Syrie : prière pour les otages en l'église Arménienne de ROME
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Syrie : prière pour les otages en l'église Arménienne de ROME
Syrie : prière pour les otages en l'église arménienne de Rome
Une mobilisation également à Bruxelles
Rome, 30 janvier 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin
Une prière et une messe pour la libération des otages syriens auront lieu dans l’église arménienne de Saint-Nicolas-de-Tolentino, à Rome, dimanche 16 février, à 11h.
La communauté du Collège pontifical arménien est à l’initiative de cet événement « pour la libération de nos chers frères », indique le recteur du Collège, Mgr Kevork Noradounguian, qui invite les chrétiens à s’unir pour demander « la paix en Syrie et la libération de nos frères et sœurs du monastère de Maaloula et de toutes les victimes innocentes de la guerre actuelle ».
Il rappelle qu’il y a un an, le 9 février 2013, le P. Mikael Kayal, prêtre arménien catholique et ancien élève du Collège, et le P. Maher Mahfouz, de l’Église syro-orthodoxe, étaient enlevés à Alep, en Syrie.
Ces enlèvements ont été suivis, le 22 avril 2013, de ceux de Mgr Paul Yazigi, archevêque d’Alep, Iskenderun et de la Circonscription gréco-orthodoxe, et de Mgr Yohanna Ibrahim, métropolite d’Alep des syriaques orthodoxes, et dans la nuit du 1er au 2 décembre, de religieuses du monastère de Maaloula.
On est également toujours sans nouvelles du père Paolo dall'Oglio, jésuite italien, disparu il y a six mois, le 29 juillet à Raka, dans le nord du pays.
Une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi soir, 29 janvier, place du Luxembourg, à Bruxelles, pour manifester leur soutien à tous les otages détenus dans ce pays.
Le père Paolo vivait Syrie depuis 30 ans et il avait fondé, au nord de Damas, la communauté monastique de Deir Mar Moussa, pour le dialogue islamo-chrétien.
"Le père Paolo Dall'Oglio a très probablement été enlevé par l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Dès le début de la révolution syrienne, il avait soutenu les opposants civils du régime et appelé à la démocratie en Syrie, ce qui lui a valu d'en être expulsé en 2012 par les autorités", a indiqué Marie Peltier, une amie du père Paolo Dall'Oglio, citée par l'agence Belga.
Elle a ajouté: "Le père Paolo est néanmoins revenu clandestinement en Syrie pour y effectuer des médiations entre les différents groupes djihadistes afin de trouver des accords et demander la libération de leurs otages. C'est dans ce contexte qu'il a été enlevé par EIIL. Le rassemblement de ce soir a non seulement pour but de demander sa libération mais également celle de tous les autres otages en Syrie et des milliers de détenus majoritairement incarcérés dans les prison du régime en place."
Traduction d'Hélène Ginabat
Une mobilisation également à Bruxelles
Rome, 30 janvier 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin
Une prière et une messe pour la libération des otages syriens auront lieu dans l’église arménienne de Saint-Nicolas-de-Tolentino, à Rome, dimanche 16 février, à 11h.
La communauté du Collège pontifical arménien est à l’initiative de cet événement « pour la libération de nos chers frères », indique le recteur du Collège, Mgr Kevork Noradounguian, qui invite les chrétiens à s’unir pour demander « la paix en Syrie et la libération de nos frères et sœurs du monastère de Maaloula et de toutes les victimes innocentes de la guerre actuelle ».
Il rappelle qu’il y a un an, le 9 février 2013, le P. Mikael Kayal, prêtre arménien catholique et ancien élève du Collège, et le P. Maher Mahfouz, de l’Église syro-orthodoxe, étaient enlevés à Alep, en Syrie.
Ces enlèvements ont été suivis, le 22 avril 2013, de ceux de Mgr Paul Yazigi, archevêque d’Alep, Iskenderun et de la Circonscription gréco-orthodoxe, et de Mgr Yohanna Ibrahim, métropolite d’Alep des syriaques orthodoxes, et dans la nuit du 1er au 2 décembre, de religieuses du monastère de Maaloula.
On est également toujours sans nouvelles du père Paolo dall'Oglio, jésuite italien, disparu il y a six mois, le 29 juillet à Raka, dans le nord du pays.
Une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi soir, 29 janvier, place du Luxembourg, à Bruxelles, pour manifester leur soutien à tous les otages détenus dans ce pays.
Le père Paolo vivait Syrie depuis 30 ans et il avait fondé, au nord de Damas, la communauté monastique de Deir Mar Moussa, pour le dialogue islamo-chrétien.
"Le père Paolo Dall'Oglio a très probablement été enlevé par l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Dès le début de la révolution syrienne, il avait soutenu les opposants civils du régime et appelé à la démocratie en Syrie, ce qui lui a valu d'en être expulsé en 2012 par les autorités", a indiqué Marie Peltier, une amie du père Paolo Dall'Oglio, citée par l'agence Belga.
Elle a ajouté: "Le père Paolo est néanmoins revenu clandestinement en Syrie pour y effectuer des médiations entre les différents groupes djihadistes afin de trouver des accords et demander la libération de leurs otages. C'est dans ce contexte qu'il a été enlevé par EIIL. Le rassemblement de ce soir a non seulement pour but de demander sa libération mais également celle de tous les autres otages en Syrie et des milliers de détenus majoritairement incarcérés dans les prison du régime en place."
Traduction d'Hélène Ginabat
Syrie : une action pour soutenir chaque prêtre
Syrie : une action pour soutenir chaque prêtre
La Congrégation pour les Eglises orientales lance un recensement
Rome, 31 janvier 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, annonce un recensement de tous les prêtres catholiques présents en Syrie pour mieux s’occuper de leur subsistance et de leurs besoins spirituels.
Dans un entretien publié sur L‘Osservatore Romano du 28 janvier, il explique que l’initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan d’assistance aux chrétiens du Moyen-Orient, organisé par le dicastère, en collaboration avec d’autres organismes humanitaires.
Le Moyen Orient, rappelle-t-il « est une région où la paix est en souffrance, blessée » et aujourd’hui « la Syrie est le sujet de préoccupation de tous ».
Tandis que le Saint-Siège, à travers ses organismes caritatifs, poursuit son assistance directe aux populations touchées, la Congrégation pour les Eglises orientales souhaite « faire un relevé de tous les prêtres catholiques présents en Syrie ».
Il s’agit « d’assurer la subsistance de chacun, en termes de besoins spirituels et matériels, qui sont immenses », précise le cardinal.
Il exprime « la grande attente » du Saint-Siège envers les négociations de Genève 2 : « que le Seigneur touche le cœur de tous et que l’on ne recherche que le plus grand bien du peuple syrien ; qu’il n‘y ait aucune économie d’énergie pour arriver avec urgence à la fin du conflit. Nous demandons concorde, réconciliation et implication de tous dans la reconstruction morale et matérielle » du pays.
Le cardinal évoque également l’Irak, l’Egypte, le Liban, dont le sort « inquiète autant que celui de la Syrie » : « Le pape essaie de leur offrir toute l’attention possible », ajoute-t-il, mentionnant la nomination récente de trois nouveaux évêques pour l’Eglise chaldéenne, ordonnés par le patriarche Louis Sako le 24 janvier dernier à Bagdad.
« Pour ma part, le 11 janvier j’ai ordonné à Beyrouth le nouveau vicaire apostolique pour les Latins de la Syrie. Et le 9 décembre, le patriarche Ibrahim Sidrak a célébré avec le pape François, une messe pour marquer la communion ecclésiastique qui lie l’Eglise copte au Saint-Siège », ajoute-t-il.
Tout autant de « gestes forts » qui soulignent que, « malgré tout, l’Eglise catholique au Moyen Orient est en marche et ira de l’avant au nom du Seigneur ».
« Les Eglises orientales constituent un précieux patrimoine spirituel pour tous », estime le cardinal, qui invite à « les soutenir ne serait-ce que par dette de reconnaissance », car « de l’Orient est venue la lumière de l’Evangile ».
Pour le cardinal, le pape François ne veut « absolument pas abandonner les pasteurs et fidèles orientaux à eux-mêmes », car ils sont « dans le cœur de l’Eglise universelle ». C’est ce qu'il a exprimé en recevant les membres du dicastère il y a deux mois : « Nous ne nous résignons pas à imaginer un Moyen-Orient sans les chrétiens. » (cf. Zenit du 21 novembre 2013).
Enfin, le cardinal évoque le prochain voyage du pape en Terre Sainte (24-26 mai 2014) : « La dimension des visites papales est toujours spirituelle, mais elles peuvent dégager des ressources, favoriser la rencontre et le dialogue entre les partis, posant parfois des fondations pour une future entente ».
Il insiste sur « la particularité œcuménique de ce rendez-vous », invitant tous les baptisés à le préparer « en se faisant dès à présent des outils de paix, en tant qu’individu et en tant que communauté ».
Il exprime le vœu « que l’étreinte que le pape François et le patriarche Bartholomaios s’échangeront, 50 ans après la première entre Paul VI et Athénagoras, puisse être l’expression d’un souffle ecclésial vers l’unité ».
Avec Océane Le Gall pour la traduction
La Congrégation pour les Eglises orientales lance un recensement
Rome, 31 janvier 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, annonce un recensement de tous les prêtres catholiques présents en Syrie pour mieux s’occuper de leur subsistance et de leurs besoins spirituels.
Dans un entretien publié sur L‘Osservatore Romano du 28 janvier, il explique que l’initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan d’assistance aux chrétiens du Moyen-Orient, organisé par le dicastère, en collaboration avec d’autres organismes humanitaires.
Le Moyen Orient, rappelle-t-il « est une région où la paix est en souffrance, blessée » et aujourd’hui « la Syrie est le sujet de préoccupation de tous ».
Tandis que le Saint-Siège, à travers ses organismes caritatifs, poursuit son assistance directe aux populations touchées, la Congrégation pour les Eglises orientales souhaite « faire un relevé de tous les prêtres catholiques présents en Syrie ».
Il s’agit « d’assurer la subsistance de chacun, en termes de besoins spirituels et matériels, qui sont immenses », précise le cardinal.
Il exprime « la grande attente » du Saint-Siège envers les négociations de Genève 2 : « que le Seigneur touche le cœur de tous et que l’on ne recherche que le plus grand bien du peuple syrien ; qu’il n‘y ait aucune économie d’énergie pour arriver avec urgence à la fin du conflit. Nous demandons concorde, réconciliation et implication de tous dans la reconstruction morale et matérielle » du pays.
Le cardinal évoque également l’Irak, l’Egypte, le Liban, dont le sort « inquiète autant que celui de la Syrie » : « Le pape essaie de leur offrir toute l’attention possible », ajoute-t-il, mentionnant la nomination récente de trois nouveaux évêques pour l’Eglise chaldéenne, ordonnés par le patriarche Louis Sako le 24 janvier dernier à Bagdad.
« Pour ma part, le 11 janvier j’ai ordonné à Beyrouth le nouveau vicaire apostolique pour les Latins de la Syrie. Et le 9 décembre, le patriarche Ibrahim Sidrak a célébré avec le pape François, une messe pour marquer la communion ecclésiastique qui lie l’Eglise copte au Saint-Siège », ajoute-t-il.
Tout autant de « gestes forts » qui soulignent que, « malgré tout, l’Eglise catholique au Moyen Orient est en marche et ira de l’avant au nom du Seigneur ».
« Les Eglises orientales constituent un précieux patrimoine spirituel pour tous », estime le cardinal, qui invite à « les soutenir ne serait-ce que par dette de reconnaissance », car « de l’Orient est venue la lumière de l’Evangile ».
Pour le cardinal, le pape François ne veut « absolument pas abandonner les pasteurs et fidèles orientaux à eux-mêmes », car ils sont « dans le cœur de l’Eglise universelle ». C’est ce qu'il a exprimé en recevant les membres du dicastère il y a deux mois : « Nous ne nous résignons pas à imaginer un Moyen-Orient sans les chrétiens. » (cf. Zenit du 21 novembre 2013).
Enfin, le cardinal évoque le prochain voyage du pape en Terre Sainte (24-26 mai 2014) : « La dimension des visites papales est toujours spirituelle, mais elles peuvent dégager des ressources, favoriser la rencontre et le dialogue entre les partis, posant parfois des fondations pour une future entente ».
Il insiste sur « la particularité œcuménique de ce rendez-vous », invitant tous les baptisés à le préparer « en se faisant dès à présent des outils de paix, en tant qu’individu et en tant que communauté ».
Il exprime le vœu « que l’étreinte que le pape François et le patriarche Bartholomaios s’échangeront, 50 ans après la première entre Paul VI et Athénagoras, puisse être l’expression d’un souffle ecclésial vers l’unité ».
Avec Océane Le Gall pour la traduction
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