Que faire face à la violence de ma fille ?

B

Bonjour Philon,
En effet, je serais également impuissante face à ces excès de colère répétés qui me semblent démesurés.
Je pense qu'il serait temps que vous déposiez votre fardeau au pied de la croix de Notre Seigneur Jésus. Vous en remettre totalement à lui et en toute confiance, en y croyant profondément que lui seul pourra vous aider.
cela prendre peut-être du temps car il testera peut-être votre patience et votre amour, je ne sais dire mais croyez bien qu'il n'y sera pas insensible.
Je pense aussi qu'à ce stade, priver votre fille de quoi que ce soit ne fera que la renforcer dans sa colère.
Vous avez maintenant des armes pour combattre ce qui est en elle, servez vous en.
Patricia

Merci Patricia

Ma soeur avait ce problème avec son fils ... je suis intervenu une fois et tout est rentré dans l'ordre.
Pour moi, c'et simple et il est grand temps d'agir ... c'est au père, ou à l'homme d'intervenir, comme le lion qui doit de temps en temps, ramener l'ordre dans sa troupe par la crainte ... et il faut savoir faire tomber si nécessaire la foudre de la correction pour que l'enfant craigne de la recevoir à nouveau.

Quand tu écris "Sa colère est incontrôlable et risque réellement de provoquer des accidents, maintenant j'ai peur."

Là encore c'est à son père d'intervenir !!  ou un oncle, ou un frère ... pas toi, sa mère

Moi, ma fille me fait ça, je  la prends par le colback, elle prends illico la gifle de sa vie...et c'est pas fini, je  la colle au mur et elle va vite comprendre par le ton de ma voix et mon regard que le respect ne se discute pas !!! punition genre un mois sans télé et corvée de nettoyage (les carreaux de la maison une fois par semaine par exemple )...  et si ça persiste, c'est direct Ecole saint Denis à Loche !!
La crainte est le début de la sagesse.

Bonjour PHILON

en lisant votre texte ,vous vivez la mème chose que mon amie ,sa fille a commencé ses colères à 4 ou 5 ans , elle en a aujourd'hui 30 ans,
sa mère a suivi tous les conseils (nombreux psy.;guérisseur et autres dénominations ,très nombreuses)....une phrase revenait souvent '''manque affectif"""""...mais pas de solution .....

à l'age de 20 ans , les parents de cette fille avaient rencontré un prètre ,qui leur a apporté des moments de soulagement ,toute la famille a eu le sacrement de la confession ,mème la jeune fille ( alors qu'elle était hostile et agressive face à tout ce qui était religieux),s'en est suivi des périodes très paisibles , plus de colères ,.......quand les crises de colère violente recommençaient ,retour chez le prètre ....
mais là , ils ne peuvent plus se rendre chez ce prètre , je pense qu'il est décédé ....

aujourd'hui ,elle fait encore des colères ,mais rares et violentes verbalement,plus d'agression physique .....un petit mot de la part de la maman peut déclencher ces colères ....
les parents prient beaucoup ensemble .....

courage, A DIEU RIEN N'EST IMPOSSIBLE ,IL aime toutes ses créatures ....
nous sommes dans le mois des SAINTS ANGES ,priez quotidiennement
SAINT MICHEL ARCHANGE ,SAINT RAPHAEL .....

Et tu as essayé de lui mettre une grande baffe dans sa gueule ?
A force de parler, elles ont compris qu'elles n'auront que des mots. Avoir mal de temps en temps, comme le faisaient encore les parents de nos grands parents, cela fait réfléchir avant de mal agir.

Et oui, nous sommes dans une société ou lever la main n'est pas bien et ou il faut privilégier le dialogue... et voyez ou cela nous mène quand les enfants ne sont pas calme par nature.
Moi je dis que rien ne vaut les bonnes vielles méthodes qui ont fait leurs preuves sur plus de 2000 ans. Les méthodes freudiennes ne valent rien. Mieux vaut une fessée une seule fois, que des discussions interminables et finir devant un conseiller ou un psy qui vous détruisent la famille.

Mais bon, il faut commencer tôt, pcq à 12 ans, elles ne changeront pas de si tôt. Ou alors il faut qqun qu'elle respecteront plus, qui leur fera peur, et avec qui elles n'oseront pas trop jouer à ce petit jeu.

Bon, a vous, tous ceux qui vont parler de traumatisme & co et pro discussions qui ne sert a rien à part perdre en autorité. Lâchez-vous et dites fièrement que vous n'êtes pas d'accord et que vous préférez ne pas prendre vos responsabilités

Philon,

Sans être ferme, il faut que vous lui parliez avec humilité, et sincèrité parlez lui de Jesus.
Dites lui qu'à chaque colère, Jesus reçoit une épine en plein coeur.
Qu'à chaque mots blessant, Jesus reçoit des blasphèmes.

Fraternellement

à ERG74

oui , c'est au père de réagir et tout de suite ,ne pas laissez s'installer les mauvaises habitudes ...mais les pères sont souvent absents ,trop pris par le travail ,d'autres pensent que l'éducation des enfants revient à la mère ,et d'autres encore désertent le foyer .....

mais agir uniquement sur la crainte peut ètre dans certains cas une solution à cours terme ,il faut rechercher l'origine de ces comportements , mais il ne faut surtout pas les excuser .....nous devons tous faire des efforts ,en famille ,en société pour dominer nos mauvais penchants ,mème si ces derniers ont leur origine dans les blessures de la petite enfance

Hum Greg là c'est un peu fort mais je comprends le principe.
La crainte inspire le respect et n'est pas incompatible avec l'amour.
Mon mari élève notre fils de 6 ans "à la baguette", mais toujours de façon juste. Eh bien pour le petit son père est son Dieu et il écoute admirablement bien... mais il est clair que pour en arriver là il a dû être sévère... Comme dans tout, il faut un juste milieu. Un enfant doit pouvoir obéir aux règles de vie et respecter ses parents.
Je pense que notre société a fait des enfants-rois de nos enfants et que nous n'avons quasi plus notre mot à dire dans leur éducation sous peine de poursuites pour maltraitance, etc....

Jennifer, je ne pense pas que Philon doit dire cela à sa fille, elle n'en aura rien à faire tant que son coeur est fermé.
Par contre offrir ses souffrances de maman à Jésus, je dis mille fois oui.

2e partie de la 6e oraison de Sainte Brigitte :
"
Je vous supplie, ô mon Sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l’âme de votre sainte Mère, d’avoir compassion de moi en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles, et de m’assister dans mes épreuves, surtout à l’heure de ma mort. Ainsi-soit-il."

La crainte de Dieu est une vertu qui mène à l'amour de Dieu.
On n'aime pas ceux qu'on prend pour de la merde, mais on aime ceux qui sont à la fois bon et que l'on craint de décevoir.

Tu peux la corriger sans tomber dans les extrêmes, comme détruire des villes ou noyer l'humanité On va laisser ça à Dieu ^^ Mais une baffe de temps en temps, sans hésité et du tac au tac, et en quelques jours, elle comprendra qu'elle n'a pas tout pouvoir et saura qu'elle doit se calmer pour éviter d'en recevoir.

Mais si tu continues a discuter humblement, elle ne comprendra jamais. Tu peux aussi prier pour que Jésus soit le parent que tu refuse d'être. Soit il la changera pacifiquement, soit il fera tomber sur elle de dures épreuves pour qu'elle change. Seul lui sait de quoi elle aura besoin. Mais si tu veux mon avis, il vaut mieux qu'elle ait peur de toi et qu'elle soit bien éduquée, que ne pas avoir peur et qu'elle joue a la rebelle jusqu'à ce qu'elle tombe sur une racaille dans la rue qui sera réellement plus forte qu'elle et qu'elle ne le paie très cher. Alors mieux vaut une baffe de temps en temps pour la rappeler a l'humilité que de mal tourner et la rappeler à Dieu prématurément.

Bonjour Philon

Je comprends que ce doit être épuisant à long terme. Je crois qu’il faut que vous et votre mari soyez sur la même longueur d’onde et soyez ferme dans vos punitions. Je ne vais pas dire qu’une bonne paire de claques serait la bienvenue même si je le pense fort.
Avez-vous envisagé de mettre votre fille en internat (elle doit être au collège), peut-être y en a-t-il un établissement près de chez vous qui ait des élèves internes et qui soit assez strict. Cela pourrait déjà vous permettre de « respirer » un peu.
Si cette situation est possible, vous réunirez vos enfants à un moment ou la situation est sereine en leur disant que vous et votre mari (Très important que la décision soit prise, tenue et expliquée à deux) avez à leur parler.
Vous et votre mari expliquerez calmement que vous avez longuement réfléchi et que vous avez constaté que l’ambiance familiale est très dégradée depuis quelques temps et que puisqu’il n’est pas possible d’ arriver à se parler calmement et à se respecter, il vaut mieux mettre un peu de distance pendant quelques temps. Vous aurez prévu avant tous les documents concernant  l’inscription dans un éventuel établissement, montrant qu’il ne s’agit pas de paroles en l’air mais du concret, mais vous pouvez laisser une dernière chance pour voir si la situation peut changer avant de l’appliquer. Vous dites à vos filles que vous les aimez mais comme vous ne savez plus comment faire pour que la situation soit calme à la maison c’est la seule solution que vous avez trouvée.
Dans cette situation il faut vraiment que les deux parents parlent d’une seule voix et qu’elle ne sente pas que ça vient plus d’un côté que de l’autre, il serait d’ailleurs mieux que ce soit votre mari qui explique le projet et que vous le souteniez.
Il serait bien aussi de ne pas la menacer mille fois d’un placement avant,
mais que cela lui tombe dessus d’un seul coup comme quelque chose qu’elle n’avait pas prévu.

Ca peut être une solution, mais bien sûr il faut remettre tout cela entre les mains du Seigneur et des anges gardiens de votre famille.

Et est-ce qu'il n'y aurait pas un peu du démon là dedans ?
Si vous mettez des choses bénites (médaille, eau bénite) à son insu, réagit-elle ?

Il y a le démon partout où il y a de la colère, donc faire des prières de délivrance pour un enfant en colère peut apaiser la situation.

C'est juste de l'éducation et un manque de fermeté des parents.

Je te rejoins Grégory, de plus celle-ci se fait déjà à quelques semaines de vie de l'enfant.
Et crois moi, à 2 mois, un bébé sait déjà ce qu'il veut ou ne veut pas, peut déjà tyranniser sa maman.... si le papa n'est pas là pour être ferme.
C'est du vécu par mon collègue qui est papa depuis le 21 juillet de cette année. C'est vraiment extraordinaire de se dire que tout se joue dès le bas âge... Rectifier le tir à l'âge de 12 ans me semble vraiment très difficile mais bon il ne faut jamais désespérer.

Votre problème vient de ce que vous ne passez peut-être pas asse de temps avec elles.

Ne cédez pas lorsque vous prenez une décision. Tenez-vous à votre décision.

Mieux vaut un objet caché, pendant un certain temps, détruit ou mis à la poubelle, pour faire comprendre votre autorité, que laissez envenimer les choses en obéissant aux caprices. Je ne parle pas d'objets de valeur.

Apprenez aussi à les séparer. Une réprimande, une mise à l'écart quelques minutes dans leurs chambres, un coup de gant froid, mouillé passé sur la figure, ne se partagent pas, ils sont dus à la seule fautive, pour votre cas.

Surtout, faites-vous obéir. Le coup du Téléphone est un cas classique, car vous ne vous occupez plus d'elles. Apprenez-leur qu'elles doivent respecter le silence, pendant ces moments là, pour ce cas précis.

Bon courage à vous.

bonsoir,

Moi aussi je pense qu'il serait bon de voir une prêtre. Mais si votre fille refuse il ya une autre solution - pas de guérisseur ien sûr - faire célébrer des messes pour elle et pour toute la famille. Vous aussi de votre côté priez le chapelet ça ne fera que du bien

J'ai connu un homme boucher de métier, qui fut un garçon très difficile... ses parents avait abdiqué, il n'en faisait qu'à sa tête. Il était en train de mal tourner. Un jour, en passant en vélo,  il a décroché un direct à un gendarme ... et s'est retrouvé au poste (c'était dans les années 60). Le gendarme en chef lui a dit: "sois tu vas en prison pour un bon moment, soit tu signes ..."
Il a signé et s'est retrouvé engagé dans la légion étrangère...
Je me souviens que cet homme disait que la légion l'avait bien calmé d'entrée; maté même et il remerciait la providence car il disait que sans cela, sans cette autorité qui l'a fait plier avant qu'il ne comprenne, il aurait certainement mal terminé. Tout ça pour dire que lorsqu'il faut rattraper un jeune qui fout le camp, parce que son éducation n'a pas fonctionné ou a été ratée, l'ordre des choses dont l'autorité doit être rétablie d'office, sans détour et sans compromis. Ensuite, on discute, on explique, mais pour le jeune, il n'y a pas d'autre choix que de prendre le chemin du respect et de l'obéissance. Et apprendre aux enfants qu'il n'y a pas de récompenses sans bons résultats. Je vois des jeunes qui ne font rien, qui n’obéissent pas, qui ne respectent rien, sans politesse, etc ... mais pourquoi se décarcasseraient ils puisque les parents leurs offrent tout ( Iphone, ordinateur portable, vacances, jeux, sports, etc..).
Quand ma fille fût "collée" pour la première fois de sa vie au lycée saint Denis, j'étais content , je me suis dis, ils vont la calmer ... et il l'ont calmé tout en lui redonnant une grande confiance en elle, mais en plus il m'ont fait comprendre mon rôle de père, car si ma fille était collée ce samedi et que cela me plaisait, j'ai beaucoup moins rigolé lorsque j'ai reçu la facture de 80 euros de frais de surveillance pour la personne qui a gardé ma fille pendant sa colle. J'ai pris conscience de mon rôle et j'ai eu une bonne discussion avec ma fille qui a compris que ses mauvaises attitudes lui coûtait et nous coûtait. Elle savait nos sacrifices déja importants pour son école, elle n'a plus jamais été collée, et ce lycée a fait de ma fille la personne que je rêvais qu'elle soit !
Je mets le lien de cette extraordinaire école
http://www.saint-denis.net/

Très beau témoignage Erg74. Oh combien je regrette que le gouvernement belge ait aboli le service militaire chez les jeunes.

La légion étrangère, c'est la que finissent tous les criminels qui ont le choix de ne pas aller en prison... Tu m'étonnes que ça l'a changé... ils sont livrés a eux mêmes en territoire ennemi. Entre ça ou la prison, je choisi la prison.

Merci de vos réponses,
j'approuve beaucoup les réponses relevant du bon sens (Erg, Gregory, spécialement) !
Les baffes...ah les fameuses fessées. La bête noire des psys.
J'en ai eu cinq en tout, méritées, enfant et c'est comme avec tout : question de dosage ! ce n'est pas un "dressage" ni une "maltraitance".
Vous avez raison, ceux qui préconisent cela, personnellement je trouve qu'une bonne claque méritée, donnée à temps, fait bien moins de ravages que l'antiautoritarisme actuel où "tout" se discute avec les enfants ou pire, que des années de thérapies, quand, une fois grand, on croit toujours que le monde va être aux petits soins avec vous comme les adultes antiautoritaires ...et que dans la vie réelle ça se passe autrement, il y a des horaires, des contraintes, des maladies, des sadiques.
Les psys disloquent la famille, ils sapent l'autorité parentale. Pour eux la panacée est d'"autonomiser l'enfant", de l'arracher à la famille qui a toujours tout faux.
Ils sont formatés pour ça. L'approche est toujours la même, il y a des tas de choses qui leur échappent et ils ont tendance à tout faire entrer dans leur cadre théorique, même des choses qui n'ont rien à y voir.
Perso, je n'ai pas usé des claques mais des punitions du genre "je supprime ton ordinateur". Mon mari est d'une autre culture, chez eux on ne met pas de claques, ses parents n'en donnaient pas, alors il est contre les claques.

Nous avons déjà vu plein de spécialistes et demandé conseil à un ami travaillant dans  le social.
Comme d'hab, j'ai constaté l'inutilité des discours "psys" et l'aveuglement idéologique des services sociaux, secteurs féminisés, des approches relevant d'une vision erronnée de l'enfant et de ce qu'est l'éducation : Freud, Alice Miller , F.Dolto, et leurs "doctrines" non seulement ne nous aident pas mais en plus nous culpabilisent ! Ma fille se sent soutenue par ces théories qui inversent la situation : ce n'est plus ma fille qui  désobéit et qu'on doit recadrer, non, la pauvre, elle est en "danger" et donc "on va essayer de comprendre" (et la maman, eh bien on va l'envoyer sur le divan de Freud pour son "bien" et celui de sa famille...).
Déjà à l'école on ne manque pas chaque année de leur expliquer leurs droits, de leur dire qu'il y a un numéro pour les maltraitances. A l'école c'est le principe du plaisir qui prime, tout doit être ludique, on doit "aimer" l'école. Alors nous, les parents, nous payons  et en plus nous sommes soupçonnés. Nous avons toujours le mauvais rôle. Il y a toujours quelqu'un (instit', prof, psychologue, autres parents...) pour critiquer, donner des leçons de savoir aimer. On se sent nuls et affublés du rôle du "méchant".
Ce qu'il aurait fallu c'est de la force et de l'autorité : je n'en ai pas assez, et mon mari qui travaille beaucoup rentre fatigué alors il aimerait plutôt que les petites l'embrassent, montrent leurs progrès au piano...
Et la belle-famille tout comme ma famille sont loin géographiquement, ma tante vient parfois ou mon beau père, mais c'est comme mes parents: ils sont âgés et plutôt "mamie-gâteau". Et ma mère leur envoie des chèques et elle joue aux mêmes consoles de jeux qu'elles.
Dans notre culture occidentale on a de + en + de mal à trouver un père autoritaire, un "vrai père" , quoi. Mes amies et cousines font le même constat avec des maris trop "sympas" avec les enfants.
Comme ce n'est pas la première fois ni le seul domaine de ma vie où l'idéologie "psy" a fait beaucoup de dégats dans ma vie en annonçant une "aide" qui n'a pas eu lieu, c'est concrètement à une éducatrice à la maison (le mercredi) gràce à mes contacts que j'envisage d'avoir recours. Celle qu'on a eue était bien, ferme, un peu carrée (pas "psy" pour un sou...OUF !) et elle adore les gosses et les ados, ça
se sentait. Elle ne les a jamais tapées mais avec elle, ça ne rigolait pas.
Elle a conseillé le sport et le scoutisme.
Et là, durant un an, on avait de bons progrès : la violence de ma fille avait disparu, elle restait un peu "obstinée" ou bravache, mais ça allait.
Un bon point c'est qu'elle et sa soeur ne sont jamais violentes à l'extérieur avec les camarades ou les profs, c'est seulement avec leurs parents.
Maintenant l'éducatrice a déménagé.
Elle a peut-être des collègues, des adresses, je peux la recontacter.
Et surtout, je vais voir le prêtre !!!!
C'est toujours le recours à la prière qui m'a aidée dans des situations très dures où les "psys" ne pouvaient rien (sinon rabacher  leurs théories et faire encore plus de mal).
Prions Celui qui peut ce que les humains ne peuvent pas !

Philon, ton histoire est le reflet de notre société actuelle. Nous n'avons plus de prise sur l'éducation de nos enfants. Au cours de français on a fait passer un document à tous les élèves de la classe de ma fille (15 ans) et ils devaient écrire toutes les questions qu'ils se posaient concernant la sexualité... Comme beaucoup d'autres, ça l'a choquée et ils ont décidé d'écrire des questions vraiment farfelues.
N'empêche que là aussi on nous vole notre rôle de parents.
Heureusement, je la mets en garde contre tout ce qu'on pourrait lui apprendre, comme la théorie du genre par exemple.
Je ne sais pas ce que vous en pensez tous mais il me semble que tout a commencé à dégénérer lorsque les femmes ont commencé à travailler.. Mes enfants sont si heureux lorsque je suis en congé et à la maison pour les accueillir lorsqu'ils rentrent de l'école.... mais bon nous savons que nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de rester à la maison... mais cela en vaut-il la peine quand on voit ce que devient notre jeunesse?

@ Philon: puisque tu vas voir un prêtre, pourquoi ne fais-tu pas dire des messes pour tes 2 filles (intention particulière: le nom n'est pas donné) ?et tu remets surtout ce fardeau à Jésus!
"Je n'en peux plus, viens à mon secours" !
Mon beau-frère a 44 ans: son aîné qui a longtemps été fils unique, a reçu de sacrés fessées parce qu'il n'obéissait pas, n'écoutait pas ...
Maintenant, ce n'est pas du tout un adolescent perturbé (il va avoir 16 ans); il respecte ses parents , a déjà fait le choix de son futur travail, il est épanoui , bref, tout va bien.
@ chaton: je suis d'accord avec toi.On nous bassine avec les femmes qui doivent être égales aux hommes : je ne me suis jamais sentie égale, mais complémentaire, oui!
On parle de la fameuse "libération" de la femme: pour moi, c'est tout le contraire: plus un asservissement qu'autre chose!

Ah, oups, je n'avais pas vu le message d'Alessio!

Merci de vos réponses et de l'idée de faire dire des messes, Alessio et Azur, je n'y avais pas pensé. Ca peut apporter une aide bien plus grande que ce qu'on imagine.

Si nos sociétés encouragent l'homme à se féminiser, à jouer la "maman numéro 2", à la maison, au travail et dans la sexualité en revanche c'est la femme qui doit se viriliser : travailler et avoir des liaisons qui excluent l'accueil de la vie, garder son indépendance.
La maternité n'est pas considérée comme travail, ni les soins domestiques.
C'est une dame en "sous-traitance" qui vient faire le ménage, contre un (maigre) salaire.
C'est l'Education nationale qui éduque les enfants.
C'est la baby-sitter et la nounou qui s'en occupent.
C'est la "psy", l'assistante sociale, etc. qui évaluent et "arrachent" l'enfant à ses parents (la psy de mon frère a dit à mes parents de le mettre à l'internat, et lorsque j'ai eu de l'anorexie, on m'avait hospitalisée avec interdiction de visites ou de téléphoner à mes parents et ma psychiatre recommandait que, une fois guérie, j'aille étudier à l'étranger).
Tout est fait pour :
dévaloriser la mère /l'épouse
la disqualifier (les problèmes des enfants c'est sa faute)
lui enlever ses enfants au nom de théories psy qui ne sont mêmes pas vérifiées.
Ils "soignent" en augmentant dans les familles ce qui déjà rend malade : éclatement, individualisme, disqualification du lien traditionnel, confiscation de la fonction parentale...d'abord on nous met en garde contre trop d'autorité mais quand nous appliquons ce conseil et que nos ados deviennent des tyrans, on parle de nous les enlever parce que c'est encore notre faute.

Philon, pourrais-je avoir le droit de copier et reproduire ton analyse?
C'est tellement criant de vérité que j'ai envie de le partager.
Patricia

Oui bien sûr !
Si ça peut aider des gens, volontiers.
L'idéologie "psy" et l'idéologie féministe cassent la famille.
Les psys reçoivent les gens quand il est déjà très tard.
Ils constatent les problèmes de ce siècle : la carence éducative (ils y voient une carence affective...), le lien disloqué, les hiérarchies inversées, l'absence de pudeur, le père faible et la mère qui se "rabat" sur ses enfants.
Et les enfants tyrans !
Mais au lieu d'aider à reconstituer la famille (les époux à s'aimer et se pardonner; le père à jouer son rôle; les enfants à accepter des limites;les membres de la famille à respecter la pudeur et les différences sexuelle et générationnelle) pour qu'elle puisse jouer son rôle, ils en font un bouc émissaire et essaient de lui soustraire l'ado/le jeune.
On va ainsi conseiller l'internat qui ne devrait (tel le divorce !) être que le tout dernier recours quand vraiment on a tout essayé et que la conduite du jeune est un danger...pour les autres aussi ! Avant cet exil, c'est de recadrage par des figures d'autorité qu'on a besoin comme jeune.
Les "psys" et toute notre civilisation post-moderne lui disent au contraire que "un enfant n'est jamais méchant" (ces psys naifs ont besoin d'une bonne paire de lunettes), que c'est la relation affective "inconsciente" avec la mère qui le rend violent (en raison forcément de sa relation à elle avec ses parents...), donc la mère est rendue responsable.
Donc pourquoi l'ado obéirait-il à ces parents disqualifiés parles experts ?

Moi je suis féministe et femme au foyer.
Ce n'est pas le féministe qui a apporté plein de problème.
Ce  sont les humains (hommes et femmes).
Ils ont mis égalité à leurs besoins à leurs égoïsmes.
Les hommes aussi se sont appropriés le féminismes à leur convenance, selon ce qui leur faisait leur affaire.
Le féminisme à fait mettre la femme un être plus autonome.
Le féminisme à fait montrer que la femme n'avait pas sa part de dignité. etc,..........
Le discours du Pape dernièrement et je cite: «dans certain pays ou la femme est encore en position d'infériorité et même exploitée et maltraitée.»

http://www.news.va/fr/news/les-guides-appelees-par-le-pape-a-valoriser-la-con

On peut lire l'article sur cette page.
J'ai vu ma Mère se faire exploiter parce que femme et pas de droit. Pour moi c'était la même chose. Mais , j'ai réussi à changé ma vision et celle de mon entourage mon sort c'est amélioré. 
Mais, j'ai toujours travaillé à l'intérieur. Je ne suis pas contre les femmes qui s'occupent de leurs enfants à la maison, je suis contre l'exploitation de la femme. >C'est tout. 
Qu'elles soient à la maison ou au travail.

C'est vrai qu'au travail il y a de l'exploitation, c'est même pour ça qu'on a voulu faire travailler massivement les femmes à partir des années 60-70 :
elles relancent la croissance par la consommation
elles sont plus faciles que l'homme à exploiter (moins bien payées, moins revendicatrices par rapport aux salaires).
A la maison, si il y a de l'exploitation, je dirais déjà que l'éloignement général de nos civilisation d'avec Dieu mène à l'absence de respect pour l'autre(violence, pornographie, domjuanisme), pour la vie (avortements), pour la famille.
Mais c'est aussi le père qui n'est plus respecté.
Le féminisme fait un amalgame : il veut défendre la femme contre l'exploitation, contre la violence et le viol.
Cela est juste et noble.
Mais pourquoi l'amalgamer avec le dénigrement des formes de vie traditionnelles, du père qui protège, de la maternité ? Promouvoir les contraceptifs et l'ivg, faciliter les divorces, fragiliser la famille ce qui oblige les femme à tout assumer (gagne pain + enfants) et déresponsabilise les hommes ?
C'est le respect de Dieu, de Son plan, qui fait la dignité de l'homme et de la femme.

En faits je reproche aux féminisme cette contradiction :
vouloir défendre la dignité de la femme
en dénigrant ce qu'il y a en elle de plus digne : la maternité.
C'est cela qui me gêne avec ces mouvements.
La maternité est liée à la paternité, et là aussi, après avoir dénigré la mère (promu la pillule, dévalorisé les taches domestiques, assimilé l'enfantement à une "aliénation"), les mouvements féministes dénigrent le père.
Or entre le père traditionnel qui était responsable de sa femme, qui épousait avant de coucher, qui désirait se marier et avoir des enfants, qui faisait la cour
et le petit métrosexuel d'aujourd'hui collé à son ordinateur qui se laisse draguer passivement, qui cohabite et couche "sans engagement", qui recule devant le mariage ou ne joue pas son rôle de père,
eh bien ! Ca va choquer du monde mais j'aurais choisi le premier. Si on avait le choix.
Aujourd'hui, des comme ça (traditionnels) ça ne court hélas pas les rues.