Maaloula, village chrétien martyr
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Maaloula, village chrétien martyr
Dans cette localité chrétienne de syrie, aujourd'hui occupée par des rebelles djihadistes, que se passe-t-il ? Des massacres de chrétiens se produisent-ils ? Nous cache-t-on des informations ?
Gershom- Aime la prière
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Inscription : 21/07/2013
Re: Maaloula, village chrétien martyr
Bonjour Gershom, Voici cette info:
Maaloula, village chrétien martyr
La Syrie n’a pas terminé son chemin de croix
Publié le 15 septembre 2013 à 9:00 dans Monde
C’est un village assis sur le versant sud des pentes de la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban, un village connu pour ses refuges troglodytes. Là, à Maaloula, se réunissaient les premiers chrétiens persécutés pour célébrer leurs cultes il y a deux mille ans. On y trouve le monastère grec-catholique de Mar Takla ombragé par un arbre dont la tradition fait remonter les racines à sainte Thècle. Ce témoin de la foi, disciple de l’apôtre Paul, selon un récit apocryphe, « Les actes de Paul et Thècle », y a son tombeau. C’est l’une des trois dernières localités dans le monde où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ. C’est un village symbole pris d’assaut par la frange islamiste de l’opposition à Assad. Déterminée, elle a assassiné des chrétiens après avoir vainement exigé qu’ils se convertissent à l’islam. Le village devait célébrer la fête de l’Exaltation de la Croix hier.
Maaloula est un nom désormais largement connu en Occident. Cette localité de quelques milliers d’âmes à 55 kilomètres de Damas, est un village martyr. Au petit matin, le 4 septembre dernier, les rebelles islamistes ont lancé une attaque contre la bourgade jusque-là épargnée au milieu du conflit. Les rebelles, dont des djihadistes du Front al-Nosra associés à Al-Qaïda, avaient auparavant envoyé un véhicule militaire conduit par un kamikaze contre le barrage de l’Armée syrienne régulière, tuant les huit soldats qui protégeaient le village. Une fois la localité privée de protection militaire, les rebelles le surplombant ont tiré des obus et à la mitrailleuse anti-aérienne sur son centre. Le nombre de victimes varie selon les sources, ainsi que les méthodes d’assassinat, une agence d’information officielle iranienne parlant même de décapitations de chrétiens, sans confirmation des villageois.
L’assujettissement de la population de Maaloula n’est pas un objectif militaire en soi, le village ne constituant pas une cible ennemie combattante dans le conflit entre les rebelles et le régime d’Assad. L’intérêt stratégique de la chute de la localité dans l’escarcelle des opposants, c’est de pouvoir menacer la route principale permettant de ravitailler les troupes de l’armée régulière entre Damas et Homs, l’autre grande ville autrement fois fortement peuplée de chrétiens. Homs se situe au nord de la capitale, Maaloula est sise entre les deux cités, et le contrôle de cette route accentue la présence des rebelles, déjà situés au sud, à l’est et à l’ouest de Damas. Mais les djihadistes tiennent également à asseoir la présence islamique dans le pays. À ce titre, la charge historique chrétienne de Maaloula et la foi de ses habitants sont un affront à leur idéologie.
Depuis la chute de la petite ville, 80% de ses habitants ont fui. Pour échapper aux exactions. Les rebelles ont désormais repris le contrôle de la localité après avoir été repoussés par l’Armée arabe syrienne. Les islamistes s’en sont pris aux symboles religieux orthodoxes et catholiques de la communauté : comme les talibans détruisirent naguère les statues du Bouddha en Afghanistan, les djihadistes ont supprimé celle bleu ciel et blanc de la Vierge qui dominait le village ; des monastères, dont l’un des plus anciens au monde, Saint-Serge, ont été détruits ou sont occupés ; des croix sur les édifices religieux ont été brisées. La population musulmane aurait favorablement accueilli les rebelles du Jabhat al-Nosra, « Les femmes leur jetaient du riz en signe de fête », d’après le témoignage de Mariam, une chrétienne. Adnane Nasrallah, un chrétien revenu des Etats-Unis peu avant la révolution pour développer le village se dit attristé : « Des femmes sont sorties sur leurs balcons pour lancer des cris de joie et des enfants ont fait de même. J’ai découvert que notre amitié n’était que superficielle. »
Divers récits font part de plusieurs morts, on parle de trois à cinq dépouilles aperçues sur la chaussée. Le service radiophonique IRIB iranien parle même de décapitations. Cependant, ainsi que le fait prudemment remarquer l’Observatoire de la Christianophobie, l’information est sujette à caution, l’Iran, allié de la Syrie, a tout intérêt à diaboliser encore davantage les rebelles. Il est possible de penser que Téhéran, qui soutient la pendaison pour les musulmans convertis au christianisme, ne cherche ici qu’à attirer la sympathie des peuples occidentaux. Aucun témoignage connu ne confirme à l’heure actuelle cette version des faits. Néanmoins, les djihadistes, qui ne connaissent pas de relâchement dans la cruauté, ont exécuté des chrétiens en raison de leur foi.
L’agence Fides relate la mise à mort de trois chrétiens du village d’après le témoignage d’une femme hospitalisée à Damas. Le 7 septembre, des islamistes ont visité les habitations qu’ils ont saccagées et dans lesquelles ils s’en sont pris aux images sacrées. Dans l’une des maisons, ils ont rencontré quatre gréco-catholiques, les cousins Taalab, Michael et Antoun, Sarkis el Zakhm, le neveu de Michael, et le témoin du drame qui a pu être sauvé après avoir été blessé. Les rebelles ont exigé que les occupants de la maison se choisissent entre la conversion à l’islam ou la mort. Sarkis a refusé de renier sa foi et répondu : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ! » Les islamistes ont alors tué les trois hommes et blessé la femme. Les chrétiens présents à leurs obsèques le 10 septembre ont été profondément bouleversés. Pour Soeur Carmel, une chrétienne de Damas qui évacue les réfugiés, « La mort de Sarkis a constitué un véritable martyr, une mort in odium fidei » (par haine de la foi).
À ce meurtre religieux, il faut ajouter au moins celui d’Atef, rapporté par l’AFP et repris par Libération : le jeune homme a été capturé et tué le jour de l’attaque contre le barrage, il était membre d’une milice communale suppléant l’armée régulière. Sa fiancée, Racha, a appris l’horrible nouvelle quand elle a appelé son portable. Elle raconte qu’un rebelle lui a répondu : « Bonjour Rachrouch (nom amical), nous sommes de l’Armée syrienne libre. Tu sais, ton fiancé est un chabih (milicien pro-gouvernemental) qui portait des armes et on l’a égorgé. » Racha aurait alors proposé l’équivalent de 450 000 dollars en échange de son fiancé, mais l’homme aurait répondu : « Viens plutôt avec des sacs poubelle, nous l’avons découpé en cent morceaux. » Racha affirme que son fiancé a refusé de se convertir et que le rebelle au téléphone lui a alors dit : « Jésus n’est pas venu le sauver. »
D’autres témoignages font état de menaces de mort, notamment par décollation, si les chrétiens n’embrassent pas l’islam, rapporte l’agence assyrienne AINA. L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme assure que 1 500 rebelles sont dans le village, ce qui laisse présager le pire. Il y a deux mille ans, les premiers chrétiens de la région se réfugiaient dans les grottes pour célébrer leurs cultes et fuir la persécution. Aujourd’hui, quasiment tous les chrétiens du village ont pris la route de Damas. Quand bien même ils pourraient un jour revenir sur leur terre, les relations de voisinage avec les musulmans locaux ne seraient plus les mêmes.
Source:
http://www.causeur.fr/maaloula-village-martyr,24170#
Maaloula, village chrétien martyr
La Syrie n’a pas terminé son chemin de croix
Publié le 15 septembre 2013 à 9:00 dans Monde
C’est un village assis sur le versant sud des pentes de la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban, un village connu pour ses refuges troglodytes. Là, à Maaloula, se réunissaient les premiers chrétiens persécutés pour célébrer leurs cultes il y a deux mille ans. On y trouve le monastère grec-catholique de Mar Takla ombragé par un arbre dont la tradition fait remonter les racines à sainte Thècle. Ce témoin de la foi, disciple de l’apôtre Paul, selon un récit apocryphe, « Les actes de Paul et Thècle », y a son tombeau. C’est l’une des trois dernières localités dans le monde où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ. C’est un village symbole pris d’assaut par la frange islamiste de l’opposition à Assad. Déterminée, elle a assassiné des chrétiens après avoir vainement exigé qu’ils se convertissent à l’islam. Le village devait célébrer la fête de l’Exaltation de la Croix hier.
Maaloula est un nom désormais largement connu en Occident. Cette localité de quelques milliers d’âmes à 55 kilomètres de Damas, est un village martyr. Au petit matin, le 4 septembre dernier, les rebelles islamistes ont lancé une attaque contre la bourgade jusque-là épargnée au milieu du conflit. Les rebelles, dont des djihadistes du Front al-Nosra associés à Al-Qaïda, avaient auparavant envoyé un véhicule militaire conduit par un kamikaze contre le barrage de l’Armée syrienne régulière, tuant les huit soldats qui protégeaient le village. Une fois la localité privée de protection militaire, les rebelles le surplombant ont tiré des obus et à la mitrailleuse anti-aérienne sur son centre. Le nombre de victimes varie selon les sources, ainsi que les méthodes d’assassinat, une agence d’information officielle iranienne parlant même de décapitations de chrétiens, sans confirmation des villageois.
L’assujettissement de la population de Maaloula n’est pas un objectif militaire en soi, le village ne constituant pas une cible ennemie combattante dans le conflit entre les rebelles et le régime d’Assad. L’intérêt stratégique de la chute de la localité dans l’escarcelle des opposants, c’est de pouvoir menacer la route principale permettant de ravitailler les troupes de l’armée régulière entre Damas et Homs, l’autre grande ville autrement fois fortement peuplée de chrétiens. Homs se situe au nord de la capitale, Maaloula est sise entre les deux cités, et le contrôle de cette route accentue la présence des rebelles, déjà situés au sud, à l’est et à l’ouest de Damas. Mais les djihadistes tiennent également à asseoir la présence islamique dans le pays. À ce titre, la charge historique chrétienne de Maaloula et la foi de ses habitants sont un affront à leur idéologie.
Depuis la chute de la petite ville, 80% de ses habitants ont fui. Pour échapper aux exactions. Les rebelles ont désormais repris le contrôle de la localité après avoir été repoussés par l’Armée arabe syrienne. Les islamistes s’en sont pris aux symboles religieux orthodoxes et catholiques de la communauté : comme les talibans détruisirent naguère les statues du Bouddha en Afghanistan, les djihadistes ont supprimé celle bleu ciel et blanc de la Vierge qui dominait le village ; des monastères, dont l’un des plus anciens au monde, Saint-Serge, ont été détruits ou sont occupés ; des croix sur les édifices religieux ont été brisées. La population musulmane aurait favorablement accueilli les rebelles du Jabhat al-Nosra, « Les femmes leur jetaient du riz en signe de fête », d’après le témoignage de Mariam, une chrétienne. Adnane Nasrallah, un chrétien revenu des Etats-Unis peu avant la révolution pour développer le village se dit attristé : « Des femmes sont sorties sur leurs balcons pour lancer des cris de joie et des enfants ont fait de même. J’ai découvert que notre amitié n’était que superficielle. »
Divers récits font part de plusieurs morts, on parle de trois à cinq dépouilles aperçues sur la chaussée. Le service radiophonique IRIB iranien parle même de décapitations. Cependant, ainsi que le fait prudemment remarquer l’Observatoire de la Christianophobie, l’information est sujette à caution, l’Iran, allié de la Syrie, a tout intérêt à diaboliser encore davantage les rebelles. Il est possible de penser que Téhéran, qui soutient la pendaison pour les musulmans convertis au christianisme, ne cherche ici qu’à attirer la sympathie des peuples occidentaux. Aucun témoignage connu ne confirme à l’heure actuelle cette version des faits. Néanmoins, les djihadistes, qui ne connaissent pas de relâchement dans la cruauté, ont exécuté des chrétiens en raison de leur foi.
L’agence Fides relate la mise à mort de trois chrétiens du village d’après le témoignage d’une femme hospitalisée à Damas. Le 7 septembre, des islamistes ont visité les habitations qu’ils ont saccagées et dans lesquelles ils s’en sont pris aux images sacrées. Dans l’une des maisons, ils ont rencontré quatre gréco-catholiques, les cousins Taalab, Michael et Antoun, Sarkis el Zakhm, le neveu de Michael, et le témoin du drame qui a pu être sauvé après avoir été blessé. Les rebelles ont exigé que les occupants de la maison se choisissent entre la conversion à l’islam ou la mort. Sarkis a refusé de renier sa foi et répondu : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ! » Les islamistes ont alors tué les trois hommes et blessé la femme. Les chrétiens présents à leurs obsèques le 10 septembre ont été profondément bouleversés. Pour Soeur Carmel, une chrétienne de Damas qui évacue les réfugiés, « La mort de Sarkis a constitué un véritable martyr, une mort in odium fidei » (par haine de la foi).
À ce meurtre religieux, il faut ajouter au moins celui d’Atef, rapporté par l’AFP et repris par Libération : le jeune homme a été capturé et tué le jour de l’attaque contre le barrage, il était membre d’une milice communale suppléant l’armée régulière. Sa fiancée, Racha, a appris l’horrible nouvelle quand elle a appelé son portable. Elle raconte qu’un rebelle lui a répondu : « Bonjour Rachrouch (nom amical), nous sommes de l’Armée syrienne libre. Tu sais, ton fiancé est un chabih (milicien pro-gouvernemental) qui portait des armes et on l’a égorgé. » Racha aurait alors proposé l’équivalent de 450 000 dollars en échange de son fiancé, mais l’homme aurait répondu : « Viens plutôt avec des sacs poubelle, nous l’avons découpé en cent morceaux. » Racha affirme que son fiancé a refusé de se convertir et que le rebelle au téléphone lui a alors dit : « Jésus n’est pas venu le sauver. »
D’autres témoignages font état de menaces de mort, notamment par décollation, si les chrétiens n’embrassent pas l’islam, rapporte l’agence assyrienne AINA. L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme assure que 1 500 rebelles sont dans le village, ce qui laisse présager le pire. Il y a deux mille ans, les premiers chrétiens de la région se réfugiaient dans les grottes pour célébrer leurs cultes et fuir la persécution. Aujourd’hui, quasiment tous les chrétiens du village ont pris la route de Damas. Quand bien même ils pourraient un jour revenir sur leur terre, les relations de voisinage avec les musulmans locaux ne seraient plus les mêmes.
Source:
http://www.causeur.fr/maaloula-village-martyr,24170#
Re: Maaloula, village chrétien martyr
En fait il se passe tout simplement une liquidation chrétienne passée sous silence par la communauté internationale.
Je ne comprends pas trop au non de quoi ce silence, mais c'est comme cela.
Je ne comprends pas trop au non de quoi ce silence, mais c'est comme cela.
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Re: Maaloula, village chrétien martyr
Maaloula (en arabe : معلولة Ma'loula, de l'araméen : ܡܥܠܐ, ma`lā, 'entrée'), est un village chrétien au Nord-est de Damas en Syrie, qui présente la particularité d'abriter une population qui parle encore l'araméen (voir néo-araméen occidental).
Le village doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.
La majorité des chrétiens locaux appartient à l'Église grecque-catholique melkite. Le village est célèbre au Proche-Orient pour la ferveur et la solennité avec lesquelles il célèbre chaque 14 septembre la fête de l'Exaltation de la Croix.
Le village abrite le monastère Mar Takla, grec-orthodoxe, construit autour de la grotte et du tombeau de Sainte-Thècle fêtée le 24 septembre. En haut d'un rocher qui domine le village, se dresse un antique monastère desservi par un prêtre grec-catholique et dédié à Mar Sarkis et Mar Bacchus (Saints Serge et Bacchus), deux saints martyrs fêtés le 7 octobre.
Les chrétiens de Syrie représentent environ 7.5 % de la population du pays. C'est une des plus anciennes communautés chrétiennes du Proche-et-Moyen-Orient.
Maaloula : la désinformation patente de la “große” presse…
Le 14 09 2013
Libération s’interrogeait le 11 septembre : « Le massacre des chrétiens de Maaloula a-t-il eu lieu ? (…) La réalité des exactions et conversions forcées pratiquées par les jihadistes fait débat ». Débat ? Quel débat ? Nous avons des témoignages et des faits. L’Observatoire de l’Islamisation dénonçait le lendemain la désinformation de l’Agence France Presse reprise par Le Figaro : « Des rebelles syriens ont annoncé mardi leur retrait de la ville chrétienne de Maaloula, près de Damas, deux jours après en avoir pris le contrôle. “Pour s’assurer que du sang n’est pas versé, que les biens des habitants de Maaloula sont préservés, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelle) annonce que la ville de Maaloula sera tenue à l’écart des combats entre l’ASL et l’armée du régime”, a indiqué un porte-parole rebelle sur une vidéo mise en ligne sur internet ». L’Agence France Presse prenant pour argent comptant des déclarations d’un « porte-parole » anonyme ou les “informations” de « L’Ambassade de la Coalition Nationale Syrienne en France », ça c’est de l’info ! Il n’a pas eu, mardi dernier, de « retrait » des islamistes de la ville de Maaloula, mais ils en ont été chassés aujourd’hui samedi par l’Armée arabe syrienne et les milices chrétiennes. Quant aux massacres des chrétiens, encore que le nombre soir difficile à établir, les trois martyrs de Maaloula en sont emblématiques. Attendons donc quelques jours que la population qui avait fui Maaloula y revienne et nous aurons un bilan très exact des exactions, des destructions et des assassinats des islamistes du Front Al-Nosra dans cette ville.
Source : Observatoire de l’Islamisation
http://www.christianophobie.fr/opinion/maaloula-la-desinformation-patente-de-la-grose-presse#sthash.0XhtR4N7.dpuf
Maaloula : libérée des islamistes !
Le 14 09 2013
C’est une information fournie hier au soir par Rian Novosti (agence de presse russe), aujourd’hui tout confirme que les dernières poches islamistes ont été liquidées, et que ces derniers ont abandonné la ville.
L’armée gouvernementale syrienne a presque entièrement libéré le centre chrétien de la Syrie – Maaloula – des islamistes (…) L’attaque pour libérer la ville chrétienne (…) a été lancée par l’Armée arabe syrienne. Les soldats syriens ont ainsi sauvé les sanctuaires chrétiens restés intacts après les tirs des rebelles du Front Al-Nosra. Vendredi, il a été annoncé que les extrémistes avaient pillé l’une des églises de la ville et le monastère Saint-Serge (…) La difficulté de l’opération était due au fait que les militaires n’avaient pas le droit de tirer avec les chars et les canons sur les bâtiments religieux, indépendamment de la confession, qu’il s’agisse d’une cathédrale ou d’une mosquée
Les habitations semblent avoir souffert des combats…
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Les martyrs de Maaloula…
Le 12 09 2013
Dans une très émouvante dépêche de ce jour, l’Agence Fides sur les assassinats commis par les sbires du Front Al-Nosra. Trois sont avérés et l’un deux a vraiment été commis en haine de la Foi (in odium fidei). Souvenez-vous du nom de ce jeune gréco-catholique : Sarkis el Zakhm… Et tandis que nous apprenons toutes ces nouvelles poignantes, en voici une autre : la C.I.A. américaine annonce officiellement qu’elle fournit depuis aujourd’hui (mais cela a commencé bien avant… officieusement…) des armes à ces monstres !
Pour les chrétiens syriens, Maalula, le village chrétien sis au nord de Damas, attaqué au cours de ces derniers jours par des groupes islamistes, est déjà « terre de martyrs ». Grâce à un témoin oculaire, une chrétienne actuellement hospitalisée à Damas qui a demandé à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, Fides a reconstruit dans le détail le sort des trois chrétiens tués à Maalula. Leurs obsèques ont été célébrées le 10 septembre à Damas en la cathédrale gréco-catholique dans le cadre d’une Messe présidée par le patriarche melkite, S.B. Grégoire III Laham en présence d’évêques d’autres confessions.
Selon ce qu’a raconté cette femme à Fides, les groupes armés ont pénétré le 7 septembre dans de nombreuses maisons civiles, se livrant à des destructions et terrorisant les habitants, frappant toutes les images sacrées. Dans une maison, se trouvaient trois gréco-catholiques, Michael Taalab, son cousin Antoun Taalab, Sarkis el Zakhm, le neveu de Michael, ainsi que le témoin qui raconte l’épisode, l’une de leurs parentes. Les islamistes ont intimé à tous les présents de se convertir à l’islam sous peine de mort. Sarkis a répondu avec clarté : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ». Le jeune homme a été tué de sang froid ainsi que les deux autres hommes présents [ces trois assassinés dont on connaît les identités sont à ajouter à la liste déjà publiée ici. L'Obs]. La femme a été blessée et s’est sauvée par miracle, avant d’être conduite à l’hôpital, à Damas. « La mort de Sarkis a constitué un véritable martyr, une mortin odium fidei » déclare à Fides sœur Carmel, l’une des chrétiennes de Damas qui assistent les évacués de Maalula. Les participants aux obsèques étaient fortement émus. Aujourd’hui, les évacués de Maalula, qui se trouvent en majorité à Damas, « demandent seulement à pouvoir retourner chez eux en paix et dans la sécurité » indique la religieuse.
Source : Agence Fides
- See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/les-martyrs-de-maaloula#sthash.TxWAKQe9.dpufDamas : les obsèques des trois martyrs de Maaloula
Le 14 09 2013
Mise en ligne le 10 septembre, une vidéo sur les obsèques, qui se sont déroulées ce jour-là, des trois martyrs de Maaloula : Michael Taalab, son neveu Sarkis el Zakhm et son cousin Antoun Taalab. On sait désormais que deux des victimes – sans que je puisse encore préciser lesquelles – ont été décapitées et la troisième abattue par balles par les islamistes. Les obsèques ont été célébrées par le patriarche melkite Grégoire III Laham en la cathédrale gréco-catholique de Damas. L’affliction de la foule nombreuse qui accompagnait ces obsèques est palpable, sa juste colère aussi…
Martyrs de Maaloula, intercédez pour la Syrie et pour nous !
Invité- Invité
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