QU'EST-CE QUE L'EXCOMMUNICATION CATHOLIQUE?

Qu'est-ce que l'Excommunication Catholique ?
L'excommunication est la peine la plus sévère prévue par l'Eglise catholique.
Il existe deux modes d'excommunication "–latae sententiae" et "ferendae sententiae"–, en fonction de la gravité de la faute commise.
Selon le code de droit canon, ceux qui se rendent coupables de fautes extrêmement graves à l'égard de la doctrine sont déclarés excommuniés automatiquement, "latae sententiae", sans qu'il soit besoin d'une décision express de l'autorité compétente, car ils sont supposés savoir que leur comportement est délictueux.
Le code de droit canon précise que les motifs d'excommunication "latae sententiae" sont:
l'hérésie,
l'apostasie,
le schisme,
la violence contre le pape,
la consécration d'un évêque sans mandat du pape,
( c'est le cas de Mgr Marcel Lefebvre et des 4 prêtres sacrés évêques par lui.)
l'avortement,
la profanation de l'Eucharistie,
l'absolution du "complice" dans le cas de relations sexuelles
et la violation du secret de la confession,
La plupart des cas d'excommunication sont traités par le Saint-Siège, par le pape ou par la Congrégation pour la doctrine de la foi, parfois par l'évêque titulaire.
Pour les fautes moins graves, "ferendae sententiae", l'autorité compétente doit prendre une décision express d'excommunication, après une éventuelle procédure.
L'excommunication interdit
l'accomplissement de tâches liturgiques ou pastorales
et la participation à la vie sacramentale de l'Eglise.
C'est la plus sévère des peines prononcées par l'Eglise.
Les excommunications sont assez rares.
La dernière connue a été prononcée en février par un évêque du Piémont, Mgr Pier Giorgio Bernardi, contre un prêtre, Franco Barbero, qui avait béni des "mariages" entre homosexuels.
Le Vatican a plusieurs fois brandi la menace d'excommunication, notamment envers l'archevêque guérisseur zambien Emmanuel Milingo qui s'était marié, mais celui-ci a renoncé par la suite à ce mariage et a réintégré le giron de l'Eglise.

www.JesusMarie.com

Gilles. Ville de Québec - Canada

Actuellement, l'excommunication se fait plus rare ! Car il y a les médias qui sont à l'affut pour chaque scandale du monde, car l'excommunication est la plupart du temps la conséquence d'un scandale !

Je vous raconterai bientôt une histoire qui m'a profondément choqué, que le CIEL m'a donné de voir et que je dois raconter :

Un évêque qui a fait dynamiter un lieu d'apparition ! alors que je m'apprêtais à naitre...

Je ne pense pas que cette affaire aura été l'action du Pape du moment ! mais plutôt un complot d'évêques...

En tous les cas, elle m'attriste encore... Et elle a bien amusé les journalistes... l'humiliation de tout un groupe après tant d'années est toujours présente...

Je vous raconterai bientôt une histoire qui m'a profondément choqué, que le CIEL m'a donné de voir et que je dois raconter :

Un évêque qui a fait dynamiter un lieu d'apparition ! alors que je m'apprêtais à naitre...

Je ne pense pas que cette affaire aura été l'action du Pape du moment ! mais plutôt un complot d'évêques...

Ah ben mdr, ça alors!!! vous m'en direz tant!!!



Philippe-Antoine

Hé, oui, hélàs...

Mais ce dossier viendra à la suite du Frankenbourg, que, je l'espère, vous aurez lu dans son entier (App. Toujours pas reconnue par l'Eglise catholique Romaine !) et qui en est le prolongement...

Car si je n'en parle pas maintenant, c'est que je vais partir bientôt de nouveau en pélérinage (entre Ste Anne d'Auray) et que sans doute, je vais vous ramener encore des photos miraculeuses que je vous montrerai...

Les insultes sont interdites sur le forum ainsi que les grossièretés. Je suis modérateur de ce fil, je le précise.

Saperlipopette!!! si j'ai bien compris j'encours peut-être l'excommunication du Peuple de la Paix?

Eh ben dites donc, ça ne plaisante pas par ici!!!

Rappelez-vous, 1 fois seulement je vous ai félicité pour un post...

A compter tous les post que vous placez depuis longtemps... Cà ne fait pas lourd... Malgré une certaine virtuosité parfois...

Philippe-Antoine n'a pas voulu préciser que mdr signifierait : mort de rire, pour certains jeunes...
Qu'est-ce qu'il fait jeune, notre Philippe-Antoine, dîtes !!
Waouvv !!

Ah ! ces jeunes ! j'ai toujours dit qu'ils vont trop vite !

Hé, mais Philippe Antoine n'est pas si jeune que cela !*

Chez les catholiques...
L'excommunication (légendaire) de Robert le Pieux, peinture académique orientaliste de Jean-Paul Laurens, XIX^e siècle. Musée d'Orsay.



Dans l'Église catholique, l'excommunication concerne uniquement les baptisés catholiques. Selon la définition du Code de droit canonique de 1917, elle consiste en « l'exclusion de la communion des fidèles » (canon 2257 §1). L'excommunié n'est pas exclu de l'Église catholique, mais de la communion in sacris (ou pleine communion), c'est-à-dire de la participation aux différents sacrements.
Au terme du Code de droit canonique de 1983, sont frappés d'excommunication :

• l'apostat, le schismatique et l'hérétique (can. 1364-1) ;
  
• celui qui commet un acte de violence physique contre le pape (can. 1370-1) ;
  
• le prêtre qui absout « le complice d'un péché contre le sixième commandement du Décalogue » (c'est-à-dire l'interdiction de l'adultère) ;
  
• celui qui jette ou recèle « à une fin sacrilège » des matières (pain ou vin) consacrées (can. 1367) ;
  
• l'évêque qui ordonne un évêque sans mandat du pape, ainsi que celui qui a été ordonné (can. 1382). Pour une illustration récente de ce cas, cf. la Fraternité Saint-Pie-X ;
  
• le prêtre qui viole le secret de la confession, ainsi que l'interprète le cas échéant (can. 1388)
  
• celui qui pratique un avortement qui réussit (can. 1398).
  

Le droit canonique distingue deux types d'excommunication :

• ferendæ sententiæ : excommunication qui ne frappe pas le coupable tant qu'elle n'a pas été infligée par une décision judiciaire ou administrative ;
  
• latæ sententiæ : excommunication encourue du fait même de la commission du délit (le droit canonique doit prévoir expressément ces cas), pourvu qu'elle ait fait l'objet d'une déclaration.
  

L'excommunié ne peut plus :

• s'il est prêtre : célébrer la messe ou une autre cérémonie religieuse, a fortiori célébrer un sacrement ou un sacramental ;
  
• pour tous les baptisés catholiques : recevoir des sacrements, obtenir un office, une dignité ou une charge dans l'Église.
  

Contrairement à une opinion commune, un catholique divorcé et remarié civilement n'est pas excommunié. En revanche, du fait qu'il vit en état de péché mortel puisque du point de vue de l'Église il commet en permanence l'adultère, il ne peut participer à l'Eucharistie (les catholiques sont supposés ne communier qu'absous de tout péché mortel (en état de grâce), et le divorcé remarié ne peut être absous, car l'absolution requiert un repentir sincère et une ferme intention de s'amender, condition qui ne peut être remplie tant que le second mariage civil existe).
L'excommunication s'applique encore de nos jours à l'encontre des francs-maçons. Les Papes ont toujours maintenu qu'il s'agitsait d'une faute très grave depuis 1738.
En Autriche, de nombreux catholiques cherchent à quitter l'église catholique pour ne plus devoir payer d'impôt à celle-ci. Cet impôt à été adopté en 1939 après l'annexion au Troisième Reich.

<sup>SOURCE: WIKIPÉDIA

Gilles. Ville de Québec - Canada</sup>

Faut-il lever l’excommunication de Luther ?


C’était aussi un 31 octobre, en 1517. Luther publie 95 thèses dans lesquelles il dénonce les indulgences vendues pour favoriser la reconstruction de Saint-Pierre de Rome. L’imagerie protestante veut qu’il les ait affichées ce jour-là à la porte de l’église du château de Wittenberg. Les historiens n’en sont plus sûrs aujourd’hui. Pourtant, cette date marque symboliquement l’acte de naissance du protestantisme. Quelques années plus tard, Luther sera excommunié. Ici et là, des voix se font entendre pour demander au Pape de lever son excommunication.

Pourquoi l’a-t-il été ? Au lieu de se rétracter comme Rome le lui demande, Luther se radicalise. Il publie coup sur coup trois « manifestes » (A la noblesse chrétienne, La captivité babylonienne de l’Eglise, Le Traité de la liberté chrétienne) où il expose ses idées-forces qu’on peut résumer ainsi :

• ni le Pape ni le Concile ne sont infaillibles ;
  
• c’est la Bible qui doit faire autorité, et non plus ces constructions intellectuelles fort savantes, appelées scolastiques, qui tentaient par exemple de prouver Dieu, et à partir des quelles l’Eglise élaborait son discours et son organisation ; - tout laïc baptisé est en quelque sort prêtre : c’est la doctrine du sacerdoce universel ;
  
• le chrétien est un homme libre, « assujetti à personne », mais en même temps serviteur de Dieu et du prochain.
  

En un mot, Luther voulait remettre la théologie au centre. La structure, l’organisation, la hi ?éarchie de l’Eglise, toutes choses importantes pour son « bene esse » (son bien-être) doivent être soumises à la théologie, et non pas l’inverse. La structure de l’Eglise, dira-t-il, ses dogmes, sa hiérarchie, son fonctionnement doivent en permanence être évalués selon les critères bibliques et au besoin, changés, transformés, réformés. Que l’Eglise doive se soumettre au théélogique se traduirait en langage « laïc » par le retour au politique : c’est le politique (c’est -à-dire un projet, une vision), qui doit gouverner un pays, et non pas l’économique, la bourse, ou le goût du pouvoir.

Quel sens donner à une éventuelle demande de levée de l’excommunication de Luther ? Cette demande est ambivalente. Elle peut être une chance si elle aboutissait, par exemple, au droit accordé aux protestants de participer à l’eucharistie. Mais le risque est aussi grand, de confondre événement et processus. L’événement est passé, Luther est mort, il n’est pas « parmi nous », comme Jésus. A contrario, la levée de l’excommunication risquerait de consacrer… l’oubli, clôturant le processus de la Réforme en mettant simplement l’accent sur la personne. La Réforme se réduirait à un simple événement, alors qu’elle a été dans l’esprit de ses initiateurs un processus jamais achevé ? Car ne l’oublions pas, Luther n’a voulu que réformer l’Eglise de son temps, et non pas en créer une nouvelle.

Il n’était d’ailleurs pas le seul. Saint François d’Assise, Savonarole, Pierre Valdo, Jean Huss, et beaucoup d’autres, ont largement préparé le terrain. Toute institution, et l’Eglise n’y échappe pas, est tentée de tracer une frontière nette entre l’élite qui sait, et le peuple qui n’a pas besoin de savoir. A la place du concept « credo quia absurdum » (il vaut mieux ne pas tout comprendre pour croire), credo de l’obscurantisme sans cesse renaissant, le processus de la Réforme a essayé de mettre en évidence le programme : « credo ut intelligam » (je crois pour comprendre).

Ce credo ouvre à tous la voie de l’étude et de la réflexion personnelle, en un mot la voie du libre examen, ou pour prendre une expression du Réformateur, puisque c’est son jour, la voie du libre arbitre. Est-il meilleure médecine de l’âme ? On ne guérit pas de la superstition, de la sauvagerie et de l’injustice avec des gris-gris, des incantations, des ordres, des interdits ou des prescriptions mais par le discernement et la connaissance. Que les protestants laissent donc Luther reposer en paix, excommunié. Qu’ils commencent plutôt par s’appliquer à eux-mêmes ce processus de régénération de l’Eglise. S’appeler Eglises de la Réforme est parfois prétentieux ! Un peu d’humilité, frères protestants, notre réforme reste toujours à faire.

SOURCE: www.portstnicolas.org

Gilles. Ville de Québec - Canada