Bonne ou mauvaise mère ?
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Bonne ou mauvaise mère ?
Bonjour,
invité par M. Hamiche à prier la Sainte Vierge pour les "40 days for life", je m'interroge beaucoup, hélas, sur la piètre mère que je fais.
Beaucoup de raisons à cela (d'"excuses") me viennent à l'esprit.
L'an dernier et en 2013 j'ai traversé une crise conjugale. A partir de là, mes préados ont commencé à me frapper.
Un ami a prévenu les services sociaux mais je pense que les coups de mes filles me faisaient "moins mal" que le "diagnostic" de l'assistante sociale, fervente adepte des idées d' Alice Miller : c'était selon elle moi (et moi seule) la cause. Je "reproduisais" un "schéma parental sadique". Ma formation intellectuelle (prépas + littérature + maitrise de philo) "bloquait mes émotions authentiques", j'avais donc"raté ma relation affective" dans les 3 premières années de mes enfants (où "tout se joue") avec elles.
Elle a souligné l'excellente qualité de sa propre relation avec sa fille unique, étudiante, apparemment très liée à sa mère.
Pour bien enfoncer le clou ! Car je n'ai jamais été une "maman-bisous-gâteau".
Mes modèles ne sont pas les mères modernes (très affectives) mais plus les mères traditionnelles (avec tout ce que la psychanalyse peut leur reprocher) et quand j'ai fait l'erreur de dire que je suis croyante, elle a aussitôt "pris la défense" de mes pauvres filles à qui une mère froide et rigide (forcément) tentait d'"imposer" une religion, des principes désuets...ma propre mère (exubérante d'affection, fusionnelle, étouffante, athée, féministe) n'aurait pas fait mieux pour dénigrer ce que je représente à ses yeux !
Sa solution était donc que je fasse une psychanalyse ! C'aurait été la cinquième démarche thérapeutique de ma vie et les précédentes m'ont surtout menée dans le mur...
Et là, si je n'ai pas osé dire comme je pensais, c'était parce que sentais que Jésus me mettait la main sur la bouche et qu'il valait mieux ne pas entrer dans une querelle.
Au lieu de cela j'ai fait appel à une jeune éducatrice qui venait le mercredi m'aider à les "cadrer" et qui m'a dit tout de go : vos gamines pleines d'énergie, elles ont besoin de faire du sport ! Et je les ai inscrites en gym artistique : elles adorent ça.
J'ai commencé à prier Sainte Marie quand une dame de ma paroisse m'a dit : vous avez aussi une mère céleste.
En 6 semaines, la violence physique de mes filles a définitivement disparu !
Merci Sainte Marie !!!!
J'aimerais toutefois ouvrir un fil, (voire commencer une démarche spirituelle )parce que je souffre "à la mère" (la mienne n'était pas très convaincante) mais surtout parce que l'on m'a convaincue au fil des décennies que je n'était pas capable d'en être une; que plein d'autres faisaient mieux que moi; que d'autre devaient me supplanter (pros de l'enfance, psys, éducation nationale, ma propre mère, mon époux, sa tante...) qui feraient "mieux"; qu'en tant que mère j'était d'emblée suspecte;
J'ai subi l'influence d'une culture féministe (considérant la maternité comme aliénation, faisant des pères des "mères numéro 2") et psychanalitico-doltoienne(la mère est "inconsciemment" cause de tous les problèmes de l'enfant, elle est forcément étouffante, elle "brime" sa personnalité "authentique" sacrifiée à des principes "rigides" etc.)
Je me sens "nulle" par rapport aux autres mères ou instances maternantes (de l'instit indulgente à la tata -bonbons-bisous en passant par l'émancipatrice envoyée à l'école par le planning ou le parrain gay "féminin") et j'ai très souvent eu l'impression de n'avoir été qu'un ventre pour donner des enfants à des gens qui me les arracheraient pour leur "bien".
N'ayant jamais eu que des sentiments affectifs "modérés"(gardons les compliments pour le jour où ils sont vraiment mérités), je passe facilement pour "froide" et "donc" les mères qui croient à la psychanalyse me soupçonnent.
De ne pas aimer les enfants, de ne pas savoir être mère.
Mais j'ai ma philosophie :tout ce qui brille et fait de l'esbrouffe n'est pas forcément bon.
Ma mère (contrairement à moi) est la "reine de l'affectif", elle est très très affective, sociable, elle se fait plein plein d'amis, elle a fait beaucoup pour nous (=ses enfants), c'est la mère cool, permissive, "copine", championne de la séduction des enfants et prof adorée des élèves !
Après elle on ne "peut" pas plus devenir mère (sauf en se planquant très loin de ses racines) qu'on ne "peut être poète après Victor Hugo" !
C'est "Supermère" ! Après elle, fini : elle ne supporte pas la rivalité.
Je me sens très mal avec les femmes en général (sauf les Chrétiennes) car j'ai un effroi face à leur besoin (très féminin)d'une fusion affective, d'une proximité, d'une exagération sentimentale, dont je ne veux pas : je suis donc souvent considérée par elles comme "sans coeur". Surtout avec l'éducation où je sais qu'il faut aussi de la Loi, un peu de frustration, du réalisme...
Au demeurant, je n'ai que des amitiés masculines (solidarité avec mon père "éclipsé")et des convictions bien peu féministes.
Alors je me demande si je suis sans coeur ou misogyne et si je dois aller parler de cela à confesse.
invité par M. Hamiche à prier la Sainte Vierge pour les "40 days for life", je m'interroge beaucoup, hélas, sur la piètre mère que je fais.
Beaucoup de raisons à cela (d'"excuses") me viennent à l'esprit.
L'an dernier et en 2013 j'ai traversé une crise conjugale. A partir de là, mes préados ont commencé à me frapper.
Un ami a prévenu les services sociaux mais je pense que les coups de mes filles me faisaient "moins mal" que le "diagnostic" de l'assistante sociale, fervente adepte des idées d' Alice Miller : c'était selon elle moi (et moi seule) la cause. Je "reproduisais" un "schéma parental sadique". Ma formation intellectuelle (prépas + littérature + maitrise de philo) "bloquait mes émotions authentiques", j'avais donc"raté ma relation affective" dans les 3 premières années de mes enfants (où "tout se joue") avec elles.
Elle a souligné l'excellente qualité de sa propre relation avec sa fille unique, étudiante, apparemment très liée à sa mère.
Pour bien enfoncer le clou ! Car je n'ai jamais été une "maman-bisous-gâteau".
Mes modèles ne sont pas les mères modernes (très affectives) mais plus les mères traditionnelles (avec tout ce que la psychanalyse peut leur reprocher) et quand j'ai fait l'erreur de dire que je suis croyante, elle a aussitôt "pris la défense" de mes pauvres filles à qui une mère froide et rigide (forcément) tentait d'"imposer" une religion, des principes désuets...ma propre mère (exubérante d'affection, fusionnelle, étouffante, athée, féministe) n'aurait pas fait mieux pour dénigrer ce que je représente à ses yeux !
Sa solution était donc que je fasse une psychanalyse ! C'aurait été la cinquième démarche thérapeutique de ma vie et les précédentes m'ont surtout menée dans le mur...
Et là, si je n'ai pas osé dire comme je pensais, c'était parce que sentais que Jésus me mettait la main sur la bouche et qu'il valait mieux ne pas entrer dans une querelle.
Au lieu de cela j'ai fait appel à une jeune éducatrice qui venait le mercredi m'aider à les "cadrer" et qui m'a dit tout de go : vos gamines pleines d'énergie, elles ont besoin de faire du sport ! Et je les ai inscrites en gym artistique : elles adorent ça.
J'ai commencé à prier Sainte Marie quand une dame de ma paroisse m'a dit : vous avez aussi une mère céleste.
En 6 semaines, la violence physique de mes filles a définitivement disparu !
Merci Sainte Marie !!!!
J'aimerais toutefois ouvrir un fil, (voire commencer une démarche spirituelle )parce que je souffre "à la mère" (la mienne n'était pas très convaincante) mais surtout parce que l'on m'a convaincue au fil des décennies que je n'était pas capable d'en être une; que plein d'autres faisaient mieux que moi; que d'autre devaient me supplanter (pros de l'enfance, psys, éducation nationale, ma propre mère, mon époux, sa tante...) qui feraient "mieux"; qu'en tant que mère j'était d'emblée suspecte;
J'ai subi l'influence d'une culture féministe (considérant la maternité comme aliénation, faisant des pères des "mères numéro 2") et psychanalitico-doltoienne(la mère est "inconsciemment" cause de tous les problèmes de l'enfant, elle est forcément étouffante, elle "brime" sa personnalité "authentique" sacrifiée à des principes "rigides" etc.)
Je me sens "nulle" par rapport aux autres mères ou instances maternantes (de l'instit indulgente à la tata -bonbons-bisous en passant par l'émancipatrice envoyée à l'école par le planning ou le parrain gay "féminin") et j'ai très souvent eu l'impression de n'avoir été qu'un ventre pour donner des enfants à des gens qui me les arracheraient pour leur "bien".
N'ayant jamais eu que des sentiments affectifs "modérés"(gardons les compliments pour le jour où ils sont vraiment mérités), je passe facilement pour "froide" et "donc" les mères qui croient à la psychanalyse me soupçonnent.
De ne pas aimer les enfants, de ne pas savoir être mère.
Mais j'ai ma philosophie :tout ce qui brille et fait de l'esbrouffe n'est pas forcément bon.
Ma mère (contrairement à moi) est la "reine de l'affectif", elle est très très affective, sociable, elle se fait plein plein d'amis, elle a fait beaucoup pour nous (=ses enfants), c'est la mère cool, permissive, "copine", championne de la séduction des enfants et prof adorée des élèves !
Après elle on ne "peut" pas plus devenir mère (sauf en se planquant très loin de ses racines) qu'on ne "peut être poète après Victor Hugo" !
C'est "Supermère" ! Après elle, fini : elle ne supporte pas la rivalité.
Je me sens très mal avec les femmes en général (sauf les Chrétiennes) car j'ai un effroi face à leur besoin (très féminin)d'une fusion affective, d'une proximité, d'une exagération sentimentale, dont je ne veux pas : je suis donc souvent considérée par elles comme "sans coeur". Surtout avec l'éducation où je sais qu'il faut aussi de la Loi, un peu de frustration, du réalisme...
Au demeurant, je n'ai que des amitiés masculines (solidarité avec mon père "éclipsé")et des convictions bien peu féministes.
Alors je me demande si je suis sans coeur ou misogyne et si je dois aller parler de cela à confesse.
Dernière édition par Philon le Lun 23 Mar 2015 - 16:14, édité 2 fois
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
(suite)
Mon expérience des psychothérapies ("laiques", donc) est celle d'une série d'erreurs :
1 une grande psychiatre-psychanalyste pour enfants et jeunes me prends en thérapie quand j'étais atteinte de graves troubles alimentaires (anorexie d'abord, hyperphagie-obésité ensuite). Bien que croyante, elle adhère sans réserve à un corpus d'idées issues de la révolution culturelle occidentale : promotion d'une sexualité "libérée" (elle suggère que j'aille avec des hommes, que j'ai, ce sont ses mots "le désir qu'un homme vous pénètre"...), explication des problèmes par des parents qui ignorent la "personnalité authentique" des enfants qu'on doit donc émanciper du milieu familial...son grand- père, un brillant intellectuel, professait déjà qu'il fallait dans les métiers éducatifs et thérapeutiques "arracher l'enfant à ses parents" assimilant éducation et déracinement.
Enthousiasmée par l'Amérique, par l'"Autonomie", aveugle face à mes capacités (souvent j'ai l'impression qu'elle les surrestime) elle me pousse à partir étudier à l'étranger(pas en Amérique car je ne suis pas assez bonne en anglais mais toutefois selon le modèle américain qui veut que les étudiants aillent dans une autre ville que celle des parents), à y vivre une sexualité non-procréatrice. Toujours dans cette idée que les jeunes avec troubles alimentaires ont "peur de la Sexualité", qu'une vie sexuelle active et soustraite du "controle" parental serait un signe d'"autonomisation", un facteur d'"épanouissement"...
C'est là que je me casse la figure sur la réalité : exil, solitude, précarité, défloration traumatisante, abandon, blessure amoureuse, aventures sans lendemain, avenir bouché.
Mon expérience des psychothérapies ("laiques", donc) est celle d'une série d'erreurs :
1 une grande psychiatre-psychanalyste pour enfants et jeunes me prends en thérapie quand j'étais atteinte de graves troubles alimentaires (anorexie d'abord, hyperphagie-obésité ensuite). Bien que croyante, elle adhère sans réserve à un corpus d'idées issues de la révolution culturelle occidentale : promotion d'une sexualité "libérée" (elle suggère que j'aille avec des hommes, que j'ai, ce sont ses mots "le désir qu'un homme vous pénètre"...), explication des problèmes par des parents qui ignorent la "personnalité authentique" des enfants qu'on doit donc émanciper du milieu familial...son grand- père, un brillant intellectuel, professait déjà qu'il fallait dans les métiers éducatifs et thérapeutiques "arracher l'enfant à ses parents" assimilant éducation et déracinement.
Enthousiasmée par l'Amérique, par l'"Autonomie", aveugle face à mes capacités (souvent j'ai l'impression qu'elle les surrestime) elle me pousse à partir étudier à l'étranger(pas en Amérique car je ne suis pas assez bonne en anglais mais toutefois selon le modèle américain qui veut que les étudiants aillent dans une autre ville que celle des parents), à y vivre une sexualité non-procréatrice. Toujours dans cette idée que les jeunes avec troubles alimentaires ont "peur de la Sexualité", qu'une vie sexuelle active et soustraite du "controle" parental serait un signe d'"autonomisation", un facteur d'"épanouissement"...
C'est là que je me casse la figure sur la réalité : exil, solitude, précarité, défloration traumatisante, abandon, blessure amoureuse, aventures sans lendemain, avenir bouché.
Dernière édition par Philon le Lun 23 Mar 2015 - 16:17, édité 2 fois
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
(suite)
2 Suite à une rupture avec un très beau jeune homme style "Cyril Collard"(Collard était cinéaste et auteur. Il est décédé du sida. Mon ex ressemblait au personnage de son film "les nuits fauves" un desperado bissexuel, coureur, inconstant et profiteur), effondrée, je consulte une psychiatre dans ce pays étranger à la culture duquel je ne m'intègre pas bien (beaucoup trop féministe du "gender" 20 ans avant la France)
Là encore, à part les médicaments, c'est l'obligatoire mise en cause du milieu familial, du rapport aux parents qui est accusé de ne pas m'avoir équipée de "suffisamment d'amour de soi" pour que je fasse le choix d'un homme aimant.
Ayant beaucoup souffert de ma fréquentation des milieux "gays", je désire m'interroger à ce sujet : qu'est l'homosexualité en vérité ? Pourquoi mon sentiment de familiarité avec ce milieu ? Quid des causes de l'homosexualité ? etc. mais elle qui se dit catholique me fait taire avec cette affirmation comme d'une vérité absolue : c'est une sexualité "équivalente" à l'hétérosexualité", le problème n'est pas là, du moment qu'on aime ce peut être aussi quelqu'un du même sexe.
Ayant revu par hasard mon ex ("Cyril Collard") dans la rue je m'effondre et la psychiatre finit par me radier de la thérapie en disant que je refuse de coopérer et que je "m'accroche à ma dépendance affective" pour "Collard".
2 Suite à une rupture avec un très beau jeune homme style "Cyril Collard"(Collard était cinéaste et auteur. Il est décédé du sida. Mon ex ressemblait au personnage de son film "les nuits fauves" un desperado bissexuel, coureur, inconstant et profiteur), effondrée, je consulte une psychiatre dans ce pays étranger à la culture duquel je ne m'intègre pas bien (beaucoup trop féministe du "gender" 20 ans avant la France)
Là encore, à part les médicaments, c'est l'obligatoire mise en cause du milieu familial, du rapport aux parents qui est accusé de ne pas m'avoir équipée de "suffisamment d'amour de soi" pour que je fasse le choix d'un homme aimant.
Ayant beaucoup souffert de ma fréquentation des milieux "gays", je désire m'interroger à ce sujet : qu'est l'homosexualité en vérité ? Pourquoi mon sentiment de familiarité avec ce milieu ? Quid des causes de l'homosexualité ? etc. mais elle qui se dit catholique me fait taire avec cette affirmation comme d'une vérité absolue : c'est une sexualité "équivalente" à l'hétérosexualité", le problème n'est pas là, du moment qu'on aime ce peut être aussi quelqu'un du même sexe.
Ayant revu par hasard mon ex ("Cyril Collard") dans la rue je m'effondre et la psychiatre finit par me radier de la thérapie en disant que je refuse de coopérer et que je "m'accroche à ma dépendance affective" pour "Collard".
Dernière édition par Philon le Mar 24 Mar 2015 - 8:50, édité 2 fois
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
C'est dur de pardonner tout cela mais pas impossible :
je comprends bien ces personnes.
C'est toute une civilisation éloignée de Dieu qui est en cause.
Ces psychiatres ont réellement été formées comme cela, elles ont agi en toute sincérité.
On les a trompées, moi aussi du reste. J'ai mis très longtemps à comprendre.
A cette époque j'étais non croyante et, sous l'influence de ma mère, j'adhérais à ces idées, à cette grille de lecture.
3ème thérapie, la pire (j'y ai laissé beaucoup trop d'argent) avec un psy adepte des théories de Wilhelm Reich auxquelles ont adhéré mes parents aussi.
Au milieu du mur vers lequel j'allais, heureusement, il y a un un séjour décisif chez un couple chrétien, des amis à Paris.
je comprends bien ces personnes.
C'est toute une civilisation éloignée de Dieu qui est en cause.
Ces psychiatres ont réellement été formées comme cela, elles ont agi en toute sincérité.
On les a trompées, moi aussi du reste. J'ai mis très longtemps à comprendre.
A cette époque j'étais non croyante et, sous l'influence de ma mère, j'adhérais à ces idées, à cette grille de lecture.
3ème thérapie, la pire (j'y ai laissé beaucoup trop d'argent) avec un psy adepte des théories de Wilhelm Reich auxquelles ont adhéré mes parents aussi.
Au milieu du mur vers lequel j'allais, heureusement, il y a un un séjour décisif chez un couple chrétien, des amis à Paris.
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Ma 4ème thérapie était comportementale et un échec retentissant.
Quelle que soit l'"école" (comportementaliste, psychiatrie, freudisme...) ces thérapies ont un point commun : croire que c'est l'humain qui se fait seul, qu'il est responsable entièrement de tout ce qui lui arrive de bon ou de mauvais et qu'il n'y a pas d'au-delà (la foi est une affaire privée que les thérapeutes "respectent"), que notre bonheur est sur la terre et ne dépend que de nous.
La souffrance devient donc inacceptable, pis, le signe de notre incompétence.
Quelle que soit l'"école" (comportementaliste, psychiatrie, freudisme...) ces thérapies ont un point commun : croire que c'est l'humain qui se fait seul, qu'il est responsable entièrement de tout ce qui lui arrive de bon ou de mauvais et qu'il n'y a pas d'au-delà (la foi est une affaire privée que les thérapeutes "respectent"), que notre bonheur est sur la terre et ne dépend que de nous.
La souffrance devient donc inacceptable, pis, le signe de notre incompétence.
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
C'est également cet éloignement de Dieu qui prévaut dans le rapport moderne à l'enfant.
Longtemps j'ai pensé que, selon ces critères modernes, je ne "saurais" être une mère.
Il y a d'abord la scission entre la personne et sa fonction : aujourd'hui "tout le monde" veut être mère, y compris les pères !
Ca ne dépend plus de l'anatomie, de la grossesse, du fait qu'on a mis les enfants au monde.
Il y a toute une série d'"experts" (qui "savent mieux") autour de la jeune mère et surtout plein de femmes en "concurrence" car les femmes modernes ayant peu d'enfants, les femmes âgées ne sont pas fatiguées, n'ayant pas "épuisé" leur potentiel maternant : grand'mères, tantes, voisines etc. sont donc hélas très intrusives souvent sous prétexte d'"aider"elles prennent la place de la jeune mère et parfois refusent de passer le relai. Une deuxième maternité s'offrent à elle avec l'occasion d'infantiliser leur fille /leur nièce...
Et puis les pères "biberons" comme dans le film de Coline Serrault "Trois hommes et un couffin".
Il y a le salariat féminin : bébinou va être confié à des gardes, des nounous... la maman ne le voit que peu, elle va peut-être l'idéaliser, le surrinvestir.
C'est autre chose quand on est à la maison, là on voit tout de suite la réalité des marmots.
D'où aussi la culture "infantôlatre" avec ces parents qui en font trop ( compenser leur absence du fait qu'ils travaillent en choyant trop)
L'enfant devient une sorte de petite idole.
D'autant plus qu'on en a peu et que les politiques abortives/contraceptives font que la naissance ne dépend plus de Dieu (l'enfant naissait quand Il le voulait) mais d'une décision entièrement maternelle (un enfant si Je veux quand Je veux).
Je crois que ce sont
ce nouveau rapport à la Vie, à l'enfant
cette "nouvelle" maternité, individualiste et irréaliste
cet éloignement de Dieu
qui m'ont faite souffrir.Par rapport aux nouveaux critères de la "bonne" mère je suis complètement dépassée.
Ce sont d'ailleurs toujours des croyants et des amis chrétiens qui m'ont rassurée.
Longtemps j'ai pensé que, selon ces critères modernes, je ne "saurais" être une mère.
Il y a d'abord la scission entre la personne et sa fonction : aujourd'hui "tout le monde" veut être mère, y compris les pères !
Ca ne dépend plus de l'anatomie, de la grossesse, du fait qu'on a mis les enfants au monde.
Il y a toute une série d'"experts" (qui "savent mieux") autour de la jeune mère et surtout plein de femmes en "concurrence" car les femmes modernes ayant peu d'enfants, les femmes âgées ne sont pas fatiguées, n'ayant pas "épuisé" leur potentiel maternant : grand'mères, tantes, voisines etc. sont donc hélas très intrusives souvent sous prétexte d'"aider"elles prennent la place de la jeune mère et parfois refusent de passer le relai. Une deuxième maternité s'offrent à elle avec l'occasion d'infantiliser leur fille /leur nièce...
Et puis les pères "biberons" comme dans le film de Coline Serrault "Trois hommes et un couffin".
Il y a le salariat féminin : bébinou va être confié à des gardes, des nounous... la maman ne le voit que peu, elle va peut-être l'idéaliser, le surrinvestir.
C'est autre chose quand on est à la maison, là on voit tout de suite la réalité des marmots.
D'où aussi la culture "infantôlatre" avec ces parents qui en font trop ( compenser leur absence du fait qu'ils travaillent en choyant trop)
L'enfant devient une sorte de petite idole.
D'autant plus qu'on en a peu et que les politiques abortives/contraceptives font que la naissance ne dépend plus de Dieu (l'enfant naissait quand Il le voulait) mais d'une décision entièrement maternelle (un enfant si Je veux quand Je veux).
Je crois que ce sont
ce nouveau rapport à la Vie, à l'enfant
cette "nouvelle" maternité, individualiste et irréaliste
cet éloignement de Dieu
qui m'ont faite souffrir.Par rapport aux nouveaux critères de la "bonne" mère je suis complètement dépassée.
Ce sont d'ailleurs toujours des croyants et des amis chrétiens qui m'ont rassurée.
P12345- Avec Saint Joseph
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Ma chère Philon, je suis moi même maman de 5 enfants de 13 a 3 ans. Je ne pense pas du tout, mais alors pas du tout que tu sois une mauvaise maman. La vie ne t'as pas épargnée mais tu as l'air d'avoir toujours fait au mieux . Moi par exemple il est vrai que je suis plutôt une maman bisous (voir même trop selon mes rejetons). Malheureusement la société d'aujourd'hui fait que les enfants sont "conditionnés" ne serait ce qu'a l'école, collège ou même en parlant entre copains au fait qu'ils ont tous les droits. N'écoutes pas forcemment les psys. A titre d'exemple mon 3 eme fils a du aller voir la psy de l'école car il a un leger retard. Et bien elle m'a convoquer croyant que mon mari était dominateur a la maison....juste parce que mon fils a fait un dessin où son papa était trés grand et moi très petite. Sauf que mon conjoint mesure 1m86 et moi juste 1m63 d'où le dessin (réaliste) de mon fils lol.
Courage, ne perds pas espoir, Jésus te garde en son Divin Coeur même si des fois on se sent loin de Lui, c'est là qu'Il est le plus proche
Fraternellement
Courage, ne perds pas espoir, Jésus te garde en son Divin Coeur même si des fois on se sent loin de Lui, c'est là qu'Il est le plus proche
Fraternellement
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Merci Elmalina (superbe, ton avatar aussi !).
Ah, les copains, ça, c'est vrai. Mes filles sont toujours à nous culpabiliser parce que Unetelle a une grosse maison avec trois salles de bain, Unetelle a un smartphone à 500 euros, etc.
Ah, les copains, ça, c'est vrai. Mes filles sont toujours à nous culpabiliser parce que Unetelle a une grosse maison avec trois salles de bain, Unetelle a un smartphone à 500 euros, etc.
P12345- Avec Saint Joseph
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
C'est exactement cela, mais comme je dit au mien (13 ans dans 1 semaine lol). Ils n'ont pas la richesse d'avoir une famille unie comme nous (c'est hélas souvent des enfants de parents divorcés qui compense avec leurs enfants en achetant beaucoup de choses) et il acquiese aussitôt (merci pour mon avatar )
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Les biens materielles ne sert à rien. Je n'ai jamais été aussi heureux que dans mon enfance ou nous n'avions rien. J'en ai gardé une certaine distance par rapport aux phénomènes de mode. Et quand j'etais ado j'en avais rien a faire d'avoir un portable, un eatspack, des nikes, des converse, ...
Je remercie mes parents car aujourd'hui je ne m'interresse pas à l'éphémère je suis attiré par les ce qui est durable et non dysign.
Vos Ado vous remercieront ou vous seront reconnaissante de votre education spartiate. Et leur mari aussi
En faites vu ce que devenue les gens d'aujourd'hui je pense qu'il ne faut surtout pas suivre la méthode éducative de ces gens. Il est preferable d'être un peu vieux jeu sur ce point.
Je remercie mes parents car aujourd'hui je ne m'interresse pas à l'éphémère je suis attiré par les ce qui est durable et non dysign.
Vos Ado vous remercieront ou vous seront reconnaissante de votre education spartiate. Et leur mari aussi
En faites vu ce que devenue les gens d'aujourd'hui je pense qu'il ne faut surtout pas suivre la méthode éducative de ces gens. Il est preferable d'être un peu vieux jeu sur ce point.
Neb- Pour le roi
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Age : 35
Localisation : Paris
Inscription : 12/01/2015
Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Merci neb et Elmalina !
effectivement ce sont de ma vie les mères "spartiates et vieux jeu" (mes tante bretonnes, ma tante de Bourgogne décédée d'un cancer, ma grand'mère paternelle, les mères catholiques "bcbg"...) qui m'ont servi de modèles !
Et non pas les femmes "modernes", féministes, stars, combatives, karatékas, brillantes, universitaires ou chercheuses, dames "planning" ou mères "gay-friendly" !
Et encore moins les pionnières de la pédopsychiatrie ou de la psychanalyse !
Pourquoi, je ne sais pas.
Sans doute me suis-je sentie aimée "sans plus" (sans idolâtrie, sans étouffement, dans le respect de ma nature et encadrée de repères sécurisants) par les premières, les classiques : jamais elles n'auraient cherché à "libérer" leurs filles, elles ne leur racontaient pas d'histoires d'ivg, de plaisir, de pillule ou d'union libre etc et n'avaient pas non plus de critères de beauté faramineux (régime zéro%) ni d'ambition professionnelles délirantes ni pour elles ni pour leurs filles. Gagner honnêtement sa vie, se marier avec un honnête gars selon les pilliers du mariages chrétien, fonder une famille, cela suffisait amplement.
Et moi, pareille à Icare, je m'envolais vers les illusions de la modernité("vous serez semblables à des dieux")...jusqu'à ce que je me casse la figure et constate que le modèle "vieux jeu et spartiate" était beaucoup mieux adapté. Plus réaliste.
effectivement ce sont de ma vie les mères "spartiates et vieux jeu" (mes tante bretonnes, ma tante de Bourgogne décédée d'un cancer, ma grand'mère paternelle, les mères catholiques "bcbg"...) qui m'ont servi de modèles !
Et non pas les femmes "modernes", féministes, stars, combatives, karatékas, brillantes, universitaires ou chercheuses, dames "planning" ou mères "gay-friendly" !
Et encore moins les pionnières de la pédopsychiatrie ou de la psychanalyse !
Pourquoi, je ne sais pas.
Sans doute me suis-je sentie aimée "sans plus" (sans idolâtrie, sans étouffement, dans le respect de ma nature et encadrée de repères sécurisants) par les premières, les classiques : jamais elles n'auraient cherché à "libérer" leurs filles, elles ne leur racontaient pas d'histoires d'ivg, de plaisir, de pillule ou d'union libre etc et n'avaient pas non plus de critères de beauté faramineux (régime zéro%) ni d'ambition professionnelles délirantes ni pour elles ni pour leurs filles. Gagner honnêtement sa vie, se marier avec un honnête gars selon les pilliers du mariages chrétien, fonder une famille, cela suffisait amplement.
Et moi, pareille à Icare, je m'envolais vers les illusions de la modernité("vous serez semblables à des dieux")...jusqu'à ce que je me casse la figure et constate que le modèle "vieux jeu et spartiate" était beaucoup mieux adapté. Plus réaliste.
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Philon a écrit:Merci neb et Elmalina !
effectivement ce sont de ma vie les mères "spartiates et vieux jeu" (mes tante bretonnes, ma tante de Bourgogne décédée d'un cancer, ma grand'mère paternelle, les mères catholiques "bcbg"...) qui m'ont servi de modèles !
Et non pas les femmes "modernes", féministes, stars, combatives, karatékas, brillantes, universitaires ou chercheuses, dames "planning" ou mères "gay-friendly" !
Et encore moins les pionnières de la pédopsychiatrie ou de la psychanalyse !
Pourquoi, je ne sais pas.
Sans doute me suis-je sentie aimée "sans plus" (sans idolâtrie, sans étouffement, dans le respect de ma nature et encadrée de repères sécurisants) par les premières, les classiques : jamais elles n'auraient cherché à "libérer" leurs filles, elles ne leur racontaient pas d'histoires d'ivg, de plaisir, de pillule ou d'union libre etc et n'avaient pas non plus de critères de beauté faramineux (régime zéro%) ni d'ambition professionnelles délirantes ni pour elles ni pour leurs filles. Gagner honnêtement sa vie, se marier avec un honnête gars selon les pilliers du mariages chrétien, fonder une famille, cela suffisait amplement.
Et moi, pareille à Icare, je m'envolais vers les illusions de la modernité("vous serez semblables à des dieux")...jusqu'à ce que je me casse la figure et constate que le modèle "vieux jeu et spartiate" était beaucoup mieux adapté. Plus réaliste.
Ma douce Philon, si comme Icare tu est tombé, Dieu t'as rattraper entre ses Divines Mains afin de ne pas te laisser choir dans les pièges de notre monde actuel. Sois bénie pour cela ainsi que toute ta famille
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Merci chère Elmalina !
Icare , Ulysse... ce sont des déracinés.
Comme le remarque Simone Weil (la philosophe, pas le ministre) dans les années 40, le mal de l'homme moderne, c'est le déracinement.
De sa terre, de sa culture, de son pays, de son "rôle";
et bientôt avec le "gender" de son propre corps sexué (et donc du plan divin et de sa lignée, là c'est vraiment grave).
Icare , Ulysse... ce sont des déracinés.
Comme le remarque Simone Weil (la philosophe, pas le ministre) dans les années 40, le mal de l'homme moderne, c'est le déracinement.
De sa terre, de sa culture, de son pays, de son "rôle";
et bientôt avec le "gender" de son propre corps sexué (et donc du plan divin et de sa lignée, là c'est vraiment grave).
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Ce qui rend la maternité stressante DE NOS JOURS n'est point l'ampleur des tâches. En contrôlant les grossesses, nous avons diminué le nombre d'heures de lessive, cuisine, etc et les machines en font une partie. Le travail maternel en lui-même est moins lourd.
Ce qui stresse, c'est l'exigence psychologique et le culte de l'enfant-roi qui font des parents, des mères surtout, des esclaves voués au culte du "petit dieu" (surtout parce qu'on n'a plus 5 ou 6 enfants mais 1 ou 2)
Ce qui stresse encore plus est que les autres personnes que la mère cad :
le mari (mère-bis)
la belle-mère, la grand'mère (on sait déjà, on va t'apprendre)
la pédiatre
la maitresse
les psys
les médias
tout ce monde là pose des exigences rarement réalistes pour les épaules d'une seule personne.
On est dans le concours de "savoir aimer l'enfant" permanent, dans le soupçon apriori pour la mère( forcément mauvaise, froide, rigide, maltraitante) et la surenchère à qui saura le mieux séduire Sa Majesté des couches".
Ce qui stresse, c'est l'exigence psychologique et le culte de l'enfant-roi qui font des parents, des mères surtout, des esclaves voués au culte du "petit dieu" (surtout parce qu'on n'a plus 5 ou 6 enfants mais 1 ou 2)
Ce qui stresse encore plus est que les autres personnes que la mère cad :
le mari (mère-bis)
la belle-mère, la grand'mère (on sait déjà, on va t'apprendre)
la pédiatre
la maitresse
les psys
les médias
tout ce monde là pose des exigences rarement réalistes pour les épaules d'une seule personne.
On est dans le concours de "savoir aimer l'enfant" permanent, dans le soupçon apriori pour la mère( forcément mauvaise, froide, rigide, maltraitante) et la surenchère à qui saura le mieux séduire Sa Majesté des couches".
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Philon à mon avis il faut apprendre à s'extraire des jugements des autres. D'autant plus que le monde s'éloigne de plus en plus de l'enseignement de l'Eglise. Ainsi nous devons apprendre à vivre hors du monde et à être blamé par les autres. Nous devons refuser de faire attention aux jugements de la société. POur n'appartenir qu'aux Christ. Plus le temps avance et plus nous devrons ressembler aux premier chrétiens qui vivaient exclus de la société et ont été martyrisé. Il va falloir accepter d'être montré du doigt au plus grand bonheur de notre humilité.
Les femmes chrétiennes ont leur travail de mère qui est simplifié mais elles doivent apprendre à vivre de manière complètement décalé par rapport aux autres. Ce qui n'est pas trop le cas des hommes chrétiens.
Les femmes chrétiennes ont leur travail de mère qui est simplifié mais elles doivent apprendre à vivre de manière complètement décalé par rapport aux autres. Ce qui n'est pas trop le cas des hommes chrétiens.
Neb- Pour le roi
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Merci Neb,
pour les hommes ce n'est pas très rose aujourd'hui car souvent les femmes "libérées" les dépossèdent de la paternité. Après une naissance on en voit qui s'attachent plus à l'enfant qu'au conjoint ou même qui divorcent, éprise du rêve de "faire un enfant toute seule".
pour les hommes ce n'est pas très rose aujourd'hui car souvent les femmes "libérées" les dépossèdent de la paternité. Après une naissance on en voit qui s'attachent plus à l'enfant qu'au conjoint ou même qui divorcent, éprise du rêve de "faire un enfant toute seule".
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Re: Bonne ou mauvaise mère ?
Pour revenir au sujet, les jugements font culpabiliser !
Mais je pense que l'angoisse de la "performance" chez les mères ("qui va être la championne de la bonne mère") repose aussi sur la société marchande. L'"esprit marchand" rend les gens interchangeables, concurrents. Et ainsi ils se ressemblent tous, la ressemblance et la rivalité vont de pair.
Toute l'idéologie "gender" qui évacue les différences sexuelles dit au fond : homme ou femme, qu'importe,aux yeux du profit, vous n'êtes que des chiffres.
Un père et une mère finissent donc par se ressembler et entrer en rivalité. Même logique d'abrasement des différences entre l'"experte" rémunérée et la vraie mère, entre la grand'mère envahissante et la jeune mère.
Mais je pense que l'angoisse de la "performance" chez les mères ("qui va être la championne de la bonne mère") repose aussi sur la société marchande. L'"esprit marchand" rend les gens interchangeables, concurrents. Et ainsi ils se ressemblent tous, la ressemblance et la rivalité vont de pair.
Toute l'idéologie "gender" qui évacue les différences sexuelles dit au fond : homme ou femme, qu'importe,aux yeux du profit, vous n'êtes que des chiffres.
Un père et une mère finissent donc par se ressembler et entrer en rivalité. Même logique d'abrasement des différences entre l'"experte" rémunérée et la vraie mère, entre la grand'mère envahissante et la jeune mère.
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