Le célibat des prêtres "n'est pas un dogme", affirme le pape...

Bonjour,
Petite pensée à voix haute ...
Rien déjà n'empêche des veufs à devenir prêtres après avoir effectué les études et les démarches.
On pourrait penser que veuf on serait dans des dispositions spirituelles plus propices, mais on ne se bouscule pas au portillon pour cela.
Je ne sais pas si c'est une solution à la crise des vocations qui touche aussi bien les catholiques que les autres.
Quand on est seul c'est très dur, mais la vocation fait qu'on est à 100% dans cette vocation.
Quand on est marié, il y a les interférences du conjoint, des enfants, et de tout ce qui parasite autour de manière collatérale (TV, sorties, w-e, vacances...).
Et puis le gros piège où on nous attend au tournant, c'est que : qui dit mariage dit un jour ou l'autre mésentente, voire séparation et comme l'épouse n'est pas ordonnée et n'a pas de compte à rendre, elle pourrait très bien faire un procès devant un tribunal civil pour obtenir de fait le divorce, même de manière unilatérale.
Notre bon curé marié se retrouverait divorcé d'office : et une grosse patate bouillante dans les mains de l'Eglise.
On pourrait même imaginer en étant un peu caricatural, que des mariages "arrangés" soient réalisés rien que pour mettre l'Eglise en porte à faux devant cet état de fait.
Je dis cela ... je dis rien ... chacun peut y réfléchir.

Jean ta " pensée " peut sembler juste

Et puis le gros piège où on nous attend au tournant, c'est que : qui dit mariage dit un jour ou l'autre mésentente, voire séparation et comme l'épouse n'est pas ordonnée et n'a pas de compte à rendre, elle pourrait très bien faire un procès devant un tribunal civil pour obtenir de fait le divorce, même de manière unilatérale.
Notre bon curé marié se retrouverait divorcé d'office : et une grosse patate bouillante dans les mains de l'Eglise.

En espérant que l' épouse n'aille pas jusque là !

Mais ceci n'est que simple spéculation , car pour notre Eglise catholique romaine , " Il n'a jamais été envisagé que des prêtres puissent être autorisés canoniquement à se marier.
"

s'il s'agit d'aller chercher des vocations chez les hommes qui sont déjà marié ou veuf, je crois savoir que cela ce fait déjà en ce qui concerne les diacres... un homme marié peut devenir diacre mais pas le contraire, un diacre ne peut plus se marié...
et puis il y a les orthodoxes qui font ainsi aussi, qui ordonne des hommes mariés ou veufs tout en refusant le mariage à leur prêtres célibataires...
mais comme dit Jean on attendra l'église au tournant pour"la mettre en porte à faux " cela j'en suis certaine aussi.

pour L'histoire.

« Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec la fièvre. » (Mt 8,14). A l'époque du Christ, les apôtres étaient mariés; c'était d'ailleurs une règle en ce temps là sous peine d'être soupçonné de mener une vie de débauche. Jusqu'au Ve siècle, il en fut ainsi pour tous les membres du clergé. Le pape saint Félix III (483-492) était fils d'un prêtre et eut lui-même deux fils.

C'est à cette époque que naquirent les ordres monastiques: contrairement au clergé « séculier » (diocésain), les moines (clergé « régulier ») faisaient voeu de chasteté mettant en pratique les paroles du Christ lui-même : « Il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux » (Mt 19,12) et celles de saint Paul : « L'homme qui n'est pas marié, a souci des affaires du Seigneur. » (1 Co, 7,32). Les prêtres diocésains continuèrent à être mariés jusqu'au XIIe siècle. Mais l'influence monastique (Citeaux et Cluny en particulier) se faisant de plus en plus grande, en 1139, le concile Latran II introduisit une règle disciplinaire (qui n'est pas une loi dogmatique) interdisant le mariage des clercs (1) dans l'Eglise latine (ce qui toutefois n'empêchait pas certains ecclésiastiques de jouer sur les mots entre célibat et chasteté et de pratiquer un concubinage notoire définitivement condamné par le Concile de Trente en 1563 !).
-----
(1) Les clercs permanents des ordres mineurs (sous-diacre, diacre) supprimés lors de ce concile ont été rétablis (en partie) par Vatican II avec l'ordination d'hommes mariés au « Diaconat permanent ».

Cependant, les églises orientales orthodoxes ou catholiques continuèrent comme par le passé ; les clercs d'ordres mineurs (lecteur, sous-diacre, diacre) peuvent être mariés et les hommes mariés peuvent être ordonnés prêtres. Par contre, les moines font voeu de célibat. Un prêtre marié ne peut être nommé évêque; dans l'Eglise orthodoxe, les évêques sont choisis parmi les moines et appartiennent toujours à un monastère.

Les pasteurs protestants, les prêtres anglicans peuvent être mariés; quand ils se convertissent au catholicisme, ils peuvent demander, par dérogation, à être ordonnés prêtres tout en étant mariés; Jean-Paul II avait accordé 220 dérogations. Ces prêtres sont, en général, intégrés dans l'organisation de l'Eglise sous une forme canonique particulière appelée « ordinariat personnel ». Au total, il y aurait environ 5000 prêtres mariés dans l'église catholique d'aujourd'hui.

« Le célibat n'est pas essentiel au sacerdoce ; il ne fut pas promulgué comme une loi par Jésus Christ ». Déclaration du Pape Jean-Paul II, juillet 1993.

Est-ce une solution pour l'avenir ?

Concilier vie de famille et ministère sacerdotal n'est pas simple; l'épouse, les enfants, les soucis d'un foyer s'ajoutent au service des autres, aux célébrations, à la catéchèse sans parler du secret de la confession qui peut être mal compris par une épouse à qui son mari « cache quelque chose ». Les prêtres orthodoxes et catholiques mariés le savent bien. La vie de famille d'un prêtre marié aurait la même qualité que celle d'un médecin ou d'un policier dont la profession « mange » la famille. Les faibles revenus d'un prêtre (voisins du SMIC !) lui permettraient-ils de faire vivre une famille ?

Enfin, il va sans dire que le couple doit être mûr, stable et vivre dans la confiance et le soutien mutuels. L'Eglise orthodoxe ordonne des hommes mariés, mais elle n'autorise pas le mariage des prêtres déjà ordonnés et célibataires, ni le remariage des prêtres veufs.

Est-ce une solution à la crise des vocations ?

Mgr Michel Hrynchyshyn, évêque de l'Eglise catholique ukrainienne en France, et dont 75 % des prêtres sont mariés, est quant à lui formel : « Cela ne réglera rien de la crise de vocations sacerdotales. » (source : La Vie). La règle en vigueur dans les Eglises d'Orient n'empêche pas les prêtres d'abandonner leur ministère pour se marier, puisqu'ils doivent être mariés avant d'être ordonnés.

Est-ce une réponse au désert religieux de certains diocèses ?

En fait, la question est de savoir si un prêtre marié et sa famille accepteraient de « s'exiler » à Bénévent-l'Abbaye (23) dont l'abbatiale, malgré son prestige, peine, comme la collégiale du bourg voisin, à accueillir une messe par mois devant une assemblée démotivée et clairsemée. L'épouse du prêtre retrouvera-t-elle un travail ? Les enfants disposeront-ils d'une école ou d'une université à proximité ?

comme d'habitude,on ne cite que la moitié de la phrase/

"le célibat des prêtres n'est pas un dogme,mais c'est un don"

refuser un don du ciel,n'est pas non plus très conseillé!

Avec des moitiés de phrases,on peut dire bien des choses,par exemple,citer le jugement du biographe Thomas de Celano sur Saint François d'Assise:

"Saint François ne priait pas..."
ah,bon?surprise!pour le plus grand saint connu!...Alors,tout chavire!

Mais la phrase entière dit:
Saint François ne priait pas,c'était la prière faite homme!