Chapelet de l'enfant Jésus de Prague
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Chapelet de l'enfant Jésus de Prague
Bonjour,
Connaissez-vous l'enfant Jésus de Prague? Voici son histoire:
Le Saint Enfant Jésus de PRAGUE
Pour comprendre l'histoire du Petit Jésus de Prague, il nous faut remonter jusqu'à l'Espagne du 16e siècle, l'Espagne au sommet de sa splendeur, libérée des occupants arabes, ruisselante sous l'or du Nouveau Monde, l'Espagne qui prend l'habitude d'honorer le Fils de Dieu, non plus comme un nouveau-né pauvre et nu, couché dans la crèche (1), mais comme un enfant debout, richement vêtu, portant le monde dans la main gauche et bénissant de la main droite.
Sous l'impulsion de sainte Thérèse d'Avila (la "grande"), réformatrice des carmels, cette dévotion commence à se répandre d'un couvent à l'autre, en Espagne d'abord, puis dans toute l'Europe catholique si bien qu'elle arrive à Prague où vit une petite communauté de carmes déchaussés (2). Nous sommes au début du 17e siècle et la capitale de la Bohême vit en pleine guerre de religion (3). En effet, les protestants tchèques, héritiers de Jan Huss, appuyés par les Allemands, ne supportent pas la mainmise autoritaire des Habsbourg d'Autriche, défenseurs acharnés du catholicisme. Justement, ceux-ci viennent de remporter une victoire éclatante près de Prague au lieu dit "La Montagne Blanche" (1621) et ce, grâce entre autres à la collaboration très active du supérieur général des carmes déchaussés. En gage de reconnaissance, l’empereur Ferdinand II établit plusieurs monastères de carmes en Bohême, dont à Prague, en 1624, un temple confisqué aux protestants, temple qui sera aussitôt baptisé église Notre-Dame-de-la-Victoire avec une chapelle dédiée à Notre-Dame des Victoires.
Le monarque pourvoyait également avec générosité aux besoins de cette communauté, mais après son départ, les religieux connurent un cruel dénuement que leur inaltérable confiance en la divine providence allait récompenser.
UN CADEAU PRINCIER
Il y avait à Prague, à cette époque, la pieuse princesse Polyxène de Lobkowitz qui, émue de leur détresse, leur offrit en 1628 une statuette de l’Enfant Jésus :
- « Mon père, dit-elle au supérieur des carmes, je vous confie ce que j’ai de plus précieux ici-bas. Vénérez bien l’Enfant Jésus et rien désormais ne vous manquera. »
Il s’agissait d’une ravissante statuette de l’Enfant Jésus, haute de 48 cm, vêtue d’un splendide manteau brodé, un riche diadème d’or enrichi de pierreries sur la tête, la main droite levée en signe de bénédiction, l’index et le majeur réunis par une seule bague symbolisant ainsi l’alliance de l’Ancien et du Nouveau Testament. La main gauche portait le globe terrestre surmonté de la croix.
La princesse Polyxène avait reçu, à l’occasion de son mariage, cette statuette offert par sa mère, Marie Manriquez de Lara qui, en réalité s’appelait Marie Manriquez de Pignatelli dont la famille italienne vénérait depuis longtemps la petite statue que l’on tenait pour miraculeuse ; c’était probablement la reproduction par un artiste espagnol, d’une statuette rapportée de Terre Sainte par une
dame anglaise, Marguerite Kemp, qui en 1414, avait rapporté une figurine de l’Enfant Jésus de Behtléem. Cette représentation était restée en Italie et installée à l’Aracoeli (basilique de Rome). Sa ressemblance avec le Petit Roi de Gloire du carmel de Beaune (France) est frappante.
Quoiqu’il en soit, le don de la princesse fut accueilli avec reconnaissance par les religieux, qui tout heureux placent ce généreux cadeau sur l'autel de l'église Notre-Dame-de-la-Victoire, où il est honoré avec ferveur. Une grande abondance de grâces spirituelles et temporelles y répondit dès lors. Le révérend père Cyrille de la Mère de Dieu était l’un des plus fervents apôtres de cette dévotion à l’Enfant Jésus de Prague, qui se répandit comme un ouragan de gloire, débordant les frontières.
Mais les temps sont peu sûrs et la paix, fragile. Trois ans plus tard, l'armée protestante est à nouveau aux portes de Prague.
en 1630 la Bohême redevenait le théâtre de guerres, obligeant les carmes à se transporter à Munich. Les religieux sont dispersés, les églises et les couvents saccagés ou pillés.
Dans la précipitation du départ, les religieux oublièrent d’emporter la précieuse statuette dont la dévotion se perdit pour le plus grand malheur des religieux, atteints de toutes sortes d’épreuves successives. Pendant ce temps, l’ennemi sacrilège détruisait églises et monastères ; la petite statue l’Enfant Jésus, arraché de son socle, les deux mains tranchées, est jetée sous les décombres de l'église, derrière l'autel, dans les décombres. L’année suivante, l’empereur ayant repris Prague, les Carmes purent réintégrer leur couvent, mais, chose étrange, nul ne se soucia de la statuette et la communauté retomba dans une extrême pauvreté.
En 1634, une nouvelle occupation de Prague, par les suédois cette fois, provoqua encore le départ des religieux. Leur retour définitif se situa en 1635 mais accompagné de la misère chez ces carmes oublieux, la décadence du couvent s’accentuant de jour en jour. Vers la Pentecôte 1637, le père Cyrille rentrait à Prague, à nouveau menacée par les hérétiques. Le danger remit en mémoire la protection obtenue par l’Enfant Jésus et le père Cyrille demanda au supérieur d’effectuer des recherches pour retrouver leur précieux trésor. Ce fut lui-même qui le découvrit dans les plâtras, derrière l’autel. Ce dévot religieux s’empressa de l’exposer dans le chœur de la chapelle, à la vénération de tous. Peu après, tout danger disparaissait.
Un jour qu’il était agenouillé devant le divin enfant, le père Cyrille qui priait de toute son âme, entendit ceci :
« Aie pitié de moi et j’aurai pitié de toi. Rends-moi mes mains et je te rendrai la paix. Plus tu m’honoreras, plus je te favoriserai ».
Aussitôt, le père Cyrille supplia le supérieur de faire réparer la statuette dont les mains avaient été brisées, mais prétextant l’extrême pauvreté du couvent, la demande fut rejetée. Le père Cyrille eût recours à la prière et 3 jours plus tard, un don de 100 florins était fait pour le culte de l’Enfant Jésus ; mais cette fois encore, le prieur choisit d’acheter une nouvelle statue. Or, le jour même de son exposition, un lourd chandelier fixé au mur s’en détacha et vint la briser alors que ce même prieur tombait malade et devait abandonner sa charge.
Le bon père Cyrille renouvela ses intentions auprès du nouveau supérieur, mais le manque d’argent faisait toujours remettre la réparation à plus tard ; les offrandes qui parvenait recevaient une autre affectation alors que la maladie et la mort frappaient rudement la congrégation, n’épargnant pas le supérieur qui finit par comprendre son erreur. La statuette attendait dans l’ombre la réparation réclamée et le père Cyrille en exprimait maintes fois son regret au Petit Roi qui lui dit un jour :
« Place-moi à l’entrée de la sacristie ; quelqu’un viendra et me prendra en pitié. »
En effet, peu après, un homme du nom de Daniel Wolf, se présenta et dit au père :
« Confiez-moi la statue, je la ferai réparer à mes frais ».
Ce qu’il fit à la plus grande joie de tous. Ce Daniel Wolf était sous le coup d’un grave procès or, dès qu’il se fut chargé de la réparation, tout s’arrangea pour lui de façon inespérée. Dès ce moment et grâce aux couvents des pères carmes et aux franciscains, la dévotion à l’Enfant-Jésus de Prague se répandit rapidement en Europe et au-delà. On ne compte pas les miracles et faveurs obtenus par son intervention.
LE PREMIER MIRACLE
Les principaux lieux de pèlerinage sont à Prague, Tarragone (Espagne), Arezzano (Italie), Beaune (France), Bruxelles et Tongres qui, en Belgique, était devenu objet et centre des divines prédilections de l’Enfant Jésus de Prague. Le premier grand miracle de guérison que l’on peut lui attribuer eut lieu en 1639, au bénéfice de la Comtesse Liebsteinky, descendante des Lobkowitz qui avaient offert la divine statuette aux carmes. Abandonnée par les médecins, son pieux époux pria le père Cyrille de lui porter la statue miraculeuse qui fut placée au chevet de la mourante. Or, à peine le religieux l’avait-il déposée qu’on vint le prévenir de la parfaite guérison de la comtesse. De très nombreux miracles aussi éclatants ont été consignés dans tous les sanctuaires ; il en est certainement d’aussi nombreux sur le plan spirituel que l’on ignore.
Implorant la protection de l'Enfant Jésus, les pèlerins commencent à affluer de toutes parts les offrandes également. Si bien qu'en 1655, la petite statue miraculeuse est solennellement déposée en l'église N.D. de la Victoire, dans un tout nouvel écrin d'or au centre du grand autel baroque où, aujourd'hui encore, nous pouvons l'admirer. C'est l'évêque de Prague lui-même qui est venu placer une couronne d'or sur la tête du petit roi (4). Désormais la dévotion à l'Enfant Jésus de Prague est pleinement affirmée. Elle se répand dans les pays catholiques d'Europe mais aussi en Amérique latine, au Canada, en Inde, aux Philippines. Chez nous, rares sont les églises qui ne possèdent (ou ne possédaient) pas leur « Petit Jésus de Prague »
Près de trois siècles ont passé. La Tchécoslovaquie subit l'occupation nazie avant de passer pour quarante années sous le joug soviétique.
ET AUJOURD'HUI
A cette époque, derrière le redoutable rideau de fer communiste, un prêtre hongrois résidant dans une petite localité au milieu des sans-Dieu dont le but essentiel était d’éradiquer la foi catholique, spécialement chez les enfants, nous en rapporte un, tout à fait merveilleux : dans une classe de fillettes, l’une d’elles, Angèle, 10 ans, particulièrement intelligente et appliquée à son travail, était élevée dans la religion catholique, comme ses compagnes, malgré les interdits. L’institutrice, Mlle Gertrude, avait comme souci premier de détruire leur foi alors qu’Angèle, dans sa profonde piété avait obtenu du prêtre l’autorisation de communier chaque matin, sachant cependant la haine et toutes les vexations que déclencherait cette démarche. En effet, malgré sa conduite irréprochable, l’institutrice s’acharnait après la fillette et contre cette foi qu’elle sentait inébranlable.
Elle décida de détruire chez ces enfants et surtout chez Angèle toute trace de religion selon un processus diabolique tendant à démontrer qu’un Dieu invisible n’existait pas et au bout de ses raisonnements, leur dit :
« Appelez donc l’Enfant Jésus et vous verrez bien s’il vient. »
Angèle, habituellement douce et timide, fit soudain face avec calme et assurance :
« Eh bien ! Nous l’appellerons toutes ensembles. »
Et galvanisées par Angèle, debout, toute cette classe d’enfants, les mains jointes, s’écria :
« Viens, Enfant Jésus » !
L’institutrice ne s’attendait pas à cette réaction. Après un lourd silence, on entendit la voix pure d’Angèle dire :
« Encore » !
De nouveau, elles appellent l’Enfant Jésus ! Et alors, la porte de la classe s’ouvrit sans bruit. Toute la lumière du jour s’en fut vers la porte, grandissant jusqu’à devenir comme un globe de feu. Elles n’eurent pas le temps de crier leur peur, que le globe s’entrouvrait pour livrer à la vue un enfant ravissant comme elles n’en avaient jamais vu, qui souriait sans dire une parole. De sa présence émanait une immense douceur ; elles n’avaient plus peur et ne ressentaient que de la joie.
Combien dura cette apparition ? Le temps n’avait plus sa durée habituelle et personne ne pourra le dire. L’enfant était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil car la lumière émanait de lui et l’éclat du jour semblait noir à côté. Il ne dit rien, ne faisant que sourire, puis il disparut dans le globe de lumière qui se fondit peu à peu. La porte se referma doucement, toute seule. Le cœur inondé de joie, les fillettes ne pouvaient proférer un mot. Soudain, un cri strident déchira le silence. Hagarde, Mlle Gertrude hurlait :
« Il est venu ! Il est venu » !
Puis elle s’enfuit en claquant la porte. Sagement, les petites filles s’agenouillèrent, récitèrent un Pater, un Ave et un Gloria, puis sortirent de la classe car l’heure de la récréation venait de sonner.
Mlle Gertrude a dû être placée dans un asile psychiatrique car elle ne cessait de crier :
« Il est venu ! Il est venu ! »
Les profanateurs de nos églises finissent presque toujours fous, dit le prêtre. Puis il ajouta tristement :
« Des récits de ce genre, il y en a beaucoup dans ces peuples opprimés. Mais en Occident, qui va croire ce qui n’est pas « matériellement » crédible ? Les occidentaux rationalistes ressemblent aux communistes sur ce point : le miracle les choque… ».
En 1989, le mur de Berlin tombe et s'ouvrent enfin les portes de la liberté. Souhaitant rétablir la présence des carmes et la dévotion à l'Enfant Jésus dans l'église N.D. de la Victoire, le cardinal Vlk, nouvel archevêque de Prague, fait appel au carmel italien d'Arenzano (5) et, le 15 janvier 1994, deux jeunes carmes reprennent la garde du sanctuaire où ils sont bientôt rejoints par des frères tchèques puis par de jeunes carmélites polonaises dont la congrégation est directement liée à l'Enfant Jésus. C'est cette équipe polyglotte qui accueille aujourd'hui les visiteurs étrangers mais aussi les Tchèques qui viennent de plus en plus nombreux; simples touristes mais aussi pèlerins fervents venant s'agenouiller dans l'espoir de recevoir une grâce ou même un miracle puisque, paraît-il, il s'en produit régulièrement.
Comme toutes les dévotions populaires, la dévotion à l'Enfant Jésus (qu'il soit de Prague ou d'ailleurs) est difficile à comprendre pour les intellectuels. C'est une voie de pauvreté, d'humilité. Ce fut la voie choisie par deux docteurs de l'Eglise. Thérèse d'Avila et plus tard Thérèse de Lisieux qui préconisait de se tenir simplement devant Lui; « Je suis là. Que dois-je donc faire ? »
Plus près de nous
L’Enfant Jésus de Prague continue à étonner plus d’un cf. l’article ci dessous de Noël 2009 et voyez comment le « petit Infant » ne s’est point laissé détrôner à Prague par le commercial «père noël»
A Prague, l'Enfant Jésus bat le Père Noël, agent étranger
Par Martin Danes | Journaliste et écrivain tchèque | 14/12/2009
Si vous vous déplacez ces jours-ci dans la capitale tchèque, vous serez peut-être surpris de ne pas trouver dans les magasins la capuche rouge du Père Noël.
Santa Claus l'Américain n'a pas la cote à Prague.
Dans la guerre de tranchées qu'il mène contre « l'Enfant Jésus », variante locale du livreur des cadeaux de Noël aux enfants, c'est le second qui a emporté la dernière bataille.
Pourquoi les commerçants tchèques désireux d'attirer le chaland de Noël n'affichent pas l'image du vainqueur ? Parce qu'à la différence du vieux barbu, l'Enfant Jésus livreur des cadeaux est invisible. Invisible et même, paraît-il, complètement nu ! Les pères mettent en garde leur progéniture, le 24 décembre au soir :
« N'ouvrez pas la porte de votre chambre pendant que l'Enfant Jésus vient y déposer ses cadeaux ; si vous ne le voyiez que d'un coin de l'œil il prendrait peur, s'envolerait et… plus de cadeaux ! »
Personne ne sait à quoi cet être mystérieux ressemble.
Après la chute du communisme, au début des années 1990, les chaînes commerciales, prêtes à profiter de la vague de fascination des Tchèques pour l'Occident, notamment pour les Etats-Unis, déployaient tous les ans, avant Noël, des campagnes essayant d'imposer dans les têtes des consommateurs locaux un nouveau personnage : Santa Claus.
Des films hollywoodiens pour enfants mettant en scène le gaillard robuste aux couleurs de Coca-Cola apportaient leur concours discret. Au bout de plusieurs années, les commerciaux y ont renoncé, constatant l'échec de leur message : les familles tchèques sont restées fermées au bouffon vêtu de fourrure, s'obstinant, le jour de Noël, à inviter chez eux l'Enfant Jésus, dans le secret.
« Papy Hiver », grand frère de l'Est, renvoyé en Sibérie
Certains étaient allés jusqu'à s'insurger publiquement contre ces tentatives d'imposer à leurs compatriotes un héros, Santa Claus, aussi étranger aux coutumes locales. Une réminiscence jouait beaucoup en sa défaveur : le Père Noël occidental ressemble comme deux gouttes d'eau au « Papy Hiver » russe, que l'on avait déjà essayé d'importer dans le pays, avec les moyens de propagande de l'Etat, après l'inféodation de la Tchécoslovaquie à Moscou, en 1948.
En décembre 1952, s'adressant aux enfants dans un discours radiodiffusé de Noël, Antonin Zapotocky, le Premier ministre communiste de l'époque, avait officiellement décrété la fin du règne de l'Enfant Jésus durant ces fêtes :
« Les temps ont changé. Les enfants des travailleurs ne naissent plus dans des étables. De nombreuses transformations sont intervenues. L'Enfant Jésus a grandi et vieilli, il lui a poussé une barbe et lui-même s'est mué en Papy Hiver. Il ne marche plus nu et déguenillé, il est bien vêtu de chapeau et de manteau de fourrure. Ni nos travailleurs ni leurs enfants ne sont plus nus ou vêtus de loques. »
Le Père Noël russe, arpentant les rues des villes tchèques dans les années 1950, s'était fait bouder par la population, entrée sur ce champ d'intérêt précis en résistance passive contre le communisme. Quarante années plus tard, elle a refait le geste en tournant le dos à Santa Claus, symbole de la consommation capitaliste, tout en accélérant le volume de ses dépenses de la fin de l'année… au nom du pauvre Enfant Jésus.
(1) Comme on le sait, c'est Saint François d'Assise qui fit pour la première fois représenter la crèche dans l'église. C'était à Greccio, en 1223.
(2) Carmes déchaussés ou déchaux: qui suivent la réforme de Ste Thérèse d'Avila.
(3) Il s'agit de la guerre de trente ans (1618-1648) qui fut aussi féroce que toutes les guerres de religion.
4) Chaque année, le jour de l'Ascension, une cérémonie solennelle commémore cet évènement.
5) Arenzano. Le culte du Bambino di Praga est particulièrement florissant dans cette petite station balnéaire de Ligurie (Gênes) où fut construite au début du siècle passé et à l'instigation du carmel du lieu, une véritable basilique dédiée au Bambino.
Source: http://www.chretiensmagazine.fr/2010/02/le-saint-enfant-de-jesus-de-prague.html
Voici maintenant la prière de l'enfant Jésus de Prague:
Prière et neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague
"Plus vous M'honorez, plus Je vous exaucerai."
Les 12 lundi de l'Enfant Jésus de Prague
et Neuvaine du 16 au 25 de chaque mois
I. — Le Lundi consacré à l’Enfant-Jésus : c’était la pratique de la bienheureuse Anne de Saint Barthélemy, compagne de sainte Thérèse :
"Chaque lundi, j’honore les saints Mystères de l’Incarnation, de la Naissance et de la Divine Enfance de mon Sauveur ; je l’accompagne également en esprit dans la fuite en Egypte, enfin je le prie de soulager les âmes du Purgatoire qui soupirent après la Céleste Patrie".
Saint Jean Eudes, si dévot à l'Enfant-Jésus, imposa à ses instituts, le lundi, la récitation des litanies de la Sainte Enfance du Sauveur.
II. — La pratique des douze lundis : ils ont été établis pour étendre de plus en plus la dévotion au Saint Enfant-Jésus, qui est une source de grâces pour tant d’âmes et qui obtiendra à notre Patrie pardon et Miséricorde.
"Hâte-toi, disait l’Enfant-Jésus à la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement, de puiser dans les trésors de Mon Enfance pour obtenir grâce à ta Patrie». Honorer le Saint Enfant-Jésus durant une série de douze semaines, en mémoire des douze Mystères de sa Divine Enfance, n'est-ce pas une ingénieuse pratique de dévotion en son honneur ? Bien des âmes l’ont admise et les résultats ont été si consolants !
Les faveurs obtenues alors dans l’ordre spirituel et temporel en sont un glorieux témoignage : guérisons de tout genre, procès gagnés, calomnies dissipées, bonne entente et paix rentrées dans les familles, vocations éclaircies, noviciats repeuplés, etc.
Cette pratique de dévotion peut s’accomplir à toute époque, surtout quand on a une faveur importante à demander. Il est remarquable de considérer Jésus se laissant plus volontiers fléchir aux instances ininterrompues de plusieurs semaines : Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera couronné, dit la sainte Ecriture. Ne nous contentons pas de prier seulement, mais ne manquons jamais d’offrir à l’Enfant-Jésus, chacun de ses lundis, quelque sacrifice : aumône ou mortification quelconque, afin de joindre la pénitence à la prière : "Plus vous M’honorerez, plus Je vous favoriserai".
III. — Prière à faire chaque lundi et chaque jour aussi de la neuvaine préparatoire du 25. (Pour la neuvaine un an d’indulgence chaque jour. Elle commence le 16).
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Offrande
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (faire le signe de la Croix)
I. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire. Pour mon salut et pour celui de tout le monde, le mystère de la naissance de notre Divin Rédempteur.
Gloria Patri, etc.
Il. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, les souffrances de la très Sainte Vierge Marie et de saint Joseph, dans le long et pénible voyage de Nazareth à Bethléem, et l’angoisse de leur Cœur de ne pas trouver où se mettre à couvert, alors qu’était sur le point de naître le Sauveur du monde.
Gloria Patri, etc.
III. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la crèche où naquit Jésus, le foin qui lui servit de lit, le froid qu’il souffrit, les langes qui l’enveloppèrent, les larmes qu’Il versa et ses tendres vagissements.
Gloria Patri, etc.
IV. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la douleur que ressentit le Divin Enfant dans son tendre Corps, quand Il le soumit au cruel couteau de la circoncision : je Vous offre le Sang Précieux qu’Il répandit alors une première fois pour le salut de tout le genre humain.
Gloria Patri, etc.
V. — Père Eternel, je vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, l’humilité, la mortification, la patience, la charité, toutes les vertus de l’Enfant Jésus, et je Vous remercie, je Vous aime et je Vous bénis infiniment pour cet ineffable Mystère de l’Incarnation du Verbe.
Gloria Patri, etc.
V. — Le Verbe s’est fait chair.
R. — Et Il a habité parmi nous.
Prions
Ô Dieu, dont le Fils unique a paru en ce monde dans la substance de notre chair, faites, nous Vous en supplions, que L’ayant reconnu extérieurement semblable à nous, nous méritions d'être intérieurement réformés par Lui, qui vit et règne avec Vous dans les siècles des Siècles. Amen !
Litanies du Saint Enfant Jésus de Prague
Seigneur ayez pitié de nous
Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, écoutez-nous
Christ, exaucez-nous
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, Roi de Gloire, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, notre vrai Dieu et Seigneur,
Enfant Jésus, dont la Puissance opère tant de merveilles,
Enfant Jésus, dont la Sagesse scrute notre coeur et nos sens,
Enfant Jésus, dont la Bonté est toujours prête à nous secourir
Enfant Jésus, dont la Providence nous conduit à notre dernière fin,
Enfant Jésus, dont l'amabilité console les affligés,
Enfant Jésus, dont la Miséricorde pardonne nos péchés,
Enfant Jésus, dont la Force soutient notre faiblesse,
Enfant Jésus, dont la Puissance nous protège contre tous les maux,
Enfant Jésus, dont le Souverain Pouvoir triomphe de l'Enfer,
Enfant Jésus, dont la gracieuse image attire nos coeurs,
Enfant Jésus, dont le doux et Saint Nom réjouit les fidèles,
Enfant Jésus, dont la Majesté remplit l'univers,
De tout mal, délivrez-nous, ô Jésus
De tout péché,
De toute défiance de Votre ineffable Bonté,
De tout doute de Votre Pouvoir merveilleux,
De toute peine et nécessités,
Par tous les Mystères de Votre Sainte Enfance,
Pauvres pécheurs que nous sommes, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Par Marie, Votre Mère très Pure et par Saint Joseph, Votre Père nourricier,
Afin que Vous nous pardonnier nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Afin que Vous nous remetiez les peines dûes à nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Afin que Vous augmentiez de plus en plus l'amour et la dévotion envers Votre Sainte Enfance,
Afin que Vous ne retiriez jamais de nous Votre main qui opère tant de merveilles,
Afin que Vous nous conserviez un coeur toujours plein de reconnaissance pour Vos bienfaits,
Afin que Vous nous embrasiez de plus en plus d'amour pour Votre Divin Coeur,
Afin que Vous daigniez exaucer tous ceux qui Vous implorent avec confiance,
Afin que Vous accordiez le bonheur à tous ceux qui se montrent généreux envers Vous,
Afin que Vous nous accordiez une Sainte mort,
Afin que Vous nous soyez un Juge Miséricordieux,
Afin que Vous soyez toujours notre Consolation et notre Refuge en Votre Image miraculeuse,
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur
Jésus, Doux et Humble de Coeur,
rendez mon coeur semblable au Vôtre.
Prions
Enfant Jésus, Roi de Gloire! Nous Vous supplions, prosternés devant Votre Sainte Image, jetez un regard de clémence sur nos coeurs suppliants et pleins d'angoisse. Que Votre Coeur si bon, si incliné à la pitié se tourne vers nous et nous accorde les grâces que nous Lui demandons avec instance (...) Délivrez-nous de la tristesse et du découragement, de tous les maux et difficultés qui nous accablent. Par les mérites de Votre Sainte Enfance, daignez nous exaucer et nous accorder la consolation et le secours dont nous avons besoin, afin que nous Vous louions avec le Père et le Saint Esprit, dans les siècles et les siècles. Amen.
Source: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/05/28/9358676.html
http://www.resiac.fr/chapelets-et-dizainiers-etuis/2468-chapelet-enfant-jesus-de-prague.html
http://www.ephese.fr/A-3497-chapelet-couronne-enfant-jesus-de-prague.aspx
A quoi ressemble le chapelet de l'enfant Jésus de Prague?
Il y a douze grains honorant les douze premières années de l'Enfance de Jésus (l'âge de douze ans étant la majorité chez les juifs de l'époque).
Sur chaque grain, on médite un mystère de la Sainte Enfance de Jésus :
- L'Incarnation (Sous l'action de l'Esprit-Saint, Dieu fait Homme prend chair dans le sein de la Vierge)
- La Visitation (Marie portant Jésus en son sein, rend visite à sa cousine Elizabeth)
- La Nativité (Jésus naît dans une grotte servant d'étable)
- L'adoration des bergers (Les humbles bergers, avertis par l'Ange, adorent Jésus)
- La Circoncision (Marie et Joseph respectent le rituel juif et présentent l'Enfant)
- L'Adoration des Mages (Les Mages, suivant l'Etoile, reconnaissent Jésus comme le Messie)
- La Présentation au Temple (à 40 jours, l'Enfant est offert à Dieu au Temple)
- La Fuite en Egypte (Hérode veut faire tuer le Sauveur et la Sainte Famille doit fuir)
- Le Séjour en Egypte (La Sainte famille reste 7 ans en Egypte)
- Le retour d' Egypte (Joseph, sur l'ordre de l'Ange, retourne en Galilée avec Jésus et Marie)
- La vie cachée de Jésus à Nazareth (Jésus vit sa vie d'enfant, entouré des siens)
- Jésus au milieu des Docteurs (A sa majorité -12 ans-, Jésus interroge et écoute les docteurs de la Loi)
Connaissez-vous l'enfant Jésus de Prague? Voici son histoire:
Le Saint Enfant Jésus de PRAGUE
Pour comprendre l'histoire du Petit Jésus de Prague, il nous faut remonter jusqu'à l'Espagne du 16e siècle, l'Espagne au sommet de sa splendeur, libérée des occupants arabes, ruisselante sous l'or du Nouveau Monde, l'Espagne qui prend l'habitude d'honorer le Fils de Dieu, non plus comme un nouveau-né pauvre et nu, couché dans la crèche (1), mais comme un enfant debout, richement vêtu, portant le monde dans la main gauche et bénissant de la main droite.
Sous l'impulsion de sainte Thérèse d'Avila (la "grande"), réformatrice des carmels, cette dévotion commence à se répandre d'un couvent à l'autre, en Espagne d'abord, puis dans toute l'Europe catholique si bien qu'elle arrive à Prague où vit une petite communauté de carmes déchaussés (2). Nous sommes au début du 17e siècle et la capitale de la Bohême vit en pleine guerre de religion (3). En effet, les protestants tchèques, héritiers de Jan Huss, appuyés par les Allemands, ne supportent pas la mainmise autoritaire des Habsbourg d'Autriche, défenseurs acharnés du catholicisme. Justement, ceux-ci viennent de remporter une victoire éclatante près de Prague au lieu dit "La Montagne Blanche" (1621) et ce, grâce entre autres à la collaboration très active du supérieur général des carmes déchaussés. En gage de reconnaissance, l’empereur Ferdinand II établit plusieurs monastères de carmes en Bohême, dont à Prague, en 1624, un temple confisqué aux protestants, temple qui sera aussitôt baptisé église Notre-Dame-de-la-Victoire avec une chapelle dédiée à Notre-Dame des Victoires.
Le monarque pourvoyait également avec générosité aux besoins de cette communauté, mais après son départ, les religieux connurent un cruel dénuement que leur inaltérable confiance en la divine providence allait récompenser.
UN CADEAU PRINCIER
Il y avait à Prague, à cette époque, la pieuse princesse Polyxène de Lobkowitz qui, émue de leur détresse, leur offrit en 1628 une statuette de l’Enfant Jésus :
- « Mon père, dit-elle au supérieur des carmes, je vous confie ce que j’ai de plus précieux ici-bas. Vénérez bien l’Enfant Jésus et rien désormais ne vous manquera. »
Il s’agissait d’une ravissante statuette de l’Enfant Jésus, haute de 48 cm, vêtue d’un splendide manteau brodé, un riche diadème d’or enrichi de pierreries sur la tête, la main droite levée en signe de bénédiction, l’index et le majeur réunis par une seule bague symbolisant ainsi l’alliance de l’Ancien et du Nouveau Testament. La main gauche portait le globe terrestre surmonté de la croix.
La princesse Polyxène avait reçu, à l’occasion de son mariage, cette statuette offert par sa mère, Marie Manriquez de Lara qui, en réalité s’appelait Marie Manriquez de Pignatelli dont la famille italienne vénérait depuis longtemps la petite statue que l’on tenait pour miraculeuse ; c’était probablement la reproduction par un artiste espagnol, d’une statuette rapportée de Terre Sainte par une
dame anglaise, Marguerite Kemp, qui en 1414, avait rapporté une figurine de l’Enfant Jésus de Behtléem. Cette représentation était restée en Italie et installée à l’Aracoeli (basilique de Rome). Sa ressemblance avec le Petit Roi de Gloire du carmel de Beaune (France) est frappante.
Quoiqu’il en soit, le don de la princesse fut accueilli avec reconnaissance par les religieux, qui tout heureux placent ce généreux cadeau sur l'autel de l'église Notre-Dame-de-la-Victoire, où il est honoré avec ferveur. Une grande abondance de grâces spirituelles et temporelles y répondit dès lors. Le révérend père Cyrille de la Mère de Dieu était l’un des plus fervents apôtres de cette dévotion à l’Enfant Jésus de Prague, qui se répandit comme un ouragan de gloire, débordant les frontières.
Mais les temps sont peu sûrs et la paix, fragile. Trois ans plus tard, l'armée protestante est à nouveau aux portes de Prague.
en 1630 la Bohême redevenait le théâtre de guerres, obligeant les carmes à se transporter à Munich. Les religieux sont dispersés, les églises et les couvents saccagés ou pillés.
Dans la précipitation du départ, les religieux oublièrent d’emporter la précieuse statuette dont la dévotion se perdit pour le plus grand malheur des religieux, atteints de toutes sortes d’épreuves successives. Pendant ce temps, l’ennemi sacrilège détruisait églises et monastères ; la petite statue l’Enfant Jésus, arraché de son socle, les deux mains tranchées, est jetée sous les décombres de l'église, derrière l'autel, dans les décombres. L’année suivante, l’empereur ayant repris Prague, les Carmes purent réintégrer leur couvent, mais, chose étrange, nul ne se soucia de la statuette et la communauté retomba dans une extrême pauvreté.
En 1634, une nouvelle occupation de Prague, par les suédois cette fois, provoqua encore le départ des religieux. Leur retour définitif se situa en 1635 mais accompagné de la misère chez ces carmes oublieux, la décadence du couvent s’accentuant de jour en jour. Vers la Pentecôte 1637, le père Cyrille rentrait à Prague, à nouveau menacée par les hérétiques. Le danger remit en mémoire la protection obtenue par l’Enfant Jésus et le père Cyrille demanda au supérieur d’effectuer des recherches pour retrouver leur précieux trésor. Ce fut lui-même qui le découvrit dans les plâtras, derrière l’autel. Ce dévot religieux s’empressa de l’exposer dans le chœur de la chapelle, à la vénération de tous. Peu après, tout danger disparaissait.
Un jour qu’il était agenouillé devant le divin enfant, le père Cyrille qui priait de toute son âme, entendit ceci :
« Aie pitié de moi et j’aurai pitié de toi. Rends-moi mes mains et je te rendrai la paix. Plus tu m’honoreras, plus je te favoriserai ».
Aussitôt, le père Cyrille supplia le supérieur de faire réparer la statuette dont les mains avaient été brisées, mais prétextant l’extrême pauvreté du couvent, la demande fut rejetée. Le père Cyrille eût recours à la prière et 3 jours plus tard, un don de 100 florins était fait pour le culte de l’Enfant Jésus ; mais cette fois encore, le prieur choisit d’acheter une nouvelle statue. Or, le jour même de son exposition, un lourd chandelier fixé au mur s’en détacha et vint la briser alors que ce même prieur tombait malade et devait abandonner sa charge.
Le bon père Cyrille renouvela ses intentions auprès du nouveau supérieur, mais le manque d’argent faisait toujours remettre la réparation à plus tard ; les offrandes qui parvenait recevaient une autre affectation alors que la maladie et la mort frappaient rudement la congrégation, n’épargnant pas le supérieur qui finit par comprendre son erreur. La statuette attendait dans l’ombre la réparation réclamée et le père Cyrille en exprimait maintes fois son regret au Petit Roi qui lui dit un jour :
« Place-moi à l’entrée de la sacristie ; quelqu’un viendra et me prendra en pitié. »
En effet, peu après, un homme du nom de Daniel Wolf, se présenta et dit au père :
« Confiez-moi la statue, je la ferai réparer à mes frais ».
Ce qu’il fit à la plus grande joie de tous. Ce Daniel Wolf était sous le coup d’un grave procès or, dès qu’il se fut chargé de la réparation, tout s’arrangea pour lui de façon inespérée. Dès ce moment et grâce aux couvents des pères carmes et aux franciscains, la dévotion à l’Enfant-Jésus de Prague se répandit rapidement en Europe et au-delà. On ne compte pas les miracles et faveurs obtenus par son intervention.
LE PREMIER MIRACLE
Les principaux lieux de pèlerinage sont à Prague, Tarragone (Espagne), Arezzano (Italie), Beaune (France), Bruxelles et Tongres qui, en Belgique, était devenu objet et centre des divines prédilections de l’Enfant Jésus de Prague. Le premier grand miracle de guérison que l’on peut lui attribuer eut lieu en 1639, au bénéfice de la Comtesse Liebsteinky, descendante des Lobkowitz qui avaient offert la divine statuette aux carmes. Abandonnée par les médecins, son pieux époux pria le père Cyrille de lui porter la statue miraculeuse qui fut placée au chevet de la mourante. Or, à peine le religieux l’avait-il déposée qu’on vint le prévenir de la parfaite guérison de la comtesse. De très nombreux miracles aussi éclatants ont été consignés dans tous les sanctuaires ; il en est certainement d’aussi nombreux sur le plan spirituel que l’on ignore.
Implorant la protection de l'Enfant Jésus, les pèlerins commencent à affluer de toutes parts les offrandes également. Si bien qu'en 1655, la petite statue miraculeuse est solennellement déposée en l'église N.D. de la Victoire, dans un tout nouvel écrin d'or au centre du grand autel baroque où, aujourd'hui encore, nous pouvons l'admirer. C'est l'évêque de Prague lui-même qui est venu placer une couronne d'or sur la tête du petit roi (4). Désormais la dévotion à l'Enfant Jésus de Prague est pleinement affirmée. Elle se répand dans les pays catholiques d'Europe mais aussi en Amérique latine, au Canada, en Inde, aux Philippines. Chez nous, rares sont les églises qui ne possèdent (ou ne possédaient) pas leur « Petit Jésus de Prague »
Près de trois siècles ont passé. La Tchécoslovaquie subit l'occupation nazie avant de passer pour quarante années sous le joug soviétique.
ET AUJOURD'HUI
A cette époque, derrière le redoutable rideau de fer communiste, un prêtre hongrois résidant dans une petite localité au milieu des sans-Dieu dont le but essentiel était d’éradiquer la foi catholique, spécialement chez les enfants, nous en rapporte un, tout à fait merveilleux : dans une classe de fillettes, l’une d’elles, Angèle, 10 ans, particulièrement intelligente et appliquée à son travail, était élevée dans la religion catholique, comme ses compagnes, malgré les interdits. L’institutrice, Mlle Gertrude, avait comme souci premier de détruire leur foi alors qu’Angèle, dans sa profonde piété avait obtenu du prêtre l’autorisation de communier chaque matin, sachant cependant la haine et toutes les vexations que déclencherait cette démarche. En effet, malgré sa conduite irréprochable, l’institutrice s’acharnait après la fillette et contre cette foi qu’elle sentait inébranlable.
Elle décida de détruire chez ces enfants et surtout chez Angèle toute trace de religion selon un processus diabolique tendant à démontrer qu’un Dieu invisible n’existait pas et au bout de ses raisonnements, leur dit :
« Appelez donc l’Enfant Jésus et vous verrez bien s’il vient. »
Angèle, habituellement douce et timide, fit soudain face avec calme et assurance :
« Eh bien ! Nous l’appellerons toutes ensembles. »
Et galvanisées par Angèle, debout, toute cette classe d’enfants, les mains jointes, s’écria :
« Viens, Enfant Jésus » !
L’institutrice ne s’attendait pas à cette réaction. Après un lourd silence, on entendit la voix pure d’Angèle dire :
« Encore » !
De nouveau, elles appellent l’Enfant Jésus ! Et alors, la porte de la classe s’ouvrit sans bruit. Toute la lumière du jour s’en fut vers la porte, grandissant jusqu’à devenir comme un globe de feu. Elles n’eurent pas le temps de crier leur peur, que le globe s’entrouvrait pour livrer à la vue un enfant ravissant comme elles n’en avaient jamais vu, qui souriait sans dire une parole. De sa présence émanait une immense douceur ; elles n’avaient plus peur et ne ressentaient que de la joie.
Combien dura cette apparition ? Le temps n’avait plus sa durée habituelle et personne ne pourra le dire. L’enfant était vêtu de blanc et ressemblait à un petit soleil car la lumière émanait de lui et l’éclat du jour semblait noir à côté. Il ne dit rien, ne faisant que sourire, puis il disparut dans le globe de lumière qui se fondit peu à peu. La porte se referma doucement, toute seule. Le cœur inondé de joie, les fillettes ne pouvaient proférer un mot. Soudain, un cri strident déchira le silence. Hagarde, Mlle Gertrude hurlait :
« Il est venu ! Il est venu » !
Puis elle s’enfuit en claquant la porte. Sagement, les petites filles s’agenouillèrent, récitèrent un Pater, un Ave et un Gloria, puis sortirent de la classe car l’heure de la récréation venait de sonner.
Mlle Gertrude a dû être placée dans un asile psychiatrique car elle ne cessait de crier :
« Il est venu ! Il est venu ! »
Les profanateurs de nos églises finissent presque toujours fous, dit le prêtre. Puis il ajouta tristement :
« Des récits de ce genre, il y en a beaucoup dans ces peuples opprimés. Mais en Occident, qui va croire ce qui n’est pas « matériellement » crédible ? Les occidentaux rationalistes ressemblent aux communistes sur ce point : le miracle les choque… ».
En 1989, le mur de Berlin tombe et s'ouvrent enfin les portes de la liberté. Souhaitant rétablir la présence des carmes et la dévotion à l'Enfant Jésus dans l'église N.D. de la Victoire, le cardinal Vlk, nouvel archevêque de Prague, fait appel au carmel italien d'Arenzano (5) et, le 15 janvier 1994, deux jeunes carmes reprennent la garde du sanctuaire où ils sont bientôt rejoints par des frères tchèques puis par de jeunes carmélites polonaises dont la congrégation est directement liée à l'Enfant Jésus. C'est cette équipe polyglotte qui accueille aujourd'hui les visiteurs étrangers mais aussi les Tchèques qui viennent de plus en plus nombreux; simples touristes mais aussi pèlerins fervents venant s'agenouiller dans l'espoir de recevoir une grâce ou même un miracle puisque, paraît-il, il s'en produit régulièrement.
Comme toutes les dévotions populaires, la dévotion à l'Enfant Jésus (qu'il soit de Prague ou d'ailleurs) est difficile à comprendre pour les intellectuels. C'est une voie de pauvreté, d'humilité. Ce fut la voie choisie par deux docteurs de l'Eglise. Thérèse d'Avila et plus tard Thérèse de Lisieux qui préconisait de se tenir simplement devant Lui; « Je suis là. Que dois-je donc faire ? »
Plus près de nous
L’Enfant Jésus de Prague continue à étonner plus d’un cf. l’article ci dessous de Noël 2009 et voyez comment le « petit Infant » ne s’est point laissé détrôner à Prague par le commercial «père noël»
A Prague, l'Enfant Jésus bat le Père Noël, agent étranger
Par Martin Danes | Journaliste et écrivain tchèque | 14/12/2009
Si vous vous déplacez ces jours-ci dans la capitale tchèque, vous serez peut-être surpris de ne pas trouver dans les magasins la capuche rouge du Père Noël.
Santa Claus l'Américain n'a pas la cote à Prague.
Dans la guerre de tranchées qu'il mène contre « l'Enfant Jésus », variante locale du livreur des cadeaux de Noël aux enfants, c'est le second qui a emporté la dernière bataille.
Pourquoi les commerçants tchèques désireux d'attirer le chaland de Noël n'affichent pas l'image du vainqueur ? Parce qu'à la différence du vieux barbu, l'Enfant Jésus livreur des cadeaux est invisible. Invisible et même, paraît-il, complètement nu ! Les pères mettent en garde leur progéniture, le 24 décembre au soir :
« N'ouvrez pas la porte de votre chambre pendant que l'Enfant Jésus vient y déposer ses cadeaux ; si vous ne le voyiez que d'un coin de l'œil il prendrait peur, s'envolerait et… plus de cadeaux ! »
Personne ne sait à quoi cet être mystérieux ressemble.
Après la chute du communisme, au début des années 1990, les chaînes commerciales, prêtes à profiter de la vague de fascination des Tchèques pour l'Occident, notamment pour les Etats-Unis, déployaient tous les ans, avant Noël, des campagnes essayant d'imposer dans les têtes des consommateurs locaux un nouveau personnage : Santa Claus.
Des films hollywoodiens pour enfants mettant en scène le gaillard robuste aux couleurs de Coca-Cola apportaient leur concours discret. Au bout de plusieurs années, les commerciaux y ont renoncé, constatant l'échec de leur message : les familles tchèques sont restées fermées au bouffon vêtu de fourrure, s'obstinant, le jour de Noël, à inviter chez eux l'Enfant Jésus, dans le secret.
« Papy Hiver », grand frère de l'Est, renvoyé en Sibérie
Certains étaient allés jusqu'à s'insurger publiquement contre ces tentatives d'imposer à leurs compatriotes un héros, Santa Claus, aussi étranger aux coutumes locales. Une réminiscence jouait beaucoup en sa défaveur : le Père Noël occidental ressemble comme deux gouttes d'eau au « Papy Hiver » russe, que l'on avait déjà essayé d'importer dans le pays, avec les moyens de propagande de l'Etat, après l'inféodation de la Tchécoslovaquie à Moscou, en 1948.
En décembre 1952, s'adressant aux enfants dans un discours radiodiffusé de Noël, Antonin Zapotocky, le Premier ministre communiste de l'époque, avait officiellement décrété la fin du règne de l'Enfant Jésus durant ces fêtes :
« Les temps ont changé. Les enfants des travailleurs ne naissent plus dans des étables. De nombreuses transformations sont intervenues. L'Enfant Jésus a grandi et vieilli, il lui a poussé une barbe et lui-même s'est mué en Papy Hiver. Il ne marche plus nu et déguenillé, il est bien vêtu de chapeau et de manteau de fourrure. Ni nos travailleurs ni leurs enfants ne sont plus nus ou vêtus de loques. »
Le Père Noël russe, arpentant les rues des villes tchèques dans les années 1950, s'était fait bouder par la population, entrée sur ce champ d'intérêt précis en résistance passive contre le communisme. Quarante années plus tard, elle a refait le geste en tournant le dos à Santa Claus, symbole de la consommation capitaliste, tout en accélérant le volume de ses dépenses de la fin de l'année… au nom du pauvre Enfant Jésus.
(1) Comme on le sait, c'est Saint François d'Assise qui fit pour la première fois représenter la crèche dans l'église. C'était à Greccio, en 1223.
(2) Carmes déchaussés ou déchaux: qui suivent la réforme de Ste Thérèse d'Avila.
(3) Il s'agit de la guerre de trente ans (1618-1648) qui fut aussi féroce que toutes les guerres de religion.
4) Chaque année, le jour de l'Ascension, une cérémonie solennelle commémore cet évènement.
5) Arenzano. Le culte du Bambino di Praga est particulièrement florissant dans cette petite station balnéaire de Ligurie (Gênes) où fut construite au début du siècle passé et à l'instigation du carmel du lieu, une véritable basilique dédiée au Bambino.
Source: http://www.chretiensmagazine.fr/2010/02/le-saint-enfant-de-jesus-de-prague.html
Voici maintenant la prière de l'enfant Jésus de Prague:
Prière et neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague
"Plus vous M'honorez, plus Je vous exaucerai."
Les 12 lundi de l'Enfant Jésus de Prague
et Neuvaine du 16 au 25 de chaque mois
I. — Le Lundi consacré à l’Enfant-Jésus : c’était la pratique de la bienheureuse Anne de Saint Barthélemy, compagne de sainte Thérèse :
"Chaque lundi, j’honore les saints Mystères de l’Incarnation, de la Naissance et de la Divine Enfance de mon Sauveur ; je l’accompagne également en esprit dans la fuite en Egypte, enfin je le prie de soulager les âmes du Purgatoire qui soupirent après la Céleste Patrie".
Saint Jean Eudes, si dévot à l'Enfant-Jésus, imposa à ses instituts, le lundi, la récitation des litanies de la Sainte Enfance du Sauveur.
II. — La pratique des douze lundis : ils ont été établis pour étendre de plus en plus la dévotion au Saint Enfant-Jésus, qui est une source de grâces pour tant d’âmes et qui obtiendra à notre Patrie pardon et Miséricorde.
"Hâte-toi, disait l’Enfant-Jésus à la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement, de puiser dans les trésors de Mon Enfance pour obtenir grâce à ta Patrie». Honorer le Saint Enfant-Jésus durant une série de douze semaines, en mémoire des douze Mystères de sa Divine Enfance, n'est-ce pas une ingénieuse pratique de dévotion en son honneur ? Bien des âmes l’ont admise et les résultats ont été si consolants !
Les faveurs obtenues alors dans l’ordre spirituel et temporel en sont un glorieux témoignage : guérisons de tout genre, procès gagnés, calomnies dissipées, bonne entente et paix rentrées dans les familles, vocations éclaircies, noviciats repeuplés, etc.
Cette pratique de dévotion peut s’accomplir à toute époque, surtout quand on a une faveur importante à demander. Il est remarquable de considérer Jésus se laissant plus volontiers fléchir aux instances ininterrompues de plusieurs semaines : Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera couronné, dit la sainte Ecriture. Ne nous contentons pas de prier seulement, mais ne manquons jamais d’offrir à l’Enfant-Jésus, chacun de ses lundis, quelque sacrifice : aumône ou mortification quelconque, afin de joindre la pénitence à la prière : "Plus vous M’honorerez, plus Je vous favoriserai".
III. — Prière à faire chaque lundi et chaque jour aussi de la neuvaine préparatoire du 25. (Pour la neuvaine un an d’indulgence chaque jour. Elle commence le 16).
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Offrande
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (faire le signe de la Croix)
I. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire. Pour mon salut et pour celui de tout le monde, le mystère de la naissance de notre Divin Rédempteur.
Gloria Patri, etc.
Il. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, les souffrances de la très Sainte Vierge Marie et de saint Joseph, dans le long et pénible voyage de Nazareth à Bethléem, et l’angoisse de leur Cœur de ne pas trouver où se mettre à couvert, alors qu’était sur le point de naître le Sauveur du monde.
Gloria Patri, etc.
III. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la crèche où naquit Jésus, le foin qui lui servit de lit, le froid qu’il souffrit, les langes qui l’enveloppèrent, les larmes qu’Il versa et ses tendres vagissements.
Gloria Patri, etc.
IV. — Père Eternel, je Vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, la douleur que ressentit le Divin Enfant dans son tendre Corps, quand Il le soumit au cruel couteau de la circoncision : je Vous offre le Sang Précieux qu’Il répandit alors une première fois pour le salut de tout le genre humain.
Gloria Patri, etc.
V. — Père Eternel, je vous offre pour Votre honneur, pour Votre gloire et pour mon salut éternel, l’humilité, la mortification, la patience, la charité, toutes les vertus de l’Enfant Jésus, et je Vous remercie, je Vous aime et je Vous bénis infiniment pour cet ineffable Mystère de l’Incarnation du Verbe.
Gloria Patri, etc.
V. — Le Verbe s’est fait chair.
R. — Et Il a habité parmi nous.
Prions
Ô Dieu, dont le Fils unique a paru en ce monde dans la substance de notre chair, faites, nous Vous en supplions, que L’ayant reconnu extérieurement semblable à nous, nous méritions d'être intérieurement réformés par Lui, qui vit et règne avec Vous dans les siècles des Siècles. Amen !
Litanies du Saint Enfant Jésus de Prague
Seigneur ayez pitié de nous
Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, écoutez-nous
Christ, exaucez-nous
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, Roi de Gloire, ayez pitié de nous
Enfant Jésus, notre vrai Dieu et Seigneur,
Enfant Jésus, dont la Puissance opère tant de merveilles,
Enfant Jésus, dont la Sagesse scrute notre coeur et nos sens,
Enfant Jésus, dont la Bonté est toujours prête à nous secourir
Enfant Jésus, dont la Providence nous conduit à notre dernière fin,
Enfant Jésus, dont l'amabilité console les affligés,
Enfant Jésus, dont la Miséricorde pardonne nos péchés,
Enfant Jésus, dont la Force soutient notre faiblesse,
Enfant Jésus, dont la Puissance nous protège contre tous les maux,
Enfant Jésus, dont le Souverain Pouvoir triomphe de l'Enfer,
Enfant Jésus, dont la gracieuse image attire nos coeurs,
Enfant Jésus, dont le doux et Saint Nom réjouit les fidèles,
Enfant Jésus, dont la Majesté remplit l'univers,
De tout mal, délivrez-nous, ô Jésus
De tout péché,
De toute défiance de Votre ineffable Bonté,
De tout doute de Votre Pouvoir merveilleux,
De toute peine et nécessités,
Par tous les Mystères de Votre Sainte Enfance,
Pauvres pécheurs que nous sommes, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Par Marie, Votre Mère très Pure et par Saint Joseph, Votre Père nourricier,
Afin que Vous nous pardonnier nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Afin que Vous nous remetiez les peines dûes à nos péchés, nous Vous en supplions, écoutez-nous
Afin que Vous augmentiez de plus en plus l'amour et la dévotion envers Votre Sainte Enfance,
Afin que Vous ne retiriez jamais de nous Votre main qui opère tant de merveilles,
Afin que Vous nous conserviez un coeur toujours plein de reconnaissance pour Vos bienfaits,
Afin que Vous nous embrasiez de plus en plus d'amour pour Votre Divin Coeur,
Afin que Vous daigniez exaucer tous ceux qui Vous implorent avec confiance,
Afin que Vous accordiez le bonheur à tous ceux qui se montrent généreux envers Vous,
Afin que Vous nous accordiez une Sainte mort,
Afin que Vous nous soyez un Juge Miséricordieux,
Afin que Vous soyez toujours notre Consolation et notre Refuge en Votre Image miraculeuse,
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur
Jésus, Doux et Humble de Coeur,
rendez mon coeur semblable au Vôtre.
Prions
Enfant Jésus, Roi de Gloire! Nous Vous supplions, prosternés devant Votre Sainte Image, jetez un regard de clémence sur nos coeurs suppliants et pleins d'angoisse. Que Votre Coeur si bon, si incliné à la pitié se tourne vers nous et nous accorde les grâces que nous Lui demandons avec instance (...) Délivrez-nous de la tristesse et du découragement, de tous les maux et difficultés qui nous accablent. Par les mérites de Votre Sainte Enfance, daignez nous exaucer et nous accorder la consolation et le secours dont nous avons besoin, afin que nous Vous louions avec le Père et le Saint Esprit, dans les siècles et les siècles. Amen.
Source: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/05/28/9358676.html
http://www.resiac.fr/chapelets-et-dizainiers-etuis/2468-chapelet-enfant-jesus-de-prague.html
http://www.ephese.fr/A-3497-chapelet-couronne-enfant-jesus-de-prague.aspx
A quoi ressemble le chapelet de l'enfant Jésus de Prague?
Il y a douze grains honorant les douze premières années de l'Enfance de Jésus (l'âge de douze ans étant la majorité chez les juifs de l'époque).
Sur chaque grain, on médite un mystère de la Sainte Enfance de Jésus :
- L'Incarnation (Sous l'action de l'Esprit-Saint, Dieu fait Homme prend chair dans le sein de la Vierge)
- La Visitation (Marie portant Jésus en son sein, rend visite à sa cousine Elizabeth)
- La Nativité (Jésus naît dans une grotte servant d'étable)
- L'adoration des bergers (Les humbles bergers, avertis par l'Ange, adorent Jésus)
- La Circoncision (Marie et Joseph respectent le rituel juif et présentent l'Enfant)
- L'Adoration des Mages (Les Mages, suivant l'Etoile, reconnaissent Jésus comme le Messie)
- La Présentation au Temple (à 40 jours, l'Enfant est offert à Dieu au Temple)
- La Fuite en Egypte (Hérode veut faire tuer le Sauveur et la Sainte Famille doit fuir)
- Le Séjour en Egypte (La Sainte famille reste 7 ans en Egypte)
- Le retour d' Egypte (Joseph, sur l'ordre de l'Ange, retourne en Galilée avec Jésus et Marie)
- La vie cachée de Jésus à Nazareth (Jésus vit sa vie d'enfant, entouré des siens)
- Jésus au milieu des Docteurs (A sa majorité -12 ans-, Jésus interroge et écoute les docteurs de la Loi)
Invité- Invité
Re: Chapelet de l'enfant Jésus de Prague
Benoît XVI en 2009 :
"Dans l'Enfant de Prague, nous contemplons la beauté de l'enfance et la préférence que le Christ a toujours manifestée envers les plus petits.
Combien d'enfants, au contraire, ne sont pas aimés, ni accueillis, ni respectés! Combien sont victimes de la violence et de toutes formes d'exploitation de la part de personnes sans scrupules! Puissent être réservés à ces petits le respect et l'attention qui leur est dû. Les enfants sont l'avenir et l'espérance de l'humanité".
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2609094_enfant_jesus
"Dans l'Enfant de Prague, nous contemplons la beauté de l'enfance et la préférence que le Christ a toujours manifestée envers les plus petits.
Combien d'enfants, au contraire, ne sont pas aimés, ni accueillis, ni respectés! Combien sont victimes de la violence et de toutes formes d'exploitation de la part de personnes sans scrupules! Puissent être réservés à ces petits le respect et l'attention qui leur est dû. Les enfants sont l'avenir et l'espérance de l'humanité".
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2609094_enfant_jesus
Re: Chapelet de l'enfant Jésus de Prague
Bonjour à toutes et à tous!
Aujourd'hui commence la neuvaine de l'Enfant Jésus, qui se termine le 2 février, jour de la présentation de l'Enfant Jésus au temple. Désolé pour le formatage, le forum fait des caprices et annule sans cesse mes corrections de formatage...
Aujourd'hui commence la neuvaine de l'Enfant Jésus, qui se termine le 2 février, jour de la présentation de l'Enfant Jésus au temple. Désolé pour le formatage, le forum fait des caprices et annule sans cesse mes corrections de formatage...
"Plus vous M'honorerez, plus Je vous exaucerai..."
Neuvaine à l'Enfant Jésus
Premier jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant adorable, Ô Jésus, je Vous offre l'Amour de Votre Très Sainte Mère et Son bonheur, chaque fois qu'Elle prononçait Votre doux Nom. Recevez la pure joie de Son âme immaculée lorsque, pour la première fois, Vous Lui avez donné Son doux titre de Mère. Ô Mère du Verbe, enseignez-moi à aimer comme Vous ce Nom que Vous prononcez avec tant d'Amour et de respect.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Doux et aimable Enfant-Jésus, je Vous reconnais et je Vous adore comme mon Seigneur et mon Créateur.
Je Vous aime, Dieu fait enfant pour moi ! Je Vous aime, mon Amour, ma vie, mon tout !
Deuxième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus, je Vous aime par Votre Sainte Mère, je Vous offre Vos perfections, Votre gloire, la joie de Marie Immaculée à Bethléem, à Nazareth, Son Amour et Sa vie parfaite, Son dévouement pour saint Joseph. Donnez-nous d'être des âmes apostoliques vivant sous Son regard et marchant dans la petite voie d'enfance de sainte Thérèse. A chaque instant, je désire penser à Vous, respirer, travailler pour Votre Amour. Ô petit Enfant-Jésus, donnez-moi Votre Cœur pour Vous aimer et aimer Votre Mère Immaculée.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Dieu fait Enfant pour moi, je Vous aime par-dessus toutes choses, et en toutes choses, de tout mon cœur, parce que Vous méritez d'être aimé infiniment.
Donnez-moi Votre Amour, donnez-moi Votre grâce, je ne veux rien de plus, Vous seul me suffisez, mon Jésus, ma vie, mon tout.
Saint Enfant-Jésus, Bonté infinie, je veux Vous aimer autant que Vous le méritez.
Troisième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Verbe incarné, cachez-nous sous le manteau protecteur de Votre Sainte Mère. Enfant-Jésus, Roi des cœurs, Trésor de la Sainte Famille, rendez la
paix aux foyers éprouvés ; transformez-les en véritable Nazareth de l'Amour Infini. Enfant-Jésus, lumière et consolation de toutes les âmes, attirez-nous à Votre Cœur, livrez-nous à l'Amour Eternel. En nous, trouvez toujours la tendresse et la joie qui Vous enveloppaient dans la pauvre étable de Bethléem.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Divin Enfant-Jésus, faites-Vous aimer de moi et de tout le monde ; Vous êtes si digne d'Amour.
Mon Jésus, ô doux Enfant, attachez-moi à Vous par les chaînes de Votre Amour, et je veux Vous aimer éternellement.
Enfant-Jésus, infiniment aimable, que toujours je sois à Vous et que toujours Vous soyez à moi, que je Vous aime toujours et que Vous m'aimiez toujours.
QUATRIÈME JOUR
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant-Jésus, Christ Roi d'Amour, Dieu tout-puissant, dont le Cœur est rempli de tendresse infinie pour les hommes, nous sommes à Vous. Soyez le souverain Maître de nos âmes. Ô Jésus, Amour Infini, embrasez nos cœurs de Vos flammes d'Amour, et rendez-nous de dociles enfants, humbles serviteurs, toujours heureux de Vous servir par notre vie apostolique. Nous Vous proclamons Roi des rois et Seigneur des seigneurs, nous Vous consacrons l'univers, l'Église et les nations, et, nous confiant en Votre Miséricorde inlassable, nous Vous prions de régner sur le monde par l'Amour et de nous associer un jour à Votre gloire dans le Ciel.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Divin Enfant-Jésus, donnez-moi cet Amour dont Vous aime Votre Père éternellement, et comme Il est en Vous et une même chose avec Vous, qu'ainsi je sois en Vous par un véritable Amour et que je sois une même chose avec Vous par une parfaite union de ma volonté à la Vôtre.
Sainte Trinité, je Vous offre Marie Immaculée, digne Ostensoir de Jésus et les perfections de l'Enfant divin de la crèche.
Amour Infini, acceptez l'Amour de l'Enfant-Jésus et de Sa Sainte Mère pour suppléer au mien.
Cinquième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus qui avez été la joie de Votre Sainte Mère et du glorieux saint Joseph, durant Votre enfance et Votre vie à Nazareth, Vous qui avez sanctifié saint Jean-Baptiste, Vous qui êtes devenu la lumière des premiers adorateurs de la crèche, la consolation des justes du Temple, daignez nous partager Votre grâce et nous attirer à Votre Cœur tout aimant. Revêtez nos âmes des vertus d'humilité et de charité qui Vous sont si chères et rendez-nous chaque jour Vos humbles frères et sœurs Apôtres de l'Amour Infini.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Ô petit Enfant-Jésus, je Vous aime par le Cœur très pur de Votre douce Mère.
Jésus-Enfant, nous Vous offrons notre cœur rempli d'Amour, nos petits sacrifices et notre prière quotidienne ; nous Vous offrons ces dons comme jadis les saints rois mages, par les mains de Votre Mère Immaculée.
Ô Bonté Infinie, me voici prêt à souffrir toutes les croix que Vous m'enverrez ; mon Jésus, je veux Vous aimer.
Sixième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Seigneur Jésus, Lumière du monde, qui durant Votre vie sur terre, avez rendu aux hommes un si bon témoignage de Dieu, Auteur de la vie et Lumière incréée, aidez-nous à observer Ses commandements, à demeurer sans tache et sans reproche jusqu'à Votre manifestation qui fera paraître Dieu, Votre Père, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, seul immortel, qui habite une lumière inaccessible que nul n'a vue, ni ne verra jamais, à qui soit honneur et puissance éternelle.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Jésus, Enfant-Dieu, écartez de nous Hérode et tous les ennemis qui cherchent à perdre nos âmes.
Ô Marie Immaculée, donnez à notre âme Votre divin Enfant-Jésus, faites-Le vivre pleinement en nous avec le Père et le Saint- Esprit.
Petit Jésus, si aimable et si aimant, prenez possession de mon âme, je Vous la donne sans réserve, Vous êtes et Vous serez à jamais mon unique Amour.
Septième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Jésus, Lumière du monde, je suis tout Vôtre : la petite âme d'Amour qui Vous suit de Bethléem au Calvaire et au Cénacle, victime et hostie qui, sans fin Vous dit et Vous redit : «Magnificat ! Amour Infini, je Vous aime par Marie !» Soyez ma communion perpétuelle sur terre et offrez-moi sans fin à Notre-Dame de Lumière.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Saint Enfant-Jésus, mon Espérance, remplissez-nous de confiance en Vos mérites.
Enfant-Jésus, Sagesse Éternelle, enseignez-nous la science qui demeure pour l'éternité et cette infinie charité qui Vous a fait petit enfant.
Saint Enfant-Jésus, qui avez embrassé la pauvreté, détachez-nous des biens terrestres, afin que nous devenions dignes d'obtenir Votre saint Amour et de Vous posséder.
Huitième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô très doux Jésus, Lumière éternelle, Source de l'Amour Infini, Sanctuaire de la Divinité, associez-nous à Votre béatitude. Daignez exaucer les prières de Votre Mère et unir tous les apôtres en un seul cœur. Ô Jésus, Charité éternelle, embrasez nos cœurs, cachez-nous en Votre Cœur et faites de nous d'angéliques témoins de la lumière.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur
Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Saint Enfant-Jésus, notre force, adoucissez les épreuves de Vos enfants, fortifiez-les par la grâce. Jésus, Lumière du monde, soyez connu et aimé de tous les cœurs. Jésus, Lumière des cœurs, éclairez les pécheurs, faites-leur comprendre ce que Vous avez fait pour leur Amour et combien Vous désirez leur salut. Jésus, Lumière des âmes, renouvelez le temps des miracles en faveur du monde en détresse.
Neuvième jour
Mon Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Soleil d'Amour, dissipez les orages de l'erreur et les guerres et faites luire l'arc-en-ciel divin, signez une alliance nouvelle avec Vos enfants ; par Vos souffrances nous Vous le demandons. Petit Enfant- Jésus, commandez et l'on Vous obéira.
Je Vous salue Marie, Gloire au Père...
V. Priez pour nous, ô Saint Enfant-Jésus.
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.
Prions
Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.
Invocations
Jésus, Lumière des cœurs, Auteur de la lumière, suscitez des thaumaturges à Votre Église pour affermir la foi des fidèles. Soyez notre libérateur, le soutien et la joie de Vos enfants. Guidez le Vicaire du Christ sur terre en ces temps orageux. Ainsi soit-il.
Source: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/10/24/11082214.html
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