Est-ce mal quand on est triste ?

Bonjour,
c'est un sujet sur la tristesse.
Est-ce que c'est une forme de péché ?
Est-ce que Dieu se penche sur les gens tristes ?
Les console-t-il ?
La tristesse fait fuir les humains qui préfèrent les gens gais. Comme la beauté, la gaité attire mais peut être une séduction trompeuse.
Parfois j'ai l'impression qu'on reproche aux tristes leur tristesse, on fait l'éloge de ceux qui surmontent le deuil, le malheur, tiennent bon...et qu'on méprise ceux qui craquent. Feue ma belle-mère, dépressive, a beaucoup souffert de cette forme de "moralisation".
En ce moment un ami autrefois proche s'éloigne, ce qiui est un peu normal car il a fondé une famille. Mais grâce à sa femme et ses amis, la belle-famille, etc. il a accès à des gens bien plus brillants, praticants, fervents, rayonnants...bon, ce n'est pas ça qui m'attriste, c'est qu'il m'ait reproché d'être triste (la comparaison, peut-être).
Autrefois, avant qu'il se marie, je sentais de son côté estime, acceptation.
Maintenant, surtout depuis que j'ai eu des ennuis personnels il y a deux ans, j'ai l'impression qu'il me reproche ce que je suis.
Comment Jésus nous voit quand on est triste ?

Non Philon, la tristesse n'est aucunement péché !

Et la meilleure preuve c'est que Jésus à lui même dit à Pierre, Jacques et Jean, lors de Son Agonie au jardin de Gethsemani :

" Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi."

Bonjour Philon,
La tristesse m'atteint souvent. Je vous envoie cette prière pour vous aider :
Seigneur, tu as promis une joie que "personne ne nous enlèvera". Je me sens confiné dans des pensées tristes qu'aucun rayon de lumière ne semble pouvoir percer. Dissous les liens de ma tristesse et donne-moi de sourire encore. Si on ne peut pas toujours être joyeux, on peut toujours être en paix. Accorde-moi ta paix Seigneur ; qu'elle pénètre les moindres recoins de mon âme et me donne la joie sans fin des enfants bien-aimés de Dieu. Je te le demande par Jésus, Soleil de Justice qui nous guérit. Amen

(A modérer)

"Pas toujours joyeux, mais être en paix", merci odiga
car en effet on ne peut pas toujours être beau, mais on peut être soigné. Pas toujours excellent mais au moins zélé.Pas toujours superaimable, mais on peut être poli. Etc.
C'est vrai, il y a les "petites" qualités, les invisibles.
Merci à vous tous pour vos réponses (j'ai déjà moins le bourdon), je vais lire les fils indiqués par Gilles.

Philon a écrit:je vais lire les fils indiqués par Gilles.  

    

La tristesse est semble-t-il bien souvent provoquée par l'ennemi.

"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta Tome 7 - 193, extraits des paroles de Jésus Christ:

[...]
Jésus s'assoit sur le fagot à côté de Pierre et lui passe un bras autour du cou en lui parlant : "Tu regardais l'horizon... et la tristesse te l'a assombri. Le présent, comme un tourbillon, a fait s'élever des nuages effrayants et t'a caché le souvenir serein, plein de promesses et d'espérances, et il t'a apeuré. Simon, tu es soumis à une de ces heures de tristesse et de dégoût que notre nature humaine rencontre sur son chemin. Personne n'en est exempt, car ces heures sont suscitées par celui qui hait l'homme. Et plus l'homme sert Dieu, et plus Satan cherche à l'effrayer et à le lasser pour le détacher de son ministère. Tu es soumis toi aussi à une heure de lassitude... Le martelage continuel de la persécution contre ton Maître te fatigue. Et enfin — et tu ne sais pas que ce n'est pas toi, mais que c'est le Tentateur — tu écoutes une voix qui te murmure : "Et demain ? Que sera demain ?..."
[...]
Lien: http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-193.htm[/b]

"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta Tome 8 - 026, extraits des paroles de Jésus Christ:

[...]
"Que de tristesses savent se donner les fils de l'homme !
En vérité Satan sait se servir de cette tendance pour les terroriser tout à fait et les séparer de la Joie qui vient à leur rencontre pour les sauver.
Car la tristesse de l'esprit, la peur du lendemain, les préoccupations sont toujours des armes que l'homme met dans la main de son adversaire.
Celui-ci l'effraie avec les fantômes mêmes que l'homme se crée et il y a d'autres hommes qui, en vérité, s'allient à Satan pour l'aider à effrayer leurs frères.
Mais, mon fils, n'y a-t-il donc pas un Père dans le Ciel ? Un Père qui pourvoit pour ce brin d'herbe dans cette fissure dans la roche — cette fissure remplie de terreau, disposée de façon que l'humidité des rosées en courant sur la pierre lisse se rassemble dans ce petit sillon, pour que le brin d'herbe puisse vivre et fleurir avec cette petite fleurette qui n'est pas moins admirable de beauté que le grand soleil qui resplendit là-haut : l'un et l'autre œuvre parfaite du Créateur — un Père qui, s'il a soin de ce brin d'herbe né sur une roche, ne pourrait pas avoir soin d'un de ses fils qui veut fermement le servir ?
Oh ! en vérité Dieu ne déçoit pas les "bons" désirs de l'homme, car c'est Lui-même qui les allume dans vos cœurs. C'est Lui, prévoyant et sage, qui crée les circonstances pour favoriser le désir de ses fils et non seulement cela, mais pour redresser et perfectionner un désir de l'honorer qui chemine par des voies imparfaites, et l'amener à un désir de l'honorer en suivant des voies justes.
Tu étais parmi ceux-ci. Tu croyais, tu voulais, tu étais convaincu d'honorer Dieu en me persécutant.
Le Père a vu que dans ton cœur il n'y avait pas de haine pour Dieu, mais une aspiration à rendre gloire à Dieu en enlevant du monde Celui qu'ils t'avaient dit être l'ennemi de Dieu et le corrupteur des âmes. Et alors Il a créé les circonstances pour exaucer ton désir de rendre gloire à ton Seigneur. Et voilà que tu es parmi nous. Et peux-tu penser que Dieu t'abandonne maintenant qu'il t'a amené ici ? C'est seulement si tu l'abandonnes que la force du mal pourra te dominer."
[...]
Lien: http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2008/08-026.htm#Tristesse[/b]

Est-ce mal d'être triste, affligé? Pas forcément.
Il est écrit dans la Bible:

Psaume 126, 5
Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant.

Matthieu 5, 5
Heureux les affligés, car ils seront consolés.

Luc 6, 21
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.

Il semblerait que la tristesse soit bien souvent une épreuve que l'homme doive surmonter en ne cédant pas à la tentation de l'ennemi qui veut nous éloigner de Dieu, nous faire chuter, nous enlever la foi, nous pousser au désespoir.

Ainsi le mal est sans doute le fait de s'abandonner à la tristesse, de cultiver la tristesse et d'abandonner l'espoir en ne faisant pas appel à l'aide de Dieu.
En effet Dieu est notre espérance, on ne doit pas se laisser entraîner dans le désespoir, la négativité.
Il est écrit dans la Bible:

Romains 15, 13
Que le Dieu de l'espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix afin que l'espérance surabonde en vous par la vertu de l'Esprit Saint.

Dieu veut sans doute qu'on se tourne vers lui et qu'on fasse appel à lui dans notre détresse (et donc dans la tristesse).
Il est écrit dans la Bible:

Jonas 2:8
Quand mon âme défaillait en mol, je me suis souvenu de (Dieu) Yahweh; et ma prière est parvenue jusqu'à vous, à votre saint temple.

Psaume 50:15
Et invoque-moi au jour de la détresse: je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Psaume 34:5-9
J'ai cherché (Dieu) Yahweh, et il m'a exaucé, et il m'a délivré de toutes mes frayeurs.
Quand on regarde vers lui, on est rayonnant de Joie, et le visage ne se couvre pas de honte.
Ce pauvre a crié, et (Dieu) Yahweh l'a entendu, et il l'a sauvé de toutes ses angoisses.
L'ange de (Dieu) Yahweh campe autour de ceux qui le craignent, et il les sauve.
Goûtez et voyez combien (Dieu) Yahweh est bon! Heureux l'homme qui met en lui son refuge!

Psaume 34:18-19
Les justes crient, et (Dieu) Yahweh les entend, et il les délivre de toutes leurs angoisses.
(Dieu) Yahweh est près de ceux qui ont le coeur brisé, il sauve ceux dont l'esprit est abattu.

En conclusion il ne faut pas s'abandonner à la tristesse en cédant aux tentations de l'ennemi (désespoir, négativité) qui veut nous faire chuter,
nous éloigner de Dieu mais il faut surmonter cet état notamment en faisant appel à Dieu avec confiance.

Amicalement,

Jean 14

14.15
Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
14.16
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
14.17
l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
14.18
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
...
14.25
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
14.26
Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
14.27
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point.

@Philon , bonsoir,
Sur le site ":Serviteurs de Jésus et de Marie " , dans la rubrique "formation spirituelle" , il y a un article très bien fait :
La tristesse par Père Maximilien .
Je crois , Philon qu'il pourrait vous éclairer sur la tristesse , car il apprend comment discerner les types de tristesses . Il est dit que la "tristesse " est une passion et en ce sens est neutre . C'est ce que l'on en fait qui peut être péché ou pas .
Bon courage
Bretagne

Merci de vos réponses

C'est surtout la lassitude qui m'abat.
Pour la joie, jen'ai jamais eu assez d'énergie, je ne me vois pas comme quelqu'un d'énergique : ni force, ni charisme, de rares amis, pas de choses extraordinaires (et depuis l'enfance des proches ironiquement dézingueurs prenant plaisir à rabaisser).
C'est surtout les suggestions des autres qui me flattent...puis par déception (je ne suis jamais à la hauteur), je suis triste alors que, de moi-même, je n'aurais pas pensé à de pareilles ambitions.
Au printemps dernier je faisais part à un ami des peines que cause le fait de vivre avec un mari et des enfants non-croyants, il répond que je pourrais être "l'outil de leur conversion".
Encore quelqu'un qui voudrait me voir escalader l'Himalaya, me dis-je , et, un peu paniquée, je proteste que je n'ai pas l'envergure qu'il faudrait.
Et là, il a essayé de me montrer que pratiquement c'était ma faute, je n'étais pas quelqu'un de très gai, etc.
Qui convertit qui ? Cette grâce-là vous arrive par des voies mystérieuses et elle peut même passer par des personnalités sans charme, sans charisme, sans l'obligatoire joie de vivre rayonnante qui attire les foules.
Depuis ce jour il y a du froid entre nous.
Je n'ai pas ce tempérament rayonnant de "superchrétien" mais on doit bien faire son chemin avec le bagage qu'on a.
Certains ont "tout" et se croient les artisans de leur réussite alors que la chance, le tempérament, les bonnes expériences, le hasard (Dieu) y sont pour beaucoup.
D'autre passent des maltraitances aux maladies graves, du chômage au divorce imposé et à la précarité, et les "psys" leur disent qu'ils sont "responsables".
Je crois qu'on est triste quand on n'est qu'un brin d'herbe et qu'un palmier (ou un rosier, ou un chêne) vous fait miroiter que vous "pourriez" devenir comme lui, un bel arbre.
N'oublions pas que dans nos sociétés démocratiques, on ne "nait" pas brin d'herbe, on est "responsable" de la place qu'on occupe, qu'il faut conquérir.

Bonjour Philon

Vous avez reçu ici de bonnes réponses. J'aimerait quand même vous partager quelques chose à propos de la tristesse ou de la souffrance.

Dans toute ma famille je suis le seul qui alimente sa foi. Il y à des personnes dans ma famille qui croient sans pratiquer, et d'autres qui ne croient pas tout court. Il m'est arrivée d'être persécuté part ma propre famille et d'être complètement incompris, parce que mon seul est unique Amour c'est Dieu.

C'est triste pour moi et sa me fait un peu souffrir quand je reçois des moqueries part ma famille. Mais en fait dans ses souffrance et à chaque fois que je souffre je me souvient à quel point j'aime le Seigneur, à quel point je l'Adore car il est mon seul bonheur. Donc en fin de compte je pense que c'est dans la souffrance qu'on rencontre aussi Dieu et qu'on prends connaissance avec sont amour. Car quand on offre nos souffrance à Dieu il purifie notre âme ce qui installe une sorte de pauvreté spirituelle, cela fait de la place dans l'âme et laisse à chaque fois plus de place pour faire entrer l'Amour de Dieu.

C'est pour sa que je crois vraiment qu'une vie avec Dieu est une vie gagné et une vie sans Dieu est une vie perdue, une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécu, privé d'amour. Car la tristesse et tant d'autres choses prennent une autre forme avec l'Amour. C'est assez moments aussi qu'on peu se rendre compte que sans Dieu nous sommes absolument rien. Mais quand l'Amour est présent tout est possible, car tout est possible à Dieu.

Ca c'est vrai Luca : et quand on est abattu, on se sent "proche" des plus démunis, on va à leur secours car "on sait bien ce que c'est d'être malheureux".
La souffrance, l'expérience répétée de l'abandon (pour "mieux" que soi), de l'incompréhension, du rejet, peut rendre attentif à ceux qui souffrent.

Gilles : je n'ai pas encore fini de tout lire

Cette idée de convertir par sa propre joie me décourage d'avance.
Mais pas celle de la bonté, du service rendu.
Par exemple on peut faire de petits gestes.
S'abstenir des méchancetés.
Louer Dieu pour quelque chose qui est beau (la nature).
Pour ce qui me concerne, ce n'était pas la joie ni le rayonnement des personnes qui m'ont reconvertie, c'était plutôt leur bonté, dans le geste vers l'autre, ça peut être discret.

Ensuite je pense que dans le malheur on peut être très ouvert, plus que d'habitude, à l'amour de Dieu.
La Samaritaine n'était pas heureuse, beaucoup d'échecs (conjugaux surtout) jalonnaient sa vie.
Est-ce pour cela que les "barrières" ne comptaient plus pour elle, qu'elle a donné de l'eau à une personne avec qui normalement elle n'aurait pas dû entrer en contact ?
Eprouvée elle-même dans sa vie, elle a vu un homme éprouvé par la soif.
On connait la suite !

Gilles :
pour le 1er document je suis d'accord avec cette thérapeutique du renoncement car l'espoir, l'ambition, etc, les biens espérés ne sont pas toujours donnés. Il vaut mieux ne pas les espérer.
Le démon est donc très actif dans le monde moderne : il oeuvre en faveur de la convoitise, nous pousse à vouloir être plus, mieux, etc et ensuite quand on n'est pas à la hauteur on tombe de haut.
Chercher la compagnie des offenseurs me semble indigne et dangereux : ce ne sont pas des correcteurs, des bienfaiteurs mais...des gens qui ne nous aiment pas, qui ne veulent pas de nous. Si nous persistons à leur courir après il est probable qu'ils nous offensent davantage pour nous chasser.
Quand on offense, on ne redresse pas la personne , on ne l'aide pas à devenir meilleure (surtout si on blesse dans un domaine qui n'est pas du ressort de la volonté) mais on la blesse injustement et il y a lieu de croire que ça ne va pas être profitable. C'est comme dans cette scène du Misanthrope de Molière où Célimène la volage et Arsinoé la "tartuffette" s'envoient, sous couvert d'amitié (=je vous le dis pour que vous en tiriez profit) des traits cinglants (elles s'accusent d'être volage et hypocrite).En réalité elles ne s'aiment pas. Célimène voudrait bien se débarrasser d'Arsinoé. Si elles s'aimaient, elles se trouveraient des qualités.
Je trouve que cette idée qu'un offenseur vous aide à corriger vos défaut peut très facilement servir l'intérêt des personnes perverses qui ont le don de pointer les défauts d'autrui (il suffit de chercher pour en trouver) sous prétexte d'"aider" les gens à s'améliorer. Ca peut aussi servir ceux qui veulent brimer les autres en toute bonne conscience.

Bing !
Alors là...
En proie au doute j'ai finalement demandé à mon mari, la personne la plus proche de moi, celui qui vit avec moi : "trouves-tu que je sois quelqu'un de triste ?"
Il a dit "pas spécialement, un peu comme tout le monde".
Mais surtout il a dit des choses qui m'ont montré qu'il m'aimait toujours.
Il a dit que le fait d'avoir traversé des choses dures à répétition m'avait donné de la compréhension pour lui qui avait toujours été triste et isolé et que je savais comprendre sa tristesse (la vie ne l'a pas non plus épargné, et ce dès l'enfance), qu'il y avait un lien très fort de solidarité souterraine entre nous qu'il n'aurait pas pu trouver chez une personne extravertie, heureuse de vivre, rayonnante, entourée, jamais seule ni abattue...et même que l'expérience répétées de ces dureté m'avait rendue capable de faire face à la tempête.
Si c'est pas une déclaration !
La blessure infligée par l'ami aura eu cet effet de me permettre de voir que mon conjoint (qui n'est pas d'un naturel expressif), lui, m'aime comme je suis.
Et c'est ça qui compte !
Alléluia !!!!!

Effectivement Phillon, alléluia, merci Seigneur !

Cette blessure de départ a été certainement indispensable pour toi, afin que ce lien très fort de solidarité souterraine entre vous, se transforme à présent en une union totale et parfaite d'harmonie d'amour céleste.

Oui, ce qui montre que souvent on descend d'abord dans la souffrance et qu'ensuite on en sort parce que mystérieusement elle a produit de belles choses.