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Vénérable Pauline Marie Jaricot, St curé d'Ars, St Philomène sont unis

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Message par Charles-Edouard Sam 8 Fév 2014 - 12:17

Vénérable Pauline Marie Jaricot

Vénérable Pauline Marie Jaricot, St curé d'Ars, St Philomène sont unis 23537226st-philomena-ven-jaricot-st-vianney-png
Saint Jean Marie Vianney, St Philomène, Vénérable Pauline Marie Jaricot

Ce devait être en 1816 ou 1817. Près d'Écully, à Tassin, dans une maison que Mr Jaricot avait cédée à sa fille aînée devenue Madame Perrin, se réunissaient de temps en temps toute la famille Jaricot et quelques ecclésiastiques. Monsieur Vianney, curé d'Ars, était également invité. C'est au cours de l'une de ces réunions que Jean-Marie Vianney entendit parler pour la première fois de Sainte Philomène. On racontait que le corps de cette jeune vierge martyre avait été découvert depuis peu dans une catacombe romaine. On disait aussi qu'elle multipliait les miracles. Monsieur Vianney écoutait très attentivement...

Bientôt, en 1818, Jean-Marie Vianney arrivait à Ars. Sa renommée de sainteté s'établit rapidement, et en 1828, on venait déjà de loin pour se confesser à lui. On disait même qu'il lisait dans les consciences et qu'il faisait des miracles... Oui, la chose était connue, et cela ennuyait bien notre Monsieur le Curé. Des infirmes et des malades venaient à Ars, et ils s'en retournaient chez eux valides et guéris. Et cela se savait, et Mr Vianney était bien gêné... Mais Philomène arriva... et le saint curé d'Ars multiplia les louanges envers la petite sainte à qui il attribua tous ses miracles.

Le curé d'Ars découvrit la petite sainte Philomène grâce à Pauline Jaricot qui lui avait donné une parcelle de la relique qu'elle avait pu obtenir. En lui remettant la relique, Pauline avait dit au bon Curé: "Monsieur le Curé, ayez grande confiance en cette Sainte; elle vous obtiendra tout ce que vous lui demanderez". Mystérieusement, une intime et mystique amitié lia la sainte martyre et le bon curé. Sainte Philomène devenaint pour Mr Vianney "sa chère petite sainte, son consul, son prête-nom, sa chargée d'affaires près de Dieu."

Pauline Marie Jaricot, née en 1799, était une jeune fille de bonne famille lyonnaise. Ses parents étaient plieurs et vendeurs de soie aux Terreaux.
Son enfance est heureuse dans une fratrie de cinq frères et sœurs, et dans un milieu très aisé. Très pieuse, elle porte une dévotion toute particulière à Jésus. Alors qu’elle n’a pas encore 17 ans, animée par son idéal et sa piété, elle décide d’aider les pauvres et ceux qui souffrent. A 19 ans, Pauline recrute parmi les ouvrières de son quartier, des jeunes filles partageant son enthousiasme et fonde les Réparatrices du Cœur de Jésus. Elle institue le sou hebdomadaire en faveur de la propagation de la foi.
En 1826, elle créé le Rosaire vivant, œuvre apostolique pour aider les pauvres et les missions qui peu à peu se développent partout, en France et à l’étranger. A 33 ans, en 1832, elle achète la maison de Lorette et consacre sa vie à l’œuvre du Rosaire vivant, Elle regroupe quelques compagnes pour l’aider dans sa tâche. Le 27 janvier 1832, un bref de Grégoire XVI, confirme l’approbation du Souverain Pontife. Le Rosaire Vivant compte très vite plus d’un million d’adhérents. Ils seront plus de 2 millions à sa mort.
En 1836, Pauline obtient un acte d’affiliation à l’ordre dominicain pour tous les associés de l’œuvre du Rosaire vivant. Elle décèdera le 9 janvier 1862. Le 13 février 1935 sa dépouille est transférée du caveau familial à l’église Saint Nizier. Une dalle évoque sa présence.

Vénérable Pauline Marie Jaricot, St curé d'Ars, St Philomène sont unis Lorette_Pauline-Jaricot-3

La Maison de Lorette ou Maison de Pauline Jaricot, est située dans le Jardin du Rosaire, au pied de la Basilique de Fourvière. Elle est aujourd’hui composée de deux corps de bâtiments. L’entrée se trouve 42bis, Montée Saint-Barthélemy.

Les Œuvres Pontificales missionnaires firent l’acquisition de la maison en 1975. Un projet, lié au bicentenaire de la naissance de Pauline Jaricot et à la reconnaissance de son œuvre, fut lancé en 2000. Les travaux, qui se déroulèrent de 2003 à 2005, mirent à jour des vestiges patrimoniaux. Ce projet qui prévoyait des consolidations des structures et des terrasses deviendra une restauration totale et une restitution des éléments d’architecture mis à jour. Cette demeure devient la maison de Pauline Jaricot.

Heures d’ouverture : du mercredi au lundi, de 9h30 à 12h et de 14h à 18 h. Fermé les jours fériés et en janvier.

Pour la neuvaine Vénérable Pauline Marie Jaricot:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t26554-neuvaine-a-la-venerable-pauline-marie-jaricot

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Dim 9 Fév 2014 - 10:00

La guérison de Pauline Jaricot

Le voyage vers Mugnano

Pauline Jaricot, issue d'une famille très fortunée, avait été à l'origine de l'Œuvre de La propagation de la Foi et la fondatrice du Rosaire Vivant. Elle avait joué également un rôle important dans l'établissement de l'association de la Sainte Enfance. Nous sommes maintenant en 1834 et Pauline a 35 ans. Elle était gravement malade du cœur, sa faiblesse était extrême, et bientôt on crut qu'elle allait mourir.

C'est alors qu'elle décida d'aller à Mugnano. C'était une pure folie car elle était bien incapable de supporter un tel voyage, mais laissons-la raconter:

– Totalement épuisée par la douleur, je me disais en moi-même: "J'ai survécu au choc terrible et à l'excitation du bombardement et je suis toujours en vie, alors que bien des semaines et des mois ont passé. Il y a sûrement en cela un secret dessein de la Providence divine... Je réussis à obtenir du médecin qu'il me dise que mon état était si désespéré que ce que je pouvais faire n'avait plus d'importance. Cette déclaration calma mes scrupules... j'ai entendu le médecin murmurer sans savoir que j'étais éveillée: "Laissez-la tranquille, laissez-la partir, elle n'ira pas bien loin."

Le voyage fut terrible, et à chaque instant on croyait que Pauline allait mourir. Lorsque les hommes qui accompagnaient Pauline eurent atteint le sommet du mont Cenis, il s'arrêtèrent pour contempler le paysage. C'est à ce moment qu'apparut soudain un bel enfant qui s'approcha de Pauline, lui sourit gentiment et lui offrit une rose blanche. Personne ne savait d'où venait cet enfant, les guides ne l'avaient jamais vu auparavant. Puis l'enfant disparut aussi soudainement qu'il était venu... Or dans ces régions enneigées, les roses ne poussaient pas.

Pauline Jaricot et le pape Grégoire XVI

Le voyage reprit. Pauline était presque inconsciente quand elle arriva à Rome, et c'est le pape Grégoire XVI lui-même qui se déplaça pour aller voir "sa chère fille", chez les religieusess du Sacré-Cœur, à la Trinité des Monts, où elle était logée. Le pape loua le courage de Pauline et la bénit: il pensait ne plus la revoir, jamais...

Mais Pauline ne mourut pas encore. Elle arriva à Mugnano la veille de la fête de Sainte Philomène. Les habitants de Mugnano prièrent avec force leur sainte chérie, à la manière italienne, en criant et en frappant l'urne qui contenait les reliques: "Tu nous entends, Philomène! Si tu ne réponds pas immédiatement à notre prière, nous ne t'invoquerons plus; tout sera fini entre nous." Philomène entendit et guérit Pauline.

La guérison de Pauline Jaricot

Nous sommes le 10 août 1835. Pauline était installée près de l'urne de sainte Philomène. Après avoir reçu la sainte Communion, elle ressentit dans tout son corps des douleurs si violentes qu'elle s'évanouit. Croyant que Pauline était morte la foule se mit à hurler, mais bientôt Pauline Jaricot reprit conscience; sa joie était telle qu'elle se crut arrivée au paradis, mais ce n'était pas encore l'heure: elle était simplement guérie la petite Philomène avait accompli un nouveau miracle. Pauline resta quelque temps à Mugnano, puis quand il fallut partir, elle emporta avec elle une grande relique de sainte Philomène. Sur la route qui l'emmenait à Rome, les foules manifestaient leur joie et leur enthousiasme. À Rome elle fut reçue par le pape Grégoire XVI qui lui demanda de rester à Rome pendant un an, afin qu'une enquête approfondie puisse être menée sur ce miracle dont elle était la bénéficiaire. Puis Pauline rentra en France, à Fourvière.

Le 30 janvier 1837, le pape Grégoire XVI autorisait le culte de sainte Philomène.

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Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 23 Sep 2015 - 21:01

Le miracle de la table d’autel

Monsignor Ludovici qui, vingt-cinq années auparavant, dans la catacombe de Priscille, avait présidé à l’ « Invention de sainte Philomène » [découverte des restes] ne demeurait pas indifférent à la gloire grandissante de la vierge martyre. Promu sous-gardien des saintes Reliques, il employa tout son crédit à favoriser l’extension du culte qu’il avait, sans trop s’en douter, inauguré lui-même, à genoux devant un loculus parmi les travailleurs du site des restes de la petite sainte.

Après avoir fait donner à Mugnano ces trois briques révélatrices que des archéologues considèrent toujours comme un document de premier ordre, il voulut présenter à Léon XII un exemplaire de la Relation historique composée par François de Lucia. On venait justement d’en tirer à Naples une seconde édition.

Léon XII (1823-1829)

Reçu en audience le 7 décembre 1827, le prélat lut au Pape une touchante adresse où il revivait de chers souvenirs. Il y disait qu’ayant été appelé, dès le début du siècle, à aider les explorateurs des catacombes pour reconnaître les corps des saints martyrs, ce fut deux ans après, en 1802, qu’on retrouva et reconnut, avec son concours, le corps de la grande sainte martyre dont le nom, Filumena, se lisait, divisé, sur les fragments de la pierre sépulcrale, comme il est déclaré dans l’acte de son Invention.

Louant la sollicitude du Pontife à « garder ces dépôts sacrés des cryptes souterraines, afin que les précieuses dépouilles puissent être accordées aux fidèles qui, de toutes les parties du monde, sollicitent de tels trésors», il ajoutait : « C’est une chose connue de l’univers que partout où l’on voit ces corps saints, ils opèrent des prodiges, comme il arrive spécialement pour notre grande sainte Philo­mène...» Celui qui, le premier, ouvrit « le berceau » de l’enfant, ne doutait donc pas qu’elle eût été couchée là à la suite d’un témoignage sanglant.

Léon XII, déjà renseigné, feuilleta rapidement l’ouvrage, puis posa des questions sur les miracles dont l’écho lui arrivait de toutes parts: de Rome, Ancône, Ferrare, Naples, Florence... où elle ne cessait, disait-on d’opérer des merveilles. Un événement extraordinaire, celui de la guérison in extremis, de Pauline Jaricot, la fondatrice de la Propagation de la Foi, ne cessait de soulever l’enthousiasme de tous ceux qui en entendaient parler. Cet événement retint l’attention de Léon XII. Le Pape s’exclame : « C’est une grande sainte ! » Le célèbre missionnaire, Dom Sauveur Pascali, assistait à l’audience. Il fut frappé de l’attitude admirative du Saint-Père.

Dans la plupart des récits, l’intercession surna­turelle paraissait en effet indéniable.

La table d’autel, miraculeusement restaurée

Après sa guérison, l’avocat napolitain Alexandre Sério, avait voulu témoigner sa gratitude envers la sainte par l’érection, devant sa châsse, d’un autel de marbre richement décoré. Or, l’installation s’achevait. La table venait d’être dressée ; un ouvrier commença d’y pratiquer l’excavation néces­saire pour recevoir la pierre sacrée. Soudain, un malheureux coup de ciseau partage presque entière­ment le marbre dans sa largeur. Beaucoup de personnes se trouvaient là ; dans l’église s’éleva un murmure désapprobateur : c’était la détérioration du monument, par suite, un plus long travail et un obstacle à l’empressement des fidèles.

Que faire ? Le marbrier, bien confus, prit le parti de rapprocher, au moyen d’une happe, les deux fragments que séparait un assez large écart... Le pauvre homme s’ingénie à remplacer par du plâtre les éclats du marbre et à masquer ainsi la brèche lamentable. Mais à ce moment précis, sous ses doigts tremblants d’émotion, la table se rétablit en son premier état ; la happe est devenue inutile ; il ne reste, à la place de la fente, qu’une ligne obscure et confuse ; on dirait une veine mystérieuse que le doigt divin incrusta dans le marbre blanc comme témoin irrécusable du prodige.

Les spectateurs crièrent au miracle. Un second ouvrier souleva la table d’autel et, pour démontrer qu’elle était entière, sans cassure, il la frappa avec le manche de son marteau ; le marbre rendit un son clair. L’épreuve était trop concluante, le fait trop manifeste pour n’être admirés que de la pieuse assemblée : la nouvelle en fut vite répandue, et des foules accourent constater la merveille.

La happe inemployée devint un ex-voto dans la chapelle de la petite sainte. Puis, après une enquête auprès des acteurs et des témoins de cette « restauration » étrange, un procès-verbal fut dres­sé.

Aujourd’hui encore, le pèlerin qui visite l’église de Mugnano peut lire sur une plaque commémorative, la date et les circonstances du prodige.

La neuvaine de 1823

Un fait d’une telle importance eut un retentis­sement énorme – l’événement même dont la relation fit impression sur Léon XII se produisit le 10 août 1823.

On inaugurait à Mugnano la neuvaine annuelle commémorative de la Translation de Filumena. La statue de bois, don du cardinal-archevêque de Naples, devait, selon l’usage, être portée par des hommes à la procession. Aucun ornement nouveau n’y avait été ajouté, si ce n’est, suspendu au cou par un ruban, un léger reliquaire renfermant une parcelle d’ossement. Or, après quelques pas seulement, les porteurs déclarèrent ne pouvoir aller plus loin, tant la pieuse image devenait lourde. Plusieurs parmi les assistants s’empressèrent de leur prêter main-forte. Peine inutile. Il fallut, avec beaucoup de difficulté, ramener la statue à l’église. C’était exactement ce qui s’était passé en 1805, lors de l’arrivée des reliques.

La statue attira aussitôt les regards et l’attention de tous. Son visage, disait-on, prenait l’expression d’une personne vivante et se colorait d’une vive rougeur. Au début de la neuvaine, ces faits ne manquèrent pas d’exciter la curiosité et de provo­quer les commentaires.

Le lendemain survenaient des pèlerins étrangers - il en arrive tout le long de ces neuf jours. Trois d’entre eux étaient agenouillés devant la statue, n’ayant pu vénérer encore les restes saints qu’un voile recouvrait. Or, l’un de ces hommes, originaire de Monteverte, crut apercevoir sur le visage, à la pointe du menton, un globule qui brillait, dit-il, comme du cristal. Il y porte aussitôt la main. Pareille à une goutte d’huile qui s’étend, cette perle fond entre ses doigts. Intrigués comme lui, ses compagnons regardent la statue de plus près et voient s’épancher de la tête une sorte de sueur si abondante, que, se mêlant après avoir humecté les deux côtés du visage, elle ruisselle jusque sur la poitrine.

Vivement, nos pèlerins appellent les personnes présentes dans l’église. Dom François de Lucia et le curé de Mugnano accourent et constatent, tout émus, le singulier prodige. L’épanchement mystérieux, localisé à la tête et à la poitrine de la véné­rable image, laisse intact le reste du corps. C’est comme une manne onctueuse.

La merveille vole de bouche en bouche. Gens du bourg, étrangers encombrent le sanctuaire. Pour satisfaire leur pieuse curiosité, la statue est placée, parmi des cierges, sur le pavé de l’église. L’éton­nement populaire se traduit par des acclamations, des pleurs, des prières. Les cloches s’ébranlent pour annoncer l’événement à la contrée. L’assis­tance grossit de plus en plus. Alors fut remarquée une particularité non moins étonnante. Le ruban rose auquel pendait le reliquaire et qui ne touchait nullement la partie humectée, s’était lui-même imprégné d’une liqueur odorante. Tous respirèrent avec délice ce parfum dont les plus fines essences n’égalaient point la suavité.

La première surprise passée, des spectateurs désireux de vérifier plus sérieusement les choses tentèrent plusieurs expériences. Ils mouillèrent maintes fois les parties intactes de la statue et les virent sécher aussitôt. Puis, avec persistance, ils essuyèrent l’étrange sueur, mais elle se renouvelait, intarissable, sous leur main. Les experts se succé­dèrent ainsi nombreux et attentifs. Le fait subsis­tant, aucune explication purement naturelle ne parut possible.

Trois jours durant, la merveille fut visible, accessi­ble à tous. Elle ne cessa point, une fois l’octave finie et la statue replacée sur son piédestal. Plu­sieurs fois encore le mystérieux parfum continua de s’épancher et d’embaumer l’édifice.

A Mugnano, les témoins du fait furent innombra­bles. On ne demanda que la signature des plus marquants et des plus instruits. Les noms forment une longue liste qu’on ne parcourt pas sans une certaine émotion sur le vieux registre de Notre­-Dame des Grâces.

Bien que les moyens d’information fussent moins rapides et surtout moins multipliés qu’à notre épo­que, la nouvelle fut assez promptement connue dans toute l’Italie et bien au delà. Elle contribua pour une grande part à la vulgarisation inattendue du culte de sainte Philomène.

Est-ce dans ce but qu’agissait la Providence ? Voulait-elle marquer par ces traits exceptionnels, aux yeux du rationalisme grandissant, l’impuissance de la science humaine à tout expliquer ? Quoi qu’il en soit, Dieu indiquait ici comme il devait le faire à Lourdes et ailleurs, qu’il se manifeste quand il lui plaît, dans le monde, oeuvre de ses Mains... La confiance des fidèles s’en trouva augmentée, et la critique, entichée de preuves palpables, put regar­der, toucher, s’instruire à l’aise.

Abbé Trochu, Sainte Philomène, Lib. Emmanuel Vitte, 1929, pp. 104-109

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Message par pax et bonum Dim 22 Mai 2022 - 17:40

C'est aujourd'hui la béatification de Pauline Jaricot à Lyon.
Fondatrice de la Propagation de la foi,à vocation personnelle laïque,elle fut en avance sur son temps .
Voici une très bonne video sur sa vie:

Pauline Jaricot, la faiseuse de plans — KTOTV
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