Re: La Grâce de la Prière

par Invité Jeu 19 Déc 2013 - 1:39

Si notre volonté et notre foi fixées en Dieu pouvaient l'être une fois pour toute ce ne serait pas un problème. Mais dans notre humanité, c'est continuellement le combat contre le péché et toutes ses tentations. Il en sera ainsi jusqu'à ce que ce soit le moment pour notre âme de rejoindre le Ciel.
Si à tous, il nous était permis d'écouter notre "bon Ange" parler en notre coeur, nous l'entendrions nous dire : "ne faiblis pas, ne baisse donc pas les bras, je peux lutter contre le mal extérieur à toi mais contre celui qui est en toi je ne le puis sans avoir ta coopération !". Mon ami s'il te plaît résiste..."
Cependant en luttant côte à côte avec notre Ami de lumière nous sommes gagnant à tous les coups !

Merci pour ton commentaire Maxime !

par **Joël2013** Jeu 19 Déc 2013 - 8:05

Frères je voudrais ajouter,

Comme à dit notre Pape bien-aimé : François, Dieu nous à laissez écrire l'histoire en Lui, car il est toujours avec nous...

Mais maintenant, il faut le laissez : Jésus, écrire l'histoire en nous, en s'abandonnant à Lui dans l'oraison silencieuse !

Fraternellement,

Joël.

par Invité Jeu 19 Déc 2013 - 14:07

Dieu l'a déjà écrite en nous... l'histoire ! Il nous reste à la lire et
à la garder, comme un sceau sacré dans notre esprit, notre coeur, comme une empreinte indélébile de ce qui est déjà gravé dans notre âme, frère.

"Tout homme est une histoire sacrée
L'homme est à l'image de Dieu..."

par **Joël2013** Jeu 19 Déc 2013 - 14:23

Lumen, quelqu'un a dit : "Les vérités différentes en apparence sont comme d'innombrables feuilles qui paraissent différentes et qui sont sur le même arbre !

Joël.

par Invité Jeu 19 Déc 2013 - 17:11

Nous avons tous été créés "différents" , il est vrai Joël,
et par notre "âme" nous nous rejoignons en Dieu, notre unique Créateur.
Pour moi, il n'y a qu'une Vérité, celle transmise par la Parole de Vie.
A côté de cela Dieu nous a donné la liberté de L’appréhender de différentes manières.
Mais la façon que nous "choisissons" est liée aussi au contexte dans lequel nous naissons,
nous vivons...
C'est pourquoi, je respecte ce libre-arbitre qu'a permis Dieu en chacun des personnes qu'Il
me donne de rencontrer.
Ma pensée est loin d'être la Vérité, j'essaie de me le rappeler à chaque rencontre.
Le jour où je parviendrai à me vider de moi-même pour contenir Dieu qui fait sa demeure
en nous par son Esprit, je pourrais peut-être prétendre que je contiens la Vérité,
mais je ne pourrai jamais prétendre l'être. Plus je deviendrai petite plus Christ pourra grandir
en moi comme le disait si bien Saint Jean le baptiste.
Alors j'espère et prie pour ma conversion et celle de ceux que j'aime chaque jour.
Union de prières, mon frère. Merci pour tes belles pensées.

par **Joël2013** Jeu 19 Déc 2013 - 19:22

Je suis entièrement d'accord avec vous Lumen !

Je demanderai à Dieu pour vous, dans la douce nuit de Noël, de grandes Grâces.

En union de prière,

Joël.

par Invité Jeu 19 Déc 2013 - 20:38

Merci Joël et moi je ferais de même à la rue du Bac à sa Maman et notre Maman pour vous !

par **Charles-Edouard** Jeu 19 Déc 2013 - 22:53

Un grand merçi Lumen pour cette article qui nous aide à l'oraison, à la spiritualité.
A recommandé Smile

par Invité Ven 20 Déc 2013 - 13:47

Je sers de mon mieux Jésus et notre Eglise,
Charles-Edouard et je le fais avec joie.
J'aime ta douceur et ta simplicité, ne change pas.
J'en profite pour confier notre frère, Jérémie à ta prière.
Il a fait le choix d'entrer dans une communauté religieuse
et il a pas mal de combat, actuellement.
Je lui dois la vie. Je pense que c'était la Volonté de Dieu
que j'entende sa voix m'appeler alors que je commençais
déjà à emprunter le tunnel de lumière qui menait au Ciel !
C'était tellement beau, mon ami que j'ai eu du mal à faire demi-tour...
Merci à toi, pour ton encouragement à continuer.
c'est un vieux livre qui est épuisé et je souhaitais vous le partager.
Rendons grâce à Dieu pour toutes ses merveilles à l'exemple de Notre Maman Marie.
Amitiés.

par Invité Ven 20 Déc 2013 - 17:38

LIBERTÉ DE LA GRÂCE

Ce qui arrête l'âme et l'enferme en elle-même, c'est l'égoïsme, Une âme donnée est toute ouverte, elle ne se sent plus de limites : elle se sent libre de s'élever jusqu'à Dieu.
Il ne lui semble plus hors d'atteinte.

L'âme égoïste est enfermée en elle-même, elle se sent seule, L'âme donnée est ouverte.
elle se sent seule. L'âme donnée est ouverte, elle a le sentiment d'une divine présence.

Le fond de la prière, c'est une aspiration qui fait sortir l'âme d'elle-même, et qu'elle sentiment
en opposition avec tout mouvement d'égoïsme la repliant sur elle-même.

L'âme trouve sa joie dans un bien qui ne lui appartient pas, et ne peut plus se nourrir de ces
petites joies qui ne sont que ses joies à elle.

Non seulement elle attend tout de Dieu comme si elle lui confiait ses intérêts – qui resteraient
les siens – mais elle oublie tout ce qui est d'elle-même pour ne plus vivre que des biens qu'elle
attend de Dieu seul et qui restent ses biens à Lui seul : des biens qui restent des biens divins et
que l'âme n'enferme pas dans ses propres limites en les faisant siens.

Le seul obstacle entre Dieu et l'âme, c'est l'âme elle-même, Quand l'âme ne peut trouver Dieu
en elle, c'est qu'elle se heurte à quelque chose en quoi elle se trouve elle-même. Et quand enfin
elle Le trouve, tout en elle s'efface devant Lui.

Aussi est-ce dans un acte de renoncement que l'âme peut le mieux prendre conscience de la
présence de Dieu en elle : de cette effacement de toute elle-même qui en est le signe.

par Invité Ven 20 Déc 2013 - 18:02

DIEU SEUL

Ni la pensée ni la volonté ne peuvent être vides des choses de
ce monde que si elles sont pleines de Dieu.

Si l'esprit peut librement se détourner de toute pensée humaine, c'est le signe que l'âme
peut vivre sans consolation humaine ; parce que toute sa joie est en Dieu.

Ne plus penser qu'à Dieu, c'est ne plus se complaire qu'en Lui. L'effort pour ne plus penser
qu'à Dieu est un effort pour ne plus aimer que Lui.

C'est faire un effort pour renoncer aux choses de ce monde que chercher à en détourner
notre regard pour le maintenir fixé en Dieu.

Si nous craignons de trop nous complaire en quelque joie humaine, le meilleur moyen de
nous en purifier est d'en détourner simplement notre regard.

C'est en renonçant à la joie de penser à ce que nous aimons trop que nous en détacherons
peu à peu notre cœur.

Si nous voulons que Dieu soit tout pour nous, que notre coeur soit toujours là où nous
voulons que soit notre trésor.

par **Joël2013** Ven 20 Déc 2013 - 18:56

C'est très juste, Lumen,

Et je serai tenté d'y ajouter : " Dieu ne communique jamais la sagesse mystique sans y joindre l'amour par lequel elle se répand ! " Saint Jean de la Croix.

Joël.

par Invité Ven 20 Déc 2013 - 19:27

Saint Jean de la Croix ! Citez-le tant que vous voulez, Joël. J'aime beaucoup ses écrits ...
J'aurais aimé le rencontrer entre autres saints. Il y en a tant et tant, n'est-ce pas
pour notre plus grand bonheur ?

par Invité Lun 23 Déc 2013 - 15:26

PAIX ET CONFIANCE

PRIERE PURE

Un simple consentement, par lequel l'âme se place sous l'influence de la grâce,
dont l'action en elle dépasse tout ce qu'elle en peut entrevoir – ou bien – la prise
de conscience de cette grâce – dans son caractère de chose cachée, devant
laquelle l'âme sent sa pauvreté, se fait plus humble, plus soumise – dans son
caractère de chose donnée, gratuite, dont l'âme ne peut vivre sans que s'éveille
en elle le désir d'être entièrement désappropriée d'elle-même et toute donnée,
le désir de cette entière disponibilité d'une âme en laquelle se sont effacées les
résistances de l'égoïsme, les duretés de l'affirmation de soi.

Il suffit que l'âme entre en contact si légèrement que ce soit - « par simple désir
du cœur » - avec l'action de la grâce en elle.

Une simple attention à Dieu, qui doit se nuancer d'humilité pour que l'âme y sente
vraiment le contact de la grâce.

Tout ce qui est humble est prière.

L'attitude de pure disponibilité d'une âme vraiment désappropriée d'elle-même,
d'une âme gratuite est toute donnée.

Une âme humble : l'humilité, c'est n'avoir plus rien à soi.

La prière la plus bienfaisante pour l'âme est celle où elle se sent le plus pauvre.

Une prière pauvre, à laquelle il faut laisser sa pauvreté – sa pureté.

Quand l'âme se sent pauvre, qu'elle offre simplement à Dieu cette pauvreté. Tout
ce qu'elle veut exprimer à Dieu s'exprime en cette simple offrande.

Simplement la douceur intérieure, la paix qui est le fruit de l'humilité, de l'Esprit
de soumission.

Un simple regard vers Dieu qui est un acte de foi et d'abandon : une âme à qui il
suffit de se savoir entre les Mains de Dieu.

Dieu a pris possession de l'âme, elle se sent vivre dans sa Volonté.

Tout ce qui vient de l'âme n'est que réponse, adhésion.

Un simple acquiescement de l'âme, à la prise de possession d'elle-même par Dieu :
elle ne se donne pas à Lui, elle se sent toute sienne.

par **Joël2013** Lun 23 Déc 2013 - 16:49

Une simple remarque sur ces quelques mots :

la prise
de conscience de cette grâce – dans son caractère de chose cachée, devant
laquelle l'âme sent sa pauvreté, se fait plus humble,

Quand l'âme est touchée par l'Esprit Saint, il lui fait voir le Père, et là, l'âme prend conscience de la magnificence de Dieu, et en même temps de sa petitesse, et l'humilité qui est tenue par l'Esprit Saint, fait pleurer l'âme et la rend humble...

Fraternellement,

Joël.

par Invité Jeu 26 Déc 2013 - 15:36

Merci Joël !

par Invité Jeu 26 Déc 2013 - 15:50

ŒUVRE DE GRÂCE

Non pas chercher à entrer immédiatement en contact avec la grâce, comme si nous
pouvions y parvenir par nos propres efforts, mais laisser la grâce agir doucement
dans l'âme et la placer insensiblement, sous sa secrète influence, dans une
atmosphère nouvelle.

Une œuvre de grâce qui s'accomplit en nous, un travail de transformation intérieure
qui se fait de lui-même, peu à peu, sans que nous nous en rendions toujours bien
compte, et auquel nous avons seulement à nous prêter docilement.

Toutes les dispositions intérieures qui permettent à l'âme de vivre plus pleinement de
la vie de la grâce, elle y progresse peu à peu sans y penser du seul fait qu'elle les met
en pratique en acceptant humblement les obscurités de la grâce.

En se soumettant très simplement à l’œuvre de grâce qui s'accomplit en elle, l'âme
apprend à ne plus rien en vouloir par elle-même, vivre de sa volonté à elle mais de
celle de Dieu.

Tout vouloir avec Dieu, Ne rien vouloir tout seul.

Non pas choisir, parmi nos vouloirs, les meilleurs, mais choisir d'abandonner tout
vouloir pour laisser Dieu disposer de nous comme Il lui plaît.

Une simple union de volonté avec Dieu, Plus elle est simple, plus elle est parfaite, car
plus elle est simple, plus elle exprime l'entier effacement de notre volonté devant celle
de Dieu.

Une prière tout ouverte à la grâce, Une prière toute simple.

Par cette simplicité même, l'âme s'offre à la grâce pour qu'elle face en elle ce qui lui plaît.

De cette simplicité même, la grâce sait faire l'expression de tout ce qui lui plaît.

Ce que l'âme désire, ce qu'elle aime, c'est d'être à la libre disposition de Dieu, C'est toute
sa prière, c'est toute sa joie.

La simplicité d'une âme qui, ayant conscience de ne rien pouvoir par elle-même, laisse
Dieu libre d'agir en elle comme il lui plaît.

Des dispositions intérieures que l'âme n'a pas besoin d'exprimer explicitement : il suffit
qu'elle vive très simplement dans l'atmosphère intérieure qui en est le fruit, qui ne
s'explique pas sans elles. Une atmosphère faite de simplicité, d'une liberté dont l'âme ne
jouirait pas si elle n'était pas toute remise à Dieu – Et qui est donc une prière – mais qui
est quelque chose de si naturel, de si spontané, que l'âme ne se rend pas compte qu'elle prie.

Une attitude intérieure très simple, mais qui ne peut-être que le fait d'une âme donnée.

par **Joël2013** Jeu 26 Déc 2013 - 17:05

Lumen, les phrases qui m'ont le plus touchées :

- mais laisser la grâce agir doucement dans l'âme et la placer insensiblement, sous sa secrète influence, dans une atmosphère nouvelle.

- Toutes les dispositions intérieures qui permettent à l'âme de vivre plus pleinement de la vie de la grâce,La simplicité d'une âme qui, ayant conscience de ne rien pouvoir par elle-même, laisse Dieu libre d'agir en elle comme il lui plaît.

Les images sont si belles...

Joël.

par Invité Sam 28 Déc 2013 - 22:04

Okay Joël reçu 5 sur 5 ! Good!

par Invité Dim 29 Déc 2013 - 0:18

VIE SECRÈTE

Une atmosphère intérieure tout au fond de laquelle se devine présente l'action
de la grâce. Dès que l'âme, en faisant simplement silence en elle-même, se
place en cette atmosphère intérieure, elle se sent en contact avec Dieu, qui
agit au plus intime d'elle-même.

Si simplement que l'âme entre en contact avec les réalités intérieures, elle
entre en contact avec des réalités intérieures, elle entre en contact avec des
réalités dont les profondeurs se perdent en Dieu. Elle entre en contact avec Dieu.

L’œuvre de Dieu en nous se réalise dans le secret, nous en ignorons les
richesses cachées, elles s'étendent au-delà de ce dont nous avons
conscience. Mais elles se laissent deviner en chacune de nos actions, qui se
trouve animée comme d'une vie nouvelle.

En chacun de ces actes, l'âme, d'une façon très simple, sent le contact de cette
vie dont il ne lui servirait de rien de vouloir prendre une conscience plus précise.

Il suffit qu'elle entre en contact avec cette vie, si secrètement que ce soit.

C'est en vivant très simplement qu'elle en vit vraiment comme d'un don de Dieu.

Même si l'âme ne sent pas le contact de la grâce, elle sait qu'il suffit pour qu'il
s'établisse qu’elle se tienne simplement ouverte à son action en elle, par une attitude
de consentement.

Une âme en laquelle tout prie, sans même qu'elle y pense. L'atmosphère dans laquelle
elle vit est transformée par l'imperceptible présence de la grâce, tout en elle en est
pénétré, en trahit la secrète influence, sans même qu'elle s'en doute.

Une âme dont Dieu a pris possession, qu'Il a prise entre ses mains. Une âme qui n'est
plus rien que cela : quelque chose entre les mains de Dieu.

Une âme qui ne s'appartient plus en rien.

Une entière appartenance à Dieu, dont toute l'initiative vient de Lui. C'est Lui qui s'est
emparé de l'âme par sa grâce, parce qu'il la voulait toute sienne.

La liberté de la grâce : la liberté d'une âme qui vie de gratuité, qui n'a plus rien à elle,
plus rien à revendiquer comme sien. Elle passe à travers toutes choses en regardant tout
ce qui l'entoure d'un regard de bienveillante charité que rien ne peut altérer.

Pour que l'âme vive dans la joie d'une très simple appartenance à Dieu, il suffit que celle-ci
s'exprime par toute son attitude en sa présence, sans même qu'elle y pense, sans presque
qu'elle le sache.

Simplement, dans l'âme, quelque chose de simple, de paisible, qui est le signe qu'elle est
détachée, dépouillée d'elle-même, toute remise entre les mains de Dieu.

Simplement un état de paix intérieure, mais qui apparaît comme un absolu, contre lequel
rien ne peut rien, parce qu'il repose sur Dieu.

L'âme vit des réalités cachées : non seulement la conscience qu'elle en a est obscure, mais
dans la façon même dont elle en prend conscience - dont elle a conscience d'en vivre : un
certain contact qu'elle garde, en quelque manière, avec ces réalités cachées en elle, sans
presque s'en rendre compte, parfois.

Tout ce qui, dans l'âme, est prêt à se tourner vers Dieu au moindre mouvement qu'elle fait
vers Lui. Tout ce qu'éveille en elle, sans même qu'elle y pense, un simple regard vers Dieu.

par **Joël2013** Dim 29 Déc 2013 - 8:28

Lumen, en lisant le texte ci-dessus, j'ai du mal à retenir mes larmes, car c'est la juste vérité, le chemin du silence, dans un abandon à Dieu, qui nous ouvrent à la Grâce d'en haut !
Remarquer, que j'ai dit d'en haut, car à ce niveau de partage avec Dieu, les mots deviennent désuets...

Une remarque encore sur cette phrase : Ce qui arrête l'âme et l'enferme en elle-même, c'est l'égoïsme...

D'où vient l'égoïsme ? L'égoïsme vient (Car nous sommes des créatures) de la partie individualiste de nos être, la partie qui nous ancre dans la matière, pour nous motiver à vivre dans ce bas monde.
Et cet élément de notre être nous parle (c'est ce que l'on nomme communément : l'ego), il nous dit de profiter de la vie, de nous amuser sans retenue, de nous éclater en somme !
Car depuis la chute d'Adam et Eve, c'est partie de notre être est blessé ! Et si l'âme qui détient la conscience, la mémoire et la volonté, ne dit pas à notre égo, arrêt, c'est alors la démesure et on s'enfonce dans la nuit, loin de Dieu.

tout le problème vient de cette mauvaise connaissance de notre être, les pères du désert, demandent à leurs disciples, de surveiller leurs pensées, et ensuite de leur dire tout ce qu'elles expriment... Ainsi, petit à petit, le disciple, apprend à ce connaître et connaître son esprit...

Voilà ! j'ai été un peu long, mais il y des remarques qui demandent d'êtres analysées un peu plus. Et il y aurait beaucoup de choses à dire sur les attributs de l'Ego, mais peut-être une autre fois

Dans un souci de partage,

Joël.

par Invité Ven 3 Jan 2014 - 21:34

PAIX

Il n'est pas nécessaire que l'âme trouve Dieu, qu'elle Le sente présent,
il suffit qu'elle le cherche, Il suffit qu'elle soit, d'une manière ou d'une
autre, tournée vers Lui, dans l'attente, Il suffit que toute son attitude
exprime le désir, l'attente de la grâce,

Cela suffit pour que l'âme se trouve ouverte à la grâce, offerte à son
action en elle ; cela suffit pour qu'elle se sente dans une atmosphère de
joie toute simple et toute pure,

Une simple adhésion à Dieu, Il y a une certaine profondeur dans cette
adhésion de l'âme à Dieu qui n'est possible que si elle a compris, si elle
a senti, combien elle ne peut rien, elle n'est rien, sans Lui ; combien elle
reçoit tout de Lui, elle dépend entièrement de Lui, elle est toute à Lui,

Une âme qui se contente de n'avoir plus rien à elle, parce qu'elle sait que
cela suffit pour qu'elle se trouve toute remise à Dieu, pour qu'Il puisse
accomplir en elle ce qui Luit plaît,

Plus la prière est simple, plus elle est confiante, et elle n'a pas à être autre
chose qu'un acte de confiance,

L'âme se tourne vers Dieu très simplement, par un simple désir ; elle ne fait
que commencer à se tourner vers Lui afin que, Lui, Il prenne possession de
l'âme qui s'offre ainsi à Lui,

L'acte d'amour le plus parfait, c'est la confiance, la foi : c'est dans l'acte de foi,
de confiance absolue, que se réalise le véritable don de soi, Faire de toute notre
vie un acte de foi,

L'abandon, Le sentiment de notre appartenance à Dieu, Le laisser disposer de
nous comme Il lui plaît, nous sentir en sécurité parce que nous sommes entre
ses mains,

Que chacun de nos soucis soit une occasion de renouveler cet acte d'abandon
dans lequel nous perdrons de vue notre souci lui-même, n'en ayant plus d'autre
que celui de demeurer entre les mains de Dieu, et qu'il puisse accomplir en nous
sa Volonté,

Aimer Dieu, c'est trouver en Lui notre paix.

Aimer Dieu, c'est nous laisser aimer par Lui.

Il suffit que l'âme soit simplement elle-même devant Dieu, avec tout ce qui est en
elle le fruit de sa grâce – tout ce que la grâce accomplit en elle et avec quoi elle
entre quelque peu en contact par l'impression de paix, de liberté intérieure, dans
tout ce qui fait son goût, sa saveur propre, toute pure et délicate.
Le signe que cette paix vient vraiment de Dieu, c'est que rien ne peut la troubler,
Elle est quelque chose de plus profond que toutes les agitations.

Une paix qui repose sur le sentiment de notre entière appartenance à Dieu.

Un besoin de Dieu, mais profondément apaisé, On ne saurait dire si c'est une
aspiration vers Lui ou la joie de Lui être uni,

Toute aspiration, tout désir qui s'éveille dans l'âme est, d'avance, apaisé.

Simplement, l'âme jouit du bonheur qu'elle trouve en Dieu, Un bonheur qu'elle ne
sent pas toujours, et pourtant elle sent qu'elle n'en est jamais privée. Elle se sent
toujours foncièrement heureuse.

Quelque chose d'austère et de dépouillé, mais qui lui donne une impression de
plénitude.

Dans un acte de foi en Celui de qui elle le reçoit, l'âme est toute à ce bonheur, elle
n'en connaît pas d'autre.

Faire cet acte d'amour de Dieu de ne vouloir recevoir de bonheur que de ses mains,
Ne chercher aucune joie que nous essayerions de nous procurer nous-mêmes parce
que nous la désirerions, nous, et qu'Il ne nous aurait pas donnée,

Le fruit de l'amour de Dieu est un besoin d'entière soumission, un besoin d'oubli,
d'effacement de soi, de totale humilité.

Une âme qui aime est humble : elle n'a pas besoin qu'on fasse attention à elle, toute
attention à elle-même a disparu dans le besoin d'être toute occupée de Celui qu'elle
aime,

par **Joël2013** Ven 3 Jan 2014 - 23:39

Comme c'est beau ! Avec une juste attitude dans la pensée et le déroulement de notre vie... C'est le chemin, et il n'y en a pas d'autre ! Car si le grain tombé en terre ne meurt pas il reste seul !

Le Seigneur attend qu'une bonne volonté de notre part pour commencer à ouvrir l'âme de son enfant, et avec Lui, tout le Ciel se réjouit...

Quant à l'acquisition de l'humilité, c'est l'Esprit Saint qui l'a donne, car il est le détenteur de l'humilité.

Et je finirais par les paroles données par notre Pape FRANCESCO : Il faut vous voir tous les jours comme un pèlerin sur cette terre, et non pas comme ces âmes enfermées qui mettent sur le palier : Ne pas déranger, S.V.P. !

Dans un souci de partage,

Joël.

par Invité Sam 4 Jan 2014 - 2:59

Et je finirais par les paroles données par notre Pape FRANCESCO : Il faut vous voir tous les jours comme un pèlerin sur cette terre, et non pas comme ces âmes enfermées qui mettent sur le palier : Ne pas déranger, S.V.P. !

par Invité Sam 4 Jan 2014 - 10:12

Quel bonheur de parcourir ce post, je le redis une nouvelle fois.

Je viens de terminer une séquence de prières et je suis encore dans cet élan du coeur, cette reconnaissance et ces textes et images dilatent encore plus mon âme.

Merci Lumen pour ce retour à la Source et également à Joël dont les commentaires sont toujours justes.

En ce 1er samedi du mois, une pensée pour Notre Maman du Ciel, La Vierge Marie :

Que Dieu vous garde !

Soleil

par **Joël2013** Sam 4 Jan 2014 - 11:05

Merci à vous Sylviane, et en regardant la magnifique image de Notre Mère du Ciel que vous avez éditée, j'y vois un reflet de votre âme...

Fraternellement,

Joël.

par Invité Lun 6 Jan 2014 - 22:33

Merci beaucoup Sylviane pour ton commentaire et
cette magnifique image. Ce frère a été bien inspiré
de nous offrir ses écrits, pour la plus grande Gloire
de Dieu ! Nous ne pouvons que lui en être reconnaissants.

par Invité Lun 6 Jan 2014 - 23:17

CONFIANCE

Ce n'est pas notre volonté qui a à se soumettre : elle n'a qu'à offrir
son désir de soumission. La divine Volonté répond à son appel, l'attire à elle.

Une attitude d'entière appartenance, une remise d'elle-même entre les mains de
Dieu, qui n'est qu'une faible ébauche de ce que devrait être l'attitude de l'âme en
sa Présence – mais elle le sait, et elle l'offre comme telle.

Elle sait que son offrande s'adresse à un Dieu vivant : c'est en Lui que se trouve
la force qui l'attire, et qui vient affermir le moindre geste qu'elle ébauche vers Lui.

L'entière soumission d'une âme qui sent que tout en elle vient de Dieu. Lui
appartient – qui se sent toute sienne.

Ce qui est centre de notre vie, ce n'est pas seulement notre amour pour Dieu,
c'est d'abord l'Amour de Dieu pour nous : si le nôtre peut avoir quelque valeur,
c'est parce que, étant une réponse à ce divin amour, il ne fait qu'un avec Lui.

Notre réponse à l'Amour de Dieu, c'est la confiance, un acte de foi totale : tout
laisser ouvert à cet Amour, à sa disposition, pour qu'il fasse en nous ce qui lui plaît.
Non seulement parce que nous savons que notre unique bien est de Lui être
entièrement livrés : qu'en nous tout soit sien, et qu'Il en dispose comme Il lui plaît.

N'aimer que la Volonté de Dieu sur nous, c'est un acte de confiance, et cet acte de
confiance contient un don de soi sans réserve.

Aimer la Volonté de Dieu – sa Volonté sur nous, personnellement - comme
l'expression même de son Amour pour nous. L'accueillir avec amour confiant : aimer
à demeurer en elle.

Avoir un vouloir à nous – vouloir quelque chose par un acte de notre volonté propre
- c'est un acte d'orgueil, et c'est une infidélité, un manque de confiance envers
l'Amour de Dieu : c'est vouloir reprendre entre nos mains, ce qui est dans les mains
de Dieu, confié à son Amour.

Simplement l'attitude d'une âme qui a mis toute sa foi en Dieu, et qui veut la Lui
garder fidèlement.

Elle Lui appartient, elle est sienne.

Le sens d'un lien personnel avec Dieu, d'un devoir de fidélité personnelle envers Lui.

Une entière soumission. Ce qui fait la profondeur de cette soumission, c'est qu'elle
est soumission à un amour : par elle, l'âme s'ouvre à l'Amour de Dieu, c'est pourquoi,
en elle, le mystère de cet Amour se reflète, avec toutes ses richesses.

Une appartenance à Dieu beaucoup plus intime que celle qui nous convient du fait
que nous sommes ses créatures : une appartenance qui repose sur le mystère bien
plus profond de la grâce.

Une entière appartenance à Dieu et dépendance envers Lui, qui reste pour l'âme un
mystère, mais où elle trouve sa joie et son repos.

En présence de la Volonté de Dieu, qui est tout amour, soumission et confiance sont
une seule et même chose – et doivent être assez totales pour être un acte
d'adoration devant l'infinie perfection de cette divine Volonté, de ce divin Amour.

Une confiance en Dieu qui est d'abord soumission, reconnaissance du souverain
domaine sur nous du Dieu qui est Amour.

Un besoin foncier de Dieu qui est besoin de lui appartenir totalement.

Une âme qui se sent entre les mains de Dieu, et à qui cela suffit ; en toutes choses
Il la trouve consentante à chacun de ses vouloirs sur elle.

Une paix, une sécurité absolue : la paix d'une âme que Dieu a prise entre ses mains,
en qui Il accomplit sa Volonté – dans l'Amour de cette divine Volonté.

Une soumission qui est toute confiance, parce qu'elle est tout amour.

Tout ce qui fait l'adhésion de la volonté à Dieu plus profonde, et s'exprime dans
la profondeur, dans l'absolu de cette adhésion.

Une simple adhésion à ce qui est le plus intime à la Volonté, le plus fortement
enraciné en elle.

Simplement, quelques dispositions intérieures très simples, A mesure que l'action
de la grâce se fait plus profonde, elles deviennent seulement plus pures, plus
dépouillées, plus vraies.

par **Joël2013** Mar 7 Jan 2014 - 12:05

Bonjour à tous,

Cette phase est très belle et résume bien : l'abandon, l'accueil qui devrait être le nôtre !

Ce n'est pas notre volonté qui a à se soumettre : elle n'a qu'à offrir
son désir de soumission. La divine Volonté répond à son appel, l'attire à elle.

Mais je pense que l'âme qui peut dire ces paroles, a fait déjà un bon bout de chemin. Car tout en nous, nous fait travailler avec la volonté. Et d'ailleurs pour faire ce premier parcours, nous avons besoin de la volonté...

Juste une hésitation,

Joël.

par **myrdhin** Mar 7 Jan 2014 - 21:45

Merci Lumen pour cet exposé très profond sur la Prière.
Très belles images qui nous invitent à prier.
Bon, il faut le lire en plusieurs fois et à tête reposée.

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