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| Arrivent des gens qui amènent à Jésus un paralysé porté par quatre hommes. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » | | | Évangile selon saint Marc, chapitre 2, versets 3-4 | |
| | J'ai trouvé une astuce pour gagner immanquablement au loto. Bien sûr, si je vous la révèle, elle tombe à l’eau. Je préfère la tenir bien secrète. Mais j’ai un autre trésor, bien plus réel : la prière. J’ai tout à gagner à diffuser cette richesse-là. Quand j'expérimente le trésor de la patience de Dieu devant mon péché, je veux faire connaître cette joie de le recevoir. Quand je mesure que la présence de Dieu me relève, je désire transmettre cette force qui vient de lui. Transmettre, faire connaître la relation à Dieu dans la prière, son pardon sans condition, annoncer le trésor du surgissement de la vie et du relèvement de chaque personne. Non seulement rien ne me sera retiré de ce don reçu, mais la joie me pousse à le faire découvrir. Ces « gens » qui portent un paralytique ont été touchés par la force de Jésus. Et ils ne se retournent pas tout tristes mais reviennent, pleins d'audace pour que ce trésor touche aussi cet autre qui semble en avoir autant besoin qu'eux : un petit appelé à la même grandeur. Ma relation d'intimité avec Dieu, présence de Jésus au plus près de moi, s'élargit si je peux la partager. C'est l'expérience de la prière en commun. C'est l'expérience de ne pas garder pour soi les grâces, les dons que nous recevons. Puis éprouver comme la joie un peu folle de mille bambins, heureux, filant sur leur trottinette, un matin de printemps vers le soleil qui se lève.
Pour aller plus loin avec la Parole
Or il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : « Tes péchés sont pardonnés », ou bien lui dire : « Lève-toi, prends ton brancard et marche » ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
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| Évangile selon saint Marc, chapitre 2, versets 6-12 |
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