mc 3, 20-35) nous montre deux types d’incompréhensions auxquelles Jésus a dû faire face: celle des scribes et celle des membres de sa propre famille.
Première incompréhension. Les scribes étaient des hommes instruits dans les Saintes Écritures et chargés de les expliquer au peuple.
Certains d’entre eux sont envoyés de Jérusalem en Galilée, où la renommée de Jésus commençait à se répandre, pour le discréditer aux yeux du peuple: pour faire les colporteurs de ragots, discréditer l’autre, lui enlever son autorité, cette vilaine chose.
Et ils ont été envoyés pour faire cela. Et ces scribes arrivent avec accusation précise et terrible – ceux-ci ne ménagent pas les moyens, ils visent au centre et ils disent ceci:
« Il est possédé par Belzébuth celui-là et il chasse les démons par le chef des démons » (v 22.).
Autrement dit : le chef des démons est celui qui le pousse; ce qui revient à dire plus ou moins: « c’est un possédé ».
En fait, Jésus guérissait beaucoup de malades, et ils veulent faire croire qu’il le faisait non par l’Esprit de Dieu – comme Jésus le faisait – mais par celui du malin, par la force du diable.
Jésus réagit par des paroles fortes et claires, il ne tolère pas cela, parce que ces scribes, peut-être sans s’en rendre compte, tombaient dans le péché le plus grave: nier et blasphémer l’Amour de Dieu qui est présent et agit en Jésus.
C’est le blasphème et le péché contre le Saint-Esprit, c’est le seul péché impardonnable – c’est ce que dit Jésus – parce qu’il part d’une fermeture du cœur à la miséricorde de Dieu agissant en Jésus.
Mais cet épisode contient un avertissement qui nous sert à tous.
En effet, il peut arriver qu’une forte envie du fait de la bonté et des bonnes œuvres d’une personne puisse conduire à l’accuser faussement.
Il y a ici un véritable poison mortel: la malice avec laquelle, de façon préméditée, on veut détruire la bonne réputation de l’autre.
Que Dieu nous libère de cette terrible tentation!
Et si, en examinant notre conscience, nous nous rendons compte que cette mauvaise herbe est en train de germer en nous, allons tout de suite le confesser dans le sacrement de pénitence, avant qu’elle ne se développe et produise ses effets néfastes, qui sont incurables.
Soyez attentifs parce que cette attitude détruit les familles, les amitiés, les communautés et même la société.
L’Évangile d’aujourd’hui nous parle aussi d’une autre incompréhension, très différente, à l’égard de Jésus: celle de sa famille.
Ils étaient inquiets parce que sa nouvelle vie itinérante leur semblait une folie (cf. v. 21).
En fait, il se montrait si disponible pour les gens, surtout les malades et les pécheurs, qu’il n’avait même plus le temps de manger.
Jésus était ainsi: les gens d’abord, servir les gens, aider les gens, enseigner les gens, guérir les gens.
Il était pour les gens. Il n’avait même pas le temps de manger.
Par conséquent, sa famille, décide de le ramener à Nazareth, à la maison.
Ils arrivent à l’endroit où Jésus prêche et ils le font appeler.
On lui dit:
« Voici, ta mère, tes frères et tes sœurs qui se tiennent dehors et te cherchent » (v. 32).
Il répond:
« Qui est ma mère et qui sont mes frères? », et regardant les gens qui étaient autour de lui pour l’écouter, il ajoute:
« Voici ma mère et mes frères!
Parce que celui qui fait la volonté de Dieu, il est pour moi un frère, une soeur et une mère » (vv. 33-34).
Jésus a formé une nouvelle famille, basée non plus sur des liens naturels, mais sur la foi en lui, sur son amour qui nous accueille et nous unit entre nous, dans l’Esprit Saint.
Tous ceux qui accueillent la parole de Jésus sont enfants de Dieu et frères entre eux.
Accueillir la parole de Jésus fait de nous des frères, fait de nous la famille de Jésus.
Mal parler des autres, détruire la réputation des autres, fait de nous la famille du diable.
La réponse de Jésus n’est pas un manque de respect pour sa mère et pour sa famille.
Au contraire, pour Marie, c’est la reconnaissance la plus grande, parce qu’elle est justement la disciple parfaite qui a obéi en toute à la volonté de Dieu.
Que la Vierge Mère nous aide à vivre toujours en communion avec Jésus, en reconnaissant le travail du Saint-Esprit qui agit en Lui et dans l’Église, et régénère le monde pour une vie nouvelle.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 17 Juin 2018
« le Royaume de Dieu grandit de façon mystérieuse et surprenante »
« Une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions »
« Hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit de façon mystérieuse et surprenante dans le monde, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse », a affirmé le pape François à l’angélus de ce 17 juin 2018.
Devant 15 000 personnes présentes place Saint-Pierre sous un grand soleil, le pape a souligné la « logique du caractère imprévisible de Dieu » :
« aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions. Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours. »
Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans l’extrait de l’Evangile du jour (cf. Mc 4,26-34), Jésus parle aux foules du Royaume de Dieu et des dynamismes de sa croissance, et il le fait en racontant deux brèves paraboles.
Dans la première parabole (cf. vv. 26-29), le Royaume de Dieu est comparé à la croissance mystérieuse de la graine, qui est jetée en terre, puis germe, grandit et produit l’épi, indépendamment des soins du paysan, qui au terme de la maturation fait le nécessaire pour la récolte.
Le message que nous donne cette parabole est ceci : par la prédication et l’action de Jésus, le Royaume de Dieu est annoncé, il fait irruption dans le champ du monde et, comme le grain, grandit et se développe de lui-même, par sa propre force et selon des critères humainement non déchiffrables.
En grandissant et en germant dans l’histoire, il ne dépend pas tant de l’œuvre de l’homme, mais il est surtout l’expression de la puissance et de la bonté de Dieu.
Et de la force de l’Esprit Saint, qui fait avancer la vie chrétienne au sein du Peuple de Dieu.
Parfois l’histoire, avec ses événements et ses protagonistes, semble aller dans le sens contraire des desseins du Père céleste, qui veut pour tous ses enfants la justice, la fraternité, la paix.
Mais nous sommes appelés à vivre ces périodes comme des saisons d’épreuve, d’espérance et d’attente vigilante de la récolte.
En effet, hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit dans le monde de façon mystérieuse et surprenante, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse.
Dans les plis des événements personnels et sociaux qui parfois semblent marquer le naufrage de l’espérance, il faut rester confiants dans l’action étouffée mais puissante de Dieu.
C’est pourquoi, dans les moments d’obscurité et de difficultés, nous ne devons pas nous laisser abattre, mais rester ancrés dans la fidélité de Dieu, en sa présence qui sauve toujours. Souvenez-vous de cela :
Dieu sauve toujours, il est sauveur.
Dans la deuxième parabole (cf. vv. 30-32), Jésus compare le Royaume de Dieu à un petit grain de sénevé.
C’est un tout petit grain, mais il se développe jusqu’à devenir la plus grande de toutes les plantes du jardin : une croissance imprévisible, surprenante.
Il n’est pas facile pour nous d’entrer dans cette logique du caractère imprévisible de Dieu et de l’accepter dans notre vie.
Mais aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions.
Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours.
C’est une invitation à nous ouvrir avec plus de générosité aux plans de Dieu, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan communautaire.
Dans nos communautés il faut faire attention aux petites et grandes occasions de bien que nous offre le Seigneur, en nous laissant impliquer dans ses dynamiques d’amour, d’accueil et de miséricorde envers tous.
L’authenticité de la mission de l’Eglise n’est pas donnée par le succès et par la gratification des résultats, mais par le fait d’avancer avec le courage de la confiance et l’humilité de l’abandon en Dieu.
Avancer dans la confession de Jésus et avec la force de l’Esprit Saint.
C’est la conscience d’être de petits et de faibles instruments, qui dans les mains de Dieu et par sa grâce peuvent accomplir de grandes œuvres, en faisant progresser son Royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17).
Que la Vierge Marie nous aide à être simples et attentifs, pour collaborer par notre foi et notre travail au développement du Royaume de Dieu dans les cœurs et dans l’histoire.
« Une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions »
« Hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit de façon mystérieuse et surprenante dans le monde, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse », a affirmé le pape François à l’angélus de ce 17 juin 2018.
Devant 15 000 personnes présentes place Saint-Pierre sous un grand soleil, le pape a souligné la « logique du caractère imprévisible de Dieu » :
« aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions. Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours. »
Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape pour introduire la prière mariale.
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans l’extrait de l’Evangile du jour (cf. Mc 4,26-34), Jésus parle aux foules du Royaume de Dieu et des dynamismes de sa croissance, et il le fait en racontant deux brèves paraboles.
Dans la première parabole (cf. vv. 26-29), le Royaume de Dieu est comparé à la croissance mystérieuse de la graine, qui est jetée en terre, puis germe, grandit et produit l’épi, indépendamment des soins du paysan, qui au terme de la maturation fait le nécessaire pour la récolte.
Le message que nous donne cette parabole est ceci : par la prédication et l’action de Jésus, le Royaume de Dieu est annoncé, il fait irruption dans le champ du monde et, comme le grain, grandit et se développe de lui-même, par sa propre force et selon des critères humainement non déchiffrables.
En grandissant et en germant dans l’histoire, il ne dépend pas tant de l’œuvre de l’homme, mais il est surtout l’expression de la puissance et de la bonté de Dieu.
Et de la force de l’Esprit Saint, qui fait avancer la vie chrétienne au sein du Peuple de Dieu.
Parfois l’histoire, avec ses événements et ses protagonistes, semble aller dans le sens contraire des desseins du Père céleste, qui veut pour tous ses enfants la justice, la fraternité, la paix.
Mais nous sommes appelés à vivre ces périodes comme des saisons d’épreuve, d’espérance et d’attente vigilante de la récolte.
En effet, hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit dans le monde de façon mystérieuse et surprenante, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse.
Dans les plis des événements personnels et sociaux qui parfois semblent marquer le naufrage de l’espérance, il faut rester confiants dans l’action étouffée mais puissante de Dieu.
C’est pourquoi, dans les moments d’obscurité et de difficultés, nous ne devons pas nous laisser abattre, mais rester ancrés dans la fidélité de Dieu, en sa présence qui sauve toujours. Souvenez-vous de cela :
Dieu sauve toujours, il est sauveur.
Dans la deuxième parabole (cf. vv. 30-32), Jésus compare le Royaume de Dieu à un petit grain de sénevé.
C’est un tout petit grain, mais il se développe jusqu’à devenir la plus grande de toutes les plantes du jardin : une croissance imprévisible, surprenante.
Il n’est pas facile pour nous d’entrer dans cette logique du caractère imprévisible de Dieu et de l’accepter dans notre vie.
Mais aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions.
Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours.
C’est une invitation à nous ouvrir avec plus de générosité aux plans de Dieu, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan communautaire.
Dans nos communautés il faut faire attention aux petites et grandes occasions de bien que nous offre le Seigneur, en nous laissant impliquer dans ses dynamiques d’amour, d’accueil et de miséricorde envers tous.
L’authenticité de la mission de l’Eglise n’est pas donnée par le succès et par la gratification des résultats, mais par le fait d’avancer avec le courage de la confiance et l’humilité de l’abandon en Dieu.
Avancer dans la confession de Jésus et avec la force de l’Esprit Saint.
C’est la conscience d’être de petits et de faibles instruments, qui dans les mains de Dieu et par sa grâce peuvent accomplir de grandes œuvres, en faisant progresser son Royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17).
Que la Vierge Marie nous aide à être simples et attentifs, pour collaborer par notre foi et notre travail au développement du Royaume de Dieu dans les cœurs et dans l’histoire.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 24 Juin 2018
«La famille, sanctuaire de la vie»
Après la prière de l’Angélus du dimanche 24 juin, le Pape a proposé place Saint Pierre une réflexion sur le mystère de la naissance, s’appuyant sur celle de Saint Jean-Baptiste dans les Écritures.
Dans l’Évangile selon saint Luc cité par le Pape François depuis la fenêtre du palais apostolique, l'annonce de la naissance de Jean-Baptiste laisse Zacharie incrédule «parce que les lois naturelles ne le permettaient pas».
Ainsi apparait que «Dieu ne dépend pas de notre logique et de nos capacités humaines limitées», a souligné François ce dimanche 24 juin.
Tout l'événement de la naissance de Jean-Baptiste est donc entouré d'un joyeux sentiment «d'étonnement, de surprise et de gratitude» que le Pape assimile «au mystère de la naissance».
Préserver l’étonnement
Martelant l’importance de ces sentiments de joie, d’étonnement, de surprise et de gratitude, véritables «âmes de la foi», le Souverain pontife a loué toutes les variables de l’existence humaine «qui ne peuvent être ni prévues ni contrôlées».
Et ce, malgré une époque qui a tendance à tout planifier, a-t-il relevé.
«Plus on en sait et plus l’on reste étonné et fasciné!», s’est donc réjoui le Saint-Père, car «la vie d'une personne dépasse toujours nos modèles et nos propres attentes»: elle est «don de Dieu».
Les parents, collaborateurs de Dieu
Enfin, le Pape a surtout appelé chacun à demeurer toujours plus conscients «que dans la génération d'un enfant, les parents agissent comme des collaborateurs de Dieu».
Chaque parent est ainsi porteur d'une «mission sublime qui fait de chaque famille un sanctuaire de la vie».
Ces paroles du Pape François sur l'importance de la vie, de la conception à la naissance, résonnent tout particulièrement en ce 24 juin, veille de deux jours de congrès sur la bioéthique mondiale à l'Académie pontificale pour la vie.
Ces travaux présidés par Mgr Vincenzo Paglia, président de cette académie pontificale, pencheront sur le rôle de l'éducation dans les problématiques de bioéthique, ainsi que sur «la santé maternelle et infantile».
Après la prière de l’Angélus du dimanche 24 juin, le Pape a proposé place Saint Pierre une réflexion sur le mystère de la naissance, s’appuyant sur celle de Saint Jean-Baptiste dans les Écritures.
Dans l’Évangile selon saint Luc cité par le Pape François depuis la fenêtre du palais apostolique, l'annonce de la naissance de Jean-Baptiste laisse Zacharie incrédule «parce que les lois naturelles ne le permettaient pas».
Ainsi apparait que «Dieu ne dépend pas de notre logique et de nos capacités humaines limitées», a souligné François ce dimanche 24 juin.
Tout l'événement de la naissance de Jean-Baptiste est donc entouré d'un joyeux sentiment «d'étonnement, de surprise et de gratitude» que le Pape assimile «au mystère de la naissance».
Préserver l’étonnement
Martelant l’importance de ces sentiments de joie, d’étonnement, de surprise et de gratitude, véritables «âmes de la foi», le Souverain pontife a loué toutes les variables de l’existence humaine «qui ne peuvent être ni prévues ni contrôlées».
Et ce, malgré une époque qui a tendance à tout planifier, a-t-il relevé.
«Plus on en sait et plus l’on reste étonné et fasciné!», s’est donc réjoui le Saint-Père, car «la vie d'une personne dépasse toujours nos modèles et nos propres attentes»: elle est «don de Dieu».
Les parents, collaborateurs de Dieu
Enfin, le Pape a surtout appelé chacun à demeurer toujours plus conscients «que dans la génération d'un enfant, les parents agissent comme des collaborateurs de Dieu».
Chaque parent est ainsi porteur d'une «mission sublime qui fait de chaque famille un sanctuaire de la vie».
Ces paroles du Pape François sur l'importance de la vie, de la conception à la naissance, résonnent tout particulièrement en ce 24 juin, veille de deux jours de congrès sur la bioéthique mondiale à l'Académie pontificale pour la vie.
Ces travaux présidés par Mgr Vincenzo Paglia, président de cette académie pontificale, pencheront sur le rôle de l'éducation dans les problématiques de bioéthique, ainsi que sur «la santé maternelle et infantile».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 1 Juillet 2018
Jésus est source de vie pour qui lui fait confiance
«Sur la route du Seigneur, tout le monde est admis» : le Pape François, lors de l’angélus ce dimanche, a souligné que pour avoir accès au cœur de Jésus il faut sentir le besoin d’être guéri et s’en remettre à lui.
Le Pape François, avant de réciter la prière de l’angélus, a commenté l’Évangile de ce dimanche 1er juillet, 13e dimanche du temps ordinaire.
Il est revenu sur Jaïre et sur la femme qui avait des pertes de sang qui, tous deux, demandent, chacun à leur manière, de guérir, l’un sa fille, l’autre ses problèmes de santé.
Pour le Saint-Père, les deux récits abordés dans l’Évangile de ce dimanche, n’ont qu’un seul thème :
«la foi».
Ils montrent aussi que Jésus est «source de vie», qu’il redonne la vie «à qui se fie pleinement de Lui».
Jaïre et la femme ne sont pas des disciples de Jésus, pourtant, «ils sont exaucés par leur foi».
C’est pourquoi, souligne François, «nous sommes tous admis sur la route du Seigneur».
S’en remettre à Jésus
«Personne ne doit se sentir un intrus, un abuseur, ou quelqu'un qui n’a pas le droit», précise le Pape.
«Pour avoir accès à son cœur, il n’y a qu’une exigence : ressentir le besoin de guérison et s’en remettre à Lui».
François précise bien que c’est Jésus qui va chercher la femme dans la foule, ayant senti que quelqu’un l’avait touché dans un but bien précis.
«Jésus les tire de l’anonymat, les libère de la peur de vivre et d’oser».
«Il le fait par un regard et avec une parole qui les remet en chemin après tant de souffrances et d’humiliations», poursuit le Pape qui appelle les fidèles à «apprendre et à imiter ces paroles qui libèrent et ces regards qui restituent, à qui en est privé, l’envie de vivre».
Craindre le cœur endurci
Ce récit évangélique montre l’imbrication également des thèmes de la foi et de la vie nouvelle que Jésus vient nous offrir.
«Devant Lui, la mort physique est comme un sommeil : il n’y a pas de raison de désespérer».
Mais «il y a une autre mort», précise aussitôt le Pape, «qui est à craindre : celle du cœur endurci par le mal».
Malgré tout, «même le péché, pour Jésus, n’a jamais le dernier mot parce qu’Il nous a apporté la miséricorde infinie du Père.
Et même si nous sommes tombés, sa voix tendre et forte nous parvient :
“Je te le dis : lève toi”».
«Sur la route du Seigneur, tout le monde est admis» : le Pape François, lors de l’angélus ce dimanche, a souligné que pour avoir accès au cœur de Jésus il faut sentir le besoin d’être guéri et s’en remettre à lui.
Le Pape François, avant de réciter la prière de l’angélus, a commenté l’Évangile de ce dimanche 1er juillet, 13e dimanche du temps ordinaire.
Il est revenu sur Jaïre et sur la femme qui avait des pertes de sang qui, tous deux, demandent, chacun à leur manière, de guérir, l’un sa fille, l’autre ses problèmes de santé.
Pour le Saint-Père, les deux récits abordés dans l’Évangile de ce dimanche, n’ont qu’un seul thème :
«la foi».
Ils montrent aussi que Jésus est «source de vie», qu’il redonne la vie «à qui se fie pleinement de Lui».
Jaïre et la femme ne sont pas des disciples de Jésus, pourtant, «ils sont exaucés par leur foi».
C’est pourquoi, souligne François, «nous sommes tous admis sur la route du Seigneur».
S’en remettre à Jésus
«Personne ne doit se sentir un intrus, un abuseur, ou quelqu'un qui n’a pas le droit», précise le Pape.
«Pour avoir accès à son cœur, il n’y a qu’une exigence : ressentir le besoin de guérison et s’en remettre à Lui».
François précise bien que c’est Jésus qui va chercher la femme dans la foule, ayant senti que quelqu’un l’avait touché dans un but bien précis.
«Jésus les tire de l’anonymat, les libère de la peur de vivre et d’oser».
«Il le fait par un regard et avec une parole qui les remet en chemin après tant de souffrances et d’humiliations», poursuit le Pape qui appelle les fidèles à «apprendre et à imiter ces paroles qui libèrent et ces regards qui restituent, à qui en est privé, l’envie de vivre».
Craindre le cœur endurci
Ce récit évangélique montre l’imbrication également des thèmes de la foi et de la vie nouvelle que Jésus vient nous offrir.
«Devant Lui, la mort physique est comme un sommeil : il n’y a pas de raison de désespérer».
Mais «il y a une autre mort», précise aussitôt le Pape, «qui est à craindre : celle du cœur endurci par le mal».
Malgré tout, «même le péché, pour Jésus, n’a jamais le dernier mot parce qu’Il nous a apporté la miséricorde infinie du Père.
Et même si nous sommes tombés, sa voix tendre et forte nous parvient :
“Je te le dis : lève toi”».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 8 Juillet 2018
«La grâce de Dieu se présente souvent de manière surprenante»
Avant la prière de l’Angélus ce dimanche 8 juillet, le Pape François est revenu sur l’incrédulité que les enseignements de Jésus provoquèrent chez ses contemporains, développant une méditation sur les manières «souvent surprenantes», par lesquelles Dieu peut se manifester.
S’appuyant sur l'Évangile du jour (Marc 6, 1-6), le Pape a rappelé comment les habitants de Nazareth passèrent de l’émerveillement à l’incrédulité à l’écoute des enseignements du Christ.
Un changement d’attitude qui s’est opéré dès lors qu’ils apprirent que celui qui prêchait n’était que ce «simple charpentier, fils de Marie» qu’ils avaient vu grandir.
Pour ces Galiléens, Jésus est d’abord charpentier, «il n'a pas étudié», mais pourtant «il prêche mieux que les scribes et fait des miracles», souligne François, didactique.
Hélas, poursuit le Pape, «au lieu de s'ouvrir à la réalité, les habitants de Nazareth sont scandalisés, car selon eux, Dieu est trop grand pour s'abaisser à parler par la voix d’un homme aussi simple».
Jésus devient alors pour eux «le scandale de l'Incarnation», «l'événement choquant d'un Dieu fait chair, qui pense, travaille, agit, aime, mange et dort comme un homme»...
«Le Fils de Dieu bouscule tous les schémas humains: ce ne sont pas les disciples qui lavèrent les pieds du Seigneur, mais le Seigneur qui lavait les leurs», devenant ainsi cause de scandale et d'incrédulité, affirme le Saint-Père, «à toutes les époques, même aujourd'hui».
Ce renversement fait par Jésus nous engage donc tous aujourd’hui «à une vérification personnelle et communautaire», car il peut arriver à tous de nourrir des préjugés qui nous empêchent de saisir la réalité.
Et c’est justement le Seigneur qui invite à adopter au contraire une attitude d'écoute humble et d'attente docile, «car la grâce de Dieu se présente souvent de manière surprenante, qui ne correspond pas à nos attentes».
«Dieu ne se conforme pas aux préjugés», a insisté le Souverain pontife depuis la fenêtre du Palais apostolique.
L’importance de la foi prend ici tout son sens.
Pour le Saint-Père, «beaucoup de baptisés vivent comme si le Christ n'existait pas, répétant les gestes et les signes de la foi, sans parvenir à une réelle adhésion à la personne de Jésus et de son Évangile», a-t-il déploré, souhaitant de tout son cœur que Dieu parvienne «à dissoudre en chacun la dureté de cœur et l’étroitesse des esprits».
S’appuyant sur l'Évangile du jour (Marc 6, 1-6), le Pape a rappelé comment les habitants de Nazareth passèrent de l’émerveillement à l’incrédulité à l’écoute des enseignements du Christ.
Un changement d’attitude qui s’est opéré dès lors qu’ils apprirent que celui qui prêchait n’était que ce «simple charpentier, fils de Marie» qu’ils avaient vu grandir.
Pour ces Galiléens, Jésus est d’abord charpentier, «il n'a pas étudié», mais pourtant «il prêche mieux que les scribes et fait des miracles», souligne François, didactique.
Hélas, poursuit le Pape, «au lieu de s'ouvrir à la réalité, les habitants de Nazareth sont scandalisés, car selon eux, Dieu est trop grand pour s'abaisser à parler par la voix d’un homme aussi simple».
Jésus devient alors pour eux «le scandale de l'Incarnation», «l'événement choquant d'un Dieu fait chair, qui pense, travaille, agit, aime, mange et dort comme un homme»...
«Le Fils de Dieu bouscule tous les schémas humains: ce ne sont pas les disciples qui lavèrent les pieds du Seigneur, mais le Seigneur qui lavait les leurs», devenant ainsi cause de scandale et d'incrédulité, affirme le Saint-Père, «à toutes les époques, même aujourd'hui».
Ce renversement fait par Jésus nous engage donc tous aujourd’hui «à une vérification personnelle et communautaire», car il peut arriver à tous de nourrir des préjugés qui nous empêchent de saisir la réalité.
Et c’est justement le Seigneur qui invite à adopter au contraire une attitude d'écoute humble et d'attente docile, «car la grâce de Dieu se présente souvent de manière surprenante, qui ne correspond pas à nos attentes».
«Dieu ne se conforme pas aux préjugés», a insisté le Souverain pontife depuis la fenêtre du Palais apostolique.
L’importance de la foi prend ici tout son sens.
Pour le Saint-Père, «beaucoup de baptisés vivent comme si le Christ n'existait pas, répétant les gestes et les signes de la foi, sans parvenir à une réelle adhésion à la personne de Jésus et de son Évangile», a-t-il déploré, souhaitant de tout son cœur que Dieu parvienne «à dissoudre en chacun la dureté de cœur et l’étroitesse des esprits».
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