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Le prêtre et la rémission des péchés

3 participants

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Le prêtre et la rémission des péchés Empty Le prêtre et la rémission des péchés

Message par misi Mar 27 Aoû 2013 - 11:19

Article que je viens de lire, et que je vous invite à découvrir.
Reading Dove IHS 

source : http://www.france-catholique.fr/

Le prêtre et la rémission des péchés

La Bonne Nouvelle de l’Évangile est la rémission des péchés. Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est votre foi et vous êtes toujours dans vos péchés. (1 Corinthiens 15,17) Voir aussi Luc 24,47 ou Actes 11,18. Le prêtre qui est au service de cette Bonne Nouvelle est donc le ministre de la rémission des péchés. Aussi, nous étudierons les deux sacrements, de Réconciliation et de l’Onction des malades, qui ont pour but cette réconciliation avec Dieu. Après un bref rappel de la théologie de chacun de ces deux sacrements, nous chercherons quel est le rôle spécifique du prêtre dans cette communication de la grâce du Christ.

I -Un sacrement méconnu : celui de l’Onction des malades.

On sait l’intérêt que le Christ portait aux malades. L’Évangile fourmille de la manifestation de cette bienveillance par les nombreuses guérisons qu’il opère. Il faut aussi avoir à l’esprit la liaison entre le péché et la maladie. Non pas entre tel péché et telle maladie, le Christ la nie formellement à plusieurs occasions (aveugle-né, Jean 9,2, tour de Siloé, Luc 13,4). Il sait et enseigne que c’est parce qu’il y a du péché dans le monde qu’il y a de la maladie. Explication d’un autre ordre que nos analyses contemporaines sur l’origine des maladies. On comprend mieux alors pourquoi devant le paralytique qui demandait sa guérison, Jésus dit : « Tes péchés te sont remis, » avant de lui dire : « Lève-toi, prend ton brancard et rentre chez toi. » (Marc 2) Ce charisme de guérison subsiste dans les débuts de l’Église : voir saint Pierre au Temple (Actes 3 et Actes 5,15). Paul aussi en parle à la communauté de Corinthe : « à tel autre il est donné le don de guérison, dans l’unique Esprit » (1 Corinthiens 12,9). Mais parallèlement apparaît l’action sacerdotale en faveur des malades, qui va prendre la forme d’une prière et d’une onction. C’est le texte fondateur de la lettre de Jacques. Si l’un d’entre vous est dans la souffrance, qu’il prie ; s’il est dans la joie, qu’il chante le Seigneur. Si l’un d’entre vous est malade, qu’il appelle ceux qui dans l’Église exercent la fonction d’Anciens. Ils prieront pour lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière, inspirée par la foi, sauvera le malade ; le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance. (5, 13-16) Cette dimension, que nous appellerons sacramentelle, s’est fait jour petit à petit, mettant dans l’ombre l’aspect thaumaturgique, de l’ordre du charisme. Dans la Tradition, la lettre du pape Innocent I° à l’évêque Decentius de Gubbio, en 416, va servir très souvent de référence. Après le texte de Jacques, que nous venons de citer, il y est dit : Il n’y a pas de doute qu’il faille l’entendre et le comprendre des fidèles malades qui peuvent être oints de l’huile sainte du Chrême (sancto oleo chrismatis), laquelle est confectionnée par l’évêque, il est permis non seulement aux prêtres mais aussi à tous les chrétiens d’en user pour faire l’onction, dans leurs nécessités personnelles, ou celle des leurs. Ce texte, qui sera indéfiniment cité, témoigne d’un double usage : une onction qu’on pourrait qualifier de privée, celle-ci perdure autour de quelques saints personnages, citons saint Charbel, au Liban, ou frère André, à Montréal ; une autre qui serait l’onction sacramentelle, d’ailleurs le mot est présent dans la suite du texte, mais a-t-il le sens fort et précis qu’on lui donne aujourd’hui ? Cette dernière est faite par le prêtre ou l’évêque (la curiosité de ce texte est la question posée : l’évêque peut-il le faire ? réponse, ce que fait le prêtre, l’évêque peut le faire !). Petit à petit, on en vint à distinguer la bénédiction de l’huile, et celle-ci devint différente du Saint-Chrême, du geste sacramentel : application sur les membres du malade (le nombre des onctions a varié considérablement, jusqu’à 8 ou 10), accompagnée de paroles, ce qui respecte la structure de sacrement telle que saint Augustin la définit : la parole se joint à l’élément pour faire le sacrement. À travers cette histoire complexe, se dessine la certitude que le malade entouré de la prière de l’Église, concrétisée par la présence du prêtre et de la famille assemblée, reçoit le pardon des péchés et l’espérance de la guérison. Voici le résumé du chapitre consacré à ce sacrement dans le Catéchisme de l’Église catholique. Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou de vieillesse. Le temps opportun pour recevoir la Sainte Onction est certainement arrivé lorsque le fidèle commence à se trouver en danger de mort pour cause de maladie ou de vieillesse. Chaque fois qu’un chrétien tombe gravement malade, il peut recevoir la Sainte Onction, de même lorsque, après l’avoir reçue, la maladie s’aggrave. Seuls les prêtres (presbytres et évêques) peuvent donner le sacrement de l’Onction des malades ; pour le conférer ils emploient de l’huile bénite par l’évêque, ou, au besoin, par le presbytre célébrant lui-même. L’essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l’onction sur le front et les mains du malade (dans le rite romain) ou sur d’autres parties du corps (en Orient), onction accompagnée de la prière liturgique du prêtre célébrant qui demande la grâce spéciale de ce sacrement. Rappel de la formule sacramentelle : - par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Amen
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. Amen La grâce spéciale du sacrement de l‘Onction des malades a comme effets :
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 l’union du malade à la passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l’Église ;
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence ;
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
Le prêtre et la rémission des péchés Puce-32883 la préparation au passage à la vie éternelle.

II - Rôle du prêtre dans ce sacrement.
Il est heureux que ce sacrement ne soit plus nommé « Extrême-onction » et ne soit plus considéré comme le sacrement des mourants. Alors, la venue du prêtre n’est plus considérée comme l’annonce de la mort imminente.
Le prêtre aura d’abord un rôle de vérité. Non pas en disant brutalement : « Vous allez mourir, il faut vous y préparer », traitement de choc qui a parfois du succès, mais en soulignant que la maladie, sans être voulue par Dieu, puisqu’elle est conséquence du désordre dans le monde à la suite du péché, peut devenir un lieu privilégié d’union au Christ. La parole de réconfort, de consolation disait-on autrefois, doit s’inspirer de ce que les prophètes ont dit, par exemple en Isaïe 60 : « panser les cœurs meurtris » (verset 1) ou : « consoler tous les affligés » (2). Il devra surtout attester de l’attention que le Christ porte aux malades dont nous avons fait état au début de cet exposé. La présence du prêtre devient alors la forme éminente de cette attention aux membres souffrants du Corps du Christ. L’union au Christ proposée au malade doit jaillir de cette contemplation du Christ attentif aux malades, mais surtout de celle du Christ acceptant la souffrance par amour de son Père et de nous. Proposer de regarder avec courage le Christ souffrant : « Si nous souffrons avec lui, avec lui nous règnerons » (chant I 45, traduction libre de 2 Timothée 2,12). L’exhortation à entrer avec le Christ dans la souffrance introduit à l’imiter quand il envisage courageusement la mort, non comme une punition, mais comme l’attitude filiale par excellence : s’en remettre totalement à son Père. Cette attitude est le fondement de la foi, il est bon de le redire à ce moment-là. Quand la perspective de la mort a été envisagée sereinement, il est bon de présenter celle-ci sous son aspect positif (cf Thérèse de Lisieux : je ne meurs pas, j’entre dans la vie ) de rencontre avec le Dieu très bon, notre juge, certes, mais un juge plein de miséricorde, d’où la nécessité de regretter ses péchés. Le prêtre n’oubliera pas deux choses : que cette remise à Dieu inclut l’espérance de la guérison, dont est plein le rituel, ensuite, que ses propres paroles ne sont rien à côté de ce que le sacrement va conférer au malade. Le rôle des proches n’est pas à négliger. Leur présence à ce moment les réconforte eux aussi. C’est l’application de la phrase de saint Jacques qui recommande de prier avec les Anciens.
Pour finir, soulignons que l’Onction des malades doit être accompagnée des deux autres sacrements de réconciliation et d’eucharistie, même si la tradition s’est battue pour déterminer le meilleur ordre (ceci à cause du désir de communier au dernier instant, (communier en viatique). Ces trois sacrements sont une sorte d’écho en fin de parcours des trois sacrements d’initiation chrétienne en son début.

III – Histoire et théologie du sacrement de réconciliation.
(version brève)
Le Bonne Nouvelle du pardon des péchés a d’abord été vécue par le baptême : Vous de même (qui avez été baptisés) considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Que le péché ne règne plus dans votre corps mortel. (Romains 8,11-12) Mais cette exhortation n’a pas empêché le péché de poursuivre ses ravages. L’Église a découvert petit à petit qu’elle était dépositaire de l’inépuisable miséricorde du Christ. Ce fut d’abord en réconciliant les apostats, ceux qui avaient faibli lors des persécutions, mais qui, la persécution finie, se repentaient et demandaient à revenir dans la communion de l’Église. Cela leur était accordé moyennant une longue pénitence, au moins un carême, avant d’être réconciliés par l’Évêque le jeudi saint. Cette dure pénitence publique a croulé sous son propre poids lorsque trop de fidèles, par humilité, ont voulu la subir. Elle serait tombée en désuétude vers la fin du 5° siècle. Cette richesse de miséricorde ressurgit un siècle après, grâce aux moines irlandais, sous la forme de pénitence « tarifée » qui n’eut pas que des adeptes ( cf le refus du concile de Tolède, en 589, de cette innovation intolérable). Mais la certitude que l’Église pouvait remettre les péchés fut plus forte. L’apport des moines irlandais a surtout été la valorisation de l’aveu comme forme principale de pénitence, par l’humiliation qu’elle implique. Cela allait de pair avec le lien du pénitent avec un maître spirituel, qui n’était pas toujours prêtre. Très rapidement, s’est dessiné la pratique de ce que nous nommons la confession auriculaire (dans l’oreille), avec le seul prêtre pour interlocuteur. Si cette forme a coexisté quelques siècles avec la pénitence publique, réservée à des cas très graves, la pénitence privée devint la règle. Le grand concile réformateur Latran IV, en 1215, celui qui va revivifier l’Église au début de ce grand siècle médiéval que fut le 13° siècle, instaure l’obligation de confesser ses péchés, à son propre prêtre (c’est-à-dire son curé) au moins une fois l’an. Si le souci de cette décision était de renforcer le lien avec le curé pour éviter un vagabondage en direction de quelque secte, cela a donné le coup d’envoi d’une généralisation de la pénitence privée qui va aboutir à la confession fréquente comme moyen de perfection.
À travers ce bref historique, on peut voir émerger trois choses. La référence incontournable à la passion et à la résurrection du Christ. D’où la formule, souvent oubliée, de l’acte de contrition : « Pardonnez-moi par les mérites de Jésus-Christ notre sauveur. » Ensuite, la médiation ecclésiale : celle de l’évêque et de la communauté qui réconciliait les pénitents le jeudi saint, celle du maître spirituel qui recevait l’aveu et encourageait le progrès spirituel, celle du prêtre qui donne l’absolution dans la confession individuelle. Ceci permet de répondre à l’objection : je m’adresse directement à Dieu qui me pardonne. Le bienfait de la résurrection du Christ a été confié à l’Église qui en dispose à travers ses représentants qualifiés. Ceci rejoint la parole du Christ confiant aux Apôtres le pouvoir de remettre les péchés (Jean 20,23). La troisième réalité est la démarche onéreuse du pénitent. Exclusion temporaire de la communauté, avec des pénitences corporelles, pour la pénitence publique des premiers siècles ; actes concrets, aumônes, pèlerinages ou même coups de bâton, pour la pénitence tarifée ; démarche d’humilité de l’aveu pour la confession auriculaire. Ceci donnera, dans la théologie traditionnelle, la liste des actes du pénitent : aveu, contrition, satisfaction. Le vrai problème théologique de ce sacrement est celui du lien entre la contrition et l’absolution. En effet, si le regret des fautes est plénier, que rajoute l’absolution ? Pour répondre, il faut d’abord s’entendre sur les mots. On a remplacé trop facilement les mots de rémission des péchés et d’absolution par le mot de pardon. Cela a un grave inconvénient. Dans notre usage humain du pardon, les protagonistes de l’offense font chacun un pas vers l’autre, chacun change son cœur. Mais Dieu ne change pas, il fait que le péché ne ravage plus nos vies. Le péché nous détourne de Dieu, nous empêche de lui parler comme à un père, nous lie à des attraits qui nous éloignent de lui. Le but du Christ est de nous délier de ces liens mortels, d’où le mot d’absolution qui signifie étymologiquement, délivrer, dissoudre des liens. L’Évangile, et la tradition, comme dans le Notre Père, prend un autre biais : celui de la dette. Au pécheur qui revient vers lui, Dieu remet ses péchés comme une dette qu’il avait contractée envers lui. Au vu de la passion du Christ, il ne veut plus tenir compte des actes néfastes du pénitent, mais l’assure de son amour revivifiant. On peut alors comprendre que le pécheur qui se repent et qui vient avouer ses fautes vient d’une part se libérer de ce poids (psaume 31,1-5), et que Dieu achève cette libération en lui réaffirmant son amour rédempteur. Mais le problème reste entier, si on ne souligne pas que le pécheur ne se repend jamais assez, que sa contrition est imparfaite. L’action libérante du sacrement est alors de porter cette contrition à un degré plus parfait. C’est là qu’intervient le rôle du prêtre.

IV – Rôle du prêtre dans le sacrement de réconciliation.
Il ne faudrait pas le limiter à l’énonciation de la parole sacramentelle. En effet, la démarche pénitentielle est de l’ordre de la réconciliation, de la reprise du dialogue. Tous les éléments de ce sacrement doivent donc y concourir. La démarche elle-même est déjà de l’ordre de la grâce, de la remise en chemin : « Oui, je me lèverai et j’irai vers mon père » dit l’enfant prodigue au cœur de sa détresse. L’attitude corrélative sera donc celle du prêtre qui accueille le pécheur comme le père de la parabole. Nous avons dit que le péché est de l’ordre de l’enfermement. On en arrive à ne plus croire possible la reprise du contact avec Dieu. L’aveu est là, outre la terrible expérience d’humilité qu’il demande, pour nous faire exprimer ce qui nous pèse, et déjà nous en libérer quelque peu. Si le péché est rupture du dialogue avec Dieu, le dialogue avec le prêtre est le signe et le moyen de la reprise de ce dialogue. Corrélativement, le prêtre sera celui qui écoute, certes, mais qui va avoir trois rôles clés : discerner ce qui est de l’ordre du péché, car l’aveu est souvent surchargé d’autres considérations ; exhorter au regret, c’est-à-dire faire jaillir un sincère repentir, par exemple en soulignant les dégâts du péché avoué ou en montrant à côté de quelle richesse d’amour de Dieu on est passé ; chercher avec le pénitent de quelle manière il pourra mettre en œuvre une remise en route de sa vie avec Dieu. L’absolution viendra porter à son maximum au cœur du pénitent ces trois éléments : voir la portée exacte de ses fautes, tant dans les relations aux autres que dans le déficit d’amour de Dieu, perfectionner le repentir pour le rendre le plus proche de ce qu’il doit être : la désolation d’avoir brisé le lien avec un Dieu, certes exigeant, mais surtout un Dieu très bon, faciliter la prise de décision qui permettra que la démarche ne soit pas sans lendemain. Enfin, le prêtre devra vivre profondément le drame de ces êtres qui se détériorent faute d’avoir une claire vison des dégâts du péché. Le curé d’Ars ne répondait-il pas à une pénitente qui s’étonnait de le voir pleurer en écoutant son aveu : « Madame, je pleure de ce que vous ne pleurez pas. » La médiation sacerdotale se montre alors dans toutes ses facettes : un mélange subtil d’action humaine et d’action divine. Être celui qui accueille au nom du Dieu de miséricorde ; être la présence du Christ qui souffre pour les pécheurs, mais qui les délivre ; être celui qui questionne avec tact pour aider le pénitent à mieux cerner sa responsabilité ; permettre, dans l’entretien avec le pénitent, la reprise du dialogue, même chaotique, avec Dieu ; être dépositaire de cette étonnante réalité du pardon divin et pourtant rester homme avec la lourde tâche de ne pas faire d’erreur psychologique ou spirituelle.

Conclusion.
L’étude de ces deux sacrements montre combien le prêtre n’est pas seulement celui qui délivre des paroles mystérieusement efficaces. Tout son être, son savoir faire, surtout au plan psychologique, concrétise l’action de réconciliation opérée par le Christ. Les gens savants diraient que c’est le cas le plus clair de l’aspect théandrique de l’action sacerdotale : tout est de Dieu, mais tout passe par l’homme.
Mon Dieu, je vous prie pour vos prêtres, pour tous vos prêtres. Je vous demande pour eux la sainteté. Je vous demande qu’ils aiment profondément leur sacrifice et qu’ils le vivent avec amour. Je vous demande pour eux l’obéissance, l’esprit de détachement, une inaltérable et limpide chasteté, et aussi l’abnégation, l’humilité, la douceur, le zèle, le dévouement.
Je vous demande que personne ne les approche sans vous aimer davantage.
Je vous demande, mon Dieu, de semer par eux dans le monde, des grâces mariales, qui révèlent à quel point Marie est notre Mère . Et pour qu’il en soit ainsi, pour que votre règne s’étende et s’affermisse par eux sur la terre, je vous promets , ô Jésus, de participer à votre sacrifice de tout mon cœur. Amen.
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Le prêtre et la rémission des péchés Empty Re: Le prêtre et la rémission des péchés

Message par tous artisans de paix Sam 6 Sep 2014 - 14:37

Bonjour à tous,


Je relance ce fil.


(oui, j'aime bien découvrir d'anciens fils et les relancer.  Razz )


Merci pour ce texte, qui est très intéressant:


il insiste sur le rôle du prêtre pendant la confession: ce dernier ne fait pas que pardonner, il ne fait pas que prononcer la formule du pardon. Non. Il a un rôle supplémentaire.


Sa présence est "utile" à celui qui se confesse; j'aime bien cette comparaison avec le père de famille dans la parabole du fils prodigue.


Le dialogue est effectivement "repris".


J'apprécie aussi l'historique de la confession, que nous livre ce texte. C'est très instructif.


Sinon, j'en profite pour rebondir dessus et donner mon avis, une nouvelle fois, au sujet de la confession (car on n'en parlera jamais assez!)


Le texte, ci-dessus, nous dit ceci:

Le prêtre qui est au service de cette Bonne Nouvelle est donc le ministre de la rémission des péchés. Aussi, nous étudierons les deux sacrements, de Réconciliation et de l’Onction des malades, qui ont pour but cette réconciliation avec Dieu.


Cela cadre parfaitement avec ce que nous dit Saint Paul, en 2 Corinthiens 5.


2 Corinthiens 5

18 Tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation.
19 Car Dieu réconciliait le monde avec lui-même dans le Christ, n'imputant pas aux hommes leurs offenses, et mettant sur nos lèvres la parole de la réconciliation.
20 C'est donc pour le Christ que nous faisons les fonctions d'ambassadeurs, Dieu lui-même exhortant par nous: nous vous en conjurons pour le Christ, réconciliez-vous avec Dieu!



Dieu nous a demandé de participer à la réconciliation, de deux manières:

- en évangélisant, afin que chaque homme puisse se convertir et obtenir le pardon de ses péchés

- pour les prêtres qui ont reçu ce ministère: en pardonnant les péchés, au nom du Seigneur.


C'est également conforme aux évangiles:


Matthieu 18

15 Si ton frère a péché contre toi, va reprends-le entre toi et lui seul; s'il t'écoute, tu auras gagné ton frère.
16 S'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux (personnes), afin que toute chose se décide sur la parole de deux ou trois témoins.
17 S'il ne les écoute pas, dis-le à l'Eglise; et s'il n'écoute pas même l'Eglise, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain.
18 En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.



Jean 20

21 Il leur dit une seconde fois: "Paix avec vous!" Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie."
22 Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit: "Recevez l'Esprit-Saint."
23 "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."




1) On entend parfois l'objection suivante: un prêtre a-t-il vraiment le droit de pardonner au nom de Dieu? N'est-ce pas un sacrilège, un blasphème, que de prétendre pardonner les péchés, au nom du Seigneur?



Mon opinion est que le Seigneur nous a donné le pouvoir de faire beaucoup de choses, en Son nom:


- il nous a donné le pouvoir de chasser les démons, en Son nom

- il nous a donné le pouvoir de guérir les malades, en Son nom

- il nous a donné le pouvoir de baptiser en son nom et, plus précisément, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.



Alors pourquoi ne nous aurait-il pas également donné le pouvoir de pardonner les péchés en Son nom?



Il y a un passage, dans l'évangile de Matthieu où les pharisiens sont scandalisés, parce que Jésus se permet de pardonner les péchés.


Jésus leur répond alors qu'il ne se contente pas de pardonner les péchés: il guérit aussi les malades.


Or, Jésus leur demande: "qu'est-ce qui est le plus facile: pardonner les péchés ou guérir les malades?"


De toute évidence, il est beaucoup plus facile de pardonner les péchés que de guérir les malades!


Si le Fils de l'Homme a reçu autorité pour guérir les malades, il paraît logique qu'il reçoive également autorité pour pardonner les péchés.



Matthieu 9


1 Et étant monté dans la barque, il refit la traversée et revint dans sa ville.
2 Et voilà qu'on lui présentait un paralytique, étendu sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: " Aie confiance, mon fils, tes péchés te sont remis. "
3 Et voici que quelques scribes se dirent en eux-mêmes: " Cet homme blasphème. "
4 Jésus, ayant connaissance de leurs pensées, leur dit: " Pourquoi pensez-vous à mal dans vos cœurs?
5 Lequel est le plus aisé de dire: Tes péchés te sont remis; ou de dire: Lève-toi et marche?
6 Mais pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés
: Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. "
7 Et il se dressa et s'en retourna dans sa maison.
8 A cette vue les foules furent saisies de crainte et glorifièrent Dieu d'avoir donné une telle puissance aux hommes.




C'est exactement la même chose avec nous:


S'il est plus facile de pardonner les péchés que de guérir les malades, et que le Seigneur donne à certains hommes le pouvoir de guérir les malades en Son nom (charisme de guérison), il est logique qu'il donne également le pouvoir, à certains hommes, de pardonner les péchés en Son nom.


D'ailleurs, dans ce passage de l'évangile de Matthieu, Jésus insiste bien: c'est le Fils de l'Homme qui a le pouvoir de pardonner".


Le "Fils de l'Homme" était la façon dont Jésus se désignait souvent, afin, peut-être, de faire référence à la prophétie de Daniel.


Mais c'était également une façon d'insister sur son incarnation: oui, il était aussi devenu un vrai homme.


L'évangéliste (Matthieu) ajoute d'ailleurs:  


8 A cette vue les foules furent saisies de crainte et glorifièrent Dieu d'avoir donné une telle puissance aux hommes



Dans l'Eglise, les dons du Saint Esprit (ou charismes) sont distribués par le Seigneur, comme il le juge bon, à qui il le juge bon.


Jésus avait tous les dons, bien sûr: ce qui n'est pas notre cas! Chacun reçoit un ou plusieurs charismes.


1 Corinthiens 12

4 Il y a pourtant diversité de dons, mais c'est le même Esprit;
5 diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur;
6 diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous.
7 A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.
8 En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à l'autre une parole de connaissance, selon le même Esprit;
9 à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par ce seul et même Esprit;
10 à un autre, la puissance d'opérer des miracles; à un autre la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre la diversité des langues; à un autre le don de les interpréter.
11 Mais c'est le seul et même Esprit qui produit tous ces dons, les distribuant à chacun en particulier, comme il lui plaît.




Le ministère du pardon des péchés est confié aux prêtres, à ceux que le Seigneur appelle à devenir prêtres, conformément à Jean 20.23:


Jean 20

23 "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."


Le fils de l'Homme a donné à ses apôtres autorité pour remettre les péchés. Ces mêmes apôtres ont, par la suite, nommé des évêques, des diacres... auxquels ils ont confié certaines missions.


Peu à peu, les différentes fonctions ecclésiastiques sont apparues, avec les missions afférentes.


Ce sont les prêtres qui se sont vu confier le ministère de la réconciliation.



2) Une autre objection apparaît souvent: pourquoi ne pas se confesser à Dieu? Pourquoi se confesser à un prêtre?


L'article ci-dessus répond déjà pas mal à cette question.


Lorsque le prêtre nous pardonne nos péchés, il le fait au nom du Seigneur: par lui, c'est le Seigneur lui-même qui nous pardonne nos péchés.


C'est, de plus, le Seigneur qui a voulu que l'Eglise puisse remettre les péchés, conformément à Jean 20.23


Si le Seigneur l'a voulu ainsi, nous devons respecter Sa volonté.


Enfin, il me semble que c'est aussi une question d'humilité.


Le prêtre agit au nom de Dieu, mais il est aussi un homme. Il joue alors le rôle de "public" (un public bienveillant, naturellement! Tenu au secret de la confession et qui n'est pas là pour nous juger)


C'est du moins mon opinion: elle vaut ce qu'elle vaut.


En effet, la Bible nous montre que les Hommes ont toujours confessé leurs péchés, non seulement à Dieu, mais aussi devant les Hommes.


Par ailleurs, quand on commet des péchés, il est fréquent que l'on offense, non seulement Dieu, mais également les hommes.


Il est donc parfaitement normal de demander pardon, en présence de Dieu ET en présence des Hommes.


Je fais ici un copier-coller de ce que j'avais mis, à ce sujet, sur un autre fil, dédié à la confession:



Lorsqu'on pèche, bien souvent, on a commis une faute, non seulement contre Dieu, mais aussi contre les hommes.


Par exemple, si vous avez menti à quelqu'un, vous avez aussi commis une faute contre cette personne.


C'est pourquoi, il paraît normal de confesser ses péchés en public, et non pas seulement à Dieu, en soi-même.


(même s'il est important, quand on se rend compte qu'on a commis un péché, de tout de suite le confesser à Dieu, en soi-même. On le redira ensuite en confession... si on s'en souvient! D'où l'importance d'aller assez régulièrement se confesser.)



Le prêtre, s'il a la faculté de lier et de délier, joue aussi le rôle de "public": on se confesse devant Dieu et devant les Hommes, devant Dieu et devant ses frères.



C'est aussi une preuve d'humilité, que de reconnaître publiquement ses péchés: cela montre que l'on regrette sincèrement et qu'on se fait humble.



Dans l'Ancien Testament, par exemple, on voit que les hébreux viennent trouver Moïse et ils confessent avoir péché contre l'Eternel et contre Moïse:


Nombres 21.7

"Le peuple vint à Moïse et dit: «Nous avons péché, car nous avons parlé contre Yahweh et contre toi. Prie Yahweh, afin qu'il éloigne de nous ces serpents.» Moïse pria pour le peuple."



D'ailleurs, souvent, dans l'Ancien Testament, les hommes viennent trouver les prophètes et leur demandent de prier pour eux, car eux-mêmes craignent de ne pas être exaucés, à cause de leurs péchés. C'est une façon de reconnaître publiquement leurs péchés. Ils s'avouent pécheurs et demandent aux prophètes d'intercéder pou eux, auprès de Dieu. La prière du juste a, en effet, beaucoup de poids.


Exemple:


1 Samuel 12

18 Samuel invoqua Yahweh et Yahweh envoya ce même jour des tonnerres et de la pluie; et tout le peuple eut une grande crainte de Yahweh et de Samuel.
19 Tout le peuple dit à Samuel: «Prie pour tes serviteurs Yahweh, ton Dieu, afin que nous ne mourions pas, car nous avons ajouté à tous nos péchés le tort de demander pour nous un roi.»
20 Samuel dit au peuple: «Ne craignez point. Vous avez fait tout ce mal, mais ne cessez pas de suivre Yahweh, et servez Yahweh de tout votre coeur.



Autre exemple dans le nouveau testament, cette fois ci:


Simon le magicien a voulu "acheter" le Saint Esprit (Dieu!) Pierre réagit vivement, offensé, et fait comprendre à Simon que c'est très grave et qu'il doit se repentir.


Actes 8


20 Mais Pierre lui dit:" Périsse ton argent avec toi, puisque tu as pensé acquérir le don de Dieu à prix d'argent!
21 Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n'est pas droit devant Dieu.
22 Repens-toi donc de ta malice, et prie le Seigneur de te pardonner, s'il est possible, la pensée de ton coeur,
23 car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité. "
24 Et Simon répondit: " Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit. "



De même, dans le Nouveau Testament, dans la magnifique parabole du fils prodigue (Luc 15), le fils, qui revient vers son père, lui dit: "Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi"


On trouve toujours cette notion d'avoir péché contre Dieu ET contre les hommes, ce qui implique la reconnaissance devant Dieu ET devant les hommes, de son péché.



Toujours dans le Nouveau Testament, les gens qui venaient se faire baptiser par Jean Baptiste confessaient leurs péchés:


Matthieu 3

1 En ces jours-là parut Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant:
2 " Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. "
3 C'est lui en effet dont a parlé le prophète Isaïe, disant: Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
4 Et lui, Jean, avait un vêtement de poil de chameau, et autour de ses reins une ceinture de cuir, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
5 Alors venaient à lui Jérusalem, et toute la Judée, et toute la région du Jourdain.
6 Et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.



La même chose nous est racontée en Marc.


Marc 1

4 Jean le Baptiste parut dans le désert, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés.
5 Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem s'en venaient vers lui et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.



Dans les actes des apôtres, les nouveaux convertis se confessaient également :


Actes 19

17 Et cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Ephèse, et la crainte tomba sur eux tous, et le nom du Seigneur Jésus fut magnifié.
18 Beaucoup de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer leurs pratiques.
19 Et bon nombre de ceux qui avaient pratiqué la magie, après avoir entassé les livres, les brûlaient devant tous. On en estima la valeur et on trouva (qu'elle était de) cinquante mille pièces d'argent.



Il y a, aussi, la parabole, racontée par Jésus, du Pharisien et du Publicain:


Luc 18

9 Il dit encore cette parabole à l'adresse de certains qui avaient en eux-mêmes la conviction d'être justes et qui méprisaient les autres:
10 " Deux homme montèrent au temple pour prier, l'un Pharisien et l'autre publicain.
11 Le Pharisien, s'étant arrêté, priait ainsi en lui-même: " O Dieu, je vous rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ni encore comme ce publicain.
12 Je jeûne deux fois la semaine; je paie la dîme de tout ce que j'acquiers. "
13 Le publicain, se tenant à distance, n'osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine en disant: " O Dieu, ayez pitié de moi le pécheur! "
14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que celui-là; car quiconque s'élève sera abaissé, et qui s'abaisse sera élevé. "


On constate qu'on se trouve dans le temple (maison de Dieu) et que le pharisien, qui prie dans sa tête, ne reconnaît pas du tout ses péchés. Il se croit parfait!


Le Publicain lui, admet son péché à voix haute, puisqu'il disait: O Dieu, "ayez pitié de moi le pécheur!". De plus, il se frappe la poitrine, signe de repentance bien connu.


Bref, le Publicain, dans la maison de Dieu, reconnaît de manière publique - à voix haute et avec des signes qui ne trompent pas - qu'il a péché. D'ailleurs, on le remarque! Il ne passe pas inaperçu. Le pharisien, lui-même, l'a remarqué et constate que c'est un pécheur.


Ainsi, même dans cette parabole, on distingue la nécessité d'être humble et d'oser confesser ouvertement son péché.



Enfin, la lettre de Jacques, citée par Michael, est on ne peut plus claire:


Jacques 5


15 Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le rétablira, et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.
16 Confessez donc vos fautes l'un à l'autre, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris; car la prière fervente du juste a beaucoup de puissance.


Vous voyez: partout, dans la Bible, on trouve cette reconnaissance publique de ses propres péchés.


Et je ne vous parle même pas des pratiques de pénitence, qui étaient très visibles, qui montraient clairement qu'une personne avait péché et qu'elle le reconnaissait publiquement: comme, par exemple, se vêtir de toile de sac.



Observez, dans l'Ancien Testament, la pratique de la pénitence, dans la ville de Ninive:


Jonas 3


1 La parole de Yahweh fut adressée une seconde fois à Jonas, en ces termes "
2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et prêche-lui la prédication que je te dirai. "
3 Et Jonas se leva et alla à Ninive, selon la parole de Yahweh. Or Ninive était une ville grande devant Dieu, de trois journées de marche.
4 Jonas commença à pénétrer dans la ville la marche d'une journée; et il prêcha et dit: " Encore quarante jours et Ninive sera détruite!..."
5 Les gens de Ninive crurent en Dieu; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis le plus grand jusqu'au plus petit.
6 La chose étant parvenue au roi de Ninive, il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d'un sac et s'assît sur la cendre.
7 Et on cria dans Ninive et on dit, par décret du roi et de ses grands, ces paroles: " Que ni hommes ni bêtes, boeufs et brebis, ne mangent rien, ne paissent point et ne boivent point d'eau;
8 qu'ils se couvrent de sacs, hommes et bêtes, qu'ils crient à Dieu avec force, et qu'ils se détournent chacun de sa mau-vaise voie et des actions de violence que commettent ses mains!
9 Qui sait si Dieu ne viendra pas à se repentir, et s'il ne reviendra pas de l'ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point? "
10 Dieu vit ce qu'ils faisaient, comment ils se détournaient de leur mauvaise voie; et Dieu se repentît du mal qu'il avait annoncé qu'il leur ferait; et il ne le fit pas.



Dans Isaie, au lieu de se repentir et de se tourner vers Dieu, les hommes préfèrent faire la fête. Et pourtant, ils étaient appelés à la repentance:


Isaïe 22

11 Vous avez fait un réservoir entre les deux murs, pour les eaux du vieil étang. Mais vous n'avez pas regardé vers Celui qui a fait cela, et vous n'avez pas vu Celui qui l'a préparé de loin.
12 Le Seigneur Yahweh des armées vous appelait, en ce jour-là, à pleurer et à vous lamenter, à raser votre tête et à ceindre le sac.
13 Et voici la fête, la réjouissance; on égorge les boeufs, on tue des brebis, on se gorge de viandes et on boit du vin, "Mangeons, et buvons, car demain nous mourrons!"



Bref, l'humble reconnaissance publique de ses fautes et la nécessité du repentir ont toujours fait partie de la Bible.


Enfin, n'oublions pas que, chez les juifs, il y a aussi le jour du grand pardon, où l'on se demande pardon les uns aux autres pour le mal que l'on a pu se faire, dans l'année.


Là encore, c'est la nécessité de demander pardon à Dieu et aux Hommes.


C'est pourquoi, dans l'Eglise, on se confesse à Dieu, en présence d'un prêtre (un Homme), qui nous pardonnera au nom de Dieu.


Enfin, il reste à dire que le prêtre n'est pas là pour nous juger: il est là pour nous pardonner nos péchés. Le prêtre est là au nom du Seigneur.



N'ayons donc pas peur de nous en rendre en confession, car:

- c'est important et cela fait du bien: c'est libérateur
- c'est humble
- c'est conforme à la volonté du Seigneur
- nous trouverons une oreille attentive et bienveillante et nous renouerons le dialogue avec le Seigneur
- enfin, les prêtres peuvent aussi nous prodiguer de précieux conseils ou nous rassurer


Voilà. Il me semblait important d'insister sur l'importance de se confesser.  Désolé



Amitiés Coucou


Dernière édition par tous artisans de paix le Mar 16 Sep 2014 - 7:07, édité 5 fois
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Message par sga Lun 8 Sep 2014 - 9:27

Je partage ton point de vue,
C est très important d aller se confesser, c est un geste d'humilité où l'on se met fasse à sa réalité de pêcheur et où l on prépare son salut.
En préparant sa confession on réalise un vrai examen de conscience et en grattant un peu on se rend compte de l'étendue des dégâts , la confession renforce la détermination à être meilleur, et est un vrai exercice d humilité
J'ai plusieurs réflexions qui me viennent sur ce sujet:
-beaucoup de chrétiens ne se confessent plus car ils ont oublié le sens de ce sacrement ou n en n on jamais eu vraiment conscience,
- beaucoup font des communions sacrilèges en communiant en état de pêche mortel
- les divorces ou les personnes vivant en union libre n y ont pas droit
À mon sens ce dernier point, loin d être une exclusion nous invite à prendre conscience de notre écart de conduite et de sa gravité par rapport à ce que Dieu attends de nous
Participer à la messe avec cette souffrance nous permet de comprendre O combien Dieu souffre de nos péchés
J ai découvert pour ma part, qu étant en union libre je ne pouvai communier ni me confesser, ce que j accepte et qu un pretre m'à confirme, mais cette information ne m étais pas connue, je regrette qu on ne souligne pas assez ces éléments car en ayant une pratique de la religion à la carte on méprise et on vide de sa substance et de son sens toute la pratique de la messe des sacrements et du message de Dieu


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Message par tous artisans de paix Mar 16 Sep 2014 - 7:02

Bonjour sga,


sga a écrit:C est très important d aller se confesser, c est un geste d'humilité où l'on se met fasse à sa réalité de pêcheur et où l on prépare son salut.


Oui.  Very Happy


Et puis, c'est, à proprement parler "se réconcilier avec Dieu"; c'est se jeter, comme le fils prodigue, dans les bras ouverts du Père, qui se précipite pour nous étreindre.



sga a écrit:-beaucoup de chrétiens ne se confessent plus car ils ont oublié le sens de ce sacrement ou n en n on jamais eu vraiment conscience,


Oui, c'est certainement vrai. Et c'est bien dommage.


Amitiés  Coucou
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