L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
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Manuela
M1234
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 16 Juillet 2017
Angélus
Ce dimanche 16 juillet 2017, le Pape demande aux fidèles de «radiographier» l'état spirituel de leur cœur.
Est-ce un terrain fertile ou est-il imperméable?
François pousse les catholiques paresseux à laisser Jésus s'enraciner en eux.
Il invite chacun à reconnaitre et nommer les ronces qui étouffent la Parole de Dieu en leur cœur
Des vices que sont l'égoïsme, l'avidité du pouvoir ou de la richesse.
Jésus n'impose pas, il propose
L’Évangile de ce dimanche célèbre la parabole du semeur racontée par Jésus à la foule qui se tient pour l’écouter sur le rivage (Matthieu 13, 1-23).
Jésus ne s’impose pas à eux, il leur propose de l’écouter.
«Jésus ne cherche pas à attirer par la conquête, mais en se donnant».
Sa Parole n’est pas «une cage ou un piège, mais une semence qui peut porter ses fruits».
Comment ?
«Si nous l’accueillons» affirme François.
Pour le Pape, cette parabole parle «surtout de nous», du terrain plus que du semeur.
Jésus fait une «radiographie spirituelle de notre cœur, qui est le terrain sur lequel tombe la semence de sa Parole».
L'état de ton cœur
Il existe des bons terrains, et ainsi de bons cœurs, pour faire pousser les grains. Au contraire, il y a des terrains durs «imperméables» sur lesquels la Parole de Dieu «rebondit» sans pénétrer.
Le Pape décrit d’autres types de terrains intermédiaires.
Celui qui est plein de pierres, avec peu de terre.
Le grain y tombe, il pousse, mais ne parvient pas à s’enraciner.
«Ainsi sont les cœurs superficiels, qui accueillent le Seigneur, veulent prier, aimer, témoigner, mais ne persévèrent pas .
Ils se fatiguent et ne décollent jamais.
Là, l’amour est inconstant et passager».
Le Pape affirme que le grain de celui qui accueille le Seigneur «quand cela lui plaît», ne porte pas de fruits.
Enfin, le terrain plein de ronces qui étouffent les bonnes plantes, dont parle l’Évangile.
Ces ronces sont «les préoccupations du monde, la séduction de la richesse (v22) ».
Ce sont «les idoles de la richesse mondaine, le goût pour une vie avide pour soi-même ou le goût pour l’avoir et le pouvoir» : les vices qui se battent avec Jésus et étouffent sa présence, nous dit le Pape qui met en garde.
«Si on cultive ces ronces, on empêche Jésus de grandir en nous». François invite chacun à reconnaitre les vices qui habitent leur cœur, l’interdisant d’être «un cœur propre», pour ensuite les arracher.
Se libérer des ronces
Avec cette parabole, Jésus pousse les fidèles à regarder l’état de son cœur, à montrer de la gratitude pour les terrains fertiles, et à travailler sur les terrains qui ne sont pas encore bons.
«Demandons-nous si notre cœur est ouvert et prêt à accueillir avec foi les grains de la Parole de Dieu.
Demandons-nous si les cailloux de la paresse sont encore nombreux et grands.
(…) Trouvons le courage de bonifier le terrain qu’est notre cœur, en confiant nos pierres et nos ronces au Seigneur dans la confession ou la prière».
Jésus sera heureux d’aider au travail de purification de nos cœurs, assure le Pape.
Source: Radio Vaticanhttp://fr.radiovaticana.va/news/2017/07/16/ang%C3%A9lus_le_pape_invite_%C3%A0_%C3%A9valuer_l%C3%A9tat_spirituel_de_son_coeur/1325355
Ce dimanche 16 juillet 2017, le Pape demande aux fidèles de «radiographier» l'état spirituel de leur cœur.
Est-ce un terrain fertile ou est-il imperméable?
François pousse les catholiques paresseux à laisser Jésus s'enraciner en eux.
Il invite chacun à reconnaitre et nommer les ronces qui étouffent la Parole de Dieu en leur cœur
Des vices que sont l'égoïsme, l'avidité du pouvoir ou de la richesse.
Jésus n'impose pas, il propose
L’Évangile de ce dimanche célèbre la parabole du semeur racontée par Jésus à la foule qui se tient pour l’écouter sur le rivage (Matthieu 13, 1-23).
Jésus ne s’impose pas à eux, il leur propose de l’écouter.
«Jésus ne cherche pas à attirer par la conquête, mais en se donnant».
Sa Parole n’est pas «une cage ou un piège, mais une semence qui peut porter ses fruits».
Comment ?
«Si nous l’accueillons» affirme François.
Pour le Pape, cette parabole parle «surtout de nous», du terrain plus que du semeur.
Jésus fait une «radiographie spirituelle de notre cœur, qui est le terrain sur lequel tombe la semence de sa Parole».
L'état de ton cœur
Il existe des bons terrains, et ainsi de bons cœurs, pour faire pousser les grains. Au contraire, il y a des terrains durs «imperméables» sur lesquels la Parole de Dieu «rebondit» sans pénétrer.
Le Pape décrit d’autres types de terrains intermédiaires.
Celui qui est plein de pierres, avec peu de terre.
Le grain y tombe, il pousse, mais ne parvient pas à s’enraciner.
«Ainsi sont les cœurs superficiels, qui accueillent le Seigneur, veulent prier, aimer, témoigner, mais ne persévèrent pas .
Ils se fatiguent et ne décollent jamais.
Là, l’amour est inconstant et passager».
Le Pape affirme que le grain de celui qui accueille le Seigneur «quand cela lui plaît», ne porte pas de fruits.
Enfin, le terrain plein de ronces qui étouffent les bonnes plantes, dont parle l’Évangile.
Ces ronces sont «les préoccupations du monde, la séduction de la richesse (v22) ».
Ce sont «les idoles de la richesse mondaine, le goût pour une vie avide pour soi-même ou le goût pour l’avoir et le pouvoir» : les vices qui se battent avec Jésus et étouffent sa présence, nous dit le Pape qui met en garde.
«Si on cultive ces ronces, on empêche Jésus de grandir en nous». François invite chacun à reconnaitre les vices qui habitent leur cœur, l’interdisant d’être «un cœur propre», pour ensuite les arracher.
Se libérer des ronces
Avec cette parabole, Jésus pousse les fidèles à regarder l’état de son cœur, à montrer de la gratitude pour les terrains fertiles, et à travailler sur les terrains qui ne sont pas encore bons.
«Demandons-nous si notre cœur est ouvert et prêt à accueillir avec foi les grains de la Parole de Dieu.
Demandons-nous si les cailloux de la paresse sont encore nombreux et grands.
(…) Trouvons le courage de bonifier le terrain qu’est notre cœur, en confiant nos pierres et nos ronces au Seigneur dans la confession ou la prière».
Jésus sera heureux d’aider au travail de purification de nos cœurs, assure le Pape.
Source: Radio Vaticanhttp://fr.radiovaticana.va/news/2017/07/16/ang%C3%A9lus_le_pape_invite_%C3%A0_%C3%A9valuer_l%C3%A9tat_spirituel_de_son_coeur/1325355
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Angélus du 16 juillet par le Pape François
MERCId'avoir posté cet Angélus ,la parabole du semeur est criante de vérité et d'actualité a mes oreilles. Puissé-je m'en souvenir et lui obéir cette année...
apolline- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Je vous en prie apolline, tous les dimanches rendez-vous avec notre Pape François!!
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 23 Juillet 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 30 Juillet 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 6 Août 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 13 Août 2017
Lors de la prière de l’Angelus, ce dimanche 13 août, le Pape François s’est appuyé sur l’Évangile du jour, récit de Jésus marchant sur l’eau qui tend la main pour sauver Pierre dans le lac de Galilée.
C’est toute l’histoire de la foi, a souligné le Saint-Père devant la foule.
Il a ainsi rappelé que croire n'est pas un chemin de tranquillité mais l'assurance d'un soutien qui donne sens au chemin de vie.
Ce récit de Pierre qui coule en voulant marcher sur l’eau vers Jésus, contient un «riche symbole et fait réfléchir à notre foi» explique le Pape.
Une réflexion qui se mène «soit comme un individu, soit comme communauté ecclésiale, mais aussi sur la foi de nous tous qui sommes réunis aujourd’hui sur la place Saint-Pierre».
Le Saint-Père file la métaphore.
La barque dans laquelle se trouve les disciples sur le lac de Galilée, et confrontée à des vents contraires, représente à la fois «la vie de chacun et la vie de l’Église».
Les vents eux sont les difficultés et les épreuves de la vie.
Ainsi, quand Pierre appelle Jésus à l’aide, il révèle «notre désir de sentir la proximité du Seigneur mais aussi la peur et l’angoisse qui accompagnent les moments les plus durs de notre vie et de notre communauté, marquées par des fragilités internes et des difficultés externes».
Dans ces moments, si comme pour Pierre la parole rassurante de Jésus ne suffit pas, le Pape met en garde ceux qui «consultent les horoscopes et les diseurs de bonne aventure et commencent à sombrer vers le fond».
À l’inverse, le Saint-Père appelle à s’accrocher à la parole du Seigneur «comme à une corde tendue à laquelle s’agripper pour affronter les eaux hostiles et turbulentes».
La foi n'est pas un long fleuve tranquille
Cet Évangile justement, «nous rappelle que la foi en le Seigneur et sa parole n’ouvre pas un chemin de facilité et ne nous soustrait pas aux tempêtes de la vie».
En somme, la foi n’est pas un long fleuve tranquille, «elle n’est pas si forte» souligne le Pape François.
Mais la foi «nous donne l’assurance d’une Présence qui nous pousse à dépasser les orages existentiels, la certitude d’une main qui nous saisit pour nous aider à affronter les difficultés, nous indiquant la route dans le brouillard».
En résumé, «la foi n’est pas une échappatoire aux problèmes de la vie, mais apporte un soutien et donne un sens au chemin».
Finalement, conclut le Pape, «cet épisode est une belle image de la réalité de l’Église en tout temps : une barque menacée de se renverser par des vents contraires est sauvée par la foi en le Christ et sa parole».
C’est ça la garantie contre le naufrage. «Sur cette barque nous sommes en sécurité malgré nos malheurs et nos faiblesses, en particulier quand nous nous mettons à genoux pour adorer le Seigneur et, comme les disciples, se prosterner devant lui pour lui dire :
Tu es vraiment le fils de Dieu».
François a ainsi fait répéter la phrase aux fidèles places Saint-Pierre, priant Marie de «rester solides dans la foi pour résister aux tempêtes de la vie, rester sur la barque de l’Église en refusant la tentation de monter sur des bateaux enchanteurs mais douteux sur les idéologies, la mode et les slogans».
C’est toute l’histoire de la foi, a souligné le Saint-Père devant la foule.
Il a ainsi rappelé que croire n'est pas un chemin de tranquillité mais l'assurance d'un soutien qui donne sens au chemin de vie.
Ce récit de Pierre qui coule en voulant marcher sur l’eau vers Jésus, contient un «riche symbole et fait réfléchir à notre foi» explique le Pape.
Une réflexion qui se mène «soit comme un individu, soit comme communauté ecclésiale, mais aussi sur la foi de nous tous qui sommes réunis aujourd’hui sur la place Saint-Pierre».
Le Saint-Père file la métaphore.
La barque dans laquelle se trouve les disciples sur le lac de Galilée, et confrontée à des vents contraires, représente à la fois «la vie de chacun et la vie de l’Église».
Les vents eux sont les difficultés et les épreuves de la vie.
Ainsi, quand Pierre appelle Jésus à l’aide, il révèle «notre désir de sentir la proximité du Seigneur mais aussi la peur et l’angoisse qui accompagnent les moments les plus durs de notre vie et de notre communauté, marquées par des fragilités internes et des difficultés externes».
Dans ces moments, si comme pour Pierre la parole rassurante de Jésus ne suffit pas, le Pape met en garde ceux qui «consultent les horoscopes et les diseurs de bonne aventure et commencent à sombrer vers le fond».
À l’inverse, le Saint-Père appelle à s’accrocher à la parole du Seigneur «comme à une corde tendue à laquelle s’agripper pour affronter les eaux hostiles et turbulentes».
La foi n'est pas un long fleuve tranquille
Cet Évangile justement, «nous rappelle que la foi en le Seigneur et sa parole n’ouvre pas un chemin de facilité et ne nous soustrait pas aux tempêtes de la vie».
En somme, la foi n’est pas un long fleuve tranquille, «elle n’est pas si forte» souligne le Pape François.
Mais la foi «nous donne l’assurance d’une Présence qui nous pousse à dépasser les orages existentiels, la certitude d’une main qui nous saisit pour nous aider à affronter les difficultés, nous indiquant la route dans le brouillard».
En résumé, «la foi n’est pas une échappatoire aux problèmes de la vie, mais apporte un soutien et donne un sens au chemin».
Finalement, conclut le Pape, «cet épisode est une belle image de la réalité de l’Église en tout temps : une barque menacée de se renverser par des vents contraires est sauvée par la foi en le Christ et sa parole».
C’est ça la garantie contre le naufrage. «Sur cette barque nous sommes en sécurité malgré nos malheurs et nos faiblesses, en particulier quand nous nous mettons à genoux pour adorer le Seigneur et, comme les disciples, se prosterner devant lui pour lui dire :
Tu es vraiment le fils de Dieu».
François a ainsi fait répéter la phrase aux fidèles places Saint-Pierre, priant Marie de «rester solides dans la foi pour résister aux tempêtes de la vie, rester sur la barque de l’Église en refusant la tentation de monter sur des bateaux enchanteurs mais douteux sur les idéologies, la mode et les slogans».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Mardi 15 août 2017
Angelus de l'Assomption:
Marie apporte la joie de Jésus au monde
( En ce jour de fête de l’Assomption ce mardi 15 août 2017, le Pape François a insisté sur la joie de Jésus apportée par la Vierge Marie au monde.
Le Saint-Père a ainsi commenté l’Évangile du jour, celui de la visitation selon saint Luc, quand Marie enceinte du Christ se rend auprès de sa cousine Elisabeth, qui attend Jean-Baptiste.
«Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni.»
Voici le cri d’exclamation d’Elisabeth dès l’arrivée de Marie dans sa maison.
Ce sont ces mots qui commenceront la populaire prière de l’Ave Maria, Je vous salue Marie, rappelle le Pape.
Ce cri d’émerveillement, c’est un cri de grande joie car
«Marie vient de faire un don à Elisabeth, et même au monde entier», explique le Saint-Père.
C’est le don de «Jésus qui vit déjà en elle, pour prendre chair humaine, pour accomplir sa mission de salut».
Tout d’un coup dans la demeure d’Elisabeth et Zacharie, il y a «la présence invisible mais réelle de Jésus qui remplit tout de sens : la vie, la famille, le salut du peuple, tout !»
Cette joie, poursuit le Pape, s’exprime par la voix de Marie, «dans la belle prière que Saint-Luc nous transmet, qui s’appelle Magnificat, un chant de louange à Dieu qui s’opère à travers les personnes humbles comme Marie elle-même, comme son époux Joseph et le lieu où ils vivent Nazareth».
Car, estime François, «l’humilité est comme un vide qui laisse place à Dieu».
«L’humble est puissant car il est humble et non car il est fort, c’est ça la grandeur de l’humilité» rappelle François qui a proposé aux fidèles place Saint-Pierre de se poser la question, en répondant dans son cœur, «comment va mon humilité ?».
«Le Magnificat chante le Dieu miséricordieux et fidèle qui accomplit son dessein de salut avec les petits et les pauvres, avec ceux qui se fient à sa Parole comme Marie».
Ainsi, dans la maison d’Elisabeth, la présence de Jésus crée non seulement un «climat de joie et de communion fraternelle, mais aussi de foi qui apporte espérance, prière et louange».
C’est ce qui doit se passer aujourd’hui dans nos maisons, appelle le Saint-Père, en célébrant
«celle qui nous apporte ce don immense, cette grâce au-dessus de toute autre grâce, la grâce de Jésus-Christ !».
Car «en portant Jésus, la Vierge nous apporte aussi une joie nouvelle, pleine de sens, une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles, la capacité de miséricorde, de nous pardonner, de nous comprendre, de nous soutenir les uns les autres».
«Marie est un modèle de vertu et de foi».
Le Pape a enfin invité les fidèles à la remercier de «toujours nous précéder dans le pèlerinage de la vie et de la foi», et à lui demander «son soutien pour avoir une foi forte, joyeuse et miséricordieuse qui nous aide à être saints pour la rencontrer un jour, au Paradis».
Après l'Angelus, le Saint-Père a confié à la Vierge Marie «les angoisses et les douleurs des populations de tant de parties de monde qui souffrent à cause des catastrophes naturelle, des tensions sociales et des conflits».
Marie apporte la joie de Jésus au monde
( En ce jour de fête de l’Assomption ce mardi 15 août 2017, le Pape François a insisté sur la joie de Jésus apportée par la Vierge Marie au monde.
Le Saint-Père a ainsi commenté l’Évangile du jour, celui de la visitation selon saint Luc, quand Marie enceinte du Christ se rend auprès de sa cousine Elisabeth, qui attend Jean-Baptiste.
«Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni.»
Voici le cri d’exclamation d’Elisabeth dès l’arrivée de Marie dans sa maison.
Ce sont ces mots qui commenceront la populaire prière de l’Ave Maria, Je vous salue Marie, rappelle le Pape.
Ce cri d’émerveillement, c’est un cri de grande joie car
«Marie vient de faire un don à Elisabeth, et même au monde entier», explique le Saint-Père.
C’est le don de «Jésus qui vit déjà en elle, pour prendre chair humaine, pour accomplir sa mission de salut».
Tout d’un coup dans la demeure d’Elisabeth et Zacharie, il y a «la présence invisible mais réelle de Jésus qui remplit tout de sens : la vie, la famille, le salut du peuple, tout !»
Cette joie, poursuit le Pape, s’exprime par la voix de Marie, «dans la belle prière que Saint-Luc nous transmet, qui s’appelle Magnificat, un chant de louange à Dieu qui s’opère à travers les personnes humbles comme Marie elle-même, comme son époux Joseph et le lieu où ils vivent Nazareth».
Car, estime François, «l’humilité est comme un vide qui laisse place à Dieu».
«L’humble est puissant car il est humble et non car il est fort, c’est ça la grandeur de l’humilité» rappelle François qui a proposé aux fidèles place Saint-Pierre de se poser la question, en répondant dans son cœur, «comment va mon humilité ?».
«Le Magnificat chante le Dieu miséricordieux et fidèle qui accomplit son dessein de salut avec les petits et les pauvres, avec ceux qui se fient à sa Parole comme Marie».
Ainsi, dans la maison d’Elisabeth, la présence de Jésus crée non seulement un «climat de joie et de communion fraternelle, mais aussi de foi qui apporte espérance, prière et louange».
C’est ce qui doit se passer aujourd’hui dans nos maisons, appelle le Saint-Père, en célébrant
«celle qui nous apporte ce don immense, cette grâce au-dessus de toute autre grâce, la grâce de Jésus-Christ !».
Car «en portant Jésus, la Vierge nous apporte aussi une joie nouvelle, pleine de sens, une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles, la capacité de miséricorde, de nous pardonner, de nous comprendre, de nous soutenir les uns les autres».
«Marie est un modèle de vertu et de foi».
Le Pape a enfin invité les fidèles à la remercier de «toujours nous précéder dans le pèlerinage de la vie et de la foi», et à lui demander «son soutien pour avoir une foi forte, joyeuse et miséricordieuse qui nous aide à être saints pour la rencontrer un jour, au Paradis».
Après l'Angelus, le Saint-Père a confié à la Vierge Marie «les angoisses et les douleurs des populations de tant de parties de monde qui souffrent à cause des catastrophes naturelle, des tensions sociales et des conflits».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 20 Août 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 27 Août 2017
"L'Eglise a constamment besoin d'être réparée"
Jésus veut construire son Eglise avec nous, nous en faisons tous partie et chacun de nous y a sa place : c’est le cœur de la méditation du Pape François ce dimanche 27 août 2017, avant la prière de l’Angélus, récitée depuis les fenêtres du Palais apostolique.
Devant une foule de fidèles et de pèlerins réunis Place St Pierre, le Souverain Pontife est revenu sur l’Evangile de ce dimanche, celui de la Confession de Pierre, en St Matthieu, «un passage-clé du chemin de Jésus et de ses disciples».
«Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ?» demande Jésus à ses disciples.
Le Maitre sait ce que disent de Lui les gens du peuple, mais maintenant, Il veut savoir ce pensent ceux qui lui sont proches, ceux qui partagent sa vie et le connaissent de près.
Et la réponse jaillit des lèvres de Simon-Pierre :
«Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant !»
Avec ces paroles, inspirées par le Père céleste, Jésus comprend que, «grâce à la foi donnée par le Père, il existe un fondement solide sur lequel Il peut construire sa communauté, son Eglise».
Et c’est pour cela qu’Il affirme à Simon :
«Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise».
Et c’est avec nous, aujourd’hui, que Jésus veut continuer à construire son Eglise, assure François, cette maison solide, «qui ne manque pas de fissures, et qui a constamment besoin d’être réparée, comme aux temps de St François d’Assise».
«Nous sommes des petites pierres, mais aucune de ces pierres n’est inutile».
Au contraire, «dans les mains de Jésus, elle devient précieuse, car Il la recueille, la garde avec grande tendresse, la travaille avec son Esprit, et la met à sa juste place».
C’est ainsi qu’avec l’amour de Jésus, nous devenons des «pierres vivantes», et chacun de nous a sa place et sa mission dans l’Eglise : «elle est communauté de vie, constituée de nombreuses petites pierres qui forment un seul édifice, dans le signe de la fraternité et de la communion».
L’Evangile de ce jour nous rappelle en outre, ajoute le Pape, que Jésus a voulu, pour son Eglise, «un centre visible de communion à Pierre et ses successeurs, identifiés depuis les origines comme évêques de Rome, la ville où Pierre et Paul ont rendu témoignage», en versant leur sang.
Et le Saint-Père d’invoquer l’intercession et le soutien de la Vierge Marie, Reine des Apôtres et Mère de l’Eglise,
«afin que nous réalisions pleinement l’unité et la communion pour lesquels le Christ et les apôtres ont prié et ont donné leur vie».
Jésus veut construire son Eglise avec nous, nous en faisons tous partie et chacun de nous y a sa place : c’est le cœur de la méditation du Pape François ce dimanche 27 août 2017, avant la prière de l’Angélus, récitée depuis les fenêtres du Palais apostolique.
Devant une foule de fidèles et de pèlerins réunis Place St Pierre, le Souverain Pontife est revenu sur l’Evangile de ce dimanche, celui de la Confession de Pierre, en St Matthieu, «un passage-clé du chemin de Jésus et de ses disciples».
«Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ?» demande Jésus à ses disciples.
Le Maitre sait ce que disent de Lui les gens du peuple, mais maintenant, Il veut savoir ce pensent ceux qui lui sont proches, ceux qui partagent sa vie et le connaissent de près.
Et la réponse jaillit des lèvres de Simon-Pierre :
«Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant !»
Avec ces paroles, inspirées par le Père céleste, Jésus comprend que, «grâce à la foi donnée par le Père, il existe un fondement solide sur lequel Il peut construire sa communauté, son Eglise».
Et c’est pour cela qu’Il affirme à Simon :
«Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise».
Et c’est avec nous, aujourd’hui, que Jésus veut continuer à construire son Eglise, assure François, cette maison solide, «qui ne manque pas de fissures, et qui a constamment besoin d’être réparée, comme aux temps de St François d’Assise».
«Nous sommes des petites pierres, mais aucune de ces pierres n’est inutile».
Au contraire, «dans les mains de Jésus, elle devient précieuse, car Il la recueille, la garde avec grande tendresse, la travaille avec son Esprit, et la met à sa juste place».
C’est ainsi qu’avec l’amour de Jésus, nous devenons des «pierres vivantes», et chacun de nous a sa place et sa mission dans l’Eglise : «elle est communauté de vie, constituée de nombreuses petites pierres qui forment un seul édifice, dans le signe de la fraternité et de la communion».
L’Evangile de ce jour nous rappelle en outre, ajoute le Pape, que Jésus a voulu, pour son Eglise, «un centre visible de communion à Pierre et ses successeurs, identifiés depuis les origines comme évêques de Rome, la ville où Pierre et Paul ont rendu témoignage», en versant leur sang.
Et le Saint-Père d’invoquer l’intercession et le soutien de la Vierge Marie, Reine des Apôtres et Mère de l’Eglise,
«afin que nous réalisions pleinement l’unité et la communion pour lesquels le Christ et les apôtres ont prié et ont donné leur vie».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 3 Septembre 2017
La « règle d’or » de la nature humaine
Paroles du pape avant l’angélus (Traduction intégrale)
« La règle d’or que Dieu a inscrite dans la nature humaine » est « que seul l’amour donne sens et bonheur à la vie », a affirmé le pape François lors de l’angélus du 3 septembre 2017.
Présidant la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a mis en garde :
« Dépenser ses talents, ses énergies et son temps seulement pour se sauver, se protéger et se réaliser soi-même, conduit en réalité à se perdre, c’est-à-dire à une existence triste et stérile. »
« Si au contraire, a-t-il ajouté, nous vivons pour le Seigneur et fondons notre vie sur l’amour, comme l’a fait Jésus, nous pourrons savourer la joie authentique et notre vie ne sera pas stérile, elle sera féconde. »
Dénonçant la « tentation de vouloir suivre un Christ sans croix », le pape François a encouragé « à ne pas nous laisser absorber par la vision de ce monde, mais à être toujours plus conscients de la nécessité et de la peine pour nous chrétiens d’avancer à contre-courant et en côte ».
Paroles du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le passage de l’Evangile du jour (cf. Mt 16,21-27) est la suite de celui de dimanche dernier, dans lequel ressortait la profession de foi de Pierre, “roc” sur lequel Jésus veut construire son Eglise.
Aujourd’hui, dans un contraste criant, Matthieu nous montre la réaction du même Pierre quand Jésus révèle à ses disciples qu’à Jérusalem il devra souffrir, être tué et ressusciter (cf. v. 21).
Pierre prend le Maître à l’écart et le réprimande parce que cela – lui dit-il – ne peut pas lui arriver à Lui, au Christ.
Mais Jésus, à son tour, réprimande Pierre avec des paroles dures :
« Passe derrière moi, Satan !
Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » (v. 23).
Un moment avant, l’apôtre était béni du Père, parce qu’il avait reçu cette révélation du Père ; il était une « pierre » solide sur laquelle Jésus pouvait construire sa communauté, et aussitôt après il devient un obstacle, une pierre, mais pas pour construire, une pierre d’achoppement sur le chemin du Messie.
Jésus sait bien que Pierre et les autres ont encore beaucoup de chemin à faire pour devenir ses apôtres !
A ce point, le Maître s’adresse à tous ceux qui le suivaient, en leur présentant avec clarté la voie à parcourir :
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » (v. 24).
Toujours, aujourd’hui encore, la tentation est de vouloir suivre un Christ sans croix, ou plutôt, d’enseigner à Dieu la voie juste.
Comme Pierre : non, non, Seigneur, pas ça… cela n’arrivera pas.
Mais Jésus nous rappelle que sa voie est la voie de l’amour, et il n’y a pas de véritable amour sans le sacrifice de soi.
Nous sommes appelés à ne pas nous laisser absorber par la vision de ce monde, mais à être toujours plus conscients de la nécessité et de la peine pour nous chrétiens d’avancer à contre-courant et en côte.
Jésus complète sa proposition avec des paroles qui expriment une grande sagesse toujours valide, parce qu’elles défient la mentalité et les comportements egocentriques.
Il exhorte :
« Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. » (v. 25).
Dans ce paradoxe, est contenue la règle d’or que Dieu a inscrite dans la nature humaine créée en Christ : la règle que seul l’amour donne sens et bonheur à la vie.
Dépenser ses talents, ses énergies et son temps seulement pour se sauver, se protéger et se réaliser soi-même, conduit en réalité à se perdre, c’est-à-dire à une existence triste et stérile.
Si au contraire nous vivons pour le Seigneur et fondons notre vie sur l’amour, comme l’a fait Jésus, nous pourrons savourer la joie authentique et notre vie ne sera pas stérile, elle sera féconde.
Dans la célébration de l’Eucharistie, nous revivons le mystère de la croix ; non seulement nous rappelons, mais nous accomplissons le mémorial du Sacrifice rédempteur, où le Fils de Dieu se perd complètement Lui-même pour se recevoir de nouveau du Père et ainsi nous retrouver, nous qui étions perdus, avec toutes les créatures.
Chaque fois que nous participons à la Sainte Messe, l’amour du Christ crucifié et ressuscité se communique à nous comme nourriture et boisson, pour que nous puissions Le suivre sur le chemin de chaque jour, dans le service concret des frères.
Que la Très Sainte Vierge Marie, qui a suivi Jésus jusqu’au Calvaire, nous accompagne nous aussi et nous aide à ne pas avoir peur de la croix, mais avec Jésus crucifié, pas une croix sans Jésus : la croix avec Jésus, qui est la croix de souffrir par amour de Dieu et des frères, parce que cette souffrance, par la grâce du Christ, est féconde de résurrection.
Paroles du pape avant l’angélus (Traduction intégrale)
« La règle d’or que Dieu a inscrite dans la nature humaine » est « que seul l’amour donne sens et bonheur à la vie », a affirmé le pape François lors de l’angélus du 3 septembre 2017.
Présidant la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a mis en garde :
« Dépenser ses talents, ses énergies et son temps seulement pour se sauver, se protéger et se réaliser soi-même, conduit en réalité à se perdre, c’est-à-dire à une existence triste et stérile. »
« Si au contraire, a-t-il ajouté, nous vivons pour le Seigneur et fondons notre vie sur l’amour, comme l’a fait Jésus, nous pourrons savourer la joie authentique et notre vie ne sera pas stérile, elle sera féconde. »
Dénonçant la « tentation de vouloir suivre un Christ sans croix », le pape François a encouragé « à ne pas nous laisser absorber par la vision de ce monde, mais à être toujours plus conscients de la nécessité et de la peine pour nous chrétiens d’avancer à contre-courant et en côte ».
Paroles du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le passage de l’Evangile du jour (cf. Mt 16,21-27) est la suite de celui de dimanche dernier, dans lequel ressortait la profession de foi de Pierre, “roc” sur lequel Jésus veut construire son Eglise.
Aujourd’hui, dans un contraste criant, Matthieu nous montre la réaction du même Pierre quand Jésus révèle à ses disciples qu’à Jérusalem il devra souffrir, être tué et ressusciter (cf. v. 21).
Pierre prend le Maître à l’écart et le réprimande parce que cela – lui dit-il – ne peut pas lui arriver à Lui, au Christ.
Mais Jésus, à son tour, réprimande Pierre avec des paroles dures :
« Passe derrière moi, Satan !
Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » (v. 23).
Un moment avant, l’apôtre était béni du Père, parce qu’il avait reçu cette révélation du Père ; il était une « pierre » solide sur laquelle Jésus pouvait construire sa communauté, et aussitôt après il devient un obstacle, une pierre, mais pas pour construire, une pierre d’achoppement sur le chemin du Messie.
Jésus sait bien que Pierre et les autres ont encore beaucoup de chemin à faire pour devenir ses apôtres !
A ce point, le Maître s’adresse à tous ceux qui le suivaient, en leur présentant avec clarté la voie à parcourir :
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » (v. 24).
Toujours, aujourd’hui encore, la tentation est de vouloir suivre un Christ sans croix, ou plutôt, d’enseigner à Dieu la voie juste.
Comme Pierre : non, non, Seigneur, pas ça… cela n’arrivera pas.
Mais Jésus nous rappelle que sa voie est la voie de l’amour, et il n’y a pas de véritable amour sans le sacrifice de soi.
Nous sommes appelés à ne pas nous laisser absorber par la vision de ce monde, mais à être toujours plus conscients de la nécessité et de la peine pour nous chrétiens d’avancer à contre-courant et en côte.
Jésus complète sa proposition avec des paroles qui expriment une grande sagesse toujours valide, parce qu’elles défient la mentalité et les comportements egocentriques.
Il exhorte :
« Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. » (v. 25).
Dans ce paradoxe, est contenue la règle d’or que Dieu a inscrite dans la nature humaine créée en Christ : la règle que seul l’amour donne sens et bonheur à la vie.
Dépenser ses talents, ses énergies et son temps seulement pour se sauver, se protéger et se réaliser soi-même, conduit en réalité à se perdre, c’est-à-dire à une existence triste et stérile.
Si au contraire nous vivons pour le Seigneur et fondons notre vie sur l’amour, comme l’a fait Jésus, nous pourrons savourer la joie authentique et notre vie ne sera pas stérile, elle sera féconde.
Dans la célébration de l’Eucharistie, nous revivons le mystère de la croix ; non seulement nous rappelons, mais nous accomplissons le mémorial du Sacrifice rédempteur, où le Fils de Dieu se perd complètement Lui-même pour se recevoir de nouveau du Père et ainsi nous retrouver, nous qui étions perdus, avec toutes les créatures.
Chaque fois que nous participons à la Sainte Messe, l’amour du Christ crucifié et ressuscité se communique à nous comme nourriture et boisson, pour que nous puissions Le suivre sur le chemin de chaque jour, dans le service concret des frères.
Que la Très Sainte Vierge Marie, qui a suivi Jésus jusqu’au Calvaire, nous accompagne nous aussi et nous aide à ne pas avoir peur de la croix, mais avec Jésus crucifié, pas une croix sans Jésus : la croix avec Jésus, qui est la croix de souffrir par amour de Dieu et des frères, parce que cette souffrance, par la grâce du Christ, est féconde de résurrection.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Dimanche 10 Septembre 2017
Pape François en Colombie.
Visite de la Maison Sanctuaire de Saint Pierre Claver et Angélus
Pape François en Colombie.
Visite de la Maison Sanctuaire de Saint Pierre Claver et Angélus
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Dès que je ne fais pas ce que fait l’âne, cela ne me réussit pas.
Qu’on dise du mal de lui, qu’on ne lui donne pas à manger, qu’on le charge au point de tomber à terre, quoiqu’on le maltraite, toujours il se tait. Il est endurant, étant âne.
C’est ainsi que doit être le serviteur de Dieu:
'J’étais comme une bête devant toi' (Psaume 72).
Paroles de Saint Pierre Claver
Qu’on dise du mal de lui, qu’on ne lui donne pas à manger, qu’on le charge au point de tomber à terre, quoiqu’on le maltraite, toujours il se tait. Il est endurant, étant âne.
C’est ainsi que doit être le serviteur de Dieu:
'J’étais comme une bête devant toi' (Psaume 72).
Paroles de Saint Pierre Claver
Vénération
Pierre Claver a été Canonisé le 8 janvier 1888 par le Pape Léon XIII, le même jour qu'Alphonse Rodriguez, lequel l'a déclaré Patron des Missions en 1896.
Il est fêté le 9 septembre.
Le Pape Jean Paul II, lors de son pèlerinage apostolique en Colombie visita l'église Saint-Pierre-Claver et se recueillit devant la châsse qui renferme son corps.
La Basilique Saint Pierre Claver à Brazzaville, construite en 1963, lui est dédiée.
Du Pape Jean Paul II :
« Pierre Claver brille d'une clarté spéciale dans le firmament de la Charité chrétienne de tous les temps. »
Pierre Claver a été Canonisé le 8 janvier 1888 par le Pape Léon XIII, le même jour qu'Alphonse Rodriguez, lequel l'a déclaré Patron des Missions en 1896.
Il est fêté le 9 septembre.
Le Pape Jean Paul II, lors de son pèlerinage apostolique en Colombie visita l'église Saint-Pierre-Claver et se recueillit devant la châsse qui renferme son corps.
La Basilique Saint Pierre Claver à Brazzaville, construite en 1963, lui est dédiée.
Du Pape Jean Paul II :
« Pierre Claver brille d'une clarté spéciale dans le firmament de la Charité chrétienne de tous les temps. »
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 17 Septembre 2017
Lors de l’Angélus de ce dimanche 17 septembre, le Pape est revenu sur l’extrait évangélique du jour, tiré du 18e chapitre de saint Matthieu, dans lequel Jésus invite ses disciples à pardonner «jusqu’à 77 fois sept fois» à ceux qui les auraient offensé.
«L’extrait évangélique du jour nous offre un enseignement sur le pardon, qui ne nie pas le tort subi mais reconnaît que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est toujours plus grand que le mal qu’il commet.»
Le Pape a profité du texte proposé par la liturgie pour lancer un appel au pardon, le pardon divin étant aussi une interpellation pour un pardon fraternel inconditionnel.
La parabole du roi miséricordieux et du serviteur cruel «montre l’incohérence de celui qui a d’abord été pardonné, et qui ensuite refuse de pardonner», a souligné François.
Jésus met en lumière le risque d’une attitude égoïste, en racontant l’histoire d’une remise de dette accordée par un roi à un serviteur, qui ensuite refusera toute compassion pour un autre serviteur lui devant une somme bien moins importante.
Pourtant, «quiconque a expérimenté la joie, la paix et la liberté intérieure qui vient du fait d’être pardonné peut s’ouvrir à la possibilité de pardonner à son tour», a précisé le Pape.
Le pardon de Dieu, que nous recherchons quand nous récitons le Notre Père, «est le signe de son amour débordant pour chacun de nous.
C’est l’amour qui nous laisse libres de nous éloigner, comme le fils prodigue, mais qui attend chaque jour notre retour ; c’est l’amour entreprenant du berger pour la brebis perdue ; c’est la tendresse qui accueille chaque pécheur qui frappe à sa porte.
Le Père céleste est plein d’amour et veut nous l’offrir, mais ne peut pas le faire si nous fermons notre cœur à l’amour pour les autres», a martelé le Pape François.
«L’extrait évangélique du jour nous offre un enseignement sur le pardon, qui ne nie pas le tort subi mais reconnaît que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est toujours plus grand que le mal qu’il commet.»
Le Pape a profité du texte proposé par la liturgie pour lancer un appel au pardon, le pardon divin étant aussi une interpellation pour un pardon fraternel inconditionnel.
La parabole du roi miséricordieux et du serviteur cruel «montre l’incohérence de celui qui a d’abord été pardonné, et qui ensuite refuse de pardonner», a souligné François.
Jésus met en lumière le risque d’une attitude égoïste, en racontant l’histoire d’une remise de dette accordée par un roi à un serviteur, qui ensuite refusera toute compassion pour un autre serviteur lui devant une somme bien moins importante.
Pourtant, «quiconque a expérimenté la joie, la paix et la liberté intérieure qui vient du fait d’être pardonné peut s’ouvrir à la possibilité de pardonner à son tour», a précisé le Pape.
Le pardon de Dieu, que nous recherchons quand nous récitons le Notre Père, «est le signe de son amour débordant pour chacun de nous.
C’est l’amour qui nous laisse libres de nous éloigner, comme le fils prodigue, mais qui attend chaque jour notre retour ; c’est l’amour entreprenant du berger pour la brebis perdue ; c’est la tendresse qui accueille chaque pécheur qui frappe à sa porte.
Le Père céleste est plein d’amour et veut nous l’offrir, mais ne peut pas le faire si nous fermons notre cœur à l’amour pour les autres», a martelé le Pape François.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 24 Septembre 2017
Le salut est donné, pas mérité rappelle le Pape François
Le salut est donné, pas mérité rappelle le Pape François
« Dieu veut appeler tout le monde à travailler pour son Royaume » et « veut donner à tous la même récompense, c’est-à-dire le salut » :
ce sont les deux aspects du Royaume de Dieu que le Pape François a rappelé ce dimanche 24 septembre 2017 avant de réciter la prière de l’angélus place Saint-Pierre.
Le Saint-Père est revenu sur l’évangile de ce jour qui raconte la parabole du maître de la vigne.
Ce dernier décide de payer au même prix tous les ouvriers, quel que soit le temps employé à travailler, ce qui provoque la colère de ceux qui ont été embauché les premiers.
Or, par cet épisode, Jésus souligne que l’amour du Père est « gratuit et généreux ».
Les précisions de Xavier Sartre
http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00596784.mp3
« Dans le Royaume de Dieu il n’y a pas d’inactifs, tous sont appelés à faire ce qu’ils doivent faire, et il y aura pour tous en fin de compte la récompense qui vient de la justice divine, c’est-à-dire le salut que Jésus Christ a acquis pour nous par sa mort et sa résurrection ».
C’est le message essentiel de cette parabole que souligne le Pape qui précise que le salut n’est pas « mérité mais donné » ; c’est pourquoi « les derniers seront les premiers, et les premiers, les derniers ».
C’est toute la logique de l’amour du Père que Jésus déroule dans cette parabole, une logique « gratuite et généreuse ».
Il faut se laisser étonner et fasciner par les « pensées » et les « voies » propres à Dieu explique François.
Les pensées des hommes sont, elles, marquées par « l’égoïsme et les comptes personnels ».
Dieu « use de la miséricorde, pardonne largement, il est plein de générosité et de bonté qu’il accorde à chacun de nous, il ouvre à tous les territoires immenses de son amour et de sa grâce qui peuvent seuls donner au cœur humain la plénitude de la joie ».
Le regard que le maître de la vigne porte sur les ouvriers est plein « d’attention, de bienveillance » ; il appelle et invite à se lever et à se mettre en chemin.
Ce regard, qui n’est autre que celui de Dieu, « veut la vie pour chacun de nous, veut une vie pleine, engagée, sauvée du néant et de l’inertie ». « Dieu, conclut le Pape, n’exclut personne et veut que chacun rejoigne sa plénitude ».
Béatification du père Stanley Francis Rother
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Rother
Après la prière de l’angélus, le Pape a rappelé aux fidèles que ce samedi 23 septembre a été béatifié Stanley Francis Rother, prêtre missionnaire, tué en haine de la foi pour son œuvre d’évangélisation et de promotion humaine en faveur des plus pauvres au Guatemala.
La cérémonie s’est déroulée à Oklahoma City, aux États-Unis.
« Que son exemple héroïque nous aide à être de courageux témoins de l’Évangile, en nous engageant en faveur de la dignité de l’homme » a déclaré François.
Le père Stanley Francis Rother, né en 1935, est le premier martyr catholique né aux États-Unis.
Il a été tué en 1981 par des escadrons de la mort à la solde de la dictature alors qu'il vivait au milieu des descendants des Mayas qu'il évangélisait.
ce sont les deux aspects du Royaume de Dieu que le Pape François a rappelé ce dimanche 24 septembre 2017 avant de réciter la prière de l’angélus place Saint-Pierre.
Le Saint-Père est revenu sur l’évangile de ce jour qui raconte la parabole du maître de la vigne.
Ce dernier décide de payer au même prix tous les ouvriers, quel que soit le temps employé à travailler, ce qui provoque la colère de ceux qui ont été embauché les premiers.
Or, par cet épisode, Jésus souligne que l’amour du Père est « gratuit et généreux ».
Les précisions de Xavier Sartre
http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00596784.mp3
« Dans le Royaume de Dieu il n’y a pas d’inactifs, tous sont appelés à faire ce qu’ils doivent faire, et il y aura pour tous en fin de compte la récompense qui vient de la justice divine, c’est-à-dire le salut que Jésus Christ a acquis pour nous par sa mort et sa résurrection ».
C’est le message essentiel de cette parabole que souligne le Pape qui précise que le salut n’est pas « mérité mais donné » ; c’est pourquoi « les derniers seront les premiers, et les premiers, les derniers ».
C’est toute la logique de l’amour du Père que Jésus déroule dans cette parabole, une logique « gratuite et généreuse ».
Il faut se laisser étonner et fasciner par les « pensées » et les « voies » propres à Dieu explique François.
Les pensées des hommes sont, elles, marquées par « l’égoïsme et les comptes personnels ».
Dieu « use de la miséricorde, pardonne largement, il est plein de générosité et de bonté qu’il accorde à chacun de nous, il ouvre à tous les territoires immenses de son amour et de sa grâce qui peuvent seuls donner au cœur humain la plénitude de la joie ».
Le regard que le maître de la vigne porte sur les ouvriers est plein « d’attention, de bienveillance » ; il appelle et invite à se lever et à se mettre en chemin.
Ce regard, qui n’est autre que celui de Dieu, « veut la vie pour chacun de nous, veut une vie pleine, engagée, sauvée du néant et de l’inertie ». « Dieu, conclut le Pape, n’exclut personne et veut que chacun rejoigne sa plénitude ».
Béatification du père Stanley Francis Rother
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Rother
Après la prière de l’angélus, le Pape a rappelé aux fidèles que ce samedi 23 septembre a été béatifié Stanley Francis Rother, prêtre missionnaire, tué en haine de la foi pour son œuvre d’évangélisation et de promotion humaine en faveur des plus pauvres au Guatemala.
La cérémonie s’est déroulée à Oklahoma City, aux États-Unis.
« Que son exemple héroïque nous aide à être de courageux témoins de l’Évangile, en nous engageant en faveur de la dignité de l’homme » a déclaré François.
Le père Stanley Francis Rother, né en 1935, est le premier martyr catholique né aux États-Unis.
Il a été tué en 1981 par des escadrons de la mort à la solde de la dictature alors qu'il vivait au milieu des descendants des Mayas qu'il évangélisait.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Pas de traduction française en vidéo
https://zenit.org/articles/salesian-priest-titus-zeman-beatified-at-bratislava-slovakia/
Le prêtre salésien Titus Zeman a été béatifié à Bratislava, en Slovaquie
"Le prêtre salésien Titus Zeman a été béatifié hier à Bratislava, en Slovaquie", a déclaré le pape Francis avant de prier l'Angélus du dimanche à Bologne (Italie) le 1er octobre 2017.
Le pape Francis a également mentionné la prière traditionnelle à Notre-Dame du Rosaire dans le sanctuaire de Pompéi, près de Naples, et il a appelé «à lire et à méditer la Bible».
Poe Francis'Address avant l'Angélus à Bologne
Chers frères et sœurs,
Ce dimanche, la semaine culmine dédiée d'une manière particulière à la Parole de Dieu, à l'occasion de la fête hier de saint Jérôme, grand maître de l'Écriture Sainte. Nous remercions Dieu pour le don de sa Parole et nous nous engageons à lire et à méditer la Bible, en particulier l'Évangile.
Le prêtre salésien Titus Zeman a été béatifié hier à Bratislava, en Slovaquie.
Il se joint à la longue série de martyrs du 20ème siècle, alors qu'il est mort en 19969 après avoir été en prison depuis longtemps en raison de sa foi et de son service pastoral.
Que son témoin nous soutienne dans les moments les plus difficiles de la vie et nous aide à reconnaître la présence du Seigneur aussi dans les procès.
Enfin, nous nous réunissons spirituellement avec les fidèles réunis au sanctuaire de Pompéi pour la prière traditionnelle à Notre-Dame du Rosaire, présidée aujourd'hui par le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Bassetti.
Pour vous tous, gens indigènes et "adoptés" de Bologne, je souhaite un bon dimanche. S'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Passez un bon déjeuner et au revoir!
Copyright pour la traduction en anglais, ZENIT
Par Virginia M. Forrester
Angélus du 01/10/2017
Chers frères et soeurs, bonjour!
Je suis heureux de commencer ma visite à Cesena en rencontrant les citoyens, en ce lieu si significatif pour la vie civile et sociale de votre ville.
Une ville riche de civilisation et chargée d’histoire qui, parmi ses fils illustres a vu naître deux papes: Pie VI dont c’est le IIIe centenaire de la naissance, et Pie VII.
Depuis des siècles, cette place constitue le point de rencontre des citoyens et le cadre où se déroule le marché.
Elle mérite donc son nom:
Place du Peuple, ou simplement “la Place”, parce qu’elle est du peuple, un espace public où l’on prend des décisions importantes pour la ville, au palais communal, et où l’on lance des initiatives économiques te sociales.
La place est un lieu emblématique où les aspirations des personnes se confrontent aux exigences, aux attentes et aux songes de toute la communauté citoyenne ; où les groupes particuliers prennent conscience que leurs désirs doivent s’harmoniser avec ceux de la collectivité.
Je dirais – permettez-moi l’image – que sur cette place on « travaille la pâte » du bien commun de tous, ici, on travaille au bien commun de tous.
Cette harmonisation des désirs de chacun avec ceux de la communauté fait le bien commun.
Sur cette place, on apprend que si l’on ne poursuit pas le bien commun avec constance, engagement et intelligence, les personnes non plus ne peuvent pas jouir de leurs droits ni réaliser leurs plus nobles aspirations, parce que l’espace ordonné et civique où vivre et agir disparaîtrait.
Le caractère central de la place envoie par conséquent le message qui est essentiel de travailler tous ensemble pour le bien commun. Voilà la base du bon gouvernement de la ville, qui la rend belle, saine,, et accueillante, carrefour d’initiatives et moteur d’un développement durable et intégral.
Cette place, comme toutes les autres places d’Italie, rappelle la nécessité de la bonne politique pour la vie de la communauté; non pas de la politique asservie aux ambitions individuelles ou à la domination de factions ou de centres d’intérêts.
Une politique qui ne soit ni esclave ni patronne, mais amie et collaboratrice; non pas peureuse ni téméraire, mais responsable et donc en même temps courageuse et prudente; qui fasse grandir l’implication des personnes, leur inclusion et leur participation progressives; qui ne laisse aucune catégorie aux marges, qui ne saccage ni ne pollue les ressources naturelles : en effet, elles ne sont pas un puits sans fond mais un trésor que nous a été donné par Dieu pour que nous en usions avec respect et intelligence. Une politique qui sache harmoniser les aspirations légitimes des personnes et des groupes en tenant bien fermement la barre en direction des intérêts de l’ensemble des citoyens.
Voilà la visage authentique de la politique et sa raison d’être: un service inestimable pour l bien de toute la collectivité. Voilà pourquoi la doctrine sociale de l’Eglise la considère comme une forme noble de la charité.
Par conséquent j’invite les jeunes à se préparer adéquatement et à s’engager personnellement dans ce domaine, en assumant dès le début la perspective du bien commun et en repoussant toute forme – même minime – de corruption.
La corruption est le ver de la vocation politique. La corruption ne laisse pas la civilité grandir.
Et le bon politicien a aussi sa croix quand il veut être bon parce que si souvent il doit abandonner ses idées personnelles pour prendre les initiatives des autres et les harmoniser, les joindre, afin justement de faire progresser le bien commun.
Dans ce sens, le bon politicien finit toujours par être un « martyre » du service, parce qu’il laisse ses idée propres, mais il ne les abandonne pas, il en discute avec tous pour avancer vers le bien commun et c’est très beau cela.
Depuis cette place, je vous invite à considérer la noblesse de l’action politique au nom et en faveur du peuple : on la reconnaît dans une histoire et dans des valeurs partagées et elle requiert tranquillité de vie et développement ordonné.
Je vous invite à exiger des protagonistes de la vie publique la cohérence de l’engagement, la préparation, la rectitude morale, la capacité d’initiative, la longanimité, la patience et la force d’âme pour affronter les défis d’aujourd’hui, sans cependant prétendre une impossible perfection.
Et quand le politicien se trompe, qu’il ait la grandeur d’âme de dire :
« Je me suis trompé, excusez-moi, avançons ».
C’est noble cela !
Les vicissitudes humaines et historiques et la complexité des problèmes ne permettent pas de tout résoudre tout de suite.
La baguette magique ne fonctionne pas en politique.
Un sain réalisme sait que même la meilleure classe dirigeante ne peu pas résoudre toutes les questions en un éclair.
Il suffit, pour s’en rendre compte, d’essayer d’agir en personne au lieu de se limiter à observer et à critiquer depuis le balcon ce que font les autres.
C’est un défaut quand les critiques ne sont pas constructives.
Si le politicien se trompe, va le lui dire, il y a tant de façons de le dire :
« Mais, je crois que cela serait mieux comme ci, comme cela… »
Par la presse, la radio… mais le dire de façon constructive. Et ne pas regarder du balcon, no l’observer depuis le balcon en attendant qu’il échoue.
Non, cela ne construit pas la citoyenneté.
De cette façon, on trouvera la force d’assumer les responsabilités de chacun, en comprenant en même temps que, même avec l’aide de Dieu et la collaboration des hommes, il arrivera qu’on commette de toute façon des erreurs.
Nous commettons tous des erreurs. « Excusez-moi, je me sui s trompé. Je reprends le juste chemin et j’avance. »
Chers frères et sœurs, cette ville, comme toute la Romagne, a été, traditionnellement, une terre de vives passions politiques.
Je voudrais dire, à vous et à tous : redécouvrez aussi pour aujourd’hui la valeur de cette dimension essentielle du vivre ensemble en citoyens, apportez votre contribution, prêts à faire prévaloir le bien du tout sur celui d’une partie ; prêts à reconnaître que toute idée doit être vérifiée et remodelée en la confrontant à la réalité ; prêts à reconnaître qu’il est fondamental de lancer des initiatives en suscitant de d larges collaborations plus qu’en misant sur l’occupation de postes. Soyez exigeants avec vous-mêmes et avec les autres, en sachant que l’engagement consciencieux précédé d’une préparation adéquate portera son fruit et fera grandir le bien et même le bonheur des personnes.
Ecoutez tout le monde, tous ont le droit de faire entendre leur voix, mais écoutez spécialement les jeunes et les personnes âgées.
Les jeunes parce qu’ils ont la force de réaliser les choses et les personnes âgées parce qu’elles ont la sagesse de la vie et qu’elles ont l’autorité de dire aux jeunes – même aux jeunes politiciens – :
« Ecoute, jeune homme, jeune fille, sur ce point tu te trompes, prends un autre chemin, réfléchis. »
Ce rapport entre les personnes âgées et les jeunes est un trésor que nous devons retrouver.
C’est aujourd’hui l’heure des jeunes ? Oui, pour moitié.
C’est aussi l’heure des personnes âgées, pour moitié. S’il vous plaît, prenez ce chemin !
La politique a parfois semblé ces dernières années reculer face à l’agressivité et la prégnance d’autres formes de pouvoir, comme le pouvoir financier ou médiatique.
Il faut relancer les droits de la bonne politique, son indépendance, son caractère spécifique qui est de servir le bien public, d’agir de façon à faire diminuer les inégalités, à promouvoir le bien des familles par des mesures concrètes, à fournir un cadre solide de droits-devoirs – équilibrer les deux – et à les rendre effectifs pour tous.
Le peuple qui se reconnaît dans un ethos et une culture propres, attend de la bonne politique la défense et le développement harmonieux de ce patrimoine et de ses meilleurs potentiels.
Prions le Seigneur pour qu’il suscite de bons politiciens qui aient vraiment à cœur la société, le peuple et le bien des pauvres.
A Lui, le Dieu de la justice et de la paix, je confie la vie sociale et civique de votre ville.
Merci.
"Le prêtre salésien Titus Zeman a été béatifié hier à Bratislava, en Slovaquie", a déclaré le pape Francis avant de prier l'Angélus du dimanche à Bologne (Italie) le 1er octobre 2017.
Le pape Francis a également mentionné la prière traditionnelle à Notre-Dame du Rosaire dans le sanctuaire de Pompéi, près de Naples, et il a appelé «à lire et à méditer la Bible».
Poe Francis'Address avant l'Angélus à Bologne
Chers frères et sœurs,
Ce dimanche, la semaine culmine dédiée d'une manière particulière à la Parole de Dieu, à l'occasion de la fête hier de saint Jérôme, grand maître de l'Écriture Sainte. Nous remercions Dieu pour le don de sa Parole et nous nous engageons à lire et à méditer la Bible, en particulier l'Évangile.
Le prêtre salésien Titus Zeman a été béatifié hier à Bratislava, en Slovaquie.
Il se joint à la longue série de martyrs du 20ème siècle, alors qu'il est mort en 19969 après avoir été en prison depuis longtemps en raison de sa foi et de son service pastoral.
Que son témoin nous soutienne dans les moments les plus difficiles de la vie et nous aide à reconnaître la présence du Seigneur aussi dans les procès.
Enfin, nous nous réunissons spirituellement avec les fidèles réunis au sanctuaire de Pompéi pour la prière traditionnelle à Notre-Dame du Rosaire, présidée aujourd'hui par le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Bassetti.
Pour vous tous, gens indigènes et "adoptés" de Bologne, je souhaite un bon dimanche. S'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Passez un bon déjeuner et au revoir!
Copyright pour la traduction en anglais, ZENIT
Par Virginia M. Forrester
Angélus du 01/10/2017
Chers frères et soeurs, bonjour!
Je suis heureux de commencer ma visite à Cesena en rencontrant les citoyens, en ce lieu si significatif pour la vie civile et sociale de votre ville.
Une ville riche de civilisation et chargée d’histoire qui, parmi ses fils illustres a vu naître deux papes: Pie VI dont c’est le IIIe centenaire de la naissance, et Pie VII.
Depuis des siècles, cette place constitue le point de rencontre des citoyens et le cadre où se déroule le marché.
Elle mérite donc son nom:
Place du Peuple, ou simplement “la Place”, parce qu’elle est du peuple, un espace public où l’on prend des décisions importantes pour la ville, au palais communal, et où l’on lance des initiatives économiques te sociales.
La place est un lieu emblématique où les aspirations des personnes se confrontent aux exigences, aux attentes et aux songes de toute la communauté citoyenne ; où les groupes particuliers prennent conscience que leurs désirs doivent s’harmoniser avec ceux de la collectivité.
Je dirais – permettez-moi l’image – que sur cette place on « travaille la pâte » du bien commun de tous, ici, on travaille au bien commun de tous.
Cette harmonisation des désirs de chacun avec ceux de la communauté fait le bien commun.
Sur cette place, on apprend que si l’on ne poursuit pas le bien commun avec constance, engagement et intelligence, les personnes non plus ne peuvent pas jouir de leurs droits ni réaliser leurs plus nobles aspirations, parce que l’espace ordonné et civique où vivre et agir disparaîtrait.
Le caractère central de la place envoie par conséquent le message qui est essentiel de travailler tous ensemble pour le bien commun. Voilà la base du bon gouvernement de la ville, qui la rend belle, saine,, et accueillante, carrefour d’initiatives et moteur d’un développement durable et intégral.
Cette place, comme toutes les autres places d’Italie, rappelle la nécessité de la bonne politique pour la vie de la communauté; non pas de la politique asservie aux ambitions individuelles ou à la domination de factions ou de centres d’intérêts.
Une politique qui ne soit ni esclave ni patronne, mais amie et collaboratrice; non pas peureuse ni téméraire, mais responsable et donc en même temps courageuse et prudente; qui fasse grandir l’implication des personnes, leur inclusion et leur participation progressives; qui ne laisse aucune catégorie aux marges, qui ne saccage ni ne pollue les ressources naturelles : en effet, elles ne sont pas un puits sans fond mais un trésor que nous a été donné par Dieu pour que nous en usions avec respect et intelligence. Une politique qui sache harmoniser les aspirations légitimes des personnes et des groupes en tenant bien fermement la barre en direction des intérêts de l’ensemble des citoyens.
Voilà la visage authentique de la politique et sa raison d’être: un service inestimable pour l bien de toute la collectivité. Voilà pourquoi la doctrine sociale de l’Eglise la considère comme une forme noble de la charité.
Par conséquent j’invite les jeunes à se préparer adéquatement et à s’engager personnellement dans ce domaine, en assumant dès le début la perspective du bien commun et en repoussant toute forme – même minime – de corruption.
La corruption est le ver de la vocation politique. La corruption ne laisse pas la civilité grandir.
Et le bon politicien a aussi sa croix quand il veut être bon parce que si souvent il doit abandonner ses idées personnelles pour prendre les initiatives des autres et les harmoniser, les joindre, afin justement de faire progresser le bien commun.
Dans ce sens, le bon politicien finit toujours par être un « martyre » du service, parce qu’il laisse ses idée propres, mais il ne les abandonne pas, il en discute avec tous pour avancer vers le bien commun et c’est très beau cela.
Depuis cette place, je vous invite à considérer la noblesse de l’action politique au nom et en faveur du peuple : on la reconnaît dans une histoire et dans des valeurs partagées et elle requiert tranquillité de vie et développement ordonné.
Je vous invite à exiger des protagonistes de la vie publique la cohérence de l’engagement, la préparation, la rectitude morale, la capacité d’initiative, la longanimité, la patience et la force d’âme pour affronter les défis d’aujourd’hui, sans cependant prétendre une impossible perfection.
Et quand le politicien se trompe, qu’il ait la grandeur d’âme de dire :
« Je me suis trompé, excusez-moi, avançons ».
C’est noble cela !
Les vicissitudes humaines et historiques et la complexité des problèmes ne permettent pas de tout résoudre tout de suite.
La baguette magique ne fonctionne pas en politique.
Un sain réalisme sait que même la meilleure classe dirigeante ne peu pas résoudre toutes les questions en un éclair.
Il suffit, pour s’en rendre compte, d’essayer d’agir en personne au lieu de se limiter à observer et à critiquer depuis le balcon ce que font les autres.
C’est un défaut quand les critiques ne sont pas constructives.
Si le politicien se trompe, va le lui dire, il y a tant de façons de le dire :
« Mais, je crois que cela serait mieux comme ci, comme cela… »
Par la presse, la radio… mais le dire de façon constructive. Et ne pas regarder du balcon, no l’observer depuis le balcon en attendant qu’il échoue.
Non, cela ne construit pas la citoyenneté.
De cette façon, on trouvera la force d’assumer les responsabilités de chacun, en comprenant en même temps que, même avec l’aide de Dieu et la collaboration des hommes, il arrivera qu’on commette de toute façon des erreurs.
Nous commettons tous des erreurs. « Excusez-moi, je me sui s trompé. Je reprends le juste chemin et j’avance. »
Chers frères et sœurs, cette ville, comme toute la Romagne, a été, traditionnellement, une terre de vives passions politiques.
Je voudrais dire, à vous et à tous : redécouvrez aussi pour aujourd’hui la valeur de cette dimension essentielle du vivre ensemble en citoyens, apportez votre contribution, prêts à faire prévaloir le bien du tout sur celui d’une partie ; prêts à reconnaître que toute idée doit être vérifiée et remodelée en la confrontant à la réalité ; prêts à reconnaître qu’il est fondamental de lancer des initiatives en suscitant de d larges collaborations plus qu’en misant sur l’occupation de postes. Soyez exigeants avec vous-mêmes et avec les autres, en sachant que l’engagement consciencieux précédé d’une préparation adéquate portera son fruit et fera grandir le bien et même le bonheur des personnes.
Ecoutez tout le monde, tous ont le droit de faire entendre leur voix, mais écoutez spécialement les jeunes et les personnes âgées.
Les jeunes parce qu’ils ont la force de réaliser les choses et les personnes âgées parce qu’elles ont la sagesse de la vie et qu’elles ont l’autorité de dire aux jeunes – même aux jeunes politiciens – :
« Ecoute, jeune homme, jeune fille, sur ce point tu te trompes, prends un autre chemin, réfléchis. »
Ce rapport entre les personnes âgées et les jeunes est un trésor que nous devons retrouver.
C’est aujourd’hui l’heure des jeunes ? Oui, pour moitié.
C’est aussi l’heure des personnes âgées, pour moitié. S’il vous plaît, prenez ce chemin !
La politique a parfois semblé ces dernières années reculer face à l’agressivité et la prégnance d’autres formes de pouvoir, comme le pouvoir financier ou médiatique.
Il faut relancer les droits de la bonne politique, son indépendance, son caractère spécifique qui est de servir le bien public, d’agir de façon à faire diminuer les inégalités, à promouvoir le bien des familles par des mesures concrètes, à fournir un cadre solide de droits-devoirs – équilibrer les deux – et à les rendre effectifs pour tous.
Le peuple qui se reconnaît dans un ethos et une culture propres, attend de la bonne politique la défense et le développement harmonieux de ce patrimoine et de ses meilleurs potentiels.
Prions le Seigneur pour qu’il suscite de bons politiciens qui aient vraiment à cœur la société, le peuple et le bien des pauvres.
A Lui, le Dieu de la justice et de la paix, je confie la vie sociale et civique de votre ville.
Merci.
https://zenit.org/articles/salesian-priest-titus-zeman-beatified-at-bratislava-slovakia/
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 8 Octobre 2017
Angélus: le Pape demande d'être, pour tous, un signe d'espérance
C’est l’histoire d’une vigne confiée par son propriétaire à des vignerons.
Ces derniers manquent de loyauté et tuent les hommes venus récupérer les fruits de la vendange dont le fils du propriétaire, qui s’était pourtant montré patient.
Commentant l’Évangile de ce dimanche 8 octobre 2017 consacré à la parabole des vignerons (Mt 21, 33-43), le Pape est revenu face à 30 000 fidèles sur «la grande nouveauté qu’offre le christianisme», la miséricorde.
A l'issue de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, il a demandé aux chrétiens d'être, pour tous, un signe d'espérance.
«C’est une histoire qui nous appartient», il s’agit de «l’alliance que Dieu a voulu établir avec l’humanité et à laquelle il nous appelle nous aussi à pendre part».
Une alliance qui, «comme toutes les histoires d’amour, connaît des moments positifs, mais est également marquée par des trahisons et des refus».
Face à ces comportements de rejet, quelle est la réponse de Dieu ?
«Quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?
Une question qui souligne combien «la déception de Dieu concernant le comportement mauvais des hommes n’est pas le dernier mot !».
C'est là que se trouve «la grande nouveauté du christianisme», nous dit le Pape :
«Un Dieu qui, même lorsqu’il est déçu de nos erreurs et péchés, ne manque pas à sa parole, il ne s’y arrête pas et surtout ne se venge pas (…) il continue de mettre en circulation le ‘bon vin’ de sa vigne, c’est-à-dire sa miséricorde.»
«Le christianisme n’est pas la somme de préceptes et de normes morales»
Il y a seulement un obstacle à la volonté tenace de Dieu, c’est notre arrogance qui devient aussi violence.
Et «face à ces comportements qui ne produisent aucun fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et de réprimande :
'Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits' (v43)».
«L’urgence de répondre à l’appel du Seigneur par de bons fruits» aide à comprendre «la nouveauté et l’originalité du christianisme».
Ce n’est pas «la somme de préceptes et de normes morales, explique François, mais c’est avant tout une proposition d’amour que Dieu, à travers Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité».
C’est un appel à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant «une vigne vivace et ouverte, riche de fruits et d’espérance pour tous».
Le Pape rappelle que nous sommes appelés à sortir de la vigne pour «nous mettre au service des frères qui ne sont pas avec nous, pour nous secouer et nous encourager les uns les autres, pour nous rappeler de devoir d’être la vigne du Seigneur dans tous les milieux, même les plus lointains et défavorisés».
La vigne plantée par le Seigneur est pour le bien de tous.
C’est l’histoire d’une vigne confiée par son propriétaire à des vignerons.
Ces derniers manquent de loyauté et tuent les hommes venus récupérer les fruits de la vendange dont le fils du propriétaire, qui s’était pourtant montré patient.
Commentant l’Évangile de ce dimanche 8 octobre 2017 consacré à la parabole des vignerons (Mt 21, 33-43), le Pape est revenu face à 30 000 fidèles sur «la grande nouveauté qu’offre le christianisme», la miséricorde.
A l'issue de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, il a demandé aux chrétiens d'être, pour tous, un signe d'espérance.
«C’est une histoire qui nous appartient», il s’agit de «l’alliance que Dieu a voulu établir avec l’humanité et à laquelle il nous appelle nous aussi à pendre part».
Une alliance qui, «comme toutes les histoires d’amour, connaît des moments positifs, mais est également marquée par des trahisons et des refus».
Face à ces comportements de rejet, quelle est la réponse de Dieu ?
«Quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?
Une question qui souligne combien «la déception de Dieu concernant le comportement mauvais des hommes n’est pas le dernier mot !».
C'est là que se trouve «la grande nouveauté du christianisme», nous dit le Pape :
«Un Dieu qui, même lorsqu’il est déçu de nos erreurs et péchés, ne manque pas à sa parole, il ne s’y arrête pas et surtout ne se venge pas (…) il continue de mettre en circulation le ‘bon vin’ de sa vigne, c’est-à-dire sa miséricorde.»
«Le christianisme n’est pas la somme de préceptes et de normes morales»
Il y a seulement un obstacle à la volonté tenace de Dieu, c’est notre arrogance qui devient aussi violence.
Et «face à ces comportements qui ne produisent aucun fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et de réprimande :
'Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits' (v43)».
«L’urgence de répondre à l’appel du Seigneur par de bons fruits» aide à comprendre «la nouveauté et l’originalité du christianisme».
Ce n’est pas «la somme de préceptes et de normes morales, explique François, mais c’est avant tout une proposition d’amour que Dieu, à travers Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité».
C’est un appel à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant «une vigne vivace et ouverte, riche de fruits et d’espérance pour tous».
Le Pape rappelle que nous sommes appelés à sortir de la vigne pour «nous mettre au service des frères qui ne sont pas avec nous, pour nous secouer et nous encourager les uns les autres, pour nous rappeler de devoir d’être la vigne du Seigneur dans tous les milieux, même les plus lointains et défavorisés».
La vigne plantée par le Seigneur est pour le bien de tous.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 15 Octobre 2017
Messe et Canonisation
Messe présidée par le Pape François et canonisation des bienheureux :
Andrea De Soveral, Ambrogio Francesco Ferro, Matteo Moreira, et de 27 compagnons, Cristoforo, Antonio e Giovanni; Faustino Miguez et Angelo d’Acre.
A l’issue de la célébration, récitation de la prière de l’Angélus
Messe présidée par le Pape François et canonisation des bienheureux :
Andrea De Soveral, Ambrogio Francesco Ferro, Matteo Moreira, et de 27 compagnons, Cristoforo, Antonio e Giovanni; Faustino Miguez et Angelo d’Acre.
A l’issue de la célébration, récitation de la prière de l’Angélus
Journée du refus de la misère: éradiquer les causes
Paroles du pape à l’angélus (Traduction intégrale)
Pour la Journée mondiale du refus de la misère, célébrée le 17 octobre 2017, le pape François a appelé à identifier et à éradiquer ses causes, car « la misère n’est pas une fatalité ».
En introduisant l’angélus du 15 octobre place Saint-Pierre, au terme de la messe de canonisation de 35 bienheureux, le pape a aussi appelé à « promouvoir des relations fraternelles et solidaires, pour le bien de l’Eglise et de la société ».
Paroles du pape à l’angélus
Chers frères et sœurs,
Au terme de cette célébration, je vous salue tous cordialement, qui êtes venus de divers pays pour rendre hommage aux nouveaux saints.
Ma pensée respectueuse va de façon particulière aux délégations officielles du Brésil, de France, d’Italie, du Mexique, de l’Ordre de Malte et d’Espagne.
Que l’exemple et l’intercession de ces témoins lumineux de l’Evangile nous accompagnent sur notre chemin et nous aident à toujours promouvoir des relations fraternelles et solidaires, pour le bien de l’Eglise et de la société.
Accueillant le désir de quelques Conférences épiscopales d’Amérique Latine, ainsi que la voix de divers pasteurs et fidèles d’autres parties du monde, j’ai décidé de convoquer une Assemblée spéciale du synode des évêques pour la région pan-amazonienne, qui aura lieu à Rome au mois d’octobre 2019.
L’objectif principal de cette convocation est d’identifier de nouvelles voies pour l’évangélisation de cette partie du Peuple de Dieu, spécialement des indigènes, souvent oubliés et sans perspective d’un avenir serein, notamment à cause de la crise de la forêt amazonienne, poumon d’une importance capitale pour notre planète.
Que les nouveaux saints intercèdent pour cet événement ecclésial, afin que, dans le respect de la beauté de la création, tous les peuples de la terre louent Dieu, le Seigneur de l’univers, et éclairés par Lui, parcourent des chemins de justice et de paix.
Je rappelle aussi qu’après-demain sera célébrée la Journée mondiale du refus de la misère.
La misère n’est pas une fatalité : elle a des causes qui doivent être reconnues et supprimées, pour honorer la dignité de beaucoup de nos frères et sœurs, à l’exemple des saints.
Et à présent, nous nous tournons en prière vers la Vierge Marie.
Angelus Domini…
Traduction de Zenit, Anne Kurian
https://fr.zenit.org/articles/journee-du-refus-de-la-misere-eradiquer-les-causes/
Paroles du pape à l’angélus (Traduction intégrale)
Pour la Journée mondiale du refus de la misère, célébrée le 17 octobre 2017, le pape François a appelé à identifier et à éradiquer ses causes, car « la misère n’est pas une fatalité ».
En introduisant l’angélus du 15 octobre place Saint-Pierre, au terme de la messe de canonisation de 35 bienheureux, le pape a aussi appelé à « promouvoir des relations fraternelles et solidaires, pour le bien de l’Eglise et de la société ».
Paroles du pape à l’angélus
Chers frères et sœurs,
Au terme de cette célébration, je vous salue tous cordialement, qui êtes venus de divers pays pour rendre hommage aux nouveaux saints.
Ma pensée respectueuse va de façon particulière aux délégations officielles du Brésil, de France, d’Italie, du Mexique, de l’Ordre de Malte et d’Espagne.
Que l’exemple et l’intercession de ces témoins lumineux de l’Evangile nous accompagnent sur notre chemin et nous aident à toujours promouvoir des relations fraternelles et solidaires, pour le bien de l’Eglise et de la société.
Accueillant le désir de quelques Conférences épiscopales d’Amérique Latine, ainsi que la voix de divers pasteurs et fidèles d’autres parties du monde, j’ai décidé de convoquer une Assemblée spéciale du synode des évêques pour la région pan-amazonienne, qui aura lieu à Rome au mois d’octobre 2019.
L’objectif principal de cette convocation est d’identifier de nouvelles voies pour l’évangélisation de cette partie du Peuple de Dieu, spécialement des indigènes, souvent oubliés et sans perspective d’un avenir serein, notamment à cause de la crise de la forêt amazonienne, poumon d’une importance capitale pour notre planète.
Que les nouveaux saints intercèdent pour cet événement ecclésial, afin que, dans le respect de la beauté de la création, tous les peuples de la terre louent Dieu, le Seigneur de l’univers, et éclairés par Lui, parcourent des chemins de justice et de paix.
Je rappelle aussi qu’après-demain sera célébrée la Journée mondiale du refus de la misère.
La misère n’est pas une fatalité : elle a des causes qui doivent être reconnues et supprimées, pour honorer la dignité de beaucoup de nos frères et sœurs, à l’exemple des saints.
Et à présent, nous nous tournons en prière vers la Vierge Marie.
Angelus Domini…
Traduction de Zenit, Anne Kurian
https://fr.zenit.org/articles/journee-du-refus-de-la-misere-eradiquer-les-causes/
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 22 Octobre 2017
Angélus:
Notre appartenance à Dieu est plus forte que les affiliations politiques
Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, ce dimanche midi devant les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, le Pape a commenté l’Évangile du jour, tiré de saint Matthieu, dans lequel Jésus est interrogé sur la légitimité ou non de payer l’impôt à César, un piège tendu à Jésus par les pharisiens, qui veulent tester son éventuelle soumission à Rome, dans le contexte tendu de la Palestine d’alors.
Mais le Christ leur répond de façon surprenante, en séparant la foi de l’ordre temporel de la politique.
«Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu».
Dans cette phrase célèbre, parfois présentée comme une préfiguration du concept moderne de laïcité, Jésus fait preuve d’un certain pragmatisme et permet d’écarter la relation à Dieu de toute instrumentalisation politique.
Il répond tranquillement aux pharisiens que «payer la taxe n’est pas un acte d’idolâtrie, mais un acte dû à l’autorité terrestre».
Tout comme Jésus avait interpellé ses interlocuteurs à propos du visage gravé sur la pièce, le Pape invite à une interrogation radicale :
«À qui est-ce que j’appartiens ?
À la famille, à la ville, aux amis, à l’école, au travail, à la politique, à l’État ?»
Tout cela est vrai, mais notre appartenance fondamentale, c’est notre «appartenance à Dieu».
Elle n’annule pas le reste mais elle est au-dessus de tout le reste.
«Opposer Dieu et César serait une attitude fondamentaliste», a précisé François.
«Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres», mais en les illuminant «avec la lumière qui vient de Dieu».
Donner la priorité à Dieu n’est pas «une fuite de la réalité», mais permet au contraire de répondre courageusement aux défis du réels, a insisté le Pape François.
Appels pour les martyrs d'Espagne, les missions et la concorde politique au Kenya:
Au terme de la prière, le Saint-Père a rappelé qu’hier ont été béatifiés à Barcelone 109 martyrs de la guerre civile espagnole.
«Que leur exemple héroïque et leur intercession soutiennent les nombreux chrétiens qui aussi de nos jours, dans diverses parties du monde, subissent des discriminations et des persécutions».
Par ailleurs, à l’occasion de la Journée missionnaires mondiale, le Pape a exhorté à «vivre la joie de la mission en témoignant de l’Évangile dans les environnements dans lesquels chacun vit et agit».
Il a appelé dans le même temps à «soutenir avec l’affection, l’aide concrète et la prière les missionnaires partis pour annoncer le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore».
François a aussi confirmé son intention d’organiser en octobre 2019 un «mois missionnaire extraordinaire».
Enfin, en ce 22 octobre qui marque la mémoire liturgique de saint Jean-Paul II, François a confié à l’intercession de ce «Pape missionnaire» la mission de l’Église dans le monde.
Sur le plan de l’actualité internationale enfin, le Pape a évoqué la crise politique au Kenya, un pays qu’il avait visité en 2015 et qui est enlisé dans une délicate crise post-électorale.
Il a dit prier «pour que le pays entier sache affronter les difficultés actuelles dans un climat de dialogue constructif, ayant à cœur la recherche du bien commun».
Notre appartenance à Dieu est plus forte que les affiliations politiques
Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, ce dimanche midi devant les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, le Pape a commenté l’Évangile du jour, tiré de saint Matthieu, dans lequel Jésus est interrogé sur la légitimité ou non de payer l’impôt à César, un piège tendu à Jésus par les pharisiens, qui veulent tester son éventuelle soumission à Rome, dans le contexte tendu de la Palestine d’alors.
Mais le Christ leur répond de façon surprenante, en séparant la foi de l’ordre temporel de la politique.
«Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu».
Dans cette phrase célèbre, parfois présentée comme une préfiguration du concept moderne de laïcité, Jésus fait preuve d’un certain pragmatisme et permet d’écarter la relation à Dieu de toute instrumentalisation politique.
Il répond tranquillement aux pharisiens que «payer la taxe n’est pas un acte d’idolâtrie, mais un acte dû à l’autorité terrestre».
Tout comme Jésus avait interpellé ses interlocuteurs à propos du visage gravé sur la pièce, le Pape invite à une interrogation radicale :
«À qui est-ce que j’appartiens ?
À la famille, à la ville, aux amis, à l’école, au travail, à la politique, à l’État ?»
Tout cela est vrai, mais notre appartenance fondamentale, c’est notre «appartenance à Dieu».
Elle n’annule pas le reste mais elle est au-dessus de tout le reste.
«Opposer Dieu et César serait une attitude fondamentaliste», a précisé François.
«Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres», mais en les illuminant «avec la lumière qui vient de Dieu».
Donner la priorité à Dieu n’est pas «une fuite de la réalité», mais permet au contraire de répondre courageusement aux défis du réels, a insisté le Pape François.
Appels pour les martyrs d'Espagne, les missions et la concorde politique au Kenya:
Au terme de la prière, le Saint-Père a rappelé qu’hier ont été béatifiés à Barcelone 109 martyrs de la guerre civile espagnole.
«Que leur exemple héroïque et leur intercession soutiennent les nombreux chrétiens qui aussi de nos jours, dans diverses parties du monde, subissent des discriminations et des persécutions».
Par ailleurs, à l’occasion de la Journée missionnaires mondiale, le Pape a exhorté à «vivre la joie de la mission en témoignant de l’Évangile dans les environnements dans lesquels chacun vit et agit».
Il a appelé dans le même temps à «soutenir avec l’affection, l’aide concrète et la prière les missionnaires partis pour annoncer le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore».
François a aussi confirmé son intention d’organiser en octobre 2019 un «mois missionnaire extraordinaire».
Enfin, en ce 22 octobre qui marque la mémoire liturgique de saint Jean-Paul II, François a confié à l’intercession de ce «Pape missionnaire» la mission de l’Église dans le monde.
Sur le plan de l’actualité internationale enfin, le Pape a évoqué la crise politique au Kenya, un pays qu’il avait visité en 2015 et qui est enlisé dans une délicate crise post-électorale.
Il a dit prier «pour que le pays entier sache affronter les difficultés actuelles dans un climat de dialogue constructif, ayant à cœur la recherche du bien commun».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus:
Le grand commandement de l'Amour de Dieu
Les fidèles place Saint Pierre venus prier l'Angélus avec le Pape François
«Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement».
C’est sur cette réponse de Jésus aux Pharisiens que le Pape a entretenu les fidèles avant la prière de l’Angélus.
Les Pharisiens qui voulaient mettre Jésus à l’épreuve en lui posant une question :
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?».
Demande insidieuse car dans la loi de Moise il existe plus de 600 préceptes.
Mais Jésus n’hésite pas une seconde pour apporter sa réponse et y ajouter que le second lui est semblable au premier :
«Tu aimeras ton prochain comme toi-même».
François précise que la réponse de Jésus n’est pas attendue car dans les multiples préceptes de la loi hébraïque, les plus importants étaient certainement les 10 commandements.
Or ce que le Christ veut faire comprendre aux Pharisiens en apportant une réponse loin d’être escomptée, c’est que sans l’amour de Dieu et du prochain il ne peut y avoir de véritable fidélité à l’alliance avec le Seigneur.
Pour corroborer ses propos, le Saint Père fait référence aux livre de l’Exode et au «code de l’alliance» où il est dit qu’on ne peut pas être fidèle à l’alliance et maltraiter ceux que le Seigneur protège, la veuve, l’orphelin et l’étranger, autrement dit des personnes sans défense.
La réponse de Jésus aux Pharisiens veut aussi les aider à remettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte véritablement et ce qui est de moindre importance.
Jésus ajoute :
«De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes».
De fait c’est ainsi que le Christ a vécu : en prêchant et faisant ce qui compte le plus et qui est essentiel :
L’amour qui donne élan et fécondité à la vie et au cheminement de foi. Sans amour, la vie et la foi sont stériles.
Jésus propose un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique des cœurs, car nous avons été créés pour aimer et pour être aimés.
Pour être aimés de Dieu, pour l’aimer et avec lui aimer toutes les autres personnes.
«C’est le rêve de Dieu pour l’homme», dit François.
Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce et de recevoir en nous la capacité d’aimer qui nous provient de Dieu lui-même.
«Jésus s’offre à nous dans l’eucharistie exactement pour cela», poursuit le Saint Père.
L’Eucharistie par laquelle nous recevons son Corps et son Sang, par laquelle de fait nous recevons Jésus dans la plus grande expression de son amour, lorsqu’il s’est offert au Père pour notre Salut.
Même si nous connaissons ce «grand commandement» de l’amour du Christ depuis notre enfance, conclut le Pape, nous devons le mettre en pratique dans les différentes situations que nous traversons.
Le grand commandement de l'Amour de Dieu
Les fidèles place Saint Pierre venus prier l'Angélus avec le Pape François
«Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement».
C’est sur cette réponse de Jésus aux Pharisiens que le Pape a entretenu les fidèles avant la prière de l’Angélus.
Les Pharisiens qui voulaient mettre Jésus à l’épreuve en lui posant une question :
«Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?».
Demande insidieuse car dans la loi de Moise il existe plus de 600 préceptes.
Mais Jésus n’hésite pas une seconde pour apporter sa réponse et y ajouter que le second lui est semblable au premier :
«Tu aimeras ton prochain comme toi-même».
François précise que la réponse de Jésus n’est pas attendue car dans les multiples préceptes de la loi hébraïque, les plus importants étaient certainement les 10 commandements.
Or ce que le Christ veut faire comprendre aux Pharisiens en apportant une réponse loin d’être escomptée, c’est que sans l’amour de Dieu et du prochain il ne peut y avoir de véritable fidélité à l’alliance avec le Seigneur.
Pour corroborer ses propos, le Saint Père fait référence aux livre de l’Exode et au «code de l’alliance» où il est dit qu’on ne peut pas être fidèle à l’alliance et maltraiter ceux que le Seigneur protège, la veuve, l’orphelin et l’étranger, autrement dit des personnes sans défense.
La réponse de Jésus aux Pharisiens veut aussi les aider à remettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte véritablement et ce qui est de moindre importance.
Jésus ajoute :
«De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes».
De fait c’est ainsi que le Christ a vécu : en prêchant et faisant ce qui compte le plus et qui est essentiel :
L’amour qui donne élan et fécondité à la vie et au cheminement de foi. Sans amour, la vie et la foi sont stériles.
Jésus propose un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique des cœurs, car nous avons été créés pour aimer et pour être aimés.
Pour être aimés de Dieu, pour l’aimer et avec lui aimer toutes les autres personnes.
«C’est le rêve de Dieu pour l’homme», dit François.
Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce et de recevoir en nous la capacité d’aimer qui nous provient de Dieu lui-même.
«Jésus s’offre à nous dans l’eucharistie exactement pour cela», poursuit le Saint Père.
L’Eucharistie par laquelle nous recevons son Corps et son Sang, par laquelle de fait nous recevons Jésus dans la plus grande expression de son amour, lorsqu’il s’est offert au Père pour notre Salut.
Même si nous connaissons ce «grand commandement» de l’amour du Christ depuis notre enfance, conclut le Pape, nous devons le mettre en pratique dans les différentes situations que nous traversons.
Soutien aux aspirations légitimes des populations du Togo et du Venezuela
Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François a salué la communauté togolaise présente en Italie et les vénézuéliens venus place Saint Pierre avec une représentation de Notre Dame de Chinquinquirà, et a confié «les espoirs et les aspirations légitimes de ces deux pays» à la Vierge Marie.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
les chrétiens doivent vivre comme des frères, non courir après les honneurs
Les disciples de Jésus ne doivent pas chercher les honneurs, ne pas se sentir supérieurs aux autres ; entre eux doit régner une attitude simple et fraternelle :
C'’est en substance ce qu’a affirmé le Pape François, peu avant la prière de l’Angélus, Place St Pierre ce dimanche 5 novembre 2017.
Devant les fidèles réunis nombreux sous les fenêtres du Palais apostolique, sous un ciel nuageux et menaçant, le Souverain Pontife est revenu sur l’évangile du jour, en St Matthieu (23, 1-12), dans lequel Jésus dénonce avec sévérité la duplicité et l’hypocrisie des scribes et des pharisiens, qui courent après les honneurs.
Jésus met en garde la foule et ses disciples, à propos des pharisiens :
«n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas».
C’est là un défaut fréquent chez ceux qui ont une autorité, observe le Pape :
«celui d’exiger des autres des choses, qu’eux-mêmes, pourtant, ne mettent pas en pratique».
Alors que l’autorité doit faire valoir la force de l’exemple, afin d’aider les autres à faire ce qui est juste.
«L’autorité est une aide, assure le Pape, mais si elle s’exerce mal, elle devient oppressive, crée un climat de défiance, d’hostilité et porte à la corruption».
Jésus réprouve le comportement des pharisiens, eux qui cherchent la reconnaissance, les meilleures places, les récompenses, et aiment à se faire appeler «maître».
Autant de tentations qui correspondent à «l’orgueil humain, pas toujours faciles à vaincre», typiques de celui «qui vit pour l’apparence», reconnait le Pape, qui s’est ensuite attardé sur les consignes que Jésus donne à ses disciples, et donc aux croyants.
«Personnellement, je suis triste de voir des personnes qui vivent en courant derrière la vanité des honneurs», a asséné le Pape.
«Nous les disciples de Jésus, nous ne devons pas faire ainsi, puisqu’entre nous doit régner une attitude simple et fraternelle».
«Nous sommes tous frères, et nous ne devons en aucun cas écraser les autres, les regarder de haut» a encore affirmé le Saint-Père, qui exhorte à mettre «les qualités que nous avons reçues du Père céleste», au service de nos frères.
«Nous devons pas nous considérer supérieurs aux autres», a encore martelé le Pape, invitant plutôt à pratiquer la modestie, une vertu «essentielle» pour qui veut vivre conformément à l’enseignement de Jésus, «doux et humble de cœur. venu pour non être servi, mais pour servir».
Au terme de l'Angélus, le Pape a rappelé la béatification, advenue ce samedi 4 novembre à Indore, de Regina Maria Vattalil, religieuse indienne assassinée en 1995, en raison de sa foi.
«Que son sacrifice soit semence de foi et de paix, spécialement en terre indienne», a notamment déclaré le Saint-Père.
Les disciples de Jésus ne doivent pas chercher les honneurs, ne pas se sentir supérieurs aux autres ; entre eux doit régner une attitude simple et fraternelle :
C'’est en substance ce qu’a affirmé le Pape François, peu avant la prière de l’Angélus, Place St Pierre ce dimanche 5 novembre 2017.
Devant les fidèles réunis nombreux sous les fenêtres du Palais apostolique, sous un ciel nuageux et menaçant, le Souverain Pontife est revenu sur l’évangile du jour, en St Matthieu (23, 1-12), dans lequel Jésus dénonce avec sévérité la duplicité et l’hypocrisie des scribes et des pharisiens, qui courent après les honneurs.
Jésus met en garde la foule et ses disciples, à propos des pharisiens :
«n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas».
C’est là un défaut fréquent chez ceux qui ont une autorité, observe le Pape :
«celui d’exiger des autres des choses, qu’eux-mêmes, pourtant, ne mettent pas en pratique».
Alors que l’autorité doit faire valoir la force de l’exemple, afin d’aider les autres à faire ce qui est juste.
«L’autorité est une aide, assure le Pape, mais si elle s’exerce mal, elle devient oppressive, crée un climat de défiance, d’hostilité et porte à la corruption».
Jésus réprouve le comportement des pharisiens, eux qui cherchent la reconnaissance, les meilleures places, les récompenses, et aiment à se faire appeler «maître».
Autant de tentations qui correspondent à «l’orgueil humain, pas toujours faciles à vaincre», typiques de celui «qui vit pour l’apparence», reconnait le Pape, qui s’est ensuite attardé sur les consignes que Jésus donne à ses disciples, et donc aux croyants.
«Personnellement, je suis triste de voir des personnes qui vivent en courant derrière la vanité des honneurs», a asséné le Pape.
«Nous les disciples de Jésus, nous ne devons pas faire ainsi, puisqu’entre nous doit régner une attitude simple et fraternelle».
«Nous sommes tous frères, et nous ne devons en aucun cas écraser les autres, les regarder de haut» a encore affirmé le Saint-Père, qui exhorte à mettre «les qualités que nous avons reçues du Père céleste», au service de nos frères.
«Nous devons pas nous considérer supérieurs aux autres», a encore martelé le Pape, invitant plutôt à pratiquer la modestie, une vertu «essentielle» pour qui veut vivre conformément à l’enseignement de Jésus, «doux et humble de cœur. venu pour non être servi, mais pour servir».
Au terme de l'Angélus, le Pape a rappelé la béatification, advenue ce samedi 4 novembre à Indore, de Regina Maria Vattalil, religieuse indienne assassinée en 1995, en raison de sa foi.
«Que son sacrifice soit semence de foi et de paix, spécialement en terre indienne», a notamment déclaré le Saint-Père.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 12 Novembre 2017
Soyons toujours prêts à la rencontre avec Dieu
Frapper à la porte du royaume des cieux est à la portée de tous, à condition de s'y préparer.
L’évangile de ce dimanche retrace la parabole des 10 jeunes filles qui au milieu de la nuit devaient se rendre à la rencontre de leur époux.
Elles le firent en prenant une lampe à huile, mais seule la moitié d’entre elles a pensé prendre une réserve d’huile.
Et les autres, parties à la recherche d’un peu d’huile, ont raté le rendez-vous avec l’époux.
Elles n’étaient pas prêtes à la rencontre avec le Seigneur.
«C’est là toute la signification de la sagesse et de la prudence»
explique François. «Il ne s’agit pas d’attendre le dernier moment de notre vie pour collaborer à la grâce de Dieu, mais il faut le faire maintenant».
Il n’y a pas que la foi qui compte, développe le Saint Père, pour préparer la rencontre avec le Seigneur, mais également une vie chrétienne riche en amour pour le prochain.
«Si nous nous laissons guider par ce qui nous semble le plus commode, par la recherche de nos intérêts, notre vie devient stérile».
Être vigilants, au contraire, en cherchant de répandre le bien autour de nous avec des gestes d’amour, de partage, en aidant notre prochain en difficulté, permet d’assumer une certaine tranquillité dans l’attente de la venue du Seigneur.
Il pourra alors se présenter à tout moment, dit François, «sans que nous ne soyons effrayés par le sommeil de la mort», parce que nos bonnes œuvres de chaque jours constituent la réserve d’huile, la réserve de charité qui alimente notre foi.
Au terme de l’Angélus, le Saint Père a évoqué la béatification, samedi à Madrid, de Vicente Querait Lloret et de ses 20 compagnons martyrs, ainsi que celle de José Maria Fernandez Sanchez et de ses 38 compagnons martyrs.
Certains de ces bienheureux étaient membres de la Congrégation de la Mission tandis que les autres appartenaient à l’Association de la Médaille Miraculeuse.
Tous ont été tués pour leur foi au cours des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1937.
Soyons toujours prêts à la rencontre avec Dieu
Frapper à la porte du royaume des cieux est à la portée de tous, à condition de s'y préparer.
L’évangile de ce dimanche retrace la parabole des 10 jeunes filles qui au milieu de la nuit devaient se rendre à la rencontre de leur époux.
Elles le firent en prenant une lampe à huile, mais seule la moitié d’entre elles a pensé prendre une réserve d’huile.
Et les autres, parties à la recherche d’un peu d’huile, ont raté le rendez-vous avec l’époux.
Elles n’étaient pas prêtes à la rencontre avec le Seigneur.
«C’est là toute la signification de la sagesse et de la prudence»
explique François. «Il ne s’agit pas d’attendre le dernier moment de notre vie pour collaborer à la grâce de Dieu, mais il faut le faire maintenant».
Il n’y a pas que la foi qui compte, développe le Saint Père, pour préparer la rencontre avec le Seigneur, mais également une vie chrétienne riche en amour pour le prochain.
«Si nous nous laissons guider par ce qui nous semble le plus commode, par la recherche de nos intérêts, notre vie devient stérile».
Être vigilants, au contraire, en cherchant de répandre le bien autour de nous avec des gestes d’amour, de partage, en aidant notre prochain en difficulté, permet d’assumer une certaine tranquillité dans l’attente de la venue du Seigneur.
Il pourra alors se présenter à tout moment, dit François, «sans que nous ne soyons effrayés par le sommeil de la mort», parce que nos bonnes œuvres de chaque jours constituent la réserve d’huile, la réserve de charité qui alimente notre foi.
Au terme de l’Angélus, le Saint Père a évoqué la béatification, samedi à Madrid, de Vicente Querait Lloret et de ses 20 compagnons martyrs, ainsi que celle de José Maria Fernandez Sanchez et de ses 38 compagnons martyrs.
Certains de ces bienheureux étaient membres de la Congrégation de la Mission tandis que les autres appartenaient à l’Association de la Médaille Miraculeuse.
Tous ont été tués pour leur foi au cours des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1937.
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 19 Novembre 2017
Après la messe célébrée à l’occasion de la première journée mondiale des pauvres,http://fr.radiovaticana.va/news/2017/11/19/journ%C3%A9e_mondiale_des_pauvres_hom%C3%A9lie_du_pape_fran%C3%A7ois/1349897 le Pape François a prononcé la prière de l’Angelus à midi.
Devant les fidèles, il a ainsi souligné que, comme le met en évidence la parabole des talents dans l’Évangile du jour, «il est important d’avoir une juste idée de Dieu».
Le Saint-Père a mis en garde contre la peur de Dieu, mauvaise conseillère qui paralyse.
L’Évangile selon Saint-Mathieu de ce 19 novembre (Mt 25,14-30), avant-dernier dimanche de l’année liturgique, raconte le récit d’un maître qui gratifie ses serviteurs qui ont fait fructifier son argent en doublant le nombre de talents qu’il leur avait laissé.
En revanche, à celui qui avait caché sa seule pièce par peur, le patron le punit pour sa paresse et le jette aux ténèbres.
C’est un rapport de peur avec son maître qui bloque le serviteur, explique le Pape François.
La peur «paralyse, détruit, fait faire de mauvais choix, décourage de prendre des initiatives, pousse au repli sur des solutions sûres» met-il en garde.
Finalement, la peur, mauvaise conseillère, ne permet de rien réaliser de bon, insiste le Pape. Pour lui, le seul moyen d’aller de l’avant et de grandir sur le chemin de la vie, c’est la confiance.
Cette confiance que le serviteur devrait avoir pour son maître, c’est-à-dire celle que le fidèle doit avoir pour Dieu, elle se construit grâce à la vraie idée de Dieu dont «cette parabole nous fait comprendre» l’importance et sur laquelle François appelle à réfléchir.
«Il ne faut pas penser que le patron est méchant, dur, sévère et qu’il veut nous punir», dit le Saint-Père, car cette image fausse nous fait vivre dans la peur, ne donnera rien de fécond et de constructif dans la vie.
Ainsi, «nous pouvons et devons avoir une immense confiance en Lui» , car, comme Jésus l’a enseigné, Dieu n’est pas un maître «intolérant, mais un patron plein d’amour, de tendresse et de bonté», «généreux et attentionné dans sa parole, ses gestes, son accueil de tous spécialement envers les pécheurs, les petits et pauvres, comme nous le rappelle cette première journée mondiale de la pauvreté».
Ce signe que Dieu a une «grande estime de nous», nous donne aussi une responsabilité personnelle, conclut le Pape, afin que cette fidélité se transforme en capacité de «se remettre continuellement en chemin sur de nouvelles routes, sans enterrer le talent, c’est-à-dire les dons que Dieu nous a confiés».
Devant les fidèles, il a ainsi souligné que, comme le met en évidence la parabole des talents dans l’Évangile du jour, «il est important d’avoir une juste idée de Dieu».
Le Saint-Père a mis en garde contre la peur de Dieu, mauvaise conseillère qui paralyse.
L’Évangile selon Saint-Mathieu de ce 19 novembre (Mt 25,14-30), avant-dernier dimanche de l’année liturgique, raconte le récit d’un maître qui gratifie ses serviteurs qui ont fait fructifier son argent en doublant le nombre de talents qu’il leur avait laissé.
En revanche, à celui qui avait caché sa seule pièce par peur, le patron le punit pour sa paresse et le jette aux ténèbres.
C’est un rapport de peur avec son maître qui bloque le serviteur, explique le Pape François.
La peur «paralyse, détruit, fait faire de mauvais choix, décourage de prendre des initiatives, pousse au repli sur des solutions sûres» met-il en garde.
Finalement, la peur, mauvaise conseillère, ne permet de rien réaliser de bon, insiste le Pape. Pour lui, le seul moyen d’aller de l’avant et de grandir sur le chemin de la vie, c’est la confiance.
Cette confiance que le serviteur devrait avoir pour son maître, c’est-à-dire celle que le fidèle doit avoir pour Dieu, elle se construit grâce à la vraie idée de Dieu dont «cette parabole nous fait comprendre» l’importance et sur laquelle François appelle à réfléchir.
«Il ne faut pas penser que le patron est méchant, dur, sévère et qu’il veut nous punir», dit le Saint-Père, car cette image fausse nous fait vivre dans la peur, ne donnera rien de fécond et de constructif dans la vie.
Ainsi, «nous pouvons et devons avoir une immense confiance en Lui» , car, comme Jésus l’a enseigné, Dieu n’est pas un maître «intolérant, mais un patron plein d’amour, de tendresse et de bonté», «généreux et attentionné dans sa parole, ses gestes, son accueil de tous spécialement envers les pécheurs, les petits et pauvres, comme nous le rappelle cette première journée mondiale de la pauvreté».
Ce signe que Dieu a une «grande estime de nous», nous donne aussi une responsabilité personnelle, conclut le Pape, afin que cette fidélité se transforme en capacité de «se remettre continuellement en chemin sur de nouvelles routes, sans enterrer le talent, c’est-à-dire les dons que Dieu nous a confiés».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 26 Novembre 2017
En ce dimanche 26 novembre, fête du Christ-Roi et dernier dimanche de l’année liturgique, le Pape a concentré sa méditation de l’Angélus sur la notion du service des petits et des pauvres, qui est le principal critère de notre appartenance au Royaume de Dieu.
François a expliqué qu’à l’heure du jugement universel, Jésus, dans sa gloire, nous séparera selon la charité que nous aurons su mettre à l’œuvre dans notre existence terrestre.
Le compte rendu de Cyprien Viet - Cliquer -
«Après avoir vécu l’existence terrestre dans l’humilité et la pauvreté, Jésus se présente maintenant dans la gloire divine qui lui appartient (…).
L’humanité entière est convoquée devant Lui, et Il exerce son autorité en séparant les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres.»
Jésus surprend les justes en offrant l’héritage du Royaume de Dieu à ceux qui se sont abaissés au rang de serviteurs.
«Tout ce que vous avez fait à un seul de mes frères les plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait»
Jésus révèle ainsi «le critère décisif de son jugement, c’est-à-dire l’amour concret pour le prochain en difficulté», a martelé François.
«À la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, c’est-à-dire sur notre engagement concret d’aimer et de servir Jésus dans nos frères les plus petits et les plus dans le besoin.»
Il nous demande de «L’accueillir dès aujourd’hui, de Le recevoir dans l’eucharistie, et dans le même temps de le recevoir dans nos frères et nos sœurs qui souffrent de la faim, de la maladie, de l’oppression, de l’injustice.»
Sortant de son texte, le Pape a invité à «prendre conscience du fait que ce mendiant qui tend la main est Jésus, ce malade que je dois visiter est Jésus, ce prisonnier est Jésus, cet affamé est Jésus».
Le Pape a donc invité nos cœurs à
«L’accueillir dans l’aujourd’hui de notre vie, pour que nous soyons accueillis par Lui dans l’éternité de son Règne de lumière et de paix».
François a expliqué qu’à l’heure du jugement universel, Jésus, dans sa gloire, nous séparera selon la charité que nous aurons su mettre à l’œuvre dans notre existence terrestre.
Le compte rendu de Cyprien Viet - Cliquer -
«Après avoir vécu l’existence terrestre dans l’humilité et la pauvreté, Jésus se présente maintenant dans la gloire divine qui lui appartient (…).
L’humanité entière est convoquée devant Lui, et Il exerce son autorité en séparant les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres.»
Jésus surprend les justes en offrant l’héritage du Royaume de Dieu à ceux qui se sont abaissés au rang de serviteurs.
«Tout ce que vous avez fait à un seul de mes frères les plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait»
Jésus révèle ainsi «le critère décisif de son jugement, c’est-à-dire l’amour concret pour le prochain en difficulté», a martelé François.
«À la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, c’est-à-dire sur notre engagement concret d’aimer et de servir Jésus dans nos frères les plus petits et les plus dans le besoin.»
Il nous demande de «L’accueillir dès aujourd’hui, de Le recevoir dans l’eucharistie, et dans le même temps de le recevoir dans nos frères et nos sœurs qui souffrent de la faim, de la maladie, de l’oppression, de l’injustice.»
Sortant de son texte, le Pape a invité à «prendre conscience du fait que ce mendiant qui tend la main est Jésus, ce malade que je dois visiter est Jésus, ce prisonnier est Jésus, cet affamé est Jésus».
Le Pape a donc invité nos cœurs à
«L’accueillir dans l’aujourd’hui de notre vie, pour que nous soyons accueillis par Lui dans l’éternité de son Règne de lumière et de paix».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Être attentif et rester éveillé pour accueillir le Christ, c’est l’appel du Saint-Père pour ce premier dimanche de l’Avent.
Lors de la prière de l’Angelus, ce 3 décembre 2017, de retour du Bangladesh et de la Birmanie,http://fr.radiovaticana.va/news/2017/12/02/voyage_bangladesh_bilan_retour_rome_/1352605 son 21è voyage apostolique, le Pape François a ainsi exhorté les fidèles à se préparer au retour du Seigneur «qui vient à notre rencontre» en ces fêtes de Noël.
Ce chemin de l’Avent qui s’ouvre aujourd’hui et culmine à Noël, a commencé le Pape, est un temps «qui nous ai donné pour vérifier notre désir de Dieu».
Ce temps «nous rappelle aussi sa venue dans l’humilité de la condition humaine» à la rencontre de tous ceux qui sont disposés à l’accueillir.
C’est pour cette raison, explique le Saint-Père, qu’il fait toujours être dans la veille et dans l’attente.
La personne attentive, souligne ainsi François, est celle qui, se tourne d’abord vers les autres.
«Dans le bruit du monde, elle ne se laisse pas submerger par les distractions ou la spécialité, mais qui vit de pleinement et avec conscience, avec une préoccupation tournée avant tout vers les autres», qui permet de voir leurs larmes et leurs besoins.
La personne qui fait attention, continue François, se tourne aussi vers le monde, et cherche à «combattre l’indifférence et la cruauté qui s’y trouvent, et se réjouir de ses trésors de beautés qu’il faut préserver».
Il s’agit donc, insiste François, d’avoir «un regard de compréhension pour reconnaître à la fois la misère et la pauvreté des individus et de la société, et la richesse cachée dans les petites choses de chaque jour», là aussi il y a une place pour le Seigneur.
Revenir sur les voies du Seigneur
Le Pape a ensuite appelé à rester éveillé, en cette période de l’Avent.
La «personne qui veille» est celle qui «ne se laisse pas emporter par le sommeil du découragement, du manque d’espérance, de la déception», et dans le même temps, «rejette toutes les vanités» qui gâchent le temps pour soi ou sa famille.
Ainsi, résume le Saint-Père, être attentif et éveillé sont les «conditions préalables» pour arrêter de s'éloigner des chemins du Seigneur, à se perdre «dans nos péchés et dans nos infidélités», car en étant de l’attention et la veille, Dieu peut «pénétrer dans notre existence, lui redonner du sens et de la valeur à travers sa présence pleine de bonté et de tendresse».
Lors de la prière de l’Angelus, ce 3 décembre 2017, de retour du Bangladesh et de la Birmanie,http://fr.radiovaticana.va/news/2017/12/02/voyage_bangladesh_bilan_retour_rome_/1352605 son 21è voyage apostolique, le Pape François a ainsi exhorté les fidèles à se préparer au retour du Seigneur «qui vient à notre rencontre» en ces fêtes de Noël.
Ce chemin de l’Avent qui s’ouvre aujourd’hui et culmine à Noël, a commencé le Pape, est un temps «qui nous ai donné pour vérifier notre désir de Dieu».
Ce temps «nous rappelle aussi sa venue dans l’humilité de la condition humaine» à la rencontre de tous ceux qui sont disposés à l’accueillir.
C’est pour cette raison, explique le Saint-Père, qu’il fait toujours être dans la veille et dans l’attente.
La personne attentive, souligne ainsi François, est celle qui, se tourne d’abord vers les autres.
«Dans le bruit du monde, elle ne se laisse pas submerger par les distractions ou la spécialité, mais qui vit de pleinement et avec conscience, avec une préoccupation tournée avant tout vers les autres», qui permet de voir leurs larmes et leurs besoins.
La personne qui fait attention, continue François, se tourne aussi vers le monde, et cherche à «combattre l’indifférence et la cruauté qui s’y trouvent, et se réjouir de ses trésors de beautés qu’il faut préserver».
Il s’agit donc, insiste François, d’avoir «un regard de compréhension pour reconnaître à la fois la misère et la pauvreté des individus et de la société, et la richesse cachée dans les petites choses de chaque jour», là aussi il y a une place pour le Seigneur.
Revenir sur les voies du Seigneur
Le Pape a ensuite appelé à rester éveillé, en cette période de l’Avent.
La «personne qui veille» est celle qui «ne se laisse pas emporter par le sommeil du découragement, du manque d’espérance, de la déception», et dans le même temps, «rejette toutes les vanités» qui gâchent le temps pour soi ou sa famille.
Ainsi, résume le Saint-Père, être attentif et éveillé sont les «conditions préalables» pour arrêter de s'éloigner des chemins du Seigneur, à se perdre «dans nos péchés et dans nos infidélités», car en étant de l’attention et la veille, Dieu peut «pénétrer dans notre existence, lui redonner du sens et de la valeur à travers sa présence pleine de bonté et de tendresse».
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Vendredi 8 Décembre 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 10 Décembre 2017
L'Avent, un temps pour "combler les vides de notre vie"
L'Avent, un temps pour "combler les vides de notre vie"
L’Avent est un temps pour «reconnaitre les vides à combler dans notre vie», et «aplanir les aspérités de l’orgueil», pour faire de la place à Jésus qui vient.
Le Pape l’a affirmé ce dimanche 10 décembre, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre.
Le Pape s’est longuement appuyé sur la première lecture, proposée par la liturgie en ce deuxième dimanche de l’Avent, tirée du Livre de la Consolation (Is 40, 1-5.9-11) où le prophète Isaïe annonce au peuple d’Israël la fin de son exil à Babylone et son retour à Jérusalem.
«Préparez le chemin du Seigneur (…) Tracez droit une route pour notre Dieu.
Que tout ravin soit comblé», s’écrie le Prophète.
Ces ravins symbolisent, pour le Pape, les «vides de notre comportement devant Dieu, tous nos péchés d’omission», comme nos absences de prières, ou encore nos manques de charité envers ceux qui ont besoin d’aide matérielle ou spirituelle.
Ainsi, l’Avent est un «temps favorable pour prier avec plus d’intensité», pour «réserver à notre vie spirituelle l’espace important qui lui est due», suggère le Pape.
Nous sommes également appelés en ce temps liturgique à «être plus attentifs aux nécessités des autres, leur être plus proches», «ouvrir des chemins d’espérance dans le cœur aride de tant de personnes», à l’instar de St Jean-Baptiste.
«Que toute montagne et toute colline soit abaissée», exhorte encore le prophète Isaïe.
Ces montagnes et collines qui doivent être abaissées, «ce sont l’orgueil, la hauteur, la supériorité», explique le Saint-Père, qui encourage plutôt des «attitudes de douceur et de d’humilité» pour préparer la venue du Seigneur.
«Il nous est également demandé d’éliminer tous les obstacles que nous mettons à notre union avec le Seigneur», a encore déclaré François, prenant de nouveau appui sur les paroles d’Isaïe :
«que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !»
«Quand nous attendons chez nous la visite d’une personne chère, nous préparons tout avec bonheur et attention», fait remarquer François, pour qui il doit en être de même pour la venue de Jésus ; nous devons nous y préparer avec «zèle» et dans la joie, «afin d’être comblés par sa grâce quand il viendra».
Dans l'Evangile, Jean-Baptiste réalise la figure annoncée par Isaïe, celle de la «voix qui crie dans le désert».
Le désert, où vit le prophète, nous rappelle «le climat de conversion et de pénitence qui permet de se préparer à la rencontre avec le Seigneur».
Jean déclare «Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint» (Mc 1, huit).
«Le Sauveur que nous attendons est capable de transformer notre vie avec la force de l'Esprit Saint, a conclu le Pape, avec la force de son amour.
L'Esprit Saint, en effet, répand dans nos coeurs l'amour de Dieu, source inépuisable de purification, de vie nouvelle et de liberté».
Le Pape l’a affirmé ce dimanche 10 décembre, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre.
Le Pape s’est longuement appuyé sur la première lecture, proposée par la liturgie en ce deuxième dimanche de l’Avent, tirée du Livre de la Consolation (Is 40, 1-5.9-11) où le prophète Isaïe annonce au peuple d’Israël la fin de son exil à Babylone et son retour à Jérusalem.
«Préparez le chemin du Seigneur (…) Tracez droit une route pour notre Dieu.
Que tout ravin soit comblé», s’écrie le Prophète.
Ces ravins symbolisent, pour le Pape, les «vides de notre comportement devant Dieu, tous nos péchés d’omission», comme nos absences de prières, ou encore nos manques de charité envers ceux qui ont besoin d’aide matérielle ou spirituelle.
Ainsi, l’Avent est un «temps favorable pour prier avec plus d’intensité», pour «réserver à notre vie spirituelle l’espace important qui lui est due», suggère le Pape.
Nous sommes également appelés en ce temps liturgique à «être plus attentifs aux nécessités des autres, leur être plus proches», «ouvrir des chemins d’espérance dans le cœur aride de tant de personnes», à l’instar de St Jean-Baptiste.
«Que toute montagne et toute colline soit abaissée», exhorte encore le prophète Isaïe.
Ces montagnes et collines qui doivent être abaissées, «ce sont l’orgueil, la hauteur, la supériorité», explique le Saint-Père, qui encourage plutôt des «attitudes de douceur et de d’humilité» pour préparer la venue du Seigneur.
«Il nous est également demandé d’éliminer tous les obstacles que nous mettons à notre union avec le Seigneur», a encore déclaré François, prenant de nouveau appui sur les paroles d’Isaïe :
«que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !»
«Quand nous attendons chez nous la visite d’une personne chère, nous préparons tout avec bonheur et attention», fait remarquer François, pour qui il doit en être de même pour la venue de Jésus ; nous devons nous y préparer avec «zèle» et dans la joie, «afin d’être comblés par sa grâce quand il viendra».
Dans l'Evangile, Jean-Baptiste réalise la figure annoncée par Isaïe, celle de la «voix qui crie dans le désert».
Le désert, où vit le prophète, nous rappelle «le climat de conversion et de pénitence qui permet de se préparer à la rencontre avec le Seigneur».
Jean déclare «Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint» (Mc 1, huit).
«Le Sauveur que nous attendons est capable de transformer notre vie avec la force de l'Esprit Saint, a conclu le Pape, avec la force de son amour.
L'Esprit Saint, en effet, répand dans nos coeurs l'amour de Dieu, source inépuisable de purification, de vie nouvelle et de liberté».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 17 Décembre 2017
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Mardi 26 Décembre 2017
Jésus est « dérangeant » (traduction complète)
Pour une vie sans ressentiment
« Seigneur Jésus, nous te confions notre esprit, accueille-le » :
Le pape propose cette prière aux baptisés en relation à la fois à la naissance de Jésus et au martyre de saint Etienne, afin de changer de mentalité, car le message des Jésus est « dérangeant », et de le laisser enlever tout « ressentiment ».
Le pape François a en effet présidé la prière de l’angélus de midi, ce mardi 26 décembre 2017, place Saint-Pierre, en la fête du premier martyre, saint Etienne, diacre, en présence de quelque 20 000 visiteurs.
Voici notre traduction, rapide, de travail, des paroles du pape, en italien, prononcées avant l’angélus.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
Après avoir célébré la naissance de Jésus sur la terre, aujourd’hui, nous célébrons la naissance au ciel de saint Etienne, premier martyr.
Même si à première vue il pourrait sembler qu’il n’y a pas de lien entre les deux fêtes, en réalité il y en a un, et un lien très fort.
Hier, dans la liturgie de Noël, nous avons entendu proclamer:
“Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous” (Jn 1,14).
Saint Etienne a provoqué la crise des chefs de son peuple, parce que “plein de foi et d’Esprit Saint” (Ac 6,5), il croyait fermement et il professait la nouvelle présence de Dieu parmi les hommes; il savait que le vrai Temple de Dieu c’est désormais Jésus, Verbe éternel venu habiter parmi nous, devenu en tout semblable à nous, excepté le péché.
Mais Etienne est accusé de prêcher la destruction du Temple de Jérusalem.
L’accusation qu’ils formulent contre lui est d’avoir affirmé que “Jésus, le Nazaréen, détruira ce lieu et changera les traditions que Moïse nous a transmises” (Ac 6,14).
En effet, le message de Jésus est dérangeant et il nous dérange, parce qu’il défie le pouvoir religieux mondain et provoque les consciences.
Après sa venue, il est nécessaire de se convertir, de changer de mentalité, de renoncer à penser comme auparavant.
Etienne est resté ancré au message de Jésus jusqu’à la mort.
Ses dernières prières :
« Seigneur Jésus, accueille mon esprit » et « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Ac 7, 59-60) sont un écho fidèle de celles prononcées par Jésus sur la croix :
« Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46), et « Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font » (v. 34).
Ces paroles d’Etienne n’ont été possibles que parce que le Fils de Dieu est venu sur la terre et est mort et ressuscité pour nous.
Avant ces événements, c’étaient ces expressions humainement impensables.
Etienne supplie Jésus d’accueillir son esprit.
En effet, le Christ ressuscité est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, non seulement à l’heure de notre mort, mais aussi à chaque instant de la vie : sans Lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15,5).
Par conséquent nous aussi, devant l’Enfant Jésus dans la crèche, nous pouvons le prier ainsi :
« Seigneur Jésus, nous te confions notre esprit, accueille-le », afin que notre existence soir vraiment une vie bonne selon l’Evangile.
Jésus est notre médiateur et il nous réconcilie non seulement avec le Père, mais aussi entre nous.
Il est la source de l’amour, qui nous ouvre à la communion avec les frères, en enlevant tout conflit et tout ressentiment.
Nous savons que les ressentiments sont une chose laide, ils font tellement de mal, et ils nous font tant de mal! Jésus enlève tout cela et il fait que nous nous aimions.
Voilà le miracle de Jésus.
Demandons à Jésus, né pour nous, de nous aider à assumer cette double attitude de confiance dans le Père et d’amour du prochain.
C’est une attitude qui transforme la vie et la rend plus belle et plus fructueuse.
Vers Marie, Mère du Rédempteur, et Reine de martyrs, élevons notre prière avec confiance afin qu’elle nous aide à accueillir Jésus comme le Seigneur de notre vie et à devenir ses témoins courageux, prêts à payer en personne le prix de la fidélité à l’Evangile.
Angelus Domini nuntiavit Mariae…
Jésus est « dérangeant » (traduction complète)
Pour une vie sans ressentiment
« Seigneur Jésus, nous te confions notre esprit, accueille-le » :
Le pape propose cette prière aux baptisés en relation à la fois à la naissance de Jésus et au martyre de saint Etienne, afin de changer de mentalité, car le message des Jésus est « dérangeant », et de le laisser enlever tout « ressentiment ».
Le pape François a en effet présidé la prière de l’angélus de midi, ce mardi 26 décembre 2017, place Saint-Pierre, en la fête du premier martyre, saint Etienne, diacre, en présence de quelque 20 000 visiteurs.
Voici notre traduction, rapide, de travail, des paroles du pape, en italien, prononcées avant l’angélus.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
Après avoir célébré la naissance de Jésus sur la terre, aujourd’hui, nous célébrons la naissance au ciel de saint Etienne, premier martyr.
Même si à première vue il pourrait sembler qu’il n’y a pas de lien entre les deux fêtes, en réalité il y en a un, et un lien très fort.
Hier, dans la liturgie de Noël, nous avons entendu proclamer:
“Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous” (Jn 1,14).
Saint Etienne a provoqué la crise des chefs de son peuple, parce que “plein de foi et d’Esprit Saint” (Ac 6,5), il croyait fermement et il professait la nouvelle présence de Dieu parmi les hommes; il savait que le vrai Temple de Dieu c’est désormais Jésus, Verbe éternel venu habiter parmi nous, devenu en tout semblable à nous, excepté le péché.
Mais Etienne est accusé de prêcher la destruction du Temple de Jérusalem.
L’accusation qu’ils formulent contre lui est d’avoir affirmé que “Jésus, le Nazaréen, détruira ce lieu et changera les traditions que Moïse nous a transmises” (Ac 6,14).
En effet, le message de Jésus est dérangeant et il nous dérange, parce qu’il défie le pouvoir religieux mondain et provoque les consciences.
Après sa venue, il est nécessaire de se convertir, de changer de mentalité, de renoncer à penser comme auparavant.
Etienne est resté ancré au message de Jésus jusqu’à la mort.
Ses dernières prières :
« Seigneur Jésus, accueille mon esprit » et « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Ac 7, 59-60) sont un écho fidèle de celles prononcées par Jésus sur la croix :
« Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46), et « Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font » (v. 34).
Ces paroles d’Etienne n’ont été possibles que parce que le Fils de Dieu est venu sur la terre et est mort et ressuscité pour nous.
Avant ces événements, c’étaient ces expressions humainement impensables.
Etienne supplie Jésus d’accueillir son esprit.
En effet, le Christ ressuscité est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, non seulement à l’heure de notre mort, mais aussi à chaque instant de la vie : sans Lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15,5).
Par conséquent nous aussi, devant l’Enfant Jésus dans la crèche, nous pouvons le prier ainsi :
« Seigneur Jésus, nous te confions notre esprit, accueille-le », afin que notre existence soir vraiment une vie bonne selon l’Evangile.
Jésus est notre médiateur et il nous réconcilie non seulement avec le Père, mais aussi entre nous.
Il est la source de l’amour, qui nous ouvre à la communion avec les frères, en enlevant tout conflit et tout ressentiment.
Nous savons que les ressentiments sont une chose laide, ils font tellement de mal, et ils nous font tant de mal! Jésus enlève tout cela et il fait que nous nous aimions.
Voilà le miracle de Jésus.
Demandons à Jésus, né pour nous, de nous aider à assumer cette double attitude de confiance dans le Père et d’amour du prochain.
C’est une attitude qui transforme la vie et la rend plus belle et plus fructueuse.
Vers Marie, Mère du Rédempteur, et Reine de martyrs, élevons notre prière avec confiance afin qu’elle nous aide à accueillir Jésus comme le Seigneur de notre vie et à devenir ses témoins courageux, prêts à payer en personne le prix de la fidélité à l’Evangile.
Angelus Domini nuntiavit Mariae…
Ajout Personnel!!
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Re: L'Angélus avec le Pape François (vidéo)
Angélus du Dimanche 31 décembre 2017
Au dernier jour de l’année 2017, remercier Dieu
Pour le dernier jour de l’année civile, ce 31 décembre 2017, le pape François a recommandé de « prendre un peu de temps pour penser à toutes les bonnes choses que j’ai reçues du Seigneur … et de remercier.
Et s’il y a eu aussi des épreuves, des difficultés, remercier aussi parce qu’il nous a aidés à dépasser ces moments ».
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées en italien après l’angélus de ce dimanche qu’il a présidé place Saint-Pierre.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
J’exprime ma proximité aux frères coptes orthodoxes d’Egypte, touchés il y a deux jours par deux attentats dans une église et dans un magasin de la périphérie du Caire.
Que le Seigneur accueille les âmes des défunts, soutienne les blessés, les proches et toute la communauté, et convertisse les cœurs des violents.
Aujourd’hui j’adresse un salut spécial aux familles ici présentes, et aussi à celles qui participent depuis chez elles.
Que la Sainte Famille vous bénisse et vous guide dans votre chemin.
Je vous salue tous, romains et pèlerins ; en particulier, les groupes paroissiaux, les associations et les jeunes.
N’oublions pas en cette journée de remercier Dieu pour l’année écoulée et pour tout bien reçu.
Et cela nous fera du bien, à chacun de nous, de prendre un peu de temps pour penser à toutes les bonnes choses que j’ai reçues du Seigneur cette année, et de remercier.
Et s’il y a eu aussi des épreuves, des difficultés, remercier aussi parce qu’il nous a aidés à dépasser ces moments.
Aujourd’hui est une journée d’action de grâce.
A tous, je souhaite un bon dimanche et une fin d’année sereine.
Je vous remercie encore pour vos vœux et pour vos prières : et continuez s’il vous plaît à prier pour moi.
Bon appétit et au-revoir !
Et s’il y a eu aussi des épreuves, des difficultés, remercier aussi parce qu’il nous a aidés à dépasser ces moments ».
Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées en italien après l’angélus de ce dimanche qu’il a présidé place Saint-Pierre.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
J’exprime ma proximité aux frères coptes orthodoxes d’Egypte, touchés il y a deux jours par deux attentats dans une église et dans un magasin de la périphérie du Caire.
Que le Seigneur accueille les âmes des défunts, soutienne les blessés, les proches et toute la communauté, et convertisse les cœurs des violents.
Aujourd’hui j’adresse un salut spécial aux familles ici présentes, et aussi à celles qui participent depuis chez elles.
Que la Sainte Famille vous bénisse et vous guide dans votre chemin.
Je vous salue tous, romains et pèlerins ; en particulier, les groupes paroissiaux, les associations et les jeunes.
N’oublions pas en cette journée de remercier Dieu pour l’année écoulée et pour tout bien reçu.
Et cela nous fera du bien, à chacun de nous, de prendre un peu de temps pour penser à toutes les bonnes choses que j’ai reçues du Seigneur cette année, et de remercier.
Et s’il y a eu aussi des épreuves, des difficultés, remercier aussi parce qu’il nous a aidés à dépasser ces moments.
Aujourd’hui est une journée d’action de grâce.
A tous, je souhaite un bon dimanche et une fin d’année sereine.
Je vous remercie encore pour vos vœux et pour vos prières : et continuez s’il vous plaît à prier pour moi.
Bon appétit et au-revoir !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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