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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE Bannie10

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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE

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Delsanto
lyne
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mariansr
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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE Empty Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE

Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 8:57

Bonjour,

Voici le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo. Vous pouvez le télécharger sur ce lien :
https://fab1blogdotcom.files.wordpress.com/2015/06/gloria-polo-nouveau-temoignage.pdf

Pour recevoir des livrets de ce témoignage gratuitement, merci d'en faire la demande à : catholique.magazine@laposte.net

(vous pouvez en offrir à votre famille, dans les groupes de prières, à vos paroissiens....)

***********

“J’étais aux portes du ciel et de l’enfer”
Le témoignage de Gloria Polo

Table des matières

De la préface de l'édition portugaise par le père
Macedo………………..……………………………………..

Introduction par le père Leone
Orlando…………………………………..……………….…

L’autre monde……………………….………………….…

Le premier retour……………………………………… .…

À l’hôpital……………………………………………….…..

Les âmes du purgatoire…..………………………………

J’ai vu mes parents…..………………..……………...….

Mon jugement…….…………………………….……….…

Priez pour les prêtres…………………………….……….

Les sacrements……………………………………….……

Le mariage…………………………………...……………..

Honore ton père et ta mère………………………………

Satan et sa stratégie………………………….…………..

Les mensonges et la première confession mal faite

L’avortement de l’amie…………………….…………..

La perte de la virginité – ce qu’est l’avortement…..

L’avortement est le péché le plus grave; il est le plus terrible de
tous……………………….………….……….

Mauvais conseils……………………………….……..…

Réparons nos péchés…………………………………...

Mon manque d’amour de Dieu………………………..

Le 6ième commandement : l’adultère…………………

Le 7ième commandement : tu ne voleras pas……….

Aime ton prochain………………………………..…..…

Le Livre de la Vie………………………………………..

Les talents……………………………………………….

Les trésors spirituels……………………………....…

Le retour……………………………………………......

Récupération physique ……………………….….…

Conclusion………………………………………..……

Ceci est une transcription d’un de ses témoignages, donné dans une église à Caracas(Venezuela), le 5 mai 2005, et il est traduit de la version espagnole originale.
Il est authentique !
Padre Leone Orlando

LE TÉMOIGNAGE DE GLORIA POLO

Bonjour, mes frères. Je suis heureuse d’être ici pour partager avec vous ce beau cadeau que le Seigneur a bien voulu me donner.

Ce que je vais vous raconter s'est produit dans l’après-midi
du 5 mai 1995 à l'Université Nationale de Bogotá.
Je suis dentiste. Moi et mon neveu de 23 ans, également
dentiste, nous poursuivions des études universitaires dans le
but d'obtenir une spécialisation. Ce jour-là, c’était un vendredi
aux environs de 16 H 30.

Nous marchions avec mon mari vers la faculté d'art dentaire
afin d’y trouver quelques livres dont nous avions besoin. Mon
neveu et moi marchions ensembles sous le couvert d’un petit
parapluie tandis que mon mari vêtu d’un imperméable longeait
le mur de la bibliothèque générale pour mieux s’abriter de la
pluie.

Nous sautions tous les deux d'un côté et de l’autre afin
d'éviter les flaques d’eau tout en restant près des arbres. Alors
que nous sautions par-dessus une flaque un peu plus
grande nous avons été frappés par la foudre qui nous a
laissés tous les deux carbonisés.

Mon neveu est mort sur-le-champ. La foudre l’a frappé
par derrière, brûlant tout l'intérieur de son corps, et est ressortie
par ses pieds laissant toutefois l’extérieur intact. Malgré son
jeune âge, c’était un jeune homme profondément religieux qui
avait une grande dévotion pour l’Enfant Jésus. Il portait toujours
à son cou une médaille en quartz avec l’image de l’Enfant
Jésus. Les autorités ont indiqué par la
suite que c'était le quartz qui avait attiré la foudre sur lui, le
frappant directement au coeur et le calcinant en entier sur le
coup…

Bien que l’extérieur de son corps soit resté intact, il a été
terrassé par un arrêt cardiaque qui est demeuré sans
réponse aux tentatives de réanimation des médecins, et il est
mort sur place.

Quant à moi, la foudre est entrée par mon épaule, brûlant mon
corps en entier, aussi bien l’intérieur que l’extérieur. En bref, ma
chair avait complètement disparu incluant mes seins,
particulièrement le sein gauche pour faire place
à un trou. L’éclair avait aussi
consumé la chair de mon abdomen, de mes jambes, de mes
côtes; elle avait aussi carbonisé le foie et provoqué de graves
brûlures aux reins, aux poumons, aux ovaires… pour
finalement ressortir par mon pied droit.

En guise de contraceptif, j'utilisais une spirale (un appareil intrautérin
en forme de T), et comme le matériel dont il est
fait (cuivre)est un bon conducteur d'électricité, l’éclair a
également carbonisé et pulvérisé mes ovaires qui sont
devenus comme deux raisins secs.

Je suis demeurée en arrêt cardiaque,
presque sans vie, avec mon corps qui sautillait en raison de
l'électricité encore présente en cet endroit.
Ce corps que vous voyez ici, maintenant, ce corps reconstruit,
est le fruit de la pitié et de la miséricorde de Notre Seigneur.

L'autre monde

Mais c'est là le volet physique de mon histoire…

Le volet positif de tout ceci est que, pendant que mon corps
carbonisé demeurait là étendu sur le sol, en ce même
instant, je me suis retrouvée à
l'intérieur d'un magnifique tunnel de lumière blanche.
une lumière merveilleuse, qui me comblait d’une joie,
d’une paix, d’un bonheur dont les mots me manquent pour
décrire la splendeur du moment.

C'était une véritable extase. En levant les yeux, j’ai
aperçu une lumière blanche au bout de ce tunnel, comme
un soleil, une très belle lumière… Je dis blanc à défaut d’une
couleur plus descriptive mais il s’agissait là de couleurs qui
n’ont rien de comparable sur terre.

C'était une lumière splendide ; j’en ai ressenti une vive
sensation de paix intérieure, d'amour, de lumière…

Quand je suis montée dans ce tunnel en m’avançant vers cette
lumière, je me suis dit :
« Caramba, je suis morte ! »
J’ai alors pensé à mes enfants et j’ai soupiré longuement en me
disant :
«Malheur à moi, mon Dieu, mes petits enfants ! Que vont-ils
dire? Cette mère qui était tellement occupée qu’elle n'a jamais
eu de temps pour eux… »

En fait, je partais tôt chaque matin pour ne retourner que vers
onze heures, la nuit tombée.
Et alors je voyais la réalité de ma vie, et j'ai éprouvé beaucoup
éprouvé de tristesse.
J'avais quitté la maison, déterminée à conquérir le monde, mais
à quel prix ! …
Reléguant en seconde place ma maison et mes enfants ! … Dans le vide de cet instant, dû à l'absence de mes enfants, ne sentant plus mon corps, ayant
perdu toute notion de temps et d’espace, j'ai vu quelque
chose de très beau : j'ai aperçu toutes les personnes de
ma vie…

En un seul instant, en ce même moment, je
voyais tous ces gens, aussi bien les vivants que les morts,
je pouvais embrasser mes grandsparents,
mes parents (décédés)… tous et
chacun !

C'était un moment de plénitude merveilleux. J'ai
compris que je m'étais trompée en ce qui concerne
la réincarnation : on m’avait dit que ma grand-mère était
réincarnée, mais sans me dire où. Comme il m’aurait fallu
débourser beaucoup d’argent pour obtenir cette information
j’avais abandonné cette idée et je n'avais pas fouillé davantage
pour savoir en qui elle se serait réincarnée. Vous savez, je
m’étais portée à la défense de la théorie de la
réincarnation… Et maintenant, juste là, je venais
d’embrasser ma grand-mère et mon arrière grand-mère…
Je l'avais bien embrassée, tout comme je pouvais le faire avec
toutes les personnes que j'ai connues, vivantes et mortes. Et tous dans un seul instant. Ma fille Dolly, quand je l'ai embrassée, est
devenue effrayée : elle avait 9 ans, et elle a senti mon étreinte,
parce que je pouvais également embrasser les vivants (sauf
que normalement nous ne sentons pas cette étreinte).
J’avais perdu trace du passage du temps pendant ce
merveilleux moment. Maintenant que je n'avais plus
de corps, c’était extraordinaire de voir les gens d’une façon
entièrement nouvelle. En effet, avant que tout cela ne
m’arrive je ne faisais que maugréer et critiquer: à
savoir si on était gros, maigre, laid, élégant, non élégant, etc.
Quand je parlais des autres, j’avais toujours quelque chose à
redire. Plus maintenant : je voyais les gens de l’intérieur, et
comme c’était beau…En les embrassant je percevais leurs
pensées, leurs sentiments…

J'ai donc continué à aller de l’avant, comblée
de paix, joyeuse ; et plus je montais plus je sentais que j'étais
sur le point de voir quelque chose de vraiment très beau. En
effet, vers le bas, j'ai aperçu un lac extraordinaire
oui ! Je voyais un magnifique lac, des arbres si beaux,
mais si beaux, c’était merveilleux… Et des fleurs
extraordinairement belles, de toutes les couleurs exhalant un
parfum exquis, si différent de nos fleurs… Tout était si beau
dans ce fabuleux jardin, si merveilleux… Les mots n'existent
pas pour le décrire, tout n’était qu’amour.
Il y avait deux arbres, tout près de ce qui ma semblé être une
entrée. Tout est si différent de ce que nous connaissons ici-bas
: vous ne pouvez pas trouver de couleurs semblables dans le
monde, là-haut tout est si beau ! … À ce moment-là j’ai vu mon
neveu entrer dans ce jardin tout à fait splendide.
… Je savais ! J'ai senti que je ne devais pas et que je
ne pouvais pas entrer là…

Le premier retour

Au même moment j'ai entendu la voix de mon mari qui se
lamentait et pleurait amèrement en
criant : « Gloria !!! Gloria ! S’il te plaît ne m’abandonne
pas ! Pense à tes enfants, tes enfants ont besoin
de toi ! Gloria, reviens ! Reviens ! Ne sois
pas ingrate ! Reviens ! »

J'ai tout entendu, et je l'ai vu pleurer avec une grande
peine…Hélas, c’est à cet instant que le Seigneur m'a permis de
revenir…Mais je ne voulais
pas revenir ! Cette paix, cette paix qui
m'envahissait, m’envoûtait et me fascinait. Mais, lentement,
lentement, j'ai commencé à redescendre vers
mon corps, que j'ai retrouvé sans vie. Je l'ai vu complètement
inanimé sur une civière de l'université Nationale de Nursing. J'ai
vu les médecins qui tentaient d’effectuer des manoeuvres de
réanimation sur mon corps à l’aide de décharges
électriques. Mon neveu et moi sommes
restés plus de deux heures étendus sur le sol, étant
donné que nos corps étaient encore chargés électriquement et
qu’on ne pouvait pas y toucher. C’est
seulement quand la charge électrique se fut complètement
dissipée qu’on a pu nous porter secours. Et alors ils ont engagé
les manoeuvres de réanimation.

J'ai regardé puis j'ai posé les pieds de mon âme (parce que
l’âme a aussi une forme humaine), une étincelle a jailli de ma
tête et avec violence je suis réentrée dans mon corps, comme
si celui-ci m’aspirait à l'intérieur. J’ai senti une
immense douleur en entrant :des étincelles ont surgi de partout
et je me suis sentie être coincée dans quelque
chose de très petit (mon corps). C’était comme si
mon corps, avec son poids et sa stature entrait soudainement
dans un ensemble
pour bébé, mais fait de fer. C'était terriblement souffrant. J'ai
senti la douleur intense de ma chair brûlée. Mon corps
totalement calciné
m’a causé une douleur indescriptible; ça flambait
terriblement en dégageant fumée et vapeur… j'ai entendu les
médecins crier : « Elle revient ! Elle revient ! »
Ils en étaient très heureux, mais ma douleur était indescriptible !
Mes jambes étaient affreusement noires; il y avait des chairs
vivantes sur mon corps et sur mes bras ! L’état de mes jambes
s’était détérioré et on a considéré la possibilité de les
amputer !…

Mais quant à moi je sentais une autre douleur intérieure aussi
terrible : ma vanité de femme du monde, et de femme
entreprenante, intellectuelle, l'étudiante… Esclave de
mon corps, de ma beauté, de la mode, je consacrais
quatre heures chaque jour aux exercices d’aérobic ; esclave de
la beauté de mon corps, je fréquentais les salons de massages,
je prenais avantage de régimes, diètes, ... bref de tout ce que
vous pouvez imaginer.

C'était ma vie, une routine d'esclavage et tout ça
pour avoir un beau corps.
J’avais l’habitude de dire : « Si j’ai des beaux seins, il faut les
montrer! Pourquoi les cacher?»
Je disais la même chose de mes jambes, parce que je savais
que j’avais des jambes superbes, des muscles abdominaux
ravissants… Mais dans un court instant, j'ai vu avec horreur
comment ma vie entière n’avait été qu’une préoccupation
continuelle et inutile de mon
corps… Puisque c'était là le centre de ma vie :
l’amour de mon corps.

Et maintenant, je n'avais plus de corps ! Au lieu des seins je
n’avais que d’abominables creux, particulièrement le sein
gauche, qui avait pratiquement disparu. Il fallait voir mes
jambes, pareilles à des fragments dépourvus de
chair, noires comme du charbon.

Note : (les parties de mon corps dont je prenais davantage soin
et que j’estimais le plus, étaient celles qui étaient complètement
brûlées et littéralement sans chair)

À l'hôpital

Ils m’ont alors amenée au « Social Seguro», où on a
immédiatement procédé à des manoeuvres opératoires pour
enlever tous les tissus brûlés. Tandis
qu'on m'anesthésiait, je suis à nouveau
sortie de mon corps, encore inquiète de l’état de mes
jambes, quand soudainement, à cet instant même, terrible et
horrible…

Mais d'abord je dois vous dire quelque
chose, mes frères : J'étais «une catholique diététique (de cafété
ria) », et je l’ai été durant toute ma vie, parce
que ma relation avec Dieu se résumait en une courte
messe de 25 minutes le dimanche, et c'était tout. J’allais à
la messe là où l’homélie était la moins longue parce que je
trouvais ça fatiguant! Quel ennui je
ressentais avec ces prêtres qui parlaient
beaucoup trop! C'était çà ma relation avec Dieu ! Pour le reste,
ce sont les courants mondains qui m’entraînaient. Je manquais
de la protection d’une prière sincère et faite avec foi, même
durant la messe! Un jour alors que j’étudiais pour ma
spécialisation j’ai entendu un prêtre affirmer que l’enfer et
même les démons n’existaient pas! C’était précisément ce que
je désirais entendre !J’ai alors pensé en moi-même : « Si les
démons n’existent pas, il n’y a pas d’enfer, et nous irons tous
au Ciel! Il n’y a donc rien à craindre?! »

Ce qui me rend le plus malheureuse aujourd’hui, et j’ai très
honte de le dire, c’est que tout ce qui me retenait dans mon
Église était la peur du diable. Quand on m’a dit que l’enfer
n’existait pas, je me suis dit : « D’accord, si nous allons tous au
Ciel, peu importe ce que nous sommes ou ce que nous faisons,
ça n’a pas d’ importance! »

C’est ce qui m’a finalement amenée à me détourner
complètement de mon Seigneur. Je me suis éloignée de
l'église et j’ai commencé à en dire du mal, en termes
blasphématoires, etc. Je n’avais plus peur de pécher, et j’ai
commencé à laisser tomber ma relation avec Dieu. Je disais à
tout le monde que le diable n’existait pas, que c’était une
invention des prêtres, une manoeuvre manipulatrice de la part
de l’Église, pour finalement en arriver à dire à mes collègues de
l’université que Dieu n’existe pas, que nous étions des produits
de l’évolution, etc. etc., réussissant ainsi à
influencer beaucoup de personnes.

Retournons maintenant à la salle d'opération : quand je me suis
vue dans cet état, quelle horreur épouvantable! Je
réalisais finalement que le diable existe, et de quelle
façon, et que les démons venaient précisément pour me
chercher! Ils venaient me présenter la facture, pour ainsi dire,
puisque j’avais accepté leurs offres de pécher! Et ces offres ne
sont nullement gratuites ! On doit payer ! ! Mes
péchés avaient leurs conséquences…

À ce moment-là, alors, j'ai commencé à voir sortir du mur de la
salle d’opération, un grand
nombre de personnes, d’apparence ordinaire,
normale, mais dont le regard était rempli d’une haine
diabolique, terrifiante même, qui faisait trembler mon âme : j’ai
vite réalisé que j’avais affaire à des démons. J’étais
suffisamment lucide pour comprendre que j’avais une dette
envers chacun de ces démons, que le péché n’était pas gratuit,
et que le plus grand mensonge du démon était de nous faire
croire qu’il n’existe pas : C’est là sa meilleure stratégie pour
réussir à nous manipuler à sa guise. J’ai réalisé que, oui, le
diable existe et qu’il était venu m’entourer pour se saisir de moi!
Imaginez alors ma frayeur, mon affolement ! Mon
esprit scientifique et intellectuel, ne m'était plus maintenant
d’aucune utilité. Je tournais en rond dans cette salle, tentant
désespérément de réintégrer mon corps, mais cette chair qui
était la mienne ne voulait pas me recevoir, et j’avais
terriblement peur.J’ai finalement réussi à prendre la fuite, aussi
vite que j’ai pu, Sans savoir comment, j’ai passé à travers le
mur de la salle d’opération, espérant pouvoir me cacher dans
les couloirs de l’hôpital. Mais en traversant le mur … J’ai bondi
dans le vide…! Vers le bas, me dirigeant vers de
nombreux tunnels qui descendaient vers le fond. Au début il y
avait encore un peu de lumière mais ces tunnels étaient comme
les alvéoles d’une ruche remplies de nombreuses
gens : des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, qui
pleuraient, et qui grinçaient des dents en lançant des cris
d’horreur… Et moi, de plus en plus terrifiée, je continuais à
descendre, cherchant vainement à m’en sortir, pendant que la
lumière s’estompait davantage en perdant rapidement de son
intensité.…J'ai continué à errer dans
ces tunnels dans une obscurité effrayante, jusqu'à ce
que j’arrive dans une obscurité qui ne peut pas être
comparée à rien d’autre… Je peux seulement dire, en guise de
comparaison, que l'obscurité la plus intense sur terre n’a rien de
comparable à cette noirceur. Dans ces bas fonds, cette
même obscurité génère de la douleur, de l’horreur,
de la honte, et une terrible
puanteur. C'est une obscurité vivante, oui, elle est vivante : là
l'esprit est inerte et a cessé de vivre. .A la fin de cette descente,
courant le long de tous ces tunnels, je suis arrivée à un seuil
inférieur. J'étais devenue frénétique, avec une volonté de fer de
me sortir de là: avec cette même volonté que j’avais démontrée
pour me tailler une place dans la vie, mais maintenant tout cela
s’avérait inutile parce que là où j’étais là je demeurais.

À un moment donné, j’ai vu le sol s’ouvrir devant
moi comme une grande bouche, énorme ! C’était vivant ! Vivant ! J'ai senti mon
corps vidé de ses entrailles, vide d'une manière effroyable, et tout en dessous de
moi un abîme terrifiant, incroyable, horrible ; ce qui m'a fait
frissonner le plus c’était qu’en regardant plus bas, on ne pouvait
même plus percevoir le moindre petit soupçon d’amour venant
de Dieu, et sans aucune lueur d’espoir.

Il y avait quelque chose dans ce gouffre qui m’aspîrait vers
l’intérieur. Je criais comme une folle, terrorisée, sentant avec
horreur que j’étais incapable d’éviter cette descente et que je
glissais irrémédiablement vers le fond …
Je savais que, si j’y entrais, je ne resterais pas
là, mais que j’allais continuer à
descendre, sans jamais pouvoir en revenir. C’était là la mort
spirituelle de mon âme.

La mort spirituelle de l'âme : J’étais irrémédiablement perdue.
Mais dans cette horreur si grande, juste quand j’allais entrer
dans ce gouffre, l’Archange Gabriel me saisit par les pieds
…Mon corps pénétra dans l’abîme mais mes pieds restèrent
accrochés. C’était un affreux moment et vraiment douloureux.
En arrivant à cet endroit, le peu de lumière qui se dégageait
encore de mon esprit ennuyait les démons; toutes ces
horrifiantes créatures malpropres qui demeurent là m’ont
immédiatement attaquée. Ces êtres horribles
étaient comme des larves, des sangsues qui essayaient de
bloquer la lumière. Imaginez l'horreur en me voyant couverte de
pareilles créatures…

Je protestais, je criais comme une folle ! Ces choses brûlaient !
Elles étaient comme une noirceur vivante, une
haine qui brûle, qui nous dévore, qui nous met à nu. Il n'y a
pas de mots pour décrire pareille horreur !

Les âmes du purgatoire

À noter que j’étais une athée, mais là j'ai commencé à
protester :
« Âmes de purgatoire ! Svp, tirez-moi hors d'ici ! Je vous en
prie, aidez-moi!»
Pendant que je protestais, j’ai commencé à entendre des
milliers et des milliers de gens protester, des
jeunes … Oui, surtout des jeunes, et avec tellement de
souffrance ! Je pouvais percevoir que là, dans cet horrible
endroit, dans ce bourbier de haine et de
souffrance, ils grinçaient des dents, avec des cris
perçants et des lamentations qui m'ont remplie d’une
compassion telle que je ne pourrai jamais oublier cet instant…
(Déjà 10 ans ont passé, mais je pleure et je souffre
toujours, quand je me rappelle les souffrances
de tous ces gens)…

Comme je disais, j'ai compris qu’en cet endroit il y avait des
personnes qui, dans un moment de désespoir, s’étaient suicidé
es… Maintenant elles étaient dans ce lieu
de supplices, parmi ces êtres horribles, entourées de démons qui les
tourmentaient. Mais le plus cruel de ces supplices était l'absence totale de Dieu, parce
que là on ne sent plus la présence de Dieu. J'ai
compris que ceux qui, dans un moment de désespoir, se sont
enlevé la vie, devaient rester là, dans ce lieu de supplices,
pendant tout le temps qu’il leur aurait resté à vivre sur terre
: parce que tous ceux qui se tuent, sortent de l'Ordre Divin.

Ces malheureuses personnes, en majorité des
jeunes, beaucoup, beaucoup des jeunes, pleurent et souffrent beaucoup… Si on savait
quelles souffrances nous attendent, jamais personne ne
tenterait de s’enlever la vie !

Savez-vous quel est le pire supplice pour ceux qui sont là?,
C’est de voir leurs parents encore vivants qui pleurent et
souffrent avec un énorme sentiment de culpabilité : si je
l'avais puni, ou si je ne l’avais pas puni, si je lui avais dit ou ne
lui avais pas dit, si j’avais fait ceci ou cela … À la
fin, ces regrets sont si terribles, - un véritable enfer
pour ceux qui les aiment et qui sont encore en vie –c’est là ce
qui les fait souffrir le plus. C'est là leur plus grand
supplice et c'est ici que les démons se déchaînent en les
couvrant d’invectives comme :
« Regardez combien votre mère pleure, regardez combien elle
souffre, regardez comment votre père souffre, regardez comme
ils sont désespérés, comme ils sont affligés, comme ils se
blâment eux-mêmes et se disputent, s'accusant réciproquement
les uns les autres, regardez toute la douleur que vous leurs
avez causée. Regardez à quel point ils se rebellent contre Dieu.
Regardez votre famille… Tout ceci par votre faute ! »

Ce dont ces pauvres âmes ont besoin, est que ceux qui restent ici-bas puissent commencer à se convertir, à changer leur vie, qu'ils puisent faire des actes de
piété et de charité, visiter les malades… Et qu'ils puissent faire
célébrer le saint Sacrifice de la Messe pour le repos des morts.
Ces âmes bénéficient énormément des suffrages des vivants.
Dans le purgatoire les souffrances sont stériles et ces âmes
sont impuissantes à se délivrer elles-mêmes. Rien ! Mais
Dieu, oui, à travers la Sainte Messe. C’est ainsi que nous
devons les aider.

J'ai donc compris que ces pauvres âmes ne pourraient rien
faire pour moi, et dans ma douleur et mon angoisse, je me suis
mise à protester vivement : « Mais il y a sûrement erreur!
Voyez, je suis une sainte! Je n’ai jamais volé! Je n'ai jamais
tué personne! Je n'ai jamais rien fait de mal à qui que ce
soit ! Au contraire, avant d'échouer en affaires, j’emportais
toujours les meilleurs produits de Suisse, j'extrayaient les dents
et souvent je pratiquais des soins dentaires sans rien exiger de
ceux qui ne pouvaient pas payer. J'ai
acheté maintes choses pour les donner aux pauvres! Comment
se fait-il que je sois ici?! … »

Je faisais valoir mes droits! Moi, qui était si bonne et qui devrait
aller tout droit au ciel, qu’est-ce que je faisais ici?!

J’allais à la Messe tous les dimanches. Même si je me
considérais athée et que je ne portais pas attention à ce que le
prêtre disait, je ne manquais jamais la Messe. Si j’ai
manqué cinq fois dans toute ma vie, c’est à peu près
tout ! Comment se fait-il que je sois ici?!…
« Mais qu’est-ce que je foute dans cette galère? Tirezmoi
d'ici !Amenez-moi hors d’ici ! » Je continuais à crier,
terrifiée, pendant que ces horribles créatures s’accrochaient
après moi !
« Je suis catholique ! Je suis catholique, de grâce, sortezmoid'ici
! »

J’ai vu mes parents

Quand j’ai crié que j’étais catholique, j’ai aperçu une faible
lueur : il faut comprendre que, dans cette épaisse noirceur,
même une faible lueur peut paraître comme un summum de
lumière; c’est le plus précieux cadeau que l’on puisse recevoir
en cet endroit. Tout en haut de l’abîme j'ai aperçu
quelques échelons, et j’ai vu mon père (décédé cinq ans
auparavant) presque à l’entrée de l’abîme. Il avait un
peu plus de lumière en cet endroit ; et quatre échelons plus
haut j’ai vu ma mère, avec beaucoup
plus de lumière et en position comme ceci, comme si elle était
en prière. En les voyant j’ai éprouvé une joie si grande que j'ai
commencé à crier :
« Papa ! Maman ! Quelle joie ! Venez me chercher ! Venez me
sortir hors d'ici ! Papa, maman, svp, faites-moi sortir d'ici ! Je
vous prie, sortez-moi hors d'ici ! Portez-moi loin d’ici! ! »
Pendant tout ce temps mon corps
était dans un coma profond :J'étais intubée, branchée à des machines et agonisante. L’air n’entrait pas dans mes poumons, mes reins ne fonctionnaient
plus… Si j'étais encore reliée aux machines, c’était grâce à ma
soeur, médecin, qui avait insisté auprès de ses collègues en
invoquant qu’ils n’étaient pas Dieu. On croyait, en effet, que
c’était peine perdue de vouloir me maintenir en vie, et c’est ce
qu’on disait à mes parents : on disait qu’on ne pouvait pas
continuer indéfiniment et qu’il valait mieux me laisser mourir en
toute quiétude, puisque de toute façons j’étais à
l’agonie. Ma soeur a tellement insisté, qu’ils…Vous
voyez l'incohérence ? Je défendais l'euthanasie, le droit de
mourir dans la dignité !

Les médecins n'ont pas laissé personne entrer là où j'étais, si
ce n’est ma soeur médecin qui est demeurée continuellement à
mon chevet.

Quand mon âme, qui était dans l'au-delà, a vu mes parents, ma
soeur, qui se trouvait près de mon corps comateux, m’a
clairement entendue leur crier, si heureuse que j’étais qu’ils
puissent venir me chercher.

Peut-être vous est-il déjà arrivé d’entendre une personne
inconsciente crier ou de prononcer quelques mots : c’est ce qui
m’est arrivé. J’ai failli faire mourir ma soeur de peur! En effet, en
voyant mes parents je me suis mise à crier de joie, leur
demandant de venir me prendre ; et alors ma soeur, en
entendant tout ceci, s’est écriée : « Maintenant c’est qu’elle est
morte, ma soeur! Ma mère et mon père sont venus pour la
prendre ! Allez-vous en, ne la prenez pas ! Partez, n’y touchez
pas! Va-t-en, maman, s’il te plait; va-t-en, papa, s’il te plaît; ne
la prends pas! Ne vois-tu pas qu’elle a de jeunes
enfants! Laisse-la! Laisse-la! »

Les médecins ont dû la sortir
hors de là, pensant que ma pauvre
soeur était délirante, qu'elle pouvait être en état de choc ; ce qui
aurait été normal, parce que ce n'était pas une mince
affaire qui lui arrivait : la mort
de mon neveu, aller prendre le cadavre à la morgue,
la soeur qui meurt, qui ne meurt pas, mais qui n’aurait pas plus
de24 heures à vivre, selon les médecins… Ça faisait
maintenant trois jours qu’elle était dans cet état de panique, et
tout ceci sans avoir dormi un seul instant Ne vous surprenez
pas si on la croyait complètement épuisée et en proie aux
hallucinations…

Quant à moi, imaginez quelle joie j’ai ressentie quand j’ai
vu mes parents ! Dans cet endroit, dans l’horrible situation où je
me trouvais, je voyais mes parents !

Quand ils ont regardé et qu’ils m'ont vu là, vous ne pouvez pas
savoir l’immense douleur qui se dégageait de leurs
visages. Parce que là nous percevons et nous voyons
les sentiments des autres ; j'ai vu la douleur qu’ils ont
ressentie, une douleur tellement intense. Mon père a
commencé à pleurer, mais tellement, puis il s’est écrié :
« Ma fille ! Ah, non ! Mon Dieu, ma fille non ! Mon Dieu, ma
Petite fille non! »

Ma mère priait, et quand elle a posé son regard sur moi elle a
vu la peine dans mes yeux, mais, en même temps, rien n’a
troublé l’expression de paix et de douceur
qui émanait de son visage, pas même une larme ! Au
lieu de pleurer, elle a levé les yeux, puis s’est
tourné vers moi. J'ai compris avec horreur leur impuissance
à me tirer de là! Cela a augmenté ma souffrance, les voyants là
partageant ma douleur sans pouvoir faire quoi que ce
soit pour moi ! J'ai compris également qu'ils avaient à rendre
compte au Seigneur de l'éducation qu'ils m'avaient
donnée`.Ils étaient mes tuteurs, à qui leur avait été confié la
tâche de développer les talents que Dieu m'avait
donnés. Avec leur vie et leur témoignage, ils devaient me
protéger contre les attaques de Satan. Et ils devaient faire
profiter les grâces que Dieu m’avait données à
mon Baptême. Tous les parents sont les gardiens des
talents que Dieu confère aux enfants à leur naissance.
Quand j'ai vu leur douleur, surtout celle de mon père, j'ai encore
crié désespérément :
« Faites-moi sortir d'ici ! Faites-moi sortir d'ici ! Je ne devrais
pas être ici, parce que je suis catholique ! Je suis catholique ! Tirez-moi hors d’ici! »

Mon jugement

Quand j'ai crié à nouveau que j'étais catholique, alors, frères, j'ai
entendu une Voix, si douce, mais si douce… Si belle, que cela
a rempli tout l’espace de paix et
d’amour, et a fait sursauter mon âme. Ces horribles
créatures qui s'agrippaient à moi, en l’entendant, se
prosternèrent aussitôt en adoration et demandèrent la
permission de se retirer parce qu’ils ne pouvaient pas supporter
la douceur de cette Voix; alors quelque chose s’est ouvert
comme une bouche suspendue, et pris de panique ils ont tous
fui. Imaginez la scène! Quand j’ai vu ces créatures, ces
horribles démons, là prosternés face contre terre. À
la simple audition de la Voix du Seigneur
(malgré l’orgueil de Satan, cette Voix a quelque chose de très
désagréable à leurs oreilles) ils se jettent à genoux !

Puis, j'ai vu la Bienheureuse Vierge Marie se prosterner devant
le Seigneur, lorsque le prêtre a élevé l’Hostie pendant la messe
célébrée pour le repos de l'âme de mon neveu. La Vierge
Marie est venue intercéder pour
moi! Agenouillée aux pieds de Notre Seigneur, elle a
recueilli toutes les prières que les personnes de la terre m’ont
offertes, et elle les Lui a présentées.

Vous savez, durant l'élévation, lorsque le prêtre soulève
l’Hostie, on sent la présence de Jésus, alors que chacun se
prosterne à genoux, même les démons! … Et moi, qui allait à la
messe sans montrer le moindre signe de respect, sans porter
attention, mâchant de la gomme, somnolant, regardant tout autour, perdue dans mille
pensées banales… ! Et maintenant, remplie d’arrogance, j’avais
le culot de me plaindre que Dieu ne m'écoutait pas quand je Lui
demandais quelque chose!

Croyez-moi, c’était stupéfiant de voir toutes ces
créatures, tous ces êtres terrifiants, se jeter au sol au passage
de Notre Seigneur dans un geste impressionnant d’adoration.

J'ai vu la Vierge Marie s’agenouiller
gracieusement aux pieds du Seigneur, en adoration devant Lui
et le priant pour moi … Et moi, pécheur qui, avec mes
absurdités, Lui manquait de respect tout en prétendant que
j’étais bonne… Oui, misérablement bonne ! Moi qui Le déniait
et Le blasphémait! Imaginez quelle pécheresse j’étais, alors
que même les démons se prosternaient au sol, au passage de
Notre Seigneur Jésus-Christ… !

Cette voix, si belle, me dit :
« Très bien, si tu es Catholique, dis-moi quels sont les
commandements de la Loi de Dieu ! »
… Imaginez mon effroi ! … Cette question que je n'avais
justement pas prévue ! Je savais seulement qu'il y en avait dix!
Et puis … rien de plus!
« Et maintenant comment allons-nous nous débrouiller avec
ceci? », pensais-je en moi-même, un peu embêtée. Je me suis
rappelée que ma mère avait l’habitude de dire que le premier
des commandements était l’amour, elle en parlait même tout le
temps.…de l’Amour de Dieu et de l’amour du prochain. Pour
une fois, les sermons de ma mère allaient
m’être utiles à quelque chose, me suis-je dit. J’ai alors opté
pour cette réponse, espérant que ce serait suffisant et qu’on
oublierait vite le reste ! Je croyais bien m’en sortir de cette
manière comme j’en avais généralement l’habitude de mon
vivant : en fait, j'avais toujours une réponse prête, la réponse
parfaite. Je pensais alors m’en sortir de la même manière.

Et j'ai donc répondu :
« Le premier commandement est : d’aimer Dieu par-dessus
toutes choses, et… mon prochain comme moi-même. »

« Très bien, me dit-il, et as-tu fait cela ? As-tu aimé?”

Totalement confuse, j'ai dit : « Moi… oui ! Oui, moi oui. Oui! »

Mais cette voix merveilleuse m’a dit : « Non ! ! ! »

Je vous assure que quand il m’a dit « Non ! », c’est là que
l’impact de l’éclair s’est véritablement fait sentir! En fait, je ne
réalisais pas encore de quel côté j’avais été frappée…

Mais quand j'ai entendu ce “Non! » c’est là que j’ai ressenti
toute la douleur de l’éclair qui m’avait frappée! … Je me suis
sentie mise à nue, tous mes masques sont tombés et je suis
restée complètement à découvert.

Cette Voix donc a continué de me dire :
« Non ! ! ! Tu n’as pas aimé ton Seigneur par dessus toutes
choses, et encore moins ton prochain comme toi-même! Tu t’es
fabriquée un Dieu que tu as modelé sur ta personne, sur ta
propre vie! Seulement dans les moments d’extrême nécessité,
ou de souffrance, t’es-tu souvenue de ton
Seigneur. Et puis oui, tu t’es mise à genoux, tu as pleuré, tu as
demandé, tu as offert des neuvaines, tu as promis d'aller à la
Messe, de prier en groupes, demandant des grâces ou un
miracle… Quand vous étiez pauvres, que ta famille était
modeste, quand tu désirais encore devenir une professionnelle,
alors oui, tu avais l'habitude de prier à genoux, chaque jour,
pendant des heures entières, sollicitant ton Seigneur ! Tu me
priais, me demandant de te sortir de cette pauvreté, pour que tu
puisses devenir une professionnelle et être quelqu’un! Quand tu
étais dans le besoin et que tu avais besoin d’argent, alors oui,
tu faisais des promesses: je prierai le chapelet mais Toi,
Seigneur, donne-moi un peu d’argent! C’était là la relation que
tu entretenais avec ton Seigneur! Jamais, n’as-tu pas gardé
une seule promesse faite, pas même une seule! Et, en plus de
ne pas tenir tes promesses, tu ne m’as jamais remercié! »

Et le Seigneur insista sur le point suivant :
« Tu as donné ta parole, tu as fait une promesse à ton
Seigneur, mais sans jamais pouvoir la tenir! »

Le Seigneur m’a montré une de mes nombreuses prières :
quand je Lui ai demandé la grâce
d’avoir ma première voiture; je l’ai prié et très humblement je lui
ai demandé poliment qu’il m’accorde seulement une petite
voiture, même si ce n’était qu’une voiture d’occasion, ce n’était
pas important … pourvu qu’elle marche. Mais dès que j'ai
obtenu ce que je demandais, je n’ai même pas dit « merci » au
Seigneur; et huit jours plus tard, non seulement je ne l'avais pas
encore remercié, mais déjà je l’avais renié et je parlais en mal
de Lui. Il m'a fait remarquer que, toutes les fois qu’il m’avait
accordé ses grâces, non seulement j’avais fait preuve
d’ingratitude en dépit des promesses faites, mais que je ne
l’avais jamais remercié.

Ma rencontre avec le Seigneur s’est déroulée de manière
vraiment triste. Comme vous pouvez voir, ma relation avec le
Seigneur était comme celle d’un “Distributeur de billets de
banque” : Je disais un chapelet et il devait me donner de
l’argent …et s’il ne m’en donnait pas je me révoltais. Le
Seigneur m’a montré tout ça. Dès qu’il m’a permis de devenir
professionnelle - et par conséquent de commencer à acquérir
un certain prestige et un peu d’argent - le nom de Dieu m’était
déjà devenu inconfortable … Je commençais déjà à me sentir
importante, sans avoir pour Lui le moindre soupçon d’amour ou
de gratitude.

Moi, montrer de la reconnaissance? Jamais! Pas même un
“merci” pour chaque jour nouveau qu’il me donnait, ou pour ma
santé, ou pour avoir un toit sur la tête… Ou pas même un prière
de compassion pour ces pauvres indigents qui n’ont pas de
maisons pour se loger, ni même quelque chose à
manger. Rien!!! Ingrate au maximum! Et pire encore, j’étais
devenue incroyante en ce qui a trait au Seigneur, alors que je
croyais en Vénus et Mercure comme porte-bonheur, et je
m’étais portée aveuglément vers l’astrologie en prétendant que
les astres dirigeaient notre vie. Je commençais à croire en
toutes ces doctrines que le monde m’offrait. Je croyais, par
exemple, à la réincarnation : Je m’étais convaincue qu’en
mourrant tout allait recommencé à partir du début… et j’oubliais
qu’il y avait un prix à payer soit le tribut du Sang de mon
Seigneur Jésus.

Le Seigneur continua :
« Tous ce que tu as eu ne t’a pas été donné parce que tu
l’avais demandé, mais c’était un bienfait que tu as reçu du Ciel :
toi, au contraire, tu prétendais l’avoir obtenu grâce à ton travail,
ta combativité…Que tout ce que tu avais, tu l’avais conquis par
la force de tes mains et à force d’étudier. Non! Vois : combien
de professionnels sont là, plus qualifiés que toi, qui travaillent
autant ou même plus que toi? »

Le Seigneur passa les dix Commandements en revue me
montrant ce que j’étais vraiment; que dans les mots je disais
adorer et aimer Dieu mais qu’au contraire j’adorais Satan. Dans
ma clinique de consultation, une patiente tireuse de cartes qui
venait souvent me voir se servait de la magie pour chasser les
mauvaises influences et avait l’habitude de dire : « Je ne crois
pas en ces choses… mais je le fais quand même, on ne sait
jamais… ». Et elle pratiquait ses diableries dans un coin où
personne ne la voyait. Elle se servait d’un fer ä cheval, d’une
plante d’aloès pour éloigner la mauvaise fortune et autres trucs
semblables. Savez-vous ce que je faisais en lui permettant de
faire ça? J’ouvrais ainsi ma porte aux démons pour qu’ils
puissent entrer à leur guise et circuler librement, joyeusement
dans ma clinique et dans ma vie. Vous voyez comme tout ça
était honteux de ma part. Dieu a fait une analyse de ma vie
entière à la lumière des dix Commandements, il m'a
montré comment était ma relation avec mon prochain et avec
Lui. Je critiquais tout et chacun…et chacun me pointait du doigt
en disant « olé Gloria… » ! Il m’a montré que lorsque je disais
aimer Dieu et mon prochain, au contraire j’étais envieuse. Alors
j’ai compris que quand je trompais quelqu’un et que je mentais,
c’était comme si je me parjurais puisque en disant : « Je suis
Catholique », je déclarais que Jésus-Christ était mon Seigneur
et en même temps je témoignais en faveur du mensonge et de
la déception. Combien de mal ai-je causé à tant de personnes!

Quant au reste, je n’étais jamais reconnaissante envers mes
parents, pour toutes leurs privations et les efforts déployés pour
me permettre d’avoir une profession et de réussir dans la vie;
pour leur dévouement et tous les sacrifices
consentis…Mais je n’avais rien vu, j’avais tout ignoré, et dès
que j’ai eu du travail, ils ont même
diminué à mes yeux : au point où j’avais honte de ma mère, de
sa pauvreté et de son indigence.

Jésus poursuivit, me montrant quelle sorte d’épouse j’étais :
Dès mon réveil je passais ma journée à maugréer. Mon mari
me disait : « Bonne journée! » et je répliquais : « Peut-être pour
toi! Regarde il pleut! » Je ne cessais pas de bougonner et de
dire le contraire.

.. Pour ce qui est de la sanctification des jours saints? Quel
désastre! Quels regrets j’ai ressentis! Jésus m’a fait voir que je
consacrais quatre et même cinq heures à faire du
conditionnement physique, et pas même dix minutes par jour
pour mon Seigneur, et pas même une petite prière ou le
moindre remerciement… non, rien du tout! Au contraire, parfois
je débutais mon chapelet en vitesse, durant les interludes d’un
roman savon, pensant pouvoir prier durant les messages
publicitaires. Je commençais rapidement, sans porter attention
à ce que je disais, plus préoccupée à savoir si le feuilleton avait
recommencé ou pas, et où l’émission en était rendue. Bref,
sans aucune pensée venant du coeur pour Dieu.

Jésus a continué à me montrer comment je Lui étais nullement
reconnaissante, et combien j’étais paresseuse quand il
s’agissait d’aller à la
Messe. Quand je vivais encore avec mes parents et que ma
mère m’obligeait à y aller, je lui disais : « Mais maman si Dieu
est partout pourquoi dois-je aller à l’église pour assister à la
Messe? » Évidemment, ça m’était commode de parler ainsi…
et Jésus me montrait ça. Le Seigneur était à ma disposition
vingt quatre heures par jour, Dieu avait pris soin de moi durant
toute ma vie et j’étais trop paresseuse pour Lui consacrer un
peu de temps le dimanche, pour Lui signifier ma gratitude, mon
amour pour Lui .. ..Mais le pire de tout était de reconnaître que
d’aller à l’église le dimanche me permettait de nourrir mon âme.
Mais moi, au contraire, je me consacrais entièrement au soin
de mon corps, j’étais devenue esclave de ma chair et, en
particulier, j’avais oublié que j’avais une âme! Et jamais je n’en
avais pris soin.

J’avais même dit, avec insolence, au sujet de la Parole de Dieu,
qu’une personne qui lisait beaucoup la Bible pouvait devenir
folle. J’étais devenue une blasphématrice et l’incohérence de
ma vie m’avait amenée à dire : « Mais quoi le Saint des saints?
Et Dieu serait présent là? Dans le ciboire et le calice? … Le
prêtre devrait y ajouter du brandy pour y donner un meilleur
goût! »

À quel point en étais-je arrivée à force de dégrader ma relation
avec Dieu! J’avais laissé mon âme sans nourriture, et comme si
ce n’était pas assez, tout ce que je faisais était de critiquer les
prêtres. Si vous saviez, mes frères, comme je me sentais mal,
face à Jésus! Le Seigneur m’a montré à quel point ces critiques
avaient avili mon âme. Encore pire que tout ça, sachez que
j’avais déjà déclaré qu’un prêtre était homosexuel et toute la
communauté était venue à l’apprendre… Vous ne pouvez pas
imaginer tout le mal que j’avais fait à ce prêtre! Non, vous ne
pouvez pas vous imaginer! Je ne peux pas vous en dire plus ce
serait trop long. Sachez seulement qu’un seul mot est suffisant
pour tuer et détruire une âme. Je réalisais maintenant tout le
mal que j’avais fait! Ma honte était si grande que je ne trouve
pas les mots pour le décrire! De grâce ne faites pas ça; ne
critiquez jamais! Priez! J’ai vu que la faute la plus grave qui
avait souillé mon âme, et qui m’avait attiré les pires
malédictions dans la vie, était d’avoir parlé en mal des prêtres!
Priez pour les prêtres

Ma famille critiquait toujours les prêtres. Dès mon enfance, mon
père, et tout le monde dans la maison avaient l’habitude de
critiquer les prêtres en disant :

« Les prêtres sont des coureurs de jupons, et ils sont plus
riches que nous… et ils sont comme ceci et comme cela… », et
c’est ce que nous répétions.

Notre Seigneur me dit en criant presque :
« Qui crois-tu être, pour te faire le Dieu et le juge de ceux que
j’ai consacrés?! Ils sont faits de chair comme toi, et leur
sanctification leur est donnée pour le bénéfice des
communautés parmi lesquelles je les ai placés comme un
cadeau. Et les communautés ont l’obligation de prier pour eux,
de les aimer et de les soutenir.»

Ne devriez–vous pas savoir, mes frères, que lorsqu’un prêtre
tombe c’est la communauté toute entière qui aura à répondre
de sa sainteté. Le diable hait
les catholiques, et immensément plus les
prêtres. Il déteste notre Église, parce que là où il y
a un prêtre qui consacre…

J’ouvre ici une parenthèse : vous devez tous savoir
que le prêtre, quoique gardant sa nature humaine,
est consacré par le Seigneur lui-même, avec la reconnaissance
du Père Éternel, de sorte que dans un morceau de pain se
produit un miracle, une transsubstantiation : par
les mains du prêtre, ce pain devient le
Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ … et ces
mains le diable les hait intensément, d’une manière terrible. Le
diable nous déteste nous Catholiques en raison de
l’Eucharistie, parce que l’Eucharistie est une porte vers le Ciel,
et c’est la seule porte! Sans l’Eucharistie personne ne peut
entrer au Ciel. Quand une personne est à l’agonie, Dieu vient à
son chevet, indépendamment de la religion à laquelle il
appartient ou de ses croyances; le Seigneur se révèle à lui et
lui dit affectueusement, avec Amour et Compassion : « Je suis
ton Seigneur!!». Et si cette personne demande le pardon et
accepte le Seigneur, quelque chose de difficile à expliquer se
produit : Jésus amène cette âme immédiatement là où la
messe est en train d’être célébrée, et cette personne reçoit le
Viaticum, qui est une communion mystique... Parce que seule
la personne qui reçoit le Corps et le Sang de Jésus-Christ peut
entrer au Ciel. C’est quelque chose de mystique, une immense
grâce dont nous bénéficions dans l’Église Catholique, une
grâce que Dieu a daigné donner à notre Église; et nombreux
sont ceux qui parlent en mal de cette Église, et pourtant c’est
grâce à Elle s’ils reçoivent le Salut et vont au Purgatoire où ils
continuent à bénéficier des grâces de l’Eucharistie... Ils se
sauvent, vont au purgatoire mais ils sont sauvés! C’est pour
cette raison que le diable hait intensément les prêtres. Parce
que là où il y a un prêtre, il y a les mains qui consacrent le pain
et le vin pour qu’ils deviennent pour nous le Corps et le Sang
de Jésus-Christ. Nous devons donc prier beaucoup pour nos
prêtres parce que le diable les attaque constamment.
Notre Seigneur m’a montré tout cela.

Les sacrements

C’est uniquement grâce au prêtre si nous avons le sacrement
de la réconciliation, par exemple! C’est seulement par lui si
nous pouvons obtenir le pardon de nos fautes. Savez-vous ce
qu’est le confessionnal? C’est le « bain des âmes »! Non pas
au savon et à l’eau mais avec le Sang du Christ! Lorsque mon
âme était sale, noircie par le péché, si je m’étais confessée, elle
aurait été lavée par le Sang du Christ; de plus, j’aurais rompu
les chaînes qui me tenaient prisonnières du malin. Le diable
n’a-t-il donc pas raison de détester les prêtres?! Ainsi ceux qui
pourraient avoir été de grands pécheurs ont la possibilité de
s’affranchir de leurs péchés. Et le Seigneur m’a indiqué
comment : dans la Blessure de son Coeur …
Oui !

Vous savez, il y a des choses qui surpassent l'intellect de
l'homme parce que ce sont des
réalités spirituelles, mais nous parlons ici de vérités plus
vraies que nos vérités … A travers cette blessure, disais-je, une
âme est élevée au niveau du Divin, au niveau de la Divine
Miséricorde, aux portes de la Clémence, au Coeur de Jésus,
prêtre éternel; et là Jésus met sa Croix, versant son Sang dans
son Éternel Présent … et cette âme s’en trouve complètement
purifiée. Je vois maintenant comment mon âme est revenue
purifiée de la confession et débarrassée de tous ses péchés
confessés. Jésus brise les liens qui me retiennent prisonnier de
Satan. (Moi, malheureusement, je m’étais tenue loin du
confessionnal!)

.. Mais tout ça ne peut arriver que par l’intermédiaire du prêtre.

Nous avons donc l’obligation et le devoir de prier pour eux, pour
que Dieu les protège, les éclaire et les guide.
Pour tous ces motifs le diable déteste terriblement l’Église
Catholique et les prêtres...

(voir la suite ci-après)












mariansr
mariansr
Près de Jésus Christ

Féminin Messages : 27
Inscription : 19/01/2016

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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE Empty Re: Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE

Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 9:11


Le mariage


Je voudrais vous parler de cette grande grâce qu’est le sacrement de mariage.
Quand nous entrons dans l'église le jour de notre mariage, au
moment où nous prononçons notre « oui », promettant
d'être fidèle à jamais, dans la joie et dans l’adversité, dans la
santé et dans la maladie, etc., savez-vous à qui nous faisons
cette promesse? A nul autre et rien de
moins qu'à Dieu le père ! Notre Dieu est captif du mariage!
Il est le seul témoin, quand nous prononçons ces mots.
Chacun de nous, quand nous mourrons, verra ce moment
précis dans le Livre de la Vie. Alors nous apercevrons une
lumière dorée indescriptible et d’une splendeur intense : Dieu le
Père inscrit ces mots dans le Livre de la Vie en lettres d’or,
tellement belles.

Au moment où nous recevons le Corps et le Sang de Jésus,
Nous formons un pacte avec Dieu et la personne avec qui
nous avons choisi de partager ensemble
notre vie. Quand nous prononçons ces mots, nous les disons à
la très Sainte Trinité. J'ai vu que le jour de mon mariage,
lorsque moi et mon mari avons reçu la Sainte Communion nous
n’étions plus deux mais trois! Nous deux et Jésus! En fait dès
que nous entrons en communion avec Jésus, Il nous unis en
tant qu’un! Il nous place dans Son Coeur et nous devenons UN,
formant avec Jésus une sainte trinité! « Que l’homme ne
sépare pas ce que Dieu a uni ».

Maintenant je vous demande : qui peut séparer ce
UN ? Personne ! Personne, frères, ne
peut le séparer! Personne, une fois que le mariage a été
consommé! Et si les deux conjoints arrivent vierges
au mariage, vous ne pouvez
pas imaginer les bénédictions qui sont déversées
sur ce mariage !

J'ai également été témoin du mariage de mes parents. Quand
mon Père a glissé la bague au doigt de ma mère et que le
prêtre les a déclarés mari et femme, Notre Seigneur a remis à
mon père une houlette en bois, resplendissante de lumière,
mais qui semblait légèrement recourbée. Il s’agit ici d’une
grâce que Dieu donne à l’homme : un présent de Dieu le Père
pour marquer l’autorité de l'homme afin qu’il puisse guider ses
enfants, nés durant le mariage, et préserver sa famille et ses
enfants de tous les maux pouvant les menacer.

Quant à ma mère, Dieu déposa dans son coeur quelque chose
ressemblant à une boule de Feu, immensément belle : un
symbole représentant l’Amour de Dieu, de l’Esprit Saint. Je
savais que ma mère était une femme d’une grande pureté. Dieu
était heureux, joyeux. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre
d’esprits impurs qui se sont alors saisis de mon père. Ces
esprits ressemblaient à des larves, des sangsues. Sachez que
lorsqu’une personne entretient des relations hors mariage, les
esprits malins viennent s’agglutiner à toutes les parties de cette
personne; ils débutent par ses organes sexuels, ils prennent
possession de sa chair, ils occupent son cerveau, prennent sa
glande pituitaire et toutes les parties neurologiques de son
organisme et se mettent à produire des quantités d’hormones
qui abaissent les instincts. Ils transforment un enfant de Dieu en un esclave de sa
chair, de ses propres instincts, de son appétit sexuel, ce qui amène la person
ne à ne songer qu’aux plaisirs de la vie.

Quand un couple est encore vierge au moment du
mariage, il rend gloire à Dieu. Un pacte sacré s’établie avec Lui
qui sanctifie la sexualité. En fait, la sexualité n'est
pas un péché! Dieu lui donne sa bénédiction, parce
que la sexualité c’est Dieu et le couple. Là où il y a
le sacrement du mariage, (il en est de même si les conjoints ne
sont pas arrivés là vierges), Dieu est présent dans le lit
sacramentel! Parce que dans le lit des époux, bénis par le
sacrement du mariage, il y a l’Esprit Saint ; le Seigneur Dieu est
même présent dans le repas du couple et bénit leur nourriture.
Dieu est séduit par le mariage; il est heureux d’accompagner
les époux dans leur nouvelle vie, dans ce nouveau début de vie
commune. Le couple et le Seigneur forment une trinité.

Malheureusement plusieurs époux ne savent pas ça et n’en ont
même pas aucune idée … Et ils oublient Dieu : se mariant
uniquement pour suivre la tradition et non en raison de leur foi
… Ils ne pensent qu’à sortir de l'église pour aller faire la fête,
boire, manger et partir en lune de miel …

Remarquez qu’il n’y a pas de mal à ça, le mal réside dans le fait
de laisser Dieu en dehors de tout ceci. Tout comme moi qui
avait laissé le Seigneur à la rue, sans penser à l’inviter dans ma
nouvelle vie, dans notre nouvelle maison. En effet, c’est un
plaisir pour Dieu d’être invité, d’être avec nous pour toujours
dans les joies et les moins bons moments; il veut que nous
sentions sa présence…il est certain que le Seigneur est présent
dans le sacrement de mariage même sans avoir été invité…
Mais combien plus beau se serait si nous pouvions être
conscients de cette présence…

Dans le mariage de mes parents, ce que Dieu avait fait de plus
beau pour mon père avait été de lui redonner les dons et la
grâce qu’il avait perdus : ceci parce qu’il avait
épousé ma mère, une femme vierge et animée de sentiments
très purs. Je pensais à mon père avec sa sexualité
désordonnée et dégoûtante. Parce qu’il se disait « macho »,
ses amis avait commencé à empoisonner sa vie en lui disant de
ne pas se laisser dominer par les charmes de sa femme, mais
de continuer à vivre sa vie comme auparavant, et ainsi deux
semaines seulement après son mariage il était déjà dans une
maison close pour prouver à ses amis que rien n’avait changé
dans sa vie, qu’il continuait à être le même et qu’il était loin de
se laisser dominer par sa femme…

Savez-vous ce qui était advenu de la houlette d’autorité et de
protection que Dieu lui avait remis? Le diable lui avait enlevé!
Et tous les esprits mauvais, ces êtres malpropres, étaient
revenus se saisir de lui. De pasteur de son troupeau qu’il
était, mon père s'était transformé en un loup, le loup
de sa propre famille et de sa maison!

Quand on est infidèle à son mariage, on est infidèle à Dieu. On
manque à sa parole, à son serment, à sa loyauté envers Dieu
et la personne qu’on a épousée, et ce, le jour même de son
mariage. On ne fait pas ce qu’on a juré de faire. Si quelqu'un
a l'intention de ne pas être fidèle à son propre mariage, il est mieux de ne pas se
marier. Le Seigneur nous dit : si vous êtes infidèle, vous vous
condamnerez vous-même! Si vous n’avez pas l’intention de
demeurer fidèle, ne vous mariez pas! Mon fils, ma
fille, demandez-moi la grâce d’être fidèle à votre épouse, à
votre époux et à Dieu.

Combien de maux surviennent dans un mariage, dû à
l'infidélité ? Un mari, par exemple, fréquente une maison
close, ou est infidèle avec sa secrétaire. Malgré les précautions
prises, il contracte un virus ; et même après s’être
lavé, ce virus ne meurt pas… Quand plus
tard il a des relations avec son épouse le virus entre dans le
vagin de sa femme, pénètre plus profondément et arrive à
l'utérus. Avec le temps, un ulcère se forme mais passe
inaperçu. Des années plus tard, lors d’une visite de routine
chez le médecin on découvre un cancer. Oui ! Je dis bien un
cancer ! Et alors qui peut dire que l'adultère ne tue pas ? Par
ailleurs, combien d'avortements sont pratiqués suite à un
adultère? Par exemple, combien de femmes infidèles devenues
enceintes ont eu recours à l’avortement pour que leurs maris
n’en sachent rien? On tue un être innocent incapable de parler
et de se défendre! Et ce n’est là que quelques exemples.
L’adultère tue de multiples façons différentes. Et nous avons
quand même le culot de nous insurger contre Dieu quand les
choses tournent mal, quand les problèmes et les maladies
surviennent alors que c’est nous qui en sommes la cause, en
attirant le malheur sur nous. Derrière le péché on découvre
toujours l’oeuvre du malin! Nous lui ouvrons les portes lorsque
nous péchons gravement! Et même là nous nous plaignons que
Dieu ne nous aime pas. Où était Dieu et comment a-t-il pu
permettre ceci ou cela ? Quel front nous avons! Sachez que
Dieu est la pierre d’ancrage qui protège le mariage. Malheur à
celui qui essaie de détruire un mariage! Quand quelqu’un ose
essayer, il se butte à cette pierre qu’est Jésus. Dieu est le
défenseur du mariage, n’en doutez jamais!

J’aimerais également vous mettre en garde contre ces belles-mères
qui interfèrent dans le mariage de leurs enfants et qui,
en les importunant, sont la source de frictions dans leurs
relations de couples. De plus, si le beau-fils ou la belle-fille, que
ce soit justifié ou non, ne leur plait pas, ils sont déjà liés par le
mariage et ils ne peuvent donc rien y faire de plus. La seule
chose à faire est de prier pour eux et d’oublier le reste!
Beaucoup de femmes se sont condamnées elles-mêmes après
s’être immiscées indûment dans le mariage de leurs enfants!
C’est là un péché grave! Si vous percevez que quelque chose
ne va pas bien entre eux, soit qu’un des époux ou tous deux
sombrent dans le péché, suppliez Dieu pour eux en sollicitant
son aide. Vous pouvez aussi leur parler pour les inviter à se
réconcilier en pensant au bien de leurs enfants et en leur
rappelant que le mariage est avant tout une affaire d’amour
réciproque. On doit défendre le mariage, d’accord, mais ne
jamais interférer d’une façon ou d’une autre, et surtout ne
jamais prendre position en faveur de l’un ou de l’autre des
époux.

(Note de la rédaction : tous les divorcés remariés sont habités
par les démons car le remariage civil est un adultère, donc un
péché mortel et si on meurt dans ce péché l'âme tombe
directement en enfer) (attention aussi au concubinage car c'est
un péché très grave et les démons possèdent aussi possèdent
aussi les concubins). « Oeuvre de chair ne fera qu'en mariage
seulement (dit la Bible) »

Honore ton père et ta mère

Jésus a continué à tout me montrer … Je vous ai déjà raconté
comment j’étais ingrate pour mes parents, comment j'avais
honte d’eux ; je parlais en mal d’eux et je les désavouais parce
qu'ils étaient pauvres et qu’ils ne pouvaient pas me donner tout
ce que mes amis riches avaient. J'étais une fille ingrate, au
point de prétendre que cette femme n'était pas ma mère, parce
qu'elle semblait m’être inférieure. C’était pénible de voir le
résumé de vie d’une femme sans Dieu. Elle détruit tout ce dont
elle s’approche. Et au delà de tout ceci, et c’est là la pire chose,
je me considérais comme une très bonne personne!
Pour ce qui est du 4ieme commandement je pensais m’en tirer
assez bien, parce que mes parents m'avaient coûté
énormément cher : j’avais dépensé beaucoup d'argent pour eux
en raison de leurs maladies (toute mon analyse, en fait, était
faite sur la base de paiements), parce que chacun d'eux
souffrait de maladies graves avant de mourir. C'était mon mari
qui avait couvert les frais, et il avait même dit : « Regardez-moi
un peu ces deux effrontés sans scrupule, ils ne nous laissent
même pas un sous en héritage et bien plus il nous a fallu
dépenser une fortune pour eux. Les parents de mes amis, au
contraire, laissent au moins quelque chose … ». Et le Seigneur
m'a montré comment j’analysais tout du point de vue de
l'argent, parce que j'avais même manipulé mes parents quand
je possédais argent et pouvoir et j’avais même profité d’eux.
Avec l'argent je me prenais pour un Dieu, et je m’étais même
comportée de manière outrageuse avec mes parents. Savezvous
ce qui m’affligeait le plus? C’était de les voir là … Mon
père pleurait, voyant qu’il avait été un bon père, car il avait
appris à sa fille à travailler, à se battre, à être entreprenante,
respectable, parce que seuls ceux qui travaillent réussissent à
percer … Cependant, j’avais oublié un détail : que j’avais une
âme, qu’il était mon évangélisateur, avec son témoin. … Ma vie
avait commencé à basculer suite à l'exemple qu’il m'avait
laissé. Il réalisait maintenant, avec un profond regret, la
responsabilité qu’il avait devant Dieu, alors qu'il était un coureur
de jupons, et qu’il avait l'habitude de dire en riant, se vantant à
ma mère et à qui voulait l’entendre, pour paraître très « macho
»; qu'il avait plusieurs femmes et qu’il pouvait toutes les
conquérir. Il avait aussi l’habitude de boire et de fumer. Même
s’il était une bonne personne, il avait ces vices qui, selon lui,
n'étaient pas grand chose. Au contraire, il les considérait
comme des vertus. Il en était même très fier. Alors que je
n’étais encore qu’un bébé et que je voyais comment ma mère
pouvait pleurer quand il parlait des autres femmes, j’ai
commencé à ressentir de la colère et de la rage. Les
ressentiments sont le commencement de la mort spirituelle: je
sentais une colère effrayante monter en moi en voyant avec
quelle désinvolture mon père humiliait ma mère devant les
gens, et combien de larmes il lui avait fait verser.… Et elle, ne
disait jamais rien. C’est là que j’ai commencé à me rebeller.
Quand j'étais encore adolescente, je disais souvent à ma
mère : « Je ne ferai jamais comme toi. Tu bafoues la dignité
des femmes et, pour cette raison, nous les femmes perdons
toute notre estime. Tout ça c’est la faute de femmes comme toi,
sans dignité, sans fierté, qui se laissent traiter avec mépris et
humiliées par les hommes. » Et à mon père je disais souvent :
« Écoute bien, papa : je ne permettrai jamais à un homme de
faire ce que tu fais à maman! Jamais! Et si jamais, un jour, un
homme m’était infidèle, je me vengerai moi-même! Je lui ferai la
même chose pour qu’il puisse apprendre ce que c’est! »
Mon père m'a battue en me criant : « Comment oses-tu, petite
insolente?! » J’ignore pourquoi mon père était si chauvin. Je lui
ai répondu :
« D’accord, tu peux me battre si tu veux … Mais si un jour je
me marie, et que mon mari me trahisse, je me défendrai moimême
en lui rendant la pareille, pour que les hommes puissent
comprendre toute la douleur que peut éprouver une femme
lorsqu’un homme la piétine et l’humilie de pareille façon! »
J’avais le coeur rempli de haine et de ressentiments. J’étais
tellement furieuse que cela avait transformé ma vie en une vie
de rébellion : j'ai commencé à vivre avec le désir de me porter à
la défense des femmes : je me déclarais en faveur de
l'avortement, de l’euthanasie, du divorce, et je conseillais même
à celles que je connaissais de se venger de leurs maris si ceuxci
les trompaient! Je n'avais jamais été infidèle à mon propre
mari mais mes conseils avaient fait beaucoup de mal à bien
des gens.

Quand finalement je suis devenue économiquement plus aisée,
je disais à ma mère :
« Maman, tu devrais te séparer de papa, car il te rend la vie
impossible! Aie un peu plus de dignité et d’estime pour toimême.
Maman! »

En dépit de ses défauts, j’aimais bien mon père: je l’aimais
malgré tout ? Parce que ma mère était vraiment une bonne
épouse, qui ne nous avait jamais, jamais, enseigné à détester,
ni mon père, ni personne d'autre ! … Et moi, vous pouvez vous
imaginer un peu! Je voulais obliger mes parents à se divorcer!

Toutefois, ma mère persistait à dire:
« Non, ma fille, je ne peux pas ; je souffre, il est vrai, mais je me
sacrifie pour vous tous, mes enfants. Vous êtes sept et moi je
suis seule. Je me sacrifie parce que votre père est un bon père
: je serais incapable de me séparer de lui et de vous laisser
sans père. Et puis, si je me séparais de votre père, qui prierait
pour qu’il puisse être sauvé? Il n’y a que moi qui puisse prier le
Seigneur pour son salut : en fait, j’unis les peines qu’il me fait
subir aux souffrances de Jésus sur la croix. Je vais à l’église
tous les jours et devant le tabernacle je demande au Seigneur
: « Seigneur, ma douleur n’est rien: je l'unis à celle de votre
Croix, afin que mon mari et mes enfants puissent être sauvés.
» Je confie votre père à la miséricorde de Jésus et au chapelet.

Le diable l’attire vers le bas l’incitant au péché, mais je le
soutiens avec le chapelet et je l'amène devant le tabernacle, en
présence du Saint Sacrement, et je demande à Jésus
: «Seigneur le voici : je vous le confie pour que vous ne le
laissiez pas mourir sans qu’il se convertisse. Seigneur, je ne
prie pas seulement pour mon mari, mais également pour toutes
ces femmes qui sont dans la même situation que la mienne, et
en particulier pour celles qui, au lieu de solliciter votre aide pour
leur mari et leurs enfants, ont recours aux charlatans et
aux diseurs de bonne aventure, ou bien qui se trahissent ellesmêmes,
en abandonnant leur propre âme et leur
famille dans les griffes de Satan. Seigneur, je te prie pour ces
femmes et pour ces familles.»

Mon père s’était converti huit ans avant de mourir! Il s'est
repenti, a demandé pardon à Dieu, et le Seigneur lui a
pardonné. Il était dans le purgatoire, mais dans la partie
inférieure, souffrant énormément pour réparer ses fautes. Le
besoin de réparer ses fautes est une chose que nous ne
prenons pas très au sérieux, et qui est trop souvent oubliée.

Évidemment, ce n’est pas toujours possible, mais pour cette
raison précisément le Seigneur nous accorde la grâce de
réparer nos erreurs par le biais de la Sainte Communion.

Chaque fois que nous assistons à la sainte Messe, le Seigneur
nous donne l’opportunité de faire réparation pour le mal que
nous avons commis. Dans l’après vie, Dieu nous montre les
conséquences de nos péchés et du mal que nous avons pu
causer à notre prochain. Même un mauvais regard, un vilain
mot … si nous pouvions voir l’impact terrible que ce mot, ce
regard a pu avoir!

Et de voir combien nous pleurons, là, pour toutes ces erreurs!
Quant à mon père, ma mère lui disait souvent de conseiller à
mes frères d’abandonner la vie de débauche qu’ils menaient.
En fait, ils suivaient les traces de mon père qui vivait dans
l’infidélité et l’intempérance… Ils étaient une copie conforme de
leur père. Si mon père avait suivi les conseils de sa femme il
aurait réparé sa faute. Mais sa réponse était toujours la même :
laisse les enfants s’amuser, ils auront toujours le temps de
changer! Il donnait le mauvais exemple à mes frères et il n’avait
pas fait réparation pour ses fautes. Et là, dans le purgatoire, il
pleurait amèrement, et disait :« J’ai été sauvé grâce aux trente-huit
années de prières de cette sainte femme que Dieu m’avait
donnée pour épouse! » Ma mère avait passé trente-huit ans de
sa vie à prier pour lui.

Satan et sa stratégie

Ceux qui ont vu le film La Passion du Christ se rappelleront que
pendant qu’on flagellait Jésus, on pouvait voir un démon avec
un petit enfant (aussi un démon) qui regarde Jésus en souriant.
Et bien, sachez qu’aujourd’hui ce n’est plus un enfant
mais un génie maléfique, énorme et pervers, qui maintient dans
l'esclavage de nombreuses personnes en les attirant
avec les plaisirs de la chair, avec la magie, avec des théologies
erronées comme, par exemple, celles qui affirment que le
diable n'existe pas. Imaginez la finesse du diable, qui se renie
lui-même! Il nous incite à croire qu'il n'existe pas afin
de pouvoir agir sans être importuné! Oui, il trompe les hommes
en leur faisant croire qu'il n'existe pas pour ainsi les conduire à
leur perte. Il réussit à confondre même ceux qui croient
en Dieu; quand il y a de véritables apparitions, par
exemple, il leur fait
croire qu'elles sont fausses. Il confond les gens de mille façons
en tirant profit de la faiblesse de chacun. Nombreux sont les
catholiques, croyants et pratiquants, qui vont à la Messe et aux
séances de magie en même temps. Parce que le
malin fait croire aux hommes qu'il n'y a rien de mal en cela et
que nous irons tous au ciel de toutes manières puisque nous
n’utilisons pas la magie dans le but de faire du mal à
quelqu’un! Tout ceci est savamment orchestré par le démon et
fait partie de sa stratégie. Vous reconnaîtrez que, lorsque nous
avons recours à la magie, peu importe notre intention, la bête y
laisse son emprunte. Quand nous faisons appel à un
charlatan, ou à un devin, ou à un diseur de bonne
aventure, ou à un astrologue, ou à quelqu’un qui invoque les
esprits, à chaque fois le diable y place son étampe et y met son
sceau.

Je me suis trouvée dans un de ces endroits quand je suis allée
avec une amie consulter une cartomancienne pour connaître
mon avenir; là j’ai été marquée par la bête qui a mis son sceau
sur moi. Mon malheur a été que, dès ce jour et grâce à cette
dame, Satan m’avait apposé son étiquette. J’ai commencé à
être troublée par des agitations nocturnes, des cauchemars,
des anxiétés, des craintes et même par un désir profond de
suicide! Je n’arrivais pas à comprendre le pourquoi de ces
dérangements! Je pleurais, je me sentais malheureuse et je ne
pouvais plus retrouver aucune paix intérieure. J’ai prié, mais je
sentais que le Seigneur était loin de moi: j’étais incapable de
redécouvrir cette proximité que j’avais avec lui quand
j’étais petite. Naturellement ! J'avais ouvert ma porte toute
grande à la bête, et Satan s’était introduit avec force dans ma
vie.

Les mensonges et la première confession mal faite

Quand j'étais encore petite, j'avais appris malheureusement
que, pour éviter les punitions de ma mère, plutôt
sévères, le mensonge était le moyen idéal : j'ai donc commencé
à mentir comme mon père savait si bien le faire; j’avais formé
une alliance avec lui et j’en étais venue à si bien mentir qu’à
mesure que le nombre de mes péchés augmentaient la taille de
mes mensonges augmentait également… Sachant, par
exemple, que ma mère avait un grand respect pour le Seigneur
(pour elle le nom du Seigneur était sacré) j’ai pensé que j’avais
l’arme parfaite pour lui mentir! J'avais l'habitude de lui
dire : « Maman, au nom du Christ Jésus, je te jure que je n'ai
pas fait ça ! » De cette façon je réussissais à éviter les
punitions. Avec mes mensonges, je trempais le Saint Nom de
Jésus-Christ dans mes propos odieux, dans ma méchanceté, mes grossièretés, me rendant coupable de tellement d’ordures et ainsi de nombreux
péchés… J'ai appris que tout ça était vite oublié, et
quand ma mère insistait trop, je disais : « Maman, écoute! Que
le tonnerre me tombe dessus si ce
que je dis est faux! » Ces mots je les ai employés maintes et
maintes fois… Et vous voyez ! Plusieurs années plus tard, j’ai
finalement été foudroyée par un véritable éclair! Et si je suis ici
aujourd’hui c’est uniquement grâce à la miséricorde de Dieu.

Un jour, mon amie Estela m’a dit:
« Mais regarde un peu, tu as déjà 13 ans et tu n’as toujours
perdu ta virginité?! »
Je l'ai regardée un peu effrayée! « Comment .ça…? Que veuxtu
dire par cette phrase! »?
Ma mère m'avait toujours parlé de l'importance de
la virginité; elle m’avait dit qu’il s’agissait là d’une alliance
matrimoniale avec le Seigneur. Mais mon amie avec son air de
supériorité me dit :
« Dès mes premières menstruations, ma mère m’a amenée
chez un gynécologue, et maintenant je prends la pilule ! » Je ne
savais même pas à l’époque de quoi il s’agissait! Elle m’a donc
expliqué ce que sont les pilules contraceptives, dont elle se
servait pour prévenir les grossesses, en ajoutant qu'elle avait
déjà couché avec son cousin, avec un ami, avec celuici
et celui-là… Une énorme liste! Elle affirma que c’était
une très belle chose ! Mes amies me dirent: « Tu ne sais
vraiment rien ? » Puisque j'avais répondu non, ils me
promirent de m'amener à un endroit où elles avaient toutes
appris. J'étais inquiète : je savais où elles m'auraient
amenée ! J'ai donc commencé à percevoir ce qui était
un nouveau monde pour moi ; nouveau et complètement
inconnu. Elles m'ont amenée voir un film pornographique dans
un cinéma plutôt laid, situé au centre-ville. Imaginez ma
surprise? ! Une fille de 13 ans, qui à ce moment-là n’avait
même pas une télévision chez elle! Vous pouvez imaginer les
sensations que ce film m’a données! Je suis quasiment morte
de frayeur! Je me pensais rendue en enfer! J’aurais voulu fuir
de là à toute allure … Mais j’éprouvais une telle gêne devant
mes amies que je ne l’ai pas fait … Mais j’étais effrayée et
j’aurais tant voulu sortir de là.

Ce jour-là je suis allée à la messe avec ma mère. J’étais si
effrayée que j’ai senti le besoin d’aller me confesser. Ma mère
est restée devant l’autel pour prier. Au confessionnal j’ai dit mes
péchés habituels : que je n’avais pas fait mes devoirs ni à la
maison, ni à l’école, que j’étais désobéissante …

C'était là mes péchés habituels. Je me confessais toujours
au même prêtre qui connaissait assez bien, mes fautes les plus
courantes ; mais ce jour-là j'ai également mentionné que j’étais
allée au cinéma en cachette de ma mère. Le prêtre, surpris,
m’interrompit brusquement en disant d’une voix forte
: « Caché de qui? ! Où es-tu allée ? ! »Un peu mal à l’aise, j’ai
jeté un coup d’oeil du côté de ma mère et j'ai vu qu'elle ne
m’avait pas entendu là où elle se trouvait… Heureusement elle
ne s’était aperçue de rien! Vous pouvez vous imaginer si elle
avait entendu…! Je suis sortie du confessionnal, fâchée contre
le prêtre, et naturellement moi, j’avais éviter de lui
mentionner le genre de film j'avais vu! Si le simple fait d’avoir
seulement dit que j’étais allée au cinéma en cachette l’avait
scandalisé vous pouvez imaginer ce qui serait arrivé si je lui
avais mentionné ce que j'avais vu. Il m’aurait probablement
battue.

C'est alors que Satan commença à déployer toute son astuce!
C’est à partir de ce moment que je me suis mise à faire des
mauvaises confessions. Dès lors, je choisissais ce que j’allais
dire en confession : « Je confesse ceci mais pas cela ; je dis ce péché au prêtre, mais celui-là, non » …

Mes confessions sacrilèges ont alors commencé ! Je suis allée recevoir le Seigneur sachant que je n'avais pas tout dit à mon confesseur! Je l'ai
reçu indignement ! Le Seigneur m’a montré combien terrible pouvait être la dégradation de mon âme, et combien ce processus de mort spirituelle pouvait
être grave… Au point que, à la fin de ma vie, je ne croyais plus
au diable ni en rien d‘autre. Il m'a montré comment, dans ma
petite enfance, je marchais main dans la main avec Dieu en me
faisant comprendre la profondeur de la relation que j’avais avec
Lui. Le péché avait fait en sorte que, petit à petit, j’avais laissé
sa main aller.

Alors le Seigneur me dit que ceux qui mangent et boivent son Corps et son Sang, mangent et boivent leur propre condamnation : J'ai mangé et j'ai bu ma condamnation !

J'ai vu, dans le Livre de la Vie, à quel point le démon était désespéré parce
qu'à 12 ans je croyais toujours en Dieu et que j'allais toujours à
l'adoration eucharistique avec ma mère….. C’était terriblement décourageant de voir cela.

Quand j'ai commencé à vivre dans le péché, le Seigneur m'a
fait sentir que cette paix du coeur qui m’habitait encore allait
m’abandonner.

Un combat a alors commencé entre ce que ma
conscience me dictait et ce que mes amies me disaient. « Quoi? Aller à confesse?! Quelle stupidité! Tu es complètement démodée!! Et avec qui donc? Avec ces prêtres, qui sont de plus grands pécheurs que nous?! » Aucune d’elles n'allaient à
confesse, j'étais la seule qui y allait encore. C’était la guerre
entre ce que mes amies me disaient d’une part et ce que ma
mère et ma conscience me disaient d’autre
part.…

Lentement, lentement, l'équilibre a commencé à se
rompre et mes amies ont finalement gagné. J’ai alors décidé de
ne plus aller à confesse: je ne me confesserais plus
à ces vieux ecclésiastiques, qui s’étaient scandalisés tout juste
parce que j’étais allée au cinéma !

Voyez la ruse de Satan ! Je me suis distancée de
la confession à13 ans. C’est un expert, ne savez-vous
pas ? Il met des idées erronées dans notre tête !

À 13 ans, Gloria Polo était déjà un cadavre vivant,
en esprit. Mais pour moi, c’était important, c'était un
motif de fierté d’appartenir à ce petit groupe d'amies, de filles
raffinées et expertes… À 13 ans nous croyons tout connaître, et
que tout ce qui a rapport à Dieu est démodé et stupide. Ce qui
est dans le vent c’est d’exploiter…

Je ne vous ai pas encore dit que, quand la Voix de Jésus s’était fait entendre et que les démons avaient pris la fuite parce qu'ils ne pouvaient pas
supporter cette Voix, l'un d'entre eux était demeuré sur place
avec l’autorisation du Seigneur de rester. Ce démon, un
énorme démon, s’est mis à hurler lançant des cris
terrifiants: « Elle est à moi! Elle est à moi!» Il avait été le seul à
rester parce que c’était lui qui m’avait dupée, manipulée et qui,
avec sa stratégie, avait profité de ma faiblesse pour m’inciter à
pécher !

C'était lui qui avait réussi à m’éloigner du confessionnal et
m’avait ainsi enlever le moyen de purifier mon âme et de la
débarrasser de ses souillures : mon péché n’était pas gratuit.
Sur la blancheur de mon âme le malin avait laissé sa marque,
empreinte de noirceur et d’obscurité. Et cette âme blanche a
commencé à s’obscurcir davantage. Jamais plus je n’ai pu
recevoir la Sainte Communion avec un coeur pur : seule ma
première communion avait été précédée d’une bonne et sincère
confession.

A partir de cet instant, j’ai commencé à recevoir le
Corps de mon Seigneur Jésus de manière indigne. Lorsque
nous nous confessons nous devons toujours demandé à l’Esprit
Saint de nous éclairer et d’illuminer notre esprit de sa Sainte
Lumière. Parce que s’il y a une chose que le diable sait faire,
c’est d’obscurcir notre pensée pour nous faire croire qu’il n’y a
pas de péchés, que tout est bien, qu’il n’y a pas lieu de voir un
prêtre pour se confesser – et même encore – que les prêtres
sont de plus grands pécheurs que nous et que de se confesser
est complètement démodé. Évidemment ça faisait beaucoup
plus mon affaire de ne pas aller à confesse.

L’avortement de l’amie

À 13 ans, mon amie Estela est devenue enceinte.
Quand elle m'a raconté ça, je lui ai demandé : « Mais ne
prenais-tu pas la pilule? »« Oui, – m'a-t-elle répondu - mais ça
n’a pas marché ! » « Et maintenant… ? Que vas-tu
faire? » Elle m'a dit qu'elle ne savait pas. Elle ignorait si ça
s’était produit lors d’un party, ou lors d’une promenade ou avec
son fiancé.

En juin elle est partie en vacances avec sa mère. Elle était déjà
enceinte depuis cinq mois. Quand elle est revenue, elle était
changée: elle paraissait calme mais son teint était
cadavéreux!! Elle était très pâle, et de cette fille extrovertie qui
prenait plaisir à tout, il ne restait plus rien. À partir de ce
jour elle ne semblait plus être la même.

Vous savez, ni l'une ni l'autre de nous aimait aller à la
Messe. Mais, comme notre école était dirigée par
des religieuses, on leur devait obéissance et donc il fallait
suivre la règle. Il y avait un vieux prêtre, qui mettait beaucoup
de temps à célébrer la Messe et sa Messe nous apparaissait
comme une éternité. Tout le temps de la célébration, on riait,
s’amusait sans accorder la moindre attention à ce qui se
passait devant l’autel.… Mais un jour un nouveau prêtre est
arrivé, très jeune et qui paraissait fort bien. Nous trouvions
qu'un jeune homme aussi attrayant en devenant prêtre n’était
rien d’autre qu’un gaspillage… Nous nous sommes donc
entendues pour voir laquelle d’entre nous réussirait à faire
sa conquête! Pensez à cela un peu !

Les soeurs étaient les premières à aller communier et notre
tour venait immédiatement après. Tel qu’entendu nous y
sommes toutes allées juste afin de voir qui réussirait à séduire
le jeune prêtre! Nous devions déboutonner notre chemisier
devant lui au moment même où il nous donnait la communion
et celle qui parviendrait à faire trembler sa main serait celle qui
possède les plus jolis seins. C’était le signe qui nous dirait
laquelle de nous avait réussi à attirer son attention.
… Voilà les choses diaboliques que le diable nous incitait à
faire! … Et nous pensions qu’il s’agissait simplement de
plaisanteries! …Voilà où nous en étions rendues …!
Ainsi, quand mon amie Estela est revenue de vacances, elle
n’était plus la même personne, rayonnante, espiègle et toujours
enjouée. Maintenant elle avait les traits
affaissés, son visage était sans éclat et empreint d’une grande
tristesse. Elle n'a pas voulu rien me dire. Mais un jour alors que
j’étais chez elle, elle me dit en abaissant sa
jupe: « Quand ma mère a découvert que
j’étais enceinte, elle est devenue folle de rage, à tel point
qu’elle m'a prise immédiatement par la main pour me faire
monter dans la voiture et m'a conduite chez
un gynécologue. Une fois arrivées là, elle a
dit au docteur: … Elle est enceinte ! Vous allez me faire une
faveur! Demandez-moi ce que vous voudrez mais j’ai besoin
que vous me régliez ce problème en l’opérant
immédiatement! » Mon amie Estela a
ouvert le cabinet de sa chambre et j'ai vu une
bouteille avec un couvercle rouge, plein de liquide…. Et là, à
l’intérieur, j’ai pu voir le foetus d’un bébé
complètement formé ! Je ne pourrai jamais oublier ce que j’ai
vu! Au-dessus de la bouteille se trouvait la boîte de pilules
contraceptives ! Imaginez la scène…

Voyez comment le péché peut aveugler une personne malade,
et une mère spirituellement infirme, au point
d'amener sa fille chez un médecin pour la faire
avorter et de mettre ensuite ce foetus dans une bouteille de
sorte que sa fille ne puisse jamais plus oublier de prendre
la pilule… Et de laisser cette même bouteille dans le placard de
sorte que, dès qu'elle ouvrira la porte, elle puisse voir
immédiatement cette macabre bouteille et au-dessus du
couvercle cette fameuse boîte avec les pilules! Un spectacle
tout à fait macabre et absurde ! C’est justement ce que fait le
démon quand nous succombons au péché sans pouvoir
bénéficier d’une rencontre avec Dieu dans la
confession!

Quand j'ai demandé à mon amie si cette
expérience l’avait affectée, et si elle l’avait rendue
triste, elle m’a répondu ironiquement : « Et pourquoi devrais-je
être triste? Au contraire, c’est ce qu’il pouvait m’arriver de
mieux puisque ça m’a libérée de ce problème ! »
Mais elle mentait, parce qu’elle n’est jamais revenue comme
elle était auparavant ! Un peu de temps après, elle est devenue
dépressive ! Une dépression terrible ! … Alors elle s’est mise à
prendre du LSD et, naturellement, comme j’étais sa meilleure
amie, elle m’en a offert mais j’ai eu peur. D'une part, j’aurais
bien voulu essayer ça parce que apparemment
cette drogue vous donne des sensations de bien-être comme si
on volait ou comme si on était sur un
nuage et bien d'autres sensations merveilleuses qui attisaient
ma curiosité… Mais je ne pouvais pas ! J’avais peur et je lui ai
dit non, parce que l'odeur de la drogue serait
restée sur moi ; et ma mère, qui avait le nez fin s’en serait vite
aperçue et m’aurait sans doute tuée!
Je ne l'ai pas essayée ! Le Seigneur me
montrait, maintenant, que ce n'était pas par crainte de ma mère
que je ne l'avais pas essayée, mais par la Grâce de Dieu, parce
que j'avais eu une mère qui priait,
et sa prière du chapelet m'avait soutenue, et m'avait
empêchée de m’avilir par de pareilles bassesses.
Toutefois mes amies n'étaient pas contentes, elles ont
commencé à argumenter avec moi et à essayer de me
convaincre, mais elles ont été très déçues
de mon refus… Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais tout
simplement pas ! C'était une des nombreuses grâces
que j'avais reçues d’une mère profondément dévote, qui avait
prié Dieu pour moi et qui avait toujours vécu en union avec le
Seigneur.


La perte de la virginité – ce qu’est l’avortement.


Treize années se sont écoulées, puis 14, 15 et je suis arrivée à
ma seizième année. C’est à cet âge que j’ai connu mon premier
amour et nous avons commencé à nous courtiser! J’ai
commencé à subir la pression de mes copines, parce que,
étant encore vierge, j’étais considérée comme le mouton noir
du groupe. Maintenant que j'avais un copain, on me faisait subir
une pression psychologique insupportable! Je leur avais promis
que lorsque j’aurais un ami, alors oui, je serais consentante à
avoir des relations. Mais pas avant !! Maintenant je n'avais plus
d’excuses ! J'ai dit à mon amie
Estella : « Mais… Et si je deviens enceinte comme toi ? » Elle
m’a répondu là-dessus ne t’en fais pas puisque maintenant il y
a d’autres moyens pour prévenir une grossesse comme par
exemple les préservatifs. Dans son temps il n’y avait que la
pilule mais maintenant il n’y avait plus de problèmes. Elle m'a
dit qu'elle me donnerait 5 pilules que je devais prendre le même
jour, et d’utiliser en même temps
un préservatif… Et qu’ainsi rien n’allait m’arriver.
Je me suis senti mal à
l'idée de devoir garder cette promesse, mais je n'ai pas voulu
me quereller avec mes amies.

Quand la chose s'est finalement produite… Je me suis rendue
compte que ma mère avait raison, quand elle m’avait
dit qu'une fille qui perd sa virginité s’éteint intérieurement. C’est
exactement ce que j’ai ressenti : quelque chose venait de
mourir en moi…. comme si j’avais perdu quelque chose que je
ne pourrais plus jamais récupérer. Cette sensation est
demeurée en moi accompagnée d’une énorme tristesse. Je ne
sais pas pourquoi on dit que le sexe est une belle chose ! Je ne
sais pas pourquoi les jeunes disent
qu'ils éprouvent du plaisir ! Personnellement je n’ai pas trouvé
ça si extraordinaire! Dans mon pays,
en Colombie, on voit tellement de publicité à la TV concernant
les pratiques sexuelles sécuritaires, les préservatifs et les
condoms, que ça encourage leur l'utilisation. La sexualité est
tellement exploitée que ça me rend énormément triste de voir
tout ça! Si seulement on savait! Si seulement on savait…
Dans mon cas, je vous assure, j’avais une peur énorme de
retourner à la maison de crainte que ma mère puisse
s’apercevoir de ce qui était arrivé! Jamais plus encore je ne
pourrais la regarder en face sans qu’elle lise dans mes yeux ce
que j’avais fait! J'ai senti de la colère et le besoin de me
rebeller, contre moi-même et contre mes amies, pour ce
moment de faiblesse, pour avoir fait ce que je ne voulais pas
faire et que j’avais fait simplement pour leur plaire.…
Je dois vous dire que, malgré les conseils de mon amie
Estela, et en dépit de toutes les précautions que j’avais
prises, je suis devenue enceinte à mes premières relations
sexuelles!

Essayez d’imaginer l’affolement d’une fille de
16 ans qui se retrouve soudainement enceinte! (sanglots). J'ai
commencé à observer beaucoup de changements dans mon corps…Même au beau
milieu de la peur qui m’envahissait, et malgré toute cette
crainte, j'ai commencé à ressentir de la
tendresse pour cette créature que je portais en mon sein !

Quand j'ai mentionné ça à mon fiancé - plus tard devenu mon mari -il a été
surpris. J'espérais qu'il me dise que nous devrions nous
marier ! J’avais 16 ans et il en avait 17. Mais il m’a répondu que
cette grossesse allait perturber notre vie et que c’était
préférable que je me fasse avorter. !

Très inquiète, très triste, je suis allée chez
mon amie Estela, et à elle m’a dit : « Ne t’inquiète pas ! Ce
n’est rien! Rappelle-toi que je suis déjà passée par là à
plusieurs reprises ! J'étais un peu un triste la première fois, la
deuxième fois c’était déjà plus facile, et rendue à la troisième
fois tu ne sens plus rien ! » Mais pouvez-vous imaginer me voir
arriver à la maison et que ma mère me
voit avec une telle blessure ? Elle me tuerait ! «Ne t’inquiète
pas, maintenant les blessures sont beaucoup moins grandes.
L'incision que tu as vue sur moi était énorme parce que ma
grossesse était déjà très avancée, mais dans ton cas, elle est
toujours très petite, ne t’inquiètes pas! Rien ne t’arrivera et ta
mère n’y verra rien! »

Ah, mes frères, quelle tristesse ! Quelle immense douleur ! Cett
e abominable façon que le diable a de nous faire voir les
choses! …Comme si ce n'était rien du tout, une chose sans
importance! …

Comme si un avortement provoquait la chose la plus
naturelle au monde ! Au contraire, même les simples d’esprit se
sentent mal ! Que l’acte sexuel doit être accompli sans aucun
remord, sans qu’il y ait faute !

Mais savez-vous pourquoi le malin agit comme ceci ? Pourquoi il nous
incite à faire ça? Parce qu’entre autres il a besoin de sacrifices
humains! En fait, pour chaque avortement provoqué Satan
acquiert encore plus de puissance.

Personne ne peut imaginer la consternation, la crainte et le
sentiment de culpabilité qui m’habitait à mon arrivée dans cet
hôpital, (une bonne distance de ma maison) pour me
faire avorter! Le docteur m'a donné un anesthésique. Mais quand je me suis
réveillée, je n'étais plus la même ! Ils avaient tué cette petite
créature, et je suis morte avec elle ! (sanglots).

Vous savez, le Seigneur m'a fait voir dans le Livre de la Vie ce
que nous ne voyons pas avec les yeux du corps, et ce qui s'est
vraiment produit quand ce médecin m’a avorter J'ai
vu le médecin qui, avec une sorte de pince, a saisi le bébé et l’a
brisé en petits morceaux. A cet instant, le bébé crie avec une
telle force ! Même si une minute ne s’est pas encore écoulée
depuis le moment de la fécondation, ce bébé possède déjà
une âme adulte.

Nous pouvons employer la pilule du lendemain, ou quelque
autre moyen que ce soit, il n’en reste pas moins que nous
assassinons un bébé possédant déjà une âme adulte, et
complètement formée : parce que l’âme ne se
développe pas comme un corps humain, mais elle est
créée par Dieu à l’instant même où l'ovule entre en contact
avec le sperme, et à ce moment précis ! J’ai vu en effet dans le
Livre de la Vie, comment notre âme, dès
que les deux cellules se touchent, génère une étincelle d’une
éclatante lumière, et cette merveilleuse lumière m’a paru
comme étant un soleil venu du Soleil de Dieu le Père.
Dans un court instant, l'âme créée par Dieu est déjà
adulte, mature, à son image et à sa ressemblance. ! Ce bébé,
une effusion du Coeur de Dieu, occupe une immense place
dans le Saint Esprit!

Immédiatement après la fécondation, le sein d’une mère
s’illumine soudainement de la splendeur de cette âme et de son
union avec Dieu. Au moment de la déchirure… J'ai
vu comment le Seigneur a sursauté, quand cette âme a été
arrachée de Ses Mains.

Lorsqu’on l’assassine, le bébé pleure tellement que tout le ciel
en tremble ! Dans mon cas, quand j'ai tué mon bébé, je l'ai
entendu pleurer beaucoup, mais avec une telle intensité ! J'ai
aussi aperçu Jésus sur la Croix qui pleurait et
souffrait pour cette âme, et pour toutes les autres âmes qui sont
avortées ! Le Seigneur pleure du bois de sa Croix et sa
souffrance est atroce et sa peine si grande … ! ! ! Si
vous aviez vu, personne n’aurait plus le courage… de
provoquer un avortement (sanglots).

Maintenant je vous le demande, combien d'avortements sont
pratiqués dans le monde ? Chaque jour ? Chaque mois ? …Saisissez-vous la portée
réelle de notre péché ? La souffrance et les peines qu’il cause
à notre Dieu ? … Et combien grande est sa miséricorde, son
amour pour nous malgré la monstruosité de nos
péchés ? Comprenez-vous la souffrance que nous nous
infligeons à nous-mêmes, et comment le malin prend
possession de notre vie?

L’avortement est le péché le plus grave ; il est le plus terrible de
tous.

Chaque fois que le sang d’un bébé est ainsi répandu c’est un
holocauste à Satan qui acquiert toujours plus de puissance. Et cette âme pleure, et
je le répète encore, il s’agit ici d`une âme adulte entièrement
mature, quoiqu'elle n'ait pas encore ni yeux, ni chair et que son
corps ne soit pas encore entièrement développé.… Elle
est déjà complètement adulte. Et la force de son cri est si
grande quand on la tue que le ciel tout entier en est
dévasté.

Au contraire, pour Satan, c'est un cri de jubilation et de triomphe qui se fait
entendre en enfer. La seule comparaison qui me vienne à
l’esprit serait les finales mondiales d’un championnat de
football: imaginez toute cette même euphorie
mais dans un énorme stade, si immense qu’on en perd de vue
toutes les limites et rempli de démons hurlant comme des fous
leur triomphe.

Ces mêmes diables, ont alors rejeté sur moi le sang de ces bébés que j'avais avortés ou que j’avais contribué à faire massacrer, et mon âme est
devenue noire, complètement noire.

Après ces avortements, je croyais qu’à partir de ce jour je
n’avais plus de péchés… au lieu de cela, et c’est la chose la
plus triste, Jésus m’a aussi fait voir comment dans ma planification de naissances je tuais… Savez-vous pourquoi ? J’utilisais un stérilet (un dispositif intrautérin)
comme contraceptif. Et ce dès ma seizième année
jusqu’au jour où j’ai été terrassée par la foudre! Je le retirais
seulement lorsque je voulais devenir enceinte (une fois mariée)
après quoi je le remettais en place.

J’aimerais dire à toutes les femmes qui utilisent ces stérilets : oui, ces dispositifs
peuvent entraîner des avortements ! Je sais qu'il
arrive à beaucoup de femmes - parce que la chose m’est
également arrivé - d’apercevoir à l’occasion durant leurs
menstruations des caillots sanguins plus gros qu’à l’ordinaire
accompagnés de douleurs plus fortes que la normale. Souvent,
lors d’une visite chez le médecin, celui-ci ne
donnera pas beaucoup d'importance à cet
incident : il prescrira au plus un calmant ou une injection si la
douleur est trop intense, en nous disant de ne pas s'inquiéter
inutilement et que tout est normal; puisqu’il ne s’agit que d’un
corps étranger, il n’y a donc aucun problème là. Mais au lieu de
cela savez-vous ce que c’est vraiment ? C'est un microavortement,
micro !!! Oui ! Un micro-avortement.

Les dispositifs intra-utérins sont reconnus pour provoquer des
micro-avortements, parce que dès que l'ovule et
le sperme s’unissent, comme je vous ai déjà dit, dès ce même
instant une âme est déjà créée, qui n’a nullement besoin de se
développer puisqu’elle est déjà adulte: ces dispositifs ne
permettent pas à l’ovule fertilisé de s'implanter dans l'utérus qui
par conséquent meurt. Cette âme est expulsée! ! Nous sommes
donc en présence ici d’un micro-avortement. Un microavortement
est une âme adulte, complètement formée, qui n'a
pas été autorisée à vivre. C’était très pénible de
voir combien de bébés sont fertilisés pour être ensuite
expulsés. Ces petits rayons de soleil, provenant du Soleil de Dieu le Père, ces étincelles divines, sont incapables de s’agripper à
l'utérus dû au stérilet. Comme ces âmes pleurent, alors
qu'elles sentent qu’on les arrache des mains
de Dieu le Père parce qu'elles ne réussissent pas d’ellesmêmes
à s’implanter dans l’utérus !!! C'était horrible à
voir… ! Une scène épouvantable…! Et le pire c’est que je ne
pouvais pas dire que je ne le savais pas!
Quand j'allais à la messe je ne prêtais pas attention à ce que le
prêtre a disait. Je n’écoutais même pas, et si on m’avait
demandé quels versets de l’Évangile on venait de
lire, je n'aurais même pas su quoi répondre. Vous devez
sûrement savoir que les démons sont présents même à
la messe, afin de nous distraire, nous inciter au sommeil
et pour nous empêcher d’écouter. Eh bien, pendant une
de ces messes où j’étais totalement distraite, mon ange gardien
m’a secouer en attirant mon attention pour que j’écoute ce que
le prêtre disait : Je l'ai entendu parler précisément au sujet des
stérilets ! Il a justement dit qu'ils pouvaient provoquer l'avortement, et que toutes
les femmes qui les utilisaient comme contraceptif, avortaient
réellement ; que l'église défend la vie, et que quiconque ne
défend pas la vie ne peut pas recevoir la communion ! Par
conséquent, toutes les femmes qui emploient cette méthode, ne peuvent pas recevoir la Communion!

Ces mots, je les avais si bien entendus que je suis devenue
furieuse contre ce prêtre! Mais qu’est-ce que ces prêtres ont
dans la tête ? Avec quel droit ? ! En ce domaine, l'église est loin
d’être à l’avant-garde ! Et c’est la raison pour laquelle les
églises sont vides! Naturellement, elles ne suivent pas les
avancées de la science ! Mais pour qui se prennent-ils,
ces prêtres ? Pensent-ils être capables de nourrir tous les
enfants que nous pourrions avoir ? …J'ai quitté l'église,
enragée !

Malheureusement, puisque que je passais en jugement devant
Dieu je ne pouvais pas Lui mentir en disant que je ne le savais
pas! En fait, malgré les paroles de ce prêtre auxquelles je
n’avais prêté aucune attention, j’avais quand même continué à
employer le stérilet. Combien de bébés avais-je ainsi
tués ? … C’était là la raison pour laquelle j’étais constamment
déprimée ! Parce que mon utérus, au lieu d'être une source de
vie, était devenu un cimetière, un « abattoir » de bébés ! Réfléchissez à cela : une mère, à qui Dieu a concédé le don merveilleux de donner la vie, de pouvoir
prendre soin de son propre bébé, de pouvoir le protéger de tout
et de tous, cette même mère, possédant pareils dons,
assassine son propre enfant… !

Le diable, avec sa stratégie maléfique, a poussé l'humanité jusqu’à massacrer
ses propres enfants. Je comprends maintenant pourquoi je
vivais dans un état dépressif continuel, remplie de tristesse, de
rancoeur et d’amertume, sans cesse mécontente et de
mauvaise humeur, impolie et grossière, toujours frustrée avec tout et chacun. De toute évidence, je m'étais transformée, sans le savoir, en une machine pour tuer
des bébés, et pour cette raison, je sombrais de plus en
plus dans l'abysse. L'avortement, lorsque volontairement
provoqué, est le pire de tous les péchés, parce que tuer
un enfant encore dans l'utérus de sa mère, tuer une petite
créature innocente et sans défense, c'est donner
de la puissance à Satan.

Des profondeurs de l'abîme Satan
nous donne ses ordres parce que nous répandons le sang innocent ! Un bébé est semblable à un agneau innocent, pur et sans tache… Et qui est cet agneau sans
tache ? C'est Jésus ! Au moment de sa création, le bébé est
l'image de Jésus! Le fait que ce soit la mère elle-même qui tue
son propre enfant, laisse sous-entendre un lien profond avec
l’obscurité, suggérant que plus de diables et de démons
pourraient sortir des profondeurs de l'enfer pour
détruire et étrangler l'humanité. C’est comme si on enlevait les
scellés… Scellés que Dieu a mis en place pour
empêcher le mal de s’échapper, mais qu’à chaque
avortement, ces liens sont rompus… Et alors ces horribles larves sortent, faisant place
à plus en plus de démons … Ils sortent pour
chasser et persécuter l'humanité, en nous faisant esclaves de
la chair, du péché, de toutes ces mauvaises choses que nous
voyons, et nous en voyons toujours plus. C’est comme
si nous donnions la clé de l'enfer aux démons pour mieux les
laisser s'échapper. Et plus de démons s’échappent, démons de
la prostitution, du sexe, du Satanisme, de l’athéisme, du
suicide, de l’indifférence… de tous ces maux que nous voyons autour de nous. Et le monde devient plus mauvais de jour en jour…Pensez combien de bébés sont
tués chaque jour : et tout ça est dû au triomphe du malin !

Sachez que le prix de ce sang innocent, c’est le nombre de ces diables en dehors de l'enfer se multipliant constamment; et circulant librement parmi
nous ! Mettons-nous à l’abri ! … Nous péchons même sans
nous en rendre compte ! Et notre vie se transforme en enfer, avec des problèmes de toutes sortes, avec des maladies, avec tant de maux qui nous
affligent ; tout ceci est l’action ceci est l'action pure et simple du diable
dans notre vie. Mais c’est nous, nous seuls qui ouvrons les portes du mal , avec notre
péché, et nous le laissons circuler librement dans notre vie. Et
l’avortement n’est pas notre seul péché ! … Mais c’est un des
pires péchés. Et alors nous avons le culot de laisser porter
le blâme sur Dieu pour toute cette misère, pour autant de
honte, pour autant de maladies et de souffrance !
… Mais Dieu, dans son infinie Bonté, nous a donné et nous
donne toujours le sacrement de Pénitence, grâce auquel
nous avons la possibilité de nous repentir de nos fautes et
de laver notre péché dans la confession, brisant ainsi les liens
qui nous tiennent prisonniers de Satan, et de son influence
dans notre vie. De cette façon nous avons l’opportunité
de purifier notre âme. … Mais moi, je ne l'avais pas fait !

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mariansr
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Près de Jésus Christ

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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE Empty Re: Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE

Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 9:31



Mauvais conseils

Combien de fois tuons-nous, aussi spirituellement ? ! Combien
d'entre nous se préoccupent de savoir si nos propres enfants ont des vêtements à porter, s’ils mangent à leur faim, s'ils peuvent
étudier… ? Et s'ils tombent malades, nous courons
immédiatement voir le médecin… Mais combien
de nous, souvent, tuons nos enfants ? Il y en a
tellement qui sont tristes, ou pleins de colère, de
frustration, parce qu'ils n'ont pas de père ni de mère près
d’eux, qui sont privés de l’amour de leurs parents. Pouvez-vous
imaginer une femme qui, par exemple, se présenterait à l’église
en disant : « Je vous remercie, mon Dieu, de ces enfants si bons que vous m'avez
donnés ; ils sont si bons, mais si bons, que depuis que leur
père m’a laissée, ils le détestent et n'aiment que moi ! » Vous
savez ce que cette mère serait en train de faire ? Elle serait en
train de tuer ses enfants spirituellement. Parce que
détester c’est tuer! Combien de fois empoisonnons-nous
nos enfants ? ! Vous ne pouvez pas imaginer quelle peine
vous faites à Dieu lorsque vous aliénez volontairement vos
enfants à l’endroit de leur père ou de leur mère ! Dieu ne
permet pas cela !

Jésus m'a démontré que j'étais une abominable assassine, parce que non
seulement j’avais péché en m’avortant, mais également parce
que j’avais financé beaucoup d'avortements. Voilà, par la
puissance que l'argent me procurait, je m’étais faite complice
de ces avortements. J'avais l'habitude de dire, en
effet : les femmes ont le droit de rester enceintes ou pas !

… J'ai regardé dans mon Livre de la Vie… Comme cela me faisait mal de voir ce que j'avais fait des années plus tard, quand je suis devenue adulte ! Quand
nous portons un poison à l'intérieur de nous, nous ne pouvons
pas donner aux autres quelque chose de
bon, et tous ceux qui nous approchent sont détruits. Quelques
jeunes filles, dont trois de mes cousines et la fiancée de mon cousin, venaient souvent chez moi.

Étant la personne qui avait de l'argent, je les invitais et leur
parlais de la mode, du « charme », de la façon d’exhiber son corps pour être plus attrayante, et je leur prodiguais de multiples conseils. Voyez comment je les
prostituais ! Je prostituais ces filles encore toute jeunes ! C'était
un autre péché horrible, en plus de l’avortement. Je les ai
prostituées, parce que je leur donnais ces conseils : « Ne soyez
pas ridicules, les filles, ne portez pas attention à ce que vous
disent vos mères au sujet de la chasteté et de la virginité : elles
sont vieux jeu et complètement démodées. Elles parlent de
la bible, vieille de 2000 années…

Et puis, ces vieux prêtres, qui ne veulent pas se mettre à jour, ils vous
parlent de ce que le pape dit, mais le pape est également
démodé ». Pensez à tous ces conseils empoisonnés que je
donnais à ces filles. Je leur disais qu’elles pouvaient disposer
de leur corps à leur guise, mais qu’elles devaient faire très
attention pour ne pas devenir enceintes… Et je leur
ai enseigné la méthode à suivre pour ne pas le devenir.

L’amie de mon cousin, qui était âgée de 14 ans, est
arrivée un jour à ma clinique externe en pleurant à chaudes
larmes. Elle me dit : «Gloria, je suis encore adolescente et me
voilà déjà enceinte ! »Je lui ai presque crié : « Petite sotte, ne
t’ai-je pas enseigné ce qu’il fallait faire ? ! » Et elle m’a
répondu : « Oui, oui, mais ça n’a pas marché ! »

Savez-vous ce que Dieu attendait de moi, à ce moment
précis ?Que je porte secours à cette fille pour l’empêcher de
sombrer dans l’abysse afin qu’elle ne se fasse pas
avorter. L'avortement est comme un courant qui vous
entraîne, qui cause des souffrances de part et d’autre, parce
que, en étant l'assassin de votre enfant, vous vous retrouvez
éventuellement devant un sentiment de grand vide et de
profonde détresse. Malheureusement pour cette fille, au lieu de
lui parler de Jésus, de la réconforter et de la soutenir, je lui ai
donné de l’argent pour se faire avorter ! Dans un endroit sûr,
évidemment, pour qu’elle ne subisse pas de préjudice
physique.… Toutefois il en est résulté un préjudice spirituel grave qui l’a accompagnée durant le reste de sa vie.

J'avais financé beaucoup d'autres avortements comme celui-ci.

Mais j'avais toujours l’audace de prétendre devant le Seigneur
que je n'avais pas tué, que j'étais bonne, que j'étais catholique, qu'il n'était
pas exact de dire que je ne devais pas rester dans cet
endroit infernal… !

En outre, les personnes que je n'avais pas aimées, je les avais
détestées et hais, et j’avais parlé en mal d’eux. J'étais une personne
fourbe, hypocrite, et également une assassine : parce que ce
n’est pas seulement avec des armes qu'on tue une personne. Détester,
calomnier, envier, ridiculiser, faire le mal sont autant d’autres
manières de tuer.

Réparons nos péchés

Comme j’ai déjà dit, aux yeux de Dieu l’avortement est le pire
des péchés. Bien des gens me demandent comment peut-on
réparer ce péché qu’est l’avortement. En fait, nous ne pouvons
pas redonner la vie à ce
bébé ; mais dans l'église catholique nous profitons d’une
immense bénédiction ! Le sacrement de Pénitence. Dans la
confession, Dieu nous pardonne, et ce que le prêtre délie sur
la terre, est délié également dans le Ciel. Rendons Gloire à
Dieu, pour cette bénédiction ! Béni
soit le Seigneur pour sa Bonté !… Dieu nous pardonne, mais se
rappelle de ce que Jésus a dit à la femme adultère : qu'elle aille
en paix, mais qu’elle ne pèche plus ! « Va en paix mais ne
pèche plus ».

Un autre acte de réparation est le « baptême d'intention ». Soit
de baptiser des bébés, comme le prêtre l’a
fait aujourd'hui, dans cette célébration, de sorte
qu'ils puissent sortir des Limbes. Voyez la sagesse de
l'église catholique ! Ces bébés entrent dans la gloire de Dieu !
Ce sont maintenant de petits anges, qui prient et intercèdent
pour notre salut. On peut voir la beauté de «l’économie
» de Dieu ! Voyez comment Dieu transforme tout pour notre
bien !Rien n'est perdu ! Et quand on évangélise en
éduquant sur l'avortement, et qu’un bébé est sauvé, cela
constitue également une réparation ! Quand une femme avorte, au delà de demander le pardon de Dieu dans la confession en promettant de ne plus
avorter, elle peut également contribuer à faire éviter d'autres
avortements par d'autres femmes : en agissant ainsi, elle fait
grandement réparation pour son péché ! Ceci constitue
également un geste expiatoire !

Mon manque d'amour de Dieu

Ma relation avec Dieu laissait beaucoup à désirer. Pour moi,
Dieu était celui à qui je me confiais seulement lorsque j’avais un
problème. Souvent, lorsque cela arrivait je courrais lui
demander son aide. La plupart du temps, il s’agissait d’un
problème économique ! Entre moi et Dieu, c'était une relation
de nature purement économique, Un genre de « guichet
bancaire » ! J’y déposais une prière et une supplication pour
que Dieu puisse m'envoyer de l’argent ! Je voulais que
Dieu m'aime et me donne tout à la fois, vraiment
tout, mais selon mes propres conditions! Et que personne ne
vienne me dire qu’en agissant ainsi je me comportais en
pécheresse, parce que je ne l'appréciais pas ! Le diable avait
endormi ma conscience ! Souvent, quand j’avais un problème
d’argent et que je passais devant une image de l’Enfant Jésus
en sortant de l’église, je touchais sa petite main en
lui disant :« Écoute-moi ! Donne-moi de l’argent, j'en ai besoin »
Tout comme on fait avec Bouddha : on lui gratte l'estomac en
lui demandant de l’argent ! C'est ce que je faisais avec
l’Enfant Jésus ! Imaginez mon arrogance ! Quel manque
de respect flagrant ! Et le Seigneur m'a fait voir combien mon
insolence et mon manque de respect l’avaient fait
souffrir ! Quelle peine et quelle honte je
ressentais, maintenant ! L'argent arrivait, oui, mais disparaissait
aussitôt ! C’était comme si, plus je me sentais déprimée
plus je me trouvais devant rien. À la fin je me retrouvais sans
cesse dans une situation économique toujours plus mauvaise
que la première.

Les choses étant ce qu'elles sont, une dame m’a raconté avoir
vécu une expérience semblable mais qu’elle s’était adressée à
un pasteur protestant que quelqu’un lui avait recommandé
et tout était allé pour le mieux! En entendant cela, je lui ai
aussitôt demandé où je pourrais trouver ce pasteur, parce
que j'aurais voulu le voir dès que
possible ! … Voyez mon manque de loyauté !

Je suis donc allée chez ce pasteur qui a prié pour
moi en imposant ses mains sur ma tête et qui m’a fait
communier à la façon des protestants. Pensez-y
bien, je recevrais déjà le Corps et le Sang du
Seigneur, dans ma religion catholique et là on m’incitait à
recevoir la communion comme si c’était la première fois !

Leurs célébrations étaient très animées: ils sautaient,
applaudissaient… Je me suis dit en moi-même : ce qu’ils
peuvent être barbants et rasants nos prêtres catholiques avec
leurs messes ennuyantes… Il n'y a aucune comparaison avec ces gens, qui savent nous mettre à l’aise et nous rendre si joyeux. !
Ces gens-là ne croient pas aux images, et disent que la
vénération des images est de l’idolâtrie. Alors donc, je ne
m’agenouillais plus devant le crucifix, parce que c'était de
l’idolâtrie.

Quand j'ai commencé à aller à ces églises évangéliques, j'avais une voisine, une vielle
dame très pauvre, qui demeurait en face de chez moi. Souvent je l’aidais en lui donnant l'argent nécessaire pour payer ses comptes d’électricité et d’eau et parfois même je faisais quelques emplettes d’épicerie pour elle. Comme vous pouvez
l’imaginer, cette vieille dame était très attachée à moi !

Mais lorsque nous n'avons pas Dieu en nous, même nos
bonnes oeuvres deviennent mauvaises tout comme nos péchés.

Comme je disais auparavant, quand j'ai commencé à fréquenter
les évangéliques j'aimais beaucoup leur façon de faire dans les
églises; en plus de réussir à créer une atmosphère joyeuse
dans leurs célébrations, ils réussissaient aussi à maintenir des
liens solides entre les membres de leur communauté.

Toutefois, cette vieille dame était catholique, et je me suis servi
de l’amitié qu’elle avait pour moi, pour finalement réussir à la
convertir au protestantisme et donc à détruire sa foi. Bref, grâce
à mes conseils et aux idées que je lui avais mises dans la tête
elle mourut sans recevoir les derniers sacrements. Elle a refusé
de les recevoir, parce qu’elle ne croyait plus en leur importance.

Voyez comment nous pouvons influencer ceux qui nous
entourent! Quand le malin nous habite, nous finissons par
en attirer d'autres avec nous et à les entraîner à commettre
les mêmes erreurs que nous. Vous saisissez maintenant tout le
mal que j’ai pu faire à cette dame!

Mais quand ce pasteur protestant m'a demandé de payer la
dîme, je suis devenue furieuse; en fait, durant cette
même période, j'avais déjà déclaré faillite et, pour ajouter à mes
difficultés financières, voilà que l’église évangélique me
demandait de leur verser 10% de mes revenus ! … Le coup de
foudre pour le protestantisme s’est vite dissipé.

Le 6ième commandement : l’adultère

En ce qui touche ce commandement, je me suis dit, fière de
moi-même : on ne pourra pas me prendre en défaut, parce
que je n'ai jamais eu d’amant. J'ai toujours été fidèle à mon
mari!

Après m’être mariée je n'ai même jamais donné un baiser à un
autre homme, sauf à mon mari. Mais le Seigneur m'a fait
voir que j'avais trop souvent exhibé mon corps avec impudeur,
montrant mes seins nus, portant des tenues moulantes et
autres vêtements aguichants…. Je pensais que les hommes
me regardaient simplement pour admirer ma silhouette
féminine … Mais le Seigneur m’a fait voir que je les induisais à
pécher parce qu’il n’était pas du tout question
d’admiration comme je croyais, mais de provocation, et c’est
moi qui les provoquait. Je commettais
l'adultère, en exhibant ainsi mon corps. Je n’avais pas
compris la sensibilité masculine. Je croyais qu'ils pensaient
comme moi et qu’en me regardant ils diraient : « Quelle belle
silhouette de femme ! » Au contraire ils péchaient à cause de
mon geste impudique. Je n’étais pas infidèle pour m'être
jetée dans les bras d'un étranger mais pour m’être prostituée en
esprit. Pire que ça, j’avais pensé me venger de mon mari si
jamais il m’était infidèle et j'avais conseillé
à d'autres femmes d’en faire autant si jamais elles découvraient
que leurs maris les avaient trahies. « Ne faites pas
l’idiote ! Défendez-vous, ne vous laissez pas faire. Montrez leur
ce que vous valez ! C'est pour cela que les hommes nous
dévalorisent et nous marchent dessus, nous les
femmes ! »

Vous saurez, qu’avec de pareils conseils, mes amies et moi avions réussi à entraîner une de nos amies à se séparer de son mari. Elle avait surpris son mari
dans son bureau en train d’embrasser sa
secrétaire. Nous, avec nos conseils, nous ne l'avions pas
laissée se réconcilier, quoiqu'elle fût entièrement repentante et
qu’elle lui ait demandé pardon. Elle voulait vraiment oublier cet
incident parce qu'elle l'aimait véritablement : mais nous,
nous ne lui avons pas permis de lui pardonner. Éventuellement,
ils ont obtenu le divorce, et deux ans après elle s'est
remariée civilement avec un Argentin. Comprenez-vous ? En
donnant des conseils de cette façon, je me comportais
intérieurement comme une adulteresse.

Jésus m’a montré, et j’ai bien compris, combien les péchés de la chair peuvent être
abominables, parce que la personne se condamne elle-même,
même si le monde extérieur affirme que tout est bien.
Dans toute ma vie je n'ai eu qu'un seul
homme, mon mari ; mais les péchés sont également dans les
pensées, les mots, les actions :c’était très triste et
regrettable de voir tout le mal que le péché et
l'adultère de mon père avaient causé à notre
famille.

Dans mon cas, son péché m’avait rendue amère, pleine
de ressentiments ; j’avais développé de la rancoeur envers les
hommes tandis que mes frères étaient devenues les copies fidèles de mon père. Le seul fait de sentir leur virilité les rendait heureux. Ils étaient macho et
coureurs de jupons, ils buvaient et ne réalisaient pas le mal
qu’ils faisaient endurer à leurs propres enfants. Pour cette
raison mon père pleurait et souffrait énormément dans le
purgatoire en voyant toutes les conséquences de son péché et
l’exemple qu’il avait laissé à ses enfants.

Nous nous condamnons nous-mêmes par la promiscuité, parce
que c’est de vivre comme si nous étions des animaux : des souris, des chiens… ici et là…

Le 7ième commandement : tu ne voleras pas

Calomnier c’est aussi voler. Imaginez si j'avais dit à Dieu que je
n’avais jamais volé. Je me considérais
honnête : mais effectivement j’avais volé Dieu ! J'avais été
créée et j'étais née afin d'aider à créer un monde meilleur, pour
contribuer à l’élargissement du Royaume
du Ciel sur la terre. Mais, en plus de ne pas avoir rempli cette
mission, j'avais donné de mauvais conseils et fait du tort à
beaucoup de personnes. Je n'avais pas su
utiliser les talents que Dieu m'avait donnés. Donc je m’étais
rendue coupable de vol, clairement j’avais volé ! De
combien de personnes avais-je terni la réputation en volant leur
bon nom par des calomnies et des médisances ? Vous ne
pouvez pas imaginer combien graves sont les péchés dus à
notre mauvaise langue ! … Et de quelle manière doit-on
faire réparation…

Comment réparer l'honneur de quelqu'un, après avoir répandu
des faussetés à son sujet ? Comment rétablir la réputation
d’une personne ? ! Oui c'est difficile ! C’est pourquoi dans le
purgatoire, ceux qui ont causé du mal à quelqu'un par des
propos diffamatoires ont beaucoup à souffrir. Presque tout le
monde se sert de la parole pour dénigrer, détruire, offenser et
porter atteinte au bon renom des gens. Ces mauvaises
langues, en cet endroit, sont sujettes à de grandes
souffrances ! Elles souffrent la peine du feu !!! Un feu actif,
pénétrant, un supplice inimaginable. Le Seigneur m'a montré
comment nous nous trompons, dans les jugements que nous
portons sur autrui.

Alors que, par exemple, nous regardons avec mépris une prostituée
le Seigneur la regarde avec un amour infini, une infinie
miséricorde. Il voit à l'intérieur d’elle, il connaît sa vie
entière, et sait ce qui l'a menée à la prostitution. Force nous est
de reconnaître que bon nombre d'entre elles vivent de cette façon en
raison de nos péchés, de notre mépris et en raison de notre
manque d'amour pour notre prochain. Quelqu’un de vous n’a-t-il
jamais tendu sa main à une prostituée pour l’aider ? Ou à une
personne prise en flagrant délit de vol ? Nous passons notre
vie à poser des jugements, à voir les défauts des
autres, leurs erreurs, et à les
condamner. Mais quand nous voyons quelqu'un qui est dans
l’erreur, nous devrions au moins nous taire et nous mettre a
genoux pour prier pour cette personne. Parfois nous ne
pouvons faire davantage pour cette personne :
mais Dieu le peut. Ne la jugeons pas, ne la critiquons
pas, autrement nous risquerions de pécher plus qu’elle. Nous
ne devons absolument pas faire de faux
témoignages, ni contribuer à leur diffusion, ni porter de
jugements, ni mentir parce qu’ainsi nous portons atteinte
à la paix du prochain., Et faites attention, parce
qu'un mensonge sera toujours un mensonge; il n'y en a
pas de grands ou de petits, de verts, de jaunes ou de
rouges : mentir est une faute grave et Satan est le
père du mensonge.

Dans mon cas, il y avait tant de mensonges et
pourquoi ? Ma vie était comme une déclaration ouverte devant
Dieu et sa Lumière. Et vous ? Sachez que de l’autre côté
personne ne se lève pour discuter ou argumenter… il n’y
a que votre conscience et Dieu !

Pendant que je passais en jugement, par exemple, mes parents
étaient là présents et pouvaient voir mes mensonges, mais ma
mère ne m'a pas accusée. Elle n'a fait que me
regarder mais avec une tendresse infinie.

Mon pire mensonge, alors, avait été de
me mentir à moi-même quand j'ai dit que je n'avais pas tué, ni
volé, que j’étais une bonne personne, que je n’avais jamais fait
de mal à personne et que Dieu n'existe pas ; et que j’irais au
Ciel de toutes façons. ! Quelle énorme honte je
ressentais maintenant !

Le Seigneur a continué à me montrer que, tandis que dans ma
maison on gaspillait la nourriture, dans d’autres foyers dans le
monde, les gens souffraient de faim et de malnutrition, et il me
dit :« Tu vois : j'avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce
que je t’ai donné, tu l’as gaspillé inutilement. J'avais
faim, et regarde ce que tu faisais, esclave de la mode et de ce
que les gens pouvaient dire de toi et de ton apparence; tu
achetais des produits de marque, des bijoux, tu es même allée
jusqu’à débourser 150,000 pesos par injection pour être
mince,.. Tu étais captive de ton corps au point de t’en faire un
Dieu.

Regarde combien de gens n’ont rien à se mettre sur le
dos, à manger, et qui n’arrivent même pas à payer leurs
factures ». … Jésus m'a montré combien de mes frères
souffrent de la faim, et comment je pouvais moi aussi
être responsable des famines et des conditions
déplorables dans lesquelles mon pays et le monde se
trouvent…

Parce que nous en sommes tous responsables ! Il m'a montré
pourquoi j’étais concernée par tout ceci : c’était parce que
lorsque j’avais parlé en mal d’une certaine personne, cette
personne avait perdu son emploi, ses moyens d’existence et
ceux de sa famille, et que de plus je l’avais dépouillée de son
honneur et de sa bonne réputation.

Et après, comment pouvais-je
faire réparation pour le mal que je lui avais causé ? ! Il m'a
fait comprendre qu'il était plus facile de remettre un bien volé,
puisqu’on peut facilement le retourner et ainsi la faute est
effacée. Mais quand tu portes atteinte à la réputation de
quelqu’un, une fois que la calomnie se soit propagée, qui peut
rendre à cette personne son honneur ? On peut
causer tellement de mal à cet individu, dans son travail et dans
ses relations avec les autres personnes ! Des mariages sont
détruits !Tellement, mais tellement de mal peut être fait. !
Et puis encore, j'avais volé à mes enfants la grâce d’avoir une
mère au foyer, une mère aimante, douce, qui aurait pu les
aimer et les accompagner ! Au lieu de cela… ! La mère n’était
jamais là, les enfants laissés à eux-mêmes avec la « maman »
télévision, le père « ordinateur » et les jeux vidéo. Et je me
considérais la mère parfaite. Je partais à 5 heures le matin et
ne revenais jamais avant onze heures le soir.

Pour satisfaire ma conscience, je leurs achetais des articles de
grande marque et à peu près tout ce qu’ils désiraient.
J'étais terrifiée quand j'ai vu ma mère se demander où elle avait
fait fausse route…

Que devait-elle faire de plus pour notre éducation ! C’était une
sainte femme, qui nous a donné et a implanté en nous les
principes de vie du Seigneur; et notre père était un homme
foncièrement bon. Alors je me suis dit : que vais-je devenir, moi
qui n’ai jamais rien fait de tout ça pour mes enfants? Effrayée,
je me suis demandée :qu’adviendra-t-il lorsque Dieu me
jugera sur la façon dont j’ai élevé mes enfants ? J’ai eu
peur ! Quelle peine immense je ressentais !

J'avais littéralement volé la paix à mes enfants : je le vois maintenant dans le
Livre de la Vie. J'ai éprouvé une immense honte! … Dans le Livre de la Vie
nous voyons tout et toute notre vie s’y déroule comme dans un film. Quelle a été ma douleur de voir mes enfants qui disaient : « Espérons que
arrivera tard !Espérons qu'il y aura beaucoup
de trafic et qu’elle arrivera plus tard ! Elle est si ennuyeuse,
si déplaisante, et quand elle arrive elle rouspète constamment
et passe sa journée entière à crier ! »Quelle tristesse, mes frères ! Un bébé de trois ans, et l'autre légèrement plus âgé s’exprimant
ainsi ! Espérant que leur mère n’arrive pas ! J’ai volé à ces
bébés une mère, j'ai leur ai volé la paix que je me devais de
faire régner dans cette maison; je n'ai pas fait en sorte
qu'ils puissent connaître Dieu et aimer leur prochain grâce à
mes enseignements et à mes conseils de mère. Mais, d'autre
part, je ne pouvais pas leur donner ce que je n'avais pas : je
n’aimais pas mon prochain ! Et si je n'aime pas mon prochain,
je n'aime pas le Seigneur non plus. . Puisque Dieu est amour…
Mentir c’est aussi voler. En cela j'étais passée maître, savezvous?
Puisque Satan était devenu mon père. En
fait, vous pouvez avoir pour père Dieu, ou Satan. Si Dieu est amour, et si je suis la haine, qui est mon père ? Si Dieu me parle de pardon et d'amour pour
ceux qui me font du mal, alors que, moi, je dis « ceux qui
me font du mal doivent payer », je serais vindicative et menteuse, et si Satan
est le père du mensonge, alors qui est mon père ? Les mensonges
sont des mensonges, et Satan en est le père. Les péchés de la
langue et de la parole sont terribles ! J'ai vu tout le mal que mes
paroles avaient causé quand je critiquais, quand je tournais
mon prochain en ridicule, quand je l’affublais de
surnoms.

Comment ces personnes se sentaient-elles ! Comment ces surnoms avec lesquels je me moquais d’elles pouvaient les blesser en leur créant d’énormes
complexes d'infériorité, capables de les détruire. Par
exemple, j'ai appelé grassette une personne qui était grasse, la
faisant souffrir, et à cause de ce mot, elle a fini par se détruire
elle-même.

Je vous raconterai aussi ceci pour mieux vous faire
comprendre. À13 ans, je faisais partie d’un
petit groupe d’amies, auquel j’étais fière
d’appartenir … un petit groupe de filles plutôt raffinées et bien
renseignées. Le Seigneur m'a montré comment ce groupe « de
filles supposément très bonnes » a tué spirituellement une
compagne d'école. Il y avait dans la classe
une grosse fille, obèse. Mes amies ont commencé à la
taquiner, pour se moquer d’elle, l'interpellant par des propos et
des surnoms injurieux comme le gros phoque, éléphant, et autres sobriquets. Nous nous sommes amusées à ses dépens et j'ai fait de même pour ne
pas leur déplaire. Maintenant, dans le Livre de la Vie, j'ai vu
comment cette pauvre fille est toujours restée marquée par des
complexes en raison de son obésité. À chaque fois qu’elle se
regardait dans le miroir elle se voyait de plus en plus
laide. Elle a donc commencé à nous détester et à se détester
elle-même. Et détester c’est mourir un peu, c’est la mort de
l’âme. Prise de désespoir, cette fille, un jour, a
bu une bouteille d'iode pour voir si ça pouvait la faire maigrir !
Mais savez-vous ce qui est vraiment arrivé ? Savez-vous
comment cela s’est terminé pour elle ? Elle a été victime d’une
forte intoxication qui l’a rendue presque aveugle ! Elle n'est
donc jamais revenue à l'école à la suite de cette intoxication et
nous ne nous sommes jamais souciées de savoir ce qui lui était
arrivé ! Nous ne l'avons plus revue et cela ne nous intéressait
même pas de savoir pourquoi !

Pour cette raison, je dois vous dire, mes frères, que les péchés
commis collectivement par un groupe d’individus sont très sérieux, et sont même parmi les plus graves. Parce qu’ils sont aussi nos péchés à nous, notre
péché personnel !

Le péché de cette fille, était notre péché. Le péché de
la communauté est également notre péché, parce
que nous n'avons rien fait pour l'éviter. Cela vaut non
seulement pour nos péchés individuels, mais également pou
ceux de l'humanité pour lesquels nous n'avons rien fait pour
tenter de les éviter.

La puissance des mots… ! Nous avons détruit cette fille, en lui
donnant des surnoms péjoratifs ; le diable s’est mis de la partie
et l’a détruite, et maintenant elle peut, à son tour, en détruire
d'autres par sa haine, et de cette façon l’action du malin
continue à s’amplifier davantage. Là où il y a de la haine il y a le
malin. C’est de cette façon que nous avons assassiné une
compagne de classe. Nous avons tué son âme!
Vingt ans plus tard… J'avais une très jolie cousine ; je lui
donnais des conseils, je lui ai montré comment
s’habiller, comment donner de la valeur à son corps, comment
se maquiller, etc. Un jour elle s'est gravement
brûlée et plus de 70% de son corps était couvert de
lésions. Seul son visage n'avait pas été touché. Mais il
s’agissait toutefois d’un accident très grave dont elle aurait pu
mourir.

Cet incident m’a rendue furieuse et je suis devenue enragée
contre Dieu, à tel point que je me suis rendue à la chapelle de
l'hôpital et j’ai dit : « Dieu, si tu existes, prouve-le moi ! Prouvemoi
que tu existes ! Sauve-la ! » Imaginez mon insolence ! Et
bien, malgré tout ma cousine a survécu. Mais elle est restée
complètement brûlée, avec de graves séquelles
physiques. Ses mains étaient restées déformées… c’était
vraiment triste à voir. À cette époque, je m’en tirais assez bien
au plan économique. Nous faisions des marches ensembles et
parfois nous allions à la piscine. Mais à chaque fois qu’elle allait
à l’eau, les gens protestaient en disant : « C’est
dégoûtant ! Mais pourquoi ne laissez-vous pas cet avorton à la
maison ? Cette créature vient ruiner notre vacance !" »

C'est ce que disaient les personnes qui la
voyaient. Les gens sont parfois méchants, vicieux,
égoïstes quand ils parlent de cette façon
en voyant le malheur des autres.

En conséquence, ma cousine a commencé à ne plus vouloir sortir
de la maison, au point où elle en était venue à avoir peur des
gens ! Et à la fin, elle s’est mise à détester tout le
monde ! (sanglots). Quand nous manquons de compassion et
que nous nous moquons du prochain d’une manière
méprisante, le Seigneur nous fait réaliser à chacun le mal que
nous pouvons causer. De quel droit faitesvous
souffrir quelqu'un, en l’affublant de sobriquets et en
l’appelant par des surnoms offensants, sans essayer de
comprendre ce que vit cette personne? Comment pouvez-vous
être si cruels ? Dieu vous montrera combien
de personnes vous avez assassinées par vos paroles !
Vous verrez le terrible pouvoir de vie et de mort que la parole et
les mots peuvent avoir sur les âmes.

Et pourtant, si j'allais me prosterner devant le Saint
Sacrement pour demander pardon de mes
péchés, Dieu guérirait l'âme de ma cousine. Parce que notre
Dieu est un Dieu d’Amour, et il nous ouvre les portes de
sa bénédiction dans la mesure où nous fermons les portes
au mal. Quand le Seigneur m'a fait passer le test des Dix
commandements, il m'a démontré que même si, en paroles, je
disais aimer et adorer Dieu, en réalité c’est Satan que j’adorais.
Je critiquais tout ; et chacun me pointait du doigt en disant : «
Ole Gloria » ! … Il m’a montré qu’en disant aimer Dieu et mon
prochain, j’étais menteuse et envieuse. Il m'a
montré comment je n'étais jamais reconnaissante envers mes parents, que je ne les avais jamais remercier de m’avoir permis d’acquérir une profession et
de réussir dans la vie et pour tous les efforts et autres sacrifices
qu'ils avaient consentis pour moi … Je n’avais rien vu de tout
ceci. Dès que j'ai commencé à pratiquer comme dentiste, ils
étaient devenus inférieurs à mes yeux… Tellement que
j’avais honte de ma mère, en raison de sa pauvreté et de sa
modeste condition. Voyez comme je pouvais être étroite
d’esprit.

Dieu m’a présenté une analyse complète de ma vie entière, à la
lumière des Dix commandements : il m'a montré comment je
me comportais vis-à-vis mon prochain et vis-à-vis Lui, mon
Dieu.

Aime ton prochain

Jamais, jamais je n’ai eu d’amour, ni de compassion pour mon
prochain ou pour ceux qui m’entourent. Je n'ai jamais pensé, de
la manière la plus absolue, aux malades, à leur solitude, aux
enfants qui n’ont pas de mères, aux
orphelins…Avec autant de bébés qui souffrent, avec tant de
souffrance, j’aurais pu dire : Seigneur, laissez-moi les
accompagner dans leurs peines… Et au lieu de ça
non. Rien ! Mon coeur de pierre ne s’est jamais souvenu des
souffrances des autres. Le pire de tout c’est que je n’avais
jamais rien fait par amour pour mon prochain ! … Par
exemple, au supermarché j’ai payé les achats de bien des
gens qui n'avaient pas d'argent et qui étaient dans le
besoin, mais je ne le faisais pas par amour : j'avais
de l'argent, et ça ne me dérangeait pas de le faire. Je l'ai
fait parce que j'aimais que tous les gens voient mon geste, et
qu'ils puissent dire que j’étais bonne et que j'étais une sainte. Et
avec quelle habilité je savais comment profiter de l’infortune
des gens ! Je ne donnais rien gratuitement !

En fait, je disais : « Je fais ceci pour vous, mais en retour auriezvous
l’obligeance d’aller chez moi, à l'école de mes enfants, à
telle réunion, parce que le temps me manque… porter pour moi
des enveloppes, des factures de voiture… ou
ceci pour moi, ou cela pour moi… » De cette façon, je
manipulais tout le monde : j'effectuais des travaux
charitables afin d'obtenir des faveurs en retour, et jamais parce
que la personne était dans le besoin. D'ailleurs, j’adorais avoir
des gens tout autour de moi, qui disaient de moi
que j'étais bonne et généreuse et même une sainte : parce
qu'il y en avait qui allait jusqu’à dire que j’étais une sainte
et c’étaient des gens qui me connaissaient bien ! Dans ce
test que Jésus m'a fait subir sur les Dix commandements j'ai
vu comment tous mes maux avaient découlé de ma cupidité.
J’étais aveuglée par ce désir d'avoir de l'argent, beaucoup
d'argent, parce que je pensais que plus j’aurais de l’argent plus
je serais heureuse. Malheureusement c’est précisément
la période durant laquelle j'avais beaucoup d’argent qui a été la
plus désastreuse pour mon âme, au point où j'ai même
voulu me suicider. Malgré tout mon argent, je me sentais seule,
vidée, amère, et frustrée. Cette cupidité, ce désir de
richesses, était le chemin qui m’a conduite par la main vers le
malin en me détachant et m’éloignant moi-même de
la main du Seigneur. Il m’a dit : « Tu avais un
dieu, et ce dieu était l’argent, et à cause de lui tu
t’es condamnée toi-même. C’est lui qui a provoqué ta chute
dans l’abysse en t’éloignant de ton Seigneur. ».
Quand il m’a dit « dieu argent »… Nous avions
réussi, oui, à avoir beaucoup d’argent, mais plus
récemment nous étions dans le rouge, criblés de dettes, et il ne
nous restait plus un seul sou. Et j'ai alors
crié : « Mais quel argent ? ! Ce que j'ai laissé sur terre ne sont
rien d’autres que des dettes ! … »

De tous mes tests sur les Dix commandements, je n'en ai
même pas réussi un ! Terrible ! ! ! Quel effroi ! ! ! Je vivais dans un chaos
authentique ! …

Mais comment ? …Moi? ! Moi, qui n'avait
jamais tué? ! Qui n'avait jamais nui à personne ? ! C'est ce que
je pensais…Mais au contraire oui, j'avais
tué tellement de personnes !


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mariansr
mariansr
Près de Jésus Christ

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Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE Empty Re: Le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo - EMI/NDE

Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 9:32


Le livre de la vie

Après ce test des Dix Commandements le Seigneur m’a montré
le« Livre de la Vie ». J’aimerais avoir les mots pour décrire ce
Livre. Quelle merveille! Nous pouvons y voir notre vie
entière, incluant nos actions et leurs conséquences,
combien bonnes ou mauvaises ces actions ont pu être, pour
nous ou pour les autres; y compris nos sentiments et nos
pensées, et celles des autres. Tout ça comme dans un
film. Tout commence au moment de la fécondation : nous
voyons notre vie se dérouler à partir de ce moment, et de là
Dieu nous prend par la main et nous fait voir notre existence en
entier.

A l’instant même de la fécondation, il y a comme une étincelle de lumière divine, une
magnifique explosion, et une âme est formée, blanche… Mais non comme le blanc que nous connaissons ! Je dis blanc parce que c’est la couleur qui se
rapproche le plus de cette blancheur, mais c’est un
blanc si extraordinaire qu'il est impossible d’en décrire la beauté
et la splendeur par des mots… L'âme est si belle, pleine de lumière, envoûtante, rayonnante et remplie de l'amour de Dieu… Un amour de Dieu incommensurable. Je ne sais pas si vous avez jamais remarqué comment les nouveaux-nés,
souvent rient seuls, et émettent des bruits insolites à travers leurs babillages. Savez-vous quoi ? Ils parlent avec Dieu ! Oui, parce qu'ils sont
immergés dans le Saint-Esprit. Nous sommes également
immergés dans le Saint-Esprit, avec cette différence qu’eux,
dans leur innocence, savent profiter de Dieu et de sa Présence.
Vous ne pouvez pas imaginer qu'elle chose merveilleuse c’était
pour moi de voir le moment où Dieu m'a créé dans l'utérus de ma mère. Mon âme portée dans la main de Dieu le Père ! Je découvrais
un Dieu père tellement beau, merveilleux, tendre, attentif
et affectueux, qui s'occupait de moi 24 heures
sur 24 ; qui m'aimait, me protégeait et venait toujours me tendre
la main avec une patience infinie quand je m'éloignais de
Lui. Alors qu'Il n’était qu’Amour, Amour pur et entier, moi je ne
pouvais percevoir que châtiment parce qu'il
ne regarde pas la chair mais l'âme et il voyait combien je
m’étais éloignée de mon salut.

Vous savez, ma mère avait été mariée pendant sept ans sans
avoir d’enfants. Dans cet instant, elle semblait fort troublée en
raison de la vie désordonnée que menait mon père : elle était
très inquiète et bouleversée de constater qu’elle était
enceinte. Elle en était grandement attristée et pleurait
amèrement. Cela a eu un tel effet sur moi que je suis restée
marquée intérieurement tellement que, dans la vie, je ne me
suis jamais sentie aimée par ma mère ! Et
pourtant elle était toujours si affectueuse, si bonne pour moi ; ell
ene m'a jamais refusé son amour et son affection. Je dirais
toutefois, et j’insiste sur ce fait, qu'elle ne m’a jamais
vraiment aimée, et j’ai toujours vécu avec ce complexe. À cet
égard, il n’y a que les Sacrements, qui sont une Grâce de Dieu,
qui peuvent prendre soin de nous. À mon baptême, vous auriez
dû voir les festivités et les réjouissances qui ont eu lieu dans le
Ciel ! C'est une petite créature qui reçoit sur le front le Sceau
des enfants de Dieu ! C'est un feu !Le feu de
l'appartenance à Jésus-Christ.

Mais j'ai vu dans le Livre de la Vie comment, alors que j’étais
encore bébé, je commençais à subir
les conséquences des péchés que mon père avait commis
durant son mariage, ses mensonges, son alcoolisme, son
infidélité et les souffrances qu’il avait fait endurer à ma
mère. Tout ceci m'avait marquée profondément, et m’avait
causé de mauvaises sensations, des troubles émotionnels et
de comportements.

Les talents

Le Seigneur m’a dit : « Qu'as-tu fait des talents que je t'ai
donnés ?…Pas ceux du monde extérieur, les fragrances, les
parfums coûteux, les vêtements jamais portés !! » … Les
talents ? ! Je suis venue en ce
monde avec une mission : celle de défendre le règne de
l'amour. Mais j'avais oublié que j'avais une âme, et aussi des
talents, et bien plus encore car je me devais de demeurer entre
les mains compatissantes de Dieu. Je ne savais même pas que
tout le bien que j’avais négligé de faire avait causé tant de
peine à Notre Seigneur. J'ai vu les talents vraiment
merveilleux que Dieu m’avait confiés pour ma vie terrestre.
Frères, nous avons tous une valeur immense aux yeux
de Dieu. Il nous aime tous, et il aime chacun de nous en
particulier. Chacun de nous a une mission particulière à
accomplir en ce monde. J'ai compris que le fait que ces talents,
placés par Dieu en chacun de nous, étaient entièrement pour le
service du Seigneur, inquiétait énormément le diable.

Savez-vous de quoi le Seigneur me demandais de lui rendre
compte avant tout? C’était de mon manque d’amour et de
charité envers mon prochain, et le Seigneur m'a dit : « Ta mort
spirituelle a débuté lorsque tu es devenue insensible devant la
souffrance d’autrui ; et pourtant tu avais toi-même éprouvé
cette souffrance. Tu étais vivante, mais une morte
vivante ». Si vous pouviez seulement voir ce qu’est la mort
spirituelle !

Une âme qui déteste est affreusement horrible, laide, aigrie, dégoûtante et elle est
une source de désagrément et d’affliction pour tout son
entourage. Il est triste de voir notre âme quand elle est noircie
par le péché… J'ai vu la mienne : marquée… Mais à l'intérieur
tout s’enfonçait dans l’abysse en dégageant une énorme
puanteur. C'est pourquoi il y régnait une atmosphère
de dépression et d'amertume.

Le Seigneur m’a dit : « Ta mort spirituelle a commencé quand tu as écarté de ta
vie tout sentiment de compassion envers tes frères. Lorsque
tua vu partout dans le monde les tribulations de tes frères, ou
quand tu as été informée par les médias des massacres,
séquestrations à travers la planète,

c'était là un avertissement …
Mais tu es restée impassible comme le roc ! Ta seule réaction a
été de dire : oh, ces pauvres gens. Toutefois ces nouvelles ne
t’ont point affligée, tu n’as rien ressenti dans ton coeur, ton
coeur était dur comme de la pierre, et c’était le péché qui l'avait
endurci».

Maintenant je vais vous raconter ce que le Seigneur m'a dit
concernant les talents reçus.

Je dois d’abord vous signaler que je ne regardais jamais les
nouvelles à la TV, parce que les nouvelles désagréables et le
nombre des décès récents ne m’intéressaient pas… Je
m’intéressais seulement aux colonnes des dernières pages
concernant les régimes alimentaires, l’horoscope, les attitudes
et énergies mentales ou autres sujets de même nature
… toutes ces choses que le diable emploie pour nous détourner
et nous confondre… Le Seigneur m'a montré, dans le Livre de
la Vie, comment, un jour, dans sa divine stratégie, il avait
intentionnellement causé un retard dans les programmes, de
sorte que quand j'ai allumé la TV les nouvelles n'étaient pas
encore terminées : J'ai vu une humble paysanne qui
sanglotait au-dessus du corps de son mari.

Je dois vous dire, frères, que le diable nous habitue et nous
insensibilise aux peines des autres, à les voir souffrir en
pensant que leurs problèmes ne nous regardent
pas: ceux qui sont en difficulté devraient prendre soin d'euxmêmes
parce que leurs problèmes ne sont pas les
nôtres. Et bien, le Seigneur m'a fait voir comment il était affligé
de voir ces journalistes dont la seule préoccupation était de
créer un impact médiatique sans être le moindrement touchés
par le contenu de la nouvelle ; ils ne pensent
qu’à vendre des nouvelles, sans s'inquiéter dans ce casci
de cette pauvre paysanne ! Quand j'ai ouvert la TV et que j'ai
aperçu cette femme pleurer, j'ai éprouvé une peine profonde en
voyant sa souffrance ; j'étais vraiment affligée de voir
cette pauvre femme. C'était le Seigneur qui avait
permis ceci ! J'ai porté attention à ce qui se disait, et je me suis
rendue compte que l'endroit où ces événements avaient eu lieu
était à Venadillo, Tulima : mon lieu de
naissance… ! Mais immédiatement après, les émissions
quotidiennes reprenaient où il était question d'un régime
phénoménal, et j’ai complètement oublié cette paysanne, parce
que j'étais beaucoup plus intéressée par ce régime. … je n’ai
donc jamais plus repensé à cette femme par la suite !

Celui qui n'avait pas oublié la paysanne était notre Seigneur ! Il m'a fait
sentir la douleur et les souffrances de cette femme, parce qu'il
aurait voulu que je l'aide. C'est à ce moment que j’aurais dû
utiliser les talents qu'il m’avait donnés. Il me
dit : « La douleur que tu as ressentie pour elle, c’était Moi qui te
demandait de l'aider. C'était Moi qui avait
retardé les nouvelles de sorte que tu puisses voir et
comprendre : mais tu as été incapable de plier les genoux et de
prier pour elle un seul instant, pas même une seule minute ! Tu
t’es laissée aveugler par ce régime alimentaire et tu ne t’es plus
jamais souvenue d’elle! »

Le Seigneur m’a raconté l’histoire de cette femme et de sa
famille...C'était une famille d’humbles paysans. On avait
demandé à son mari d'abandonner la maison dans laquelle ils
vivaient. Celui-ci avait répondu non et refusait de laisser sa
maison. Des hommes étaient donc venus pour le forcer à partir.
En les voyant venir pour le chasser il se rendit compte que ces
hommes étaient armés et que leur intention était de le tuer. J'ai
vu la vie entière de cet homme : j'ai vu et j’ai
senti l'effroi et l'angoisse que cet homme pouvait ressentir ;j'ai
vu comment il avait couru pour cacher ses enfants et son
épouse et les mettre à l’abri sous ce qui semblait être
d’énormes monceaux de terre. Je l’ai vu fuyant cet endroit
pendant que ces hommes le pourchassaient. Savez-vous
quelle a été sa dernière prière? « Seigneur protégez ma femme
et mes petits enfants : je te les confie! » Et ils l'ont
tué froidement! Il est tombé par terre raide mort. Quand ils l’ont
tiré, le Seigneur m'a fait à sentir toute la
douleur de cette femme et de ses petits. (sanglots)

Le Seigneur veut ainsi nous montrer la douleur que Lui-même
éprouve et celle que les autres peuvent aussi ressentir. Mais
nous, bien souvent, nous ne nous préoccupons que de ce qui
nous concerne et nous ne nous inquiétons pas le moindrement
de nos frères qui peuvent être dans le besoin! (sanglots)

Savez-vous ce que le seigneur aurait voulu de moi ? Il aurait
voulu que je me mette à genoux et que je le
supplie pour cette famille, pour cette maman et ses enfants ! Dieu m'aurait inspirée à
savoir comment j’aurais pu les aider ! Et savez-vous
comment ! Il m’aurait été relativement facile de me rendre chez
un prêtre, qui habitait en face de chez moi et de lui dire ce que
j’avais vu à la TV. Ce prêtre était un ami du pasteur de
ce village, (Venadillo, Tulima). Il possédait une maison de
pension à Bogotà et aurait pu facilement aider cette femme.

Vous savez, la première chose dont nous avons à
rendre compte devant Dieu, avant même nos péchés commis,
sont nos péchés d’omission ! Ces péchés sont très graves ! Vous ne pouvez pas
imaginer combien ! Un jour vous verrez, tout comme moi jai vu !

Ces péchés font pleurer Dieu ! Oui, Dieu pleure, en voyant ses
enfant souffrir à cause de notre indifférence et de
notre manque de compassion pour notre prochain parce qu’il y
en a tellement qui souffrent et nous ne faisons rien pour
eux! Le seigneur nous montrera, il
le montrera à chacun, les conséquences du péché de notre
indifférence face à la douleur des autres. Si il y a tant de
souffrance dans le monde, c’est dû à notre indifférence, notre
insouciance, et la dureté de notre coeur.

Pour récapituler : cette paysanne se voyant persécutée, (puisqu’en fait on cherchait aussi à la tuer) a réussi à s’échapper avec ses enfants, et à trouver de l’aide
auprès du prêtre de ce village. Le pasteur, désolé, lui a dit « Ma
fille, vous devez fuir, parce que s'ils vous trouvent ils vous
tueront ! »

Dans sa grande hâte, il a fait ce qui lui semblait être le mieux à
faire pour elle : très inquiet, il l’a
envoyée à Bogotà en lui donnant un peu
d'argent et quelques lettres de recommandation !
Elle est partie en vitesse ; elle s'est présentée, avec ses lettres,
dans les divers endroits que le pasteur lui avait indiqués, mais
malheureusement personne n’a voulu lui porter assistance ! Et
finalement savez-vous qui a accepté de l’aider? Ceux qui l'avait
obligée à se prostituer !!!

Le Seigneur m’a donné une nouvelle occasion de
l'aider quand je l'ai revue de nouveau quelques années plus
tard! C'était un jour où je devais me rendre au centreville.
Je détestais le centre-ville parce que c'était un endroit où l’on voit
beaucoup de misère, et comme je me considérais
supérieure, je n'aimais pas voir la pauvreté,
l'indigence, et autres scènes semblables. Mais ce jourlà
je devais vraiment y aller, et comme nous passions à travers
le centre-ville, mon fils m'a demandé :
« Oh ! … Maman, pourquoi cette dame est-elle habillée de
cette façon, et pourquoi sa jupe est-elle si courte ? » Je lui ai
répondu : « Ne regarde pas ça, ce sont des femmes de
vie, qui vendent leur corps pour le plaisir, pour
l'argent : ce sont des prostituées, elles sont malpropres.»
Imaginez seulement! En parlant ainsi j’empoisonnais mon fils
avec mes propos ! Je catégorisais sans pitié une soeur
tombée dans cette situation dégradante en raison de
l'indifférence des gens.

Le seigneur me dit : « Les indifférents sont des tièdes, et moi je les vomis ! Une personne indifférente n'entrera pas dans le Royaume des
Cieux, jamais ! La personne indifférente est celle qui passe
dans le monde sans attacher aucune importance à quoi que ce
soit, rien ne la touche sinon sa maison et ses propres
intérêts! Ta mort spirituelle a pris naissance quand tu
as cessé de t'intéresser à ce qui arrive à tes frères, quand tu
n’avais plus d’intérêt que pour toi-même et ton bien-être
personnel ! »

Les trésors spirituels

J’ai été appelée à l’existence pour aider à construire un monde
meilleur et pour utiliser les talents, que Dieu m’avait donnés, à
propager le Royaume des Cieux sur terre. Mais je ne l'ai pas
fait !… Au contraire, combien de mauvais conseils ai-je
donnés, et combien de personnes ai-je entraînées à la drogue
et à la ruine avec mes mauvais conseils et mes mauvais exemples ! Je n'ai
pas utilisé ces talents que Dieu m'avait confiés, je n’en ai
jamais fait le moindre usage! Le seigneur me demanda
également : « Quels trésors spirituels m’apportes-tu ? »
Trésors spirituels ? ! Mes mains étaient vides ! Alors il me dit : «
À quoi te servaient les deux appartements et les deux
maisons que tu possédais, les cliniques externes que
tu considérais avec grande satisfaction en tant
que professionnelle ? Peut-être aurais-tu pu en
apporter une seule brique ici ? À quoi te servait tout ce culte
voué à ton corps, tout l’argent dépensé à le soigner, toute cette
obsession à vouloir te maintenir en forme? Quel besoin avais-tu
de subir toutes ces diètes qui t’ont rendue anorexique,
boulimique avec toutes les souffrances que cela a pu te causer
? Tu as fait de ton corps un dieu ? Et à quoi cela te sert-il ici
maintenant ? Tu étais très généreuse, il est vrai, mais tu l’étais
dans le but de recevoir des éloges, pour être félicitée, pour te
faire dire que tu étais bonne. Tu as manipulé une foule de gens
avec ton argent pour qu'en retour on te fasse des faveurs.

Dis-moi : que m’apportes-tu ici ? La faillite économique que tu as
subie n’était pas une punition comme tu as pensé mais une
grâce et une bénédiction. Oui, cette faillite était pour te départir
de ce dieu, ce dieu que tu servais ! C’était pour t’inciter à
revenir à Moi ! Mais tu t’es rebellée, tu as refusé de
descendre de ton piédestal social, tu as pesté, esclave que tu
étais de ton dieu « l’argent » ! Tu pensais avoir
obtenu tout ceci par tes propres moyens, par tes études, parce
que tu étais travaillante, combative… Mais ce n’était pas le
cas, non ! Vois combien il y a de professionnels avec des titres
de compétence supérieurs aux tiens ; combien sont dédiés
à leur travail autant et même plus que toi : observe-les
bien… On t’a donné en abondance et pour cette raison on te
demande beaucoup ; tu dois donc répondre avec la même
mesure »

Pensez-y bien, pour chaque grain de riz que j'avais gaspillé, je
devais en rendre compte à Dieu ! Et pour chaque fois que je
gaspillais inutilement la nourriture en la jetant aux ordures !
Dans mon Livre de la Vie, je me suis vue alors que j’étais
encore petite et que ma famille était pauvre. Ma mère préparait
souvent des haricots cuits ; et comme je détestais les haricots
je disais : « Et encore ces maudits haricots ? Un jour je serai tellement riche
que je n’aurai plus jamais à en manger». J'ai
vu qu’une fois j’avais jeté à la poubelle
les haricots que maman m’avait servis sans qu’elle s’en
aperçoive. Quand elle s'est assise pour manger elle a vu que
mon assiette était vide. Elle a pensé que j'avais mangé en
vitesse parce que j’avais très faim, et elle m'a
servi une deuxième fois en me donnant la portion qu’elle s’était
réservée, se privant ainsi elle-même de
manger. Vous savez, le Seigneur m'a montré que parmi
les personnes les plus proches de moi, celle qui ne mangeait
pas toujours à sa faim était ma mère. Ayant sept enfants à
nourrir et pauvres comme nous étions, elle se privait souvent
pour nous permettre de manger à notre faim. Et bien, ce jour-là
elle s’était privée de manger pour m’en donner une deuxième
fois alors que j’avais jeté ma première assiette à la poubelle, Il
lui arrivait souvent de rester sur sa faim pour pouvoir donner à
manger à un indigent qui frappait à notre porte. Même si elle se
privait, elle ne le laissait jamais voir ; elle n’avait jamais l’air
aigrie, désabusée ou même triste. Au contraire, elle avait
toujours le sourire aux lèvres et ne laissait jamais rien
paraître. . Je vous ai déjà mentionné quel bijou d’enfant j’étais?
J’appelais mon père « Pierre le casse- pierre » (Fred des
Flinstones) et à ma mère je disais qu’elle était démodée!
Qu’elle était vieux jeu ou autres qualificatifs
semblables! Même au point de nier qu'elle était ma mère, parce
que j'en avais honte. Vous pouvez vous imaginer ! …
Mais, vous ne pouvez pas savoir les grâces, les bénédictions qui m’ont été accordées
et au monde entier grâce à elle ! Pensez à la grâce d’avoir
une mère qui va à l'église et qui, devant le tabernacle, offre sa
douleur et ses peines à Jésus tout en se confiant entièrement à
Lui!

Le Seigneur m’a dit : « Jamais personne ne t’a aimée et ne
t’aimera comme ta mère t’a aimée! ! Jamais ! Personne ne
t’aimera avec toute la tendresse qu’elle a eue pour
toi ! »

Puis le Seigneur m’a montré toutes les réceptions
qu’elle m'a données (après mon ascension dans l’échelle
sociale)… Dans ces banquets, ces buffets, la moitié de
la nourriture s’est retrouvée aux ordures, sans égard au
gaspillage.

Le Seigneur a poursuivi : en me disant d’une voix haute et forte
: «Regarde tes frères qui souffrent de la faim ! J'avais faim ! »Sachez que d’entendre le cri de la faim, du besoin, de la souffrance de ses Enfants attriste grandement
le Seigneur ! Notre égoïsme et notre manque de charité envers le prochain sont une source importante de souffrance pour le Seigneur !

Le Seigneur continua à me faire voir que dans ma maison il y
avait une grande quantité d’objets raffinés et
autres choses coûteuses. En effet, à ce moment-là, j'avais chez
moi des objets de grande valeur, des vêtements très élégants et très coûteux. Le Seigneur m’a dit : « J'étais nu et tu avais un garde-robes rempli de vêtements
chers dont tu ne faisais même pas usage… »

J’ai également réalisé que, quand nous bénéficions
d’un niveau social élevé, si mes amies achetaient
des vêtements griffés, il me fallait en acheter de meilleurs; et si
une amie avait une belle voiture, j’en voulais une encore plus
belle… Je voulais toujours avoir quelque chose de mieux que
mes amies parce que j'étais jalouse. Le Seigneur me dit : « Tu
avais toujours une attitude hautaine vis-à-vis les autres ; tu
faisais des comparaisons avec ceux qui étaient mieux nantis
que toi! Les gens riches ! Et tu ne regardais jamais
ceux qui étaient économiquement moins fortunés que toi.
Lorsque tu étais pauvre, tu marchais sur le sentier de la
sainteté, et tu donnais même ce qui te manquait ». Et il m'a
montré comment mon geste lui avait plu un jour que ma mère,
malgré notre pauvreté, avait réussi à m’acheter
des chaussures de tennis de marque.

J'étais très heureuse, mais j’ai rencontré un enfant sur la
rue qui était pieds nus. J'ai été prise de compassion
pour lui, et j'ai enlevé mes chaussures et je les lui ai
données. Je suis retournée à la maison sans mes
chaussures, et mon père m'a presque tuée ! Et
non sans raison, étant donné la pauvreté dans laquelle nous nous trouvions, l’achat de
ses chaussures représentait tellement de sacrifices et moi je les
avais données le long de la route, peu de temps après
qu'elles aient été achetées! Dieu a comblé notre famille de
nombreuses grâces et de bénédictions dues aux mérites
de ma mère, à sa bonté et à ses prières. Le Seigneur a continué à me montrer
que, si je n'avais pas été réfractaire à sa Grâce et au Saint-
Esprit, j’aurais pu aider de nombreuses personnes avec les
talents qu'il m'avait donnés. Il m'a montré l'humanité toute
entière, et comment nous répondons à Dieu en fonction de
notre façon de vivre, si nous tenons notre coeur loin
de Lui, du Saint-Esprit, et de leurs divines inspirations. Il me
dit : « Je t’avais inspiré à prier pour ces gens : si tu avais
répondu à mon appel, l’esprit du mal ne les aurait pas entraîner
à causer autant de dommages ».

Par exemple : une petite fille a été sexuellement assaillie
par son père :si je ne m'étais pas fermée au Saint-
Esprit, j’aurais été à l’écoute de son inspiration divine et j’aurais
prié pour eux : de sorte que ce père, étant
protégé par ma prière, le malin ne serait pas entré en lui,
et cette violence ne se serait pas produite et toute cette
souffrance aurait été évitée. Et de même, ce jeune garçon ne
se serait pas suicidé. En poursuivant le Seigneur m’a
dit : « Si tu avais prié, cette jeune fille n'aurait pas
avortée; cette personne ne serait morte avec
le sentiment d’avoir été abandonnée par Moi sur un lit
d'hôpital. Si seulement tu avais prié, je t’aurais conseillée, de
sorte que tu puisses commencer à secourir tes
frères. Je t’aurais guidée ! Je t’aurais amenée vers ces gens. Il
y tellement de peine dans le monde que tu aurais pu prévenir ».
Il m'a montré combien de personnes souffrent dans le monde et
ce que j’aurais pu faire pour les aider. Jamais je n’ai permis à
l’Esprit Saint de m’émouvoir, et je ne m’étais jamais laissée
toucher par les souffrances d’autrui. Le Seigneur m’a dit:
« Regarde la douleur de mes enfants, vois comment j’aurais dû
affliger ta famille d’un fléau comme le cancer de sorte que tu
aurais pu être touchée par la douleur de ceux qui souffrent de
cette même maladie ! Tu as été touchée par les prisonniers
seulement après que ton mari ait lui-même fait de la
prison. ». Et en criant presque il m’a dit : « Mais toi, comme un
caillou ! ! ! Incapable de sentir l'amour ! »

Pour conclure, j'essayerai de vous expliquer comment nous nous voyons dans le Livre de la Vie.

J'étais une personne très hypocrite et menteuse.
J'étais de celles qui devant les gens faisaient des
courbettes mais qui, derrière eux, ne savaient que dire des
méchancetés ; je parlais en bien des gens mais au fond de moi-même
je ne portais pas attention à ce que je disais. Par exemple, je complimentais quelqu’un en disant : « Vous êtes jolie, et que cette jolie robe vous va bien ». Mais au fond de moi-même je pensais : c’est dégoûtant, vous êtes laide, et
vous vous prenez pour la reine! Dans le Livre de la Vie on voit
tout ça avec cette différence que l’on perçoit aussi les pensées.

Tous mes mensonges étaient étalés au grand jour, marqués en
rouge, de façon si évidente que tout le monde pouvait les voir.

Combien de fois ai-je fui la maison en cachette de ma mère,
parce qu’elle ne me laissait pas aller partout où je voulais;
combien de mensonges ai-je inventés : «Maman, j’ai un travail
de groupe à faire à la bibliothèque ». Elle me croyait et j’allais
au cinéma voir un film pornographique ou j’allais au bar prendre
une bière avec mes amies. Et maman pouvait maintenant tout
voir ça dans mon Livre de Vie … Car maintenant il n'y avait plus
rien de caché.

Quelle honte j’ai ressentie ! Quelle honte! Lorsque mes parents étaient pauvres,
j'apportais à l'école un peu de lait et une banane pour mon
lunch. Je mangeais la banane et je me débarrassais de la
pelure en la tirant au hasard; il ne m’était jamais venu à l’idée
que quelqu’un aurait pu se blesser avec cette pelure de
banane. Le Seigneur m'a fait voir, cependant, les
conséquences de mon geste : qui a glissé et qui s’est blessé….
J’aurais pu tuer quelqu’un avec mon imprudence et
mon manque de considération.

J'ai vu, avec beaucoup de peine et de honte, cette seule fois où
j'avais fait une bonne confession, en tant qu'adulte. Une dame
m'avait remis 4.500 pesos en trop dans un supermarché de
Bogotà. Mon père nous avait enseigné de ne rien prendre de ce
qui appartient à autrui pas même un sou ; j'ai réalisé mon erreur
rendue dans la voiture alors que je retournais à ma clinique et
je me suis dit en moi-même : « Mais voyons, cette idiote, cet
animal (c’était ma façon de parler), elle m’a donné 4.500 pesos
en trop ! Maintenant je dois y retourner ! … Mais en regardant dans le rétro viseur j’ai vu que le trafic était congestionné et je me suis dit : « Non ! Je ne
retournerai pas, je ne veux pas être en retard et je n’ai pas de
temps à perdre! C’est désolant pour elle mais elle a été
stupide !» Cependant cet incident m’avait laissé avec des
remords. Mon père nous avait bien éduqués en ce qui a trait à
l’honnêteté. Le dimanche suivant je suis allée à confesse et j’ai
dit : « Je m'accuse d'avoir volé 4.500 pesos et de ne pas les
avoir restitués ; je les ai gardés pour moi-même! » Je n'ai pas
prêté attention à ce que le prêtre m’a dit, mais le malin ne
pouvait pas m'accuser d'être une voleuse !

… Toutefois le seigneur m’a dit : « C’était un manque de charité
de ta part de ne pas avoir restitué cet argent, parce
que pour toi 4.500 pesos n’était rien, mais pour cette femme
c’était suffisant pour lui permettre de manger pendant trois
jours ». La chose la plus triste était de voir que, par ma
faute, cette femme avait souffert de faim durant une couple de
jours avec ses deux jeunes bébés ; c’est bien ce que le
Seigneur m'a montré. Pour chacun de nos actes il y a des
conséquences et il y a aussi ceux qui ont à souffrir de ces
conséquences. Ce que nous faisons et également ce que
nous omettons de faire entraînent des conséquences pour nous et pour les autres !
Chacun verra ces conséquences dans le Livre de
Vie. Quand viendra le moment de paraître devant Dieu au jour
du jugement, vous le verrez vous aussi tout comme je l'ai
vu. Quand mon Livre de Vie s’est fermé, imaginez qu’elle était
ma tristesse, ma honte, mon immense désolation…

Le Livre de ma Vie s’est refermé de la manière la plus
belle. Malgré mon comportement, mes péchés, mes
ordures, mon indifférence et mes horribles sentiments,
le Seigneur m'a attirée à Lui, même jusqu’à la toute dernière
fin : il m'a toujours fourni des outils, envoyer des
médiateurs, il m'a parlé, il a crié après moi, il m’a privée de
certaines choses, il m'a laissé tomber en disgrâce afin
de m’inciter à le chercher davantage. Il était constamment
derrière moi, même au dernier instant.

Savez-vous qui est notre Dieu et notre Père ? Il est un Dieu puissant, qui nous
appelle chacun de nous personnellement à la conversion. Mais
moi, au contraire, quand les choses allaient mal je
disais :" Dieu m'a punie, Il m'a condamnée ! » De toute
évidence, il ne s’agissait pas de cela, pas du tout! Dieu ne
condamne jamais personne : en fait, c’est librement et de mon
plein gré que j’ai choisi qui serait mon père, et ce n’est pas Dieu
que j’ai choisi. J'ai choisi Satan comme père!
Quand j'ai été frappée par la foudre, avant qu’on me
transporte au «Social Seguro », ils m'ont amenée dans
un hôpital public, où il y avait beaucoup de gens malades, de
nombreux blessés qui souffraient intensément mais il n’y avait
aucune civière de disponible pour moi. Et quand ceux qui m'avaient amenée là ont
demandé aux médecins où ils pourraient me déposer, ils ont
simplement dit : « Par terre, déposez-la par terre ! » Et mes
sauveteurs ont répliqué : « Par terre, où ? » « Par
terre là, sur le plancher ! » Mais ils n'ont pas voulu me
laisser sur le plancher parce que j'étais gravement brûlée.
Si j'avais contracté une infection, je serais certainement
morte… Tandis que je gisais là dans un coin, pendant ces heures, les médecins m'ont
regardée avec un air inquiet … C'est qu'ils ne pouvaient
pas abandonner quelqu'un qui, par exemple, aurait été victime
d’une crise cardiaque ou serait dans un
état très grave, mais avec une meilleure
possibilité de survie que moi, dans la situation où je me trouvais
puisque j’étais totalement brûlée comme un «pain grillé » et
qu’en toute probabilité j’étais sur le point de mourir.
Mais j'étais consciente, et très irritée, maugréant parce que les
médecins n’étaient pas encore venus à moi. Mais il y
eut un moment où j'étais calme, sans me plaindre, parce que je
voyais notre Seigneur Jésus-Christ, qui était penché sur moi,
tout près; il a touché ma tête avec Ses Mains pour me consoler.

Êtes-vous capables d’imaginer ceci ? !
Pouvez-vous imaginer la tendresse ? ! J'ai pensé : est-ce
une hallucination ? Comment est-il possible de
voir Notre Seigneur ici ? ! J'ai fermé les yeux et je les ai
rouverts à nouveau, et j'ai continué à le voir là ! Il m’a dit, avec
une grande tendresse : « Tu vois, mon petit, tu es sur le
point de mourir ! Sens-tu le besoin
de ma miséricorde? ».

Imaginez seulement … ! Et alors j’ai dit : « Pitié ! Pitié ! », Mais pendant ce temps je pensais: pitié, mais pourquoi ? Quel mal ai-je jamais fait?
Je n'étais pas consciente de mes erreurs
mais il m'était clair que j'étais à l’article de la mort, ça
oui ! J’étais triste… « Hélas, je suis sur le point de
mourir ! ! ! … Hélas, ma bague à diamant ! ! ! » Je me suis
immédiatement rappelé mes anneaux. J’ai regardé et j’ai vu
la chair de mes doigts totalement calcinée, comme s’ils avaient
éclatés. Je me suis dit : « Je dois les enlever, peu importe ce
que ça coûtera ! Autrement il faudra les couper et ils perdront
de leur valeur ». Je n'ai pas pensé à autre chose ; j'ai
vu mes doigts bouffis et j'ai pensé enlever seulement mes anneaux pour qu’on n’ait pas à les couper ! Vous ne pouvez pas imaginer combien peut être
désagréable l’odeur de la chair brûlée. Et plus je bougeais, plus
mes anneaux sentaient mauvais. Je me suis sentie devenir folle
de douleur mais j’insistais quand même en me
disant: « Non ! Non et non ! Je dois y
arriver ! Je dois réussir, parce qu’à moi rien ne me résiste, rien
ne peut avoir le dessus sur moi, et cette chair n’enflera pas,
non monsieur ! Je dois enlever ces anneaux, coûte que
coûte, je ne mourrai pas avec elles ». Quand je les ai eu
enlevés, je me suis rappelée
soudainement : « Oh, non ! ! ! Je suis sur le point de mourir et
ces infirmières vont me voler mes anneaux ! » En ce même
temps, mon beau-frère est arrivé. J’étais très contente et je lui
ai dit : « Prends mes anneaux ! ! ! » Comme il était médecin, il
les a pris mais autrement il n’y aurait pas touché et il les aurait
sûrement tirés loin de lui ! En fait, ils étaient calcinés et des
fragments de chair étaient encore collés au métal. Il m’a dit qu'il
les remettrait à Fernando, mon mari, et j’ai ajouté : « Dis à mes
soeurs de prendre soin de mes enfants parce que les pauvres
petits ils seront sans maman. En fait, je ne pense pas pouvoir
m'en sortir ! » Le pire de tout était que je n'avais pas
profité de ce moment où Jésus m’avait offert l’occasion de lui
demander sa miséricorde et le pardon de mes
péchés. Mais comment pouvais-je demander son pardon, si je
ne pensais pas avoir de péchés ? ! Je me croyais être
une sainte ! Quand nous nous prenons pour des «saints », c'est alors que nous nous condamnons nous-mêmes.

Quand j'ai enlevé mes anneaux et que je les ai confiés à mon beau-frère pour qu’il les remette à mon mari, je me suis dit en moi-même, un peu
soulagée « Enfin, je peux maintenant mourir ! » et ma dernière
pensée a été : « Hélas, avec quel argent va-t-on
m'enterrer puisque mon compte bancaire est dans le
rouge ? … »

Dieu le Père nous aime tous, chacun et chacune de nous,
indépendamment du fait que nous soyons bons ou mauvais ; et
avec une intensité telle que, même au dernier moment,
il vient à nous avec une immense tendresse et nous
embrasse avec tout Son Amour… Il tient à nous
sauver, mais si nous refusons de l’accueillir, si nous ne Lui
demandons pas son pardon et sa miséricorde en reconnaissant
nos fautes, il nous laisse libre de suivre la voie que nous avons
choisie. Si notre vie a été une vie sans Dieu, il est fort probable
qu’en cet instant nous le refuserons et il respectera notre
refus. Dieu ne nous oblige pas à l’accepter.

Et mon Livre de la Vie s’est refermé.

Le retour

Mais quand mon Livre de la vie s’est refermé, vous ne pouvez
pas concevoir dans quel état j’étais : j'étais
vraiment terrorisée. Je me voyais la tête en bas, ayant
l’impression de tomber tête première dans une fosse. Et alors
cette fosse s’est ouverte laissant place à un trou béant dans
lequel je me sentais tomber. Prise de panique, je me suis mise
à crier à tous les saints de venir à mon secours. Vous ne
croirez pas toute la quantité de saints que j’ai pu invoqués : St-
Ambroise, St-Isidore, St-Augustin, etc. Je ne savais même pas
comment les reconnaître tellement j’étais une mauvaise
chrétienne ! Mais quand j'ai eu fini ma liste de saints, je suis
restée silencieuse… J’ai senti un immense vide intérieur, de la
douleur et beaucoup de honte et je me suis rendue compte que
personne ne pouvait m'aider ! Et je me suis dit: « … Et tous
ces gens, sur terre qui pensaient que j’étais une sainte ….
Qui espéraient me voir mourir afin de
me demander des grâces. Où vais-je maintenant?» J'ai
levé les yeux, et j'ai vu ceux de ma mère. J'ai ressenti une telle
tristesse, une peine intense, parce qu'elle aurait tellement voulu
me porter dans les bras de Dieu. Grandement confuse et saisie
de douleur je lui ai crié : « Maman, quel abomination ! Je me
suis condamnée moi-même et je ne te reverrai plus jamais ! »

Mais en ce même instant, Jésus lui
accorda une magnifique grâce : ma mère
était immobile et Dieu lui permit de bouger les doigts, et de les
pointer vers le haut en m’invitant à regarder dans cette
direction : J’ai regardé, mais voilà que je me suis vivement
ressaisie et, avec une affreuse douleur, mes yeux se sont
rouverts. C'était mon aveuglement spirituel qui se dissipait et
soudainement j’ai été témoin d’un merveilleux moment.
Un jour, un de mes patients, me dit : « Docteur, je suis
extrêmement peiné et triste pour vous parce que vous êtes
beaucoup trop matérialiste. Mais un de ces jours, si jamais
vous vous trouvez dans une situation affligeante ou
dangereuse, peu importe, demandez à Jésus-Christ de
vous guérir avec son sang, en implorant son pardon; parce que
jamais, au grand jamais, Il ne vous abandonnera après en avoir
Lui-même payé le prix en versant son propre Sang pour vous
racheter»

Et ainsi, avec beaucoup de honte et une immense peine, j'ai
crié : «Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! Pardonnemoi,
Seigneur, pardonne-moi ! Donne-moi une seconde
chance! »

C'était le moment le plus beau, le plus merveilleux ! Je n'ai
pas de mots pour le décrire. C’est alors que Jésus s'est penché
vers moi et m'a tirée hors de cette fosse ! Il m’a soulevée et m’a
déposée sur un niveau plus élevé en me
disant avec beaucoup d'amour : «Oui, tu retourneras, et tu
auras ta seconde chance… Non pas à cause des prière de
ta famille,…, parce qu'il est tout à fait normal
qu'elles pleurent et intercèdent en ta faveur, mais en raison de
l'intervention de toutes ces personnes qui n’ont aucun lien de
parenté avec toi mais qui ont pleuré, prié, élevé leur âme et leur
coeur à Dieu avec tellement d’amour pour toi ». Savez-vous ce
que j'ai réalisé ? J'ai réalisé la grande puissance de la prière
d’intercession auprès de Dieu, frères ! Savez-vous ce qu’il faut
faire pour être toujours en présence du Seigneur ? Priez
quotidiennement pour vos enfants, mais priez également pour
les enfants du monde entier ! Priez pour les autres ! De cette
façon vous serez tous les jours en présence de Dieu.
J'ai vu comment des milliers et des milliers de petites flammes
de lumière sont montées de manière si belle dans
la présence du Seigneur ;

c’étaient de petites flammes blanches, extraordinaires, remplies
d’amour. Elles étaient les prières de beaucoup, beaucoup
de personnes, qui priaient pour moi; les prières de ceux qui
avaient été touchés après avoir vu à la télévision et dans les
journaux ce qui m’était arrivé et qui m’avaient offert des prières
et des messes.

Le plus beau cadeau que vous pouvez offrir à quelqu'un est le Saint
Sacrifice de la Messe. Rien n'existe de plus efficace pour porter
secours à quelqu’un que le Saint Sacrifice. C’est également ce
que Dieu apprécie le plus : de voir ses enfants intercéder les
uns pour les autres et de contribuer à la délivrance de leurs
propres frères. La Sainte Messe n’est pas l’oeuvre de l’homme
mais une création de Dieu.

Cependant, parmi ces petites lumières, il y en avait une qui
était énorme et très belle : une lumière beaucoup plus
grande que toutes les autres. Savez-vous, frères,
pourquoi je suis ici aujourd’hui ? Pourquoi je suis revenue sur
terre ? C'est parce que dans mon pays existe un saint. J'ai
regardé avec curiosité, afin de savoir qui
était cette personne qui m’aimait d’un si grand amour et le
Seigneur m’a dit : « Cet homme que tu vois làbas
est une personne qui t’aime immensément et il ne
te connaît même pas ». Il m'a fait voir qu’il s’agissait d’un
pauvre paysan, qui habitait dans les montagnes, du
Sierra Nevada de Santa Martha. Cet homme était
très pauvre et n'avait rien à manger. Toutes ses
récoltes avaient été dévastées, même ses poulets avaient été
volés par les hommes de la « guérilla ». Ces derniers, avaient
même voulu prendre dans leur service son fils le plus âgé. Ce
paysan était descendu au village pour aller assister à la
Messe. Le Seigneur a attiré mon attention sur les mots qu’il
utilisait dans sa prière; « Seigneur, je t'aime ! Merci pour
la santé, merci pour mes enfants ! Merci pour tout ce que tu me
donnes ! Loué sois-Tu ! Gloire à Toi ! »
Sa prière n’était faite que de remerciements
et d'éloges à Dieu ! Le Seigneur m'a fait voir que
dans son portefeuille il avait un billet de banque
de 5.000 pesos, et un billet de 10.000 pesos, et c'était tout ce
qu'il possédait ! Savez-vous ce qu’il a fait… ? Il a donné le billet
de 10.000 en offrande à l’Offertoire durant la Messe! Moi, mes
offrandes se limitaient habituellement à un pauvre billet
de 5.000 pesos tout au plus, et cela quand quelqu'un me
donnait un faux billet au travail !

Mais lui, au lieu de cela, il n'a pas
donné son billet de 5.000, mais celui de 10.000, même si c'était
le seul argent qu’il possédait ! Et il l’a fait sans se donner un air
mécontent, sans maugréer en raison de sa pauvreté, mais il l’a
fait en remerciant et en louant Dieu ! Quel exemple, frères ! En
sortant de l'église après la Messe il est allé acheter un morceau
de savon (savon de lavage) ; il l'a enveloppé
dans un morceau de journal de la veille (« O Espectador "), Sur
ce morceau de journal, il y avait des nouvelles de mon accident
avec une photographie de moi me montrant entièrement
carbonisée.

Quand cet homme a pris connaissance de la nouvelle à mon
sujet, comme il lisait lentement il fut très ému et fondit en
larmes comme s’il s’agissait d’une personne qui lui était très
chère; il se jeta alors à genoux face contre terre en
priant Dieu de tout son coeur : « Père, mon Seigneur, ayez pitié
de ma petite soeur, sauvez-la, sauvezla,

Seigneur ! Seigneur, si vous sauvez ma petite soeur, je vous
promets de me rendre au sanctuaire de Buga et d’accomplir ce
voeu, mais sauvez-la. De grâce Seigneur, sauvezla
! » Pensez-y bien, cet homme si pauvre, qui ne maudissait
pas, ne se plaignait pas d’être incapable de nourrir sa famille
convenablement, mais qui, au contraire, louait
et remerciait Dieu… Et avec un amour de son prochain si grand
que, même n'ayant rien à manger, il était disposé à traverser le
pays pour remplir une promesse en faveur de quelqu’un qu’il ne
connaissait même pas. !

Le Seigneur me dit : « Ça c’est un véritable amour de ton
prochain! C’est de cette façon que tu dois aimer ton
prochain… »Et c'est là que le Seigneur m'a confié la mission
suivante : « Tu vas retourner sur terre pour
donner ton témoignage, que tu vas répéter
non pas 1000 fois, mais 1000 fois 1000 fois. Malheur à celui qui
après avoir entendu ce message ne le mettra pas en
pratique parce qu’il sera jugé plus sévèrement. Et ceci s'applique également pour toi à
ton second retour, pour les religieux qui sont mes prêtres et
pour quiconque ne voudra pas t’écouter : parce qu'il n'y a pas
de personnes plus sourdes que celles qui ne veulent pas
entendre, ni de personnes plus aveugles que celles qui ne
veulent pas voir »

Ceci, mes chers frères, n'est pas une menace, au contraire ! Le
Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C'est une seconde
chance que j'ai eue, et cette seconde chance est également la
vôtre. Ceci nous démontre que Dieu est en amour avec nous, et place
devant nos yeux ce miroir que je suis, moi, Gloria Polo. Parce
que Dieu ne veut pas que nous nous condamnions nous-mêmes,
mais plutôt que nous vivions avec lui dans le Paradis.

Mais pour ceci, nous devons nous laisser transformer
par Lui. Quand notre heure arrivera de quitter ce monde notre
Livre de Vie sera ouvert et il en sera ainsi pour chacun de
nous. Quand votre heure viendra, tout comme moi, chacun de
vous aura à passer à travers ce moment.

Là, nous nous verrons exactement comme nous sommes
maintenant avec cette différence que nous verrons aussi nos
pensées et nos sentiments, nos actes et leurs conséquences, nos omissions
et leurs effets… Tous en présence de Dieu. Mais la chose la
plus belle est que chacun verra le Seigneur face à face, de
sorte qu’en réalité nous deviendrons de nouvelles créatures
avec Lui parce que sans Lui nous ne pouvons rien faire !

Récupération physique

Quand le Seigneur m'a fait revenir à la vie, mes reins ne
fonctionnaient plus et les médecins croyaient qu’il était inutile
de me dialyser puisque j’allais mourir de toutes façons… Mais
soudainement, mes reins se sont remis à fonctionner ; il en a
été de même pour mes poumons et pour mon coeur qui a
commencé à battre fortement. Vous ne pouvez pas imaginer la
surprise et l'étonnement des médecins ! À partir de ce moment
je n’avais plus besoin d’être branchée aux machines!

J'ai alors commencé ma récupération physique, mais je n'avais
plus aucune sensation dans la partie inférieure de mon corps et
après un mois les médecins m’ont dit : « Gloria, Dieu est en
train de faire un miracle avec toi parce que la peau s'est
reformée sur toutes tes blessures… Mais pour ce qui est de
tes jambes nous ne pouvons pas rien faire et nous devons les
amputer ! » Quand j’ai entendu ça, moi qui était une sportive, je me suis rappelé mes 4 heures d'exercices physiques quotidiens et tout ça pourquoi ? … Je
pensais seulement m'enfuir de là, mais je n’y arrivais pas parce
que j’étais incapable de me tenir sur mes jambes et je suis
tombée. J'ai été hospitalisée au 5ème étage, et puis ensuite
au 7ème étage où je suis restée en attendant qu’on m’opère. Il
y avait là une dame à qui on avait déjà amputé les jambes mais
qui devait subir une deuxième amputation. En la voyant, j'ai
pensé que pas même tout l'argent du monde ne suffirait pas
pour acheter merveilleuses que sont les jambes. Quand on m’a
dit qu’on allait m’amputer les jambes j’ai été saisie d’une
immense tristesse ! Je n'avais jamais
remercié Dieu pour mes jambes. Au contraire : comme j’étais
portée à engraisser je me privais de manger comme une
imbécile et je dépensais des fortunes pour être svelte et
élégante… Et maintenant, je voyais mes jambes noircies,
brûlées, décharnées, mais pour la première
fois je remerciais Dieu de les avoir
encore. « Seigneur, je te remercie de mes jambes, et je te
demande la grâce de pouvoir les garder pour que je puisse
encore être capable de marcher. Je t’en prie, Seigneur, laissemoi
mes jambes ! » Et j'ai immédiatement commencé à les
sentir : elles étaient très noires, sans aucune circulation, et de
vendredi à lundi, quand les médecins sont arrivés, ils ont été
étonnés de voir qu’elles étaient rouges et que la circulation
sanguine était rétablie ! Ils étaient tellement surpris qu’ils m'ont
touchée et n'ont pas voulu le croire. Je leur ai dit : «Docteurs, mes jambes me font terriblement mal, mais je crois qu'il n'y a personne au monde qui, comme
moi, soit si heureuse d’avoir mal aux jambes ! » Le médecin
responsable du 7ème étage m'a répondu qu’en 38 années de
service, il n’avait jamais rien vu de tel.

Les deux autres miracles que le Seigneur a faits pour moi, sont
mes seins et mes ovaires. Les médecins avaient
déclaré que je ne pourrais plus jamais avoir
d’enfants. J'étais heureuse, pensant que Dieu m'avait
donné une méthode naturelle pour ne plus devenir
enceinte. Mais, un an et demi après, mes seins ont
commencé à se développer, à augmenter de volume et à
se reformés. J'étais stupéfiée, et quand je suis
allée chez le médecin, il m’a dit que
j'attendais un bébé ! Et avec ces seins j'ai nourri ma fille ! ! ! …
Pour Dieu rien n’est impossible !

Conclusion

Que le Seigneur vous bénisse tous,
immensément. Gloire à Dieu et gloire à notre Seigneur Jésus-
Christ. Puisse Dieu vous bénir !
Je vous présente ma fille. Cet enfant est un miracle ! Elle est la
fille que Dieu m'a donnée, avec mes ovaires brûlés !
Ce qui pour les médecins était totalement
impossible ! Mais pour Dieu, rien n’est impossible ! ! ! La
voici, son nom est Maria José ! …
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Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 9:33

(Lire le témoignage dans les posts précédents - merci)

le nouveau témoignage très complet de Mme Gloria Polo. Vous pouvez le télécharger sur ce lien :
https://fab1blogdotcom.files.wordpress.com/2015/06/gloria-polo-nouveau-temoignage.pdf

Pour recevoir des livrets de ce témoignage gratuitement, merci d'en faire la demande à : catholique.magazine@laposte.net

(vous pouvez en offrir à votre famille, dans les groupes de prières, à vos paroissiens....)

***********
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Message par le papillon des étoiles Ven 22 Jan 2016 - 11:02

Bonjour,

Témoignage effrayant ! (que dis je terrorrisant !)

Cela dit, certaines descriptions de ce que nous appelons "l'au-dela", m'ont parlée..

J'ai vu également ces fleurs (vives), cette nature magnifique et cette immense lumière vive mais pas aveuglante (sans tunnel) dont la nature n'est qu'amour..

Je ne doute pas une seconde donc que cette dame ait fait ce que l'on appele une NDE...

Toutefois quelque chose m'intrigue dans le récit qui en fut fait ultérieurement... hormis la sensation de malaise qu'il génère..

je cite :

"Ces esprits ressemblaient à des larves, des sangsues. Sachez que lorsqu’une personne entretient des relations hors mariage, les esprits malins viennent s’agglutiner à toutes les parties de cette personne; ils débutent par ses organes sexuels, ils prennent possession de sa chair, ils occupent son cerveau, prennent sa glande pituitaire"

Ces descriptions me sont si je puis dire, familières ainsi que d'autres, les termes employés;

Ce sont celles que l'on retrouve dans le film d'un MEDIUM brésilien (et donc d'amérique latine) (chico xavier) appelé "Nosso Lar" (notre demeure)...

Concernant donc les NDE les récits diffèrent..

J'ai pour ma part été édifiée par celui d'une dame qui s'est retrouvée après tunnel ou sans, je ne me rappele plus, en face d'un être de lumière qui ne lui demanda qu'une chose :

"Comment a tu aimé ?"

Cette question témoigna t'elle a changé sa vie ! Comme la mienne le fut après mon immersion dans cette "boule" de lumière...

Ce n'est donc plus la peur qui m'habite, qui dicte mes actes. Même si de nombreuses fois, je n'ai pas été à la hauteur de cet amour reçu... Je tend vers lui, comme un papillon de nuit tend vers la lumière.

Alors oui, certains tentés par une relation extra conjugale, lisant cela, vont renoncer... par peur (et il y a de quoi ! des sangsues esprits qui s'emparent de votre coeur, corps, chair c'est digne des meilleurs films d'horreur)

Mais que vaut un renoncement non basé sur l'amour ??? (je renonce parceque j'imagine la peine immense que je ferai ainsi à mon mari, s'il venait à apprendre mon moment d'égarement)

Si je n'ai pas la "charité", je ne suis rien !

(vous pouvez donc aller à la messe chaque dimanche, faire autant de chapelet qu'il vous plaira, rester fidèle à votre mari, si tout ceci n'est que le fruit d'une peur, l'expression d'une idolâtrie (se sentir respectable, "bonne" chrétienne aux yeux des autres, cela ne vaut rien...

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Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 11:22

le papillon des étoiles a écrit:Bonjour,

Témoignage effrayant ! (que dis je terrorrisant !)

Cela dit, certaines descriptions de ce que nous appelons "l'au-dela", m'ont parlée..

J'ai vu également ces fleurs (vives), cette nature magnifique et cette immense lumière vive mais pas aveuglante (sans tunnel) dont la nature n'est qu'amour..

Je ne doute pas une seconde donc que cette dame ait fait ce que l'on appele une NDE...

Toutefois quelque chose m'intrigue dans le récit qui en fut fait ultérieurement... hormis la sensation de malaise qu'il génère..

je cite :

"Ces esprits ressemblaient à des larves, des sangsues. Sachez que lorsqu’une personne entretient des relations hors mariage, les esprits malins viennent s’agglutiner à toutes les parties de cette personne; ils débutent par ses organes sexuels, ils prennent possession de sa chair, ils occupent son cerveau, prennent sa glande pituitaire"

Ces descriptions me sont si je puis dire, familières ainsi que d'autres, les termes employés;

Ce sont celles que l'on retrouve dans le film d'un MEDIUM brésilien (et donc d'amérique latine) (chico xavier) appelé "Nosso Lar" (notre demeure)...

Concernant donc les NDE les récits diffèrent..

J'ai pour ma part été édifiée par celui d'une dame qui s'est retrouvée après tunnel ou sans, je ne me rappele plus, en face d'un être de lumière qui ne lui demanda qu'une chose :

"Comment a tu aimé ?"

Cette question témoigna t'elle a changé sa vie ! Comme la mienne le fut après mon immersion dans cette "boule" de lumière...

Ce n'est donc plus la peur qui m'habite, qui dicte mes actes. Même si de nombreuses fois, je n'ai pas été à la hauteur de cet amour reçu... Je tend vers lui, comme un papillon de nuit tend vers la lumière.

Alors oui, certains tentés par une relation extra conjugale, lisant cela, vont renoncer... par peur (et il y a de quoi ! des sangsues esprits qui s'emparent de votre coeur, corps, chair c'est digne des meilleurs films d'horreur)

Mais que vaut un renoncement non basé sur l'amour ??? (je renonce parceque j'imagine la peine immense que je ferai ainsi à mon mari, s'il venait à apprendre mon moment d'égarement)

Si je n'ai pas la "charité", je ne suis rien !

(vous pouvez donc aller à la messe chaque dimanche, faire autant de chapelet qu'il vous plaira, rester fidèle à votre mari, si tout ceci n'est que le fruit d'une peur, l'expression d'une idolâtrie (se sentir respectable, "bonne" chrétienne aux yeux des autres, cela ne vaut rien...



Cher "Papillon...."

Au sujet des larves et sangsues, ce témoignage est vrai car moi-même je l'ai aussi vécu.

Ces larves correspondaient à mes propres péché sexuels et sangsues également.

Je tiens aussi à signaler que Mme Gloria Polo à l'autorisation de l'Eglise Catholique pour donner son témoignage dans le monde entier. Des milliers de personnes se sont repenties et sont revenues à Jésus de tout leur cœur.



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Message par le papillon des étoiles Ven 22 Jan 2016 - 11:36

Je ne met pas en doute le fait que vous ayez "vu, perçu ?" cela, Mariansr.

Est ce un évêque qui a donné l'autorisation de diffusion de ce récit ? Avez vous son nom ?

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Message par mariansr Ven 22 Jan 2016 - 11:45

le papillon des étoiles a écrit:Je ne met pas en doute le fait que vous ayez "vu, perçu ?" cela, Mariansr.

Est ce un évêque qui a donné l'autorisation de diffusion de ce récit ? Avez vous son nom ?






Bien sûr

Mgr Fernando SABOGAL VIANA, évêque auxiliaire de Bogota

Mgr a même recommandé à tous les catholiques de méditer sur l'expérience de Mme Gloria Polo.
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Message par Invité Ven 22 Jan 2016 - 12:03

Je vous serai reconnaissante de refaire votre présentation sous votre nom
de Fabienne Guerrero, Mariansr, Merci.

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Message par le papillon des étoiles Ven 22 Jan 2016 - 12:09

Etonnant !

J'ai beau chercher, tenter de me rappeler, aucun évangile, aucun enseignement de l'Eglise hier comme aujourd'hui,  ne fait référence à cette fameuse "glande pituitaire" appelée aussi "troisième oeil"

Qui plus est, cerise sur le gateau,  qui se ferait boulotter, confisquer ? ("ils prennent") par des démons-sangsues malodorants...

Le mouvement new age, associant syncrétisme religieux et spiritisme si....

Sous morphine (et cette dame au descriptif de ses brulures ne pouvaient que l'être avec dosage au maximum) il n'est pas rare de faire ce que les  drogués appelent "un bad trip"... ou resurgissent sous forme de visions horribles, les peurs les plus profondes (celle de l'enfer qui avait justement détourné cette dame de sa foi, nous dit elle).

Ces visions peuvent être influencées par des lectures, des croyances diverses, des récits plus ou moins ésotériques de médiums ou autres... Il suffit par exemple de lire le bardö thodol (le livre des morts tibétains) pour faire des cauchemars ou pour certains en être marqué à vie..)

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Message par le papillon des étoiles Ven 22 Jan 2016 - 13:04

Monseigneur Fernando Sebogal Vianna qui est censé parrainer et appouver ce récit et sa diffusion

est décédé en 2013  à Bogota (colombie) à) l'âge de 72 ans ! (paix à son âme)


source :

NEWS. VA OFFICIEL VATICAN NETWORK;

IN MEMORIAM

Impossible donc de le contacter....

c'est vraiment pas de chance. scratch

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Message par lyne Ven 22 Jan 2016 - 14:43

Merci pour cette relecture ce témoignage m'interpelle,beaucoup beaucoup de personnes moi en première ont besoin de ces "balises" pour prendre conscience que nous sommes très souvent parfois même sans nous en rendre compte en train de blesser Jésus. Généralement les personnes qui ont frôlé l’enfer ne s'en vantent pas,bien que sur YouTube quelques uns en témoignent et c'est toujours pour prévenir les gens. Encore merci !

lyne
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Message par Delsanto Ven 22 Jan 2016 - 15:19

A mon avis, il y a des choses qui ne collent pas dans les affirmations de ce récit.

Concernant l'enfer, il me semblait qu'on était enfin parvenu à un consensus:

C'est la personne qui choisit de se damner.. En refusant Dieu. Obstinément.

Je croyais derrière nous l'idée terrible d'un Dieu; qui jette en enfer les humains, sans état d'âme. Et bien sûr, sans leur demander, au moins une dernière fois, leur avis sur l'Amour. Et le Salut à eux acquis par Jésus.

C'est du moins ce qu'enseignait le curé de mon village natal (le choix, je veux dire!). En s'avalisant de Sœur Faustine.

Je veux croire qu'il avait raison.

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Message par Marie Rose Ven 22 Jan 2016 - 16:13

Oui moi aussi delsanto . Pour celle qui regrette il y a un purgatoire . Pour certains un purgatoire avec de terribles souffrances mais l'enfer c le refus de Dieu de son amour face à lui .
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Message par le papillon des étoiles Ven 22 Jan 2016 - 17:37

Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu.
Dieu n’est pas un juge mais un ami et un amoureux de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner mais uniquement à réconforter.

L’enfer n’est qu’une métaphore pour l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes, finira par s’unir enfin à l’amour de Dieu »


Dernière édition par le papillon des étoiles le Lun 25 Jan 2016 - 1:51, édité 2 fois

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Message par Charles-Edouard Dim 24 Jan 2016 - 11:36

@le papillon des étoiles

Ce sont les âmes qui décident d'y aller en refusant la Miséricorde de Dieu.
Dans le Nouveau Testament,
il est écrit que c'est un feu qui ne s’éteint point et où il y a des grincements de dents, d'autres saints, mystique témoignent de son existence notamment St Thérèse d'Avila) :
Irons-nous tous au Paradis ou
les âmes vont-elles en enfer comme les flocons de neige en hiver ?

https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t3507-irons-nous-tous-au-paradis-ou-les-ames-vont

Hadès 8: Évangile de Matthieu 11 23, 16 18. Évangile de Luc 10 15. Actes des Apôtres. 227-31. 1 Corinthiens 15 55. Apocalypse 1 18, 6 8, 20 13-14
Géhenne 9: Évangile de Matthieu 5:22,29,30, 10:28, 18:9, 23:15,33. Évangile de Marc 9:43,45,47, Lucas 12:5, Épître de Jacques 3:6.



Je vous conseille aussi les publications du père Verlinde au sujet du 3eme oeil qui existe oui, mais c'est une ouverture, une sorte de porte, que les adeptes du yoga, new age, ouvrent laissant passer des esprits impurs, demandez à un père exorciste il confirmera.
Le père Verlin qui est-il?:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t4289-pere-verlinde-enseignements

Charles-Edouard
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http://armeeprovidence.populus.org/

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Message par Philippe Marie Dim 24 Jan 2016 - 17:43

le papillon des étoiles a écrit:"L’Église catholique ne croit plus à un enfer littéral où les gens souffrent. Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu.
Dieu n’est pas un juge mais un ami et un amoureux de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner mais uniquement à réconforter.

Comme dans la fable d’Adam et Ève, nous voyons l’enfer comme une figure de style. L’enfer n’est qu’une métaphore pour l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes, finira par s’unir enfin à l’amour de Dieu »

Pape François.

c'est un fake. Le pape n'a jamais dit ça. Trouvez moi la référence exacte de son discours.
L'enfer est un dogme Catholique et le CEC nous dit :
CEC a écrit:"L'enseignement de l'Eglise affirme l'existence de l'enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers..". ref1035 CEC
D'autre part la réconciliation finale des démons et des hommes damnés avec Dieu, ou même simplement des hommes damnés, est une hérésie connue sous le nom d'apocatastase.
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Message par jacques58fan Dim 24 Jan 2016 - 22:13

Bonsoir

vous pouvez également écouter les interviews du père François Brune, spécialiste des NDE et EMI
jacques58fan
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