REAUMUR ET LES ABEILLES
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REAUMUR ET LES ABEILLES
« Ce que Dieu a d'invisible depuis la création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité » Epitre de Saint Paul aux Romain 1-18
Bien que né à La Rochelle, le 28 février 1683, et décédé dans le Maine, des suites d'une chute de cheval en 1757, il n'y a pas plus vendéen que Réaumur. Cette famille de magistrats de petite noblesse possédait, depuis 1629, la seigneurie de Réaumur, près de Pouzauges en Vendée, La mère du savant était d'origine talmondaise (Angles).
Après des études chez les jésuites de Poitiers, qu'il acheva au collège de Bourges, il fit dans les mathématiques des progrès surprenants. Rene Antoine Ferchault de Réaumur est considéré à juste titre, comme le plus grand physicien et entomologiste du XVIIIème siècle.
La France lui doit, en 1722, l'art d'obtenir l'acier par la fonte, le moyen de fabriquer le fer blanc par des procédés simples et peu onéreux. Il s'efforça encore de procurer à son pays les moyens d'obtenir la porcelaine dont le secret appartenait depuis longtemps à la Chine. Passionné par les problèmes de génétique, il fut à l'origine des premières couveuses artificielles et a même essayé, sans aucun succès on s'en doute, de croiser une poule avec un lapin. On lui doit l'invention du thermomètre, instrument bien précieux dont la réalisation repose sur le choix de deux points extrêmes: la congélation et l'ébullition de l'eau. La division initiale de cet intervalle en 80 degrés, a été remplacée par la suite, par la division centimale que nous connaissons aujourd'hui.
Les mathématiques et les ruches
Physicien et naturaliste essentiellement pratique, observateur infatigable et méticuleux, il exécute sur les insectes et, en particulier les abeilles, une série de recherches qui sont les plus belles de la science moderne, il y consacra six gros volumes, C'est au Boistissandeau près des Herbiers, chez son ami M. de Hillerin, qu'il étudia la vie des abeilles. Dans les murs des dépendances du château, il avait installé cinq ruches (toujours visibles) et à travers une vitre, il observait patiemment ces "mouches à miel".
C'est toute la biologie de la ruche qu'il analyse par l'observation directe. Ses travaux constituent un progrès considérable pour l'époque. Il traite de la constitution de la société des abeilles avec une seule reine par ruche, en décrivant tous les soins que prennent d'elle les ouvrières. Il étudie la morphologie du corps de l'insecte, montrant le fonctionnement et le rôle de chacune des parties. Il consacre un mémoire spécial à l'aiguillon et à son venin, à l'édification des gâteaux de cire, à la récolte du pollen.
Il publia une série d'observations précises sur l'architecture de la ruche, sujet qu'il a épuisé de telle façon qu'on n'en a rien dit de mieux après lui. Un jour, lui vint l'idée de poser au mathématicien Koening le problème suivant:
"Entre toutes les cellules hexagonales à fond pyramidal, quelle est celle qui peut être consimile avec le moins de matière?" Koening arriva au resultat suivant: "l'angle obtus doit avoir 109°26' et l'angle aigu 70°34'".
Réaumur en conclut que l'abeille avait résolu le problème... presque juste, une différence de 2' étant insignifiante. Pendant longtemps, ce résultat ne fut contesté par personne; cependant l'abeille, architecte obstiné, continuait à bâtir, en donnant à ses angles, les dimensions de 109°28' et de 70°32', sans se soucier des règles de la science humaine.
Cette obstination en imposait tellement aux savants, qu'ils se mirent à réfléchir et à refaire leurs calculs, mais avec le même résultat. Et pourtant, ils ne pouvaient admettre qu'il y eût une faute, si légère soit-elle, dans ce chef-d'œuvre admirable de la nature, la cellule de l'abeille.
Enfin, on eut l'explication d'une manière bien inattendue. Un vaisseau fit naufrage, mais le capitaine et l'équipage furent sauvés. Lorsqu'on chercha les causes du sinistre, il se trouva que les tables de logarithmes, a l'aide desquels le capitaine avait déterminé le degré de longitude, contenait une erreur, d'où une appréciation fausse de la route du vaisseau. Or ces mêmes tables fautives, étaient celles qui avaient servi pour résoudre le problème de Réaumur.
Après avoir corrigé la faute, on refit le calcul et voilà que le travail de l'abeille était pleinement justifié. Les angles théoriques correspondent exactement aux angles réels des cellules.
Donc l'abeille -la première- avait résolu d'une manière juste, le problème mathématique de construire, avec le moins de matière possible, le plus grand et le plus solide des vases pour conserver le miel.
Valentin Boisseau
Source : De la revue Science et Foi - an 1997
http://crombette.altervista.org/fr_scife1d.htm
Bien que né à La Rochelle, le 28 février 1683, et décédé dans le Maine, des suites d'une chute de cheval en 1757, il n'y a pas plus vendéen que Réaumur. Cette famille de magistrats de petite noblesse possédait, depuis 1629, la seigneurie de Réaumur, près de Pouzauges en Vendée, La mère du savant était d'origine talmondaise (Angles).
Après des études chez les jésuites de Poitiers, qu'il acheva au collège de Bourges, il fit dans les mathématiques des progrès surprenants. Rene Antoine Ferchault de Réaumur est considéré à juste titre, comme le plus grand physicien et entomologiste du XVIIIème siècle.
La France lui doit, en 1722, l'art d'obtenir l'acier par la fonte, le moyen de fabriquer le fer blanc par des procédés simples et peu onéreux. Il s'efforça encore de procurer à son pays les moyens d'obtenir la porcelaine dont le secret appartenait depuis longtemps à la Chine. Passionné par les problèmes de génétique, il fut à l'origine des premières couveuses artificielles et a même essayé, sans aucun succès on s'en doute, de croiser une poule avec un lapin. On lui doit l'invention du thermomètre, instrument bien précieux dont la réalisation repose sur le choix de deux points extrêmes: la congélation et l'ébullition de l'eau. La division initiale de cet intervalle en 80 degrés, a été remplacée par la suite, par la division centimale que nous connaissons aujourd'hui.
Les mathématiques et les ruches
Physicien et naturaliste essentiellement pratique, observateur infatigable et méticuleux, il exécute sur les insectes et, en particulier les abeilles, une série de recherches qui sont les plus belles de la science moderne, il y consacra six gros volumes, C'est au Boistissandeau près des Herbiers, chez son ami M. de Hillerin, qu'il étudia la vie des abeilles. Dans les murs des dépendances du château, il avait installé cinq ruches (toujours visibles) et à travers une vitre, il observait patiemment ces "mouches à miel".
C'est toute la biologie de la ruche qu'il analyse par l'observation directe. Ses travaux constituent un progrès considérable pour l'époque. Il traite de la constitution de la société des abeilles avec une seule reine par ruche, en décrivant tous les soins que prennent d'elle les ouvrières. Il étudie la morphologie du corps de l'insecte, montrant le fonctionnement et le rôle de chacune des parties. Il consacre un mémoire spécial à l'aiguillon et à son venin, à l'édification des gâteaux de cire, à la récolte du pollen.
Il publia une série d'observations précises sur l'architecture de la ruche, sujet qu'il a épuisé de telle façon qu'on n'en a rien dit de mieux après lui. Un jour, lui vint l'idée de poser au mathématicien Koening le problème suivant:
"Entre toutes les cellules hexagonales à fond pyramidal, quelle est celle qui peut être consimile avec le moins de matière?" Koening arriva au resultat suivant: "l'angle obtus doit avoir 109°26' et l'angle aigu 70°34'".
Réaumur en conclut que l'abeille avait résolu le problème... presque juste, une différence de 2' étant insignifiante. Pendant longtemps, ce résultat ne fut contesté par personne; cependant l'abeille, architecte obstiné, continuait à bâtir, en donnant à ses angles, les dimensions de 109°28' et de 70°32', sans se soucier des règles de la science humaine.
Cette obstination en imposait tellement aux savants, qu'ils se mirent à réfléchir et à refaire leurs calculs, mais avec le même résultat. Et pourtant, ils ne pouvaient admettre qu'il y eût une faute, si légère soit-elle, dans ce chef-d'œuvre admirable de la nature, la cellule de l'abeille.
Enfin, on eut l'explication d'une manière bien inattendue. Un vaisseau fit naufrage, mais le capitaine et l'équipage furent sauvés. Lorsqu'on chercha les causes du sinistre, il se trouva que les tables de logarithmes, a l'aide desquels le capitaine avait déterminé le degré de longitude, contenait une erreur, d'où une appréciation fausse de la route du vaisseau. Or ces mêmes tables fautives, étaient celles qui avaient servi pour résoudre le problème de Réaumur.
Après avoir corrigé la faute, on refit le calcul et voilà que le travail de l'abeille était pleinement justifié. Les angles théoriques correspondent exactement aux angles réels des cellules.
Donc l'abeille -la première- avait résolu d'une manière juste, le problème mathématique de construire, avec le moins de matière possible, le plus grand et le plus solide des vases pour conserver le miel.
Valentin Boisseau
Source : De la revue Science et Foi - an 1997
http://crombette.altervista.org/fr_scife1d.htm
Séraphin- Aime la Divine Volonté
- Messages : 855
Age : 64
Localisation : Sur Terre
Inscription : 26/04/2011
Re: REAUMUR ET LES ABEILLES
C'est souvent dans l'observation de la création
qu'on trouve les plus grandes forces pour notre foi au quotidien.
Loin des débats, des anathèmes et des cerveaux qui fument.
Le repos, en vérité!
Dieu soit loué et son Verbe créateur!
Merci pour cette article!
*Même si le savant en question semblait assez "dérangeant" vu ses efforts que nous n'osons qualifier,
pour croiser poule et lapin...(Hmm...)
Les abeilles elles, ne s'en laisse pas conter, et nous donnent une pure et inoffensive leçon de foi... Et D'amour!
qu'on trouve les plus grandes forces pour notre foi au quotidien.
Loin des débats, des anathèmes et des cerveaux qui fument.
Le repos, en vérité!
Dieu soit loué et son Verbe créateur!
Merci pour cette article!
*Même si le savant en question semblait assez "dérangeant" vu ses efforts que nous n'osons qualifier,
pour croiser poule et lapin...(Hmm...)
Les abeilles elles, ne s'en laisse pas conter, et nous donnent une pure et inoffensive leçon de foi... Et D'amour!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Inscription : 03/11/2013
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