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Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine

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Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine Empty Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine

Message par maman78 Mer 2 Avr 2008 - 14:06

Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine

RECHERCHE DE LA RÉPONSE À LA QUESTION SUR LE SENS DE LA SOUFFRANCE

Au coeur de toute souffrance éprouvée par l'homme, écrivaient Jean-Paul II, et aussi à la base du monde entier des souffrances, apparaît inévitablement la question: pourquoi ? C'est une question sur la cause, la raison; c'est en même temps une question sur le but (pour quoi?) et, en définitive, sur le sens.

Non seulement elle accompagne la souffrance humaine, mais elle semble aller jusqu'à en déterminer le contenu humain, ce pour quoi la souffrance est à proprement parler une souffrance humaine.

Évidemment, la douleur, spécialement la douleur physique, est largement répandue dans le monde des animaux. Mais seul l'homme, en souffrant, sait qu'il souffre et se demande pour quelle raison; et il souffre d'une manière humainement plus profonde encore s'il ne trouve pas de réponse satisfaisante, écrivaient Jean-Paul II. C'est là une question difficile, comme l'est cette autre question, très proche, qui porte sur le mal. Pourquoi le mal ? Pourquoi le mal dans le monde ? Quand nous posons le problème de cette façon, nous posons toujours aussi, du moins dans une certaine mesure, une question sur la souffrance.

Ces questions sont l'une et l'autre difficiles, quand l'homme les pose à l'homme, les hommes aux hommes, et aussi quand l'homme les pose à Dieu. L'homme, en effet, ne pose pas cette question au monde, bien que la souffrance lui vienne souvent de lui, mais il la pose à Dieu comme Créateur et Seigneur du monde. Et l'on sait bien que, sur ce terrain, non seulement on arrive à de multiples frustrations et conflits dans les rapports de l'homme avec Dieu, mais il peut se faire aussi que l'on arrive à la négation même de Dieu. Si, en effet, l'existence du monde ouvre pour ainsi dire le regard de l'âme humaine à l'existence de Dieu, à sa sagesse, sa puissance et sa magnificence, le mal et la souffrance semblent obscurcir cette image, parfois de façon radicale, et plus encore lorsqu'on voit le drame quotidien de tant de souffrances sans qu'il y ait eu faute, et de tant de fautes sans peines adéquates en retour. Aussi cette situation — plus qu'aucune autre peut-être — montre-t-elle combien importe la question du sens de la souffrance et avec quelle acuité il faut examiner la question elle-même et toute réponse possible.

Ces quelques lignes sont extraites du troisième chapitre de l'inoubliable lettre du pape Jean-Paul II sur le sens chrétien de la souffrance humaine. Pour lire cette lettre: ► Salvifici Doloris - Jean Paul II, 11.02.84

Méditation pour ce temps de Carême:
Souffrir a-t-il un sens ?

Le péché, et la souffrance qui en résulte, ou encore la mort, sont en eux-mêmes du non-sens ; et ils le resteraient si Dieu Lui-même, en se faisant homme, n'avait pris sur Lui les péchés et les souffrances de tous les hommes. Avec Sa Passion et Sa mort II a connu les souffrances les plus extrêmes, mais il a fait que toute souffrance, même la plus insensée, devient en union avec Lui le chemin qui conduit au salut. Par le mystère de l'Incarnation, par la Passion, la mort et la Résurrection, le Fils de Dieu s'est uni à chaque homme (cf. Gaudium et Spes 22) afin de le conduire par la souffrance et la mort à la plénitude de la vie. Avec une grande humilité Son amour tout-puissant frappe à la porte du coeur des hommes, et quand il y est reçu, il guérit les blessures les plus douloureuses, il efface les plus grands péchés et il donne un sens à chaque souffrance. Chaque fois que la souffrance atteint un homme, le Christ est le premier à en porter le poids. En regardant le film « La Passion » et ses images effrayantes du Christ, souvenons-nous qu'il est Lui-même présent et qu'il souffre dans chacune des milliers d'existences humaines qui vivent dans le dénuement, qui sont humiliées, exploitées, qui meurent de faim, qui sont victimes de tortures et de terrorisme. On ne peut voir qu'avec les « yeux » de la foi cette réalité bouleversante de l'amour de Dieu qui partage les souffrances de l'homme. Les Saints ont ces « yeux » de la foi et c'est pourquoi ils voient toujours la présence du Christ dans toute personne qui souffre, qui est abandonnée, qui meurt.

Sainte Edith Stein, patronne de l'Europe, a connu les ténèbres de l'athéisme. Du jour où elle a trouvé dans le Christ le plus grand amour de sa vie, elle répondit ainsi à la question du sens de la souffrance : La nature humaine que le Christ a prise Lui a donné la possibilité de souffrir et de mourir. La nature divine qu'il a toujours possédée a donné à la souffrance et à la mort une valeur infinie et un pouvoir de rédemption. La Passion et la mort du Christ se répètent dans Son Corps mystique et dans ses membres Tout homme doit souffrir et mourir, mais s'il est membre vivant du Corps mystique, sa souffrance et sa mort acquièrent un pouvoir de rédemption grâce à la divinité de Celui qui en est la tête. C'est la raison essentielle pour laquelle chaque saint aspirait tant à la souffrance.

Dès l'instant de sa conception tout homme fait partie de la famille humaine et hérite de cette réalité du bien comme du mal, qui lui est inhérente et qui est une cause de sa souffrance Quant à la nature du péché, elle est comme une déformation et une destruction du bien dans l'homme lui-même dans sa relation avec Dieu et avec les autres hommes. Dieu est sans défense face à des décisions de l'homme marquées par le péché, mais Il respecte son choix et son libre arbitre. Par le péché originel le mal est devenu inséparable de toute la famille humaine, et c'est pourquoi il touche et il fait souffrir tout le monde, y compris ceux qui ne sont coupables d'aucune faute. La souffrance n'est pas une sanction que Dieu inflige pour le péché, mais une épreuve inéluctable qui résulte de l'existence du « péché du monde » (cf. Jn 1,29). Dans l'histoire de Job Dieu nous enseigne que la souffrance est un grand mystère et n'est pas toujours la conséquence de péchés personnels (cf Le 13, 1-4 et Jn. 9, 2-3) Si, en revanche, la souffrance est causée par la faute personnelle d'un homme, alors on peut l'expliquer comme une sanction que Dieu inflige au pécheur (cf. Ga. 6,8 ). En se chargeant de notre souffrance Jésus Christ en a changé radicalement le caractère et le sens II a vaincu et transformé le mal de la souffrance. Il a fait qu'en union avec Lui, la souffrance devienne la voie qui conduit au salut. La parabole du fils prodigue nous apprend que Dieu, guidé par l'amour paternel, n'inflige pas de sanction au fils prodigue : II lui permet seulement d'assumer les conséquences de ses péchés. Il n'agit ainsi que dans un but : que son fils se reprenne et se convertisse. Ce n'est donc pas Dieu qui punit ; le plus grand châtiment pour des péchés est constitué par les conséquences elles-mêmes qu'ils entraînent.

par Marie-Joseph, Miséricorde Divine : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2003075_souffrance
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Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine Empty Re: Jean-Paul II et le sens chrétien de la souffrance humaine

Message par maman78 Jeu 29 Oct 2009 - 11:26

Amour-douleur, douleur-amour

La douleur transfigurée

http://alexandrina.balasar.free.fr/apprendre_avec_toi_05.htm

Sur cette terre, qui aime souffre.

Toute âme sensible qui aime ne peut pas s’empêcher de sourire en participant aux tribulations de ceux qu’elle aime et en contemplant l’état dans lequel se trouve la pauvre humanité. Alexandrina affirme :

J’aimais et, parce que j’aimais, je souffrais. S (16-02-51)

Mais ceux qui souffrent ne savent pas toujours aimer !

Et la douleur sans amour, parfois incompréhensible, mène au désespoir.

Le vrai chrétien apprend a supporter la douleur par amour, parce qu’il croit par la Foi au pouvoir salvifique de sa douleur, offerte en union avec les souffrances du Christ, qui continue dans les siècles la Rédemption à travers les souffrances de ses membres.

Souvenons-nous qu’à Fatima Notre Dame invita les trois pastoureaux à souffrir pour le salut des âmes. Et avec quelle impétuosité amoureuses les enfants y ont répondu !

Notre Pape Jean-Paul II, dans son encyclique “Salvifici doloris”, a écrit, entre autres choses :

Au fur et à mesure que l'homme prend sa croix, en s'unissant spirituellement à la Croix du Christ, le sens salvifique de la souffrance se manifeste davantage à lui.

L'homme ne découvre pas cette signification au niveau humain, mais au niveau de la souffrance du Christ.

Mais, en même temps, de ce plan où le Christ se situe, ce sens salvifique de la souffrance descend au niveau de l'homme et devient en quelque sorte sa réponse personnelle.

C'est alors que l'homme trouve dans sa souffrance la paix intérieure et même la joie spirituelle.

Ayons présent à l’esprit que ces paroles n’ont pas été écrites par quelqu’un qui parle d’une façon abstraite de la valeur chrétienne de la souffrance, sans l’avoir lui-même expérimentée !

Cette encyclique a été écrite en 1984, après que Jean-Paul II ait vécut les souffrances provoquées par l’attentat de 1981, aggravées par bien d’autres dues à son rôle de Chef de l’Église catholique.

Jésus dit :

“Aimer et souffrir ; souffrir et aimer : c’est le secret de la perfection, c’est le meilleur moyen de salut”. S (26-12-52)

Rappelons-nous ce qu’a écrit saint Padre Pio à Antita de Jésus (Épistolaire III, lettre, page 67) :

“L’amour de la croix a toujours été un signe distinctif des âmes choisies.

Notre séraphique Père (saint François) a bien compris que sans l’amour de la croix il n’est pas facile de progresser dans le chemin de la perfection chrétienne”.

Notre Alexandrina, maîtresse de douleur et d’amour, affirme :

Pour soutenir la douleur,
il faut succomber d’amour. S (26-08-55)
L’amour de Jésus

Jésus m’attend les bras ouverts pour me recevoir : il m’attend souriant et plein d’amour.

Il veut me posséder, il veut incendier ma froideur dans le brasier de son divin Cœur. S (26-07-45)

Jésus s’en va fou d’amour quémander de l’amour à tous les cœurs.

Quelle tristesse : aimer et ne pas être aimé ! Aimer et être offensé en retour ! S (06-06-42)

Le divin Cœur de Jésus est en flammes : il brûle, se consume continuellement pour nous.

Combien grand est l’amour de Jésus et combien grande l’ingratitude des âmes !

Oh ! si je pouvais ouvrir mon cœur et montrer au monde les tendresses de l’amour divin !

C’est l’amour qui permet d’oublier la douleur. S (29-03-45)

Il aime quand Il console et aime encore quand Il blesse : c’est toujours de l’amour, un amour sans pareil. S (26-12-52)

Plus je fuait le regard de Jésus (Alexandrina vit les sentiments de l’âme pécheresse), plus mon âme voyait son divin Cœur me suivait et cela me faisait mieux comprendre l’amour qu’Il avait pour moi. Plus je m’éloignais, plus Il courrait après moi pour m’attirer à Lui, et plus encore je Le faisais souffrir. S (02-02-51)

J’ai ressenti en moi (Alexandrina revit les sentiments de Jésus et de l’humanité) un amour et une ingratitude très forts.

L’amour était immense : il remplissait le Ciel et la Terre ; l’ingratitude était très grande et très grave. Elle s’opposait à cet amour, un amour qui, comme une barque ferme et sûre naviguait par-dessus tout cela.

J’ai reçu l’ingratitude sans cesser d’aimer. S (13-07-45)

Jésus disait à Alexandrina :

Jésus a infusé dans ton cœur le feu ardent de son divin Cœur : c’est un feu qui aime, c’est un feu qui consume.

C’est cet amour que je veux que tu donnes aux âmes ; je l’exige. S (09-03-51)

L’âme qui aime rayonne et laisse transparaître autour d’elle la force de l’amour avec lequel elle aime.

Le feu, quand il prend, laisse toujours les traces de son passage.

Aime-moi, laisse-toi brûler, ramène aux âmes ma flamme, mon divin Amour. S (09-07-48)

Jésus s’adresse à nous tous :

Venez à moi vous tous qui souffrez et entrez dans mon divin Cœur.

Venez à moi vous tous qui désirez ardemment m’aimer et buvez à cette source que jamais ne s’épuisera !

Je suis Amour, Amour, infiniment Amour et éternellement Amour.

Venez, venez à moi vous tous et consolez mon divin Cœur !

Dites-moi continuellement que vous m’aimez et demandez-moi continuellement mon Amour.

Mon divin Cœur veut se donner, se donner ; il veut s’envoler vers tous les cœurs.

Ma fille, ma chère enfant, fais que je sois aimé !
S.s (14-03-52)

Voici une exhortation d’Alexandrina :

Ô monde, ô âmes, combien Jésus vous aime !

Aimons-le nous aussi !

Notre douleur n’est rien comparée à la sienne :

Ce fut une douleur infinie, ce fut la douleur d’un Dieu fait homme.

Aimons-le, aimons-le continuellement, aimons-le nuit et jour !

Mon cœur s’en va, comme un oiseau perdu, mendier de l’amour, de l’amour toujours pour Jésus. S (03-05-53)

Laissons-nous séduire par l’invitation d’Alexandrina !

Consacrons-nous à rétribuer l’amour de Jésus de telle façon qu’il puisse nous dire aussi, comme à Alexandrina :

“Tu m’aimes quand tu pleures, quand tu ris :
Tu m’aimes dans la joie comme dans la douleur.
Tu m’aimes dans le silence et quand tu parles.
Tu m’aimes en tout.
Jour et nuit, montent vers le Ciel,
À chaque instant,
Tes souffrances, ton amour”

S (21-03-47)
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