Les dangers du tabacs

Ils sont comme des enfants dont leur croissance dans l'amour de Dieu s'est arretée et ils demeureront un peu comme des estropiés dans le royaume du Seigneur.

S'il existe un phénomène encore plus inquiétant que les regroupements apparentés à l'Association des droits des non-fumeurs, c'est bien celui de l'émergence de ces personnalités influentes qui se sont bâti des carrières fort lucratives en tant que «spécialistes» du danger tabagique. L'une des plus connues est sans doute le docteur Stanton Glantz, qui ne manque aucune occasion de rappeler qu'il n'est pas médecin et qu'il n'a pas la moindre formation médicale. Lors d'une conférence en Australie, en 1990, il a fait le commentaire suivant - que d'aucuns considèrent comme un aveu: «Le plus grand accomplissement de la science en matière de fumée secondaire, en plus d'avoir aidé [sic] les gens comme moi à payer leur hypothèque, est d'avoir rendu légitime l'inquiétude de ceux qui n'aiment pas la fumée de la cigarette. Cela représente une force émotive que l'on doit utiliser comme une arme. Nous sommes sur la bonne voie, et ces salauds sont en déroute» (l'on retrouve cette citation sur de nombreux sites, bien que la source directe ne soit pas fournie). Le docteur Glantz et ses semblables sont de grands orateurs. Les gouvernements les considèrent comme des experts, et on s'empresse souvent de les citer sans manifester la moindre distance critique. D'ailleurs, l'une de nos citations préférées pourrait bien être celle-ci: «Il faudrait une tornade pour arriver à dissiper la fumée secondaire contenue dans un bar!» Cette phrase choc nous vient de James Rapace, un militant antitabac professionnel. Les organismes antitabac nous la répètent sans cesse à la manière d'un leitmotiv wagnérien, et Philippe Couillard - le ministre québécois de la santé - n'hésite pas à la reprendre en écho. Or, dans ce cas, les personnes capables de raisonner par elles-mêmes ne sont-elles pas en droit de se poser la question suivante? Comment est-il alors possible d'obtenir une ventilation efficace contre les particules en suspension dans les mines, les stationnements souterrains, les laboratoires ou les unités de soins des grands centres hospitaliers? Les polluants et les agents contaminants que l'on y retrouve sont pourtant - et de loin! - plus nocifs que la fumée du tabac. N'est-il pas pour le moins étonnant que dans ces cas les systèmes de ventilation soient efficaces, mais qu'ils ne le soient plus du tout lorsqu'il est question de la fumée d'une cigarette?

Danielle a écrit:
Les fumeurs sont traités comme des vauriens, des perdants, des êtres pestiférés, on les jette dehors, tous les lieux publics sont anti tabac et les fumeurs seront bientôt mis en prison, ils paient d'ailleurs présentement de lourdes contraventions.

Vaut mieux se promener à demi-nu que de fumer une cigarette selon les valeurs de la société évoluée...

Les homosexuels exubérants qui s'affichent dans les rues en faisant des parades sont mieux vus et mieux tolérés que le fumeur qui grille sa cigarette assis sur un banc près du trottoir !

Chacun son point de vue...!