La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
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BENEDICTE 2
Gregory1979
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La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
[mod]Message modéré. (Charte, art. 2, 4a)
Respect du caractère catholique du forum, et de la papauté.[/mod]
Respect du caractère catholique du forum, et de la papauté.[/mod]
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
JEAN XXIII a lancé l'initiative d'un concile , c'était nécessaire ,
comme le PAPE FRANCOIS actuellement , il fallait des réformes .....mais JEAN XXIII ET PAUL VI ne sont pas responsables des dérives ...
JEAN PAUL II était un PAPE martyr , son attentat , sa maladie qui le déformait et le faisait souffrir , la pression de l'opinion publique qui voulait qu'Il démissionne ...ect ...IL a tenu dans la souffrance en portant la croix jusqu'au bout....il a redonné à la jeunesse le gout de la prière du chapelet et le retour à la confession ....il a toujours combattu contre l'avortement , pour la fidélité dans le sacrement du mariage et LE CELIBAT DES PRETRES qui ne devait pas ètre remis en question......
les pharisiens aussi ont jugé JESUS , jugé et condamné ....
comme le PAPE FRANCOIS actuellement , il fallait des réformes .....mais JEAN XXIII ET PAUL VI ne sont pas responsables des dérives ...
JEAN PAUL II était un PAPE martyr , son attentat , sa maladie qui le déformait et le faisait souffrir , la pression de l'opinion publique qui voulait qu'Il démissionne ...ect ...IL a tenu dans la souffrance en portant la croix jusqu'au bout....il a redonné à la jeunesse le gout de la prière du chapelet et le retour à la confession ....il a toujours combattu contre l'avortement , pour la fidélité dans le sacrement du mariage et LE CELIBAT DES PRETRES qui ne devait pas ètre remis en question......
les pharisiens aussi ont jugé JESUS , jugé et condamné ....
BENEDICTE 2- Aime la Divine Volonté
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Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Y a un truc que je pige pas.
Le concile vatican 2 est un concile régulier conforme aux droits canon. Les cardinaux ont été nommés par un pape légitimement élu, les évêques aussi.
Comment alors rejetter tout vatican 2?
Le concile vatican 2 est un concile régulier conforme aux droits canon. Les cardinaux ont été nommés par un pape légitimement élu, les évêques aussi.
Comment alors rejetter tout vatican 2?
sainttenma- Pour le roi
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Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
J'en sais rien. Je n'ai connu que Vatican II alors je ne peux pas juger, mais je fais passer l'info.
Il y a eu de bonnes choses, c'est sur, mais est-ce qu'il y en a eu de mauvaises intentionnellement ? Je ne saurais le dire.
Tout ce que j'entend de cela, c'est que depuis ce concile, les églises se vident, alors qu'elles étaient pleines jusqu'alors.
Je crois qu'il vaut mieux laisser ceux qui ont connu l'avant et l'après nous dire ce qu'ils en pensent.
Il y a eu de bonnes choses, c'est sur, mais est-ce qu'il y en a eu de mauvaises intentionnellement ? Je ne saurais le dire.
Tout ce que j'entend de cela, c'est que depuis ce concile, les églises se vident, alors qu'elles étaient pleines jusqu'alors.
Je crois qu'il vaut mieux laisser ceux qui ont connu l'avant et l'après nous dire ce qu'ils en pensent.
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Je suis un peu déçu de ne trouver que cela pour parler des deux canonisations qui ont eu lieu dimanche dernier.
Si poster des commentaires de la fraternité St Pie X est admis sur notre forum; il faudrait pouvoir contre balancer ce genre d'info avec de la documentation officielle de notre Eglise Catholique et apostolique.
J'aimerais d'ailleurs comprendre ce qui vous pousse Gregory à poster ceci.
Ne vous laissez pas troubler par les schismatiques qui passent leur temps à dénigrer la papauté.
S'ils se raidissent et se braquent tellement contre le siège de Pierre, quels fruits spirituels voulez vous qu'ils en tirent ?
Ce genre de littérature nous fait perdre la paix que Dieu nous donne, ce Dieu d'amour qui veut tellement et qui pleure pour l'unité de tous les Chrétiens.
Entendons ses murmures dans notre coeur...
Si poster des commentaires de la fraternité St Pie X est admis sur notre forum; il faudrait pouvoir contre balancer ce genre d'info avec de la documentation officielle de notre Eglise Catholique et apostolique.
J'aimerais d'ailleurs comprendre ce qui vous pousse Gregory à poster ceci.
Ne vous laissez pas troubler par les schismatiques qui passent leur temps à dénigrer la papauté.
S'ils se raidissent et se braquent tellement contre le siège de Pierre, quels fruits spirituels voulez vous qu'ils en tirent ?
Ce genre de littérature nous fait perdre la paix que Dieu nous donne, ce Dieu d'amour qui veut tellement et qui pleure pour l'unité de tous les Chrétiens.
Entendons ses murmures dans notre coeur...
P4572- Dans la prière
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Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Jean XXIII et Jean-Paul II sont désormais saints
Le pape de la docilité à l'Esprit et le pape de la famille
Rome, 27 avril 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Journée inoubliable pour l'histoire de l’Église ce 27 avril 2014, Dimanche de la Miséricorde divine: deux papes ont été canonisés, un événement doublement inédit car deux papes étaient aussi présents lors de la célébration.
Le pape François a en effet inscrit les papes Jean XXIII et Jean-Paul II au catalogue des saints lors d'une célébration, place Saint-Pierre, en présence du pape émérite Benoît XVI et de quelque 500.000 personnes, selon le Vatican.
La foule, qui s'étendait à perte de vue jusque sur les rives du Tibre, avait empli la place Saint-Pierre dès avant l'aube, après la « nuit blanche » de prière dans les églises du centre historique de Rome. Venus notamment en grand nombre de Pologne et de Bergame, les racines de Jean-Paul II et Jean XXIII, tandis que des drapeaux du monde entier ondulaient sous un ciel couvert et une brise légère.
Des écrans géants avaient été installés tout le long des rues et des places qui rassemblaient 300 000 autres personnes – Place Navone, Place Farnèse, Forums impériaux – pour retransmettre l'événement en mondovision, grâce à 13 caméras. En tout, 93 pays et organisations internationales étaient représentés, entre autres par 24 chefs d’État et souverains, ainsi que 10 chefs de gouvernement. Plus de 26.000 volontaires régulaient le cours du fleuve humain
Un temps de prière a commencé à 9h, une heure avant la célébration, autour de textes des futurs saints papes et de la prière du chapelet de la Miséricorde divine.
Benoît XVI est arrivé quant à lui aux environs de 9h30, applaudi avec enthousiasme par la foule et il s'est assis parmi les cardinaux concélébrants. Le président italien, Giorgio Napolatino, qu'il a rencontré à plusieurs reprises au cours de son pontificat, et avec lequel il a lié une grande amitié, est venu le saluer à son arrivée.
Animée par quatre chorales – le choeur de la chapelle Sixtine, le choeur du diocèse de Rome, et ceux de Cracovie et Bergame – la célébration s'est ouverte à 10h avec la litanie des saints, tandis que les cardinaux et patriarches des Églises d'Orient arrivaient en procession en précédant le pape François. Après avoir encensé l'autel, le pape est venu embrasser chaleureusement Benoît XVI.
Saints Jean XXIII et Jean-Paul II
La célébration s'est poursuivie directement avec le rite de la canonisation, introduite par un échange entre le pape et le cardinal Angelo Amato, sdb, préfet de la Congrégation pour les causes des saints : par trois fois, le cardinal a demandé au pape d'inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II dans le catalogue des saints, invoquant l'aide de l'Esprit-Saint par l'hymne « Viens Esprit créateur ».
Soulignant la solennité de l'acte, et la triple autorité engagée par la canonisation – celle du Christ, celle des Apôtres Pierre et Paul et celle du pape lui-même – le pape François a proclamé en latin selon la formule consacrée :
"En l’honneur de la Très Sainte et indivisible Trinité,
pour l’exaltation de la foi catholique et
la croissance de la vie chrétienne,
par l’autorité de notre Seigneur Jésus Christ,
des saints Apôtres Pierre et Paul et la Nôtre,
après avoir réfléchi longuement,
ayant imploré de nombreuses fois l’aide divine
et ayant écouté l’avis de nombreux frères,
nous déclarons et définissons comme saints
les bienheureux
Jean XXIII
et Jean-Paul II,
et nous les inscrivons au Livre des Saints,
et nous établissons qu’ils soient honorés avec piété et dévotion
parmi les saints dans l’Église universelle.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit."
L'assemblée a répondu trois fois "Amen!", applaudissant vivement les deux nouveaux saints dont les portraits sur fond bleu ornaient la façade de la basilique vaticane.
Les reliques des deux saints papes – un tissu de peau de Jean XXIII et du sang de Jean-Paul II – ont été apportées en procession au pape François qui les a vénérées, puis placées sur un piédestal auprès de l'autel fleuri de roses de l'Equateur multicolores.
Le cardinal Amato a remercié le pape au nom de l’Église, après le chant d'action de grâce « Iubilate Deo ». La liturgie s'est poursuivie avec le "Gloire à Dieu" et la liturgie de la Parole. Pour cette messe internationale, la première lecture et le psaume ont été lus en italien, la deuxième lecture en polonais. Après la séquence pascale « A la victime pascale », l'Evangile a été proclamé en latin et en grec, selon une antique tradition romaine.
Le pape de la docilité à l’Esprit et le pape de la famille
Commentant l’Évangile du jour, où Jésus présente ses plaies à l’apôtre Thomas, le pape François a souligné que les plaies glorieuses de Jésus ressuscité sont « un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi », en tant que « signe permanent de l’amour de Dieu pour nous ».
« Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère, parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus », a-t-il ajouté.
« Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles », a-t-il poursuivi en rendant hommage à Jean XXIII comme « le Pape de la docilité à l’Esprit » et à Jean Paul II comme « le Pape de la famille ».
« Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours », a conclu le pape en ce dimanche de la Miséricorde divine institué par Jean-Paul II.
La Prière universelle, lue en espagnol, en arabe, en anglais, en chinois et en français – par Soeur Marie Simon-Pierre, guérie de la maladie de parkinson grâce à Jean-Paul II – invoquait notamment l'intercession de Jean XXIII pour que les gouvernants rejettent toute escalade de la violence et l'intercession de Jean-Paul II pour qu'ils nourrissent une « passion pour la dignité de l'homme ».
Après la liturgie eucharistique, la célébration s'est conclue par la prière du Regina Coeli, qui remplace l'angélus durant le temps pascal. Le pape François est allé à nouveau saluer chaleureusement Benoît XVI, puis a rencontré les délégations officielles présentes, parmi lesquelles Manuel Valls, Premier ministre français, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président libanais Michel Sleimane,ou le vice Premier ministre turc Emrullah Isler.
Plus d'une vingtaine de pays africains étaient représentés ainsi qu'une quinzaine de pays latino-américains et 6 pays à majorité musulmane (Soudan, Turquie, Qatar, Koweït, Palestine, Bahreïn). Pour accompagner ce moment, diverses œuvres musicales ont été interprétées, parmi lesquelles la chanson en espagnol « Cherche la paix », « Busca la paz » composée sur des paroles de Jean-Paul II par le jeune italo-argentin, Odino Faccia.
Le pape a ensuite fait un tour de la place en papamobile, descendant le long de la via della Conciliazione, et en empruntant la rue du Borgo Santo Spirito pour revenir vers le Vatican, sous les hourras de la foule agglutinée sur son passage, dans un déchaînement de tablettes, de portables, de caméscopes et d’appareils photos.
(27 avril 2014) © Innovative Media Inc.
Le pape de la docilité à l'Esprit et le pape de la famille
Rome, 27 avril 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Journée inoubliable pour l'histoire de l’Église ce 27 avril 2014, Dimanche de la Miséricorde divine: deux papes ont été canonisés, un événement doublement inédit car deux papes étaient aussi présents lors de la célébration.
Le pape François a en effet inscrit les papes Jean XXIII et Jean-Paul II au catalogue des saints lors d'une célébration, place Saint-Pierre, en présence du pape émérite Benoît XVI et de quelque 500.000 personnes, selon le Vatican.
La foule, qui s'étendait à perte de vue jusque sur les rives du Tibre, avait empli la place Saint-Pierre dès avant l'aube, après la « nuit blanche » de prière dans les églises du centre historique de Rome. Venus notamment en grand nombre de Pologne et de Bergame, les racines de Jean-Paul II et Jean XXIII, tandis que des drapeaux du monde entier ondulaient sous un ciel couvert et une brise légère.
Des écrans géants avaient été installés tout le long des rues et des places qui rassemblaient 300 000 autres personnes – Place Navone, Place Farnèse, Forums impériaux – pour retransmettre l'événement en mondovision, grâce à 13 caméras. En tout, 93 pays et organisations internationales étaient représentés, entre autres par 24 chefs d’État et souverains, ainsi que 10 chefs de gouvernement. Plus de 26.000 volontaires régulaient le cours du fleuve humain
Un temps de prière a commencé à 9h, une heure avant la célébration, autour de textes des futurs saints papes et de la prière du chapelet de la Miséricorde divine.
Benoît XVI est arrivé quant à lui aux environs de 9h30, applaudi avec enthousiasme par la foule et il s'est assis parmi les cardinaux concélébrants. Le président italien, Giorgio Napolatino, qu'il a rencontré à plusieurs reprises au cours de son pontificat, et avec lequel il a lié une grande amitié, est venu le saluer à son arrivée.
Animée par quatre chorales – le choeur de la chapelle Sixtine, le choeur du diocèse de Rome, et ceux de Cracovie et Bergame – la célébration s'est ouverte à 10h avec la litanie des saints, tandis que les cardinaux et patriarches des Églises d'Orient arrivaient en procession en précédant le pape François. Après avoir encensé l'autel, le pape est venu embrasser chaleureusement Benoît XVI.
Saints Jean XXIII et Jean-Paul II
La célébration s'est poursuivie directement avec le rite de la canonisation, introduite par un échange entre le pape et le cardinal Angelo Amato, sdb, préfet de la Congrégation pour les causes des saints : par trois fois, le cardinal a demandé au pape d'inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II dans le catalogue des saints, invoquant l'aide de l'Esprit-Saint par l'hymne « Viens Esprit créateur ».
Soulignant la solennité de l'acte, et la triple autorité engagée par la canonisation – celle du Christ, celle des Apôtres Pierre et Paul et celle du pape lui-même – le pape François a proclamé en latin selon la formule consacrée :
"En l’honneur de la Très Sainte et indivisible Trinité,
pour l’exaltation de la foi catholique et
la croissance de la vie chrétienne,
par l’autorité de notre Seigneur Jésus Christ,
des saints Apôtres Pierre et Paul et la Nôtre,
après avoir réfléchi longuement,
ayant imploré de nombreuses fois l’aide divine
et ayant écouté l’avis de nombreux frères,
nous déclarons et définissons comme saints
les bienheureux
Jean XXIII
et Jean-Paul II,
et nous les inscrivons au Livre des Saints,
et nous établissons qu’ils soient honorés avec piété et dévotion
parmi les saints dans l’Église universelle.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit."
L'assemblée a répondu trois fois "Amen!", applaudissant vivement les deux nouveaux saints dont les portraits sur fond bleu ornaient la façade de la basilique vaticane.
Les reliques des deux saints papes – un tissu de peau de Jean XXIII et du sang de Jean-Paul II – ont été apportées en procession au pape François qui les a vénérées, puis placées sur un piédestal auprès de l'autel fleuri de roses de l'Equateur multicolores.
Le cardinal Amato a remercié le pape au nom de l’Église, après le chant d'action de grâce « Iubilate Deo ». La liturgie s'est poursuivie avec le "Gloire à Dieu" et la liturgie de la Parole. Pour cette messe internationale, la première lecture et le psaume ont été lus en italien, la deuxième lecture en polonais. Après la séquence pascale « A la victime pascale », l'Evangile a été proclamé en latin et en grec, selon une antique tradition romaine.
Le pape de la docilité à l’Esprit et le pape de la famille
Commentant l’Évangile du jour, où Jésus présente ses plaies à l’apôtre Thomas, le pape François a souligné que les plaies glorieuses de Jésus ressuscité sont « un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi », en tant que « signe permanent de l’amour de Dieu pour nous ».
« Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère, parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus », a-t-il ajouté.
« Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles », a-t-il poursuivi en rendant hommage à Jean XXIII comme « le Pape de la docilité à l’Esprit » et à Jean Paul II comme « le Pape de la famille ».
« Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours », a conclu le pape en ce dimanche de la Miséricorde divine institué par Jean-Paul II.
La Prière universelle, lue en espagnol, en arabe, en anglais, en chinois et en français – par Soeur Marie Simon-Pierre, guérie de la maladie de parkinson grâce à Jean-Paul II – invoquait notamment l'intercession de Jean XXIII pour que les gouvernants rejettent toute escalade de la violence et l'intercession de Jean-Paul II pour qu'ils nourrissent une « passion pour la dignité de l'homme ».
Après la liturgie eucharistique, la célébration s'est conclue par la prière du Regina Coeli, qui remplace l'angélus durant le temps pascal. Le pape François est allé à nouveau saluer chaleureusement Benoît XVI, puis a rencontré les délégations officielles présentes, parmi lesquelles Manuel Valls, Premier ministre français, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président libanais Michel Sleimane,ou le vice Premier ministre turc Emrullah Isler.
Plus d'une vingtaine de pays africains étaient représentés ainsi qu'une quinzaine de pays latino-américains et 6 pays à majorité musulmane (Soudan, Turquie, Qatar, Koweït, Palestine, Bahreïn). Pour accompagner ce moment, diverses œuvres musicales ont été interprétées, parmi lesquelles la chanson en espagnol « Cherche la paix », « Busca la paz » composée sur des paroles de Jean-Paul II par le jeune italo-argentin, Odino Faccia.
Le pape a ensuite fait un tour de la place en papamobile, descendant le long de la via della Conciliazione, et en empruntant la rue du Borgo Santo Spirito pour revenir vers le Vatican, sous les hourras de la foule agglutinée sur son passage, dans un déchaînement de tablettes, de portables, de caméscopes et d’appareils photos.
(27 avril 2014) © Innovative Media Inc.
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Tout ce que j'entend de cela, c'est que depuis ce concile, les églises se vident, alors qu'elles étaient pleines jusqu'alors.
Je ne pense pas que ce soit à cause de ce concile que les églises se vident
Les divorces,il n' y en a jamais eu autant!
Les unions libres! n'en parlons pas!
La parole de Dieu n'a jamais été autant foulé
Ce concile ne pousse pas les gens à divorcer,à avorter et j'en passe....
Il n' y a jamais eu autant de péchés mortels! Et grave! Je connais une jeune femme qui est pour le sacré, la communion stricte, tous les dimanches à la messe... mais elle vit en concubinage et trouve cela normal!
Alors avant de critiquer nos papes et notre concile, balayons devant notre porte,et vivons selon les commandements de Dieu,car concile avant ou après,nos papes n'ont jamais dit "allez y péchez! n'écoutez pas la parole de Dieu!"
Je suis la première à être pour les prêtres en soutane,la communion à la bouche à genoux,...afin que les gens retrouvent le sens du sacré,mais ne cherchons pas la paille dans l'oeil de nos papes sans voir notre poutre à nous,c'est l'oeuvre du malin de critiquer "Pierre"
Marie Rose- En adoration
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Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
C'est pour cela que nous sommes en recherche d'un Responsable informations pour partager particulièrement les informations et nouvelles du Vatican et de l'Église.Panetier a écrit:Je suis un peu déçu de ne trouver que cela pour parler des deux canonisations qui ont eu lieu dimanche dernier.
Quant au message de propagande qui sème l'esprit de rébellion contre nos papes ci-dessus, il ne nous avait pas été signalé auparavant. Je viens de le modérer.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Oui! Comme c'est grave! L'esprit de rébellion est entré dans l'Église. Ce ne sont pas que les "modernistes" qui s'attaquent au pape, mais aussi ceux qui vont à l'autre extrême. Dans tous les cas, nous devons suivre le berger que nous a donné le Christ pour nous guider.Marie Rose a écrit:Je suis la première à être pour les prêtres en soutane,la communion à la bouche à genoux,...afin que les gens retrouvent le sens du sacré,mais ne cherchons pas la paille dans l'oeil de nos papes sans voir notre poutre à nous, c'est l'oeuvre du malin de critiquer "Pierre"
L'Esprit-Saint agit toujours tant pour le choisir que pour le guider ensuite.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
C'est pour cela que nous sommes en recherche d'un Responsable informations pour partager particulièrement les informations et nouvelles du Vatican et de l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Bonsoir Emmanuel,
C'est pour cela que j'accepte d'endosser cette fonction.
Cependant, nous attendions la réponse de Michael ( qui n'est pas revenu sur le forum depuis plusieurs jours ) pour savoir s'il acceptait le poste en binôme avec moi.
Alors que fait-on, puis-je commencer sans lui ?
Bon après midi,
Michel
Fraternellement,
Emmanuel
Bonsoir Emmanuel,
C'est pour cela que j'accepte d'endosser cette fonction.
Cependant, nous attendions la réponse de Michael ( qui n'est pas revenu sur le forum depuis plusieurs jours ) pour savoir s'il acceptait le poste en binôme avec moi.
Alors que fait-on, puis-je commencer sans lui ?
Bon après midi,
Michel
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Oui certainement cher Michel!
Merci pour les âmes qui pourront se nourrir à la source.
Amicalement,
Emmanuel
Merci pour les âmes qui pourront se nourrir à la source.
Amicalement,
Emmanuel
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Voir aussi ce fil qui porte le même nom apparemment :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27769-canonisation-jean-paul-ii-et-jean-xxiii
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27769-canonisation-jean-paul-ii-et-jean-xxiii
Invité- Invité
Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Homélie du Pape François. Messe de canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II, dimanche 27 avril 2014, à Rome.
Au centre de ce dimanche qui conclut l'Octave de Pâques, et que Jean-Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.
Il les montre dès la première fois qu'il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là Thomas n'est pas là ; et quand les autres lui disent qu'ils ont vu le Seigneur, il répond que s'il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, et Thomas aussi était là ; il s'adresse à lui et l'invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s'agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).
Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C'est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu'elles sont le signe permanent de l'amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).
Jean XXIII et Jean-Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n'ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n'ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu'en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l'Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.
Ils ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n'en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l'homme et Seigneur de l'histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.
En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse» (1P 1,3. L'espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L'espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu'à l'extrême, jusqu'à l'écœurement pour l'amertume de ce calice. Ce sont l'espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.
Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont nous parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47). C'est une communauté dans laquelle se vit l'essentiel de l'Évangile, c'est-à-dire l'amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.
C'est l'image de l'Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean-Paul II ont collaboré avec le Saint-Esprit pour restaurer et actualiser l'Église selon sa physionomie d'origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N'oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l'avant et font grandir l'Église. Dans la convocation du Concile, Jean XXIII a montré une délicate docilité à l'Esprit Saint, il s'est laissé conduire et a été pour l'Église un pasteur, un guide-guidé. Cela a été le grand service qu'il a rendu à l'Église ; il a été le Pape de la docilité à l'Esprit.
Dans ce service du Peuple de Dieu, Jean-Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu'il aurait voulu qu'on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l'Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu'ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu'elle aime toujours
Au centre de ce dimanche qui conclut l'Octave de Pâques, et que Jean-Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.
Il les montre dès la première fois qu'il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là Thomas n'est pas là ; et quand les autres lui disent qu'ils ont vu le Seigneur, il répond que s'il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, et Thomas aussi était là ; il s'adresse à lui et l'invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s'agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).
Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C'est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu'elles sont le signe permanent de l'amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).
Jean XXIII et Jean-Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n'ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n'ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu'en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l'Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.
Ils ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n'en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l'homme et Seigneur de l'histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.
En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse» (1P 1,3. L'espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L'espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu'à l'extrême, jusqu'à l'écœurement pour l'amertume de ce calice. Ce sont l'espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.
Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont nous parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47). C'est une communauté dans laquelle se vit l'essentiel de l'Évangile, c'est-à-dire l'amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.
C'est l'image de l'Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean-Paul II ont collaboré avec le Saint-Esprit pour restaurer et actualiser l'Église selon sa physionomie d'origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N'oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l'avant et font grandir l'Église. Dans la convocation du Concile, Jean XXIII a montré une délicate docilité à l'Esprit Saint, il s'est laissé conduire et a été pour l'Église un pasteur, un guide-guidé. Cela a été le grand service qu'il a rendu à l'Église ; il a été le Pape de la docilité à l'Esprit.
Dans ce service du Peuple de Dieu, Jean-Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu'il aurait voulu qu'on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l'Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu'ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu'elle aime toujours
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Re: La canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II
Témoignage : deux papes canonisés, l’épreuve et la grâce
Article rédigé par Hélène Bodenez, le 07 mai 2014
Vivre à Rome les canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II fut sans conteste une grande grâce. Moins de dix ans après sa mort, voilà que le pape de notre jeunesse est enfin saint, que le pape du “N’ayez pas peur d’ouvrir les portes au Christ !” peut être l’objet d’un culte public.
Joie ! Grande joie ! Du Santo subito des funérailles en 2005 à ce 27 avril 2014, nous voulons saluer la rapidité hors du commun avec laquelle l’Église, dans sa sagesse, a canonisé un géant de notre modernité, son grand signe des temps à l’évidence ; nous voulons bien sûr remercier Benoît XVI l’artisan aux côtés de François pour cet événement si lourd de sens pour le monde entier.
Mais pour qui a vécu la béatification le 1er mai 2011, la canonisation attendue, trois ans après, apparaît malgré tout quelque peu déroutante.
Au ciel bleu, à la décoration des colonnades, à la remarquable exposition à l’intérieur même de la place Saint-Pierre, aux deux millions de pèlerins font écho un ciel gris où menace la pluie, la nudité des colonnes, une interminable queue loin de Saint-Pierre aux musées du Vatican, moins d’un million de pèlerins. Jusqu’au pape François affichant une mine très grave.
Contre toute attente, l’embellie est venue de Benoît XVI qui a éclairé la cérémonie de son sourire simple aux deux apparitions relayées par l’écran géant. Ne parlons pas des journalistes qui en ont rajouté une couche, toujours prompts à dénigrer un pontificat qu’ils continuent à regarder sans hauteur, prompts à mépriser également « les hordes de Polonais » ainsi qu’ils le disent. Faisons malgré tout une place à part à Jean-Marie Guénois, l’envoyé spécial du Figaro, dont la couverture de l’événement fut particulièrement juste.
Les Polonais, rocs de foi, si fidèles
Parlons-en justement des Polonais. Nous les avons vus et nous les avons admirés. Jeunes et vieux, très unis, infatigables, au-delà des contingences matérielles, ils avaient fait des heures de car, n’ayant pas toujours d’hôtel, munis de pliants pour quelques heures de repos, avalant une maigre boîte de pâté sur le pouce, un vieux café coulant d’un thermos malmené. Ils ont attendu des heures durant sans dormir parfois pour arriver les premiers sur la Place Saint-Pierre.
Et alors ?
Doit-on en moralisateurs consommés agiter le chiffon rouge du danger du culte de la personnalité ? Doit-on montrer du doigt ces gens simples et humbles qui viennent montrer leur affection au pape sorti de chez eux ? Doit-on en censeurs, en gens qui savent, en gens d'importance, plaquer des schémas d’un catholicisme bon teint sur ces rocs de foi si fidèles ? Qui peut s’octroyer de manière si légère de sonder ainsi leurs reins et leurs cœurs avec tant d’arrogance ?
M’ont particulièrement choquée les fouilles opérées par une sécurité au zèle douteux à leur égard, autant au moment de la canonisation et de la messe d’action de grâce qu’à celui de l’accès à la basilique. Et de faire sortir tout son sac à dos à une pauvre femme, de casser méchamment le bâton d’un drapeau rendant le tissu inutile, d’arrêter justement un jeune prêtre à la barrière de sécurité d’entrée à la Basilique. Sur six portiques, deux seulement étaient ouverts. La file d'attente s’étirait avec une lenteur d’escargot, une file immense prenant naissance à l’autre bout de la Place Saint-Pierre et se rétrécissant en une sorte de colimaçon pour pouvoir exister.
Désorganisation et bonne humeur
Trois heures de queue dans une désorganisation pénible pour accéder quelques minutes aux tombeaux des nouveaux saints. Mais rien ne semblait devoir décourager.
Et nous pas moins que d’autres ! Ça priait le chapelet ! Ça chantait des cantiques ! Ça prenait patience dans la bonne humeur même quand ça resquillait plus haut...
Si pour près d’un million de personnes présentes à Rome, deux portiques seulement étaient ouverts, pour quelle sorte d’événement les six pourraient-ils donc être ouverts en même temps ? C’est la question que je me suis posée sans jamais pouvoir trouver de réponse.
En sortant de la basilique, à trois heures de l’envol pour Paris, au moment d’un dernier au-revoir, les roses orange et rouges du parvis de la place Saint-Pierre semblaient contre toute morosité un cœur brûlant, battant fort, bravant le gris de plomb qui enveloppait soudain le Vatican. C’est cette dernière image avec ce « Suscipe » poignant du Gloria (58:56) de la messe de canonisation la veille que je voulais emporter, image empreinte de la ferveur de tous ceux qui ont voulu coûte que coûte, jamais découragés, dire « Merci ! » à Jean-Paul II, qui ont voulu dire peut-être aussi « Pardon ! » de n’avoir pas toujours su mieux servir son enseignement lumineux.
Mémoire et identité
Ces grandes cérémonies de canonisation, rassemblements hors du commun, n’en déplaise aux grincheux, ne servent pas à rien, édifient, donnent de la force. Chacun repart nourri, plus apte à évangéliser, ressourcé par la joie du moment et de la communion fraternelle. Ce n’est pas de l’énergie gâchée ni de l’argent gaspillé, encore moins un culte de la personnalité à écraser dans l’œuf. C’est un hommage nécessaire, un témoignage d’importance, une mémoire pour une si grande identité...
Hélène Bodenez
Article rédigé par Hélène Bodenez, le 07 mai 2014
Vivre à Rome les canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II fut sans conteste une grande grâce. Moins de dix ans après sa mort, voilà que le pape de notre jeunesse est enfin saint, que le pape du “N’ayez pas peur d’ouvrir les portes au Christ !” peut être l’objet d’un culte public.
Joie ! Grande joie ! Du Santo subito des funérailles en 2005 à ce 27 avril 2014, nous voulons saluer la rapidité hors du commun avec laquelle l’Église, dans sa sagesse, a canonisé un géant de notre modernité, son grand signe des temps à l’évidence ; nous voulons bien sûr remercier Benoît XVI l’artisan aux côtés de François pour cet événement si lourd de sens pour le monde entier.
Mais pour qui a vécu la béatification le 1er mai 2011, la canonisation attendue, trois ans après, apparaît malgré tout quelque peu déroutante.
Au ciel bleu, à la décoration des colonnades, à la remarquable exposition à l’intérieur même de la place Saint-Pierre, aux deux millions de pèlerins font écho un ciel gris où menace la pluie, la nudité des colonnes, une interminable queue loin de Saint-Pierre aux musées du Vatican, moins d’un million de pèlerins. Jusqu’au pape François affichant une mine très grave.
Contre toute attente, l’embellie est venue de Benoît XVI qui a éclairé la cérémonie de son sourire simple aux deux apparitions relayées par l’écran géant. Ne parlons pas des journalistes qui en ont rajouté une couche, toujours prompts à dénigrer un pontificat qu’ils continuent à regarder sans hauteur, prompts à mépriser également « les hordes de Polonais » ainsi qu’ils le disent. Faisons malgré tout une place à part à Jean-Marie Guénois, l’envoyé spécial du Figaro, dont la couverture de l’événement fut particulièrement juste.
Les Polonais, rocs de foi, si fidèles
Parlons-en justement des Polonais. Nous les avons vus et nous les avons admirés. Jeunes et vieux, très unis, infatigables, au-delà des contingences matérielles, ils avaient fait des heures de car, n’ayant pas toujours d’hôtel, munis de pliants pour quelques heures de repos, avalant une maigre boîte de pâté sur le pouce, un vieux café coulant d’un thermos malmené. Ils ont attendu des heures durant sans dormir parfois pour arriver les premiers sur la Place Saint-Pierre.
Et alors ?
Doit-on en moralisateurs consommés agiter le chiffon rouge du danger du culte de la personnalité ? Doit-on montrer du doigt ces gens simples et humbles qui viennent montrer leur affection au pape sorti de chez eux ? Doit-on en censeurs, en gens qui savent, en gens d'importance, plaquer des schémas d’un catholicisme bon teint sur ces rocs de foi si fidèles ? Qui peut s’octroyer de manière si légère de sonder ainsi leurs reins et leurs cœurs avec tant d’arrogance ?
M’ont particulièrement choquée les fouilles opérées par une sécurité au zèle douteux à leur égard, autant au moment de la canonisation et de la messe d’action de grâce qu’à celui de l’accès à la basilique. Et de faire sortir tout son sac à dos à une pauvre femme, de casser méchamment le bâton d’un drapeau rendant le tissu inutile, d’arrêter justement un jeune prêtre à la barrière de sécurité d’entrée à la Basilique. Sur six portiques, deux seulement étaient ouverts. La file d'attente s’étirait avec une lenteur d’escargot, une file immense prenant naissance à l’autre bout de la Place Saint-Pierre et se rétrécissant en une sorte de colimaçon pour pouvoir exister.
Désorganisation et bonne humeur
Trois heures de queue dans une désorganisation pénible pour accéder quelques minutes aux tombeaux des nouveaux saints. Mais rien ne semblait devoir décourager.
Et nous pas moins que d’autres ! Ça priait le chapelet ! Ça chantait des cantiques ! Ça prenait patience dans la bonne humeur même quand ça resquillait plus haut...
Si pour près d’un million de personnes présentes à Rome, deux portiques seulement étaient ouverts, pour quelle sorte d’événement les six pourraient-ils donc être ouverts en même temps ? C’est la question que je me suis posée sans jamais pouvoir trouver de réponse.
En sortant de la basilique, à trois heures de l’envol pour Paris, au moment d’un dernier au-revoir, les roses orange et rouges du parvis de la place Saint-Pierre semblaient contre toute morosité un cœur brûlant, battant fort, bravant le gris de plomb qui enveloppait soudain le Vatican. C’est cette dernière image avec ce « Suscipe » poignant du Gloria (58:56) de la messe de canonisation la veille que je voulais emporter, image empreinte de la ferveur de tous ceux qui ont voulu coûte que coûte, jamais découragés, dire « Merci ! » à Jean-Paul II, qui ont voulu dire peut-être aussi « Pardon ! » de n’avoir pas toujours su mieux servir son enseignement lumineux.
Mémoire et identité
Ces grandes cérémonies de canonisation, rassemblements hors du commun, n’en déplaise aux grincheux, ne servent pas à rien, édifient, donnent de la force. Chacun repart nourri, plus apte à évangéliser, ressourcé par la joie du moment et de la communion fraternelle. Ce n’est pas de l’énergie gâchée ni de l’argent gaspillé, encore moins un culte de la personnalité à écraser dans l’œuf. C’est un hommage nécessaire, un témoignage d’importance, une mémoire pour une si grande identité...
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