L’absence de contraception n’est pas la cause de l’avortement
Page 1 sur 1
L’absence de contraception n’est pas la cause de l’avortement
L’absence de contraception n’est pas la cause de l’avortement
POSTED ON 26 NOVEMBRE 2013 BY MAXIMILIEN BERNARD IN CULTURE DE VIE, DIOCÈSES, EN UNE, PEREPISCOPUS, POINTS NON NÉGOCIABLES
Dans son billet du lundi, Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry, écrit :
« Chacun sait les batailles qui se déroulent à propos de l’avortement.
La femme doit être maîtresse de son corps, disent les « pro choice ».
La femme doit respecter la vie, disent les « pro life ».
En 2012, on a dénombré 882 000 naissances en France, 222 000 avortements, 4000 interruptions médicales de grossesse, 2000 adoptions.
Les sondages tendent à faire penser que 40 % des femmes françaises ont avorté.
L’absence de contraception n’est pas la cause de l’avortement.
91% des femmes utilisent un moyen de contraception, 72 % de celles qui avortent.
Ces chiffres renvoient à une réalité dure à regarder en face.
Ils permettent de s’interroger… et de réfléchir à l’éducation des jeunes.
Tout d’abord, il convient de rappeler que la contraception n’est pas infaillible.
Les documents officiels le constatent.
Or, beaucoup d’hommes, devant une grossesse non désirée
accusent leur femme…
Ils disent à peu près alors : « prends tes responsabilités », « fais ce que tu veux ».
Il convient de constater aussi qu’un test de grossesse positif est toujours une moment important dans la vie d’une femme, et souvent, la plonge dans une sorte de fragilité.
Beaucoup n’ont pas de lieu où exprimer leur hésitation, et les pressions de leur entourage, de leur « mari », quelquefois des médecins emportent une décision qu’elles regrettent… plus tard.
Contrairement à ce que l’on dit, la femme n’a pas les moyens du choix et sacrifie souvent son instinct vital à la paix dans son couple.
L’avortement clinique (sur 48 heures) leur fait vivre souvent 48 heures d’intense solitude.
Il est difficile de savoir ce qui est dans le cœur des femmes, mais on peut constater que beaucoup gardent de ce geste une véritable culpabilité.
Elles ne se le pardonnent pas, ou difficilement.
L’Avent nous invite à prier Jésus vivant en Marie.
C’est une période de miséricorde, pas de jugement.
Nous ne pouvons que contempler la vie, et essayer d’aider chacun et chacune à (re) trouver les chemins de la vie.
Et, sans doute, le meilleur moyen est de la respecter, est de s’en réjouir. »
POSTED ON 26 NOVEMBRE 2013 BY MAXIMILIEN BERNARD IN CULTURE DE VIE, DIOCÈSES, EN UNE, PEREPISCOPUS, POINTS NON NÉGOCIABLES
Dans son billet du lundi, Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry, écrit :
« Chacun sait les batailles qui se déroulent à propos de l’avortement.
La femme doit être maîtresse de son corps, disent les « pro choice ».
La femme doit respecter la vie, disent les « pro life ».
En 2012, on a dénombré 882 000 naissances en France, 222 000 avortements, 4000 interruptions médicales de grossesse, 2000 adoptions.
Les sondages tendent à faire penser que 40 % des femmes françaises ont avorté.
L’absence de contraception n’est pas la cause de l’avortement.
91% des femmes utilisent un moyen de contraception, 72 % de celles qui avortent.
Ces chiffres renvoient à une réalité dure à regarder en face.
Ils permettent de s’interroger… et de réfléchir à l’éducation des jeunes.
Tout d’abord, il convient de rappeler que la contraception n’est pas infaillible.
Les documents officiels le constatent.
Or, beaucoup d’hommes, devant une grossesse non désirée
accusent leur femme…
Ils disent à peu près alors : « prends tes responsabilités », « fais ce que tu veux ».
Il convient de constater aussi qu’un test de grossesse positif est toujours une moment important dans la vie d’une femme, et souvent, la plonge dans une sorte de fragilité.
Beaucoup n’ont pas de lieu où exprimer leur hésitation, et les pressions de leur entourage, de leur « mari », quelquefois des médecins emportent une décision qu’elles regrettent… plus tard.
Contrairement à ce que l’on dit, la femme n’a pas les moyens du choix et sacrifie souvent son instinct vital à la paix dans son couple.
L’avortement clinique (sur 48 heures) leur fait vivre souvent 48 heures d’intense solitude.
Il est difficile de savoir ce qui est dans le cœur des femmes, mais on peut constater que beaucoup gardent de ce geste une véritable culpabilité.
Elles ne se le pardonnent pas, ou difficilement.
L’Avent nous invite à prier Jésus vivant en Marie.
C’est une période de miséricorde, pas de jugement.
Nous ne pouvons que contempler la vie, et essayer d’aider chacun et chacune à (re) trouver les chemins de la vie.
Et, sans doute, le meilleur moyen est de la respecter, est de s’en réjouir. »
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum