Prières à la Sainte Famille
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Prières à la Sainte Famille
Ô Jésus, notre très aimable Rédempteur qui, étant envoyé du Ciel pour éclairer le monde par Votre doctrine et Vos exemples, avez passé la plus grande partie de Votre vie mortelle dans l'humble demeure de Nazareth, soumis à Marie et à Joseph, et avez consacré cette Famille, qui devait servir d'exemple à toutes les familles chrétiennes, daignez accepter avec bonté notre demeure qui se dévoue tout entière à Vous.
Protégez-la, gardez-la, affermissez-y votre sainte crainte, avec la paix et la concorde de la charité chrétienne ; afin qu'elle devienne semblable au modèle Divin de Votre Famille et que tous ses membres sans exception participent à son bonheur éternel.
Ô Marie, Mère très aimante de Jésus-Christ, et aussi notre Mère, faites par Votre affection et Votre clémence que Jésus accepte cette consécration que nous Lui faisons et qu'Il nous prodigue Ses bienfaits et Ses Bénédictions.
Ô Joseph, très Saint gardien de Jésus et de Marie, secourez-nous par Vos prières dans toutes les nécessités de notre âme et de notre corps, afin qu'avec Vous et avec la Bienheureuse Vierge Marie, nous puissions louer éternellement Jésus-Christ notre Divin Rédempteur.
Trois Pater, trois Ave Maria, et trois Gloria.
Sainte -Famille de Nazareth, nous nous confions à Vous, tous ensemble, en famille.
Parce que Dieu a choisi de venir dans une famille, et par une famille, pour sauver le monde et lui montrer Son Amour, nous avons ouvert notre porte, et Vous êtes entrés chez nous.
Joseph, Tu es le modèle des pères, attentif et doux, fort et protecteur.
Marie, lumière et joie dans la maison, Tu es le modèle des mamans qui aiment et qui consolent.
Enfant-Jésus, Tu es le modèle de l'obéissance et de l'amour pour les parents.
Faites que notre famille Vous ressemble de plus en plus.
Préservez-nous des disputes, de la jalousie et de l'impatience.
Gardez-nous dans la paix et la prière.
Gardez-nous dans la Volonté de Dieu et dans le désir de nous donner aux autres.
Gardez-nous dans l'amour et la charité, et veillez à tous nos besoins matériels et spirituels.
Amen.
Prière à la Sainte Famille 2
Ô Jésus très aimant, qui,
par Vos ineffables vertus
et exemples de vie domestique,
avez consacré la Famille choisie
pour Vous sur la terre,
jetez un regard de Miséricorde
sur notre famille, qui,
prosternée à vos pieds,
Vous supplie de lui être propice.
Souvenez-Vous que cette maison
Vous appartient, comme
s'étant vouée et consacrée à Vous
pour Vous honorer d'un culte particulier.
Protégez-la dans Votre Bonté,
délivrez-la des périls,
venez à son aide dans les nécessités,
accordez-lui la force de persévérer
toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille,
afin que, fidèlement attachée à Votre Amour
tout le temps de sa vie mortelle,
elle puisse enfin chanter
Vos éternelles louanges dans les Cieux.
Ô Marie, très douce Mère,
nous implorons Votre protection,
bien persuadés que Votre Divin
et unique Fils exaucera Vos prières.
Et Vous aussi,
très glorieux Patriarche Saint-Joseph,
accordez-nous l'appui de Votre puissant patronage,
et remettez nos voeux entre les mains de Marie,
afin qu'elle les présente à Jésus-Christ.
Jésus, Marie, Joseph,
éclairez-nous,
secourez-nous,
sauvez-nous.
Amen.
Prière à la Sainte Famille, par Mère Teresa
Notre Père qui es aux cieux, tu nous as donné un modèle de vie
dans la Sainte Famille de Nazareth.
Aide-nous, Père très-aimant, à faire de notre famille
un nouveau Nazareth où règnent la joie et la paix.
Qu'elle soit profondément contemplative,
intensément eucharistique et vibrante de joie.
Aide-nous à rester ensemble à travers bonheur et peine
grâce à la prière familiale.
Apprends-nous à reconnaître Jésus
dans chaque membre de notre propre famille,
particulièrement quand il souffre et reste blessé.
Que le Coeur eucharistique de Jésus
rende nos coeurs doux et humbles comme le sien (Mt 11,29).
Aide-nous à accomplir saintement notre vocation familiale.
Puissions-nous nous aimer les uns les autres
comme Dieu aime chacun de nous,
chaque jour davantage,
et nous pardonner nos fautes les uns aux autres
comme tu nous pardonnes nos péchés.
Aide-nous, Père très aimant,
à prendre tout ce tu nous donnes
et à donner tout ce que tu nous prends
avec un large sourire.
Coeur immaculé de Marie, cause de notre joie,
prie pour nous.
Saints anges gardiens,
soyez toujours avec nous,
guidez-nous, protégez-nous.
Amen.[/center]
Prière à la Sainte Famille
Ô Saint Famille de Nazareth,
communauté d’amour de Jésus, Marie et Joseph,
modèle et idéal de toute famille chrétienne, nous te confions nos familles.
Ouvre le cœur de chaque foyer domestique à la foi,
à l’accueil de la Parole de Dieu, au témoignage chrétien,
pour qu’il devienne une source de nouvelles et saintes vocations.
Dispose l’esprit des parents, afin que,
avec une prompte charité,
un soin plein de sagesse
et une tendre piété,
ils soient pour leurs enfants des guides sûrs
vers les biens spirituels et éternels.
Suscite dans l’esprit des jeunes
une conscience droite et une volonté libre
pour que, grandissant « en sagesse, en âge et en grâce » [1],
ils accueillent généreusement le don de la vocation divine.
Sainte Famille de Nazareth,
fais que nous tous,
en contemplant et en imitant la prière assidue,
l’obéissance généreuse,
la pauvreté digne et la pureté virginale vécues en ton sein,
nous nous disposions à accomplir la volonté de Dieu
et à accompagner avec une prévoyante délicatesse
tous ceux qui, parmi nous, sont appelés
à suivre de plus près le Seigneur Jésus,
qui « s’est livré lui-même pour nous »
Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Sainte Famille de Nazareth
Petite Trinité sur terre.
Jésus, Dieu sur la terre,
Marie, épouse de l'Esprit,
Joseph, ombre du Père,
Rendez-nous semblables à vous
Petite Trinité sur terre,
Joseph, mourant d'amour pour Marie,
Marie, mourant d'amour pour Jésus,
Jésus, mourant d'amour pour le monde,
Rendez-nous semblables à vous"
Prière à la sainte Famille
Jésus, Marie, Joseph, Sainte Famille de Nazareth,
vous êtes sur terre le reflet de l’amour infini du Cœur de Dieu
Veillez avec bonté sur toutes les familles,
que votre amour soit lumière et soutien,
pour les époux, les parents et les enfants.
Jésus, Marie, Joseph,
apprenez à nos familles à vivre selon l’Évangile,
dans le foi et l’espérance, le pardon et l’unité.
Soyez leur secours dans les épreuves de la vie.
Donnez- leur la grâce de se mettre à l’école du Cœur de Jésus.
Veillez sur les familles en difficulté, implorant pour elles
la miséricorde et la tendresse de Dieu notre Père.
Jésus, Marie, Joseph, bénissez nos familles,
gardez- les dans la fidélité de l’amour.
Qu’elles soient le lieu où puissent naître
et s’épanouir de solides vocations
de prêtres et de consacrés à Dieu, au service de l’église et du monde.
Aidez-nous à répandre l’amour du Cœur de Jésus,
heureux de contribuer, ainsi,
à la venue de son Règne de miséricorde et de paix. Amen.
Nous célébrons aujourd’hui la Sainte Famille que Dieu a donnée à l’humanité pour modèle des valeurs humaines et familiales. Le Fils de Dieu a voulu naître dans une famille, lui donnant ainsi sa noble signification et sa place irremplaçable pour la personne et pour la société. La famille est le berceau naturel de l’enfant. Elle est le terreau premier et indispensable où s’enracinent et se construisent la personne et les liens humains. Que la Vierge Marie et saint Joseph aident les parents à éduquer leurs enfants et à leur transmettre la foi ! Je vous bénis tous de grand cœur ainsi que vos familles !
Benoît XVI lors de l’Angélus de ce jour 30 décembre 2012
Invité- Invité
Re: Prières à la Sainte Famille
Merci Lumen pour ce joli fil et ces prières
Sainte Famille de Nazareth,
modèle des familles chrétiennes,
priez pour nous!
Sainte Famille de Nazareth,
modèle des familles chrétiennes,
priez pour nous!
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Prières à la Sainte Famille
Merci Lumen, quel beau dimanche en la fête de la Sainte Famille, vous nous faite passé !
Votre frère en Jésus, Marie, Joseph.
Joël.
Votre frère en Jésus, Marie, Joseph.
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
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Inscription : 07/11/2013
Re: Prières à la Sainte Famille
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Dimanche 28 décembre 2014 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Saints Innocents, martyrs,
Saint Gaspare del Bufalo, prêtre et fondateur (1786-1837)
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Lectures de la Messe de la Fête de la Sainte Famille :
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/12/2014
Homélie :
« Beaucoup de personnes se demandent : pourquoi la famille est-elle aussi importante ? Pourquoi l'Église insiste-t-elle tant sur le thème du mariage et de la famille ? La raison est simple, même si tous ne parviennent pas à le comprendre : de la famille dépend le destin de l'homme, son bonheur, la capacité de donner un sens à son existence. Le destin de l'homme dépend de celui de la famille et c'est pour cette raison que je ne me lasse jamais d'affirmer que l'avenir de l'humanité est étroitement lié à celui de la famille » (Jean-Paul II).
Depuis ses origines, l'histoire de l'homme est substantiellement une histoire d'amour ; car « Dieu a créé l’homme à son image » (Gn 1, 27), et malgré les défigurations que le péché lui a fait subir, cette image demeure toujours vivante au fond de chacun de nous. Or la famille est le premier lieu où se vit l’amour, où il manifeste sa mystérieuse fécondité, où il se transmet et s’apprend.
Le Fils de Dieu lui-même a voulu initier sa course au sein d’une famille. La Providence aurait pu choisir d’autres circonstances pour accomplir le mystère de la Rédemption ; mais elle a voulu honorer en tout premier lieu la famille domestique de sa visite, pour signifier à toutes les générations sa suréminente dignité, comme fondement de la « famille de Dieu »(Ep 2, 19) et de toute société humaine.
Au cœur des lectures de ce jour où nous fêtons la Sainte Famille, modèle des familles chrétiennes, se situe l’enfant, don de Dieu, signe d’Alliance.
Vu les circonstances extraordinaires de la conception de leur enfant, les prescriptions de la Loi ne concernent pas vraiment Marie et Joseph. S’ils se rendent au Temple pour y accomplir ce que prescrit la Loi, c’est avant tout pour rendre grâce à Dieu de sa confiance et du don qu’il leur a fait. La joie devait illuminer le visage de cette jeune fille et de ce jeune homme venus présenter leur nouveau-né au Seigneur : le don de la vie n’est-il pas le bien le plus précieux ? L’enfant n’est-il pas « le printemps de la famille et de la société », selon l’heureuse expression qui constituait le thème de la rencontre mondiale des Familles, lors du Jubilé de l’An 2000 ?
Le vieillard Siméon exulte de joie en accueillant dans ses bras cet enfant, ce fils d’homme qui porte en lui la semence de Vie divine. Grâce à lui désormais, la mort ne sera plus qu’un passage, une naissance à une autre Vie, définitive cette fois, d’où sera bannie toute souffrance, car « Dieu lui-même essuiera toute larme de nos yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car le monde ancien a disparu » (Ap 21, 4).
Chaque enfant reprend le flambeau des générations qui passent et s’éteignent, assurant ainsi la continuité de la vie triomphante. Mais chaque enfant apporte aussi son lot de difficultés, de souffrances, que les parents auront à assumer, en plus du poids - souvent très lourd - des autres fardeaux qu’ils ont à porter. La Sainte Famille n’en fut pas épargnée, loin de là : la fuite en Egypte, l’incompréhension des habitants de Nazareth, l’hostilité croissante des chefs religieux, jusqu’au drame de la Passion, que la Vierge a vécu comme un martyr : « Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée ».
Pourtant, jamais il n’y eut sur les lèvres de Marie ou de Joseph, le moindre murmure : leur foi en la bienveillance de Dieu est demeurée inébranlable, lui qui fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment (cf. Rm 8, 28). Cette confiance leur permettait de rendre grâce en toutes circonstances, anticipant le précepte de l’Apôtre : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5, 17-18).
Certes l’héroïcité des vertus est un don de la grâce, qui ne s’acquiert qu’au terme d’un long et patient cheminement, fait de chutes et de relèvements. Mais Dieu est fidèle, et sa miséricorde demeure toujours disponible ; comme le Bon Berger, il accompagne son troupeau sur le chemin de l’Evangile, ramène les brebis égarée, et prend soin de celles qui sont blessées (Ez 34, 15). N’est-il pas étonnant que la famille, qui toujours et partout a été célébrée comme le sanctuaire de la vie, soit devenue de nos jours un lieu où rôde la mort ? N’est ce pas un signe éloquent de la crise de l’espérance que traverse notre société marquée par la « culture de la mort » ?
La menace qui pèse sur la vie de l’enfant, fruit et incarnation de l’amour, n’est-elle pas la preuve irréfutable que notre société a perdu le sens du mystère de la personne humaine ? Lorsqu’un groupe humain revendique conjointement le « droit » à l’enfant et le « droit » de l’éliminer, il reconnaît ouvertement qu’il ne considère plus cet enfant comme une fin en soi, mais simplement comme un moyen au service de la satisfaction des désirs des parents.
Il est urgent que les hommes et les femmes de notre temps reprennent conscience de la grandeur de la vocation de l’homme et de la femme, appelés à devenir les proches collaborateurs de Dieu dans l’acte de procréation de leurs enfants. Par sa seule présence, l’enfant est signe de la fécondité de l’Alliance ; de l’alliance matrimoniale entre l’homme et la femme, mais aussi de l’Alliance nuptiale entre Dieu et l’humanité : « A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l’Eglise » (Ep 5, 32).
« Le mariage est pour les époux chrétiens, leur façon spécifique d'être disciples de Jésus, de contribuer à l'édification du Royaume de Dieu, de marcher vers la sainteté à laquelle tout baptisé est appelé. C’est pourquoi les époux chrétiens ont aujourd’hui une mission spécifique urgente : au cœur du monde, ils ont à être une “bonne nouvelle pour le troisième millénaire” en étant des témoins convaincus et cohérents de la vérité sur la famille » (Jean-Paul II).
Puissent les époux chrétiens découvrir à l’école de Nazareth « ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable »(Paul VI), et puissent-ils vivre cette vocation et cette mission qui leur est propre, dans la paix, la joie et la fécondité de l’Esprit.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie pour Noël ; PG 56, 392 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 24)
Que puis-je dire de ce mystère ? Je vois un ouvrier, une mangeoire, un enfant, des langes, l'enfantement d'une vierge privée de tout le nécessaire, toutes les marques de l'indigence, tout le fardeau de la pauvreté. Avez-vous jamais vu la richesse dans une telle pénurie ? Comment celui qui était riche s'est-il fait pauvre pour nous (2Co 8,9) au point que, privé de berceau et de couvertures, il est couché dans une dure mangeoire ? ... Ô richesse immense, sous les apparences de la pauvreté ! Il dort dans une mangeoire et il ébranle l'univers. Lui qui est serré dans ses langes, il brise les chaînes du péché. Alors qu'il ne peut pas prononcer un mot, il a instruit les mages pour qu'ils rentrent par un autre chemin. Le mystère dépasse la parole !
Voici le bébé enveloppé de langes, couché dans une mangeoire ; il y a là aussi Marie, à la fois vierge et mère ; il y a encore Joseph qu'on appelle son père. Celui-ci a épousé Marie, mais le Saint Esprit a couvert Marie de son ombre. C'est pourquoi Joseph était angoissé, ne sachant comment appeler l'enfant... Dans cette anxiété, un message lui a été apporté par un ange : « Ne crains pas, Joseph, l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint »(Mt 1,20)... Pourquoi le Sauveur est-il né d'une vierge ? Jadis Eve, qui était vierge, s'est laissé séduire et a enfanté la cause de notre mort ; Marie, ayant reçu de l'ange la Bonne Nouvelle, a enfanté le Verbe fait chair qui nous apporte la vie éternelle.
Cantique de Syméon : Nunc dimíttis
Nunc dimíttis servum tuum, Dómine, * secúndum verbum tuum in pace,
Maintenant, Seigneur, tu peux laisser aller ton serviteur, * en paix selon ta parole,
quia vidérunt óculi mei * salutáre tuum,
car mes yeux ont vu * ton salut,
quod parásti * ante fáciem ómnium populórum,
que tu as préparé * devant la face de toutes les peuples,
lumen ad revelatiónem géntium * et glóriam plebis tuæ Israel.
lumière que tu révèles aux nations * et gloire de ton peuple Israël
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
Gloire au Père, au Fils * et au Saint Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc et semper * et in sǽcula sæculórum. Amen.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, * et dans les siècles des siècles.Amen.
Ant. Salva nos, Domine, vigilantes ; custodi nos dormientes,
ut vigilemus cum Christo, et requiescamus in pace
Ant. Sauve-nous, Seigneur, durant la veille ; garde-nous durant le sommeil,
afin que nous puissions veiller avec Jésus-Christ, et que nous reposions dans la paix.
Oremus : Visita, quaesumus Domine, habitationem istam, et omnes insidias inimici ab ea longe repelle : Angeli tui sancti habitent in ea, qui nos in pace custodiant : et benedictio tua sit super nos semper. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen.
Prions : Visitez, s'il vous plaît, Seigneur, cette maison, et éloignez-en toutes les embûches de l'ennemi; que vos saints Anges y habitent, qu'ils nous y gardent dans la paix, et que votre bénédiction demeure toujours sur nous. Par Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.
Dimanche 28 décembre 2014 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Saints Innocents, martyrs,
Saint Gaspare del Bufalo, prêtre et fondateur (1786-1837)
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
- Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph:
- BENOÎT XVI
Angelus - Place Saint-Pierre
Dimanche 27 décembre 2009
Chers frères et sœurs !
C'est aujourd'hui le dimanche de la Sainte Famille. Nous pouvons encore nous mettre à la place des pasteurs de Bethléem qui, ayant reçu l'annonce de l'ange, s'empressèrent d'accourir à la grotte et trouvèrent « Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16).
Arrêtons-nous nous aussi pour contempler cette scène et réfléchissons sur sa signification. Les premiers témoins de la naissance du Christ, les pasteurs, se trouvèrent non seulement en face de l'Enfant Jésus, mais d'une petite famille : la Mère, le Père et le Fils nouveau-né. Dieu a voulu se révéler en naissant dans une famille humaine, et c'est pourquoi la famille humaine est devenue une icône de Dieu ! Dieu est Trinité, il est communion d'amour et la famille en est une expression qui reflète le Mystère insondable de Dieu amour, dans toute la différence qui existe entre le Mystère de Dieu et sa créature humaine. L'homme et la femme, créés à l'image de Dieu, deviennent dans le mariage « une seule chair » (Gn 2, 24), c'est-à-dire une communion d'amour qui engendre une nouvelle vie. La famille humaine, dans un certain sens, est une icône de la Trinité du point de vue de l'amour interpersonnel et de la fécondité de l'amour.
La liturgie d'aujourd'hui propose le célèbre épisode évangélique de Jésus âgé de douze ans qui reste au Temple, à Jérusalem, à l'insu de ses parents, qui, surpris et inquiets, l'y retrouvent après trois jours alors qu'il discute avec les docteurs. A sa mère qui lui demande des explications, Jésus répond qu'il doit « être dans la propriété », dans la maison de son Père, c'est-à-dire de Dieu (cf. Lc 2, 49).
Dans cet épisode, le jeune Jésus nous apparaît plein de zèle pour Dieu et pour le Temple. Demandons-nous : de qui Jésus avait-il appris l'amour pour les « choses » de son Père ? Assurément en tant que fils, il a eu une intime connaissance de son Père, de Dieu, d'une profonde relation personnelle permanente avec Lui, mais, dans sa culture concrète, il a assurément appris les prières, l'amour envers le Temple et les institutions d'Israël de ses propres parents. Nous pouvons donc affirmer que la décision de Jésus de rester dans le Temple était surtout le fruit de sa relation intime avec le Père, mais aussi le fruit de l'éducation reçue de Marie et de Joseph.
Nous pouvons ici entrevoir le sens authentique de l'éducation chrétienne : elle est le fruit d'une collaboration à rechercher toujours entre les éducateurs et Dieu. La famille chrétienne est consciente que les enfants sont un don et un projet de Dieu. Par conséquent, elle ne peut pas les considérer comme sa propriété, mais, en servant à travers eux le dessein de Dieu, elle est appelée à les éduquer à une plus grande liberté, qui est précisément celle de dire oui à Dieu pour faire sa volonté. La Vierge Marie est l'exemple parfait de ce « oui ». Nous lui confions toutes les familles, en priant en particulier pour leur précieuse mission éducative. [...]
Dieu, qui est venu au monde au sein d'une famille, montre que cette institution est la voie sûre pour le rencontrer et le connaître, et également un appel incessant à travailler à l'unité de tous autour de l'amour. Il s'ensuit que l'un des services les plus grands que nous chrétiens pouvons prêter à nos semblables est de leur offrir notre témoignage serein et ferme de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, en la sauvegardant et en la promouvant, car celle-ci possède une importance suprême pour le présent et l'avenir de l'humanité. En effet, la famille est la meilleure école pour apprendre à vivre les valeurs qui donnent sa dignité à la personne et rendent les peuples grands. Dans celle-ci, on partage également les souffrances et les joies, car l'on se sent tous protégés par l'affection qui règne à la maison, du simple fait d'être membres de la même famille.
Je demande à Dieu que dans vos foyers domestiques l'on respire toujours cet amour de dévouement total et de fidélité que Jésus apporta au monde avec sa naissance, le nourrissant et le renforçant par la prière quotidienne, la pratique constante des vertus, la compréhension réciproque et le respect mutuel. Je vous encourage donc, confiant dans l'intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Familles, et dans la puissante protection de saint Joseph, son époux, à vous consacrer sans relâche à cette belle mission que le Seigneur a placée entre vos mains. Vous pouvez compter sur ma proximité et sur mon affection. Je vous demande d'apporter un salut particulier du Pape à vos proches qui en ont le plus besoin ou à ceux qui se trouvent en difficulté. Je vous bénis de tout cœur.
À l'issue de l'Angelus:
Chers pèlerins francophones, en cette fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, je suis heureux de saluer toutes vos familles et ma prière rejoint particulièrement celles qui connaissent des difficultés. Avec vous, je rends grâce à Dieu pour la sainte famille de Nazareth : Marie et Joseph n'ont pas seulement procuré à l'Enfant Jésus le pain de la terre ; ils lui ont donné un authentique témoignage de foi et d'amour. Que leur exemple guide toutes les familles et soit pour elles une source intarissable de joie et de bonheur !
À tous je souhaite une fin d'année sereine !
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la Messe de la Fête de la Sainte Famille :
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/12/2014
Homélie :
« Beaucoup de personnes se demandent : pourquoi la famille est-elle aussi importante ? Pourquoi l'Église insiste-t-elle tant sur le thème du mariage et de la famille ? La raison est simple, même si tous ne parviennent pas à le comprendre : de la famille dépend le destin de l'homme, son bonheur, la capacité de donner un sens à son existence. Le destin de l'homme dépend de celui de la famille et c'est pour cette raison que je ne me lasse jamais d'affirmer que l'avenir de l'humanité est étroitement lié à celui de la famille » (Jean-Paul II).
Depuis ses origines, l'histoire de l'homme est substantiellement une histoire d'amour ; car « Dieu a créé l’homme à son image » (Gn 1, 27), et malgré les défigurations que le péché lui a fait subir, cette image demeure toujours vivante au fond de chacun de nous. Or la famille est le premier lieu où se vit l’amour, où il manifeste sa mystérieuse fécondité, où il se transmet et s’apprend.
Le Fils de Dieu lui-même a voulu initier sa course au sein d’une famille. La Providence aurait pu choisir d’autres circonstances pour accomplir le mystère de la Rédemption ; mais elle a voulu honorer en tout premier lieu la famille domestique de sa visite, pour signifier à toutes les générations sa suréminente dignité, comme fondement de la « famille de Dieu »(Ep 2, 19) et de toute société humaine.
Au cœur des lectures de ce jour où nous fêtons la Sainte Famille, modèle des familles chrétiennes, se situe l’enfant, don de Dieu, signe d’Alliance.
Vu les circonstances extraordinaires de la conception de leur enfant, les prescriptions de la Loi ne concernent pas vraiment Marie et Joseph. S’ils se rendent au Temple pour y accomplir ce que prescrit la Loi, c’est avant tout pour rendre grâce à Dieu de sa confiance et du don qu’il leur a fait. La joie devait illuminer le visage de cette jeune fille et de ce jeune homme venus présenter leur nouveau-né au Seigneur : le don de la vie n’est-il pas le bien le plus précieux ? L’enfant n’est-il pas « le printemps de la famille et de la société », selon l’heureuse expression qui constituait le thème de la rencontre mondiale des Familles, lors du Jubilé de l’An 2000 ?
Le vieillard Siméon exulte de joie en accueillant dans ses bras cet enfant, ce fils d’homme qui porte en lui la semence de Vie divine. Grâce à lui désormais, la mort ne sera plus qu’un passage, une naissance à une autre Vie, définitive cette fois, d’où sera bannie toute souffrance, car « Dieu lui-même essuiera toute larme de nos yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car le monde ancien a disparu » (Ap 21, 4).
Chaque enfant reprend le flambeau des générations qui passent et s’éteignent, assurant ainsi la continuité de la vie triomphante. Mais chaque enfant apporte aussi son lot de difficultés, de souffrances, que les parents auront à assumer, en plus du poids - souvent très lourd - des autres fardeaux qu’ils ont à porter. La Sainte Famille n’en fut pas épargnée, loin de là : la fuite en Egypte, l’incompréhension des habitants de Nazareth, l’hostilité croissante des chefs religieux, jusqu’au drame de la Passion, que la Vierge a vécu comme un martyr : « Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée ».
Pourtant, jamais il n’y eut sur les lèvres de Marie ou de Joseph, le moindre murmure : leur foi en la bienveillance de Dieu est demeurée inébranlable, lui qui fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment (cf. Rm 8, 28). Cette confiance leur permettait de rendre grâce en toutes circonstances, anticipant le précepte de l’Apôtre : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th 5, 17-18).
Certes l’héroïcité des vertus est un don de la grâce, qui ne s’acquiert qu’au terme d’un long et patient cheminement, fait de chutes et de relèvements. Mais Dieu est fidèle, et sa miséricorde demeure toujours disponible ; comme le Bon Berger, il accompagne son troupeau sur le chemin de l’Evangile, ramène les brebis égarée, et prend soin de celles qui sont blessées (Ez 34, 15). N’est-il pas étonnant que la famille, qui toujours et partout a été célébrée comme le sanctuaire de la vie, soit devenue de nos jours un lieu où rôde la mort ? N’est ce pas un signe éloquent de la crise de l’espérance que traverse notre société marquée par la « culture de la mort » ?
La menace qui pèse sur la vie de l’enfant, fruit et incarnation de l’amour, n’est-elle pas la preuve irréfutable que notre société a perdu le sens du mystère de la personne humaine ? Lorsqu’un groupe humain revendique conjointement le « droit » à l’enfant et le « droit » de l’éliminer, il reconnaît ouvertement qu’il ne considère plus cet enfant comme une fin en soi, mais simplement comme un moyen au service de la satisfaction des désirs des parents.
Il est urgent que les hommes et les femmes de notre temps reprennent conscience de la grandeur de la vocation de l’homme et de la femme, appelés à devenir les proches collaborateurs de Dieu dans l’acte de procréation de leurs enfants. Par sa seule présence, l’enfant est signe de la fécondité de l’Alliance ; de l’alliance matrimoniale entre l’homme et la femme, mais aussi de l’Alliance nuptiale entre Dieu et l’humanité : « A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l’Eglise » (Ep 5, 32).
« Le mariage est pour les époux chrétiens, leur façon spécifique d'être disciples de Jésus, de contribuer à l'édification du Royaume de Dieu, de marcher vers la sainteté à laquelle tout baptisé est appelé. C’est pourquoi les époux chrétiens ont aujourd’hui une mission spécifique urgente : au cœur du monde, ils ont à être une “bonne nouvelle pour le troisième millénaire” en étant des témoins convaincus et cohérents de la vérité sur la famille » (Jean-Paul II).
Puissent les époux chrétiens découvrir à l’école de Nazareth « ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable »(Paul VI), et puissent-ils vivre cette vocation et cette mission qui leur est propre, dans la paix, la joie et la fécondité de l’Esprit.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie pour Noël ; PG 56, 392 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 24)
« Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui »
Que puis-je dire de ce mystère ? Je vois un ouvrier, une mangeoire, un enfant, des langes, l'enfantement d'une vierge privée de tout le nécessaire, toutes les marques de l'indigence, tout le fardeau de la pauvreté. Avez-vous jamais vu la richesse dans une telle pénurie ? Comment celui qui était riche s'est-il fait pauvre pour nous (2Co 8,9) au point que, privé de berceau et de couvertures, il est couché dans une dure mangeoire ? ... Ô richesse immense, sous les apparences de la pauvreté ! Il dort dans une mangeoire et il ébranle l'univers. Lui qui est serré dans ses langes, il brise les chaînes du péché. Alors qu'il ne peut pas prononcer un mot, il a instruit les mages pour qu'ils rentrent par un autre chemin. Le mystère dépasse la parole !
Voici le bébé enveloppé de langes, couché dans une mangeoire ; il y a là aussi Marie, à la fois vierge et mère ; il y a encore Joseph qu'on appelle son père. Celui-ci a épousé Marie, mais le Saint Esprit a couvert Marie de son ombre. C'est pourquoi Joseph était angoissé, ne sachant comment appeler l'enfant... Dans cette anxiété, un message lui a été apporté par un ange : « Ne crains pas, Joseph, l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint »(Mt 1,20)... Pourquoi le Sauveur est-il né d'une vierge ? Jadis Eve, qui était vierge, s'est laissé séduire et a enfanté la cause de notre mort ; Marie, ayant reçu de l'ange la Bonne Nouvelle, a enfanté le Verbe fait chair qui nous apporte la vie éternelle.
Cantique de Syméon : Nunc dimíttis
Nunc dimíttis servum tuum, Dómine, * secúndum verbum tuum in pace,
Maintenant, Seigneur, tu peux laisser aller ton serviteur, * en paix selon ta parole,
quia vidérunt óculi mei * salutáre tuum,
car mes yeux ont vu * ton salut,
quod parásti * ante fáciem ómnium populórum,
que tu as préparé * devant la face de toutes les peuples,
lumen ad revelatiónem géntium * et glóriam plebis tuæ Israel.
lumière que tu révèles aux nations * et gloire de ton peuple Israël
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
Gloire au Père, au Fils * et au Saint Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc et semper * et in sǽcula sæculórum. Amen.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, * et dans les siècles des siècles.Amen.
Ant. Salva nos, Domine, vigilantes ; custodi nos dormientes,
ut vigilemus cum Christo, et requiescamus in pace
Ant. Sauve-nous, Seigneur, durant la veille ; garde-nous durant le sommeil,
afin que nous puissions veiller avec Jésus-Christ, et que nous reposions dans la paix.
Oremus : Visita, quaesumus Domine, habitationem istam, et omnes insidias inimici ab ea longe repelle : Angeli tui sancti habitent in ea, qui nos in pace custodiant : et benedictio tua sit super nos semper. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen.
Prions : Visitez, s'il vous plaît, Seigneur, cette maison, et éloignez-en toutes les embûches de l'ennemi; que vos saints Anges y habitent, qu'ils nous y gardent dans la paix, et que votre bénédiction demeure toujours sur nous. Par Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.
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