TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
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.....Quant à Zozime, il nous confirme, lui aussi, qu’avant d’affronter Maxence, Constantin avait interrogé les aruspices et consulté les livres sibyllins. Il précise très clairement que l’empereur n’a abandonné les rites ancestraux qu’après avoir commis ses effroyables crimes familiaux, et cela parce qu’on lui avait assuré qu’en se convertissant au christianisme, il pouvait obtenir un pardon que les prètres de la tradition lui refusaient. Et il conclut en disant que tout ce que fit Constantin ne le fut pas par conviction religieuse, mais par calcul politique. Et, en effet, l’habileté de Constantin fut de laisser le flou concernant l’interprétation de sa vision, de telle façon que les différents courants qui s’opposaient entre eux aient eu la possibilité de l’intégrer chacun dans sa croyance. Mais il n’a rien inventé. Cette idée de faire apparaître dans le ciel, une nouvelle étoile, une conjonction d’astres ou un signe, annonçant une nouvelle ère, un empereur réformateur, un Quelqu’un ou un Sauveur, était, à cette époque, tout ce qu’il y avait de plus classique et, je dirai même, d’obligé.
Gilles. Ville de Québec - Canada [/td][/tr][/table]
Ce que ne dit pas WiKipedia, c'est que Constantin est le fils d'Hélène, mère d'origine modeste (dont j'ai déjà parlé dans un autre fil) épouse d'empereur romain et très croyante !
Le Ciel lui a indiqué où elle pourrait trouver la CROIX du CHRIST, sur le Mont du CRANE à JERUSALEM... etc...
Je suis allée l'année dernière à GRAND pour une redécouverte et à ma grande surprise, j'ai constaté que c'était sur l'autre versant de la colline de DOMREMY, pays de Jeanne d'Arc... Que à GRAND de grandes affiches mettent en relief que CONSTANTIN est passé à cet endroit et qu'il aurait apporté beaucoup d'argent pour la beauté des batiments en place... Sa vision, où se serait-elle passé ? Entre CHALONS sur SAONE et GRAND... A cheval ou à vol d'oiseau, ce n'est pas une grande distance... C'était sur un pont, parrait-il...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Malade, épuisé par un règne agité, l'empereur romain Constantin 1er expire le dimanche 22 mai 337, jour de la Pentecôte chrétienne. Il n'a pas encore soixante ans. Il meurt à Ancyrona, dans les faubourgs de Nicomédie (aujourd'hui Izmit, au sud de la mer de Marmara), tandis qu'il tente de regagner en toute hâte sa capitale, Constantinople.
Avant de rendre le dernier soupir, Constantin a le temps de recevoir le baptême des mains de l'évêque Eusèbe de Nicomédie. Ce baptême tardif et son action en faveur de l'Église lui valent d'être vénéré comme un saint par les chrétiens orthodoxes... bien que n'ayant pas eu sa vie durant un comportement des plus vertueux. Sa mère Hélène, chrétienne sincère qui pria pour la conversion de son fils, figure également parmi les saints.Jean-François Zilberman
Le redressement de l'empire romain
Né à Nic (Serbie actuelle), Constantin est le dernier d'une longue suite d'empereurs originaires d'Illyrie.
Ces empereurs ont redressé le vieil empire à la fin du IIIe siècle, lorsqu'il était menacé par les premières attaques des Barbares. Ils ont fortifié les villes et renforcé les légions des frontières.
Constance Chlore, le père de Constantin était césar dans la tétrarchie, un gouvernement à quatre institué par Dioclétien en 293. Il avait reçu enpartage la Gaule, l'Espagne et la Bretagne et s'était établi à Trèves. C'est dans cette ville de Rhénanie que Constantin est proclamé auguste par son armée à la mort de son père en 306.
Comme la guerre éclate entre les héritiers des tétrarques, Constantin se lance avec ses armées sur Rome, traversant les Alpes au Mont-Genèvre. Il bouscule l'armée de son principal rival, Maxence, au Pont Milvius, près de Rome, en 312. Une légende prétend qu'il aurait alors vu dans le ciel une croix et les mots : «In hoc signo vinces !» (Tu vaincras par ce signe ! ). Il réunifie l'empire à son profit et s'établit à Nicomédie (aujourd'hui Izmit, en Turquie, au fond du golfe du même nom, sur la mer de Marmara).Naissance de l'empire chrétien
Bon politique, Constantin 1er constate les progrès du christianisme. Renonçant à la politique de persécution de ses prédécesseurs, il prend le parti de s'appuyer sur la nouvelle religion pour consolider l'unité de l'empire. En 313, l'empereur publie à Milan un édit de tolérance qui lui rallie les chrétiens, devenus prédominants dans l'empire.
Mais devant le succès de la doctrine du prêtre Arius, Constantin s'inquiète d'un schisme qui remettrait en question l'unité de l'empire. Il convoque lui-même un concile à Nicée pour apaiser les esprits. À la suite de la condamnation de l'arianisme par le concile, l'empereur ordonne l'exil d'Arius. Il inaugure ainsi le césaropapisme, une pratique de gouvernement qui se caractérise par la confusion des affaires séculières et des affaires religieuses entre les mains du souverain...
Curieusement, oubliant son souci d'unité et ses précédentes décisions, l'empereur cède à la fin de sa vie aux arguments d'un évêque arien, Eusèbe de Nicomédie, celui-là même qui le baptisera sur son lit de mort.
La principale oeuvre de Constantin reste la fondation de Constantinople en vue de remplacer Rome comme capitale de l'empire.
SOURCE: www.herodote.net/histoire
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
"Assieds-toi, car j'ai beson de tes conseil. Mes aruspices me mettent en garde en m'engagent à ne pas livrer bataille, parce que leurs oracles prédisent du malheur. Qu'en penses-tu ?
- Je tiens pour une folie de croire que Dieu manifeste sa volonté dans les entrailles d'animaux immolés, répondit le vieillard sant héqitation.
- Et quels moyens posssède ta religion de décourvir l'avenir ?
- Aucun. Nous laisson sl'avenir totalement à la grâce de Dieu et à sa Providence et nous ne pouvons pas faire autre chose que d'implorer son aide avec humilité.
- Alors on reste dans l'inconnu, dit Constantin en secouant la tête.
- Non, Seigneur, tout devient clair, quand on met sa confiance en Dieu. " L'emperuer regarda le prêtre dans les yeux ; puis il demande d'une voix lente :
"Crois-tu, réellement, à ton Dieu ? Crois-tu que quelqu'un qui est mort sur une croix soit Dieu ? Cela dépasse toute conception possible.
- Tu as raison", répliqua solennellemnt le vieillard. "Cela dépasse tout entendement et pourtant j'y crois de tout mo ncoeur. Car celui qui est mort sur une croix est ressuscité et vit toutjours.
- Il vit ? Comment est-il possible que soit encore vivant quelqu'un qui a été exécuté ?
- Les mystères divins sont grands, seigneur, d'autant plus grands qu'ils paraissent impénétrables. je sais que Jésus est ressuscité des morts et ce qui s'est passé une fosi à Jérusalem s'est renouvelé des milliers de fois. Tu sais toi-même que le graive de Rome s'est émoussé dans la lutte contre les chrétiens. Des milliers et des milliers d'entre eux sont morts. E, eux tous c'est le Christ qui a été mis à mort et a été démosé dans le tombeau. Mais il est ressuscité dans les dizaines, dans les centaines de mille qui honorent son nom ; il est l'Invincible, l'Immortel, l'éternellement Vivant.
Constantoin garda un silence méditatif. Finalement, il dit :
" Tu portes à ta main un anneau avec un signe étrange. Dis-moi ce qu'il signifie.
- C'est le signe de mon Dieu, ce sont les deux lettres grecques X et P enlacées. C'est le monogramme du Christ.
- C'est bien, laisse-moi réfléchir", dit Constantin en congédiant le prêtre. "Encore une chose, prie pour moi ton Dieu.- Seitneur, c'est ce que font les chrétiens de ton armée et ils sont nombreux, répondit le vieillard avec chaleur.
- Je te remercie, prêtre".
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Vers le soir, l'empereur quitta enfin sa tente et sortit dans le camp. Le ciel était illuminé par les reglets vermeil du soleil couchant et de petits nuages rayonnaient d'un éclat doré. Tout à coup ils parurent se rapprocher et finalement formèrent comme un grand signe lumineux dans le ciel.
"X-P, balbutia Constantin d'une voix émue. Le signe du Christ". A ses oreilles retentit comme un coup de trompette. Puis il perçut clairement et indubitéablement ces mots grecs : "En touto nika - par ce signe tu vaincras".
L'empereur regarda rapidement autour de lui, mais ne vit personne qui eût pu l'avoir appelé.
Constantin entra dans sa tente, tomba sur son siège et se cacha la figure dans ses mains. Un prétorien entra et lui annonça que le chef des prêtres païens désirat lui faire une communication.
"Diven Auguste", dit le pontife d'une voix agitée, l'armée se prépare au combat. Tu vas irriter les dieux, si, en dépit de leur avertissement, tu engages la bataille. Attends jusqu'à ce que les divinités célestes se montrent favorables.
"Le ciel s'est montré favorable", réplique l'empereur, "et je vais livrer bataille au nom du Christ.
- Au nom du Christ ? dit le prêtre païen en sursautant .
- Seigneur, c'est une trahison envers les dieux. Ils se vengeront en te faisant écraser avec ton armée. Les entrailles des animaux...
- Laisse-moi tranquille. Je ne crois plus aux oracles tirés du foie des taureaux et du coeur des brebis. Tu verras par quel signe je remporterai la victoire.
Le même soir Constantin ordonna de mettre sur tous les étendards et les boucliers le signe du Christ. Les prêtres païens en furent consternés, mais les milliers de légionnaires chrétiens jubilèrent. Ils entourèrent la tente de l'empereur et l'acclamèrent, jurant de combattre jusqu'à leur dernier souffle. Leur enthousiasme se communiqua jusqu'àaux soldats paëns dont la plupart voyaient das ce signe étrange un sortilège destién à les protéger mystérieusement.
Le lendemain matin ils engagèrent le combat en chantant.........
Entre les roches et le fleuve, les cent mille combattants que dirigeait Maxence en personne ne purent se déployer. Dans un élan furieux, les légions gauloise, germaniques et bretonnes se précipitèrent sur les Italiens et les Carthaginois et les rejetèrent contre le Tibre.
Les troupes de Maxience en pleine panique cherchèrent à fuir par le pont Milvieu. Mais celui-ci se rpompit sous le poids des soldats et des milliers furent engloutis dans les flots avec leures pesantes armures. L'emperuer Maxence lui-même trouva aussi la mort dans le fleuve. Constantin entra à Rome en vainqueur, salué par les acclamations du peuple, tandis que les légionnaires levaient bien haut l'étendard du Christ.
Au Capitole, le Sénat rendit hommage au nouveau souverain. Ert Constantin, en souvenir de cette voictoire décisive, ordonna d'ériger une statue de bronze le représentant avec une lance portant le monogramme du Christ.
"Par ce signe", déclara-t-il, "j'ai délivré la ville de Rome du joug de la tyrannie et je lui ai rendu la liberté. En même temps j'ai redonné au Sénat et à la Ville leur éclat et leur gloire".
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Constantin interdit tous les travaux publics et les séances des tribunaux le dimanche ; il interdit également les combats de gladiateurs et l'usage de la crucifixion pour les condamnés à mort. Il porta aussi des lois pour la protection du mariage, contre les infanticides et les mauvais traitements infligés aux esclaves.
Dans le monde entier retentit la jubilation des chrétiens. Après 250 années de persécution l'Eglise sortait des catacombes, plus grande et plus puissante que jamais.
Les lieux de culte des chrétiens, si longtemps fermés, s'ouvrirent. Des cierges s'allumèrent sur les autels et partout retentit ce chant triomphal :
"Te Deum laudamus..........."
C'est la grande victoire, c'est le triomphe du Christ sur les tyrans. Les chrétiens n'ont pas donné un seul coup d'épée au cours de cette lutte de plusieurs siècles, mais la force de leur coeur et le courage de leur foi ont vaincu la cruauté de leurs bourreaux.
En orient, les flammes de la persécution se rallumèrent encore uen fois. Licinius, qui voulait conquérir la totalité de l'empire, persécuta de nouveau, par haine de Constantin, les confesseurs de la croix. Mais il mourut en 324, égorgé par ses soldats. Constantin, désormais seul souverain du vaste empire romain rendit aussi aux chrétiens d'Orient la liberté et la paix.
Il fit de Byzance sa nouvelle résidence et lui donna le nom de Constantinople.
extrait du livre "histoire du royaume de Dieu" du Père Hunermann
lau- Pour le roi
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Flavius Valerius Aurelius Constantinus
Flavius Valerius Aurelius Constantinus, né à Naissus (aujourd'hui Niš en Serbie) le 27 février 274, proclamé trente-quatrième empereur romain en 306 par les légions de Bretagne et mort le 22 mai 337 après 30 ans de règne, est une figure prépondérante du IVe siècle.
Il est le premier empereur romain à se convertir au Christianisme et en rupture avec le règne de Dioclétien ; non seulement il marque la fin d'une ère de persécution des chrétiens, mais il aide l'Église chrétienne à prendre son essor, en établissant la liberté de culte par le biais de l'Édit de Constantin, et en plaçant le divin au-dessus de son rôle d'Empereur qui était jusque-là sacralisé. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène.
Son nom de référence est Imperator Caesar Flauius Valerius Aurelius Constantinus Pius Felix Invictus Augustus, Germanicus Maximus, Sarmaticus Maximus, Gothicus Maximus, Medicus Maximus, Britannicus Maximus, Arabicus Maximus, Adiabenicus Maximus, Persicus Maximus, Armeniacus Maximus, Carpicus Maximus.
Fils du César Constance Chlore et de sa première épouse Hélène, de basse extraction, Constantin rejoint son père en Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) quand celui-ci devient Auguste après l'abdication de Dioclétien et de Maximien Hercule, en 305. Peu après, à la mort de son père à York, le 25 juillet 306, les troupes le proclament César. La troisième tétrarchie comprend ainsi deux Augustes, Galère et Sévère, et deux Césars, Maximin Daïa et Constantin. Quelques mois plus tard, comme Maxence, fils de Maximien, avait pris le contrôle de l'Italie et de l'Afrique du Nord sous le titre d'Auguste, Constantin épousa la sœur de Maxence, Fausta, et prit lui aussi ce titre.
C'est à partir de 306 que Constantin établi sa résidence principale à Trèves (Allemagne) qu'il embelli considérablement. Cette position géographique relativement proche du Rhin lui permet de poursuivre les efforts de son père visant à sécuriser les abords du Rhin.
En 310, après des campagnes victorieuses contre les Francs et les Alamans unis aux Bructères, aux Chamaves, aux Chérusques et aux Tubantes, il déjoue un complot de son beau-père, Maximien, qui est contraint de se suicider dans des circonstances mal éclaircies.
En 311, à la mort de Galère, règnent quatre Augustes : Maximin Daïa, Constantin, Licinius et Maxence.
Le 28 octobre 312, il est vainqueur de Maxence, et remporte la bataille du pont Milvius. C'est lors de son passage au temple d'Apollon de Granum que Constantin affirme avoir vu dans le ciel un signe lumineux, identifié plus tard comme le chrisme, formé des deux lettres grecques Khi (Χ) et Rho (Ρ), les initiales du mot Christ. Ce signe est depuis un emblème de la Chrétienté combattante, notamment dans l'Empire d'Orient. La part de légende dans cette histoire reste cependant forte[1]. Il s'établit à Nicomédie, sur les bords du Bosphore.
En 313, il rencontra, à Milan, Licinius et conclut avec lui un accord de partage de l'Empire. Parmi les mesures prises en commun figurait un édit de tolérance religieuse, appelé habituellement édit de Milan. Les biens des chrétiens qui leur avaient été confisqués leur étaient rendus, leur culte était autorisé, ils n'étaient plus victimes de discriminations. L'édit de Milan ne constitue pas formellement une officialisation du culte chrétien, qui est mis à égalité avec les autres cultes. Il semble que lors de cette rencontre Licinius et Constantin aient élaboré les grandes lignes de leur politique, y compris en matière religieuse, puis communiqué aux gouverneurs des provinces par des courriers leurs décisions. C'est Licinius qui le 13 juin 313 à Nicomédie (actuelle Izmit) fait afficher un rescrit impérial reprenant les décisions prises à Milan concernant le christianisme. Un an plus tard, Constantin convoque à Arles un concile qui condamne le donatisme (1er août 314).
Après un premier conflit, assez mal connu, en 316, son beau-frère, Licinius, qui avait vaincu Maximin Daïa en 313, perdit presque toutes les provinces d'Europe.
En 315, Constantin prit le surnom de Grand.
En 317, les empereurs désignèrent comme Césars les deux fils de Constantin, Crispus et Constantin, et le fils de Licinius, Licinius le Jeune. C'est vers cette date que Constantin transféra sa capitale à Sirmium (l'actuelle Sremska Mitrovica, en Serbie), puis à Serdique (Sofia).
À partir de 320, Constantin entra de nouveau en conflit avec Licinius. En 324, Licinius fut vaincu à Andrinople, puis à Chrysopolis et fit sa soumission à Nicomédée. Il fut peu après exécuté, ainsi que son fils. L'unité de l'Empire était rétablie.
Constantin transforme l'organisation du pouvoir central qui était demeurée sensiblement la même depuis le Haut Empire. Le préfet du prétoire est remplacé par le questeur du Palais sacré qui rédige les édits. Celui-ci dirige le consistoire sacré, qui remplace le conseil de l'empereur. Le maître des offices dirige le personnel administratif, les fabriques d'armes et les scholæ de la garde ; le maître des milices, l'infanterie et la cavalerie ; le comte des largesses sacrées, le fisc; le comte de la fortune privée, la res privata, c'est-à-dire la caisse privée de l'empereur, les revenus personnels de ce dernier étant issus essentiellement du revenu de ses immenses domaines. La grande nouveauté est cependant la grande augmentation des fonctionnaires travaillant dans les bureaux centraux. Une foule de notaires, d'agents secrets (les agentes in rebus), près de 1 000 fonctionnaires au Ve siècle[2], et d'employés divers font de l'Empire romain une véritable bureaucratie.
Afin de favoriser les chrétiens, il abrogea les lois d'Auguste sur le célibat, imposa le repos dominical, autorisa l'affranchissement des esclaves par déclaration dans les églises (333), interdit (325) que l'on sépare les familles lors des ventes (retrouvant une disposition d'Hammourabi), autorisa l'Église à recevoir des legs et accorda le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque. De plus, il promulgua des lois contre la prostitution des servantes d'auberges, contre les enlèvements, et sur l'humanisation des prisons (326). Enfin de nombreuses lois furent créées afin de lutter contre les relations extra-maritales, là encore pour renforcer le poids du mariage et des cérémonies religieuses chrétiennes autour de ce sacrement. Ainsi, en 329, une loi punit l'adultère d'une femme avec son esclave, en 331, une autre restreint le droit au divorce. En 336, une loi pénalisa les naissances illégitimes.
Constantin institua une nouvelle monnaie d'or, le solidus dont la stabilité et l'abondance fut assurée grâce aux confiscations qu'il fit des importants stocks d'or des temples païens. Le nom du solidus déformé en sou se maintint jusqu'à la Révolution française. Par contre, la dévaluation des monnaies d'argent et de bronze aggrava l'inflation et l'appauvrissement des couches modestes de la population.
Constantin entreprit la construction de nombreuses églises, entre autres la célèbre basilique constantinienne, ou basilique du Latran et « l'Église d'or » à Antioche.
À partir de 324, Constantin transforma la cité grecque de Byzance en une « Nouvelle Rome », à laquelle il donna son nom : Constantinople. Il y installa la capitale, et l'inaugura en grande pompe après douze ans de travaux, en 330. Constantinople est bâtie sur un site naturel défensif qui la rend pratiquement imprenable alors que Rome est sans cesse sous la menace des Germains[4]. Elle est également près des frontières du Danube et de l'Euphrate là où les opérations militaires pour contenir les Perses et les Goths sont les plus importantes. Elle est enfin située en bordure des terres de vieille civilisation hellénique. Constantin la bâtit sur le modèle de Rome avec sept collines, quatorze régions urbaines, un Capitole, un forum, un Sénat. Dans les premiers temps, il permet l'implantation de temples païens mais très vite la ville devient presque exclusivement chrétienne[5] et ne comporte que des édifices religieux chrétiens. Dès Constantin, la ville compte 100 000 habitants. Celui-ci y fait construire, le palais impérial, l'hippodrome le nouveau nom donné aux cirques romains ainsi que l'église de la Sagesse Sacrée (Sainte-Sophie)[6].
Du fait de sa conversion, Constantin ne cherche pas à affirmer une filiation divine. Il prétend plutôt avoir été investi par le dieu des chrétiens pour gouverner l'Empire. La monnaie de l'époque montre une main sortant du ciel et lui tend une couronne. La conversion de Constantin pose le problème du césaropapisme. L'empereur agit comme un clerc dans sa manière d'exercer le pouvoir. À Constantinople, il construit son palais comme si c’était une église ; il affirme avoir reçu une vision du Christ comme s’il était un apôtre, il porte d'ailleurs comme les empereurs à sa suite le titre d'isopostole, égal aux apôtres[7] ; il agit comme un évêque lors du Concile de Nicée convoqué par lui-même, mais il ne l’est pas[8]. Constantin affirme qu'il est le représentant de Dieu sur la terre. En son intelligence se reflète l’intelligence suprême[9]. Constantin affirme: «la providence divine agit de concert avec moi»[10]. En tant que réprésentant de Dieu sur Terre, ses décisions sont sacralisées. De ce fait, il lui parait évident que les décisions religieuses relèvent de son autorité. Il s'entoure d'un faste incroyable pour exalter la grandeur de la fonction impériale. Désormais la romanité et la religion chrétienne sont liées. Eusèbe de Césarée, reprenant les thèses de Méliton de Sardes[11], élabore, à cette époque, la théologie de l'empire chrétien. Pour lui, l'unification politique a permis l'unification religieuse. L'empereur est dans ce cadre, le serviteur de Dieu et comme l'image de fils de Dieu, maître de l'univers[12]. L'empereur reçoit aussi la mission de guide vers le salut et la foi chrétienne. Son intervention grandissante dans les questions religieuses se trouve ainsi légitimée ainsi que le césaropapisme.
Voulant mettre fin à la querelle qui divisait les chrétiens à propos du rapport entre le Fils et le Père, il convoqua et présida un concile œcuménique le 20 mai 325 dans la ville de Nicée, en Bithynie. La conception inspirée par les thèses du prêtre Arius (subordination du Fils au Père) y fut condamnée. La plupart des 250 ou 300 évêques présents signèrent un « symbole » (un accord) comportant le credo encore en usage aujourd'hui dans la plupart des Églises. Constantin se chargea d'appliquer les décisions du concile de Nicée en faisant chasser de leurs sièges les évêques « ariens » (on dit aussi « homéens » ; ceux qui ont accepté le credo sont appelés « orthodoxes », « nicéens » ou « homoousiens »). Mais, à la fin de sa vie, Constantin se rapprocha des ariens et c'est leur chef, Eusèbe de Nicomédie, qui organisa son baptême, sur son lit de mort.
Constantin mena campagne contre les Goths, leur imposa la paix en 332, puis se porta contre les Sarmates du moyen Danube.
En 326, Constantin fit périr son fils aîné Crispus, puis son épouse Fausta. On ignore les raisons de ces exécutions, qui ne sont peut-être pas liées entre elles, mais on a évoqué un adultère ou une dénonciation calomnieuse de la part de Fausta.
En 337, il venait de déclencher un conflit avec la Perse Sassanide de Sapor II et s'apprêtait à mener une expédition contre cet empire, quand il mourut subitement près de Nicomédie. Il est baptisé sur son lit de mort. Il est enterré dans l'église des Saints-Apôtres qu'il avait fait construire à Constantinople.
Quand Constantin meurt, il n'a pas réglé sa succession. Ses trois fils se proclament Augustes après avoir assassiné leurs oncles et cousins à l'exception de Julien qui auraient pu être des concurrents. Ils se partagent l'Empire mais finissent par se disputer. Finalement l'Empire est réuni sous l'autorité du second fils de Constantin, Constance II qui nomme deux césars aux pouvoirs très réduits. Le nouvel empereur poursuit la politique de son père.
Source: www.jesuismort.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
continue à te laisser guider par l'Esprit Saint,que nous ne cessions d'être
nourris de bien des choses!
Salutations fraternelles,
Yossi.
yossi08- Avec l'Archange Gabriel
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Il nous faudrait un autre Constantin pour notre Europe!
Certaines petites choses ne concordent pas avec ce que je savais de son histoire.
Le signe des chrétiens avant sa conversion était effectivement le:X-P,prononcer:kî-Rô.Et c'est pourquoi l'empereur portait ce signe sur l'anneau de son doigt.
Mais son apparition fut la Croix et non le monogramme et lorsqu'il est dit:"par ce signe,tu Vaincras",il s'agit de la Croix.Après 325,la Croix fut représentée,particulièrement sur les mosaïques chrétiennes et le monogramme fut peu à peu abandonné.Il est intéressant de voir qu'en cette période de transition ,on a essayé de faire l'amalgame des deux signes,un K-P en forme de Croix,mais ce temps fut bref.
Une autre chose m'étonne:il est dit que Constantin a supprimé son fils et son épouse en 326 alors que sa conversion date de 325...Il est vrai que les moeurs de l'époque étaient rudes!
Avant la conversion et période intermédiaire.
(pivoter l'image d'1/4 de tour)
Dernière édition par pax et bonum le Mer 27 Juil 2011 - 17:50, édité 1 fois
pax et bonum- Avec les anges
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Te Deum Laudamus !! ^^
Ad Dei gloriam- Avec l'Archange Gabriel
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Constantin, premier empereur chrétien (305-337)
L'empereur Constantin devient chrétien, et en peu de temps il fait du christianisme la religion officielle de l'empire romain. Il opère ainsi un des plus grands tournants de l'histoire de l'Eglise.
Constantin fut d'abord César des Gaules. A la veille de la bataille au Pont Milvius contre un usurpateur, il eut une vision de la croix accompagnée d'un ordre: "Remporte la victoire par ce signe". Dès lors il prit le labarum comme emblème. Devenu maître de tout l'occident, il promulgua en 313 à Milan, un édit de tolérance pour les chrétiens. Il favorisa le christianisme surtout lorsqu'il devint le seul empereur. Il rendit obligatoire le chômage du dimanche, donna le droit de propriété aux Eglises, reconnut l'autorité des tribunaux ecclésiastiques, et restreignit certains usages païens.
Constantin se sent investi , à la manière des anciens rois d'Israël, de la mission de protéger le vrai culte, et de réprimer l'erreur. Il se qualifie lui-même de "défenseur de l'Eglise". Il finit par devenir assez encombrant dans ce rôle, de l'avis de certains évêques. Il intervient en convoquant des conciles pour obliger les évêques à adopter des positions communes. Cependant il ne se fit baptiser que peu avant sa mort par Eusèbe de Nicomédie.
"Je vais leur montrer quelle sorte de culte doit être rendu à Dieu...
Quelle tâche plus noble, pour un empereur, que de détruire l'erreur et de réprimer la témérité, et ainsi d'amener tous les hommes à la vraie religion du Dieu Tout-Puissant, par la concorde et le culte légitime ?" (Constantin)
Les empereurs suivants...
Ses fils qui avaient été élevés dans la foi chrétienne, interdirent de sacrifier aux idoles, puis ordonnèrent de fermer les temples païens.
Julien l'Apostat (361-363), neveu de Constantin tenta de rétablir le paganisme, mais ses efforts furent vains. Ses successeurs rétablirent le christianisme.
Théodose (379-395) interdit le culte païen, considéra les sacrifices et les divinations comme crime de lèse-majesté, et toléra que les moines fanatiques détruisent les temples.
Le christianisme religion officielle
D'Eglise persécutée, le christianisme devient religion d'état: des quantités d'inconvertis vont être considérés du jour au lendemain comme chrétiens. Comment l'Eglise va-t-elle réagir ?
Puisque parmi les simples membres de l'Eglise on ne peut plus distinguer entre le vrai chrétien et celui qui est obligé de l'être, on donne plus de responsabilités et de pouvoir au clergé: les évêques, les prêtres, les moines. On n'appelle plus saints tous les chrétiens, mais seulement ceux dont on est vraiment sûrs qu'ils sont sauvés; en pratique le titre ne sera plus décerné qu'aux fondateurs de communautés et aux évêques. Les membres du clergé, ayant de plus en plus de pouvoir se mondanisent, et petit à petit s'installe une compétition pour le pouvoir suprême qui aboutira à l'instauration de la papauté.
En outre, de persécutée, l'Eglise devient persécutrice. Des personnalités paîennes seront aussitôt assassinées, et des temples seront détruits.
Cependant, il n'y a pas que du négatif: la société se moralise: le sort des enfants, des esclaves s'améliore, on prend des mesures contre l'adultère, contre la prostitution, contre les enlèvements de jeunes filles, contre les actes de tortures (supplices de la croix, et supplice du fer rouge au visage). Constantin se sent investi d'une mission divine, ses partisans le verront sous les traits d'un nouveau Moïse.
Source: histoiredeschretiens.over-blog.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
je cherchais dernièrement des informations sur St-Constantin. L'Esprit est à l'oeuvre il n' a pas de doute
Dans quel coin de Québec êtes vous ? J'y ai habité l'automne dernier en retraite chez les soeurs du Saint-Coeur de Marie. Nous étions voisins de pas très loin
Que le Seigneur vous garde cher frère
Merci pour tous vos partages, sources d'inspiration de grands saints et de témoins dans le Christ, richesse infiniment grande et inspirante pour nous tous.
Bénis sois-tu Seigneur pour toutes tes merveilles et pour ton Fils Jésus, Sauveur du monde.
Marie-Lys (Québec) Canada
Marie-Lys- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Je vous remercie de votre intérêt pour l'Empereur Constantin... Saviez-vous que la papauté n'a commencé qu'à partir du règne de cet empereur ?
Je vous partage une autre texte qui devrait vous intéresser.
Liste des Papes...
Liste critique et caustique...
Les treize premiers évêques de Rome
Le terme de Pape n'apparaîtra qu'en 306 : le début de cette liste est apocryphe, (attribué à Saint Irénée au IIe siècle, mais en fait rédigée par Eusèbe de Césarée, dit Eusèbe le menteur au IVe siècle) aucun historien sérieux n'a jamais pu prouver l'existence de ces personnages - y compris celle de Saint Pierre
- en 49 aurait eu lieu le premier concile à Jérusalem (répertorié dans l'ouvrage apocryphe intitulé "les actes des apôtres") Paul et Pierre se seraient opposés
- Pierre 1er (saint Pierre) : (d.n.i.) (30 - 64? ou 67?) (Galiléen ? serait mort martyr, crucifié la tête en bas) (Il y a à Rome 2 crânes de saint Pierre, l'un hors les murs - qui est d'ailleurs un crâne féminin - et un autre au Vatican...) - On peut voir au musée de la basilique St Pierre une copie du trône en lames de bois de St Pierre... Amusant parce que même en supposant que le personnage ait existé, il n'était jamais que le chef d'une communauté de quelques dizaines de croyants clandestins, alors à quoi bon un trône ? Quant aux fouilles entreprises à partir de 1939 sous l'actuelle basilique St-Pierre, afin de retrouver son tombeau, les résultats (validés par le Vatican) laissent perplexes !
- Lin (ou Linus) : (d.n.i.) (67?-76? martyr ? - toscan ? de père breton ? décapité ? ) Ce personnage dont l'histoire ne sait rien a néanmoins inspiré Anthony Burgess pour son roman "Le royaume des mécréants" (1985) -- Quand ce n'est pas Lin, c'est l'autre ! (antique aphorisme anti-papal)
- Anaclet 1er (ou Clet) : (d.n.i.) (76?-88? martyr ?)
- Clément 1er : (d.n.i.) (88?-97? martyr ? - romain ? jeté à la mer ?)
- Évariste : (d.n.i.) (97?-105? originaire d'Antioche ou de Bethléem ? Grec ? martyr ?)
- Alexandre 1er : (d.n.i.) (105?-115? romain ? martyr ? - décapité ? - inventeur de l'eau bénite .)
- Sixte 1er (ou Xyste): (d.n.i.) (115?-125? romain ? martyr ? - inventeur du Carême ?)
- Telesphore : (d.n.i.) (125?-136? grec ? martyr ?)
- Hyginus (Hygin) : (d.n.i.) (136?-140? grec ? martyr ?)
- Pie 1er : (d.n.i.) (140?-155? romain ? martyr ?) Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne sait pas grand chose de ce personnage... d'autant qu'à l'époque la tradition de se choisir un nom de pape n'était pas établie. Sa biographie officielle précise que sa sœur se prénommait Prudente et qu'il aurait fait construire une chapelle en son honneur. (d'où le proverbe "il faut être prudente quand son frère est Pie")
Plein d'autres
en sachant qu'il y peut aussi y avoir dans cette partie de la liste des personnages non validés historiquement...
- Victor 1er : (d.n.i.) (189-199) premier pape de langue latine (mais d'origne berbère). Aurait été le premier à affirmer la suprématie de l'église de Rome sur les autres.
- Zéphyrin : (d.n.i.) (199-217 romain ? martyr ?) (c'est joli comme nom de pape, ça Zéphyrin, non ?). "Faible", manipulé par Calixte qui lui succédera et critiqué par Hippolyte qui deviendra le 1er anti-pape
- Calixte 1er : (ou Calliste) (155-217) (217-222 martyr ? défenestré ? jeté dans un puits ?) (son épouse qui avait des yeux de velours fut surnommée la belle de Calixte...)
- Hippolyte : (217-235) le premier antipape - prêtre romain, écrivain grec, fut déporté en Sardaigne. Il s'opposa aux papes Zéphyrin et Calixte, mais se réconcilie avec Pontien, il est considéré comme le premier antipape
- les antipapes sont principalement des papes élus par des groupes de pression opposés au résultat de l'élection "officielle". Il s'agit donc de papes "scissionnistes"
Apparition du titre de Pape
- Marcel 1er : (308-309) Marcellin et Marcel 1er pourraient être la même personne... on est sûr de rien. Martyr ? (ou exilé... ou réduit en esclavage dans les écuries de l'empereur Maxence ?)
- Eusèbe : (d'avril à août 309 ou 310 - Calabrais, exilé)
- Miltiade (ou Melchiade) : (311-314) Originaire d'Afrique du Nord. S'installe au palais de Latran en 312, demeure offerte par l'empereur Constantin.
Conversion de l'empereur Constantin - l'église devient "officielle" et obligatoire
l'an 312 peut être considéré comme la date de la fondation de la religion catholique en tant qu'institution officielle et obligatoire. A cette date l'empereur Constantin prend le pouvoir, se convertit et confie à son secrétaire Eusèbe de Césarée le soin de codifier les structures de l'église et de figer le dogme.
- Sylvestre 1er : (314-335) : En 321, l'empereur Constantin décrete que le dimanche devient le jour de repos officiel du monde romain. En 325, Concile de Nicée convoqué par l'empereur Constantin : après une ordination, un prêtre ne peut plus se marier. Le Credo de Nicée est proclamé. Fixe le calcul de la date de Pâques et proclame la consubstantialité du Père et fils (voir en bas) Ce pape mourut le 31 décembre 335, canonisé par la suite, ce jour devint donc la Saint-Sylvestre. C'est sous l'impulsion de ce pape que commencèrent les travaux de la première Basilique St Pierre, au dessus du tombeau présumé de Saint-Pierre.
- Marc : (de janvier à octobre 336)
- Jules 1er : (337-352)
- Libère : (352-366) - 352, Concile de Laodicée : les femmes ne doivent pas être ordonnées. Etonnant ! Cela laisse supposer qu’avant cette période, il y avait des ordinations de femmes. En 354 le pape choisit le 25 décembre (date du solstice d'hiver et à la place d'autres dates envisagées : 6 janvier, 28 mars, 19 avril, 29 mai) comme étant la date de naissance du Christ.
- Félix II : (353-365) antipape - désigné à la place du pape Libère un moment exilé, au retour de celui ci il s'enfuit en Campanie pour y mourir.
- Damase 1er : (366-383) fils de St Laurent (prêtre)
- en 367, l'évêque Athanase d'Alexandrie dresse la liste des titres destinés à former le Nouveau Testament parmi les 70 (environ) évangiles existants !
- 381 : Concile de Constantinople qui proclame la consubstantialité du Père et du fils avec le Saint-Esprit (voir en bas)
Edit de 380 : l'église devient seule religion "officielle"
Damase 1er pousse l'empereur Théodose à promulguer cet édit qui fait du christianisme la seule religion officielle de l'empire
- Ursinus : (366-367) antipape - antipape contre Damase. Meurt en exil en 384
- Siricius (Sirice) : (384-399) abandonne sa femme pour devenir Pape ! Il décrète que les prêtres ne peuvent plus dormir avec leur femme.
- Anastase 1er : (399-401) Père du suivant. Censura les ouvrages qui ne correspondaient pas à la doctrine chrétienne officielle, inaugurant la censure papale. En référence à ce Saint homme, la censure est souvent surnommée Anastasie. Interdit de nommer prêtre quiconque posséderait une infirmité (borgnes, boiteux, bossus, bègues (règle connue sous le nom de règle des B).
- Innocent 1er : (401-417) Fils du précédent
- en 405, St Augustin écrit : " Rien n'est plus puissant pour tirer l'esprit d'un homme vers le bas que les caresses d'une femme". Parlait-il à partir de sa propre expérience ?
Source: www.echolalie.org
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Constantin et l’Église catholique...
Entré à Rome, Constantin a été salué comme le nouveau restaurateur de l'Empire. Nombreux, en fait, voyait en lui la solution à une longue période d'incertitude. Même les chrétiens voyait avec bienveillance le nouvel empereur, qui déjà en 311 avec Licinius à Milan, a été l'auteur d'un édit de tolérance, qui a été sanctionné par la liberté de culte pour toutes les croyances.
Un édit, qui, bien qu'ayant été promulguait par un empereur païen, a été noté par l'expression exemplaire de la démocratie et la liberté religieuse pour tous les individus, sans distinction d'aucune sorte.
Constantin pour sa part a tenté par tous les moyens de restructurer la politique intérieure de l'Empire romain désormais à la dérive, sachant que les barbares de l'extérieur et la nouvelle religion chrétienne de l’intérieur en avaient commencé le processus de désintégration.
La religion asservie au pouvoir...
Au lendemain de la défaite de Maxence, Constantin se trouva en face le chef de la chrétienté romaine. Silvestre, ils avaient succédé à Miltiade un autre évêque de Rome, selon laquelle il n'y avait rien de mal à que un soldat embrasse la foi en un Christ crucifié par l'abattage de leurs ennemis.
Ainsi est né l'accord fatidique entre les Césars et les Papes, (le Trône et l'Autel), qui à l'époque allait devenir une partie intégrante de l'orthodoxie catholique, puis s’affirmant dans le césare - papisme ».
L'empereur Constantin, il n'a jamais abandonné le titre de Pontife Maximum (Pontifex Maximums), qui est le chef incontesté du culte de l'état, tel était en fait le titre fixés pour les empereurs romains, qui imposait l'arbitrage sur toute question religieuse qui venait à se formé au sein de l'Empire.
Une preuve de l’habilité politique de Constantin on l’a à Rome en 315, lorsque, achevé la construction de son arc de triomphe, Constantin attribué sa victoire « à l'inspiration de la divinité », sans préciser qu'elle était l'être divin, laissant ainsi la possibilité d’une libre et éthérée exégèse ou chaque religion l‘attribuait à son dieu.
Mais ce qui est certain, c'est que on a continué à avoir l'image du dieu du soleil sur les monnaies de l'empire, n'a pas été aboli le culte des Vierges Vestales, ni l'autel de la Victoire dans le Sénat. Constantin n'a jamais fait du christianisme la religion officielle, mais a été en mesure d’en tirer tous les avantages.
Jacob Burkhardt, le plus grand représentant de l'historiographie du XIXe siècle, a déclaré: «Constantin était un homme politique tenace caractérisée par une froide et terrible soif pour le pouvoir.” Il en est la preuve qu'il n'a pas hésité à sacrifier sa propre famille, pour se maintenir au pouvoir; n'a pas hésité à tuer son beau-frère, sa femme et son enfants, évitant ainsi tout complots.
Il est un fait et non pas une théorie que Constantin a soutenu les intérêts du christianisme pour une question d’intérêt et de commodité, car les chrétiens étaient devenus désormais très influents et déjà avant même la bataille de Ponte Milvio, il en a compris l'importance.
L'Église d'autre part, avait grand besoin de l'empire, en effet, après trois siècles, après la naissance du christianisme, les questions religieuses étaient loin d'être claires. Un certain nombre de disputes théologiques ont porté gravement atteinte à l'avenir du christianisme.
Dans ce contexte, Constantin, habitué au commandement coupa court à toute questions: grâce à son titre de Pontifex Maximums, il a imposé ses propres choix, en gratifiant, seule la partie de l'église la plus proche de l'Empire, laissant frustrés en conséquence les possibilité d’un rachat sociale à l’enseigne de l'égalité promue par l'évangile. Il était clair dès le début que Constantin était utile à l'Église au moins autant que celle-ci aurait été utile a lui.
La répression: les donatistes.
La première influence de Constantin dans l'église, est né à propos de la question q’il y a eu entre Ceciliano et Donato. Le premier, évêque d'Alexandrie, avait été accusé par Donato, évêque de Numidie, d’avoir renié la foi chrétienne en échange de sa vie, pendant la persécution qui s'est produite en 258 sous l'empereur Valérien.
Constantin étant donné la résistance de la part des donatistes en face de sa décision de soutenir Cécilien, convoqua un concile à Rome, la capitale de l'Empire, puis délègue l'évêque de Rome, Miltiade, comme arbitre de la question.
Inutile de dire que, Miltiade a pris soin de ne pas contredire la décision de l'empereur, par conséquent, en Octobre 313, Donato et ses disciples ont été condamnés par le concile et Ceciliano a été réhabilité. Cette décision, a provoqué le mécontentement des partisans de Donato, qui se sont opposé au verdict.
Constantin a ensuite tenu un deuxième concile à Arles, en France, dans ce concile, ainsi que de réaffirmer la décision précédente, a donné la preuve de la soumission totale à la puissance impériale de l'Église catholique, excommuniant tous les soldats chrétiens qui avaient déserté les armées de Constantin puisque objecteurs de conscience.
La réaction du christianisme orthodoxe, ne s’est faite attendre, dans tout l'Empire ont été enregistrés, des troubles et des émeutes, la partie saine du christianisme, a réagi à cette nouvelle forme de persécution, plus subtile que les précédents, mais aussi plus dangereuse, parce que elle venait du sein du christianisme lui-même.
Constantin a affronté ces troubles de la façon dont à la fin lui était le plus congéniale et entre 317 et 321, a déclenché une campagne de répression contre les donatistes et leurs partisans, en expropriant les églises et en envoyant en exil les dirigeants.
Les répressions continuent: les Aryens.
La question n'avait pas encore disparu, que déjà une autre rébellion contre le pouvoir temporel de l‘église apparu à l'horizon. Celle-ci est promue par Arius, un prêtre d'Alexandrie.
Il contestait ouvertement le doublement divin en père et fils, en affirmant que: «Si Jésus-Christ est le fils de Dieu, ne peut pas être co-éternelle avec lui, mais il doit avoir eu un commencement dans le temps, donc il a été généré, et n'existait pas avant».
Initialement, accusé d'hérésie et banni en 321 par l'évêque d'Alexandrie, Arius se réfugie en Palestine et en peu de temps après à Nicomédie, où il trouva la protection de l'évêque Eusèbe, qui, jouissant d'amitiés politiques influents, il reconstitua rapidement un fort parti arien.
Constantin pour éviter les schismes dangereux, recherche par de nombreuses tentatives de rétablir l'accord entre les deux factions, mais quand il vit que le différend entre les orthodoxes et les ariens ne semblait pas être guérissables, ordonne le concile de Nicée. Premier concile œcuménique dans l'histoire du christianisme.
Les deux cent vingt (ou peut-être 318) évêques qui ont participé, ont été initialement hostiles à Arius, et malgré le soutien d'Eusèbe, les discussions ont duré longtemps.
Constantin, fatigué et désireux de régler le différend, a apposé le sceau impérial dès qu'il fus compilée une formule, connue sous le nom de credo de Nicée, qui est essentiellement une pierre angulaire de la foi catholique, à savoir que «Jésus a été engendré non pas créé par le père.”
La réaction immédiate d'Arius et des siens a été une protestation farouche à cette décision de Constantin, alors il décréta l'exil pour Arius, Eusèbe et ses disciples.
Mais quand tout semblait avoir été résolu arriva l'imprévisible; Arius et Eusèbe ont réuni une multitude de consensus, les Aryens ont augmenté à tel point de mettre en minorité ses adversaire du concile,
Constantin, alors, soucieux, comme toujours à appuyer le plus fort et plus désireux de mettre fin à une controverse religieuse qui n'était même pas la sienne, n’étant pas un croyant, avec un redressement digne de l'homme politique le plus rusé, en 328 rappela d'exil Arius et Eusèbe et les réintégrés dans leurs respectives charges et en même temps banni tous ceux qui s'obstinent à faire obstacles aux Aryens.
http://storiadossier.jimdo.com di Marco Lucisani
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Dim 25 Mar 2012 - 22:10, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Il était la sainteté personnifée à Rome, et il fut baptisé sur son lit de mort.
Votre soeur en Christ
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
mariejesus a écrit: C'est grâce à l'empereur Constantin que nous sommes encore Chrétiens aujourd'hui.
Il était la sainteté personnifée à Rome , et il fut baptisé sur son lit de mort.
Bonsoir "mariejesus" !
Avez-vous seulement pris le temps de lire le texte que je viens de déposer avant d'affirmer quoique ce soit ?
Vous ne l'avez sûrement pas lu car à peine quelques secondes après l'avoir posté vous répondiez déjà !
Merci de bien lire avant d'affirmer telle ou telle chose.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
J'aurais du lire avant de poster, je le fais souvent, donc je vais lire ce que vous avez écrit.
Encore désolée Gilles.
Votre soeur en Christ
Invité- Invité
Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Saint Constantin Ier le Grand
Empereur romain (✝ 337)
Les Eglises d'Orient fêtent tout spécialement et ensemble l'empereur et sa mère. L'Eglise en Occident les fête séparément. Hélène était l'épouse d'un obscur centurion romain à qui elle avait donné un fils. Mais voici que les circonstances font du centurion un empereur, l'empereur Constance II. Jugée trop peu décorative par le nouvel empereur parvenu au pouvoir, elle est répudiée sans autre forme de procès. Humblement, elle se retire, mais son fils lui reste fidèle et, quand il sera, lui aussi, devenu empereur en 306 sous le nom de Constantin, "égal des apôtres" comme l'appelle l'Orient chrétien, il rappellera sa mère et la comblera d'honneurs. On ne sait qui des deux devint chrétien le premier et convertit l'autre. Constantin arrête les persécutions et favorise l'Eglise, convoque le concile de Nicée, bâtit à Rome une basilique sur le tombeau de Pierre. Sainte Hélène veut voir la Terre Sainte, retrouve ce qu'elle pense être les reliques de la croix, fonde des basiliques à Bethléem et au Mont des Oliviers. Tout cela conduit Constantin à être placé aussi parmi les saints. Il l'est sans aucun doute car il est monté tout droit au ciel ayant attendu l'heure de sa mort pour recevoir le baptême.
"Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe", tel est le titre du congrès international qui s'est tenu au Vatican du 18 au 21 avril 2012, organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.700 anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin. (VIS) ... Cette conversion est à l’origine de la géographie européenne telle qu’on la connaît aujourd’hui. Constantin, empereur chrétien (Radio Vatican)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Savez vous que ....
Constantin, fils de Ste Hélène donc, était du coté de St Tropez, avec ses légions, quand l'empereur de Rome est mort?
Sur la plage, le soir, la vision dans le Ciel de la Croix glorieuse
et les fameuses paroles "hoc signo vinces" se sont rendues visibles !!!
Son épopée a commencé là !
Le village garde le nom de cet évènement :
Croix-Valmer
et une croix glorieuse toute petite commémore fort discrètement la "légende" au frontispice extérieur de la porte de l’Église paroissiale
Ceux qui veulent faire un pélerinage : la plage en bas s'appelle Plage Vergeron: mon père nous y amenait pour ça quand on était petit
Plage vergeron: Croix Valmer: lieu historique
azais- MEDIATEUR
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Citation:
La Croix Valmer, déjà fréquentée par les Romains, est devenue au cours des siècles le petit hameau de La Croix sur le territoire de Gassin. Au XIXème, colonisé et mis en valeur par les soyeux Lyonnais, le hameau prenait son envol et développait simultanément ses vignobles et son tourisme hôtelier. Des vestiges, monuments et bâtisses... sont le témoignage de ce passé.
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Albert de Vregille
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azais- MEDIATEUR
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
azais a écrit:
Savez vous que ....
Constantin, fils de Ste Hélène donc, était du coté de St Tropez, avec ses légions, quand l'empereur de Rome est mort?
Sur la plage, le soir, la vision dans le Ciel de la Croix glorieuse
et les fameuses paroles "hoc signo vinces" se sont rendues visibles !!!
Son épopée a commencé là !
Le village garde le nom de cet évènement :
Croix-Valmer
Apparemment il y a ici deux faits qui se sont superposés: l'apparition du signe de la Croix dans le ciel pendant la guerre porté par le Saint Constantine ne pouvait pas avoir lieu là-bas, mais entre Constantinople et Rome.
Fortunatus- Hosanna au plus haut des cieux!
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Rome, 313. Des bruits courent dans les rues de la capitale. Les rumeurs sur l’empereur se répandent comme une traînée de poudre. Un vent nouveau s’apprête à souffler sur l’empire. Depuis que Constantin a vaincu son rival, Maxence, il est devenu le maître incontesté de l’Occident. Rien de très surprenant venant d’un grand chef militaire comme lui. Sa présence suffit à inspirer ses hommes. Mais après cette fameuse bataille au pont Milvius l’été précédent, l’empereur attribue sa victoire au Dieu des chrétiens.
Lire la suite : In hoc signo vinces, la vision de l'empereur Constantin qui a changé le monde
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
En l'an 321, l'empereur romain Constantin gagne une bataille décisive après avoir entendu une voix lui dire "par ce signe, tu vaincras" et vu un signe dans le ciel : le "Chrisme", composé d'un X (Chi) et un P (Rho)entrecroisés, monogramme du Christ.
Ce symbole que Constantin appose sur les boucliers de tous ses soldats marque le début de notre civilisation.
On le trouve sur tous les monuments chrétiens, il est l'emblème de la victoire du Christ sur le monde.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: TOUTE LA VÉRITÉ SUR L'EMPEREUR CONSTANTIN...
Ainsi, Constantin présenté comme un manipulateur cynique et un réel incroyant, le doute jeté sur l'existence même des premiers évêques de Rome, la négation du résultat des fouilles archéologiques concernant les restes de l'apôtre Pierre sous le Vatican, l'historien catholique Eusèbe de Césarée présenté comme un menteur et etc.
Plus sérieux, le grand historien de l'Antiquité Paul Veyne (un athée pourtant) disait que les chrétiens représentaient encore un parti négligeable dans l'empire romain au temps de Constantin et qu'il n'y avait donc pour ce dernier aucun avantage matériel véritable à tirer ou à espérer pour son pouvoir du fait de les reconnaître, de s'y associer lui-même ou de leur donner un statut officiel légal. Quoi que certains aient pu dire, le paganisme présentait encore de «beaux restes» au début du IVe siècle, et il n'était pas dit d'avance que leur parti devait mourir et disparaître, la foi de l'Église prendre la place. C'est sûr que Constantin avec toutes les limites ou petites misères d'un dirigeant romain de cette époque aura pu remplir un rôle indispensable d'initiateur au changement de régime et à l'avènement éventuelle de la chrétienté en Europe.
Quant à cette histoire de baptême tardif de Constantin, un baptême administré in extremis sur son lit de mort ... Oui, et le commentateur de ces sites un peu vermoulus en profitera pour tenter de nous faire accroire avec ça qu'il faudrait y voir une preuve du caractère faux chrétien dudit Constantin. La réalité est probablement beaucoup plus simple et mieux compréhensible d'une façon qui laisse quand même sa chance au coureur.
Il se trouve que l'Église catholique du début du IVe siècle était extrêmement sévère en matière de péché commis après le baptême, et que le processus pour être réadmis parmi la communion des fidèles était un processus long et douloureux. On peut facilement comprendre qu'un homme politique et dirigeant du temps, au sommet de la structure de pouvoir, ait pu vouloir retarder l'administration du sacrement, tenant compte à la fois du contexte religieux lui-même, la pratique de l'Église à ce moment-là, puis le fait que les vicissitudes de l'exercice du pouvoir n'auraient pu fatalement que l'amener tôt ou tard à pécher gravement, sur un point ou sur un autre - par exemple, et ne serait-ce que cela, Constantin en tant qu'empereur de tous les citoyens de l'empire devait aussi officier, à l'occasion. en tant que Pontife suprême de la religion païenne antique et traditionnelle des ancêtres de Rome, avec des sacrifices aux dieux, etc. Bref, de sérieuses complications à anticiper et non sans raison pour un baptisé catholique du temps. Il y a de quoi comprendre plus sereinement pourquoi un Constantin même converti, même gagné lui-même à la foi au Christ, à la morale de l'Église ou à l'éthique comportementale des chrétiens (s'occuper des pauvres, des malades, inhumer dignement ceux qui n'ont pas de famille, refuser de laisser périr des enfants abandonnés, etc.) aura pu opter pour un baptême tardif. On n'est pas obligé de voir a posteriori du cynisme là-dedans.
Cinci- Avec Saint Joseph
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