5 moyens pour combattre la solitude
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5 moyens pour combattre la solitude
La solitude peut tous nous toucher à différents moments et de manières diverses. Qu’il s’agisse d’un sentiment fugace ou d’un état constant d’isolement, voici cinq manières de la combattre.
Nous faisons tous, à l’occasion, l’expérience de la solitude, particulièrement durant les périodes de changement, par exemple un déménagement ou une rupture amoureuse. On se tient alors à distance des autres, tant physiquement qu’émotionnellement. C’est un sentiment qu’on n’épouve pas seulement quand on est seul; il peut nous gagner alors qu’on est en plein milieu d’une foule.
Cependant, pour certains, la solitude n’est pas qu’un sentiment fugace. Ce peut être un état permanent qui entraîne des conséquences sur le long terme. «Je dirais que c’est un sentiment continu de marginalisation et d’exclusion, et un déficit de relations intimes», explique Emily White qui, dans la jeune trentaine, a connu une période de solitude de quatre ans alors qu’elle travaillait à Toronto comme avocate spécialisée en environnement. «J’étais constamment en manque d’amis, d’êtres proches, ce qui se traduisait par un sentiment de solitude anxieuse. »
Auteur du livre Lonely: Learning to Live with Solitude, dans lequel elle raconte son expérience, Emily White confie que la solitude prolongée a eu des effets sur son sommeil et sa santé. «Je passais mon temps à rêvasser et je n’avais plus la même acuité mentale. Les effets de la solitude étaient bien réels et visibles. Il m’a fallu un certain temps avant de me rendre compte à quel point cela me touchait. »
Selon elle, environ 10% des Nord-Américains souffrent de solitude chronique, trouble plus fréquent que la dépression dont il diffère et dont on parle moins.
«C’est un problème fréquent», confirme Lesli Musicar, conseillère et psychothérapeute de Toronto, qui ajoute que bien des gens refusent d’admettre qu’ils en souffrent. «Bien souvent, on est à mille lieux de se rendre compte que la personne en face de soi souffre de solitude. Elle peut se montrer très sociable et sortir beaucoup, mais ses relations restent superficielles. Elle peut donner l’impression d’être populaire, mais elle se sent très seule car elle ne laisse pas les gens se rapprocher d’elle.»
Bien que certains y soient plus prédisposés que d’autres, il est possible de vaincre la solitude. Voici quelques conseils qui vous y aideront:
1. Évitez de vous isoler
Quand on se sent solitaire, il n’est pas nécessairement facile d’entrer en relation avec les autres, mais rester seul ne pourra qu’aggraver le problème. «La solitude résulte d’un malaise à côtoyer de près les gens», explique Lesli Musicar, ajoutant que ce dernier est d’autant plus puissant quand on a une piètre image de soi-même; on craint alors d’être mis à nu et que les autres n’aiment pas ce qu’ils découvrent sur soi. «Pourtant, si vous refusez qu’ils s’approchent de vous, votre sentiment de solitude ne fera que se renforcer.» Quand on s’isole, il n’y a personne pour confronter l’image négative qu’on a de soi. «Personne pour vous ramener à la réalité; vous restez seule avec l’opinion que vous entretenez de vous-même.»
2. Joignez-vous à un groupe
Même si c’est la dernière chose dont on ait envie quand on éprouve de la solitude, vous devriez vous joindre à un groupe de gens qui partagent vos intérêts, que ce soit un cercle de lecture, une équipe sportive, une chorale ou un groupe de jardiniers amateurs. «Quand on se joint à un groupe dont l’activité signifie quelque chose pour soi, il y a des chances que cela fasse ressortir le meilleur de ce qu’on est, souligne Lesli Musicar. Et quand on a du plaisir à faire ce qu’on fait, on se sent lié aux autres parce qu’on a quelque chose en commun avec eux. »
3. Traitez-vous avec sollicitude
Si vous souffrez de solitude chronique, vous pourriez craindre que les autres se rapprochent. Commencez d’abord par apprendre à vous aimer. Pour changer l’image négative qu’on a de soi, il faut accepter de prendre soin de soi. «La première relation sur laquelle vous devez travailler, c’est celle que vous entretenez avec vous-même», explique Lesli Musicar, ce qui pourrait signifier que vous devez changer les manières de penser que vous avez apprises, enfant. «Si on vous a négligée ou qu’on vous critiquait continuellement, explique-t-elle, vous devez changer cela. Vous devez apprendre à vous traiter avec gentillesse. C’est un grand défi à relever quand on a une piètre opinion de soi-même. » Cependant, c’est important de le faire car, alors, on peut entrer plus facilement en relation avec les autres.
4. Informez-vous
Emily White a entrepris d’écrire son livre sur la solitude parce qu’elle voulait en savoir plus sur son problème. En démystifiant la solitude, ses recherches l’ont aidée à faire face à la sienne. «Plus on en apprend sur la solitude et plus on découvre à quel point c’est fréquent, moins on se sent seul, explique-t-elle. C’est difficile de se sentir isolé mais ça l’est encore plus quand on ne comprend pas son problème et qu’on a l’impression d’être seul à en souffrir.»
5. Demandez du soutien
Le fait de parler de son problème à quelqu’un, que ce soit un ami, un membre de la famille ou un thérapeute, peut changer bien des choses. «C’est un énorme défi à relever, explique Leslie Musicar, mais c’est la meilleure chose qu’une personne puisse faire pour se soigner. Notre culture étant portée à stigmatiser la solitude, il n’est pas facile d’en parler mais, à ne pas le faire, on risque d’aggraver davantage encore son état. «C’est quand on entretient une piètre estime de soi qu’on a le plus besoin d’entendre un autre point de vue, celui d’une personne qui vous dit que vous avez de l’importance et êtes digne de l’estime d’autrui. »
Invité- Invité
Re: 5 moyens pour combattre la solitude
De plus en plus de Français sont touchés par l'isolement, un phénomène qui épargne moins les jeunes, et s'aggrave avec la précarité de l'emploi et la faiblesse des revenus.
La solitude concerne en 2013 12% des Français de plus de 18 ans, un phénomène en constante aggravation, surtout chez les plus jeunes et les plus âgés, révèle mercredi une enquête de la Fondation de France .
Selon cette enquête, depuis 2010 la solitude a touché en France un million de personnes supplémentaires, portant à 5 millions le nombre de ceux qui n’ont pas ou peu de relations sociales au sein des cinq réseaux de sociabilité (familial, professionnel, amical, affinitaire ou de voisinage). En 2013, 27% des Français ne disposent que d’un seul réseau (contre 23% en 2010), 39% n’ont pas de lien soutenu avec leur famille (contre 33% en 2010), 37% n’ont pas ou peu de contacts avec leurs voisins (contre 31%) et 25% ne disposent pas d’un réseau amical actif (contre 21%).
Autre enseignement de l’enquête : la solitude s’aggrave chez les plus jeunes et les plus âgés. Chez les moins de 40 ans, la solitude a ainsi doublé en 3 ans et pour la première fois, le phénomène touche les 18-29 ans (6% d’entre eux), jusque là préservés. Selon l’étude, les difficultés d’entrée et de maintien dans l’emploi constituent l’une des principales explications à cette extension générationnelle du phénomène.
A l’autre extrémité, 24% des 75 ans et plus sont touchés par l’isolement, contre seulement 16% en 2010. Une hausse liée à plusieurs phénomènes, selon l’étude : une augmentation de la part des personnes âgées en situation de handicap, une baisse relative des pratiques associatives et un relâchement sensible des relations familiales. La pauvreté accentue le phénomène : 17% de personnes sont isolées parmi les foyers ayant moins de 1 000 euros de revenus nets mensuels.
Le chômage est un autre terreau pour la solitude : entre 30 et 60 ans, le fait d’être ou non en emploi constitue la variable la plus explicative. Ainsi, 15% des personnes en recherche d’emploi sont seules. Facteur nouveau : depuis 2010, la solitude a progressé fortement au sein des classes moyennes (définies comme les foyers disposant de 1 000 à 3 499 euros de revenus nets mensuels).
En trois ans, la solitude a aussi progressé dans les grandes villes, révèle l’enquête, puisque 13% des habitants des grandes métropoles se disent seuls contre 8% en 2010. L’enquête a été réalisée par l’institut d’études TMO régions par téléphone entre le 7 janvier et le 26 février, auprès de 5 000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Invité- Invité
Re: 5 moyens pour combattre la solitude
La solitude gagne du terrain et dessine de nouveaux contours. Focus sur les motifs d’isolement au coeur d’une société hyper communicante. Les pistes pour renouer avec une saine solitude, sortir de la culture d’une illusion du lien, et vivre des relations authentiques. Sans doute un des plus sûrs moyens de ne plus se sentir esseulé(e).
Véritable paradoxe de notre époque d’hyper communication, le sentiment de solitude est en hausse avec de nouvelles formes. Une étude de la Fondation de France révèle que les grandes villes comme la campagne sont touchées, les personnes âgées ne sont plus les seules à s’en plaindre, ce fléau frapperait toute classe sociale et tranche d’âge confondus. En cause, des liens familiaux distendus et des relations professionnelles difficiles, combinés à une explosion de la technologie en termes de communication.
Des raisons complexes
Bien évidemment, les raisons de vivre une situation d’isolement sont complexes. L’augmentation des familles mono parentales, le chômage, la vieillesse, le handicap… Toutefois de nouvelles formes particulières, liées à notre époque semblent aussi émerger. On retrouve généralement ce rapport particulier à l’autre, devenu encombrant ! « La contrainte que représente la rencontre est devenue supérieure au plaisir qu’elle procure, avec à la clé une culture de l’illusion du lien, le plus souvent à distance ».
La foule « solitaire »
Métro bondé, bistrot du matin plein à craquer, circulation difficile… « Nous sommes mêlés à la foule, et pourtant chacun est renvoyé à sa solitude ». Le climat social n’est pas au beau fixe certes, d’autant plus que nous préférons nous enfermer dans un journal, entre deux oreillettes du baladeur numérique, ou rester rivé à notre mobile à papoter (le plus souvent pour ne rien dire) ou envoyer des sms. « En lien avec des gens qui sont loin, et coupés de ceux qui sont proches ». Il ne s’agit pas tant de lâcher une invitation à souper à son voisin de banquette, mais bien de laisser un espace ouvert pour un échange convivial sans forcément de grandes implications. La convivialité pourrait bien se nicher dans un retour à davantage de simplicité.
La foule « virtuelle »
Paradoxe d’une époque hyper communicante où sms, mail, chat, Facebook, et Twitter ont modifié en profondeur nos capacités à créer du lien. Bien calé dans nos fauteuils, nous privilégions des relations virtuelles avec le plus grand nombre, aux échanges intimes. « Une illusion de non-solitude » . Tout comme cet engouement que rencontre le site « Copains d’avant » où certains passent des heures à rechercher tel ami d’enfance et qui refusent un apéro avec un collègue, bien présent lui pourtant. Nous sommes devenus plus habiles à lier des relations à distance (comme autant de stratégie d’évitement) qu’à en nouer de bien réelles avec les risques que cela comporte !
La foule « compét’ »
Qu’on se l’avoue ou pas, notre société reste centrée autour de valeurs à la hausse. Piégé, malgré la crise, entre un positivisme de bon aloi ou des rôles dans lesquels nous nous sommes figés, nous montrer vulnérable n’est pas toujours acceptable. À ce titre l’univers professionnel se montre impitoyable ! Selon l’étude, 20 % des Français n’ont pas de relations sociales avec leurs collègues. Entre un « bonjour » rapide et deux rapports de réunions, il reste difficile d’évoquer un manque de sommeil depuis la naissance du petit dernier, le licenciement d’un compagnon, quand ce n’est pas une rupture. Autant de fragilités vécues comme des « mises à côtés ». D’un point de vue social idem… Certains affichent un sourire réjoui masquant une humeur bien sombre. Reste que demander un service comme du soutien n’est parfois pas si simple…
La bonne et la mauvaise solitude
Se sentir seul(e) n’est pas forcément un fléau ! « Une bonne solitude est celle où l’on ne s’ennuie pas ». Enfin seul, et tranquille, on est libre alors de se livrer à des occupations qui nous tiennent à coeur, comme de ne rien faire. En bonne compagnie avec soi-même, la solitude n’est plus pesante, et le besoin d’y échapper par de multiples distractions ne domine pas. « Les personnes qui apprécient la solitude sont capables de rentrer en elle-même sans abolir le lien à l’autre. Elles savent aussi en sortir pour accepter un hammam, un ciné, ou répondre au SOS d’une amie ». La mauvaise solitude à l’inverse est source d’ennui, d’insatisfaction voire d’anxiété, et s’accompagne d’un sentiment d’isolement. On la reconnaît à un besoin parfois compulsif de créer du lien souvent de façon superficielle pour combler ce vide.
Habiter la solitude
C’est en créant une véritable rencontre avec soi dans la solitude que l’on développe sa capacité à nouer des relations authentiques. À l’inverse, l’incapacité d’être seul entraîne des difficultés à créer du lien.
Avouons à notre décharge que notre époque ne nous facilite pas la tâche. Un accès permanent à la distraction nous coupe d’une bonne solitude. Mettre la radio, ou la télé toute la journée nous donne l’illusion de ne pas être seul. C’est un apprentissage qui commence dans l’enfance. Nous devrions apprendre à nos enfants à s’ennuyer au lieu de les sur-solliciter en permanence, les empêchant ainsi de se confronter à une forme de solitude, fort utile pour une rencontre avec eux-mêmes. Pour lever les obstacles en tant qu’adulte, il faudrait mener une réflexion personnelle : pourquoi suis-je en train de communiquer par Facebook, après avoir refuser la crémaillère du voisin ? Quels efforts je fais pour être avec les autres ?
Une fois écartées les phobies sociales et autres timidités excessives qui demandent d’être accompagné, les moyens de sortir de l’isolement existent. Aujourd’hui, de nombreuses initiatives émergent, entre les fêtes des voisins, les cafés philo, les jardins partagés ou les associations de colocation, comme autant d’opportunités à vivre « tous ensemble ».
Invité- Invité
Re: 5 moyens pour combattre la solitude
Coucou maman indienne,
Très intéressant ton fil, j'aime beaucoup le thème que tu as abordé et que l'on oublie souvent, la solitude.
Ton fil est venu me cogner très fort, parce que c'est ce que je vis depuis que je suis petit.
Pour le chômage et la faiblesse des revenus en plus, je confirme tout à fait avec ce que tu as écrit, maman indienne, l'exclusion sociale liée au chômage ça créée un climat de solitude chez la personne et il n'est pas facile de la briser.
Si l'on a du mal à rejoindre un groupe, déjà rejoindre un groupe de prières, c'est un bon pas. J'en fais partie, et ça m'aide à m'éloigner de l'isolement.
Maman indienne,
Très intéressant ton fil, j'aime beaucoup le thème que tu as abordé et que l'on oublie souvent, la solitude.
Ton fil est venu me cogner très fort, parce que c'est ce que je vis depuis que je suis petit.
Pour le chômage et la faiblesse des revenus en plus, je confirme tout à fait avec ce que tu as écrit, maman indienne, l'exclusion sociale liée au chômage ça créée un climat de solitude chez la personne et il n'est pas facile de la briser.
Si l'on a du mal à rejoindre un groupe, déjà rejoindre un groupe de prières, c'est un bon pas. J'en fais partie, et ça m'aide à m'éloigner de l'isolement.
Maman indienne,
Invité- Invité
Re: 5 moyens pour combattre la solitude
Jérémie,
viens à la fête des Béatitudes le 8 sep à Thy; est-ce que d'autres de la région sont intéressés ? Chaton, et ???
L'occasion de se rencontrer et de bien prier !
départ : vers 9 heures de Namur, messe à 10 heures
viens à la fête des Béatitudes le 8 sep à Thy; est-ce que d'autres de la région sont intéressés ? Chaton, et ???
L'occasion de se rencontrer et de bien prier !
départ : vers 9 heures de Namur, messe à 10 heures
lardida- Combat l'antechrist
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