Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
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Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Regard chrétien sur la tristesse
Rappelons qu’en sa condition paradisiaque, l’Homme ne connaissait pas la tristesse, il vivait dans un état de bonheur et de vie éternelle.
C’est à la suite de sa faute, en se détournant de Dieu, en se coupant de Son Créateur et Source de vie, qu’il connaîtra la mort, la souffrance, la maladie, et la tristesse.
Ce sentiment de tristesse ne constitue donc pas une attitude qui appartient à sa nature première et fondamentale de l’homme.
C’est ainsi qu’il nous faut distinguer deux types de tristesse :
- une tristesse pathologique, développée dans l’article suivant : tristesse maladive, qui s’est intégrée à la nature humaine suite à sa déchéance consécutive à son détournement de Dieu,
- une tristesse vertueuse de l’âme qui pleure son éloignement de Dieu et son repentir.
Thérapie chrétienne à la tristesse
La thérapeutique chrétienne de la tristesse suppose la conscience d’être malade et la volonté de guérir.
La première cause possible de la tristesse étant la perte d’un bien sensible (personne ou chose), la frustration d’un désir ou la déception d’un espoir, la thérapeutique de la tristesse est le « renoncement » et corrélativement le détachement à l’égard de tous les biens sensibles.
Saint Maxime le Confesseur dit : « qui échappe à toute les convoitises du monde devient inaccessible à toute tristesse du monde ».
Rappelons que la seconde cause essentielle de la tristesse est la colère. Il est essentiel de signaler que la cause de celle-ci n’est pas en ceux contre qui nous nous sommes mis en colère et vis-à-vis desquels nous éprouvons de la colère, ni non plus en ceux qui nous ont offensés ou blessés, mais en nous-mêmes.
Mettre fin à cette occasion à toute relation ne saurait constituer par conséquence une thérapeutique adéquate. Paradoxalement, la fréquentation d’autrui, dans ce cas, permet au contraire une guérison plus rapide que la solitude dans la mesure où elle constitue pour l’homme une épreuve qui le confronte directement avec les difficultés qui sont à l’origine de sa tristesse qu'il éprouve, et lui permet ainsi d'y remedier plus facilement et plus rapidement. Le risque, autrement, serait que ses difficultés deviennent plus ou moins inconscientes tout en demeurant agissantes et en maintenant l'être humain plongé dans la tristesse.
Nous savons que le souvenir des injures, le ressentiment, la rancune, et en général toute les suites de la colère,ont tendance non pas à s'éteindre spontanément , mais plutôt à se développer sourdement, comme un venin et à empoisonner peu ou peu l'âme entière. C'est ainsi que plus souvent nous sont fait des reproches, plus vite on parvient à les guérir.
C'est ainsi que paradoxalement, les pères de l'Eglise, recommandent non seulement de ne pas en vouloir à celui qui nous offense, mais encore de le considérer comme un bienfaiteur, comme un médecin qui oeuvre à la guérison de notre âme.
Un ancien dit: « Si quelqu'un garde le souvenir de celui qui l'a affligé, lésé ou insulté, il doit se souvenir de lui comme un médecin envoyé par le Christ et le considérer comme un bienfaiteur. Car si tu t'affliges en ces circonstances, c'est que ton âme est malade. En effet, si tu n'étais pas malade, tu ne souffrirais pas ». Il convient donc de pardonner à l'offenseur, d'abandonner toute rancune à son encontre et de faire preuve à son égard de bienveillance et de charité. C'est surtout en priant pour lui que l'on peut réaliser une telle attitude et mettre fin à la tristesse.
Plutôt que d'accuser l'offenseur, celui qui a été offensé doit s'accuser lui-même. Saint Dorothée de gaza dit: « S'il on examine avec crainte de Dieu et que l'on scrute soigneusement sa conscience, on se trouvera de toutes manières responsables ». Dans tous les cas, la cause du trouble que l'on ressent à la suite d'une offense, si nous la recherchons soigneusement, c'est toujours le fait de ne pas s'accuser soi-même.
De là vient que nous avons cet accablement et ne trouvons jamais le repos. Il n'y a pas à s'étonner si tous les saints disent : « il n'y a pas d'autre voie que celle-là [...] Si l'on ne garde pas cette voie, on ne cessera jamais de faire souffrir et de souffrir soi-même ».
En d'autres termes, le chemin de guérison que le Christ nous indique est balisé par ces deux préceptes majeurs: pardon des offenses et amour de ennemis.
Dans toutes les occasions où une tristesse excessive vous envahit, il est vital de ne pas se replier sur soi-même, ce qui favoriserait le développement de cette maladie, mais d'ouvrir son état d'âme et de manifester ses pensées et ses émotions à un prêtre, en cas de défaut à un accompagnant spirituel. Vous pourrez alors être délivré de vos pensées et recevoir des paroles consolatrices qui constitueront une aide irremplacable.
En outre, la prière sous toutes ses formes, constituent le remède principal à la tristesse. « La prière est l'antidote de la tristesse et du découragement » dit Saint Nil Sorsky.
Le combat contre la tristesse pathologique, car c'est bien d'un combat qu'il s'agit, pour la vie et contre la mort, ne permet pas immédiatement à l'homme d'accèder à l'état qui constitue le contraire, à savoir la joie. Il ne doit tendre à être délivré totalement de cette tristesse mortifère qu'en faisant place à une autre forme de tristesse, que l'on nomme la « tristesse vertueuse » qui seule lui permettra de connaître la joie.
Tristesse vertueuse
La tristesse vertueuse, appelée encore « deuil, componction », consiste à s'affliger d'être séparé ou éloigné de Dieu, d'être privé des biens spirituels, à être douloureusement affecté, à cause de son état de déchéance, à pleurer ses fautes présentes et passées, conscientes ou inconscientes. Elle consiste dans un second lieu de voir le prochain être lui-même éloigné de Dieu.
Saint Paul dit que : « La tristesse selon Dieu produit un repentir salutaire qu'on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort » ( 1 Cor 7, 8-10). C'est ainsi qui aime Dieu ne s'attriste contre personne pour des motifs d'ordre temporel ».
Les pères disent que les larmes du repentir ont un pouvoir de purification et de guérison qui efface les fautes commises et permet le recouvrement de la grace divine dans l'âme humaine.
Un des effets de la tristesse selon Dieu est sa douceur consolatrice, qui paradoxalement enlève au deuil et à l'affliction leur caractère douloureux, et apparaît comme un signe du secour divin et de la présence dans l'âme de la grâce divine. Abba Isaie dit : « La tristesse selon Dieu est joie ». C'est une joie véritable qui remplit le coeur et qui donne force et apaisement, permettant ainsi de faire face aux épreuves de la vie.
En outre, le Christ proclame bienheureux ceux qui pleurent, non ceux qui le font pour des raisons humaines, mais ceux qui ont la componction chrétienne.
Par ailleurs, il existe une autre forme de tristesse vertueuse, de tristesse selon Dieu, qui consiste à s'affliger des fautes de son prochain. Saint Clément de Rome souligne qu'il appartient à la conduite normale du chrétien de pleurer non seulement ses propres fautes, mais aussi celles de son prochain, et de faire sienne les défaillances de celui-ci. Le saint pénitent, tout en pleurant sur lui-même, pleure sur l'humanité, parce que dans sa grande compassion il se met à la place de chaque homme pécheur, en ressent tous les maux et les prend sur lui.
Saint Basile dit: « Il faut que nous pleurions avec ceux qui pleurent, et quand tu verras ton frère gémir pour les péchés qu'il a commis, pleure avec lui. C'est ainsi que tu te corrigeras en voyant les fautes d'autrui, car celui qui verse des pleurs sur les péchés d'autrui se guérit lui-même en plaignant son frère ».
Et pour conclure, rappelons-nous cette parole du Christ, quelques minutes avant sa mort sur la croix (et sa résurrection trois après) : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Evangile Luc 23, 34).
Source: www.maldevivre-therapeute.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Que faire quand votre vie devient monotone ?
Moïse a passé le deuxième tiers de sa vie, soit quarante ans, derrière les brebis de son beau-père. Pendant toutes ces années, il eut affaire aux mêmes champs, mêmes points d’eau, mêmes gens, mêmes difficultés, mêmes chemins, mêmes mauvais temps, mêmes plaintes, …même tout ! De quoi terrasser d’ennui celui qui fut instruit dans la maison de pharaon et promu à un bel avenir.
A mesure que se déroule le cycle de notre vie (naissance- formation- travail- retraite-…-décès), notre existence n’échappe pas à des séquences de lassitude.
Que vous soyez l’adolescent le plus ingénieux, l’étudiant le plus doué, l’employé le plus vertueux, l’athlète le plus performant, l’acteur le plus doué, la ménagère la plus vertueuse ou encore le dirigeant le plus brillant, il est des jours où la routine vous colle à la tempe et tente de vous terrasser. Des jours où vous préférez que le soleil ne se lève guère, vous maudissez tout autour de vous et parfois vous cédez à la rébellion. Tragiques parfois, ces temps de lassitude poussent les plus fragiles à prendre des virées qui compromettent durablement leur destinée.
Et pourtant, c’est au cours des années monotones de sa vie que Dieu rendit visite à Moïse à Horeb et lui révéla sa mission pour la prochaine étape de sa vie (Exode 3).
Moïse ne s’attendait aucunement à une telle vision. Autant que David, derrière les brebis de son père, ne pouvait imaginer qu’on le ferait revenir ce jour-là des champs pour recevoir l’onction de Samuel pour régner sur Israël (1 Samuel 16 :11-13) ! L’autre héros Gédéon, pendant qu’il battait le froment en ce jour d’épreuve, ne s’attendait nullement à la visite de l’ange par lequel il reçut le revêtement de puissance pour délivrer son peuple.
Chose certaine pourtant, aucune de ces expériences n’était le fruit du hasard.
Dieu était en effet, déjà au cœur de la vie de Moïse lorsqu’il échappait à la tuerie des enfants mâles nouveau-nés israéliens en Egypte. Il l’avait également dans son viseur pendant qu’il s’enfuit après avoir tenté de régler le différend entre deux de ses frères. Aussi, n’était-il pas absent de sa vie pendant les années de dur labeur qu’il connut derrière le troupeau de Jéthro.
Le même Dieu est le vôtre. Il n’est nullement absent lorsque vos vies traversent des détails monotones. Lorsque la routine vous déstabilise et que vous êtes aux prises avec la lassitude ; lorsque vos tâches quotidiennes deviennent monotones et semblent sans but. Il est là ; apparemment silencieux, mais agissant !
Alors, reconnaissez-le dans tout ce que vous faites ! Il y a une bénédiction, une leçon, une sagesse à tirer de votre situation. Même s’il arrive parfois que nos vies traversent des situations délicates par notre propre faute, il est certain que Dieu le permet pour que nous en tirions quelque chose de bon, non seulement pour notre pèlerinage terrestre, mais aussi pour notre salut éternel.
Cessez donc de vous enfoncer ! Arrêtez de faire profil bas. Persévérez dans ce que vous faites de bien ! Tournez vers lui les regards et vous rayonnerez de joie (Psaumes 34 :6). C’est Lui qui affermira l’ouvrage de vos mains (Psaumes 90 : 17).
Source: www.jeunesse-en-jesus.com
Dernière édition par Gilles le Jeu 16 Mai 2013 - 4:57, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
La mélancolie
« Évitez la mélancolie… » Il y a de nombreuses années, j’ai lu ces mots dans un article d’un magazine féminin chrétien. Une image les accompagnait, image d'un enfant qui, tenant une batte et un gant, regardait par la fenêtre la pluie tomber.
Qu'y a-t-il de mal à désirer le soleil quand il pleut ? me suis-je d’abord demandé. Mais au fur et à mesure de ma lecture, j’ai découvert la racine même de la mélancolie : mécontentement, convoitise, jalousie… bref, la transgression de la loi de Dieu.
Selon le Petit Robert, la mélancolie, c’est un « état d'abattement, de tristesse vague, accompagné de rêverie ». Je me souviens d’une camarade de classe de mon frère adolescent. Comme elle le regardait avec intensité ! Son cœur soupirait pour lui à un point tel que tout son être trahissait son sentiment. Malheureusement pour elle, mon frère ne supportait pas sa mélancolie, et n’avait pas la moindre intention de répondre à ses soupirs.
La mélancolie ne se limite pas à l'enfance ou à l'adolescence. Elle peut frapper à tout âge. Nous pouvons devenir obsédés par ce que nous croyons avoir besoin dans le contexte d’une relation conjugale, d'une situation au travail, d'un conflit familial, ou même d’un service religieux à l'église.
L'article soulignait que la mélancolie est l'ingrédient-clé pour détruire le mariage et la vie familiale. Voyez Ève regardant mélancoliquement le fruit défendu… Dieu savait ce que ses actions mélancoliques entraîneraient. En effet, des commandements inscrits de son doigt sur les tables de pierre, les cinq derniers exposent les fruits de la mélancolie : tu ne tueras point… tu ne commettras point d'adultère… tu ne déroberas point… tu ne porteras point de faux témoignage… tu ne convoiteras point.
Un désir obsessif
La mélancolie, c'est le désir obsessif de ce que l'on n’a pas – maison ou voiture que l’on ne peut s’offrir, convoitise du succès d'un autre ou d’une relation illicite, entre autres exemples.
Paul nous dit que l’antidote contre la mélancolie, c'est le contentement. « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. » (Philippiens 4.11, 12).
Le contentement est une vertu qu'il nous faut acquérir et cultiver continuellement.
Quelle est la forme la plus dévastatrice de la mélancolie ? Le regret, peut-être –regret de ce que l’on a fait ou pas fait, dit ou pas dit. Des gens sont rongés toute leur vie par la culpabilité et l'angoisse (la culpabilité engendrée par leurs propres actions et l'angoisse engendrée par celles des autres) à cause de ce qui a été fait sans possibilité de retour en arrière. Paul a aussi une réponse à ce chapitre. Sa rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas et sa prise de conscience de ses actes funestes envers ceux-là mêmes que le Christ avait appelés durent le remplir de remords. Une telle prise de conscience aurait pu l’anéantir ; cependant, le Christ l’éleva au-dessus d'elle.
« Mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Christ-Jésus. » (Philippiens 3.13, 14)
« Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Philippiens 4.13) C'est ça, la réponse de Paul. Et cette réponse peut aussi être la nôtre.
Source: www.e-gracenotes.org
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Les remèdes à la tristesse
Le premier remède à la tristesse est la prière, une prière humble et confiante qui n'ait de cesse qu'avec le retour de la joie dans l'âme. C'est à ce remède que saint François d'Assise voulait qu'on fît recours dès le premier signe de tristesse s'insinuant dans l'âme. Quand il sentait que la tristesse commençait à filtrer dans son âme, écrit Thomas de Célano, il avait aussitôt recours à la prière. Au premier trouble, disait-il, le serviteur de Dieu doit se lever, se mettre en prière et demeurer face au Père tant que ce dernier ne lui aura pas fait retrouver la joie de celui qui est sauvé. Mais s'il persévère dans la tristesse, alors grandira en lui le mal babylonien recouvrant le coeur d'une rouille tenace que les larmes sont seules capables de déterger.
Recourir d'abord à la prière, c'est aussi l'avis de saint François de Sales fondé sur le conseil d'un apôtre: «Quelqu'un est-il triste, dit saint Jacques, qu'il prie». La prière est un souverain remède, car elle élève l'esprit en Dieu, qui est notre unique joie et consolation. mais en priant, conseille-t-il, usez d'affections et paroles, soit intérieures, soit extérieures, qui tendent à la confiance et amour de Dieu, comme : « O Dieu de miséricorde, mon très bon Dieu ! mon doux Sauveur ! Dieu de mon coeur! ma joie, mon espérance, mon cher époux, le bien-aimé de mon âme ! » et semblables.
En plus du recours à la prière, il faut s'opposer vivement aux sentiments de tristesse qui dépriment l'âme en cultivant des sentiments contraires, et cela avec persévérance.
Chanter des cantiques spirituels, comme le recommandait déjà saint Paul, est aussi un excellent moyen pour se débarrasser de la tristesse.
De même, faire de bonnes oeuvres. Du moins, s'occuper de quelque travail que la santé permet de faire pour distraire l'esprit des préoccupations qui l'attristent.
Et comme nos actions extérieures exercent une influence sur nos pensées et sentiments, il faut s'aider d'actes extérieurs de ferveur, même si on n'en a pas le goût. Saint François de Sales suggère, à titre d'exemples: embrasser l'image du crucifix, la serrer sur sa poitrine, lui baiser les mains et les pieds, lever les yeux et les mains au ciel, élancer sa voix en Dieu par des paroles d'amour et de confiance, comme celles-ci : «Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui. ...O Jésus, soyez-moi Jésus; vive Jésus, et mon âme vivra. Qui me séparera de l'amour de mon Dieu? ».
Pour vaincre la tristesse, n'est nullement à rejeter quelque mortification corporelle car, comme l'enseigne saint Ignace de Loyola, la pénitence jointe à la prière attire efficacement dans l'âme les divines consolations.
S'approcher de Jésus-Eucharistie, source par excellence de la joie, demeurera toujours le plus puissant remède à la tristesse, pourvu que ce pain du ciel, qui contient toute saveur, soit reçu dans un coeur pur et affamé de Dieu.
Un autre remède très efficace pour passer de la tristesse à la joie est l'ouverture totale du coeur à un père ou conseiller spirituel, en lui dévoilant toutes ses difficultés, ses tentations, ses pensées, car une telle ouverture, qui requiert une bonne dose d'humilité, déjoue à tout coup les pièges de l'ennemi et établit l'âme dans la paix. L'ouverture du coeur faite avec simplicité libère souvent l'âme des plus grands obstacles à la joie.
Un remède préventif de la tristesse est de veiller sur ses fréquentations et conversations, comme du reste sur les spectacles qu'on regarde, de sorte à éviter dans la mesure du possible les influences négatives portant l'âme à la tristesse, et au contraire de chercher le contact de personnes qui, par leurs convictions spirituelles, communiquent la confiance, le courage, l'enthousiasme. La victoire sur la tristesse est grandement aidée par le soutien moral de véritables amis.
L'ultime remède à la tristesse est une foi inébranlable en la divine Providence, s'exprimant en un abandon total entre les mains de Dieu, qui dirige tous les évènements de notre vie pour notre plus grand bien. Si dans sa miséricorde infinie Dieu permet, pour nous purifier et sanctifier, l'épreuve de la douleur morale, il saura bien en temps opportun changer notre tristesse en une joie que personne ne pourra jamais nous ravir.
Conclusion
Terminons en disant quelques mots sur la source de notre joie. Le Père Gabriel Amorth, célèbre exorciste de Rome écrit : Le croyant, convaincu qu'il vit en présence de la Sainte Trinité et qu'il l'a en lui, sait qu'il est constamment assisté par une Mère qui est la Mère de Dieu; il sait qu'il peut toujours compter sur l'appui des anges et des saints. Comment pourrait-il alors se sentir seul, ou abandonné ou opprimé par le mal ? Dans la vie du croyant, il y aura toujours place pour la douleur, car c'est la voie de la Croix qui nous sauve, mais il n'y aura jamais place pour la tristesse. Il est toujours prêt à témoigner à quiconque l'interrroge de l'espoir qui le soutient.
Le principe et le fondement de la joie chrétienne, qui doit toujours dominer dans notre âme, c'est la joie de la victoire de Jésus Ressuscité en nous, qui est promise à notre foi. Joie de la victoire sur le mal, c'est-à-dire sur le péché et ses conséquences. Joie de la victoire sur Satan, le père du mensonge. Joie de la victoire sur les erreurs du monde, c'est-à-dire sur les fausses sciences et les fausses sagesses, qui s'opposent à la vérité et à la sagesse de Jésus-Christ.
Le Coeur ouvert de Jésus crucifié et ressuscité est la souce vive d'où jaillit la joie infinie de Dieu sur les âmes qui croient en Lui. Cette source de joie divine, actuellement jaillissante au sein de l'Église, communiquera toujours aux pauvres âmes languissantes toute la fraîcheur et la pureté du premier matin du monde.
Le Coeur immaculé de Marie nous relie immédiatement à cette source première de la grâce et de la joie qu'est le Coeur de Jésus. Elle est la première croyante, celle qui, la première, a remporté une parfaite victoire sur le mal, sur Satan, sur tous les mensonges et toutes les erreurs. C'est pourquoi, en son Coeur immaculé s'est écoulée la joie infinie du Coeur de Jésus. Son Coeur immaculé est devenu ainsi non seulement le réservoir de toutes les grâces, mais le grand canal de leur dispensation au monde. C'est par Elle que Jésus nous donne sa joie, car c'est par Elle que Jésus se donne lui-même à nous.
Après la Vierge Marie, et en lien de dépendance d'elle - la pleine de grâce - les anges et les saints, ces grands amis de Dieu, qui entretiennent avec Jésus une relation d'intimité et même de parenté spirituelle, sont autant de sources secondaires de joie pour le monde : sources rattachées à la source première de la joie, qui est le Coeur de Jésus par le Coeur de Marie.
A notre divin Sauveur, et à sa très sainte Mère et notre Mère, qui travaillent sans cesse pour notre bonheur, au sein de l'Église, toute reconnaissance, honneur et gloire !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Jésus nous console et nous donne de regarder au-delà de nos épreuves
Il console …
Dans toute vie de chrétien parsemée de joies et de peines ... Jésus nous console et nous donne de regarder au-delà de nos épreuves.
Il nous aime, mais cet amour est parfois étouffé par une foule de préoccupations et de soucis, par la douleur elle-même.
Jamais il ne fait défaut. Comment pourrait-il en être autrement? Nous lui avons coûté si cher. Il n'aurait pas connu les abîmes de la souffrance si c'était pour ne pas prendre soin des siens jour et nuit.
Gloire au Père et au Fils de ce que cette grâce ne soit pas tributaire de notre fidélité, sans quoi nous n'aurions que des miettes et encore! Au contraire, nous avons reçu grâce sur grâce en Christ. Il nous a donné la vie en abondance. Et avec cette vie toutes les richesses de la grâce de Dieu.
Nous sommes bénis de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux céleste en Christ. Ce trésor merveilleux de la grâce et de la consolation dans le Fils est un don présent et éternel. Nul besoin d'attendre demain pour jouir de ces richesses incalculables. Nul besoin d'être savant dans les Saintes Ecritures, d'être avancé dans la marche chrétienne, le Seigneur Jésus console chacun des siens personnellement.
Son coeur tant humain que divin est tout entier pour bénir et pour sécher les larmes qui, versées dans le secret, montent vers Lui telle un prière silencieuse.
Jésus n'est pas insensible à notre détresse. Il a tellement souffert pour nous. Et Il désire que nous regardions à Lui, à ses mains percées qu'Il nous tend.
“Vois, c'est pour toi qu'elle sont mutilées, mais elles sont toutes entières pour te sauver, te garder, te bénir, te guider, te soutenir, te consoler.”
Divine tendresse d'un Sauveur merveilleux que nous apprenons à connaître au fur et à mesure des souffrances qui jalonnent le chemin qui nous conduit à la félicité éternelle. Quand alors il n'y aura plus jamais de larmes, de peur, de lassitude, de découragement, de cri, de souffrance ... mais il restera à jamais ses marques indélébiles.
Ses mains sont et seront à jamais percées pour nous rappeler son Amour et nous remplir d'adoration et de reconnaissance.
Seigneur donne-moi de voir ta main au milieu de ma douleur.
Source: www.famillejetaime.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Lorsque humilié, tu n'arrives même plus à prier et que le culturel, même s'il est une fuite, reste comme un feu, maigre feu consolateur :
- l'Homme a réussi à produire du beau - et j'ai encore la chance de le percevoir et de pouvoir l'apprécier.Un sens, au moins, fonctionne encore dans cette obscurité...
Un autre, tout compte fait bien réfléchi, me procure un bien intérieur : le souvenir d'une lecture au sujet de St Anne et St Joachim.
Tristesse, quand tu nous tient !
Léon Bloy me ravive une lueur, quelque part une flamme lorsqu'il disait : " Il n'y a qu'une tristesse, c'est de n'être pas des saints. "
Michel
- l'Homme a réussi à produire du beau - et j'ai encore la chance de le percevoir et de pouvoir l'apprécier.Un sens, au moins, fonctionne encore dans cette obscurité...
Un autre, tout compte fait bien réfléchi, me procure un bien intérieur : le souvenir d'une lecture au sujet de St Anne et St Joachim.
Tristesse, quand tu nous tient !
Léon Bloy me ravive une lueur, quelque part une flamme lorsqu'il disait : " Il n'y a qu'une tristesse, c'est de n'être pas des saints. "
Michel
P4572- Dans la prière
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Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Bonsoir à toutes et à tous,
Amitiés,
Nicolas
La tristesse, la mélancolie, … tout ce qui fait que rien ne va plus.
Pourquoi rien autour de nous, nous fait rentrer dans la liaison avec les autres, nous restons à l’écart de toutes agitations, nous avons à un moment donné était dans le tourbillon de la solitude pour cela, pour ceci.
Nous nous sommes séparés de l’amour, de la paix, de la joie petit à petit manquant de ce goût plonger dans l’échange avec les autres dans le cours de la vie.
Tout devient lent, tout fini par se figer, notre course à la vie n’a plus aucun sens, le temps s’arrête dans le néant.
Pour comprendre ce temps arrêter en nous-même, c’est que nous avons à un moment donné eût l’impression d’être mis à l’écart, se sentir incompris, avoir eût l’impression de ne plus intéresser qui que ce soit, une nostalgie du passé qui revient peut-être nous le faire regretter et hop nous voilà dedans, une contrariété que nous ne savons pas expliqué, etc…
Cette sensibilité est tout à fait humaine, notre conscience nous interpelle à ce que nous vivons, je pense que nous pouvons en être fier, cela nous montre que nous ne sommes pas des machines, et donc des êtres dotés d’émotion.
Par ces émotions nous aimons, nous chérissons, nous protégeons, etc…, moins honorablement nous pouvons parfois détester, faire du mal etc…
Le chrétien lui aussi est un être humain parmi les autres dans leurs croyances, le chrétien par sa foi à rencontrer la LUMIÈRE de DIEU qui lui apprend ses faiblesses dans toutes circonstances et d’une force qui le sauve de tout ce mal par amour pour CELUI qui a donné SA VIE pour faire resplendir à l’humanité l’Amour, la Paix, la Joie pour l’Éternité, le bonheur qui n’usera jamais, ce sera quand le chrétien vivra avec son MESSIE le CHRIST JÉSUS, dans Son Royaume rempli de toute Sainteté dans toute Sa Splendeur et pour toujours.
Voila ma modeste explication avec l’aide de l’ESPRIT-SAINT.
Pourquoi rien autour de nous, nous fait rentrer dans la liaison avec les autres, nous restons à l’écart de toutes agitations, nous avons à un moment donné était dans le tourbillon de la solitude pour cela, pour ceci.
Nous nous sommes séparés de l’amour, de la paix, de la joie petit à petit manquant de ce goût plonger dans l’échange avec les autres dans le cours de la vie.
Tout devient lent, tout fini par se figer, notre course à la vie n’a plus aucun sens, le temps s’arrête dans le néant.
Pour comprendre ce temps arrêter en nous-même, c’est que nous avons à un moment donné eût l’impression d’être mis à l’écart, se sentir incompris, avoir eût l’impression de ne plus intéresser qui que ce soit, une nostalgie du passé qui revient peut-être nous le faire regretter et hop nous voilà dedans, une contrariété que nous ne savons pas expliqué, etc…
Cette sensibilité est tout à fait humaine, notre conscience nous interpelle à ce que nous vivons, je pense que nous pouvons en être fier, cela nous montre que nous ne sommes pas des machines, et donc des êtres dotés d’émotion.
Par ces émotions nous aimons, nous chérissons, nous protégeons, etc…, moins honorablement nous pouvons parfois détester, faire du mal etc…
Le chrétien lui aussi est un être humain parmi les autres dans leurs croyances, le chrétien par sa foi à rencontrer la LUMIÈRE de DIEU qui lui apprend ses faiblesses dans toutes circonstances et d’une force qui le sauve de tout ce mal par amour pour CELUI qui a donné SA VIE pour faire resplendir à l’humanité l’Amour, la Paix, la Joie pour l’Éternité, le bonheur qui n’usera jamais, ce sera quand le chrétien vivra avec son MESSIE le CHRIST JÉSUS, dans Son Royaume rempli de toute Sainteté dans toute Sa Splendeur et pour toujours.
Voila ma modeste explication avec l’aide de l’ESPRIT-SAINT.
Amitiés,
Nicolas
Invité- Invité
Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Parce que nous ne LOUONS pas assez le Seigneur !
"Réjouissez-vous et priez sans cesse, en toutes choses, rendez grâce à Dieu" Philippiens 4.4
"Réjouissez-vous et priez sans cesse, en toutes choses, rendez grâce à Dieu" Philippiens 4.4
Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
La vérité qui peut transformer votre vie de tous les jours...
"… Ne vous affligez pas, car la joie de l'Éternel sera votre force.[...]" Néhémie 8.10
Peut-être pensez-vous : "Joyce, je ne peux pas être dans la joie, parce que j'ai des problèmes et que la vie est dure." Mais la vérité est que la joie ne découle pas des circonstances de notre vie. Elle vient du Seigneur, et sa joie nous donne la force nécessaire pour gérer nos problèmes. Ceux qui croient en Jésus-Christ sont capables d'être dans la joie dans toutes les situations ; il leur suffit de la recevoir de lui.
"Notre ennemi, le diable, veut nous garder stressés, en colère, tristes..."
C'est avant tout une question d'attitude et de mentalité. Si nous cherchons Dieu avant toutes choses, que nous regardons à lui et non aux problèmes autour de nous, nous aurons la joie. Le secret consiste à faire cela chaque jour, non pas simplement quand nous avons désespérément besoin d'aide.Une bonne attitude est également importante face aux responsabilités quotidiennes qui ne nous enchantent pas forcément. Nous devons décider de les aborder dans l'état d'esprit suivant : "Voilà ce que je dois faire aujourd'hui, je vais donc y prendre plaisir !" Nul besoin de gâcher votre temps à redouter ces tâches ou à les aborder avec une mentalité négative.
Notre ennemi, le diable, veut nous garder stressés, en colère, tristes, portés au jugement et à la critique et nous voler notre joie – la joie que Jésus nous a acquise par sa mort. Mais il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi – nous avons le choix !
Une déclaration pour aujourd'hui
Affirmez avec moi : "Je vais jouir de ma vie de tous les jours." Puis décidez de communiquer la joie du Seigneur autour de vous. Si vous prenez cette habitude, vous expérimenterez une plus grande mesure de la plénitude de la joie engendrée par votre relation avec Jésus.
Par Joyce Meyer
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Bonsoir Gilles et tout le monde,
Merci pour ce premier texte sur les différentes tristesses.
Je n'ai pas l'occasion de pouvoir poursuivre le reste de lecture.....
C'est très intéressant. J'aimerais développer à titre perso mais je ne suis pas très doué pour reprendre les passages en sélection.
Toujours est-il que je me retrouve un peu dans ces commentaires. Merci.
Bonne soirée et bon w-e.
Fraternellement.
Merci pour ce premier texte sur les différentes tristesses.
Je n'ai pas l'occasion de pouvoir poursuivre le reste de lecture.....
C'est très intéressant. J'aimerais développer à titre perso mais je ne suis pas très doué pour reprendre les passages en sélection.
Toujours est-il que je me retrouve un peu dans ces commentaires. Merci.
Bonne soirée et bon w-e.
Fraternellement.
Stef54- Aime la Divine Volonté
- Messages : 836
Localisation : Lorraine
Inscription : 03/01/2013
Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Viens vers moi et ta tristesse se changera en joie...
Si je lève les yeux au ciel c’est pour te chercher.
Si je lève les mains c’est pour te louer et t’adorer.
A travers les nuages je regarde ton visage et je te dis que je t’aime.
Je te soumets ma vie à genoux devant ta face.
Seigneur je te donne mon Cœur,
A toi qui est saint et haut dans les cieux.
Ta pluie me remplit l’esprit.
Tu me tiens la mains et je n’ai plus de chagrin.
Au pied de la Croix je remets mes fardeaux.
J’ai la protection de ton sang coule pour mois.
Toi qui marches dans les ténèbres.
Toi qui cherches l’amour.
C’est toi qu’il y a une réponse.
Si tu le veux, ouvre ton Cœur à Dieu.
Si tu veux l’amour, demande à Dieu.
Si tu veux des réponses, demande à Dieu.
Dieu écoute, Dieu pardonne, Dieu en amour, Dieu est en toi.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils.
Son Fils a donné son sang et il est mort sur la croix pour toi.
Est- ce que tu sais cela? Le Christ est venu donner sa paix et son amour à l’humanité.
Alors écoute sa parole, suis-le Il deviendra ton ami. Tu peux lui confier toutes tes angoissés, tes amours et tes joies. Viens à Jésus à genoux devant sa Croix. Décharge-toi. Tu seras soulage et le Seigneur ne t’abandonnera jamais.
Si tu es malade, si tu es triste, si tu as des angoisses, si tu n’as plus gout n’a rien.
Si tout le monde t’abandonne.
Alors regarde Jésus
Alors demande et tu recevras,
et tu auras le plus grand bonheur.
Tu auras le chemin.
Tu auras la vie
Tu auras la vérité
Tu auras sa main dans la terre.
Tu seras béni en Jésus Christ.
Tu auras ton Sauveur
Mais crois et tu seras sauvé. Dieu bénisse le monde qui lira ces quelques lignes. Dieu vous aime !
Ecrit par Stephane Sobieraj
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Même un chrétien peut parfois éprouver de la tristesse...
Comment un chrétien peut-il se remettre d’une dépression ?
La dépression est une condition répandue, touchant des millions de personnes, chrétiennes et non-chrétiennes également. Ceux qui souffrent de dépression font l’expérience de sentiments de tristesse, colère, désespoir, fatigue et autres symptômes. Ils peuvent se sentir bon à rien et même suicidaire, perdant l’intérêt pour les choses et gens qu’ils appréciaient avant. Une dépression est souvent déclenchée par les circonstances de la vie, telles que la perte d’un emploi, la mort d’un être aimé, un divorce ou des problèmes psychologiques comme un abus ou une faible estime de soi.
La Bible nous dit d’être rempli de joie et de louange (Philippiens 4:4; Romains 15:11) ; apparemment l’intension de Dieu est que nos vies soient joyeuses. Cela n’est pas facile pour ceux qui souffrent de dépression situationnelle, mais cela peut être remédié par les dons de Dieu que sont la prière, l’étude et la mise en œuvre de la Bible, les groupes de soutien, les groupes de maison, le partage avec d’autres croyants, la confession, le pardon et l’accompagnement. Nous devons faire l’effort conscient de ne pas nous absorber de nous-mêmes, mais plutôt de rediriger nos efforts vers l’extérieur. Les sentiments de dépression peuvent être surmontés quand le malade détourne son regard de lui-même et le tourne sur Christ et les autres.
La dépression clinique est une maladie qui doit être diagnostiquée par un médecin. Elle n’est pas causée par les circonstances malheureuses de la vie, et les symptômes ne peuvent être surmontés par sa propre volonté. Contrairement à ce que croient certaines communautés chrétiennes, la dépression clinique n’est pas causée par le péché. La dépression peut parfois être une maladie qui nécessite une médicamentation et/ou un accompagnement. Bien évidemment, Dieu est capable de guérir toute maladie. Toutefois, dans certains cas, consulter un médecin pour une dépression n’est en rien différent que de le consulter pour une blessure.
Il est certaines choses que ceux qui souffrent de dépression peuvent faire pour surmonter leur anxiété. Ils devraient s’assurer de demeurer dans la Parole, même quand ils n’en n’ont pas envie. Les émotions peuvent nous détourner, mais la Parole de Dieu demeure ferme et immuable. Nous devons garder une foi ancrée en Dieu et nous accrocher encore plus fortement a lui quand nous passons par les épreuves et tribulations. La Bible nous dit que Dieu ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10:13). Même si la dépression n’est pas un péché, nous sommes toutefois responsables de notre réponse à ce mal, y compris le recours à une aide professionnelle dont nous aurions besoins. « Par Jésus, présentons sans cesse à Dieu notre louange comme sacrifice, c'est-à-dire l'offrande sortant de lèvres qui célèbrent son nom. » (Hébreux 13:15).
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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