Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
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Gregory1979
steve2035
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Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
Bonjour,
Y aurait il parmi vous quelqu'un qui pourrait nous conseiller une retraite orientée pour les couples en difficultés? Que vous auriez vous même expérimenté et trouvée utile? On habite l'Isère.
Merci.
Steve
Y aurait il parmi vous quelqu'un qui pourrait nous conseiller une retraite orientée pour les couples en difficultés? Que vous auriez vous même expérimenté et trouvée utile? On habite l'Isère.
Merci.
Steve
Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
Bonjour,
Il y a les sessions "Amour et Engagement" qui sont très bien. Ca aide à se retrouver, a poser les fondations du couple pour les jeunes qui vont se marier, etc.
http://www.vivre-et-aimer.org/sessions/amour-et-engagement
Il y a les sessions "Amour et Engagement" qui sont très bien. Ca aide à se retrouver, a poser les fondations du couple pour les jeunes qui vont se marier, etc.
http://www.vivre-et-aimer.org/sessions/amour-et-engagement
Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
[ltr]Dire son amour : un apprentissage au quotidien
DOSSIER | 30/07/2013[/ltr]
[ltr]Mieux communiquer entre conjoints, cela peut-il s’apprendre ? Oui, répondent ces couples qui ont suivi différentes sessions et parcours. Car le couple doit sans cesse se réajuster, chacun apprenant à reconnaître ses propres besoins pour se dire en vérité..
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et la session Aimer mieux.
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DOSSIER | 30/07/2013[/ltr]
[ltr]Mieux communiquer entre conjoints, cela peut-il s’apprendre ? Oui, répondent ces couples qui ont suivi différentes sessions et parcours. Car le couple doit sans cesse se réajuster, chacun apprenant à reconnaître ses propres besoins pour se dire en vérité..
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[ltr]AUTRES DOSSIERS [/ltr]
renouveler son amour
DOSSIER | 24/09/2013
Les efforts faits par chaque conjoint pour se rendre disponible à l'autre ne restent pas sans effets, surtout s'ils sont accompagnés par une recherche commune de Dieu
En crise : trois sessions de la « dernière chance »
ARTICLE | 08/11/2016 | Numéro 2026
EXCLUSIF MAG – Trois propositions chrétiennes répondent aux besoins des couples au bord de la rupture : le parcours Tobie et Sarah,
[ltr] le programme Retrouvailles et la session Aimer mieux.
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Dernière édition par azais le Mer 7 Déc 2016 - 15:34, édité 2 fois
azais- MEDIATEUR
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
Se Dire en vérité
Pas toujours facile de se révéler, même à son conjoint. Pour Marie-Madeleine Devillers, conseillère conjugale et familiale du cabinet chrétien Raphaël, il nous manque pour cela parfois un outil : la reconnaissance de nos propres besoins. Entretien.
Quel est le poison de la vie de deux époux ?
L’indifférence. Elle s’installe avec le temps et conduit à une coupure de la communication. Lorsqu’on est blessé, il existe trois façons de réagir : le silence afin d’avoir la paix, l’agressivité, ou encore la manipulation, dans le but d’amener l’autre à penser comme soi.
Les femmes se montrent souvent plus agressives, car mieux armées que l’homme pour trouver les mots, ceux qui calment comme ceux qui critiquent. Quelle que soit la réaction, chacun se crée une carapace afin de n’être pas atteint. Au fil du temps, on vit en parallèle, sans plus prêter attention à l’autre.
Une carapace qui empêche le dialogue ?
Oui. Il est facile de communiquer sur les faits : son travail, les personnes rencontrées, les actions réalisées. Il est aussi courant de partager ce que l’on pense de la politique, de tel ou tel événement, etc. Ces deux niveaux importent, car ils permettent de mieux se connaître, mais ils ne suffisent pas. L’intimité du couple se construit par un échange au troisième niveau, celui du ressenti. Il laisse voir à l’autre le plus profond de son être : pensée, corps, cœur.
Qu’est-ce qui rend ce partage des émotions si difficile ?
La communication, comme la vie de couple, révèle les blessures du passé qui ne sont pas guéries. Je me souviens d’un ingénieur qui devenait violent lorsque sa femme boudait. Une telle réaction, démesurée, agit comme un clignotant : elle renvoie à une souffrance qui vient de plus loin. Cet homme avait reçu une éducation très sévère. En cas de désaccord, ses parents lui opposaient un « C’est comme ça et pas autrement » qui empêchait toute discussion. Il ne pouvait pas exprimer sa colère. Le silence de son épouse le renvoyait à cette fermeture sans appel.
Aussi importe-t-il de partager sur son éducation, sa vie de famille, sa gestion de l’argent, ce qui semble à chacun acceptable et insupportable, etc.
Comment communiquer en profondeur ?
Une femme souhaitait intégrer le club de bridge de son mari, un très bon joueur. Il rétorqua : « Tu dois prendre des cours, sinon tu ne pourras pas venir, tu joues si mal ! Ce serait un fiasco par ta faute ». Cette repartie résume les quatre mauvaises manières de communiquer : l’ordre, la menace, la dévalorisation et la culpabilisation.
Or, bien communiquer revient à pratiquer quatre verbes : demander, refuser, donner et recevoir. La clé est d’oser : oser demander, oser exprimer son désaccord, son ressenti face aux comportements de l’autre. Souvent nous n’osons pas dire non, de crainte de ne plus être aimé. Alors que c’est l’inverse ! Nous serons mieux respectés dans nos limites.
Ce n'est pas toujours évident devant les enfants ou les amis...
Mieux vaut ne pas entamer une discussion sous le coup de la colère. Cela risque d’être destructeur. Il est toutefois possible d’exprimer son besoin d’en parler plus tard. Puis d’y revenir, même si c’est en décalage par rapport à l’événement.
Au conjoint aussi de se montrer vigilant au temps de l’autre. Un soir, un homme fou de joie rentre plus tôt afin d’annoncer à son épouse son changement de poste et son augmentation de salaire. Elle répond laconiquement : « Ah bon, c’est bien ». Vous imaginez la douche froide ! S’il avait pris le temps de l’interroger, il aurait appris qu’elle avait eu une journée épouvantable au bureau, que les enfants avaient été odieux et que la machine à laver venait de tomber en panne. Se sentant écoutée, elle se serait ensuite montrée réceptive.
Que conseillez-vous en cas de conflit, lorsque le dialogue ne semble plus possible ?
Au début, on communique sur tout ce qui nous rassemble. Avec les années, on tend à communiquer sur tout ce qui diffère ! À un stade ultime, la communication qui subsiste est agressive, façon ping-pong. Or, une balle lancée contre un mur revient avec la même force. Critiques ou reproches, compliments et bienveillance nous sont retournés, c'est une règle d'or.
Le conflit conjugal est une responsabilité partagée. Tant que se joue le schéma victime/bourreau, le problème ne peut se résoudre. Souvent, nous restons campés sur nos arguments, réfléchissant à notre réponse lorsque l'autre parle ! Pourtant, l'essentiel n'est pas de savoir lequel des deux a raison. Ce qui compte, c'est d'accueillir le fait que l'autre soit blessé. La seule issue revient à recevoir le point de vue du conjoint.
Dans ces conditions, imposer un dialogue à tout prix n’est-il pas voué à l’échec ?
Absolument ! Ces couples en difficulté ont des bleus partout. Ils réclament une période de convalescence. Ils ont d’abord besoin de prendre soin d’eux, de se retrouver pour se détendre et se faire du bien ensemble. Une activité commune, artistique ou sportive, s’avère un bon moyen de renouer en douceur.
Comment aller plus loin, ensuite ?
Un outil consiste à partir des besoins de chacun. Chacun dresse une liste de ses besoins d’homme ou de femme, d’époux ou d’épouse, de père ou de mère. L’autre ne peut pas tout combler, en particulier les besoins personnels. Ainsi, une femme s’est souvenue qu’elle raffolait de sculpture. Lui souhaitait se remettre au sport. À eux de s’en donner les moyens : l’un peut garder les enfants pendant que l’autre sort. Ces temps de solitude, d’intériorité, permettent de se ressourcer.
Certaines générations ont reçu une éducation faussement chrétienne qui imposait de s’oublier. S’occuper de soi engendrait de la culpabilité. Un psychiatre athée s’étonnait : « J’ai beaucoup d’admiration pour vous les chrétiens qui êtes toujours au service des autres. Mais vous ne prenez jamais le temps d’être au service du pauvre qui est en vous... »
Le don aux autres ne suffit pas à trouver son équilibre ?
Nous avons tous besoin de reconnaissance. Si nous ne la trouvons pas au sein de notre ménage ou de notre famille, nous la cherchons ailleurs : travail, loisirs, engagements paroissiaux ou associatifs parfois. Autant de possibilités de fuites dans l’activisme et d’éventuelles infidélités déguisées. Tout est une question de mesure, bien sûr.
Quand je demande à ces personnes trop versées vers l’extérieur si elles s’investissent aussi dans leur relation de couple, la réponse est très pauvre. Souvent, l’un et l’autre ne sont pas partis ensemble depuis plusieurs années.
En effet, il est difficile d’ajouter aux temps personnels, en famille et entre amis, un moment d’échange pour le couple seul...
Tout est une question de priorité. Où est ma préférence ? Un week-end chez la belle-famille, ou à deux ? Mon conjoint est mon plus proche prochain, ma priorité. Avant d’aller dire bonjour aux enfants, c’est à lui que je m’adresse ; nous sommes « couple » avant d’être parents. Et cet amour conjugal complice rejaillit sur les enfants.
Je recommande aux couples de se réserver au moins deux soirées par mois, un week-end par trimestre, et une semaine par an. Coûte que coûte ! Même quand l’envie manque : fatigue, énervement, enfants à placer. Il y a toujours une bonne raison de fuir ces rendez-vous. Au début, on croit pouvoir s’en passer. Mais si on ne l’entretient pas régulièrement, l’amour s’effiloche. Le couple se nourrit par ces temps de retrouvailles. Et ils coûtent moins chers qu’un avocat ou un thérapeute... (sourire).
Comment exprimer ces besoins identifiés ?
Cela s’apprend. Souvent, nos demandes sont des exigences masquées. Au début, on y obéit par amour, mais à la longue, elles nourrissent du ressentiment. Et c’est terrible. Surtout pour la femme, dont la mémoire est grande. Une demande vraie laisse à l’autre la liberté de répondre oui ou non. Plutôt que de formuler une demande, il arrive aussi d’utiliser le reproche. « Mon mari rentre tard... », accusait une épouse. Elle n’avait jamais pensé à lui dire tout simplement qu’elle avait besoin de lui.
Même au sein du couple, échanger un pardon n’est pas toujours évident. Y a-t-il des étapes ?
Le pardon n’est pas naturel et il n’a rien de magique. C’est un chemin. Il traduit la bonne santé du couple et permet d’évacuer les tensions, les échanges agressifs, humiliants, violents. Il aide à guérir les blessures.
Il faut d’abord en avoir le désir. Trop de faux pardons s’échangent pour obtenir la paix ou parce que son éducation le réclame. Aux couples chrétiens en difficulté, je propose de commencer par demander chaque matin une grâce pour la journée : grâce d’accueillir l’autre tel qu’il est, grâce de l’aimer - certains n’en ont même plus l’envie -, grâce de reconnaître ce qui est bon chez l’autre, grâce de lâcher prise. Les femmes sont souvent dans un tel contrôle du mari ! Qu’il puisse faire à sa façon... Un vrai pardon implique une remise en cause de soi, du regret, et un réel désir de changement. Il rétablit la relation et réactualise le sacrement du mariage.
Comment vivre pleinement ce sacrement ?
Le plan de Dieu pour le couple est vertigineux. Dire oui pour la vie représente un sacré défi ! D’autant que la volonté seule ne suffit pas, car elle peut s’épuiser. Pour l’alimenter au quotidien, il faut puiser à une source plus profonde : la foi et la grâce. Il y a tout dans le sacrement du mariage : confiance, fidélité, force, courage, pardon, espérance. Demander ses grâces le vivifie. « Seigneur, viens habiter ce qui est obscur, insupportable dans ma relation ».
Quelles résolutions un ménage qui sort d’une crise peut-il adopter ?
Un ménage qui n’a pas de projet est un foyer conjugal qui meurt. Déterminer un projet commun conduit à s’imaginer dans le temps, dans la durée, avec l’autre
Quand les conjoints s’ennuient, qu’ils n’ont plus rien à se dire, je les prie de trouver cinq propositions à vivre ensemble, dont deux qui seraient une folie. à eux de faire preuve d’inventivité et de fantaisie. Il arrive que ce soit plus difficile pour l’homme, qui se satisfait d’être avec sa femme et ne comprend pas sa lassitude. Puis, chacun choisit de vivre l’une des suggestions de son conjoint. Osons des coups de folie ! Même s’ils sont déraisonnables ou semblent inefficaces en terme de rendement. Ils permettent de garder vivante sa relation.
Stéphanie Combe
(1) Cabinet Raphaël, www.cabinetraphael.fr, conseil conjugal chrétien (tél. : 06 07 84 98 89 )
(extrait Famille chrétienne : voir post precedent)
azais- MEDIATEUR
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
"Environ les deux tiers des mariages pourraient être sauvés par une thérapie conjugale"
Trois propositions chrétiennes répondent aux besoins des couples au bord de la rupture : le parcours Tobie et Sarah, le programme Retrouvailles et la session Aimer mieux.
En crise : trois sessions de la « dernière chance »
Le parcours Tobie et Sara (5 jours consécutifs, ou 3 plus 2 jours)
fondé par le Père Michel Martin-Prével, veuf, père de trois enfants et… ordonné dans la Communauté des Béatitudes en 2009. Ce parcours (1) a été conçu « pour aider les couples qui veulent se mettre aux pieds du Seigneur avant que le vin de Cana ne tourne au vinaigre », explique son concepteur, qui publiera en janvier sur le sujet Quand l’amour cherche à renaître (Éditions des Béatitudes).
Deux conditions sont nécessaires pour s’y inscrire : « Croire que le Seigneur est vraiment présent dans le couple ; et que ses deux membres soient prêts à se remettre en cause. » La session est conçue en neuf étapes, pour une douzaine de couples. Du temps est consacré au pardon, à la reconstruction de la confiance conjugale, aux « trois terrains délicats que sont la foi, l’union des corps, et le projet du couple ». Après un topo donné par le prêtre à chaque étape, des questionnaires sont remplis, des rendez-vous sont donnés deux fois par jour, seul ou en couple, avec l’un des sept accompagnateurs. Il n’y a aucun groupe de parole. Chaque étape se termine par un temps spirituel – messe, adoration du Saint-Sacrement ou veillée – et même un lavement des pieds entre époux. À la fin, les couples sont invités à renouveler le sacrement de leur mariage.
Le programme Retrouvailles
(3 jours, du vendredi soir au dimanche à déjeuner) est spécialement pensé pour les couples en crise, même ceux qui sont séparés, dans l’optique de sauver leur mariage (2).
Ici, pas de groupes de parole, la pédagogie est fondée sur le témoignage . Pendant trois jours, trois ou quatre couples chrétiens évoquent comment ils ont pu reconstruire leur relation conjugale après un adultère, un deuil, une dépression… Les couples vont ensuite apprendre les rudiments de la communication non-violente de l'écoute et d'oser s'exprimer en vérité et compréhension. Chacun de son côté puis ensemble, ils vont pouvoir relire leur vie conjugale, prendre le temps de s’écrire et échanger en tête-à-tête dans le parc. Malgré l’émotion et les souffrances, beaucoup de couples écrivent dans leur bilan combien ce moment a été à l’origine d’une reconstruction conjugale. Le couple est ensuite fortement encouragé à suivre plusieurs « post-week-end » (réunions de 2 heures pour approfondir chaque grand thème du programme) pendant 3 mois. Ceux qui ont suivi ce parcours se retrouvent régulièrement pour poursuivre le chemin de guérison et s’entraider. Un prêtre et des conseillers conjugaux sont disponibles sur place pour ceux qui le souhaitent. Ce mouvement a reçu le soutien de Benoît XVI en 2008.
La session Aimer mieux du Cler (3), mise en place par feu le Père Denis Sonet, se déroule sur quatre jours (souvent du jeudi au dimanche). « C’est le temps minimum pour permettre aux huit à douze couples d’apaiser les tensions, les déchirements, et pour prendre le temps de mieux se parler », expliquent Jean-Claude et Marie-Josèphe Creps, un des couples conseillers conjugaux animateurs. La particularité du stage est de « s’appuyer sur la dynamique du groupe pour faire progresser les couples ». Les groupes de partage sont donc à l’honneur, même si personne n’est obligé de se livrer ! Chaque journée comporte des temps d’enseignement autour des grands thèmes du couple – communication, tendresse, vie sexuelle, pardon, insatisfaction –, d’échanges en groupe et en couple, des temps d’entretiens individuels ou en couple avec les conseillers conjugaux.
Les temps spirituels (laudes de 10 mn, messe quotidienne et confession à la demande) sont facultatifs, mais la présence systématique d’un prêtre « souligne la place de la spiritualité dans la vie conjugale ». Enfin, pour ne pas laisser les mauvaises habitudes se réinstaller, chaque couple repart avec une phrase d’envoi pour mettre en place ou relancer un projet commun. Un «service après-vente » avec échanges de mail ou par téléphone est prévu.
(1) Du 23 au 29 janvier au Foyer de Charité de Lacépède ou du 21 au 23 avril puis du 5 au 8 mai à Nouan-le-Fuzelier, 480 € par couple. www.parcourstobieetsara.org
(2) Du 3 au 5 mars à Paris, 450 € par couple.
www.retrouvaille-coupleencrise.fr
(3) En mars à Sées (Orne), en mai à Versailles (Yvelines) et Amiens (Somme), en juillet à Parménie (Isère), environ 600 €.
www.cler.net
Trois propositions chrétiennes répondent aux besoins des couples au bord de la rupture : le parcours Tobie et Sarah, le programme Retrouvailles et la session Aimer mieux.
En crise : trois sessions de la « dernière chance »
Le parcours Tobie et Sara (5 jours consécutifs, ou 3 plus 2 jours)
fondé par le Père Michel Martin-Prével, veuf, père de trois enfants et… ordonné dans la Communauté des Béatitudes en 2009. Ce parcours (1) a été conçu « pour aider les couples qui veulent se mettre aux pieds du Seigneur avant que le vin de Cana ne tourne au vinaigre », explique son concepteur, qui publiera en janvier sur le sujet Quand l’amour cherche à renaître (Éditions des Béatitudes).
Deux conditions sont nécessaires pour s’y inscrire : « Croire que le Seigneur est vraiment présent dans le couple ; et que ses deux membres soient prêts à se remettre en cause. » La session est conçue en neuf étapes, pour une douzaine de couples. Du temps est consacré au pardon, à la reconstruction de la confiance conjugale, aux « trois terrains délicats que sont la foi, l’union des corps, et le projet du couple ». Après un topo donné par le prêtre à chaque étape, des questionnaires sont remplis, des rendez-vous sont donnés deux fois par jour, seul ou en couple, avec l’un des sept accompagnateurs. Il n’y a aucun groupe de parole. Chaque étape se termine par un temps spirituel – messe, adoration du Saint-Sacrement ou veillée – et même un lavement des pieds entre époux. À la fin, les couples sont invités à renouveler le sacrement de leur mariage.
Le programme Retrouvailles
(3 jours, du vendredi soir au dimanche à déjeuner) est spécialement pensé pour les couples en crise, même ceux qui sont séparés, dans l’optique de sauver leur mariage (2).
Ici, pas de groupes de parole, la pédagogie est fondée sur le témoignage . Pendant trois jours, trois ou quatre couples chrétiens évoquent comment ils ont pu reconstruire leur relation conjugale après un adultère, un deuil, une dépression… Les couples vont ensuite apprendre les rudiments de la communication non-violente de l'écoute et d'oser s'exprimer en vérité et compréhension. Chacun de son côté puis ensemble, ils vont pouvoir relire leur vie conjugale, prendre le temps de s’écrire et échanger en tête-à-tête dans le parc. Malgré l’émotion et les souffrances, beaucoup de couples écrivent dans leur bilan combien ce moment a été à l’origine d’une reconstruction conjugale. Le couple est ensuite fortement encouragé à suivre plusieurs « post-week-end » (réunions de 2 heures pour approfondir chaque grand thème du programme) pendant 3 mois. Ceux qui ont suivi ce parcours se retrouvent régulièrement pour poursuivre le chemin de guérison et s’entraider. Un prêtre et des conseillers conjugaux sont disponibles sur place pour ceux qui le souhaitent. Ce mouvement a reçu le soutien de Benoît XVI en 2008.
La session Aimer mieux du Cler (3), mise en place par feu le Père Denis Sonet, se déroule sur quatre jours (souvent du jeudi au dimanche). « C’est le temps minimum pour permettre aux huit à douze couples d’apaiser les tensions, les déchirements, et pour prendre le temps de mieux se parler », expliquent Jean-Claude et Marie-Josèphe Creps, un des couples conseillers conjugaux animateurs. La particularité du stage est de « s’appuyer sur la dynamique du groupe pour faire progresser les couples ». Les groupes de partage sont donc à l’honneur, même si personne n’est obligé de se livrer ! Chaque journée comporte des temps d’enseignement autour des grands thèmes du couple – communication, tendresse, vie sexuelle, pardon, insatisfaction –, d’échanges en groupe et en couple, des temps d’entretiens individuels ou en couple avec les conseillers conjugaux.
Les temps spirituels (laudes de 10 mn, messe quotidienne et confession à la demande) sont facultatifs, mais la présence systématique d’un prêtre « souligne la place de la spiritualité dans la vie conjugale ». Enfin, pour ne pas laisser les mauvaises habitudes se réinstaller, chaque couple repart avec une phrase d’envoi pour mettre en place ou relancer un projet commun. Un «service après-vente » avec échanges de mail ou par téléphone est prévu.
Olivia de Fournas
Tous les tarifs cités ci-dessous sont révisables en cas de difficultés financières.(1) Du 23 au 29 janvier au Foyer de Charité de Lacépède ou du 21 au 23 avril puis du 5 au 8 mai à Nouan-le-Fuzelier, 480 € par couple. www.parcourstobieetsara.org
(2) Du 3 au 5 mars à Paris, 450 € par couple.
www.retrouvaille-coupleencrise.fr
(3) En mars à Sées (Orne), en mai à Versailles (Yvelines) et Amiens (Somme), en juillet à Parménie (Isère), environ 600 €.
www.cler.net
azais- MEDIATEUR
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
Nous avons participé à Retrouvailles et nous nous retrouvons depuis tous les 1 à 2 mois avec les nouveaux ménages qui sont passés par ce parcours . Je ne connais pas d'échec dans les ménages qui ont fait les post week end : une véritable à outil remarquable
Nous avons aussi ensuite suivi une session Tobie et Sarah(où nous avons d'ailleurs retrouvé au moins 3 ménages de Retrouvailles ).. cette session complète bien spirituellement le parcours , et s'inscrit dans un contexte magnifique des Béatitudes et d'un accompagnement personnel spirituel
Je suis à la disposition de ceux qui le souhaitent d'apporter plus de réponses aux questions , dans la mesure de mes possibilités bien sur , et y compris en Message privé ( MP )
Nous avons aussi ensuite suivi une session Tobie et Sarah(où nous avons d'ailleurs retrouvé au moins 3 ménages de Retrouvailles ).. cette session complète bien spirituellement le parcours , et s'inscrit dans un contexte magnifique des Béatitudes et d'un accompagnement personnel spirituel
Je suis à la disposition de ceux qui le souhaitent d'apporter plus de réponses aux questions , dans la mesure de mes possibilités bien sur , et y compris en Message privé ( MP )
azais- MEDIATEUR
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
Merci @azais pour ce fil intéressant.
Est-ce qu'au cours des sessions tu as rencontré des couples dont l'un des deux conjoints n'était pas croyant ? Si c'était le cas, est-ce qu'ils témoignaient de ce qu'ils vivaient et de la façon dont cela se passait dans le couple ?
Est-ce qu'au cours des sessions tu as rencontré des couples dont l'un des deux conjoints n'était pas croyant ? Si c'était le cas, est-ce qu'ils témoignaient de ce qu'ils vivaient et de la façon dont cela se passait dans le couple ?
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
D'abord si je puis me permettre le mot couple n'est pas tres bien adapté au situations conjugales: l'expression des époux , conjoints (ou foyer, ménage) est plus conforme, respectueuse (et plus catholique) de la réalité humaine du mariage et de la famille
Oui bien sur:
-Le parcours Retrouvailles à chaque étape propose des textes possibles de l'Ecriture qui peuvent être support de dialogue ou prière personnelle entre deux conjoints
- au parcours Tobie et Sarah, un mari athée non baptisé , découvrait les aspects religieux au lieu du parcours avec émerveillement ...(ils n'étaient pas mariés civilement depuis 12-15 ans et elle était tres fervente... c'est elle qui les avaient inscrits et il était venu, il voulait pas la perdre disait il)
les témoignages de difficultés sont faits par les ménages animateurs pas par les participants. Sauf à la fin, ceux qui le veulent peuvent apporter leur histoire, ou au cours des étapes dire ce que la question leur fait ressentir (mais c'est totalement libre).
en tous cas on ne se sent pas être le pauvre confronté à des histoires insupportables : la solution, les situations vivantes sont là pour nous ouvrir pleins de voies de sortie qu'on commence à expérimenter dans le parcours , ou en accompagnement personnel ou ensemble en parallèle
Les témoignages de tel ou tel qui ont compris qu'une thérapie était utile sont aussi exposés mais ne font pas partie de ces sessions (ce en cas de pathologie familiale héréditée ou non) . le fait de ménage mixtes en termes de foi ne jouent pas essentiellement puisque c'est la communication et le dialogue intime qui sont le plus généralement "en panne"
Oui bien sur:
-Le parcours Retrouvailles à chaque étape propose des textes possibles de l'Ecriture qui peuvent être support de dialogue ou prière personnelle entre deux conjoints
- au parcours Tobie et Sarah, un mari athée non baptisé , découvrait les aspects religieux au lieu du parcours avec émerveillement ...(ils n'étaient pas mariés civilement depuis 12-15 ans et elle était tres fervente... c'est elle qui les avaient inscrits et il était venu, il voulait pas la perdre disait il)
les témoignages de difficultés sont faits par les ménages animateurs pas par les participants. Sauf à la fin, ceux qui le veulent peuvent apporter leur histoire, ou au cours des étapes dire ce que la question leur fait ressentir (mais c'est totalement libre).
en tous cas on ne se sent pas être le pauvre confronté à des histoires insupportables : la solution, les situations vivantes sont là pour nous ouvrir pleins de voies de sortie qu'on commence à expérimenter dans le parcours , ou en accompagnement personnel ou ensemble en parallèle
Les témoignages de tel ou tel qui ont compris qu'une thérapie était utile sont aussi exposés mais ne font pas partie de ces sessions (ce en cas de pathologie familiale héréditée ou non) . le fait de ménage mixtes en termes de foi ne jouent pas essentiellement puisque c'est la communication et le dialogue intime qui sont le plus généralement "en panne"
azais- MEDIATEUR
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
un modeste temoignage perso, maries depuis 30 ans ,mon mari est marocain musulman non praticant et moi meme catho recommencante depuis 4ans ,ca se passe tres bien car la sainte Vierge est passee en force ,et l esprit saint a bien travaille en 2013 mon mari ecoutait le chapelet sur rcf car disait il cela l apaisait ,cela le rassure plutot de me voir prier ,il se sent en securite, meme si quelques fois il a l impression d etre marie a une bonne soeur dit il! j ai reussi a l emmener au Sacre Coeur et a l ile Bouchard et il m a laisse partir a Pellevoisin, peut etre un jour ce sera Fatima!
myriam therese jeanne- Aime la Bible
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Inscription : 28/11/2016
Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
myriam therese jeanne a écrit:un modeste temoignage perso, maries depuis 30 ans ,mon mari est marocain musulman non praticant et moi meme catho recommencante depuis 4ans ,ca se passe tres bien car la sainte Vierge est passee en force ,et l esprit saint a bien travaille en 2013 mon mari ecoutait le chapelet sur rcf car disait il cela l apaisait ,cela le rassure plutot de me voir prier ,il se sent en securite, meme si quelques fois il a l impression d etre marie a une bonne soeur dit il! j ai reussi a l emmener au Sacre Coeur et a l ile Bouchard et il m a laisse partir a Pellevoisin, peut etre un jour ce sera Fatima!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Retraite, parcours, conseillers : époux en difficulté (pas: couples)
RETROUVAILLES est là
pour vous aider à en sortir !
Pour toute information et inscription:
Appelez-nous au 06 65 70 65 39
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azais- MEDIATEUR
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