- 3 La Communion du fidèle.
4 participants
Page 1 sur 1
- 3 La Communion du fidèle.
1) Le Pain.
Au départ le pain azyme rond, partagé en bouchées, plus tard pain avec levain, avec difficultés de partage (miettes rassemblées dans une bourse) ; le tout est entièrement consommé.
Les hosties sont offertes à partir du 12 ème siècle tel que nous connaissons. (A noté que chez les orthodoxes on consomme toujours des bouchées de pain trempées dans le vin, ou on boit aussi au calice) la réserve eucharistique se généralise à partir de cette période.
2) Le vin
Un rouge, le vin blanc n’est accepté qu’à partir du 16ème siècle « les tache du vin se voit moins ».
Au départ le pain azyme rond, partagé en bouchées, plus tard pain avec levain, avec difficultés de partage (miettes rassemblées dans une bourse) ; le tout est entièrement consommé.
Les hosties sont offertes à partir du 12 ème siècle tel que nous connaissons. (A noté que chez les orthodoxes on consomme toujours des bouchées de pain trempées dans le vin, ou on boit aussi au calice) la réserve eucharistique se généralise à partir de cette période.
2) Le vin
Un rouge, le vin blanc n’est accepté qu’à partir du 16ème siècle « les tache du vin se voit moins ».
Re: - 3 La Communion du fidèle.
3) Le fidèle-
Il communie aux deux espèces dès le début- la communion sous les deux espèce a toujours eu lieu en Orient, mais progressivement disparu en occident pendant le Moyen Age et a été interdit par le concile de Constance en 1415 (en réaction contre le mouvement ‘’hussite’’ qui la pratiquait et la revendiquait, depuis lors, les protestant ayant adopté la communion au pain et au vin, le Concile Vatican II ne s’oppose plus à la communion sous les deux espèces, sans la pratiquer vraiment, pour motif que cela nécessite un plus grand nombre d’auxiliaire de la communion.
L’instruction Rédemptoris Sacramentum rejette la communion des fidèles seul par instruction mais l’autorise si c’est le prêtre qui la pratique pour le fidèle.
Au début le fidèle reçoit le Corps du Christ dans la paume de s a main l’embrasse et communie sans le toucher de ses doigts.
Vers le 5ème siècle on dispose d’élément attestant que le fidèle communie dans la bouche, ce sera obligatoire à partir du 9ème et 10ème siècle jusqu’à Vatican II.
Il communie aux deux espèces dès le début- la communion sous les deux espèce a toujours eu lieu en Orient, mais progressivement disparu en occident pendant le Moyen Age et a été interdit par le concile de Constance en 1415 (en réaction contre le mouvement ‘’hussite’’ qui la pratiquait et la revendiquait, depuis lors, les protestant ayant adopté la communion au pain et au vin, le Concile Vatican II ne s’oppose plus à la communion sous les deux espèces, sans la pratiquer vraiment, pour motif que cela nécessite un plus grand nombre d’auxiliaire de la communion.
L’instruction Rédemptoris Sacramentum rejette la communion des fidèles seul par instruction mais l’autorise si c’est le prêtre qui la pratique pour le fidèle.
Au début le fidèle reçoit le Corps du Christ dans la paume de s a main l’embrasse et communie sans le toucher de ses doigts.
Vers le 5ème siècle on dispose d’élément attestant que le fidèle communie dans la bouche, ce sera obligatoire à partir du 9ème et 10ème siècle jusqu’à Vatican II.
Re: - 3 La Communion du fidèle.
On pourrait se poser la question suivante:
Une communion "à l'ancienne" par une âme distraite et non contrite,
Vaut-elle une communion dans la main par une âme centrée sur Jésus et pleine de contrition?
ou La langue est -elle plus pure que la main?
J'accompagne ces questions d'une réflexion sur Jésus demandant à la foule qui l'entoure:
Qui m'a touché?
Il parlait du toucher de la foi:C'est celui qui compte vraiment.
Je cite enfin l'Apôtre Jacques peu flatteur au sujet de la Langue:
De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
Ma réflexion personnelle étant celle-ci.
Ni la langue, ni la main n'ont d'agrément favorable particulier,
Mais la foi, la contrition et une reconnaissance d'amour
font de l'eucharistie le Trésor qu'elle est.
J'évite donc de filtrer le moucheron et d'avaler le chameau et ne juge personne sur La façon dont il ou elle communie.
Une communion "à l'ancienne" par une âme distraite et non contrite,
Vaut-elle une communion dans la main par une âme centrée sur Jésus et pleine de contrition?
ou La langue est -elle plus pure que la main?
J'accompagne ces questions d'une réflexion sur Jésus demandant à la foule qui l'entoure:
Qui m'a touché?
Il parlait du toucher de la foi:C'est celui qui compte vraiment.
Je cite enfin l'Apôtre Jacques peu flatteur au sujet de la Langue:
De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
Ma réflexion personnelle étant celle-ci.
Ni la langue, ni la main n'ont d'agrément favorable particulier,
Mais la foi, la contrition et une reconnaissance d'amour
font de l'eucharistie le Trésor qu'elle est.
J'évite donc de filtrer le moucheron et d'avaler le chameau et ne juge personne sur La façon dont il ou elle communie.
Sofoyal- Combat l'antechrist
- Messages : 2384
Inscription : 03/11/2013
Re: - 3 La Communion du fidèle.
Je pense que c'est plus Sain de communier directement à la langue, pour le fait que le Corps du Christ ne peut être touché que par des mains consacrées ... (de plus à la main , il y a un gros risque de parcelles d'hostie qui tombent à terre...)
le Corps du Christ est pur,
on ne cherche pas à juger mais à respecter le droit canon pour Communier le mieux possible, ne pas offenser la Très Sainte Eucharistie, qui est déjà tant et tant profannée, baffouée,
ce qui me fait peine c'est que ceux qui communie sur la langue sont de suite taxé de pharisien, intégriste etc...
le Corps du Christ est pur,
on ne cherche pas à juger mais à respecter le droit canon pour Communier le mieux possible, ne pas offenser la Très Sainte Eucharistie, qui est déjà tant et tant profannée, baffouée,
ce qui me fait peine c'est que ceux qui communie sur la langue sont de suite taxé de pharisien, intégriste etc...
Invité- Invité
Re: - 3 La Communion du fidèle.
Il faut avoir une grande foi pour comprendre ce mystère Eucharistique et non pas faire comme on veut quand Jésus vient à nous.
Re: - 3 La Communion du fidèle.
C 'est un moment que l'on partage avec Dieu , cependant comme vous le dites il faut qu'il soit donné par des MAINS consacrées ...donc lorsque je vois des "fidèls" qui le donne et qui en plus font le signe de croix sur le frond...cela me glace le sang ...Perso je ne l'accepte que de la main du prêtre
fabienne95- Contre la puce électronique
- Messages : 149
Inscription : 24/01/2015
Re: - 3 La Communion du fidèle.
Sofoyal a écrit:On pourrait se poser la question suivante:
Une communion "à l'ancienne" par une âme distraite et non contrite,
Vaut-elle une communion dans la main par une âme centrée sur Jésus et pleine de contrition?
...
Et de même pour cette question :
Une communion "dans la main" par une âme distraite et non contrite,
Vaut-elle une communion "à l'ancienne" par une âme centrée sur Jésus et pleine de contrition?
Je cite enfin l'Apôtre Jacques peu flatteur au sujet de la Langue:
De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
Il s'agit ici du rôle que lui fait jouer l'humain par ses dispositions du coeur lorsqu'elles sont mauvaises ou mal orientées ... et non de la nature physique de cet organe D'ailleurs lorsque les dispositions sont bonnes la langue peut dispenser des paroles d'amour, de consolation de réconfort, de charité etc ... de même la main permet de faire des actes bons ou mauvais suivant les cas.
Ni la langue, ni la main n'ont d'agrément favorable particulier,
Mais la foi, la contrition et une reconnaissance d'amour
font de l'eucharistie le Trésor qu'elle est.
J'évite donc de filtrer le moucheron et d'avaler le chameau et ne juge personne sur La façon dont il ou elle communie.
Dans le cas de la communion, et suivant l'avis de l'Eglise, qui ne juge pas la personne mais la façon comme vous écrivez, la main n'est surement pas un agrément favori :
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0602091_consultation
La distribution de la communion dans la main des fidèles est inopportune
Comme annoncé dans la page précédente, nous publions les résultats inattendus de la consultation ainsi que les décisions prises par le pape Paul VI.
Les pages précédentes :
3) Ce qui était sacré pour les générations précédentes l'est pour nous (3)
2) La façon de distribuer la Communion (2)
1) Se nourrir de l'Eucharistie est un événement spirituel, qui touche toute la réalité humaine (1)
0) Benoît XVI : recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration (préface)
j) Résultats de la consultation
Les réponses des évêques furent soigneusement collationnées et présentées synthétiquement sous forme de statistiques, et furent ensuite regroupées dans un volume de 130 pages qui fut soumis au pape le 10 mars 1969. À la question centrale : « Pensez-vous qu'il faille accepter la demande selon laquelle en plus de la manière traditionnelle de recevoir la sainte communion, la communion dans la main soit autorisée ? » 567 évêques répondirent oui, 1233 répondirent non, 315 oui selon certaines conditions, soit 2136 réponses en comptant 21 réponses invalides. Le rapport du Consilium qui suivit se terminait par quelques considérations et propositions :
Cette enquête démontre que :
1) quoique n'atteignant pas les deux tiers, une forte majorité absolue est opposée à la nouvelle pratique ;
2) la situation varie beaucoup en fonction des continents, des niveaux de culture et de foi religieuse; la tendance au placet est plus sensible en Europe et en Amérique qu'en Asie et en Afrique ; les milieux anglais, italien et espagnol sont moins favorables à la communion dans la main que les milieux français, allemand et hollandais ;
3) de par ses implications potentielles, le problème de la communion dans la main ne peut être considéré isolément, il a un aspect plus large, qui touche à l'ensemble du culte eucharistique. On mentionnera simplement la question du pain fermenté, dont l'usage pourrait facilement être introduit, avec le problème connexe de la conservation de l'Eucharistie, de l'exposition et de l'adoration du Saint-Sacrement, de la communion des malades, etc. Cela exige que le problème soit étudié sous tous ses aspects et dans toutes ses conséquences.
« Sur cette base, trois solutions peuvent être envisagées :
1) fermer la porte à toute concession;
2) admettre la possibilité de la communion dans la main parallèlement à la manière traditionnelle ;
3) adopter une position bien définie mais non fermée, comme cela a été fait pour la communion sous les deux espèces.
« La première position est soutenue par la majorité absolue, elle éviterait les conséquences négatives que l'on craint de l'introduction de la communion dans la main, et elle aurait l'approbation d'une large partie du clergé et des fidèles.
« Mais il faut aussi prévoir une réaction violente dans certaines régions et une multiplication des actes de désobéissance là où cet usage a déjà été introduit.
« La deuxième solution irait à l'encontre de la position de la majeure partie des évêques, ce serait récompenser la désobéissance et ouvrir la porte à de graves inconvénients.
« La troisième solution, celle du compromis - c'est-à-dire l'autoriser dans certains cas, comme cela a été fait, par exemple, pour la communion sous les deux espèces ou, dans certaines régions, pour la communion dans la main - serait dans la ligne définie par le Concile qui, dans le domaine disciplinaire, envisageait une pluralité des formes et s'en remettait à la responsabilité des conférences épiscopales et des évêques à titre individuel.
« II faut cependant bien voir que toute concession, quelle qu'elle soit, ouvrira fatalement la porte à une généralisation.
« Enfin, pour ce qui est de la procédure à suivre, il serait souhaitable que toute décision prise sur ce point soit communiquée à l'épiscopat sous la forme d'un acte pontifical se fondant sur l'avis des évêques consultés et non pas seulement sous la forme d'une instruction de la Sacrée Congrégation des rites, d'une part parce qu'il s'agit d'une question disciplinaire très importante relative au culte eucharistique, et d'autre part parce que, ces derniers mois, la pratique de la communion dans la main s'est répandue très rapidement. Cette dernière raison a incité un certain nombre d'évêques et de nonces apostoliques à demander avec insistance qu'une décision soit prise le plus rapidement possible pour éviter que la disposition prise n'arrive trop tard. »
g) La publication de l'instruction
Après avoir soigneusement étudié les documents, le pape ajouta une note autographe :
« Dire au Père Bugnini qu'il prépare un projet de document pontifical sur ce sujet dans lequel :
1. on donnera un aperçu synthétique des résultats de la consultation des évêques ;
2. laquelle confirme la pensée du Saint-Siège que la distribution de la communion dans la main des fidèles est inopportune, en en indiquant les raisons (liturgiques, pastorales, religieuses, etc.) ; c'est pourquoi la norme en vigueur est confirmée.
3. si, cependant, certaines Conférences épiscopales croient devoir permettre cette innovation, elles veilleront à s'adresser au Saint-Siège et, si licence leur en a été accordée, à s'en tenir aux normes et instructions qui l'accompagneront. »
Et le pape ajoutait : « 27 mars 1969 - au conseil AA. PP. pour information et avis. Il faut garder à l'esprit que l'usage — ou l'abus — de la distribution de la sainte communion [dans la main] est déjà largement répandu dans certains pays et que les évêques (par exemple le cardinal Suenens, etc.) ne croient pas possible de le réprimer. »
La Secrétairerie d'État transmit tous ces documents le 25 mars 1969, en reprenant les indications mêmes données par le pape. Conformément à ce qui lui avait été demandé, le Consilium prépara le texte de l'Instruction Memoriale Domini, qui fut approuvée le 29 mai 1969.
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2201091_conclusion
Benoît XVI : ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous
Conclusion (pour lire les pages précédentes se reporter à la fin du document)
Le 22 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Sur cet arrière-fond, deux fois millénaire, de l'histoire de la piété et de la tradition liturgique de l'Église universelle, en Orient et en Occident, surtout par rapport au développement structurel du patrimoine patristique, nous pouvons tirer les conclusions suivantes :
1. Le développement structurel de la piété eucharistique, comme fruit de la piété des Pères de l'Église a conduit toutes les Églises, aussi bien d'Orient que d'Occident, déjà durant le premier millénaire, à administrer la Sainte Communion aux fidèles directement dans la bouche. En Occident, au début du second millénaire, on a ajouté le geste profondément biblique de l'agenouillement. Dans les différentes traditions liturgiques orientales, on enveloppe le moment de la réception du Corps du Seigneur, par un rituel plein de majesté et souvent on exige des fidèles qu'ils se prosternent auparavant à terre.
2. L'Église prescrit l'usage du plateau de Communion pour éviter que des fragments d'hostie consacrée ne tombent à terre (cf. Missale Romanum, Institutio generalis, n. 118 ; Redemptionis Sacramentum, n. 93) ; elle prévoit aussi que l'évêque se lave les mains après la distribution de la Communion (cf. Caeremoniale episcoporum, n. 166). Le risque de la distribution de la Communion dans la main, même si cela n'arrive que rarement, est la séparation de fragments d'hostie, lesquels peuvent soit tomber à terre, soit rester collés à la paume ou aux doigts de la main de ceux qui communient.
3. Le moment de la Sainte Communion, dans la mesure où celle-ci est la rencontre du fidèle avec la Personne divine du Rédempteur, exige à cause de sa nature même, des gestes sacrés typiquement extérieurs comme la prosternation à genoux (le matin du dimanche de la Résurrection, les femmes ont adoré le Seigneur ressuscité en se prosternant à terre devant Lui, cf. Mt 28, 9 et de même pour les Apôtres, cf. Lc 24, 52 ; peut-être aussi l'apôtre Thomas, lorsqu'il dit : « Mon Seigneur et mon Dieu », Jn 20, 28).
4. Le fait de se laisser nourrir comme un petit enfant, en recevant la Communion directement dans la bouche, exprime en tant que rituel, et de la meilleure manière, le caractère de réceptivité ainsi que l'attitude d'un enfant devant le Christ qui nous nourrit et qui nous « allaite » spirituellement. L'adulte en revanche porte lui-même la nourriture dans sa bouche, avec ses doigts.
5. Durant les célébrations de la sainte Messe, l'Église prescrit qu'au moment de la consécration, tout fidèle doit se mettre à genoux. Ne serait-il pas non plus liturgiquement plus exact, si au moment de la Sainte Communion, quand le fidèle s'approche, dans toute sa dimension corporelle, le plus près possible du Seigneur, le Roi des rois, qu'il Le salue et Le reçoive à genoux ?
6. Le geste de recevoir le Corps du Seigneur dans la bouche et à genoux pourrait être un témoignage visible de la foi de l'Église dans le mystère eucharistique, et également un facteur régénérant et éducatif pour notre culture moderne, pour laquelle l'agenouillement et l'enfance spirituelle sont des phénomènes complètement étrangers.
7. Le désir de rendre, de manière visible, affection et honneur à la majesté de la personne du Christ, même dans le moment de la Sainte Communion, devrait s'adapter à l'esprit et à l'exemple de la tradition deux fois millénaire de l'Église : cum amore ac timore (adage des Pères du premier millénaire) et quantum potes, tantum aude (« Tant que tu peux, oses-le », adage du second millénaire).
Pour terminer, nous voulons laisser la place à cette prière émouvante de Maria Stang, mère et grand-mère allemande de la Volga, qui fut déportée au Kazakhstan par le régime stalinien. Cette femme à l'âme « sacerdotale » conservait la Sainte Communion et la portait, au milieu des persécutions communistes, aux fidèles éparpillés dans les immenses steppes du Kazakhstan, en priant de cette manière :
« Là où habite mon Jésus adoré, dans le tabernacle où II trône, c'est là que je veux être, continuellement à genoux. C'est là que je veux prier sans cesse. Jésus, je T'aime profondément. Mon Amour caché, je T'adore. Mon Amour abandonné, je T'adore. Mon Amour bafoué, je T'adore. Mon Amour infini, mon Amour mort pour nous sur la Croix, je T'adore. Mon Seigneur et Sauveur adoré, fais que je sois tout amour, toute expiation pour le Très Saint Sacrement, dans le cœur de Marie, Ta Mère très clémente. Amen ».
Puisse Dieu faire que les Pasteurs de l'Église rénovent la maison de Dieu qui est l'Église, en mettant Jésus-Eucharistie au centre, en Lui donnant la première place, en faisant en sorte qu'il reçoive des gestes qui l'honorent et des gestes qui l'adorent, particulièrement dans le moment de la Sainte Communion. « L'Église doit être purifiée à partir de l'Eucharistie ! » (Ecclesia ab Eucharistia emendanda est!). Dans l'hostie consacrée, il n'y a pas quelque chose, mais Quelqu'un. « II est là !» : c'est ainsi que saint Jean Marie Vianney, le saint curé d'Ars, résumait le mystère eucharistique. Car, ici, il ne s'agit de rien d'autre ni de personne plus grand que le Seigneur lui-même : Dominas est!
Une opinion de Benoit XVI :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-20440052.html
« S’agenouiller devant l’Eucharistie, c’est professer sa liberté » (Benoît XVI)
Lors de la Messe de la Fête-Dieu, les fidèles qui ont communié de la main du pape ont été invités à s'agenouiller pour recevoir la sainte communion. Benoît XVI avait rappelé dans son homélie que "s'agenouiller devant l'Eucharistie, c'est professer sa liberté". On voit alors des journalistes, des prêtres, des gens d'habitude "informés", s'étonner, voire s'indigner, de ce que Benoît XVI ait osé le jour de la Fête Dieu - pensez donc ! - donner la communion à des fidèles à genoux et, en plus, sur les lèvres, alors que cela ne se fait plus "depuis Vatican II" :
A noter aussi des opinions de prélats comme Mgr Athanasius Schneider :
http://notionsromaines.com/2014/09/21/mgr-schneider-la-communion-dans-la-main-est-une-plaie-profonde-dans-le-corps-mystique-du-christ/
Voici une des phrases les plus « chocs » de Mgr Schneider dans son dernier livre,Corpus Christi. La communion dans la main au coeur de la crise de l’Eglise. La lecture de cet ouvrage est salvatrice dans le sens où il remet bien les choses dans leur contexte et propose de vraies solutions pastorales fondées sur une vraie théologie catholique, ce qui nous change de trop d’exemples de dérives dogmatiques ou liturgiques « par souci pastoral » fondé sur une théologie plutôt protestante, mais en aucun cas catholique. Par cet article j’aimerais vous proposer une autre page du livre de Mgr Schneider que ceux qui ont un vrai « souci pastoral » au nom du Sacré et du Beau apprécieront. Il s’agit ici d’exposer une des solutions pour résoudre la crise de l’Eglise :
La vraie crise de l’Eglise contemporaine est au fond une crise eucharistique et, plus concrètement, une crise causée de façon décisive par la communion dans la main, une crise prévue par Paul VI et confirmée aujourd’hui par les faits. Il est inutile de songer à une vraie réforme de l’Eglise et à une vraie nouvelle évangélisation si l’on ne soigne pas le mal à la racine ; or, ce mal, c’est la crise eucharistique en général et, en particulier, la crise provoquée par la communion dans la main. On constate souvent du respect humain quant à cette question, comme si nul ne souhaitait mettre le doigt dans la plaie. Dans les discours et les programmes soutenant une nécessaire réforme de l’Eglise et une nouvelle évangélisation, on parle de façon générique ou théorique de la nécessité d’un plus grand respect et d’une meilleure attention envers le pain consacré mais, tant que perdura la véritable cause concrète de l’irrespect et de l’insouciance généralisés, c’est-à-dire la communion dans la main, ces discours n’auront pas d’effet sur la foi et la piété eucharistique, le coeur battant de l’Eglise.
ou le Cardinal Albert Malcolm Ranjith :
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0302089_eucharistie
Mgr Albert Malcolm Ranjith s'exprime sur la communion dans la main
L’archevêque Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin, trouve que le moment est arrivé de « bien évaluer », « revoir » et « si nécessaire abandonner » la pratique qui consiste à recevoir l’hostie consacrée dans la main et non sur la langue. Il l’affirme dans la préface du livre consacré à l’Eucharistie par Monseigneur Athanasius Schneider et publié par la Librairie Editeur Vaticane…
Selon Mgr Ranjith, une telle pratique a été « introduite abusivement et à toute vitesse dans certains milieux de l‘Eglise tout de suite après le Concile » devenant ensuite « ordinaire dans toute l’Eglise ». Cette pratique « a contribué à favoriser un affaiblissement graduel et croissant de l’attitude de révérence envers les saintes espèces eucharistiques », particulièrement évident, selon lui, parmi les enfants et les adolescents. De surcroît, la possibilité de recevoir l’hostie dans la main, dénonce Mgr Ranjith, est à l’origine de « graves abus » que n'a jamais voulu la constitution conciliaire "Sacrosanctum Concilium" ! Il y a « ceux qui emportent les sacrées espèces pour les garder en souvenir », « ceux qui les vendent » et même « ceux qui les emportent pour les profaner lors de rites sataniques ».
Pour le secrétaire du Culte Divin, le manque de recueillement et le grand esprit d'insouciance posent un problème alarmant. Des communiants revenir à leur place comme si rien d'extraordinaire ne s'était passé est inacceptable. Rappelons qu’il faut fermement croire que dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie sont « contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement avec l’âme et la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier » (Saint Concile de Trente)
Source: notredamedesneiges
Un petit témoignage de Marthe Robin :
http://users.mmic.net/maranatha/Communion-HN.htm
Un témoignage de Marthe Robin :
le « ministre » de la sainte communion
« J’ai eu la joie de bien connaître le chanoine Joseph Courquin, décédé le 21 octobre 1971 dans sa 85e année, étant aumônier du monastère de la Visitation à Boulogne-sur-Mer pendant de nombreuses années. Il était le conseiller et le confesseur de nombreux prêtres et aussi de pieuses personnes. Il a été à l’origine du Foyer de Charité de Courset (62), car il connaissait Marthe Robin de longue date et était un habitué de Châteauneuf-de-Galaure. (…) Lorsque les sœurs du monastère de la Visitation, poussées par quelques prêtres, ont manifesté le désir de recevoir la communion dans la main, ce digne prêtre sentit un problème de conscience. Il était partagé entre le désir d’être un fils obéissant de l’Église et le respect dû au Saint Sacrement. Alors, il alla voir Marthe Robin pour lui dire son problème de conscience. Elle, d’habitude si patiente, si miséricordieuse, et de plus affaiblie par un état de santé laissant à désirer, lui répondit avec une force et une rapidité qui étonnèrent notre bon chanoine : « Elles n’ont pas les mains consacrées, continuez comme auparavant. » Ce qu’il fit jusqu’à sa mort. En racontant cet événement, il me disait qu’il avait reçu non seulement une réponse, mais aussi la force de l’accomplir. »
cf. aussi :
http://users.mmic.net/maranatha/communion.html
Lorsque vous prenez l'hostie dans la main, Sofoyal, vous la mettez ensuite en bouche, le passage par la main est donc supplémentaire et superflu dans ce cas - mais pas pour les profanateurs qui ont ainsi une facilité plus grande pour commettre leurs ignominies ... Pensez-y avec profit ...
territoire en héritage- Pour la Paix
- Messages : 3794
Inscription : 04/01/2008
Sujets similaires
» NS Jésus : Celui qui m'est fidèle est fidèle à mon Église et observe tout ce qu'elle enseigne
» Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
» fidéle-croyant
» Catéchisme du Concile de Trente ou CEC de 1992 ?
» Présentation de: BERGER FIDELE YAO
» Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
» fidéle-croyant
» Catéchisme du Concile de Trente ou CEC de 1992 ?
» Présentation de: BERGER FIDELE YAO
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum