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PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
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PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 10:25
PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE (1)
_______________________________________________________________________________
Luc 2.14
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com
La venue sur terre de Jésus a déjà été annoncée à plusieurs reprises dans l’AT. Dans le NT, on nous rapporte que ce sont les anges qui ont eu le privilège d’annoncer la venue imminente de Christ. Nous lisons ainsi, dans le récit de la nativité que l’évangile de Luc nous présente, l’incident où un ange fait la déclaration suivante : …je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur (Luc 2.10-11).
Un message venu du ciel
Cette bonne nouvelle, destinée à l’humanité, s’accompagne d’une autre bonne nouvelle : que la paix soit sur la terre. J’aimerais aujourd’hui, par la grâce de Dieu, vous parler de cette paix. J’aimerais vous expliquer le message de paix que nous apportent les anges tel que nous le lisons en Luc 2.14. Il est écrit dans ce verset qu’une multitude de l’armée céleste louait Dieu en disant, Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Paix sur la terre aux hommes qui font l’objet de sa complaisance.
Le contexte qui entoure ce passage vous est très familier, j’en suis sûr. Il s’agit de cette histoire concernant des bergers. Ceux-ci faisaient leur travail en surveillant leurs bêtes en pleine nuit. Et soudainement des anges apparaissent devant eux. Ces créatures célestes, ces anges, ont en effet un message de grande importance à annoncer. Les anges apparaissent souvent sur terre lorsqu’il y a quelque chose d’important à annoncer au nom de Dieu. D’ailleurs, le mot ‘ange’ en grec signifie ‘messager’, ou ‘envoyé’. Il est le messager de Dieu. Et dans ce passage, des messagers de Dieu font l’annonce de cette importante nouvelle. Luc 2.10-14.
Luc 2.10-14. Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple :
11 aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur,
12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait :
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée.
Ce dernier verset, v. 14, fera l’objet de notre leçon … paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée, que Dieu agrée. Nous avons tous déjà entendu ce verset. On le récite à chaque année durant la période de Noël. Bien qu’il s’agisse d’un verset familier, vous devez savoir qu’il comporte certaines subtilités linguistiques qui compliquent son explication. Laissez-moi vous expliquer le problème auquel nous avons à faire face quand on veut traduire ce verset.
La présence d’une variante
Si vous possédez une Bible qui fournit des explications sur la traduction, vous allez probablement lire un commentaire à l’effet que le v. 14 peut également se traduire par la phrase suivante : …paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes. Voilà qui semble bien différent de la traduction précédente où on lit, …paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Il y a donc 2 façons de traduire cette phrase. Et s’il y a 2 traductions possibles, vous pouvez déjà soupçonner qu’il existe un problème de traduction.
La raison pour laquelle nous devons tenir compte de 2 traductions provient du fait que dans le texte original, nous observons une différence d’une lettre, d’une seule lettre. Il s’agit de la lettre ‘s’, ou sigma si on veut utiliser l’alphabet grec. Cette lettre sigma affecte de façon significative notre interprétation de la phrase. Ce qui va nous faire pencher en faveur de l’une ou l’autre de ces traductions dépend du manuscrit que nous utilisons. En effet, en comparant les différents manuscrits que nous avons à notre disposition, nous remarquons que la lettre sigma se retrouve dans certains manuscrits alors qu’elle est omise dans d’autres.
Nous appelons variantes les mots ou les phrases d’un texte qui diffèrent d’un manuscrit à l’autre. Il faut se rappeler qu’à l’origine, il n’y avait pas d’autre façon de reproduire une copie de la Bible que par la méthode manuelle. Il a fallu attendre jusqu’au 15ième siècle, lorsqu’on inventa l’imprimerie, pour améliorer fondamentalement la reproduction de la Bible. Ceci signifie que pendant près de 3000 ans, on recopiait à la main chaque mot, chaque lettre du texte biblique original. À chaque génération, il y a eu des personnes qui se sont dévouées à cette tâche plutôt fastidieuse mais combien importante. Vous pouvez vous imaginer tout le travail qui était requis pour recopier manuellement et fidèlement la Bible au complet. Vous pouvez également figurer les problèmes qui se posaient par une telle méthode de travail. Humainement parlant, il est virtuellement impossible pour quiconque de copier à la main un texte aussi long que celui de la Bible sans commettre une seule faute. C’est pourquoi nous retrouvons des variantes, ces petites différences entre les divers manuscrits qui ont été préservés jusqu’à ce jour.
Nominatif ou génitif?
Pour en revenir à notre verset en Luc 2.14, nous observons ainsi une différence d’une seule lettre dans le texte grec. Il s’agit de la lettre sigma. Cette différence affecte le mot qui est traduit en français par le mot ‘complaisance’, … et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance. C’est ce qu’on lit dans la Bible de Jérusalem. La présence de la lettre sigma change la syntaxe de la phrase. Elle passe du nominatif au génitif. Certains me trouveront sans doute un peu trop théorique ici. Mais je me vois dans l’obligation de m’attarder à ces quelques points techniques afin de vous montrer ce qui se passe exactement du point de vue linguistique lorsqu’on essaie de traduire le verset en Luc 2.14.
S’il s’agit d’un nominatif, nous aurions alors la phrase, ‘Bienveillance pour les hommes’, ou ‘Bonne volonté envers les hommes’. Le nom prend le cas du sujet. Ces hommes sont des hommes de bonne volonté. Cette traduction se lit par exemple dans la Bible Ostervald (1996). Par contre, si nous avons un génitif, i.e. lorsque la lettre sigma est présente, nous aurions alors la phrase, ‘aux hommes objets de sa complaisance’, ‘aux hommes que Dieu agrée’. Le nom prend le cas du complément. Ces hommes sont ceux en qui Dieu prend plaisir. Prenez note que la plupart des théologiens de notre temps prennent partie pour le génitif. Ces hommes sont les objets de la complaisance de Dieu.
Mais quelle traduction est vraiment la bonne? Qu’est-ce qui nous permettrait de pencher vers l’une ou l’autre de ces traductions? La réponse, à mon avis, est relativement simple. Du point de vue pratique, cela n’a guère d’importance. Que vous optiez pour l’une ou l’autre des traductions, l’application de ce verset revient au même. Nous pouvons faire cette affirmation avec assurance dans la mesure où nous connaissons les principes bibliques de paix que j’aimerais vous expliquer à l’instant. Vous savez, il est remarquable qu’en dépit des légères différences entre les manuscrits bibliques, aucune de ces différences n’altère notre pensée théologique. Le message de la Parole de Dieu n’est aucunement affecté par les problèmes de transmission du texte biblique.
Le premier principe de paix
Alors quels sont ces principes de paix que je viens tout juste de mentionner? Il y a 3 principes de paix que vous devez connaître en tant que chrétien. Dans la leçon d’aujourd’hui, nous allons étudier le premier principe. Nous aborderons les deux autres principes de paix dans la prochaine leçon.
Le premier principe de paix s’énonce de la façon suivante. On ne peut dissocier la paix de la justice et de la sanctification. S’il y a une chose que vous devez retenir dans notre leçon aujourd’hui, c’est le principe selon lequel on ne peut dissocier la paix de la justice. Ces deux entités, paix et justice, forment une paire indissociable. En d’autres mots, cela signifie qu’en l’absence de la justice, il ne peut pas y avoir de paix. La présence de la justice ou de la sanctification est une condition absolue pour que la paix puisse s’établir. Il s’agit d’un principe spirituel et éternel que l’on retrouve dans les pages de la Bible.
Une fois qu’on aura reconnu cette loi spirituelle, l’interprétation du verset en Luc 2.14 devient chose facile. Ainsi nous n’avons plus vraiment besoin de tenir compte de la présence ou de l’absence de la lettre sigma. Cette distinction ne change en rien le message de Luc 2.14. Qu’il s’agisse d’un nominatif ou d’un génitif, la signification de ce verset revient au même.
Car voyez-vous, il n’y a qu’une seule sorte de personnes en qui Dieu prend plaisir : il s’agit de l’homme juste. On comprendra alors qu’à ce niveau, il n’y a pas de différence entre les ‘hommes bienveillants’ ou les ‘hommes de bonne volonté’ et les ‘hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu’. Les hommes bienveillants sont des hommes qui marchent dans la justice. Il en est de même des hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu. Ce sont des hommes qui marchent dans la justice. Considéré de cette façon, nous arrivons au même point. Luc 2.14 se réfère au fait que Dieu ne prend plaisir que dans les hommes justes, les hommes qui marchent dans la droiture.
Pris dans le sens négatif, on peut certainement affirmer que Dieu ne prend aucun plaisir au péché et ne peut approuver ceux qui commettent le péché. Dieu n’a aucun plaisir à voir les méchants commettre le mal. Vous voyez que j’insiste sur la notion du plaisir et de ce qui déplait à Dieu. On ne parle pas ici de l’amour de Dieu. Dieu aime l’homme pécheur mais cela ne veut pas dire qu’il prend plaisir à le voir faire le mal.
Dans la Bible, ce mot ‘plaisir’ est généralement réservé au Seigneur Jésus pour exprimer la satisfaction que Dieu le Père manifeste envers son Fils Jésus. Il est utilisé, par exemple, à l’occasion du baptême de Jésus. En Matthieu 3.17, Dieu dit de Jésus, Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. On retrouve à nouveau ce mot lors de la transfiguration de Jésus en Matthieu 17.5. Dieu dit alors exactement la même phrase. Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. Dieu trouve plaisir en son Fils. Pourquoi? Parce que Jésus est un homme juste. En fait, il est LE juste. C’est d’ailleurs ce titre qu’on donne à Jésus en 1Jean 2.1 où il est appelé Jésus Christ le juste. Jésus a vécu dans notre monde sans commettre un seul péché. Il est à ce titre un homme parfaitement juste, LE juste, le très Saint de Dieu. On comprendra alors pourquoi Jésus dit en Jean 8.29, Je fais toujours les choses qui lui plaisent, qui plaisent à mon Père. Tout au long de son séjour terrestre, Jésus a toujours recherché à mener une vie qui plaise à son Père. Et Dieu le Père a définitivement trouvé plaisir en son Fils.
Mener une vie remplie de sainteté signifie vivre d’une manière qui plaise à Dieu. Il s’agit d’une vie qui se caractérise par une obéissance à Dieu et une soumission constante à sa volonté. Lorsque vous menez une telle vie, vous devenez plaisants à Dieu. Vous devenez une personne qui fait l’objet de la complaisance de Dieu. C’est le sens que prennent les mots retrouvés en Luc 2.14, …sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance.
Vous pourrez faire l’expérience de la paix dans toute sa plénitude à partir du moment où vous vivez une vie qui plaît à Dieu, une vie qui cherche à suivre les ordonnances de Dieu. La paix n’est pas une expérience qui survient automatiquement après la cérémonie du baptême. Par le baptême, on ne fait qu’accéder à la première porte qui s’ouvre sur le royaume de Dieu. Mais il ne faut pas se contenter de rester derrière la porte. On doit bouger! Par la puissance de Dieu, nous devons mener une vie digne d’un fidèle sujet du royaume de Dieu. Et c’est ainsi que la paix s’installera dans nos cœurs. Donnez-vous comme objectif de dire comme Jésus, ‘Je veux vivre d’une manière qui plaise à Dieu.’ On peut aussi utiliser les mots de Hébreux 10.9, …je viens pour faire ta volonté … Seigneur. Une personne qui démontre une telle détermination fera l’expérience, tôt ou tard, d’une profonde paix spirituelle car il marche dans la droiture. Et là où il y a sanctification et justice, il y a paix.
Paix et justice forment une paire indissociable
Dans les Écritures, que ce soit dans le NT ou l’AT, on retrouve paix et sanctification toujours côte à côte. On ne peut les séparer. Si vous voulez la paix, il faut avoir la sainteté. Si vous portez le fruit de la sanctification, vous aurez la paix.
Regardons quelques versets pour voir comment cette combinaison se répète régulièrement dans la Bible. Prenez par exemple Hébreux 12.14. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Sans la sanctification, vous ne verrez pas Dieu. Et sans la paix, vous ne verrez pas le Seigneur non plus. Paix et sanctification forment une paire indissociable.
Regardez maintenant 2Timothée 2.22. Ce verset s’adresse particulièrement aux personnes pour qui les convoitises de la jeunesse peuvent être une source de tentation et de chute, affectant ainsi la paix qu’ils trouvaient en Dieu. Ainsi dans ce verset, Paul dit à Timothée, Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Remarquez à nouveau la présence de la justice au début de cette liste de 4 vertus et la paix à la fin de cette liste. Encore une fois, justice et paix se retrouvent ensemble. Et au centre, Paul mentionne la foi et l’amour.
Paul nous exhorte à poursuivre ces 4 vertus, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. J’aimerais attirer votre attention sur cette expression ‘d’un cœur pur’. Si nous n’avons pas compris la signification de la justice, Paul nous la clarifie maintenant pour nous. Il s’agit d’un cœur pur. Cette justice à laquelle Paul fait allusion est une justice qui émane d’un cœur pur. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu (Matthieu 5.8.). Mais sans la sainteté, sans cette pureté de cœur, personne ne verra le Seigneur. Seul celui qui a un cœur pur, i.e. le juste, aura le privilège de voir Dieu.
Mais comment obtient-on cette sainteté, cette justice? Pour répondre à cette importante question, regardons 1Thessaloniciens 5.23. Et je vous demanderais de remarquer à nouveau cette remarquable union entre la paix et la justice. Voici ce qu’on lit. Que le Dieu de paix (Dieu est le Dieu de paix parce qu’il est le Dieu de justice)… Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers. Le verbe ‘sanctifier’ signifie ‘rendre saint’. Notez que c’est Dieu qui nous sanctifie. C’est Dieu qui nous procure le nécessaire pour vivre l’expérience de la sanctification. … que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! ‘Être sans reproche’ n’est qu’un autre terme de Paul pour parler de l’homme juste. Un cœur pur, sans défaut, sans tache, sans reproche. Tous ces termes ne font que désigner la même chose. Ils font tous référence à la justice et à la sainteté. Dans ce verset en 1Thessaloniciens 5.23, Paul affirme que c’est le Dieu de paix qui fournit la puissance nécessaire à la sanctification du croyant afin que tout notre être soit gardé sans reproche lors de la seconde venue de Christ.
Quand Dieu n’a pas de plaisir
Cependant, il nous est possible d’entraver ce processus de sanctification car toute œuvre de Dieu en nous ne se fait pas sans notre consentement. Le plus grand obstacle à notre sanctification se rencontre lorsqu’il y a présence de péché dans notre vie. S’il y a trace de péché dans notre vie, vous pouvez être sûrs que Dieu ne prendra pas plaisir en nous. Dieu ne prend pas plaisir en ceux qui désirent le mal, ceux qui choisissent de vivre dans le péché.
C’est d’ailleurs l’avertissement que nous lisons en 1Corinthiens 10.5. Laissez-moi vous lire ce verset. 1Corinthiens 10.5. Nous lisons dans ce passage que Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert. Paul parlait des Juifs qui se sont sauvés de l’Égypte et qui ont traversé la Mer Rouge à pied. Concernant ces individus, Paul nous informe que Dieu n’a point pris plaisir. Ce mot ‘plaisir’ est exactement le même mot que nous retrouvons en Luc 2.14, paix aux hommes objets de sa complaisance, de son plaisir.
Mais on peut se demander pourquoi Dieu n’a pas trouvé plaisir en la nation juive, pourtant le peuple élu de Dieu. Tout simplement parce qu’ils ont préféré le mal au bien. C’est ce que le verset suivant nous dit. V. 6 : Ces événements sont arrivés pour nous servir d’exemples, afin que nous ne convoitions pas le mal comme eux le convoitèrent. Voilà très clairement la raison. Ils ont désiré le mal. Ils ont laissé libre cours à la convoitise des choses mauvaises. Et cela n’a pas du tout plu à Dieu.
Voyez-vous, le mal et la paix ne peuvent pas aller ensemble. Le péché et la paix sont des entités contraires qui ne peuvent pas se mélanger ensemble. C’est une loi spirituelle fondamentale qu’il faut absolument retenir. Si on ne comprend pas cette loi, on ne pourra pas comprendre l’essence même du message des anges en Luc 2.14. Relisez ce verset mot à mot. Les anges n’ont pas dit ‘Paix sur la terre’ comme on le voit souvent imprimé dans les cartes de Noël. Ils ont dit, Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée, aux hommes qui font l’objet de sa complaisance, aux hommes qui plaisent à Dieu. Pourquoi ces hommes? Parce que ces hommes sont des hommes justes.
Un exemple à éviter sous peine de châtiment
Savez-vous ce qui est arrivé à ces Israélites dans le désert dont le comportement n’a pas plu à Dieu? Continuez à lire le reste de l’histoire en 1Corinthiens 10 et vous allez découvrir la fin tragique qui les attendait. Ils ont tous péri dans le désert. Certains moururent de la morsure des serpents (v. 9). D’autres furent exterminés par le destructeur (v. 10). Le châtiment de Dieu s’est abattu sur Israël. Ce châtiment était d’une sévérité telle qu’il en tomba 23 000 en un seul jour (v. 8.).
Il serait faux de croire que cette histoire tirée de l’AT ne nous concerne pas. Paul prend la peine de dire dans ce même passage que ces choses sont arrivés pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses (v. 6)… En d’autres mots, ces événements sont arrivés pour nous servir d’avertissement afin que nous ne convoitions pas de chose mauvaise, comme ceux-là aussi ont convoité. Paul s’adressait aux chrétiens de la ville de Corinthe. Et cet avertissement demeure tout aussi valide pour nous aujourd’hui.
Comprenez bien ceci. Même si vous êtes un homme juste aujourd’hui, Dieu ne peut pas vous empêcher de commettre le mal demain si c’est le chemin que vous avez décidé d’emprunter. Si par un choix personnel vous décidez de renoncer à garder votre cœur pur et de vous retirer de la voie de la justice, sachez que Dieu ne pourra pas prendre plaisir en vous. Et si je comprends correctement les Écritures, je ne peux pas garantir que votre destin sera différent de celui des Israélites qui ont péri dans le désert.
En Hébreux 10.38-39, nous voyons la réaction de Dieu vis-à-vis de ceux qui ont décidé de se détourner de la voie de la justice. Il est écrit, Or le juste vivra de foi; et, si quelqu’un se retire (i.e. s’il fait défection à une vie de justice), mon âme ne prend pas plaisir en lui. Encore une fois, la Bible nous mentionne une situation qui affecte négativement le plaisir de Dieu.
Verset 39. Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme. L’auteur de la lettre aux Hébreux nous signale qu’il existe 2 catégories d’hommes justes par rapport à leur loyauté à Dieu. Il y a d’abord celui dont la foi demeure fidèle à Dieu jusqu’à la toute fin. Celui-là est assuré de la sauvegarde de son âme. Il s’agit d’un homme de foi qui croit pour la conservation, le salut de son âme. Mais il y a aussi celui dont la foi vacille jusqu’à se retirer définitivement d’une vie de sainteté. Et Dieu ne peut pas prendre plaisir en celui qui se dérobe ainsi de la justice. Si la situation ne se rectifie pas, cette personne aura une fin qui le mènera à la destruction. Il fait partie de cette deuxième catégorie de justes, ceux qui se retirent pour la perdition, pour la destruction, tout comme les Juifs qui n’ont pas été agréables à Dieu sont morts dans le désert (1Corinthiens 10.5).
Paix et justice dans l’AT
Alors que nous arrivons au terme de cette leçon, nous constatons que la Bible affirme hors de tout doute que le mal et la paix ne peuvent pas se retrouver ensemble. C’est pourquoi en Ésaïe 57.21, Dieu dit qu’il n’y a point de paix … pour les méchants. Le méchant ne peux trouver la paix dans son cœur. Il ne peut y avoir de paix pour ceux qui n’aiment pas la justice.
Vous pouvez remarquer que ce principe était déjà clairement établi dans l’AT. Regardez par exemple Ésaïe 32.17. Le fruit de la justice sera la paix, et l’effet de la justice repos et sécurité à jamais. Paix et justice, on les retrouve encore ensemble.
Ou encore, écoutez ce merveilleux verset en Psaume 85.10. La justice et la paix se sont entre-baisés. Ils se sont embrassés! Dans les Écritures, il y a une telle intimité entre la justice et la paix qu’on apprend qu’ils se sont entre-baisés! Ils sont tout simplement inséparables.
Finalement, je vous invite à lire Ésaïe 59.8. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix… Pourquoi en est-il ainsi? Parce qu’il n’y a point de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers détournés (détournés de la voie de la justice): quiconque y marche ne connaît point la paix. Si ce monde veut trouver la paix, il n’y pas d’autre solution que de marcher selon la voie de la justice. Et cette justice ne se retrouve qu’en Christ, qui a été fait justice pour nous (1Corinthiens 1.30).
Nous comprenons maintenant ce principe fondamental qui se dégage de Luc 2.14. Dans le monde spirituel, on ne peut pas séparer la paix et la justice. Là où il y a la sainteté, il y a la paix. Là où on retrouve le péché, il y a agitation et désordre. Lorsque vous priez pour la paix, ne dites pas seulement ‘Paix sur la terre’, mais ‘Paix sur la terre aux hommes objets de sa complaisance.’ Car Dieu n’a de plaisir qu’en ceux qui sont justes. Et c’est aux hommes justes qu’il a promis la paix.
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Luc 2.14
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com
La venue sur terre de Jésus a déjà été annoncée à plusieurs reprises dans l’AT. Dans le NT, on nous rapporte que ce sont les anges qui ont eu le privilège d’annoncer la venue imminente de Christ. Nous lisons ainsi, dans le récit de la nativité que l’évangile de Luc nous présente, l’incident où un ange fait la déclaration suivante : …je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur (Luc 2.10-11).
Un message venu du ciel
Cette bonne nouvelle, destinée à l’humanité, s’accompagne d’une autre bonne nouvelle : que la paix soit sur la terre. J’aimerais aujourd’hui, par la grâce de Dieu, vous parler de cette paix. J’aimerais vous expliquer le message de paix que nous apportent les anges tel que nous le lisons en Luc 2.14. Il est écrit dans ce verset qu’une multitude de l’armée céleste louait Dieu en disant, Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Paix sur la terre aux hommes qui font l’objet de sa complaisance.
Le contexte qui entoure ce passage vous est très familier, j’en suis sûr. Il s’agit de cette histoire concernant des bergers. Ceux-ci faisaient leur travail en surveillant leurs bêtes en pleine nuit. Et soudainement des anges apparaissent devant eux. Ces créatures célestes, ces anges, ont en effet un message de grande importance à annoncer. Les anges apparaissent souvent sur terre lorsqu’il y a quelque chose d’important à annoncer au nom de Dieu. D’ailleurs, le mot ‘ange’ en grec signifie ‘messager’, ou ‘envoyé’. Il est le messager de Dieu. Et dans ce passage, des messagers de Dieu font l’annonce de cette importante nouvelle. Luc 2.10-14.
Luc 2.10-14. Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple :
11 aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur,
12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait :
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée.
Ce dernier verset, v. 14, fera l’objet de notre leçon … paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée, que Dieu agrée. Nous avons tous déjà entendu ce verset. On le récite à chaque année durant la période de Noël. Bien qu’il s’agisse d’un verset familier, vous devez savoir qu’il comporte certaines subtilités linguistiques qui compliquent son explication. Laissez-moi vous expliquer le problème auquel nous avons à faire face quand on veut traduire ce verset.
La présence d’une variante
Si vous possédez une Bible qui fournit des explications sur la traduction, vous allez probablement lire un commentaire à l’effet que le v. 14 peut également se traduire par la phrase suivante : …paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes. Voilà qui semble bien différent de la traduction précédente où on lit, …paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Il y a donc 2 façons de traduire cette phrase. Et s’il y a 2 traductions possibles, vous pouvez déjà soupçonner qu’il existe un problème de traduction.
La raison pour laquelle nous devons tenir compte de 2 traductions provient du fait que dans le texte original, nous observons une différence d’une lettre, d’une seule lettre. Il s’agit de la lettre ‘s’, ou sigma si on veut utiliser l’alphabet grec. Cette lettre sigma affecte de façon significative notre interprétation de la phrase. Ce qui va nous faire pencher en faveur de l’une ou l’autre de ces traductions dépend du manuscrit que nous utilisons. En effet, en comparant les différents manuscrits que nous avons à notre disposition, nous remarquons que la lettre sigma se retrouve dans certains manuscrits alors qu’elle est omise dans d’autres.
Nous appelons variantes les mots ou les phrases d’un texte qui diffèrent d’un manuscrit à l’autre. Il faut se rappeler qu’à l’origine, il n’y avait pas d’autre façon de reproduire une copie de la Bible que par la méthode manuelle. Il a fallu attendre jusqu’au 15ième siècle, lorsqu’on inventa l’imprimerie, pour améliorer fondamentalement la reproduction de la Bible. Ceci signifie que pendant près de 3000 ans, on recopiait à la main chaque mot, chaque lettre du texte biblique original. À chaque génération, il y a eu des personnes qui se sont dévouées à cette tâche plutôt fastidieuse mais combien importante. Vous pouvez vous imaginer tout le travail qui était requis pour recopier manuellement et fidèlement la Bible au complet. Vous pouvez également figurer les problèmes qui se posaient par une telle méthode de travail. Humainement parlant, il est virtuellement impossible pour quiconque de copier à la main un texte aussi long que celui de la Bible sans commettre une seule faute. C’est pourquoi nous retrouvons des variantes, ces petites différences entre les divers manuscrits qui ont été préservés jusqu’à ce jour.
Nominatif ou génitif?
Pour en revenir à notre verset en Luc 2.14, nous observons ainsi une différence d’une seule lettre dans le texte grec. Il s’agit de la lettre sigma. Cette différence affecte le mot qui est traduit en français par le mot ‘complaisance’, … et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance. C’est ce qu’on lit dans la Bible de Jérusalem. La présence de la lettre sigma change la syntaxe de la phrase. Elle passe du nominatif au génitif. Certains me trouveront sans doute un peu trop théorique ici. Mais je me vois dans l’obligation de m’attarder à ces quelques points techniques afin de vous montrer ce qui se passe exactement du point de vue linguistique lorsqu’on essaie de traduire le verset en Luc 2.14.
S’il s’agit d’un nominatif, nous aurions alors la phrase, ‘Bienveillance pour les hommes’, ou ‘Bonne volonté envers les hommes’. Le nom prend le cas du sujet. Ces hommes sont des hommes de bonne volonté. Cette traduction se lit par exemple dans la Bible Ostervald (1996). Par contre, si nous avons un génitif, i.e. lorsque la lettre sigma est présente, nous aurions alors la phrase, ‘aux hommes objets de sa complaisance’, ‘aux hommes que Dieu agrée’. Le nom prend le cas du complément. Ces hommes sont ceux en qui Dieu prend plaisir. Prenez note que la plupart des théologiens de notre temps prennent partie pour le génitif. Ces hommes sont les objets de la complaisance de Dieu.
Mais quelle traduction est vraiment la bonne? Qu’est-ce qui nous permettrait de pencher vers l’une ou l’autre de ces traductions? La réponse, à mon avis, est relativement simple. Du point de vue pratique, cela n’a guère d’importance. Que vous optiez pour l’une ou l’autre des traductions, l’application de ce verset revient au même. Nous pouvons faire cette affirmation avec assurance dans la mesure où nous connaissons les principes bibliques de paix que j’aimerais vous expliquer à l’instant. Vous savez, il est remarquable qu’en dépit des légères différences entre les manuscrits bibliques, aucune de ces différences n’altère notre pensée théologique. Le message de la Parole de Dieu n’est aucunement affecté par les problèmes de transmission du texte biblique.
Le premier principe de paix
Alors quels sont ces principes de paix que je viens tout juste de mentionner? Il y a 3 principes de paix que vous devez connaître en tant que chrétien. Dans la leçon d’aujourd’hui, nous allons étudier le premier principe. Nous aborderons les deux autres principes de paix dans la prochaine leçon.
Le premier principe de paix s’énonce de la façon suivante. On ne peut dissocier la paix de la justice et de la sanctification. S’il y a une chose que vous devez retenir dans notre leçon aujourd’hui, c’est le principe selon lequel on ne peut dissocier la paix de la justice. Ces deux entités, paix et justice, forment une paire indissociable. En d’autres mots, cela signifie qu’en l’absence de la justice, il ne peut pas y avoir de paix. La présence de la justice ou de la sanctification est une condition absolue pour que la paix puisse s’établir. Il s’agit d’un principe spirituel et éternel que l’on retrouve dans les pages de la Bible.
Une fois qu’on aura reconnu cette loi spirituelle, l’interprétation du verset en Luc 2.14 devient chose facile. Ainsi nous n’avons plus vraiment besoin de tenir compte de la présence ou de l’absence de la lettre sigma. Cette distinction ne change en rien le message de Luc 2.14. Qu’il s’agisse d’un nominatif ou d’un génitif, la signification de ce verset revient au même.
Car voyez-vous, il n’y a qu’une seule sorte de personnes en qui Dieu prend plaisir : il s’agit de l’homme juste. On comprendra alors qu’à ce niveau, il n’y a pas de différence entre les ‘hommes bienveillants’ ou les ‘hommes de bonne volonté’ et les ‘hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu’. Les hommes bienveillants sont des hommes qui marchent dans la justice. Il en est de même des hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu. Ce sont des hommes qui marchent dans la justice. Considéré de cette façon, nous arrivons au même point. Luc 2.14 se réfère au fait que Dieu ne prend plaisir que dans les hommes justes, les hommes qui marchent dans la droiture.
Pris dans le sens négatif, on peut certainement affirmer que Dieu ne prend aucun plaisir au péché et ne peut approuver ceux qui commettent le péché. Dieu n’a aucun plaisir à voir les méchants commettre le mal. Vous voyez que j’insiste sur la notion du plaisir et de ce qui déplait à Dieu. On ne parle pas ici de l’amour de Dieu. Dieu aime l’homme pécheur mais cela ne veut pas dire qu’il prend plaisir à le voir faire le mal.
Dans la Bible, ce mot ‘plaisir’ est généralement réservé au Seigneur Jésus pour exprimer la satisfaction que Dieu le Père manifeste envers son Fils Jésus. Il est utilisé, par exemple, à l’occasion du baptême de Jésus. En Matthieu 3.17, Dieu dit de Jésus, Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. On retrouve à nouveau ce mot lors de la transfiguration de Jésus en Matthieu 17.5. Dieu dit alors exactement la même phrase. Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. Dieu trouve plaisir en son Fils. Pourquoi? Parce que Jésus est un homme juste. En fait, il est LE juste. C’est d’ailleurs ce titre qu’on donne à Jésus en 1Jean 2.1 où il est appelé Jésus Christ le juste. Jésus a vécu dans notre monde sans commettre un seul péché. Il est à ce titre un homme parfaitement juste, LE juste, le très Saint de Dieu. On comprendra alors pourquoi Jésus dit en Jean 8.29, Je fais toujours les choses qui lui plaisent, qui plaisent à mon Père. Tout au long de son séjour terrestre, Jésus a toujours recherché à mener une vie qui plaise à son Père. Et Dieu le Père a définitivement trouvé plaisir en son Fils.
Mener une vie remplie de sainteté signifie vivre d’une manière qui plaise à Dieu. Il s’agit d’une vie qui se caractérise par une obéissance à Dieu et une soumission constante à sa volonté. Lorsque vous menez une telle vie, vous devenez plaisants à Dieu. Vous devenez une personne qui fait l’objet de la complaisance de Dieu. C’est le sens que prennent les mots retrouvés en Luc 2.14, …sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance.
Vous pourrez faire l’expérience de la paix dans toute sa plénitude à partir du moment où vous vivez une vie qui plaît à Dieu, une vie qui cherche à suivre les ordonnances de Dieu. La paix n’est pas une expérience qui survient automatiquement après la cérémonie du baptême. Par le baptême, on ne fait qu’accéder à la première porte qui s’ouvre sur le royaume de Dieu. Mais il ne faut pas se contenter de rester derrière la porte. On doit bouger! Par la puissance de Dieu, nous devons mener une vie digne d’un fidèle sujet du royaume de Dieu. Et c’est ainsi que la paix s’installera dans nos cœurs. Donnez-vous comme objectif de dire comme Jésus, ‘Je veux vivre d’une manière qui plaise à Dieu.’ On peut aussi utiliser les mots de Hébreux 10.9, …je viens pour faire ta volonté … Seigneur. Une personne qui démontre une telle détermination fera l’expérience, tôt ou tard, d’une profonde paix spirituelle car il marche dans la droiture. Et là où il y a sanctification et justice, il y a paix.
Paix et justice forment une paire indissociable
Dans les Écritures, que ce soit dans le NT ou l’AT, on retrouve paix et sanctification toujours côte à côte. On ne peut les séparer. Si vous voulez la paix, il faut avoir la sainteté. Si vous portez le fruit de la sanctification, vous aurez la paix.
Regardons quelques versets pour voir comment cette combinaison se répète régulièrement dans la Bible. Prenez par exemple Hébreux 12.14. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Sans la sanctification, vous ne verrez pas Dieu. Et sans la paix, vous ne verrez pas le Seigneur non plus. Paix et sanctification forment une paire indissociable.
Regardez maintenant 2Timothée 2.22. Ce verset s’adresse particulièrement aux personnes pour qui les convoitises de la jeunesse peuvent être une source de tentation et de chute, affectant ainsi la paix qu’ils trouvaient en Dieu. Ainsi dans ce verset, Paul dit à Timothée, Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Remarquez à nouveau la présence de la justice au début de cette liste de 4 vertus et la paix à la fin de cette liste. Encore une fois, justice et paix se retrouvent ensemble. Et au centre, Paul mentionne la foi et l’amour.
Paul nous exhorte à poursuivre ces 4 vertus, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. J’aimerais attirer votre attention sur cette expression ‘d’un cœur pur’. Si nous n’avons pas compris la signification de la justice, Paul nous la clarifie maintenant pour nous. Il s’agit d’un cœur pur. Cette justice à laquelle Paul fait allusion est une justice qui émane d’un cœur pur. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu (Matthieu 5.8.). Mais sans la sainteté, sans cette pureté de cœur, personne ne verra le Seigneur. Seul celui qui a un cœur pur, i.e. le juste, aura le privilège de voir Dieu.
Mais comment obtient-on cette sainteté, cette justice? Pour répondre à cette importante question, regardons 1Thessaloniciens 5.23. Et je vous demanderais de remarquer à nouveau cette remarquable union entre la paix et la justice. Voici ce qu’on lit. Que le Dieu de paix (Dieu est le Dieu de paix parce qu’il est le Dieu de justice)… Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers. Le verbe ‘sanctifier’ signifie ‘rendre saint’. Notez que c’est Dieu qui nous sanctifie. C’est Dieu qui nous procure le nécessaire pour vivre l’expérience de la sanctification. … que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! ‘Être sans reproche’ n’est qu’un autre terme de Paul pour parler de l’homme juste. Un cœur pur, sans défaut, sans tache, sans reproche. Tous ces termes ne font que désigner la même chose. Ils font tous référence à la justice et à la sainteté. Dans ce verset en 1Thessaloniciens 5.23, Paul affirme que c’est le Dieu de paix qui fournit la puissance nécessaire à la sanctification du croyant afin que tout notre être soit gardé sans reproche lors de la seconde venue de Christ.
Quand Dieu n’a pas de plaisir
Cependant, il nous est possible d’entraver ce processus de sanctification car toute œuvre de Dieu en nous ne se fait pas sans notre consentement. Le plus grand obstacle à notre sanctification se rencontre lorsqu’il y a présence de péché dans notre vie. S’il y a trace de péché dans notre vie, vous pouvez être sûrs que Dieu ne prendra pas plaisir en nous. Dieu ne prend pas plaisir en ceux qui désirent le mal, ceux qui choisissent de vivre dans le péché.
C’est d’ailleurs l’avertissement que nous lisons en 1Corinthiens 10.5. Laissez-moi vous lire ce verset. 1Corinthiens 10.5. Nous lisons dans ce passage que Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert. Paul parlait des Juifs qui se sont sauvés de l’Égypte et qui ont traversé la Mer Rouge à pied. Concernant ces individus, Paul nous informe que Dieu n’a point pris plaisir. Ce mot ‘plaisir’ est exactement le même mot que nous retrouvons en Luc 2.14, paix aux hommes objets de sa complaisance, de son plaisir.
Mais on peut se demander pourquoi Dieu n’a pas trouvé plaisir en la nation juive, pourtant le peuple élu de Dieu. Tout simplement parce qu’ils ont préféré le mal au bien. C’est ce que le verset suivant nous dit. V. 6 : Ces événements sont arrivés pour nous servir d’exemples, afin que nous ne convoitions pas le mal comme eux le convoitèrent. Voilà très clairement la raison. Ils ont désiré le mal. Ils ont laissé libre cours à la convoitise des choses mauvaises. Et cela n’a pas du tout plu à Dieu.
Voyez-vous, le mal et la paix ne peuvent pas aller ensemble. Le péché et la paix sont des entités contraires qui ne peuvent pas se mélanger ensemble. C’est une loi spirituelle fondamentale qu’il faut absolument retenir. Si on ne comprend pas cette loi, on ne pourra pas comprendre l’essence même du message des anges en Luc 2.14. Relisez ce verset mot à mot. Les anges n’ont pas dit ‘Paix sur la terre’ comme on le voit souvent imprimé dans les cartes de Noël. Ils ont dit, Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée, aux hommes qui font l’objet de sa complaisance, aux hommes qui plaisent à Dieu. Pourquoi ces hommes? Parce que ces hommes sont des hommes justes.
Un exemple à éviter sous peine de châtiment
Savez-vous ce qui est arrivé à ces Israélites dans le désert dont le comportement n’a pas plu à Dieu? Continuez à lire le reste de l’histoire en 1Corinthiens 10 et vous allez découvrir la fin tragique qui les attendait. Ils ont tous péri dans le désert. Certains moururent de la morsure des serpents (v. 9). D’autres furent exterminés par le destructeur (v. 10). Le châtiment de Dieu s’est abattu sur Israël. Ce châtiment était d’une sévérité telle qu’il en tomba 23 000 en un seul jour (v. 8.).
Il serait faux de croire que cette histoire tirée de l’AT ne nous concerne pas. Paul prend la peine de dire dans ce même passage que ces choses sont arrivés pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses (v. 6)… En d’autres mots, ces événements sont arrivés pour nous servir d’avertissement afin que nous ne convoitions pas de chose mauvaise, comme ceux-là aussi ont convoité. Paul s’adressait aux chrétiens de la ville de Corinthe. Et cet avertissement demeure tout aussi valide pour nous aujourd’hui.
Comprenez bien ceci. Même si vous êtes un homme juste aujourd’hui, Dieu ne peut pas vous empêcher de commettre le mal demain si c’est le chemin que vous avez décidé d’emprunter. Si par un choix personnel vous décidez de renoncer à garder votre cœur pur et de vous retirer de la voie de la justice, sachez que Dieu ne pourra pas prendre plaisir en vous. Et si je comprends correctement les Écritures, je ne peux pas garantir que votre destin sera différent de celui des Israélites qui ont péri dans le désert.
En Hébreux 10.38-39, nous voyons la réaction de Dieu vis-à-vis de ceux qui ont décidé de se détourner de la voie de la justice. Il est écrit, Or le juste vivra de foi; et, si quelqu’un se retire (i.e. s’il fait défection à une vie de justice), mon âme ne prend pas plaisir en lui. Encore une fois, la Bible nous mentionne une situation qui affecte négativement le plaisir de Dieu.
Verset 39. Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme. L’auteur de la lettre aux Hébreux nous signale qu’il existe 2 catégories d’hommes justes par rapport à leur loyauté à Dieu. Il y a d’abord celui dont la foi demeure fidèle à Dieu jusqu’à la toute fin. Celui-là est assuré de la sauvegarde de son âme. Il s’agit d’un homme de foi qui croit pour la conservation, le salut de son âme. Mais il y a aussi celui dont la foi vacille jusqu’à se retirer définitivement d’une vie de sainteté. Et Dieu ne peut pas prendre plaisir en celui qui se dérobe ainsi de la justice. Si la situation ne se rectifie pas, cette personne aura une fin qui le mènera à la destruction. Il fait partie de cette deuxième catégorie de justes, ceux qui se retirent pour la perdition, pour la destruction, tout comme les Juifs qui n’ont pas été agréables à Dieu sont morts dans le désert (1Corinthiens 10.5).
Paix et justice dans l’AT
Alors que nous arrivons au terme de cette leçon, nous constatons que la Bible affirme hors de tout doute que le mal et la paix ne peuvent pas se retrouver ensemble. C’est pourquoi en Ésaïe 57.21, Dieu dit qu’il n’y a point de paix … pour les méchants. Le méchant ne peux trouver la paix dans son cœur. Il ne peut y avoir de paix pour ceux qui n’aiment pas la justice.
Vous pouvez remarquer que ce principe était déjà clairement établi dans l’AT. Regardez par exemple Ésaïe 32.17. Le fruit de la justice sera la paix, et l’effet de la justice repos et sécurité à jamais. Paix et justice, on les retrouve encore ensemble.
Ou encore, écoutez ce merveilleux verset en Psaume 85.10. La justice et la paix se sont entre-baisés. Ils se sont embrassés! Dans les Écritures, il y a une telle intimité entre la justice et la paix qu’on apprend qu’ils se sont entre-baisés! Ils sont tout simplement inséparables.
Finalement, je vous invite à lire Ésaïe 59.8. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix… Pourquoi en est-il ainsi? Parce qu’il n’y a point de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers détournés (détournés de la voie de la justice): quiconque y marche ne connaît point la paix. Si ce monde veut trouver la paix, il n’y pas d’autre solution que de marcher selon la voie de la justice. Et cette justice ne se retrouve qu’en Christ, qui a été fait justice pour nous (1Corinthiens 1.30).
Nous comprenons maintenant ce principe fondamental qui se dégage de Luc 2.14. Dans le monde spirituel, on ne peut pas séparer la paix et la justice. Là où il y a la sainteté, il y a la paix. Là où on retrouve le péché, il y a agitation et désordre. Lorsque vous priez pour la paix, ne dites pas seulement ‘Paix sur la terre’, mais ‘Paix sur la terre aux hommes objets de sa complaisance.’ Car Dieu n’a de plaisir qu’en ceux qui sont justes. Et c’est aux hommes justes qu’il a promis la paix.
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 10:30
PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE (2)
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Luc 2.14
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com
On se souviendra que dans la leçon précédente, nous avons étudié la signification d’un message venu du ciel et apporté par des anges. Nous nous sommes alors penchés sur le verset en Luc 2.14. On nous apprend que des anges louaient Dieu en disant, Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Paix pour les hommes de bonne volonté.
Étudier les lois spirituelles
Nous avons abordé dans cette leçon le sujet de la paix et je vous ai présenté un premier principe biblique de paix. Ce principe s’énonce de la façon suivante : paix et justice forment une paire indissociable. On ne peut, sous aucune condition, les séparer. Cela signifie que là où la justice est absente, la paix ne peut pas s’établir. La paix ne se retrouve que dans un milieu dominé par la justice et la sainteté. Quiconque aspire à établir la paix dans le monde devra se conformer à l’enseignement des Saintes Écritures.
Voilà donc le premier principe de paix, la première loi spirituelle concernant la paix. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de deux autres lois spirituelles en relation avec la paix . Vous savez, nous étudions ce que nous appelons en chinois oolee, les lois qui se rapportent aux phénomènes matériels et que nous appelons les lois de la physique. Mais ce dont je tiens à vous parler particulièrement concerne le linglee, les lois de l’esprit, les lois qui se rapportent au monde spirituel.
La connaissance des sciences physiques nous permet de mieux maîtriser les forces qui sont à l’œuvre dans notre monde matériel. Cela permet à l’homme de faire un meilleur usage des ressources naturelles dont notre terre dispose. Mais en tant que chrétiens, nous voulons aussi étudier le linglee, les lois spirituelles, afin d’apprendre à maîtriser la puissance spirituelle que Dieu met à la disposition des chrétiens pour l’avancement de son royaume.
Le deuxième principe de paix
Voici la 2ième loi qui concerne la paix. La paix ne se retrouve qu’en Christ. Je répète. La paix ne se retrouve qu’en Christ. Vous remarquerez que ce 2ième principe est relié très étroitement au 1ier principe de paix en ce sens que Christ est notre paix parce qu’il est notre justice. Et en faisant cette affirmation, nous déclarons aussi qu’on ne peut pas séparer la paix de la justice.
Expliquons cela davantage. En Éphésiens 2.14, il est écrit que Christ est notre paix. Mais en 1Corinthiens 1.30, on lit que Christ est notre justice et qu’il est notre sanctification. Christ est notre paix. Christ est notre justice. Voyez-vous, Christ est notre paix parce qu’il est notre justice et notre sanctification.
Il y a quelque chose de très profond dans cette déclaration, que Christ est à la fois notre paix et notre sanctification. Je voudrais m’exprimer davantage sur cette importante vérité spirituelle. D’abord, posons-nous cette question : Comment Jésus est-il devenu notre paix? Écoutez cette belle phrase que vous connaissez sans doute et que nous retrouvons en Ésaïe 53.5. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui (i.e. sur Jésus), et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Que faut-il comprendre de ces mots, le châtiment qui nous donne la paix…? Cela signifie que Jésus a été châtié dans le but de nous apporter la paix. Il a souffert afin que nous puissions connaître la paix.
‘Le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Jésus’. Jésus était la seule personne qui pouvait procurer la paix aux hommes. En tant que pécheurs, nous sommes condamnés à mener une vie où la paix n’existe pas. Il n’y a aucune chance que l’homme naturel puisse trouver la paix dans son for intérieur.
Mais voilà qu’il y a une lueur d’espoir. Le Seigneur Jésus, par son sacrifice, nous a apporté la paix. Sa venue sur terre a rendu possible pour le pécheur de devenir un être juste, et ainsi de bénéficier de la paix qui résulte d’une réconciliation avec Dieu. C’est pourquoi il est écrit que ‘le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Jésus’, et personne d’autre.
Voyez-vous, il est impossible de contourner cette loi spirituelle. Vous ne pouvez pas procurer la paix à un homme pécheur à moins de lui accorder simultanément la justice. La présence de la justice est une condition essentielle pour toute personne qui veut trouver la paix Et Jésus, en devenant notre justice, constitue la réponse au pécheur qui recherche la paix. C’est pourquoi j’ai dit plus tôt que Jésus est notre paix parce qu’il est notre justice et notre sanctification.
Cette 2ième loi spirituelle constitue une vérité éternelle. Et dans cette vérité éternelle de Dieu, nous avons l’explication qui nous fait comprendre la raison pour laquelle Jésus devait mourir sur la croix. À moins que Jésus accepte ce châtiment, à moins qu’il accepte à notre place la punition que méritent nos iniquités, nos fautes, il n’y aurait pas de paix pour personne. Aucun être humain, aucune société ne pourrait trouver la paix. Nous serions tous condamnés à vivre dans la tourmente et éventuellement à périr sous le poids de nos péchés.
Mais nous n’avons pas à nous résigner à une telle angoisse car Jésus a établi la paix dans le cœur de ceux qui veulent le suivre. Comment a-t-il rendu cela possible? Par sa croix. C’est ce que le mot ‘châtiment’ signifie en Ésaïe 53.5. Par sa croix, il a subi notre punition et nous apporte la paix en nous acquittant de nos dettes spirituelles, i.e. de nos péchés. En Colossiens 1.20, Paul dit que Jésus a fait la paix … par le sang de sa croix.
Le salut implique une transformation radicale
Maintenant, comprenez que cela ne représente qu’une facette du salut. Malheureusement on a tendance aujourd’hui à prêcher le salut en ne mettant l’emphase que sur le pardon de nos péchés. Facteur essentiel au salut, le pardon divin doit faire l’objet de tout discours qui fait référence à la grâce de Dieu. Mais si on ne fait mention que du pardon, on aura oublié l’autre facette fondamentale du salut.
Voyez-vous, si la mort de Jésus sur la croix ne constitue qu’une mesure légale visant à canceller nos dettes, nos péchés, alors la justice que nous avons en Christ ne peut être qu’externe. Et si cette justice se retrouve en dehors de nous, la paix qui accompagne la justice sera aussi une réalité spirituelle qui n’affectera notre vie qu’en superficie. Dans ces circonstances, on ne peut pas affirmer que le croyant ait fait l’expérience du salut dans sa totalité.
Prenez par exemple le cas d’un criminel à qui on vient tout juste de prononcer un verdict de culpabilité pour le crime dont il était accusé. On vous met au courant de cette affaire et dans votre bonté vous dites, ‘J’aimerais l’acquitter en payant l’équivalent du châtiment que le juge lui a imposé.’ Dans un système légal où cette substitution est permise, le criminel sera libéré, pardonné des torts qu’il a infligés à autrui. Du point de vue légal, il change de position : trouvé coupable et condamné à l’emprisonnement, il retrouve la liberté en étant acquitté. Voilà que la situation prend une toute autre allure à la faveur de ce criminel. Il peut jouir à nouveau de la vie. Il est un homme libre maintenant.
Mais j’aimerais vous poser une question. Qu’en est-il de sa personnalité? Devient-il un homme meilleur pour autant? Laisseriez-vous cet homme se promener à nouveau sur les rues de la ville où il a commis ses méfaits? Certes non! Il est toujours un criminel et il constitue encore un danger pour la société. Les torts qu’il a commis dans le passé, il peut certainement les commettre à nouveau, à moins qu’un changement drastique s’opère pour le mieux dans le cœur de cet individu. Mais la triste réalité nous fait réaliser qu’un criminel change rarement son attitude. Vous pouvez être sûrs qu’en remettant ce criminel en liberté sans condition, il se retrouvera tôt ou tard au banc des accusés. Ce n’est certainement pas une situation dont on peut se réjouir.
Considérons maintenant cette question du point de vue spirituel. S’il n’y a pas de changement dans la nature même de l’homme pécheur, cette personne va continuer à commettre les péchés qu’il a commis auparavant, même s’il est déclaré juste devant Dieu (ce qu’on appelle la justification). Par le sang de Jésus-Christ sur la croix, oui, nous sommes légalement rendus justes aux yeux de Dieu. Nous sommes justifiés devant Dieu. Mais le salut comporte une autre réalité dont il faut tenir compte. Autrement nous allons nous retrouver dans la même situation que le criminel qui a été acquitté et qui continue à faire du tort dans la société.
Le salut ne se limite pas qu’à acquitter un homme en le déclarant juste. Le salut doit conduire à une vie juste. Alors Dieu nous transforme en des êtres qui pratiquent la justice. La Bible nous dit que le salut produit des personnes au cœur renouvelé. Une transformation radicale prend place. Si quelqu’un est en Christ, il est transformé en une nouvelle créature (1Corinthiens 5.17). Si Christ est votre justice et votre paix, vous devez reconnaître que vous êtes devenus une nouvelle créature. Vous n’êtes plus l’être pécheur que vous étiez avant d’avoir rencontré Jésus. Votre vie s’illustre par le fait que vous pratiquez la justice.
Pour employer des termes propres à l’AT, il est dit que Dieu nous donne un nouveau cœur. On assiste littéralement à une transplantation cardiaque au niveau spirituel. En Ézéchiel, on lit que Dieu va changer notre cœur. Il va enlever le cœur de pierre qui est en nous pour le remplacer par un cœur de chair, un cœur spirituellement vivant. Il retire ce qui est mort et nous redonne vie en nous donnant un cœur de chair. Dieu nous transforme complètement. Il fait de nous une personne caractérisée par une droiture de cœur. Et comme l’apôtre Jean le dit si bien dans sa 1ière épître, quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché (1Jean 3.9)… La nouvelle nature en vous met fin à votre vie passée de péchés.
Lutter contre le péché
Cette transformation s’effectue graduellement. Il s’agit d’un processus et non pas d’un phénomène instantané. Personne ne devient parfaitement juste du jour au lendemain. De temps à autres, le chemin se fait plus cahoteux. Il y aura des luttes, des combats. Et sachez que le combat se déroule dans un contexte qui implique le péché. L’auteur de la lettre aux Hébreux écrit, Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre combat contre le péché. Dans notre combat contre le péché, nous n’avons pas encore lutté jusqu’à la mort. Cette lutte contre le péché fait partie de l’expérience quotidienne de tout croyant dans sa marche avec Dieu. Dans le langage de l’apôtre Paul, c’est dire que nous ne sommes pas encore devenus parfaits. Ainsi en Philippiens 3.12, on peut lire, Non que j’aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà parvenu à la perfection; mais je poursuis (ma course).
Cela signifie que dans notre combat contre le péché, il y a aura des moments où notre paix sera ébranlée. Si, dans ces moments de faiblesse, nous permettons au péché d’exercer son emprise sur nous, il faut s’attendre alors à ce que notre paix soit perturbée. La paix extérieure sera préservée car notre réconciliation avec Dieu demeure valide. Mais nous perdons la paix intérieure en laissant le péché s’infiltrer dans notre vie.
Il faut donc comprendre que la présence de choses impures et profanes dans notre vie spirituelle dérange au plus point la paix que Dieu nous accorde lorsque nous suivons ses préceptes. C’est pourquoi nous devons constamment nous appuyer sur l’Esprit Saint pour préserver cette sainteté et cette paix. Il est le SAINT Esprit. Il est aussi l’Esprit de Paix, la paix étant un fruit de l’Esprit Saint en Galates 5.22.
Le troisième principe de paix
Considérons maintenant la 3ième loi spirituelle. Le 1ier principe de paix affirme que la paix ne peut jamais être séparée de la justice. Le 2ième principe déclare que la paix ne se retrouve qu’en Christ. Le 3ième principe est le suivant. La justice entre nécessairement en opposition avec le mal. Dit d’une autre façon, ce 3ième principe soutient que le bien et le mal sont des entités contraires qui ne peuvent s’accorder. On ne peut tout simplement pas les réconcilier. Vous ne pourrez jamais mettre le bien et le mal ensemble, que ce soit dans la même personne ou dans le même monde. Il s’agit de deux puissances qui ne peuvent pas se tenir ensemble, dans le même lieu et en même temps. Ils seront toujours en conflit. Et pour préserver l’existence de l’un, l’autre devra céder sa place.
C’est pourquoi vous ne pourrez jamais avoir la paix si vous permettez à la justice et la malice de coexister dans votre vie. C’est pourquoi aussi on note que les Écritures exigent du disciple un engagement entier à Dieu. Dieu ne peut pas accepter une foi qui ne s’engage qu’en partie. Dans sa lettre, l’apôtre Jacques exhorte le chrétien à ne pas suivre l’exemple de l’homme dont le cœur est partagé, et qui vit partiellement dans la lumière et partiellement dans les ténèbres. Une telle attitude ne peut mener qu’à une vie de misère.
Le chrétien authentique aura choisi une fois pour toute de vivre entièrement au service de Dieu, sans jamais regarder en arrière. C’est le message que Josué voulait transmettre aux Israélites en Josué 24.15 : … choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. Si Dieu est votre Dieu, alors servez-le. Mais si les idoles sont vos dieux, si Baal est votre dieu, alors allez et servez Baal et les autres dieux. Mais de grâce, ne corrompez pas votre foi en essayant de servir Dieu et Baal en même temps. Si l’argent est le principal attrait dans votre vie, alors réservez toutes vos énergies pour faire de l’argent. Mais si le Dieu vivant est votre Dieu, alors servez le Dieu vivant de tout votre cœur. Un disciple ne peut avoir 2 maîtres. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et Mammon. … ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre (Matthieu 6.24).
Voilà donc l’essence du 3ième principe de paix dans les Écritures. La coexistence du bien et du mal est une affaire impossible. Il existe un conflit irréconciliable entre ces deux réalités spirituelles. Ceci m’amène à vous faire part de cet avertissement. Si vous acceptez la présence de ces 2 choses dans votre vie, le bien et le mal, alors votre vie va se transformer en un champ de bataille. Car voyez-vous, le contraire de la paix est la guerre. Si vous permettez aux pensées mauvaises de prendre place avec la justice dans votre existence, alors votre vie deviendra tôt ou tard une zone de guerre. Et trop de chrétiens ont ruiné leur vie spirituelle parce qu’ils n’ont pas pris cet avertissement au sérieux.
Voulez-vous vraiment que votre vie devienne un lieu de combat entre le bien et le mal? Je vous en conjure, ne vacillez pas sur le parti à prendre. Déterminez dans votre cœur une fois pour toute et sans compromis qui sera votre maître. Dites à Dieu, ‘Seigneur, par ta grâce, voici que je me tiens à tes côtés quoiqu’il arrive.’ Paul, dans sa lettre aux Philippiens, nous encourage à demeurer … fermes dans le Seigneur (Philippiens 4.1). Ne faites jamais de compromis avec le mal. Vous n’avez aucun bénéfice à y retirer.
Combattre le mal dans le monde
Il faut comprendre que le monde dans lequel nous vivons, la paix absolue n’existera jamais. Il y aura toujours un conflit à quelque part. Si vous avez bien assimilé le 3ième principe de paix, vous êtes en mesure de comprendre pourquoi il en est ainsi. Dans ce monde, nous devons reconnaître l’existence du mal. Et le mal s’oppose à la présence du bien. Peu importe ce que les politiciens peuvent promettre, peu importe toutes les énergies qu’on peut dépenser pour négocier la paix, il y aura toujours de la discorde entre les hommes sur la terre. Car le mal exercera toujours son influence sur ce monde jusqu’au jour où le royaume de Dieu établira sa domination définitive et parfaite ici-bas. À ce moment-là, toute trace du mal sera chassée complètement de la terre.
Quand on désire établir la paix mondiale, on se frappe à un problème qui se situe au niveau de notre incapacité à enrayer le mal dans notre monde. Nos propres ressources sont loin de faire le poids devant les forces du mal. Vous pouvez essayer la force militaire. Vous pouvez miser sur la puissance de l’intellect. Ou encore, vous pouvez tenter de provoquer des changements par le biais des forces économiques. Vous pouvez essayer tout cela en même temps mais vous allez vous rendre compte qu’aucune de ces méthodes ne peut apporter la paix de façon permanente. Il n’y a rien que l’homme puisse faire pour établir la paix à l’échelle mondiale tout simplement parce qu’il ne dispose d’aucune ressource pour chasser la méchanceté du cœur des hommes. Certes, on peut parvenir à négocier une paix pour un temps, dans une partie du monde. Mais lorsque l’équilibre est rompu, vous pouvez vous attendre à ce que la guerre reprenne à nouveau. Malheureusement, ce cycle de la paix et de la guerre constitue une constante peu reluisante de l’histoire de l’humanité.
En Jean 14.27, le Seigneur Jésus dit à ses disciples, Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne… Ici Jésus fait une très nette distinction entre la paix qu’il donne aux hommes et la paix que le monde peut offrir. Ce que j’offre, dit Jésus, est une paix éternelle. La paix que le monde donne ne peut être que temporaire puisque l’homme n’a pas les moyens pour affronter les forces du mal. Il peut fabriquer des bombes d’une puissance inouïe. Mais aucune arme de conception humaine, peu importe sa puissance, ne peut détruire le mal dans le monde.
Ceci nous ramène à notre 2ième loi spirituelle. En Christ seul peut-on trouver la paix. Je vous donne ma paix. Seul le Seigneur Jésus possède la puissance nécessaire pour affronter victorieusement le mal. Si vous désirer vraiment faire avancer la cause de la paix dans notre monde, vous devez commencer par proclamer le message des Évangiles.
Je ne suis pas venu apporter la paix
J’aimerais maintenant attirer votre attention sur un verset qui semble contredire le message apporté par les anges en Luc 2.14. Ainsi en Matthieu 10.34, Jésus dit, Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Voilà qui est bien curieux. À prime abord, cette phrase semble entrer directement en contradiction avec le message de paix des anges. Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée. Mais si vous analysez ces 2 versets de près, vous allez vous rendre compte qu’il n’y a pas de contradiction. Laissez-moi vous expliquer ce que je veux dire.
Je répète à nouveau la bonne nouvelle que les anges nous annoncent en Luc 2.14. Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée. Paix sur la terre parmi les hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu. Remarquez que les anges ne se sont pas limités à dire ‘paix sur la terre’. Ne citer que ces mots porte préjudice aux Saintes Écritures. La Bible ne promet pas la paix sur la terre. Elle promet la paix aux hommes de bonne volonté, aux hommes en qui Dieu prend plaisir, aux hommes qui aiment la justice et qui marchent dans la droiture.
Le Seigneur Jésus nous dit qu’il n’est pas venu apporter la paix sur la terre. Voyez-vous, sa venue dans notre monde a pour effet d’intensifier le conflit contre le mal. C’est pourquoi il précise que loin d’apporter la paix sur la terre, il est plutôt venu pour apporter l’épée. Sa présence physique dans notre monde a provoqué une exacerbation de la lutte contre la puissance des ténèbres.
Vous vous souvenez de la 3ième loi spirituelle? Le mal et le bien sont deux contraires qu’il est impossible de réconcilier. Si vous comprenez cette loi spirituelle, vous comprendrez aussi ce que Jésus cherche à nous dire. Lorsque Jésus, le Juste, arrive dans notre monde, le conflit entre le bien et le mal devient encore plus féroce. Dans ce combat spirituel, les ténèbres doivent reculer devant la puissance de Dieu.
Il faut savoir pourquoi ce conflit devient plus féroce. Un aspect de la réponse se retrouve dans les paroles de Jésus en Jean 3.19 quand il dit que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière… La tendance naturelle des gens dans le monde est de préférer les ténèbres à la lumière, les œuvres mauvaises à la justice. C’est pourquoi il est illusoire de croire que l’homme pourra un jour parvenir par ses propres moyens à une paix totale. Il y aura toujours des pensées mauvaises dans le cœur de l’homme. Tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas touché au cœur de l’homme, on ne pourra pas changer la situation dans le monde. Son inclination à commettre le mal fera toujours obstacle à la paix entre les hommes.
On peut certes réussir à changer la condition économique d’un pays. On peut augmenter sa puissance militaire. On peut améliorer l’éducation des citoyens de ce pays. Mais si on ne tient pas compte de la condition spirituelle de chaque citoyen, celui-ci demeure fondamentalement un pécheur, enclin aux œuvres mauvaises. Et c’est pour cette raison que la paix ne sera jamais complète sur la terre jusqu’au jour où Dieu aura établi son royaume sur terre.
D’ailleurs, Jésus nous invite à prier en ce sens. Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel (Matthieu 6.10). Lorsque toutes les mauvaises intentions auront été effacées du cœur de l’homme, nous connaîtrons alors la paix absolue. À partir de cet instant, toute la volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au ciel.
Mais je dois vous aviser que pour le moment présent, nous sommes en état de guerre, de lutte spirituelle contre le prince des ténèbres. Et à la lueur de la 3ième loi spirituelle, vous devez vous attendre à souffrir dans ce monde. Car plus vous grandissez dans le Seigneur, plus vous vivez dans la droiture, plus votre lumière sera apparente, et plus vous aurez à affronter ceux qui ne veulent pas voir votre lumière. Considérez cela comme un étant privilège, de servir dans le rang de Dieu et de souffrir pour le bien en repoussant les ténèbres par votre droiture.
Paix à celui qui aime la loi de Dieu
En terminant, j’aimerais vous lire un très beau passage de l’AT ayant trait à la paix. Il s’agit du verset en Psaume 119.165. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi. Et rien ne les fait trébucher. Ce sont ceux qui aiment la loi de Dieu qui trouvent la paix dans leur cœur. Et on nous précise en termes plus détaillés, dans le verset précédent, le verset 164, en quoi consiste la loi de Dieu. Sept fois je te loue à cause des ordonnances de la justice. Les ordonnances de la justice forment justement la loi de Dieu. Cela implique que la personne qui aime la loi de Dieu est une personne qui aime la justice. C’est pourquoi il jouit d’une grande paix. Quiconque aime la justice et rejette l’iniquité fera l’expérience d’une grande paix.
Par la grâce de Dieu, désirez de tout cœur de faire de la justice une priorité dans votre vie. Et alors, vous réaliserez que la paix de Dieu inondera votre vie.
C’est ainsi que nous devons comprendre le message de paix des anges. Je vous laisse la paix… dit Jésus, aux hommes en qui je prends plaisir, aux hommes et aux femmes qui aiment la justice.
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Luc 2.14
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com
On se souviendra que dans la leçon précédente, nous avons étudié la signification d’un message venu du ciel et apporté par des anges. Nous nous sommes alors penchés sur le verset en Luc 2.14. On nous apprend que des anges louaient Dieu en disant, Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. Paix pour les hommes de bonne volonté.
Étudier les lois spirituelles
Nous avons abordé dans cette leçon le sujet de la paix et je vous ai présenté un premier principe biblique de paix. Ce principe s’énonce de la façon suivante : paix et justice forment une paire indissociable. On ne peut, sous aucune condition, les séparer. Cela signifie que là où la justice est absente, la paix ne peut pas s’établir. La paix ne se retrouve que dans un milieu dominé par la justice et la sainteté. Quiconque aspire à établir la paix dans le monde devra se conformer à l’enseignement des Saintes Écritures.
Voilà donc le premier principe de paix, la première loi spirituelle concernant la paix. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de deux autres lois spirituelles en relation avec la paix . Vous savez, nous étudions ce que nous appelons en chinois oolee, les lois qui se rapportent aux phénomènes matériels et que nous appelons les lois de la physique. Mais ce dont je tiens à vous parler particulièrement concerne le linglee, les lois de l’esprit, les lois qui se rapportent au monde spirituel.
La connaissance des sciences physiques nous permet de mieux maîtriser les forces qui sont à l’œuvre dans notre monde matériel. Cela permet à l’homme de faire un meilleur usage des ressources naturelles dont notre terre dispose. Mais en tant que chrétiens, nous voulons aussi étudier le linglee, les lois spirituelles, afin d’apprendre à maîtriser la puissance spirituelle que Dieu met à la disposition des chrétiens pour l’avancement de son royaume.
Le deuxième principe de paix
Voici la 2ième loi qui concerne la paix. La paix ne se retrouve qu’en Christ. Je répète. La paix ne se retrouve qu’en Christ. Vous remarquerez que ce 2ième principe est relié très étroitement au 1ier principe de paix en ce sens que Christ est notre paix parce qu’il est notre justice. Et en faisant cette affirmation, nous déclarons aussi qu’on ne peut pas séparer la paix de la justice.
Expliquons cela davantage. En Éphésiens 2.14, il est écrit que Christ est notre paix. Mais en 1Corinthiens 1.30, on lit que Christ est notre justice et qu’il est notre sanctification. Christ est notre paix. Christ est notre justice. Voyez-vous, Christ est notre paix parce qu’il est notre justice et notre sanctification.
Il y a quelque chose de très profond dans cette déclaration, que Christ est à la fois notre paix et notre sanctification. Je voudrais m’exprimer davantage sur cette importante vérité spirituelle. D’abord, posons-nous cette question : Comment Jésus est-il devenu notre paix? Écoutez cette belle phrase que vous connaissez sans doute et que nous retrouvons en Ésaïe 53.5. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui (i.e. sur Jésus), et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Que faut-il comprendre de ces mots, le châtiment qui nous donne la paix…? Cela signifie que Jésus a été châtié dans le but de nous apporter la paix. Il a souffert afin que nous puissions connaître la paix.
‘Le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Jésus’. Jésus était la seule personne qui pouvait procurer la paix aux hommes. En tant que pécheurs, nous sommes condamnés à mener une vie où la paix n’existe pas. Il n’y a aucune chance que l’homme naturel puisse trouver la paix dans son for intérieur.
Mais voilà qu’il y a une lueur d’espoir. Le Seigneur Jésus, par son sacrifice, nous a apporté la paix. Sa venue sur terre a rendu possible pour le pécheur de devenir un être juste, et ainsi de bénéficier de la paix qui résulte d’une réconciliation avec Dieu. C’est pourquoi il est écrit que ‘le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Jésus’, et personne d’autre.
Voyez-vous, il est impossible de contourner cette loi spirituelle. Vous ne pouvez pas procurer la paix à un homme pécheur à moins de lui accorder simultanément la justice. La présence de la justice est une condition essentielle pour toute personne qui veut trouver la paix Et Jésus, en devenant notre justice, constitue la réponse au pécheur qui recherche la paix. C’est pourquoi j’ai dit plus tôt que Jésus est notre paix parce qu’il est notre justice et notre sanctification.
Cette 2ième loi spirituelle constitue une vérité éternelle. Et dans cette vérité éternelle de Dieu, nous avons l’explication qui nous fait comprendre la raison pour laquelle Jésus devait mourir sur la croix. À moins que Jésus accepte ce châtiment, à moins qu’il accepte à notre place la punition que méritent nos iniquités, nos fautes, il n’y aurait pas de paix pour personne. Aucun être humain, aucune société ne pourrait trouver la paix. Nous serions tous condamnés à vivre dans la tourmente et éventuellement à périr sous le poids de nos péchés.
Mais nous n’avons pas à nous résigner à une telle angoisse car Jésus a établi la paix dans le cœur de ceux qui veulent le suivre. Comment a-t-il rendu cela possible? Par sa croix. C’est ce que le mot ‘châtiment’ signifie en Ésaïe 53.5. Par sa croix, il a subi notre punition et nous apporte la paix en nous acquittant de nos dettes spirituelles, i.e. de nos péchés. En Colossiens 1.20, Paul dit que Jésus a fait la paix … par le sang de sa croix.
Le salut implique une transformation radicale
Maintenant, comprenez que cela ne représente qu’une facette du salut. Malheureusement on a tendance aujourd’hui à prêcher le salut en ne mettant l’emphase que sur le pardon de nos péchés. Facteur essentiel au salut, le pardon divin doit faire l’objet de tout discours qui fait référence à la grâce de Dieu. Mais si on ne fait mention que du pardon, on aura oublié l’autre facette fondamentale du salut.
Voyez-vous, si la mort de Jésus sur la croix ne constitue qu’une mesure légale visant à canceller nos dettes, nos péchés, alors la justice que nous avons en Christ ne peut être qu’externe. Et si cette justice se retrouve en dehors de nous, la paix qui accompagne la justice sera aussi une réalité spirituelle qui n’affectera notre vie qu’en superficie. Dans ces circonstances, on ne peut pas affirmer que le croyant ait fait l’expérience du salut dans sa totalité.
Prenez par exemple le cas d’un criminel à qui on vient tout juste de prononcer un verdict de culpabilité pour le crime dont il était accusé. On vous met au courant de cette affaire et dans votre bonté vous dites, ‘J’aimerais l’acquitter en payant l’équivalent du châtiment que le juge lui a imposé.’ Dans un système légal où cette substitution est permise, le criminel sera libéré, pardonné des torts qu’il a infligés à autrui. Du point de vue légal, il change de position : trouvé coupable et condamné à l’emprisonnement, il retrouve la liberté en étant acquitté. Voilà que la situation prend une toute autre allure à la faveur de ce criminel. Il peut jouir à nouveau de la vie. Il est un homme libre maintenant.
Mais j’aimerais vous poser une question. Qu’en est-il de sa personnalité? Devient-il un homme meilleur pour autant? Laisseriez-vous cet homme se promener à nouveau sur les rues de la ville où il a commis ses méfaits? Certes non! Il est toujours un criminel et il constitue encore un danger pour la société. Les torts qu’il a commis dans le passé, il peut certainement les commettre à nouveau, à moins qu’un changement drastique s’opère pour le mieux dans le cœur de cet individu. Mais la triste réalité nous fait réaliser qu’un criminel change rarement son attitude. Vous pouvez être sûrs qu’en remettant ce criminel en liberté sans condition, il se retrouvera tôt ou tard au banc des accusés. Ce n’est certainement pas une situation dont on peut se réjouir.
Considérons maintenant cette question du point de vue spirituel. S’il n’y a pas de changement dans la nature même de l’homme pécheur, cette personne va continuer à commettre les péchés qu’il a commis auparavant, même s’il est déclaré juste devant Dieu (ce qu’on appelle la justification). Par le sang de Jésus-Christ sur la croix, oui, nous sommes légalement rendus justes aux yeux de Dieu. Nous sommes justifiés devant Dieu. Mais le salut comporte une autre réalité dont il faut tenir compte. Autrement nous allons nous retrouver dans la même situation que le criminel qui a été acquitté et qui continue à faire du tort dans la société.
Le salut ne se limite pas qu’à acquitter un homme en le déclarant juste. Le salut doit conduire à une vie juste. Alors Dieu nous transforme en des êtres qui pratiquent la justice. La Bible nous dit que le salut produit des personnes au cœur renouvelé. Une transformation radicale prend place. Si quelqu’un est en Christ, il est transformé en une nouvelle créature (1Corinthiens 5.17). Si Christ est votre justice et votre paix, vous devez reconnaître que vous êtes devenus une nouvelle créature. Vous n’êtes plus l’être pécheur que vous étiez avant d’avoir rencontré Jésus. Votre vie s’illustre par le fait que vous pratiquez la justice.
Pour employer des termes propres à l’AT, il est dit que Dieu nous donne un nouveau cœur. On assiste littéralement à une transplantation cardiaque au niveau spirituel. En Ézéchiel, on lit que Dieu va changer notre cœur. Il va enlever le cœur de pierre qui est en nous pour le remplacer par un cœur de chair, un cœur spirituellement vivant. Il retire ce qui est mort et nous redonne vie en nous donnant un cœur de chair. Dieu nous transforme complètement. Il fait de nous une personne caractérisée par une droiture de cœur. Et comme l’apôtre Jean le dit si bien dans sa 1ière épître, quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché (1Jean 3.9)… La nouvelle nature en vous met fin à votre vie passée de péchés.
Lutter contre le péché
Cette transformation s’effectue graduellement. Il s’agit d’un processus et non pas d’un phénomène instantané. Personne ne devient parfaitement juste du jour au lendemain. De temps à autres, le chemin se fait plus cahoteux. Il y aura des luttes, des combats. Et sachez que le combat se déroule dans un contexte qui implique le péché. L’auteur de la lettre aux Hébreux écrit, Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre combat contre le péché. Dans notre combat contre le péché, nous n’avons pas encore lutté jusqu’à la mort. Cette lutte contre le péché fait partie de l’expérience quotidienne de tout croyant dans sa marche avec Dieu. Dans le langage de l’apôtre Paul, c’est dire que nous ne sommes pas encore devenus parfaits. Ainsi en Philippiens 3.12, on peut lire, Non que j’aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà parvenu à la perfection; mais je poursuis (ma course).
Cela signifie que dans notre combat contre le péché, il y a aura des moments où notre paix sera ébranlée. Si, dans ces moments de faiblesse, nous permettons au péché d’exercer son emprise sur nous, il faut s’attendre alors à ce que notre paix soit perturbée. La paix extérieure sera préservée car notre réconciliation avec Dieu demeure valide. Mais nous perdons la paix intérieure en laissant le péché s’infiltrer dans notre vie.
Il faut donc comprendre que la présence de choses impures et profanes dans notre vie spirituelle dérange au plus point la paix que Dieu nous accorde lorsque nous suivons ses préceptes. C’est pourquoi nous devons constamment nous appuyer sur l’Esprit Saint pour préserver cette sainteté et cette paix. Il est le SAINT Esprit. Il est aussi l’Esprit de Paix, la paix étant un fruit de l’Esprit Saint en Galates 5.22.
Le troisième principe de paix
Considérons maintenant la 3ième loi spirituelle. Le 1ier principe de paix affirme que la paix ne peut jamais être séparée de la justice. Le 2ième principe déclare que la paix ne se retrouve qu’en Christ. Le 3ième principe est le suivant. La justice entre nécessairement en opposition avec le mal. Dit d’une autre façon, ce 3ième principe soutient que le bien et le mal sont des entités contraires qui ne peuvent s’accorder. On ne peut tout simplement pas les réconcilier. Vous ne pourrez jamais mettre le bien et le mal ensemble, que ce soit dans la même personne ou dans le même monde. Il s’agit de deux puissances qui ne peuvent pas se tenir ensemble, dans le même lieu et en même temps. Ils seront toujours en conflit. Et pour préserver l’existence de l’un, l’autre devra céder sa place.
C’est pourquoi vous ne pourrez jamais avoir la paix si vous permettez à la justice et la malice de coexister dans votre vie. C’est pourquoi aussi on note que les Écritures exigent du disciple un engagement entier à Dieu. Dieu ne peut pas accepter une foi qui ne s’engage qu’en partie. Dans sa lettre, l’apôtre Jacques exhorte le chrétien à ne pas suivre l’exemple de l’homme dont le cœur est partagé, et qui vit partiellement dans la lumière et partiellement dans les ténèbres. Une telle attitude ne peut mener qu’à une vie de misère.
Le chrétien authentique aura choisi une fois pour toute de vivre entièrement au service de Dieu, sans jamais regarder en arrière. C’est le message que Josué voulait transmettre aux Israélites en Josué 24.15 : … choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. Si Dieu est votre Dieu, alors servez-le. Mais si les idoles sont vos dieux, si Baal est votre dieu, alors allez et servez Baal et les autres dieux. Mais de grâce, ne corrompez pas votre foi en essayant de servir Dieu et Baal en même temps. Si l’argent est le principal attrait dans votre vie, alors réservez toutes vos énergies pour faire de l’argent. Mais si le Dieu vivant est votre Dieu, alors servez le Dieu vivant de tout votre cœur. Un disciple ne peut avoir 2 maîtres. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et Mammon. … ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre (Matthieu 6.24).
Voilà donc l’essence du 3ième principe de paix dans les Écritures. La coexistence du bien et du mal est une affaire impossible. Il existe un conflit irréconciliable entre ces deux réalités spirituelles. Ceci m’amène à vous faire part de cet avertissement. Si vous acceptez la présence de ces 2 choses dans votre vie, le bien et le mal, alors votre vie va se transformer en un champ de bataille. Car voyez-vous, le contraire de la paix est la guerre. Si vous permettez aux pensées mauvaises de prendre place avec la justice dans votre existence, alors votre vie deviendra tôt ou tard une zone de guerre. Et trop de chrétiens ont ruiné leur vie spirituelle parce qu’ils n’ont pas pris cet avertissement au sérieux.
Voulez-vous vraiment que votre vie devienne un lieu de combat entre le bien et le mal? Je vous en conjure, ne vacillez pas sur le parti à prendre. Déterminez dans votre cœur une fois pour toute et sans compromis qui sera votre maître. Dites à Dieu, ‘Seigneur, par ta grâce, voici que je me tiens à tes côtés quoiqu’il arrive.’ Paul, dans sa lettre aux Philippiens, nous encourage à demeurer … fermes dans le Seigneur (Philippiens 4.1). Ne faites jamais de compromis avec le mal. Vous n’avez aucun bénéfice à y retirer.
Combattre le mal dans le monde
Il faut comprendre que le monde dans lequel nous vivons, la paix absolue n’existera jamais. Il y aura toujours un conflit à quelque part. Si vous avez bien assimilé le 3ième principe de paix, vous êtes en mesure de comprendre pourquoi il en est ainsi. Dans ce monde, nous devons reconnaître l’existence du mal. Et le mal s’oppose à la présence du bien. Peu importe ce que les politiciens peuvent promettre, peu importe toutes les énergies qu’on peut dépenser pour négocier la paix, il y aura toujours de la discorde entre les hommes sur la terre. Car le mal exercera toujours son influence sur ce monde jusqu’au jour où le royaume de Dieu établira sa domination définitive et parfaite ici-bas. À ce moment-là, toute trace du mal sera chassée complètement de la terre.
Quand on désire établir la paix mondiale, on se frappe à un problème qui se situe au niveau de notre incapacité à enrayer le mal dans notre monde. Nos propres ressources sont loin de faire le poids devant les forces du mal. Vous pouvez essayer la force militaire. Vous pouvez miser sur la puissance de l’intellect. Ou encore, vous pouvez tenter de provoquer des changements par le biais des forces économiques. Vous pouvez essayer tout cela en même temps mais vous allez vous rendre compte qu’aucune de ces méthodes ne peut apporter la paix de façon permanente. Il n’y a rien que l’homme puisse faire pour établir la paix à l’échelle mondiale tout simplement parce qu’il ne dispose d’aucune ressource pour chasser la méchanceté du cœur des hommes. Certes, on peut parvenir à négocier une paix pour un temps, dans une partie du monde. Mais lorsque l’équilibre est rompu, vous pouvez vous attendre à ce que la guerre reprenne à nouveau. Malheureusement, ce cycle de la paix et de la guerre constitue une constante peu reluisante de l’histoire de l’humanité.
En Jean 14.27, le Seigneur Jésus dit à ses disciples, Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne… Ici Jésus fait une très nette distinction entre la paix qu’il donne aux hommes et la paix que le monde peut offrir. Ce que j’offre, dit Jésus, est une paix éternelle. La paix que le monde donne ne peut être que temporaire puisque l’homme n’a pas les moyens pour affronter les forces du mal. Il peut fabriquer des bombes d’une puissance inouïe. Mais aucune arme de conception humaine, peu importe sa puissance, ne peut détruire le mal dans le monde.
Ceci nous ramène à notre 2ième loi spirituelle. En Christ seul peut-on trouver la paix. Je vous donne ma paix. Seul le Seigneur Jésus possède la puissance nécessaire pour affronter victorieusement le mal. Si vous désirer vraiment faire avancer la cause de la paix dans notre monde, vous devez commencer par proclamer le message des Évangiles.
Je ne suis pas venu apporter la paix
J’aimerais maintenant attirer votre attention sur un verset qui semble contredire le message apporté par les anges en Luc 2.14. Ainsi en Matthieu 10.34, Jésus dit, Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Voilà qui est bien curieux. À prime abord, cette phrase semble entrer directement en contradiction avec le message de paix des anges. Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée. Mais si vous analysez ces 2 versets de près, vous allez vous rendre compte qu’il n’y a pas de contradiction. Laissez-moi vous expliquer ce que je veux dire.
Je répète à nouveau la bonne nouvelle que les anges nous annoncent en Luc 2.14. Paix sur la terre parmi les hommes que Dieu agrée. Paix sur la terre parmi les hommes qui font l’objet de la complaisance de Dieu. Remarquez que les anges ne se sont pas limités à dire ‘paix sur la terre’. Ne citer que ces mots porte préjudice aux Saintes Écritures. La Bible ne promet pas la paix sur la terre. Elle promet la paix aux hommes de bonne volonté, aux hommes en qui Dieu prend plaisir, aux hommes qui aiment la justice et qui marchent dans la droiture.
Le Seigneur Jésus nous dit qu’il n’est pas venu apporter la paix sur la terre. Voyez-vous, sa venue dans notre monde a pour effet d’intensifier le conflit contre le mal. C’est pourquoi il précise que loin d’apporter la paix sur la terre, il est plutôt venu pour apporter l’épée. Sa présence physique dans notre monde a provoqué une exacerbation de la lutte contre la puissance des ténèbres.
Vous vous souvenez de la 3ième loi spirituelle? Le mal et le bien sont deux contraires qu’il est impossible de réconcilier. Si vous comprenez cette loi spirituelle, vous comprendrez aussi ce que Jésus cherche à nous dire. Lorsque Jésus, le Juste, arrive dans notre monde, le conflit entre le bien et le mal devient encore plus féroce. Dans ce combat spirituel, les ténèbres doivent reculer devant la puissance de Dieu.
Il faut savoir pourquoi ce conflit devient plus féroce. Un aspect de la réponse se retrouve dans les paroles de Jésus en Jean 3.19 quand il dit que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière… La tendance naturelle des gens dans le monde est de préférer les ténèbres à la lumière, les œuvres mauvaises à la justice. C’est pourquoi il est illusoire de croire que l’homme pourra un jour parvenir par ses propres moyens à une paix totale. Il y aura toujours des pensées mauvaises dans le cœur de l’homme. Tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas touché au cœur de l’homme, on ne pourra pas changer la situation dans le monde. Son inclination à commettre le mal fera toujours obstacle à la paix entre les hommes.
On peut certes réussir à changer la condition économique d’un pays. On peut augmenter sa puissance militaire. On peut améliorer l’éducation des citoyens de ce pays. Mais si on ne tient pas compte de la condition spirituelle de chaque citoyen, celui-ci demeure fondamentalement un pécheur, enclin aux œuvres mauvaises. Et c’est pour cette raison que la paix ne sera jamais complète sur la terre jusqu’au jour où Dieu aura établi son royaume sur terre.
D’ailleurs, Jésus nous invite à prier en ce sens. Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel (Matthieu 6.10). Lorsque toutes les mauvaises intentions auront été effacées du cœur de l’homme, nous connaîtrons alors la paix absolue. À partir de cet instant, toute la volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au ciel.
Mais je dois vous aviser que pour le moment présent, nous sommes en état de guerre, de lutte spirituelle contre le prince des ténèbres. Et à la lueur de la 3ième loi spirituelle, vous devez vous attendre à souffrir dans ce monde. Car plus vous grandissez dans le Seigneur, plus vous vivez dans la droiture, plus votre lumière sera apparente, et plus vous aurez à affronter ceux qui ne veulent pas voir votre lumière. Considérez cela comme un étant privilège, de servir dans le rang de Dieu et de souffrir pour le bien en repoussant les ténèbres par votre droiture.
Paix à celui qui aime la loi de Dieu
En terminant, j’aimerais vous lire un très beau passage de l’AT ayant trait à la paix. Il s’agit du verset en Psaume 119.165. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi. Et rien ne les fait trébucher. Ce sont ceux qui aiment la loi de Dieu qui trouvent la paix dans leur cœur. Et on nous précise en termes plus détaillés, dans le verset précédent, le verset 164, en quoi consiste la loi de Dieu. Sept fois je te loue à cause des ordonnances de la justice. Les ordonnances de la justice forment justement la loi de Dieu. Cela implique que la personne qui aime la loi de Dieu est une personne qui aime la justice. C’est pourquoi il jouit d’une grande paix. Quiconque aime la justice et rejette l’iniquité fera l’expérience d’une grande paix.
Par la grâce de Dieu, désirez de tout cœur de faire de la justice une priorité dans votre vie. Et alors, vous réaliserez que la paix de Dieu inondera votre vie.
C’est ainsi que nous devons comprendre le message de paix des anges. Je vous laisse la paix… dit Jésus, aux hommes en qui je prends plaisir, aux hommes et aux femmes qui aiment la justice.
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 10:49
Coucou maman indienne, 
As-tu vérifié tes sources? Peux-être faudrait-il raccourcir pour les jeunes ados qui sont aujourd'hui tellement embourbés dans l'esprit du monde et qui ont des difficultés à se tourner vers le Seigneur.
Merci.
As-tu vérifié tes sources? Peux-être faudrait-il raccourcir pour les jeunes ados qui sont aujourd'hui tellement embourbés dans l'esprit du monde et qui ont des difficultés à se tourner vers le Seigneur.
Merci.
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Malou Mer 31 Juil 2013 - 11:01
Coucou ! pas seulement pour les ados mais pour les "ptits vieux" comme moi qui ne savent plus lire de grandes pages comme ça sur l'ordi 
Malou- Dans la prière
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Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 11:09
Bonjour Malou,
oui bien sûr. Mon papa aussi a du mal à lire sur l'écran.
oui bien sûr. Mon papa aussi a du mal à lire sur l'écran.
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 11:10
Cher fils,
Les sources sont :
C'est noter en tête, Jem !
Quand à raccourcir les textes par rapport aux ados, je ne te suis pas. mes fils ne s'adressent pas qu'à eux et d'autre part pour avoir travailler avec des adolescents une longue partie de ma vie, j'ai appris à ne pas les sous-estimer.
Sur ce forum je trouve que certains parfois peuvent faire preuve de plus de maturité qu'un adulte, par exemple. Car là où l'Esprit Saint souffle librement, Dieu peut parler même par leur intermédiaire. Lis le passage où on parle de Suzanne dans la Bible.
Sois assurée que ta maman indienne, connaît un peu les enfants et les ados par sa formation, son travail et par le fait qu'elle à élever deux enfants qui à l'adolescence ont éprouvé sa patience.
Chacun est libre de lire en partie ce que nous proposons ou de l'enregistrer et le lire petit à petit. Personne n'oblige personne. Ceux qui le croient, sont surprenants !
Amicalement. Ta maman indienne.
Chère Malou,
Imprime le, c'est ce que je fais pour lire à tête reposée.
Je n'ai pas toujours le temps ou bien la station assise trop longtemps m'incommode.
Amicalement. Lumen.
Les sources sont :
Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com
C'est noter en tête, Jem !
Quand à raccourcir les textes par rapport aux ados, je ne te suis pas. mes fils ne s'adressent pas qu'à eux et d'autre part pour avoir travailler avec des adolescents une longue partie de ma vie, j'ai appris à ne pas les sous-estimer.
Sur ce forum je trouve que certains parfois peuvent faire preuve de plus de maturité qu'un adulte, par exemple. Car là où l'Esprit Saint souffle librement, Dieu peut parler même par leur intermédiaire. Lis le passage où on parle de Suzanne dans la Bible.
Sois assurée que ta maman indienne, connaît un peu les enfants et les ados par sa formation, son travail et par le fait qu'elle à élever deux enfants qui à l'adolescence ont éprouvé sa patience.
Chacun est libre de lire en partie ce que nous proposons ou de l'enregistrer et le lire petit à petit. Personne n'oblige personne. Ceux qui le croient, sont surprenants !
Amicalement. Ta maman indienne.
Chère Malou,
Imprime le, c'est ce que je fais pour lire à tête reposée.
Je n'ai pas toujours le temps ou bien la station assise trop longtemps m'incommode.
Amicalement. Lumen.
Dernière édition par Lumen le Mer 31 Juil 2013 - 12:50, édité 2 fois (Raison : orthographe.)
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 11:12
Petite astuce, Malou, pour agrandir le texte dans ton navigateur:
1) appuie sur la touche control (ctrl) de ton clavier, et laisse la touche enfoncée sans relâcher,
2) pendant que la touche control est enfoncée, fais avancer la roulette de ta souris vers l'avant, puis relâche la touche control.
Pour diminuer la taille du texte, c'est la même chose, mais au lieu de faire avancer la roulette vers l'avant, tu la fais reculer vers l'arrière.
1) appuie sur la touche control (ctrl) de ton clavier, et laisse la touche enfoncée sans relâcher,
2) pendant que la touche control est enfoncée, fais avancer la roulette de ta souris vers l'avant, puis relâche la touche control.
Pour diminuer la taille du texte, c'est la même chose, mais au lieu de faire avancer la roulette vers l'avant, tu la fais reculer vers l'arrière.
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 11:14
Maman indienne, ce n'était pas pour te froisser.
Est-ce un site catholique?
Est-ce un site catholique?
Invité- Invité
Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Malou Mer 31 Juil 2013 - 11:26
Non Jérémie, ce Monsieur est Evangélique. C'est peut être bon d'avoir une autre explication des évangiles....
Merci pour les conseils de lecture mais j'ai encore mieux que ça (chut, j'ai un Mac offert par mon époux, mais c'est vrai que ça me change tellement de l'autre ordi, que j'oublie parfois d'utiliser ce pavé tactile bien utile)
Merci pour les conseils de lecture mais j'ai encore mieux que ça (chut, j'ai un Mac offert par mon époux, mais c'est vrai que ça me change tellement de l'autre ordi, que j'oublie parfois d'utiliser ce pavé tactile bien utile)
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Re: PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUE DIEU AGRÉE
par Invité Mer 31 Juil 2013 - 11:26
Non mais chrétien, pour les textes je vérifie que c'est conforme à la foi catholique. Cependant avec cet auteur protestant, l'enseignement est excellent et riche. Dans le fil de la méditation, etc, j'ai souvent utilisé ses textes. Sur le forum ce n'est pas interdit de faire appel à nos frères protestants car ils sont bons au niveau de la Parole de Dieu.
Il faut juste veiller que le texte ne dénigre pas les catholiques car certains peuvent le faire par exemple Michelle d'Astier, pour n'en citer qu'une !
Au fait cet auteur est originaire de la Chine et je l'ai "adopté" en quelque sorte, parce qu'il traduit bien ce que je pense.
je ne suis pas du tout froissée, je te réponds il est vrai de façon directe, c'est comme ça que je suis. Mais je t'aime mon fils !
Amicalement. Ta maman indienne
Il faut juste veiller que le texte ne dénigre pas les catholiques car certains peuvent le faire par exemple Michelle d'Astier, pour n'en citer qu'une !
Au fait cet auteur est originaire de la Chine et je l'ai "adopté" en quelque sorte, parce qu'il traduit bien ce que je pense.
je ne suis pas du tout froissée, je te réponds il est vrai de façon directe, c'est comme ça que je suis. Mais je t'aime mon fils !
Amicalement. Ta maman indienne
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