Les béatitudes et jeanne d'Arc
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Les béatitudes et jeanne d'Arc
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
(Mt 5, 1-12)
Voici dans ce texte le cœur du message évangélique, celui qu’un certain Jésus de Nazareth a annoncé trois années durant en Galilée et en Judée. Et il ne l’a pas seulement annoncé, il l’a encore plus vécu au plus profond de sa vie : il a manifesté à tous, et en particulier aux plus pauvres et aux pécheurs, sa pauvreté de cœur et son humilité, son amour et sa grande douceur, il a pleuré, il a eu faim et soif de justice, il a été miséricordieux, il a été artisan de paix, persécuté pour la justice, insulté, calomnié, crucifié comme le pire des bandits de grands chemins.
Les grands saintes et saints ont aussi vécu ces béatitudes au cœur de leur vie, et c’est d’ailleurs cela qui fait leur sainteté.
Réfléchissons par exemple un peu sur Jeanne d’Arc, cette grande figure de l’Eglise et de l’Histoire de France, si souvent récupérée et tellement mal comprise :
Avant de commencer son épopée, elle resta des semaines durant devant les remparts de Vaucouleurs, dans le froid de février, attendant patiemment que celui qui la prenait pour folle, le Sire de Baudricourt, se décide à l’épauler. Quand cela fut enfin fait, elle qui n’avait que 16 ans et était simple bergère et fille de laboureur, partit en bataille contre ceux qui ravageaient la France. Son action extraordinaire permit le déclic qui fit que les anglais durent partir un jour du pays qu’ils dévastaient depuis tant et tant d’années. Elle sut être l’artisane de la justice et de la paix voulue par Dieu pour le Royaume de France. Lors de son procès, on la calomnia, on la traita de sorcière, de schismatique, de relapse, et j’en passe des pires et des meilleures. Au lieu de se révolter ou de montrer la moindre colère, elle manifesta sa pureté et sa pauvreté de cœur par les réponses pleines de bon sens et d’intelligence qu’elle fit à ses juges. Sur le bûcher, elle cria son amour pour Jésus et jamais ne proféra de paroles de haine contre ceux qui l’avaient menée là.
Cette grande sainte, patronne de la France, est ainsi l’exemple parfait de celle qui sut accomplir dans sa courte vie les béatitudes. Elle est pour cela au sommet de la sainteté, sœur du Christ et sans doute en sa très bonne compagnie, à une place privilégiée en son Royaume.
L’Eglise mit d’ailleurs plusieurs siècles pour se décider à reconnaître sa sainteté, ce qui est bon signe… Car, elle, elle n’a pas eu besoin de bénéficier de la puissance de tout un ordre au service de sa cause, avec des responsables bien placés au Vatican...
Et quand on voit la manière avec laquelle d’autres saints, ou qu’on prétend tels, ont été canonisés, oui, on peut se dire que cette parole de l’évangile est bien vraie :
« Au Royaume des Cieux, les premiers seront les derniers, et les derniers les premiers. »
La différence avec ceux-là, c’est que même si l’Eglise n’avait jamais canonisé Jeanne d’Arc, elle serait toujours la grande sainte qu’elle est et qu’elle n’a cessé d’être. Alors que d’autres ont eu absolument besoin de l’estampille canonique, qu’il a fallu parfois aller récupérer à la va-vite ou aux forceps, pour que le chrétien de base puisse tenter de s’en convaincre... Et parfois, ce n’est pas une mince affaire!...
Par ailleurs, alors que d’autres françaises, dites « intellectuelles engagées », prêchèrent par la suite pour l’égalité des sexes, cela ne les empêchant d’ailleurs pas de collaborer plus ou moins avec l’ennemi, elle, qui ne savait ni lire ni écrire, fit par sa courte vie même l’exemple indépassable de ce que peut-être le courage, la liberté et la dignité de la femme.
Que les grandes théories prétentieuses sur la condition des femmes des unes paraissent misérables par rapport à l’exemple vivant que l’autre sut donner!...
Oui, Jeanne d’Arc a su suivre à la perfection l’exemple du Christ : elle a su comme lui proclamer, plus par sa vie même que par ses paroles, les 9 béatitudes.
Au moment où la France perd souvent ses repères et se cherche un véritable idéal, qu’elle se rappelle l’extraordinaire message des béatitudes qu’a proclamé la vie de sa sainte patronne. Au moment où les chrétiens de ce pays s’entredéchirent pour des queues de cerises, pour savoir par exemple si les prêtres doivent célébrer la messe de face, de dos ou de profil, qu’ils se rappellent que Jeanne a su faire de sa vie un combat juste pour des causes qui en étaient vraiment : celle de la justice et de la liberté, celle de la défense des opprimés, celle de la véritable Eglise du Christ.
Texte rédigé en groupe. Rédacteur principal: Eric.
Eric
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
(Mt 5, 1-12)
Voici dans ce texte le cœur du message évangélique, celui qu’un certain Jésus de Nazareth a annoncé trois années durant en Galilée et en Judée. Et il ne l’a pas seulement annoncé, il l’a encore plus vécu au plus profond de sa vie : il a manifesté à tous, et en particulier aux plus pauvres et aux pécheurs, sa pauvreté de cœur et son humilité, son amour et sa grande douceur, il a pleuré, il a eu faim et soif de justice, il a été miséricordieux, il a été artisan de paix, persécuté pour la justice, insulté, calomnié, crucifié comme le pire des bandits de grands chemins.
Les grands saintes et saints ont aussi vécu ces béatitudes au cœur de leur vie, et c’est d’ailleurs cela qui fait leur sainteté.
Réfléchissons par exemple un peu sur Jeanne d’Arc, cette grande figure de l’Eglise et de l’Histoire de France, si souvent récupérée et tellement mal comprise :
Avant de commencer son épopée, elle resta des semaines durant devant les remparts de Vaucouleurs, dans le froid de février, attendant patiemment que celui qui la prenait pour folle, le Sire de Baudricourt, se décide à l’épauler. Quand cela fut enfin fait, elle qui n’avait que 16 ans et était simple bergère et fille de laboureur, partit en bataille contre ceux qui ravageaient la France. Son action extraordinaire permit le déclic qui fit que les anglais durent partir un jour du pays qu’ils dévastaient depuis tant et tant d’années. Elle sut être l’artisane de la justice et de la paix voulue par Dieu pour le Royaume de France. Lors de son procès, on la calomnia, on la traita de sorcière, de schismatique, de relapse, et j’en passe des pires et des meilleures. Au lieu de se révolter ou de montrer la moindre colère, elle manifesta sa pureté et sa pauvreté de cœur par les réponses pleines de bon sens et d’intelligence qu’elle fit à ses juges. Sur le bûcher, elle cria son amour pour Jésus et jamais ne proféra de paroles de haine contre ceux qui l’avaient menée là.
Cette grande sainte, patronne de la France, est ainsi l’exemple parfait de celle qui sut accomplir dans sa courte vie les béatitudes. Elle est pour cela au sommet de la sainteté, sœur du Christ et sans doute en sa très bonne compagnie, à une place privilégiée en son Royaume.
L’Eglise mit d’ailleurs plusieurs siècles pour se décider à reconnaître sa sainteté, ce qui est bon signe… Car, elle, elle n’a pas eu besoin de bénéficier de la puissance de tout un ordre au service de sa cause, avec des responsables bien placés au Vatican...
Et quand on voit la manière avec laquelle d’autres saints, ou qu’on prétend tels, ont été canonisés, oui, on peut se dire que cette parole de l’évangile est bien vraie :
« Au Royaume des Cieux, les premiers seront les derniers, et les derniers les premiers. »
La différence avec ceux-là, c’est que même si l’Eglise n’avait jamais canonisé Jeanne d’Arc, elle serait toujours la grande sainte qu’elle est et qu’elle n’a cessé d’être. Alors que d’autres ont eu absolument besoin de l’estampille canonique, qu’il a fallu parfois aller récupérer à la va-vite ou aux forceps, pour que le chrétien de base puisse tenter de s’en convaincre... Et parfois, ce n’est pas une mince affaire!...
Par ailleurs, alors que d’autres françaises, dites « intellectuelles engagées », prêchèrent par la suite pour l’égalité des sexes, cela ne les empêchant d’ailleurs pas de collaborer plus ou moins avec l’ennemi, elle, qui ne savait ni lire ni écrire, fit par sa courte vie même l’exemple indépassable de ce que peut-être le courage, la liberté et la dignité de la femme.
Que les grandes théories prétentieuses sur la condition des femmes des unes paraissent misérables par rapport à l’exemple vivant que l’autre sut donner!...
Oui, Jeanne d’Arc a su suivre à la perfection l’exemple du Christ : elle a su comme lui proclamer, plus par sa vie même que par ses paroles, les 9 béatitudes.
Au moment où la France perd souvent ses repères et se cherche un véritable idéal, qu’elle se rappelle l’extraordinaire message des béatitudes qu’a proclamé la vie de sa sainte patronne. Au moment où les chrétiens de ce pays s’entredéchirent pour des queues de cerises, pour savoir par exemple si les prêtres doivent célébrer la messe de face, de dos ou de profil, qu’ils se rappellent que Jeanne a su faire de sa vie un combat juste pour des causes qui en étaient vraiment : celle de la justice et de la liberté, celle de la défense des opprimés, celle de la véritable Eglise du Christ.
Texte rédigé en groupe. Rédacteur principal: Eric.
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