Ivg, contraception et le rapport à l'autre
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Ivg, contraception et le rapport à l'autre
Bonjour,
ce que j'en ai assez des médecins qui insistent pour prescrire la pilule.
Ce que j'en ai froid dans le dos des assoc et lobbies qui viennent dans les collèges parler aux jeunes d'ivg, de préservatifs et de Norlevo.
Au lieu de piquer ma colère, proposons ce fil sur la banalisation de ces méthodes et ce que cela change dans notre rapport à l'autre.
Avec ces méthodes, c'est d'abord les tendances masculines à l'irresponsabilité dans la sexualité qui se déchainent : on n'est plus "obligé d'épouser" pour avoir accès au corps de la femme et si elle tombe enceinte, elle "peut avorter".
La femme de l'émancipation a bien moins de chance que jadis de vivre en sécurité (=chasteté et mariage) la sexualité typique de son sexe qui réalise de par la nature (grossesse 9 mois, allaiter) la conjonction entre amour et sexualité. Elle a plus que ses aieules peur d'être laissée car l'homme moderne est plus "autorisé" au papillonnage ou à la fuite.
Le rapport à l'autre va être soumis à la logique d'évaluations, de comparaison : on "essaie" (sexuellement) l'autre avant de s'engager, en comparant éventuellement les "offres".
De là cette idée moderne de l'enfant "choisi" : quand on veut, parce que je le décide (dans certains pays choix du sexe), on peut passer une amniosynthèse et avorter si cet enfant est trisomique...autrement dit on va obéir non à la volonté de Dieu mais à la sienne.
Il y a donc implicitement de grosses exigences subjectives vis-à-vis des quelques rares enfant que l'on "décide" d'avoir : ce gamin doit me donner satisfaction ! Il doit être équilibré ! Réussir !
Et ceci suppose indirectement des exigences accrues en matière d'inconscient vis-à-vis des parents, surtout la mère : les rares enfants de l'occident ont"droit" à des conditions optimales. Au moindre ennui on consultera la psy qui conseillera à la mère de consulter, les parents étant d'emblée supposés de nuire au gosse par leur inconscient, leurs problèmes pas "résolus" etc. Très grosse pression sur la mère.
ce que j'en ai assez des médecins qui insistent pour prescrire la pilule.
Ce que j'en ai froid dans le dos des assoc et lobbies qui viennent dans les collèges parler aux jeunes d'ivg, de préservatifs et de Norlevo.
Au lieu de piquer ma colère, proposons ce fil sur la banalisation de ces méthodes et ce que cela change dans notre rapport à l'autre.
Avec ces méthodes, c'est d'abord les tendances masculines à l'irresponsabilité dans la sexualité qui se déchainent : on n'est plus "obligé d'épouser" pour avoir accès au corps de la femme et si elle tombe enceinte, elle "peut avorter".
La femme de l'émancipation a bien moins de chance que jadis de vivre en sécurité (=chasteté et mariage) la sexualité typique de son sexe qui réalise de par la nature (grossesse 9 mois, allaiter) la conjonction entre amour et sexualité. Elle a plus que ses aieules peur d'être laissée car l'homme moderne est plus "autorisé" au papillonnage ou à la fuite.
Le rapport à l'autre va être soumis à la logique d'évaluations, de comparaison : on "essaie" (sexuellement) l'autre avant de s'engager, en comparant éventuellement les "offres".
De là cette idée moderne de l'enfant "choisi" : quand on veut, parce que je le décide (dans certains pays choix du sexe), on peut passer une amniosynthèse et avorter si cet enfant est trisomique...autrement dit on va obéir non à la volonté de Dieu mais à la sienne.
Il y a donc implicitement de grosses exigences subjectives vis-à-vis des quelques rares enfant que l'on "décide" d'avoir : ce gamin doit me donner satisfaction ! Il doit être équilibré ! Réussir !
Et ceci suppose indirectement des exigences accrues en matière d'inconscient vis-à-vis des parents, surtout la mère : les rares enfants de l'occident ont"droit" à des conditions optimales. Au moindre ennui on consultera la psy qui conseillera à la mère de consulter, les parents étant d'emblée supposés de nuire au gosse par leur inconscient, leurs problèmes pas "résolus" etc. Très grosse pression sur la mère.
P12345- Avec Saint Joseph
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
Au lieu que dans une société où ces méthodes sont absentes, on s'accommode finalement de ce qu'on a du fait qu'on n'a pas le choix.
Pour "coucher" on doit épouser, il y a donc une éducation à la contention, au choix raisonnable, la personne choisie n'est pas "jetable", le choix se fait avec des critères sérieux, on "n'essaie" pas "avant".
On accueille tous les enfants envoyés par Dieu au moment où Il le veut : tels qu'ils sont.(être aimé comme on est/comme on nait)
La grande fratrie permet de trouver très tôt une affection autre que la mère (moins d'exigeances, moins d'animosités entre parents "déçus" et enfants vindicatifs)
Les parents acceptent les enfants qu'ils ont et donc les enfants s'accommodent des parents qu'ils ont (moins de pressions "psy"), tendanciellement, bien sûr.
Les références communes éducatives font que tout le monde est d'accord pour reconnaitre une nécessaire éducation, des limites, d'où : moins de revendications subjectives
plus facilement des atomes crochus (foi commune)
et le respect des places et statuts de chacun, d'où moindre risque de dérives incestuelles par confusion des places (ex : mère et fille "copines", occupant "la même place").
On devrait pouvoir dire tout cela au lieu des sempiternels slogans à la gloire de la "libération" des femmes et de la sexualité.
On devrait aussi réfléchir au fait que l'auteur du "Deuxième sexe" n'avait pas une vie amoureuse très stable ni très enviable...
Pour "coucher" on doit épouser, il y a donc une éducation à la contention, au choix raisonnable, la personne choisie n'est pas "jetable", le choix se fait avec des critères sérieux, on "n'essaie" pas "avant".
On accueille tous les enfants envoyés par Dieu au moment où Il le veut : tels qu'ils sont.(être aimé comme on est/comme on nait)
La grande fratrie permet de trouver très tôt une affection autre que la mère (moins d'exigeances, moins d'animosités entre parents "déçus" et enfants vindicatifs)
Les parents acceptent les enfants qu'ils ont et donc les enfants s'accommodent des parents qu'ils ont (moins de pressions "psy"), tendanciellement, bien sûr.
Les références communes éducatives font que tout le monde est d'accord pour reconnaitre une nécessaire éducation, des limites, d'où : moins de revendications subjectives
plus facilement des atomes crochus (foi commune)
et le respect des places et statuts de chacun, d'où moindre risque de dérives incestuelles par confusion des places (ex : mère et fille "copines", occupant "la même place").
On devrait pouvoir dire tout cela au lieu des sempiternels slogans à la gloire de la "libération" des femmes et de la sexualité.
On devrait aussi réfléchir au fait que l'auteur du "Deuxième sexe" n'avait pas une vie amoureuse très stable ni très enviable...
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
J'ai des propos très schématiques, les changements se font en général sans "coupures", il n'y a pas "avant" et "après" mais des conséquences logiques de certains changement.
Dernière édition par Philon le Sam 26 Avr 2014 - 10:26, édité 1 fois
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
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Dernière édition par Philon le Sam 26 Avr 2014 - 10:27, édité 1 fois
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
C
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
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Dernière édition par Philon le Sam 26 Avr 2014 - 10:28, édité 1 fois
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
Merci Philon pour vos écrits qui nous plongent dans le feu des problématiques familiales et sociétales. Je ne veux pas troubler la fluidité de votre analyse, mais j'ai des questions. Répondez quand vous le souhaitez...
Les généralités que vous énoncez sont justes, mais ces schémas échappent -ils à l'exception?
Est il juste aussi de constater que les enfants de la famille B, voulant souvent grandir trop vite, s'accrochent en constance à des sortes d'objets transitionnels actuels ( la société a tout le pouvoir séducteur qu'il faut pour leur en proposer).
Est il juste de dire toujours que les parents transmettent plus l'avoir et le paraître?
N ' y a t il pas de cas d'athéisme où les familles essayent de donner des valeurs non 'destructurantes' (pardon pour le barbarisme) pour le noyau familial?
Il y a - t il toujours des attaches dans le sentiment " ils sont "enchaînés"?
Fraternellement,
Orchidz
orchidz- Avec le Pape François
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Re: Ivg, contraception et le rapport à l'autre
Merci Orchidz
pour ces questions,
c'est effectivement schématique !
Les descriptions résument les grandes lignes
Maman A, connue pour la douceur de son caractère, est "reconnue" par ce réseau dans un statut de mère, ce qui donne confiance. Maman B est bien plus isolée, elle est moderne et émancipée : elle a beaucoup plus à porter sur ses épaules (le père B est effacé) et dans un contexte qui mise plus sur des compétences psychiques que sur des repères externes. Elle est plus sous pression, les enfants sont plus sous l'emprise maternelle et celle-ci est plus forte.
pour ces questions,
c'est effectivement schématique !
Les descriptions résument les grandes lignes
Maman A, connue pour la douceur de son caractère, est "reconnue" par ce réseau dans un statut de mère, ce qui donne confiance. Maman B est bien plus isolée, elle est moderne et émancipée : elle a beaucoup plus à porter sur ses épaules (le père B est effacé) et dans un contexte qui mise plus sur des compétences psychiques que sur des repères externes. Elle est plus sous pression, les enfants sont plus sous l'emprise maternelle et celle-ci est plus forte.
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