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*** La belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé ***

2 participants

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 *** La  belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé *** Empty *** La belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé ***

Message par Maud Dim 17 Mai 2015 - 17:37

 *** La  belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé *** Images10
Frère Roger , de Taizé , en compagnie de Saint Jean Paul II


L’après-midi de sa mort, le 16 août, frère Roger appela un frère et lui dit : « Note bien ces mots ! » Il y eut un long silence, pendant qu’il cherchait à formuler sa pensée. Puis il commença : « Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir… » Et il s’arrêta, la fatigue l’empêchant de terminer sa phrase.

On retrouve dans ces mots la passion qui l’habitait, même dans son grand âge. Qu’entendait-il par « élargir » ? Il voulait probablement dire : tout faire pour rendre plus perceptible à chacun l’amour que Dieu a pour tous les humains sans exception, pour tous les peuples. Il souhaitait que notre petite communauté mette en lumière ce mystère, par sa vie, dans un humble engagement avec d’autres. Alors, nous les frères, nous voudrions relever ce défi, avec tous ceux qui à travers la terre cherchent la paix.

Dans les semaines qui précédaient sa mort, il avait commencé à réfléchir à la lettre qui serait publiée lors de la rencontre de Milan. Il avait indiqué certains thèmes et certains de ses textes qu’il souhaitait reprendre et retravailler. Nous les avons rassemblés, tels qu’ils étaient à ce moment-là, pour constituer cette « Lettre inachevée », traduite en 57 langues. Elle est comme une dernière parole de frère Roger, qui nous aidera à avancer sur le chemin où Dieu « élargit nos pas » (Psaume 18,37).

Méditant cette lettre inachevée dans les rencontres qui auront lieu en 2006 soit à Taizé, semaine après semaine, soit ailleurs, sur les divers continents, chacun pourra chercher comment l’achever par sa propre vie.


Frère Alois


****


Lettre inachevée de frère Roger


« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » : quelle est cette paix que Dieu donne ?

C’est d’abord une paix intérieure, une paix du cœur. C’est elle qui permet de porter un regard d’espérance sur le monde, même s’il est souvent déchiré par des violences et des conflits.

Cette paix de Dieu est aussi un soutien pour que nous puissions contribuer, tout humblement, à construire la paix là où elle est menacée.
Une paix mondiale est si urgente pour alléger les souffrances, en particulier pour que les enfants d’aujourd’hui et de demain ne connaissent pas l’angoisse et l’insécurité.

Dans son Évangile, en une fulgurante intuition, saint Jean exprime qui est Dieu en trois mots : « Dieu est amour. »  Si nous saisissons seulement ces trois mots, nous irons loin, très loin.

Qu’est-ce qui nous captive dans ces paroles ? C’est d’y trouver cette lumineuse certitude : Dieu n’a pas envoyé le Christ sur la terre pour condamner quiconque, mais pour que tout être humain se sache aimé et puisse trouver un chemin de communion avec Dieu.

Mais pourquoi les uns sont-ils saisis par l’étonnement d’un amour et se savent aimés, ou même comblés ? Pourquoi d’autres ont-ils l’impression d’être peu considérés ?

Si chacun le comprenait : Dieu nous accompagne jusque dans nos insondables solitudes. À chacun il dit : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix pour moi, et je t’aime. » [Oui, Dieu ne peut que donner son amour, il y a là tout l’Évangile.

Ce que Dieu nous demande et nous offre, c’est de recevoir simplement son infinie miséricorde.

Que Dieu nous aime est une réalité parfois peu accessible. Mais quand nous découvrons que son amour est avant tout pardon, notre cœur est apaisé et même changé.

Et nous voilà capables d’oublier en Dieu ce qui assaille le cœur : là est une source où retrouver la fraîcheur de l’élan.

Le savons-nous assez ? Dieu nous fait tellement confiance qu’il a pour chacun de nous un appel. Quel est cet appel ? Il nous invite à aimer comme il nous aime. Et il n’y a pas de plus profond amour que d’aller jusqu’au don de soi-même, pour Dieu et pour les autres.

Qui vit de Dieu choisit d’aimer. Et un cœur décidé à aimer peut rayonner une bonté sans limites.

Pour qui cherche à aimer dans la confiance, la vie s’emplit d’une beauté sereine.

Qui choisit d’aimer et de le dire par sa vie est amené à s’interroger sur l’une des questions les plus fortes qui soient : comment soulager les peines et les tourments de ceux qui sont proches ou lointains ?

Mais qu’est-ce qu’aimer ? Serait-ce partager les souffrances des plus malmenés ? Oui, c’est cela.

Serait-ce avoir une infinie bonté du cœur et s’oublier soi-même pour les autres, avec désintéressement ? Oui, certainement.

Et encore : qu’est-ce qu’aimer ? Aimer, c’est pardonner, vivre en réconciliés. [Et se réconcilier, c’est toujours un printemps de l’âme.

Dans le petit village de montagne où je suis né, vivait tout près de notre maison une famille nombreuse, très pauvre. La mère était morte. Un des enfants, un peu plus jeune que moi, venait souvent chez nous, il aimait ma mère comme si c’était la sienne. Un jour, il apprit qu’ils quittaient le village et, pour lui, partir n’allait pas de soi. Comment consoler un enfant de cinq ou six ans ? C’était comme s’il n’avait pas le recul nécessaire pour interpréter une telle séparation.

Peu avant sa mort, le Christ assure les siens qu’ils recevront une consolation : il leur enverra l’Esprit Saint qui sera pour eux un soutien et un consolateur, et il demeurera toujours avec eux.

Dans le cœur de chacun, aujourd’hui encore il murmure : « Je ne te laisserai jamais seul, je t’enverrai l’Esprit Saint. Même si tu es au profond du désespoir, je me tiens près de toi. »

Accueillir la consolation de l’Esprit Saint, c’est chercher, dans le silence et la paix, à nous abandonner en lui. Alors, si des événements parfois graves se produisent, il devient possible de les dépasser.

Sommes-nous si fragiles que nous ayons besoin de consolation ?

À tous il arrive d’être secoués par une épreuve personnelle ou par la souffrance des autres. Cela peut aller jusqu’à ébranler la foi et éteindre l’espérance.

Retrouver la confiance de la foi et la paix du cœur suppose parfois d’être patient avec soi-même.

Il est une peine qui marque particulièrement : celle de la mort d’un proche, dont nous avions peut-être besoin pour cheminer sur la terre. Mais voilà qu’une telle épreuve peut connaître une transfiguration, alors elle ouvre à une communion.

À qui est aux limites de la peine, une joie d’Évangile peut être rendue. Dieu vient éclairer le mystère de la douleur humaine au point de nous accueillir dans une intimité avec lui.

Alors nous voilà placés sur un chemin d’espérance. Dieu ne nous laisse pas seuls. Il nous donne d’avancer vers une communion, cette communion d’amour qu’est l’Église, à la fois si mystérieuse et si indispensable…

Le Christ de communion  nous fait cet immense don de la consolation.

Dans la mesure où l’Église devient capable d’apporter la guérison du cœur en communiquant le pardon, la compassion, elle rend plus accessible une plénitude de communion avec le Christ.

Quand l’Église est attentive à aimer et à comprendre le mystère de tout être humain, quand inlassablement elle écoute, console et guérit, elle devient ce qu’elle est au plus lumineux d’elle-même : limpide reflet d’une communion.

Chercher réconciliation et paix suppose une lutte au-dedans de soi-même. Ce n’est pas un chemin de facilité. Rien de durable ne se construit dans la facilité. L’esprit de communion n’est pas naïf, il est élargissement du cœur, profonde bienveillance, il n’écoute pas les soupçons.

Pour être porteurs de communion, avancerons-nous, dans chacune de nos vies, sur le chemin de la confiance et d’une bonté du cœur toujours renouvelée ?

Sur ce chemin, il y aura parfois des échecs. Alors, rappelons-nous que la source de la paix et de la communion est en Dieu. Loin de nous décourager, nous appellerons son Esprit Saint sur nos fragilités.

Et, tout au long de l’existence, l’Esprit Saint nous donnera de reprendre la route et d’aller, de commencement en commencement, vers un avenir de paix.

Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir .....

 Pour Frère Roger Jésus Croix
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 *** La  belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé *** Empty Taizé haut lieu de l’œcuménisme!!!!

Message par M1234 Mar 4 Juil 2017 - 18:47

Taizé, haut lieu de l’œcuménisme


 *** La  belle lettre inachevée de Frère Roger de Taizé *** Web3-france-taize-community-young-girl-jeoffrey-guillemardciric



La Communauté de Taizé accueille chaque semaine des milliers de jeunes du monde entier.




Depuis trois-quart de siècle, le village de Taizé en Bourgogne accueille au sein d’une communauté monastique œcuménique, des jeunes venant du monde entier.

En Saône et Loire, près de Cluny, un Suisse protestant fonda après la Seconde Guerre Mondiale, une communauté monastique.

Ce fut une initiative insolite au sein de l’église Reformée, qui, à part quelques communautés de femmes comme les diaconesses de Reuilly, les sœurs de Pomeyrol et la communauté de femmes de Grandchamp en Suisse, avait rejeté le principe de communauté religieuse.

Et celle-ci sera d’autant plus originale qu’elle se réclame dès le début de l’œcuménisme en ayant des relations fréquentes avec le père Paul Couturier et le groupe des Dombes, qui dès 1936, forma une cellule œcuménique composée de prêtres et de pasteurs pour réfléchir à l’unité des chrétiens.

Ils sont 7 au départ, 12 en 1950, 65 en 1965, dont 12 pasteurs, 90 dans les années 90, et 120 en 2004.


Frère Roger, fondateur de Taizé


Avant même de fonder la communauté de Taizé, durant la Seconde Guerre, Roger Schutz utilisait la ferme qu’il avait acquise en 1940, située à proximité de la ligne de démarcation, pour accueillir des réfugiés.

Avec sa sœur Geneviève, il y recueillit alors des dizaines de Juifs pourchassés par les nazis qu’il aidait à passer en Suisse où il fut obligé de rester pour échapper à la Gestapo.

Il retourna à Taizé en 1944 avec trois autres frères et y aida cette fois-ci des prisonniers allemands et des enfants orphelins.

La communauté de Taizé compte aujourd’hui une centaine de Frères de plusieurs confessions chrétiennes et originaires d’une trentaine de pays.

L’œcuménisme de la communauté s’est affirmé lorsque Frère Roger et un autre frère furent invités au concile Vatican II comme observateurs.

Frère Roger fut assassiné le 16 aout 2005 lors de la prière du soir par une femme psychiquement malade.

C’est un catholique allemand, frère Aloïs, qui prit sa suite.


Taizé, l’ancêtre des JMJ ?


L’autre priorité de la communauté de Taizé est l’ouverture en faveur des jeunes, leur accueil est d’ailleurs une priorité.

La grande Église de la Réconciliation, construite par des jeunes venus de tous les horizons pour faire oublier les drames de la guerre, est inaugurée le 5 août 1962 en présence des plus hautes autorités des Églises réformées, anglicanes orthodoxes et catholiques.

Dès 1978, la communauté organise chaque année dans une métropole européenne un « pèlerinage de confiance sur la terre » qui réunit plusieurs dizaines de milliers de jeunes.

Jean Paul II, qui rendit visite à Frère Roger en 1986, s’en inspira pour organiser le jour des Rameaux 1984, le Jubilé International de la Jeunesse qui deviendra l’année suivante les Journées Mondiales de la Jeunesse.


La croix devenue colombe


Avant la chute du mur de Berlin, les frères de Taizé avaient établi de nombreux liens avec les jeunes d’Europe de l’Est.

Comme il fallait se montrer discret et ne pas afficher d’insignes d’appartenance religieuse, ils avaient imaginé cette fameuse croix qui se transforme en colombe, réunissant ainsi selon eux, l’esprit de Dieu au début de l’évangile, qui plane sur les eaux, et la fin, la croix et la Passion.

C’est devenu désormais l’emblème de toute une jeunesse, le signe de reconnaissance des pèlerins de Taizé qui viennent séjourner, généralement le temps d’une semaine, sur la colline bourguignonne.


Venir à Taizé

Lorsque Jean Paul II vint à Taizé en octobre 1986, il dit aux jeunes : « Comme vous, pèlerins et amis de la communauté, le pape n’est que de passage.

Mais on passe à Taizé comme on passe près d’une source.

Le voyageur s’arrête, se désaltère et continue sa route.

» Toute l’année, sauf entre le 22 décembre et le 6 janvier, à cause des rencontres européennes qui ont lieu dans différentes villes d’Europe, les 17/30 ans s’y retrouvent généralement sur le temps d’une semaine. Une logistique très importante s’est mise en place pour permettre leur hébergement, certes un peu spartiate.

Ce sont souvent des jeunes volontaires qui se chargent de ces tâches ainsi que d’encadrer les participants à la semaine.

On peut aussi y venir en groupe (avec autorisation parentale pour les mineurs) ou en tant qu’adulte ou encore en famille avec enfants.

La participation aux frais est proportionnelle au niveau de vie de chaque pays.

La vie quotidienne est rythmée par trois temps de prière, le matin à midi et le soir.

Les prières sont très souvent dites avec des mots simples et récitées en plusieurs langues. De nombreux temps de partage ou des études biblique menées par un frère, sont aussi organisés.

Certains préfèrent aussi l’écoute et se réservent ce temps en silence. Pour le prieur, Frère Aloïs,

« C’est comme une fête de voir de si nombreux jeunes sur la colline, ensemble dans une telle diversité. Cela nous donne la grande espérance qu’une humanité en paix est possible. »

Source:ALETEIA
https://fr.aleteia.org/2017/07/03/taize-haut-lieu-de-loecumenisme/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
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