L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
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L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Cette personne se sent généralement supérieure aux autres : « Moi, je suis mieux que toi. Il n'est pas aussi évolué que moi. » Ces pensées représentent le fruit d'un orgueil spirituel.
Si tu regardes les autres comme étant plus petits que toi, c'est comme se comparer à un éléphant et prendre les autres pour des souris. Est-ce qu'un éléphant a plus de valeur qu'une souris en tant qu'animal? C'est très dangereux. Ça revient à dire que tu es DIEU et que l'autre ne l'est pas. La grande loi spirituelle consiste à voir DIEU en chaque personne.
Ce qui rend la tâche difficile quant à la maîtrise de l'orgueil, c'est qu'aussitôt qu'une personne s'y laisse prendre, cela tend à faire ressortir l'orgueil de l'autre. Lorsque deux orgueilleux s'affrontent, il en résulte inévitablement deux perdants.
Le meilleur moyen d'apprendre à maîtriser ton orgueil lorsque tu fais face à quelqu'un qui veut avoir raison consiste à ne pas t'obstiner.
Accepte l'idée que, dans le moment, cette personne possède une vérité qui lui est importante. Sa vérité s'avère aussi vraie pour elle que la tienne l'est pour toi. Qui a raison? Les deux, sans aucun doute.
Donc, tu acceptes dans ton for intérieur que l'autre a raison mais que ta vérité se veut aussi vraie que la sienne.
Voici ce que je suggère de dire :
« J'accepte ton point de vue même s'il diffère du mien et même si je ne le comprends pas. J'accepte que pour toi, ce point de vue soit important. »
L'autre personne en sera complètement abasourdie.
L'orgueilleux veut toujours gagner, avoir raison et avoir l'impression que l'autre vient de perdre.
A l'opposé de l'orgueil, on retrouve l'humilité...attention à la fausse humilité, aux gens qui s'abaissent toujours, qui sont embarrassée quand quelqu'un leur fait un compliment.
L'orgueil engendre souvent hypocrisie, vanité, besoin de prendre le pouvoir.Si seulement l'orgeuilleux savait ce qu'il l'attend après sa mort...ce qu'il aura à vivre entre ses deux vies...et ce qu'il est en train de créer pour sa prochaine vie !
L. Bourbeau
Dernière édition par Gilles le Mer 3 Avr 2013 - 3:21, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
J'ai entendu dire que lorsque l'on meurt, l'orgueil meurt 5 mn après
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Rien à dire de ce texte, a part:
Le pèlerin- Va recevoir Jésus Christ
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci Gilles, nous sommes tous un peut orgueilleux (je pense) donc je ferai attention à l'avenir.
C'est bien de nous le rappeler
C'est bien de nous le rappeler
nancy.lekimeleemans- Aime le chapelet
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
« Les pharisiens se rencontrent encore de nos jours ; chrétiens d'ailleurs réguliers, tout fiers de leur justice, ils n'excusent rien chez les autres et s'inquiètent en tout de leur conduite. Ils demandent, comme si cela les regardait, pourquoi telle personne vient à la messe tous les matins, fait sa visite au Saint-Sacrement tous les jours, pratique la confession et la communion si fréquemment. De quoi se mêle-t-on ? Laissez donc le Maître agir ! N'est-il pas venu pour les brebis perdues de la maison d'Israël ? Il l'a dit lui-même : je ne suis pas venu pour les justes prétendus ; donc il n'est pas venu pour vous qui vous croyez justes, mais pour les pécheurs. Il ne vient pas maintenant juger, il vient sauver ; il reviendra, et, je vous le dis en vérité : au dernier jour, il jugera plus sévèrement l'orgueil que le péché, la vertu hautaine que la misère humiliée ; on pourrait presque dire qu'il fait bon avoir péché : on apprend à compatir à la faiblesse des autres, tandis qu'il arrive à ces vertus intactes et sans humilité, s'il en est toutefois, de conserver quelque chose d'âpre et de sévère, et à ces coeurs qui ne sont jamais tombés, de garder je ne sais quoi de rude et de froid ; aussi bien il n'y a que Dieu qui soit miséricordieux, il n'y a que Dieu qui soit la bonté même, "nemo bonus nisi Deus". S'il faut choisir, j'aime mieux dans une âme moins de perfection et beaucoup plus de compassion : le Sauveur préfère la miséricorde au sacrifice, beaucoup de péchés sont remis à Madeleine, parce qu'elle a beaucoup aimé. » Mgr Pichenot, L'Evangile de l'Eucharistie ou la vie de N.-S. Jésus-Christ continuée et reproduite au Saint-Sacrement de l'autel, Paris, Bray et Retaux, 1878. |
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci Gilles, pour avoir mis ce post.
Fraternellement
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mariejesus- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci pour l'article Gilles,
N'est-ce pas là le premier des péchés?
N'est-ce pas là le premier des péchés?
Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci Gilles pour ces très beaux textes. Nous avons tous à nous remettre en question. qui n'a pas péché par orgueil à un moment ou un autre surtout quand il s'agit d'un sujet que l'on connait bien et c'est facile de se mettre en avant et sans en prendre complètement conscience on dévalorise celui qu'on a en face de nous.
Devant le Seigneur restons humble et soyons conscients que nous sommes pêcheurs et que nous avons à demander pardon.
Devant le Seigneur restons humble et soyons conscients que nous sommes pêcheurs et que nous avons à demander pardon.
Andrée- Pour le roi
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
magnifique! au soir de notre vie nous serons jugés sur l'amourS'il faut choisir, j'aime mieux dans une âme moins de perfection et beaucoup plus de compassion : le Sauveur préfère la miséricorde au sacrifice, beaucoup de péchés sont remis à Madeleine, parce qu'elle a beaucoup aimé. »
A quoi cela sert-il "d'être en règle "si l'on méprise son prochain?
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Faire la sourde oreille est aussi à fuir comme la peste. Et je pense que beaucoup sont encore sourds aux appels intérieurs de Dieu.
Ca ne sert à rien de parler de paix il faut la vivre et beaucoup en parlent comme pour se persuader.
Quitte à parler autant parler pour la résolution des problèmes non?
Personellement je suis fatigué d'internet.
J'ai deux vies jusqu'à présent. Ma vie avant l'acquisition d'ordinateur et d'internet (j'avais des amis, je sortais) mais j'avais aussi mes soucis et mes complexes d'ado et de jeune adulte.
Ma deuxième vie actuelle, une vie complètement guidée par le virtuel...
Avant l'an 2000 on discutait avec quelqu'un. Alors comment tu vois l'après 2000? il me disait mal.
Dans mon optimisme je ne comprenais pas pourquoi il voyait mal le monde. Je le voyais plutot bien et il faut admettre que je me suis trompé.
Actuellement, dans ce monde virtuel je suis aliéné par d'autres personnes du virtuel qui croient bien faire.
Je suis fatigué, je vous laisse...
Ca ne sert à rien de parler de paix il faut la vivre et beaucoup en parlent comme pour se persuader.
Quitte à parler autant parler pour la résolution des problèmes non?
Personellement je suis fatigué d'internet.
J'ai deux vies jusqu'à présent. Ma vie avant l'acquisition d'ordinateur et d'internet (j'avais des amis, je sortais) mais j'avais aussi mes soucis et mes complexes d'ado et de jeune adulte.
Ma deuxième vie actuelle, une vie complètement guidée par le virtuel...
Avant l'an 2000 on discutait avec quelqu'un. Alors comment tu vois l'après 2000? il me disait mal.
Dans mon optimisme je ne comprenais pas pourquoi il voyait mal le monde. Je le voyais plutot bien et il faut admettre que je me suis trompé.
Actuellement, dans ce monde virtuel je suis aliéné par d'autres personnes du virtuel qui croient bien faire.
Je suis fatigué, je vous laisse...
Invité- Invité
Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Les symptômes de la maladie de l'orgeuil
Si la maladie de l'orgueil s'origine dans les relations de l'âme avec Dieu, c'est dans ses rapports avec le prochain que cette maladie se manifeste le plus clairement. En effet, une âme peut être très orgueilleuse et en même temps avoir une certaine piété extérieure. Sans trop s'en rendre compte, elle se comporte vis-a-vis de Dieu comme quelqu'un qui a des droits sur lui; elle trépigne d'impatience si ses prières ne sont pas exaucées comme elle l'entend. Dans l'épreuve elle se décourage. Si l'épreuve devient plus cuisante, plus humiliante, la révolte monte en elle. Inconsciemment sans aucun doute, elle met en question l'amour de Dieu à son égard et même sa justice. "Dieu me rejette. Dieu m'abandonne. Dieu ne m'aime pas. Je n'ai rien fait à Dieu pour qu'il me traite ainsi; il n'est pas juste envers moi", entend-on parfois. Les mêmes âmes qui exhalent ces plaintes amères se livrent souvent à des dévotions de surérogation qui ne servent qu'à leur voiler davantage leur orgueil foncier, tant il est vrai que l'orgueil jette d'épaisses ténèbres dans l'âme.
Dans les rapports avec le prochain il ne peut en être tout à fait ainsi. Car l'orgueil va se manifester par un détestable esprit de domination, de vantardise, d'obstination, de contradiction et d'arrogance.
L'orgueilleux, bien qu'il soit capable de prendre des airs modestes, est convaincu de sa supériorité dans un domaine ou dans l'autre, et il entend bien que cette supériorité soit reconnue. Il est porté à se mettre en valeur, à se vanter, à tirer gloire de son avoir, de son savoir et de son pouvoir. Il recherche l'approbation, les félicitations, les honneurs. Il a aussi, dans sa pensée, toujours ou presque toujours raison ; voilà pourquoi il n'accepte pas facilement une remarque qu'il prendra comme un manque d'égard ou une incompréhension. Il est habituellement si sûr de lui-même qu'il ne lui vient pas à l'idée qu'il puisse en telle ou telle circonstance se tromper gravement. Il s'obstine dans ses idées et son vouloir, dût-il avoir comme adversaires de ses positions des personnes beaucoup plus compétentes et beaucoup plus sages que lui. Il lui est extrêmement difficile de s'incliner devant l'autorité et la vertu des autres, de louer leurs bonnes actions. Il n'aime pas la bonne réputation des autres, cherchant et trouvant toujours quelques motifs pour les critiquer. Dans les relations avec les autres, il impose ses idées, ses façons de faire comme étant les meilleures et devant être adoptées ; il contrôle tout. Et ce contrôle est néfaste, parce qu'il empêche les autres de prendre leurs responsabilités et de s'épanouïr, que ce soit à l'intérieur de la famille ou des milieux de travail. Les enfants, certes, doivent apprendre à obéir, et donc à être humbles. Mais les parents doivent former leurs enfants au sens des responsabilités et ne pas les empêcher de se développer en faisant tout à leur place. L'orgueil, qui ne sait pas faire confiance à un inférieur, éteint en lui tout esprit d'initiative; il agit en ennemi de la liberté et de l'autonomie d'autrui.
Il n'est pas rare qu'en plus d'un détestable esprit de domination et d'entêtement, le signalement extérieur de la maladie de l'orgueil soit un esprit de contradiction qui peut aller jusqu'à être systématique. Il suffit alors que l'un dise blanc pour que l'orgueilleux dise noir. C'est ainsi qu'il affirme sa "supériorité" par des avis qui n'admettent aucune discussion On n'est pas loin alors de la véritable maladie mentale. Parce que l'esprit de contradiction rend les relations humaines très désagréables et quasiment impossibles, on peut comprendre que la personne qui en souffre tende à se réfugier dans un triste isolement.
Source: www.lumenc.org
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Cette personne se sent généralement supérieure aux autres : « Moi, je suis mieux que toi. Il n'est pas aussi évolué que moi. » Ces pensées représentent le fruit d'un orgueil spirituel.
Si tu regardes les autres comme étant plus petits que toi, c'est comme se comparer à un éléphant et prendre les autres pour des souris. Est-ce qu'un éléphant a plus de valeur qu'une souris en tant qu'animal? C'est très dangereux. Ça revient à dire que tu es DIEU et que l'autre ne l'est pas. La grande loi spirituelle consiste à voir DIEU en chaque personne.
Ce qui rend la tâche difficile quant à la maîtrise de l'orgueil, c'est qu'aussitôt qu'une personne s'y laisse prendre, cela tend à faire ressortir l'orgueil de l'autre. Lorsque deux orgueilleux s'affrontent, il en résulte inévitablement deux perdants.
Le meilleur moyen d'apprendre à maîtriser ton orgueil lorsque tu fais face à quelqu'un qui veut avoir raison consiste à ne pas t'obstiner.
Accepte l'idée que, dans le moment, cette personne possède une vérité qui lui est importante. Sa vérité s'avère aussi vraie pour elle que la tienne l'est pour toi. Qui a raison? Les deux, sans aucun doute.
Donc, tu acceptes dans ton for intérieur que l'autre a raison mais que ta vérité se veut aussi vraie que la sienne.
Voici ce que je suggère de dire :
« J'accepte ton point de vue même s'il diffère du mien et même si je ne le comprends pas. J'accepte que pour toi, ce point de vue soit important. »
L'autre personne en sera complètement abasourdie.
L'orgueilleux veut toujours gagner, avoir raison et avoir l'impression que l'autre vient de perdre.
A l'opposé de l'orgueil, on retrouve l'humilité...attention à la fausse humilité, aux gens qui s'abaissent toujours, qui sont embarrassée quand quelqu'un leur fait un compliment.
L'orgueil engendre souvent hypocrisie, vanité, besoin de prendre le pouvoir.Si seulement l'orgeuilleux savait ce qu'il l'attend après sa mort...ce qu'il aura à vivre entre ses deux vies...et ce qu'il est en train de créer pour sa prochaine vie !
L. Bourbeau
Effectivement ce texte est beau, parce ce ne sont que des généralités. Il ne part qu'un de point de vue et évite de parler des circonstances. nous en arrivons à une version édulcorée.
Quand deux personnes ne sont pas d'accord, ou une personne ne l'est pas par rapport à ce que dit ou fait d'autres personnes et préfère se taire pour préserver sa tranquillité, la paix soit disant elles peuvent passer à côté d’événements graves, de faits répréhensibles ou des dires qui peuvent conduire à l'erreur, traumatiser, nuire, mettre en danger d'autres personnes pour un bien-être personnelle factice, qui ne durera peut-être pas. Les non-dits par peur de se confronter à l'autre peuvent amener à des conflits plus gaves encore et beaucoup plus difficiles à résoudre. Alors se taire ce n'est plus de l'humilité mais de la lâcheté et nous nous retrouvons complice de dires, de faits et autres dont nous avions conscience vaguement qu'ils n'étaient pas justifiés au départ.
Nous avons la chance d'être dans un pays libre et croyons en un Dieu qui nous laisse utiliser le libre arbitre. Mais pour en arriver là, il a fallu bien des confrontations, bien des révolutions, voire des guerres très douloureuses qui ne nous ont pas toujours amenées que du bon.
Tant que les hommes ne sauront pas s'asseoir autour d'une table pour arriver à un accord respectant l'intégrité de la partie adverse, souhaitant sincèrement la paix et la réconciliation , ce sera comme ça.
Dieu a gravé ses commandements en chacun de nous et tout le monde possède la balance du bien et du mal. Si nous discutons en ayant pour but de vraiment se rencontrer, se réconcilier alors nous ferons la Joie de Dieu. Car dans la bible, il est dit que "la joie est à ceux qui conseille la paix". Je le sais parce que c'est ce que répétait ma maman, quand nous nous chamaillons entre frères et soeurs. Elle ajoutait toujours "là où nous n'oublions pas que nous nous aimons, les échanges de points de vue et les désaccords doivent pouvoir se faire et se dire sans que cela change l'amour que nous nous portons les uns, les autres.
Dans mon travail, des collègues m'ont répondu "on ne peut pas aimer tout le monde". Je leur ai répondu, c'est sans sans doute qu'il nous manque une expression en français pour dire je t'aime. Dans la langue italienne pour dire aimer on utilise le verbe "volere bene", vouloir du bien ( ti voglio bene = je t'aime). En moins d'être le mal incarné, il est possible de vouloir du bien à tout le monde, n'est-ce pas ?
Les anges dans la Nuit de Noël, ne chantaient-ils pas Gloire à Dieu aux plus hauts des Cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ou qui aiment ! Sans de la bonne volonté de part et autre, impossible d'avancer.
Bref, tout cela pour en arriver à dire qu'il y a des moments où nous sommes obligés de confronter des points de vue différents, et nous trouvons des conseils dans la Bible pour ce faire de la part de Jésus entre autres. Cela s'appelle "correction fraternelle".
Il est écrit dans le livre des Proverbes que les blessures que fait un ami son
plus supportables que les baisers des adulateurs (Pr 27, 6)7. Saint Augustin note aussi combien il serait grave de priver le prochain de cette aide : « Tu es pire en te taisant que lui en fautant »
« Si ton frère vient à pécher, va le trouver et fais-lui tes reproches seul à seul. S'il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise, et s’il refuse d’écouter même l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et le collecteur d’impôts. En vérité, je vous le déclare : tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié au ciel». Jésus dans l’évangile selon Matthieu expose les étapes de la correction fraternelle.
Jésus se montre ici très précis, il envisage une démarche en trois étapes : démarche de frère à frère, démarche communautaire, démarche d'Église :
1. Jésus envisage comme première démarche un vrai dialogue de frère à frère, de sœur à sœur, d'époux à épouse, du père au fils, dans un climat de communion interne, pour que le mal demeure caché et que l'honneur du frère reste sauf.
2. « S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins ». Dans la seconde étape de la correction fraternelle, l’évangéliste Matthieu souligne l’importance de la communauté, afin d’établir la communion fraternelle.
3. « S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise, et s’il refuse d’écouter même l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et le collecteur d’impôts. » Matthieu veut souligner l’intervention de la communauté ecclésiale dans la correction fraternelle. Et le refus de la communion devant les membres de l’Eglise est signe de séparation, de rompre la communion avec l’Eglise Corps du Christ.
J'ai d'ailleurs l'idée de faire un post là-dessus (La correction Fraternelle), c'est votre post qui m'en a donné l'idée.
Car l'orgueil spirituelle, peut consister à éviter la confrontation, quand quelqu'un craint d'être corrigé par l'autre, parce qu'il a pris conscience qu'il a commis une erreur et refuse de l'admettre. Dans ce cas il va répondre : "C'est ça tu as raison et moi je n'ai pas tort". Dans mon travail nous avions à prendre "soin" de personnes en grosse difficulté et donc quand un collègue nous répondait ainsi et que cela pouvait avoir des conséquences regrettables, nous étions obligés d'aller jusqu'au bout de la "discussion" et de nous mettre d'accord.
Je m'efforçais de faire ce que le Seigneur nous demande, j'allais voir le psychiatre, si nous n'arrivions pas à nous mettre d'accord malgré tout avec ce médiateur, je soulevais le problème en réunion pluridisciplinaire, c'est à dire où tout le personnel est présent exceptés le personnel administratif , de cuisine et d'entretien;
Cela demande une énergie pas possible et bien des fois j'aurais aimé pouvoir m'en passer et d'autres collègues aussi ! Il y a Partout des "forts en gueule" qui pensent qu'élever la voix, voire manquer de respect, leur donnent raison sur les autres. Mon travail m'a permis d'apprendre la patience et la résistance pacifique. Surtout parce que Jésus était là !
Cependant quand autour de vous des personnes baissent les bras à cause du "burn out" ou préfèrent laisser tomber car ça épuise à force, vous vous ranger à l'avis du médecin du travail, qui préfère vous mettre en invalidité plutôt que vous risquiez d'y "laisser votre peau" comme elle m'a dit.
Les institutions sont des mini sociétés qui reflètent ce qui se passe dans celle qu'on appelle la grande société. Elles se dégradent donc. Ceux qui croient en leur travail et ont une certaine conscience professionnelle, finissent par abdiquer car ils se retrouvent minoritaires. Sans la foi en Dieu, Moïse n'aurait pu affronter Pharaon et David, Goliath, pour ne citer qu'eux.
Même les chrétiens se taisent quand ils se sentent en danger de perdre quelque chose... De Chrétiens nous ne pouvons pas en avoir que le nom, nous devons résister contre la maltraitance, l'injustice sociale, dénoncer le harcèlement que subit une personne de façon répétée. La plupart des personnes vous conseillaient : " fais ton travail, fais comme nous, fais semblant de ne pas voir, c'est chacun pour soi, pense à toi d'abord, arrête de faire ta mère Térésa".
Car les instances qui auraient pu faire quelque chose, déléguée du personnel et déléguée syndicale utilisaient leur position pour faire pression sur les autres, voire même les harcelaient pour asseoir leur pouvoir. plutôt que de s'unir pour lutter contre ça et bien même les "bonnes âmes" se taisaient et se taisent encore par peur de se les mettre à dos.
J'ai le droit et le revendique de ne pas être d'accord avec ça ; cependant ce n'est pas moi qui les jugerai car je ne suis pas sans péché, ni les condamnerai car ce sont leurs actes et leurs dires qui les jugent. Pour moi c'est également la même mesure qui servira.
Le bien ou le mal que nous faisons aux autres c'est à nous que nous les faisons. Et si nous nous taisons face à la souffrance de victimes innocentes, nous ne valons pas mieux que leurs bourreaux ! C'est pour cela, que nous devons être attentionnés envers notre prochain et agir comme le bon samaritain avec autant de bonté et amour envers nos amis, que nos ennemis; à défaut d'amour au moins avec respect.
Si nous entrons un zeste d'amour dans tout ce que nous disons et faisons nous n'aurions pas à craindre le regard des autres, car là où est l'amour, le mal fuit, sa lumière écarte les ténèbres qui pourraient subsister en notre coeur ou notre pensée et en notre prochain, ami ou ennemi.L'amour n'écrase pas les autres de sa suffisance mais relève même en corrigeant et si nous nous sentons agressés magré tout et blessés par cette correction dans notre sensibilité , ayons le courage et l'humilité de nous en expliquer avec autrui, sans lui prêter de mauvaises pensées. Regardons avec les yeux de l'amour, avec le regard de Jésus, même si ce n'est pas gagné d'avance. Sachons demander l'aide de l'Esprit Saint, c'est notre Ami d'Amour , le bon Conseiller par excellence. Nous pouvons déjà commencer entre chrétiens, pour nous motiver et continuer avec ceux qui nous sont "étrangers".
Livre d’Ézékiel 33, 7-9
La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. Si je dis au méchant : “ Tu vas mourir”, et que tu ne l’avertisses pas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d’abandonner sa conduite, et qu’il ne s’en détourne pas, lui mourra
de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »
Il ne faisait pas bon d'être Prophète à l'époque car c'était soit ils risquaient leur vie en répétant ce que Dieu leur avait dit de dire, soit ils subissaient la colère de Dieu. Eh bien pour nous c'est pareil soit nous dénonçons les injustices, les cruautés, ce qui est contraire à Dieu, à l'éthique pour soulager ou protéger les "opprimés", les sans-défenses au risque d'y laisser des plumes, soit nous devrons en rendre compte à Dieu, tôt ou tard de n'avoir rien fait, rien dit car nous sommes aussi coupables que ceux qui font le mal.
Garder le silence et rester passif dans ces circonstances sont signes de complicité.
Alors c'est sûr combattre la tyrannie et l'injustice, alors que nous savons qu'en définitif nous n'aurons pas le dessus car c'est la débandade autour de vous, de ceux qui vous disent qu'ils vous aiment et sont d'accord avec vous, peut vous faire passer pour orgueilleux, suicidaire ou fou. Est-ce que cela ne vous rappelle pas d'autres personnes ?
Mon orgueil je l'ai mis dans ma faiblesse même, dans tout ce que j'ai perdu, dans l'amour que je continue à éprouver pour mes proches, mes voisins, les paroissiens, la France, le monde entier et aussi ceux qui m'ont abandonnée, m'ont trahie.. Je ne connais que ce moyen pour exorciser le mal que tout cela m'a fait, pour éloigner de moi, la colère, le désespoir et la haine qui tueraient l'Amour que Dieu a mis en moi. L'Amour que Dieu m'a donné, c'est ma seule richesse, c'est tout ce qu'il me reste aujourd'hui pour faire le poids. Je veux garder Dieu en moi, et Il ne peut pas demeurer dans un coeur partagé. Tout mon orgueil, je l'ai mis en Dieu ma Joie. Je préfère perdre la face aux yeux de ce monde et en accepter les croix, que de passer une seul minute sans Lui.
C'est dans son Amour que je puise en illimité, pour trouver la force d'aimer comme Lui. En m'enseignant la gratuité de son Amour, il m'a appris à tout donner comme Lui. Son Amour en moi est ma force, mon bouclier.
Je préfère que les gens me disent ce qu'ils pensent, même si cela doit me faire pleurer. Je leur garderai toujours mon affection et mon estime. Je les préférerai toujours à ceux qui me racontent des mensonges avec le sourire pour gagner ma confiance et ma sympathie. C'est aussi de l'orgueil peut-être ?
Je ne sais plus qui a dit: "on peut avoir les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités" . Amusant, n'est-ce pas ?
Il y a aussi ceux qui disent qu'il y a 3 personnes en nous :
Celui ou celle que nous croyons être,
Celui ou celle que les autres croient que nous sommes,
celui ou celle que nous voudrions être et qu'en définitif nous serions en fait la synthèse de ces trois personnes.
D'autre part la moitié du monde passe son temps à pointer les défauts de l'autre moitié. Ce qui fait que de toute manière nous passons notre temps, quoique nous décidions à contenter les uns, ou à décevoir les autres dans leur attente.
Alors faudrait-il faire comme le préconise la sagesse chinoise, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ? La paix et le bonheur seraient à ce prix ? Absurde, non ?
Je m'obstine à choisir le Christ et oui la persévérance peut passer pour de l'obstination, tout comme la correction fraternelle peut passer pour de la critique mal placée selon le point de vue où l'on se situe.
Je préfère chercher les réponses dans la Bible plutôt que de me forger mon opinion sur les manuels psychologiques, ou autres qui nous poussent à décortiquer les autres et à les cataloguer en leur collant des étiquettes.
occupons nous de notre jardin intérieur, apprenons à nous connaître, à nous aimer nous mêmes pour commencer et à faire la paix en nous. Cultivons et plantons des fleurs de tendresse, de joie et d'espérance à offrir à notre Dieu, arrachant toutes les mauvais herbes qui nuisent à leur croissance et nous empêchent de l'accueillir pleinement. Dieu fera en nous tout le reste et bien d'avantage. Nous pourrons donner beaucoup de fruits et de fleurs en abondance à tout le monde à notre tour. C'est au soleil de l'Amour divin qu'elles auront poussé et mûri et ne pourront n'être que bons et magnifiques.
Arrachons donc les mauvais herbes de notre jardin d'abord, avant d'aller jeter des pierres dans le jardin des autres.
Fraternellement.
Invité- Invité
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
On tombe parfois dans l'Orgueil sans même s'en rendre compte...
Je te remercie Gilles pour ce sujet très important et bien argumenté
Qui remet les pendules à l'heure!
Etoile bleue....
Flou
flou- Combat l'antechrist
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci etoilebleue pour cette réflexion vraiment très intéressante et tout à fait vraie.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
bonheur a écrit:J'ai entendu dire que lorsque l'on meurt, l'orgueil meurt 5 mn après
Ouh là! Il faut se méfier de ce genre d'affirmation... l'orgueil fait que les gens vont en enfer, car ils estiment se suffire suffisamment à eux-même pour exister, ce qui les conduit à rejet Dieu et le Christ. L'orgueil ne peut disparaître automatiquement de la sorte.
Merci pour ce fil, oui c'est très important d'en parler, et de la fausse humilité aussi.
Audifax- Combat avec l'Archange Michel
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
oups! exact! merci Audifax.Une paroissienne m'a dit que c'est un saint qui avait dit que l'orgueil meurt 5 mn après nous.l'orgueil fait que les gens vont en enfer,
Entièrement d'accord
Ouh là! Il faut se méfier de ce genre d'affirmation
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
flou a écrit:On tombe parfois dans l'Orgueil sans même s'en rendre compte...
Je te remercie Gilles pour ce sujet très important et bien argument
Qui remet les pendules à l'heure!
Etoile bleue....
Flou
Ohhhh yeesssss !!!! Bien de votre avis et on ne sent rend parfois compte que longtemps après !!!
Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Les diverses formes de l'orgueil et leurs enfants...
L'orgueil s'exprime de bien des manières. Ainsi, la vanité se complaît dans des avantages vrais ou prétendus. La vantardise fait valoir son mérite et ses bonnes actions, et aime à faire ressortir ce qui la flatte. La présomption fait entreprendre avec témérité des choses au-dessus de ses forces et porte à se trop confier dans ses propres moyens. L'opiniâtreté s'attache tellement à son propre sentiment qu'elle ne veut point se rendre à des opinions raisonnables et consciencieuses exprimées par les autres. La hauteur regarde et traite le prochain d'une manière impérieuse, d'un air dédaigneux et avec un ton méprisant. L'ambition aspire à se distinguer des autres, à obtenir des honneurs, des dignités. Le faste aime à se faire remarquer par la richesse et la beauté des vêtements et des ameublements, le luxe des voitures. L'hypocrisie cherche à s'attirer l'estime des hommes, en faisant paraître des vertus qu'on ne possède pas réellement.
En tant que vice capital, l'orgueil donne naissance aux principaux vices qui, eux-mêmes, ont chacun une progéniture exécrable, de sorte qu'en réalité tous les vices y ont leur source commune. Selon saint Grégoire le Grand, les enfants nés de l'orgueil s'appellent la vaine gloire, la jalousie, la colère, la tristesse, l'avarice, la gloutonnerie, la luxure (S. Grég. Mor., 31,87). Chez d'autres Pères, le lien de filiation des vices par rapport à l'orgueil est un peu différent mais l'orgueil en demeure toujours le facteur commun. Quel que soit l'ordre adopté, il n'est pas difficile de voir le lien évident qu'il y a, par exemple, entre l'orgueil et l'ambition, la présomption, le désespoir, le mensonge, la colère, la rancune, la haine.
L'ambition, qui désire toujours plus de richesses, d'honneurs, de gloire, est animée par l'orgueil, dont l'appétit des grandeurs est insatiable. Le lien de la présomption à l'orgueil est aussi très facile à percevoir. L'orgueilleux présume de qualités et de forces qu'il n'a pas ; aussi s'engage-t-il dans des entreprises qui dépassent ses capacités. Par ailleurs, les échecs et les épreuves conduisent l'orgueilleux au désespoir, parce que, s'appuyant sur lui-même, il se ferme au monde de la grâce. Pour continuer à espérer lorsque tout va mal, est absolument requise l'humilité du coeur. Sans l'humilité, il est impossible d'avoir confiance en Dieu.
Quant au mensonge, l'orgueilleux ne fait pas qu'y recourir pour voiler ses erreurs, pour soigner son image, pour se mettre en valeur, il vit dans le mensonge. L'orgueil lui-même est tout entier mensonge ; c'est une maladie qui empêche l'âme d'être simple et vraie devant Dieu et devant les hommes. La colère sort également du coeur et de la bouche de l'orgueilleux. Car il n'accepte pas l'opposition qui le mettrait en question ; sa supériorité contestée, il est prêt à la défendre avec force. Son orgueil blessé le pousse à de l'agressivité, à de la violence verbale et peut-être même physique. Pour impressionner les autres, l'orgueilleux parle fort et agit brusquement, sans délicatesse. Par sa colère, il fait sentir son importance et impose silence à ses interlocuteurs. L'orgueilleux est aussi rancunier ; il ne pardonne pas les offenses. Car le pardon, qu'il faut accorder aux autres si l'on veut être pardonné, exige l'humilité. La grande raison pour laquelle on se refuse au pardon est et ne peut être que l'orgueil.
L'orgueil est le premier responsable de la haine envers Dieu et de la haine envers les hommes, les prétentions de l'orgueil dressant l'âme contre Dieu et le prochain. L'âme orgueilleuse ne voulant pas se soumettre à Dieu ne peut que s'en détourner, et cette aversion de Dieu s'identifie avec la haine. L'orgueilleux n'aime pas davantage son prochain, car on ne peut aimer son prochain en se préférant à lui et en le méprisant, ne fût-ce qu'intérieure-ment. Toute haine prend donc sa source dans l'orgueil. Pour aimer vraiment Dieu et le prochain, il faut devenir humble. L'humilité est la source de l'amour, en ce qu'elle rend l'âme capable d'aimer. Et plus une âme sera humble, comme on le voit dans la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus, plus elle sera capable d'aimer, de sorte qu'il n'existe pas de différence entre les degrés de l'humilité et les degrés de la charité. Saint Benoît parle de douze degrés d'humilité, qui sont autant d'échelons dans l'échelle de la charité parfaite. Saint Ignace de Loyola résume les étapes de l'humilité en trois degrés, le dernier étant cet amour plus grand de Jésus-Christ, qui cherche à l'imiter parfaitement.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Gilles pour ce texte qui remet en question
J'en avais même envie de rire, par moment je me posais la question "suis je comme ça?"et je relisais la même phrase
ha! le sale orgueil! qu'il est subtile! comme son maitre
Bon ! courage!combattons le avec les armes de Jésus
ça me rappelle une confession,un jour où j'essayais d'y voir plus clair sur mes défauts avec l'aide du curé,après avoir bien gémi sur mon sort, je dis fatiguée' au prêtre:"En fait, je crois que ma pire croix c'est moi"Il s'est mis à rire
Finalement,on a beau se plaindre,regardons en face, si l'on souffre du mal que l'on nous fait, c'est que l'on se regarde trop au lieu de regarder celui que l'on a transpercé,c'est de l'orgueil, et encore l'orgueil
J'en avais même envie de rire, par moment je me posais la question "suis je comme ça?"et je relisais la même phrase
ha! le sale orgueil! qu'il est subtile! comme son maitre
Bon ! courage!combattons le avec les armes de Jésus
ça me rappelle une confession,un jour où j'essayais d'y voir plus clair sur mes défauts avec l'aide du curé,après avoir bien gémi sur mon sort, je dis fatiguée' au prêtre:"En fait, je crois que ma pire croix c'est moi"Il s'est mis à rire
Finalement,on a beau se plaindre,regardons en face, si l'on souffre du mal que l'on nous fait, c'est que l'on se regarde trop au lieu de regarder celui que l'on a transpercé,c'est de l'orgueil, et encore l'orgueil
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci Gilles pour ce texte et merci a bonheur pour la réaction a celui-ci
En effet sa donne a regarder sa propre personne de plus près ça donne a réfléchir sur nos actes aussi et notre façon de voir d'entendre et d'entreprendre les choses.
En effet sa donne a regarder sa propre personne de plus près ça donne a réfléchir sur nos actes aussi et notre façon de voir d'entendre et d'entreprendre les choses.
nancy.lekimeleemans- Aime le chapelet
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Finalement,on a beau se plaindre,regardons en face, si l'on souffre du mal que l'on nous fait, c'est que l'on se regarde trop au lieu de regarder celui que l'on a transpercé,c'est de l'orgueil, et encore l'orgueil
Il est plus difficile en effet de garder son jardin intérieur du mal finalement que de combattre le mal à l'extérieur. "L'ennemi" intérieur est plus à craindre car il est sournois et prêt à prendre le dessus à tout instant. Il nous faut être vigilant pour ne pas se laisser envahir par des sentiments qui peuvent nous faire dériver loin de Jésus. La meilleure manière de ne pas se perdre, c'est d'avoir pour ancre, la Croix de Jésus. De prendre sa Croix dans ses bras et la serrer contre son coeur, car notre force c'est tout l'Amour qui nous a valu le Salut. Il nous faut regarder vers le Coeur transpercé de Jésus, en effet Marie-Rose.
Cependant pour avoir rencontrer beaucoup de personnes écrasées par la souffrance ( mon travai ), dans des situations parfois difficiles à dénouer, je ne crois pas que c'était l'orgueil qui les travaillaient à ce moment-là. Et je ne vois pas notre Seigneur, Lui plein de Compassion et de Miséricorde, qui a guéri et continue de guérir toutes sortes de misères, leur faire le reproche de trop se regarder et ne pas regarder à ce qu'il a souffert Lui.
Se le dire à nous-mêmes quand nous souffrons le martyr, c'est sans nul doute héroïque mais en faire une règle absolue d'orgueil pour tout le monde c'est cruel. Nous pouvons détruire quelqu'un avec ce qui nous a sauvé, nous. Vous voyez le dilemme ?
C'est pourquoi, nous catholiques, nous nous faisons taxer de "rigidité", de moralisateur castrateur.
Prenons la mesure vraiment de ce que Jésus nous dit et imitons Le vraiment. "Nul ne peut se dire parfait devant l'Eternel", en effet mais Jésus nous recommande de nous y efforcer dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5, 48).
"Oui j'ai vraiment péché par pensées, par actions, et par omission; c'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les Anges et tous les Saints et vous aussi mes frères de prier pour moi, le Seigneur notre Dieu". Le Mea Culpa. "Je" et non pas "on".
Fraternellement.
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Invité- Invité
Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Oui entièrement d'accord étoilebleue,d'ailleurs nous sommes tous différents, et la même épreuve est vécue différemment suivant notre passé nos blessures etc..Dieu le sait,connait chaque cœurCependant pour avoir rencontrer beaucoup de personnes écrasées par la souffrance ( mon travai ), dans des situations parfois difficiles à dénouer, je ne crois pas que c'était l'orgueil qui les travaillaient à ce moment-là. Et je ne vois pas notre Seigneur, Lui plein de Compassion et de Miséricorde, qui a guéri et continue de guérir toutes sortes de misères, leur faire le reproche de trop se regarder et ne pas regarder à ce qu'il a souffert Lui.
Parfois les blessures sont tellement vives,que même regarder la croix de Jésus ne suffit pas, nous restons comme enfermés,et satan en profite.Mais Jésus est patient, il est le bon médecin.Et c'est pour cela que nous avons besoin des prières les uns des autres,afin que Jésus viennent délivrer tous nos frêres et sœurs enfermés dans leur souffrance
Marie Rose- En adoration
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
L'orgueil et les maladies mentales...
L'orgueil prédispose aux maladies mentales. Les perfectionnistes sont en réalité des personnes très orgueilleuses. Elles pensent que pour avoir l'estime ou l'amour de leur entourage elles doivent être parfaites; elles recherchent donc d'une façon excessive la perfection en toute chose. Cette recherche excessive de la perfection les projette dans un monde irréel, où elles ne considèrent avoir de la valeur que si elles atteignent la première place. Si le succès qu'elles rencontrent n'est pas à la hauteur de leur idéal de perfection, elles sont insatisfaites d'elles-mêmes, elles ne s'aiment pas et ne se sentent pas aimées. La raison en est qu'elles cultivent une image grandiose d'elles-mêmes. Comme l'orgueil les amène constamment à se mesurer à un idéal impossible à atteindre, les échecs inévitables de leurs attentes les entretiennent dans une très forte anxiété, qui débouche insensiblement sur la dépression ou dans certains cas sur la psychose paranoiaque. C'est ainsi que, sans être de soi une maladie mentale, le perfectionnisme, qui s'enracine dans l'orgueil, évolue vers la maladie mentale.
Concernant précisément le lien entre l'orgueil et la paranoia, le Larousse médical nous donne les informations suivantes :
Les paranoiaques se distinguent par quatre caractères fondamentaux : la surestimation de soi, la méfiance, la psychorigidité et l'insociabilité. La surestimation de soi correspond à un orgueil qui va de la suffisance à la mégalomanie. La méfiance, la peur d'ëtre dupe, la susceptibilité, l'excessive sensibilité aux critiques font que le malade se croit mésestimé ou bafoué et qu'il passe son temps à revendiquer. La psychorigidité tient au culte de la logique purement formelle et sans nuances. Le malade aime la justice pour la justice, d'où son goût pour les procès. Ses principes moraux sont également rigides, mais davantage pour autrui que pour lui-même. L'obstination acharnée, le fanatisme et l'autodidactisme sont fréquents. L'insociabilité résulte des traits précédents : des brouilles successives avec l'entourage finissent par isoler le paranoiaque. Il se déclare trop souvent déçu et blessé dans ses relations sociales pour que des incidents parfois graves n'éclatent pas... Enfin, le paranoiaque a souvent une forte agressivité, qu'il attribue à autrui. Cet ensemble psychologique dépend d'un jugement faussé par l'orgueil. Le paranoiaque juge mal, car il tire de faits exacts des conclusions erronées. Il interprète sans cesse et se trouve souvent au bord du délire de persécution ou de revendication vers lequel d'ailleurs l'évolution peut se faire.
On voit immédiatement que le traitement de certaines maladies mentales ne peut pas reposer que sur des remèdes chimiques. Les neuroleptiques peuvent, certes, en freiner les crises et en réduire les effets psychologiques mais demeurent impuissants à en guérir les causes les plus profondes. En autant que l'orgueuil est concerné, la culture de l'humilité chrétienne sera sûrement un facteur important d'un meilleur équilibre mental. On conçoit mal qu'une personne vraiment humble soit en même temps paranoiaque.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Merci Gilles pour ce fil qui nous rappelle que cette bebette est le premier des péchés, et qu'il prend diverses formes.
J'avais entendu une fois qu'un abbé préconisait de se rappeler ses péchés quand on sentait l'orgueil se pointer.
J'avais entendu une fois qu'un abbé préconisait de se rappeler ses péchés quand on sentait l'orgueil se pointer.
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Beau fil de discussions accompagé de beaux textes,Gilles!!!
Vous avez de belles réflexions étoile bleue et j'ai apprécié les diverses interventions dans son ensemble.
Luc 18.9. Il dit encore, à l’adresse de certains qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres, la parabole que voici :
10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre publicain.
11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : “ Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain ;
12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers. ”
13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : “ Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! ”
14 Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. »
Vous avez de belles réflexions étoile bleue et j'ai apprécié les diverses interventions dans son ensemble.
Luc 18.9. Il dit encore, à l’adresse de certains qui se flattaient d’être des justes et n’avaient que mépris pour les autres, la parabole que voici :
10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre publicain.
11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : “ Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain ;
12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers. ”
13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : “ Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! ”
14 Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. »
Michael- Dans la prière
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Votre dernier texte m'a tellement interrogée Gilles, que je suis allée voir sur le site LUMEN CHRISTI et le texte suivant m'a quelque peu rassurée :
Quelque peu rassurée, parce que les personnes qui vont les trouver pour guérir sont conseillés et acceptent de le faire de cette manière. Cela prouve qu'elles viennent là pour consolider une démarche de guérison déja entamée ailleurs ou bien qu'elles ont été diagnostiquées capables de suivre une démarche autre que thérapeutique.
Et le texte suivant m'a tout à fait rassurée ensuite :
Les personnes qui font cette démarche "spirituelle" de guérison ont choisi de le faire avec Dieu. Rien que la démarche qui est faite prouve que ces personnes ont déjà commencé à sortir du trou creusé par leur souffrance. En France c'est dans les communautés religieuses nouvelles que les personnes se tournent quand elles sont en recherche de guérison "intérieure".
Les maladies que cette clinique se propose de soigner sont celles liées aux 7 péchés capitaux, en fait et d'ordre de la moralité. Ce qui n'a strictement rien à voir avec la maladie mentale ou psychique mais avec les tentations dans lesquelles nous pouvons tomber et contre lesquelles nous devons lutter au quotidien.
Nous vivons dans un monde ou la course à la réussite matérielle est de rigueur, ou la consommation est encouragée à tous les niveaux par des pubs affichées et qui s'imposent à notre vue, véhiculées sans cesse par les médias, encombrant nos boites aux lettres même si une étiquette y est collée dessus pour refuser. Sur internet, il faut mettre un logiciel pour s'en libérer. Comment voulez-vous que les personnes fragiles, comme les adolescents, les immatures ne basculent pas. En mettant des mis en garde par rapport aux abus, les sociétés de vente de cigarettes et d'alcool n'ont pas vu leur vente baisser pour autant.
Ceux qui se font piéger dans des addictions se soignent rarement à moins de voir leur santé se dégrader et encore. Ils fuient tout propos moralisateur eux aussi. Donc la démarche qu'ils font par rapport au soin, c'est déjà quelque peu la guérison.
Les professionnels qui "bossent" sur le terrain de la maladie mentale et psychiques savent bien qu'il n'est pas question de mettre dans leur pratique, Ethique ou données morales de quelque confession que ce soit. Cela équivaudrait à mettre un mur d'incompréhension rigide entre eux et ceux qu'ils ont à soigner.
Les malades mentaux et psychiques ont besoin de sentir de la sympathie ; il est nécessaire de nous pencher sur eux pour leur tendre la main et les sortir de là où leur grande souffrance les a jetés. La maladie mentale ou la paranoïa s'installe plus souvent chez ceux qui ont une personnalité fragile soit parce qu'ils ont mal interprêté les "signaux" que leur entourage leur renvoie dans les échanges relationnelles, soit parce qu'ils ont grandi dans un milieu qui les a mis en situation d'isolement forcée, ou bien dans un milieu où ils ont eu à subir toutes sortes de violences physiques et morales. Dans ce dernier cas la personnalité a été délibéremment fragilisée pour être soumise et dépendante. Ces personnes ont été torturées moralement ou physiquement et souvent les deux. Ils faut souvent un long "apprivoisement" pour gagner leur confiance et qu'il y est une ouverture suffisante pour qu'ils nous entendent. La démarche de "soin" à proprement parler ne peut commencer qu'à partir de ce moment-là.
les "camisoles chimiques" comme nous les appelons ne peuvent être utilisées que pour dés-angoisser et prévenir les grandes crises en cas de besoin mais ne sont pas suffisantes pour guérir dans la plupart des cas.
C'est pourquoi il y a besoin de toute une équipe pluridisciplinaire et de réunion de Synthèses où nous faisons le bilan en nous "dépossédant" de nos observations respectives pour chaque cas. La complémentarité des intervenants était le garant d'une meilleure approche auprès des malades, et permettait de mieux cibler les actions de chacun de façon cohérente.
Il n'est pas dit quelle est la formation que ces serviteurs et servantes ont suivi.
Je crois en la foi qui animent ces personnes.
Sans doute poussée par ma formation professionnelle et m'appuyant sur ma foi, je préfère faire confiance en des prêtres psychologues, éducateurs, instituteurs, médecins et les soeurs aussi qui travaillent dans ce domaine. Je fais plus confiance à leurs "diagnostiques" et leurs observations. A moins d'avoir atteint un niveau de foi qui nous permette de revêtir le Christ lui-même, nul n'est exempte de dérapage et dans ce domaine cela peut s'avérer catastrophique. La bonne volonté, l'amour et le désir d'aider ne suffisent pas toujours. Autrement il n'y aurait pas besoin de professionnels engagés dans des démarches de formation continue.
J'ai un frère qui a subi une sorte de bizutage où l'humiliation physique et la torture mentale n'ont pas été absentes; Il a basculé petit à petit dans la schizophrénie malgré tout l'amour de son entourage familial qui s'est relayé autour de lui. C'était un enfant et un adolescent gai, intelligent, plein d'humour et qui faisait de son mieux pour rendre service aux uns et aux autres. Ses blagues et ses bêtises qui m'ennuyaient parfois me manquent tellement encore.
Tous les autres frères et soeurs, et moi-même nous sommes dans un métier médical, éducatif et psychologique et pour nos enfants c'est pareil.
C'est pourquoi je trouve votre texte intéressant car il donne à réléchir. Cependant, je ne le trouve pas suffisamment étayé pour me convaincre du bien fondé de ce qu'il énonce. Je le trouve même plutôt réducteur. Je n'y sens pas d'amour du tout.
Alors que je ne pense pas que ce prêtre et ceux qui accueillent dans cette clinique en soient dépourvu.
Les menteurs sont souvent de personnes faibles et qui s'abritent derrière le mensonge par peur des réactions d'autrui ou même épargner la susceptibilité d'autrui. Nous avons tous menti un jour pour des raisons diverses et sommes tombés dans l'orgueil.
Dans la dizaine de chapelet du mystère du couronnement d'épines nous demandons pardon pour être tombée dans le péché d'orgueil, pour nos mauvaises pensées et demandons la grâce de ne plus y succomber.
Ceux qui s'installent dans le mensonge sont des mythomanes et c'est maladif. "Mytho" est beaucoup utilisé dans le langage des jeunes d'aujourd'hui toutefois ils ne savent pas toujours que la mythomanie est une maladie.
Les mensonges, les affabulations sont du domaine des fantasmes et délire, dont du domaine de la maladie. Beaucoup s'y réfugient non pas forcément pour mentir aux autres, mais surtout à eux-mêmes pour fuir la réalité ou/et la rendre supportable. Dans le domaine du fantasme, ils peuvent se réinventer une vie où ils ne souffrent plus.
Toutes ces personnes sont des malades conscients ou inconscients, ou parfois les deux. Ceux qui sont inconscients et sont par moment conscients de leur état sont ceux qui à mon avis, souffrent le plus. C'est à souhaiter parfois qu'ils restent inconscients jusqu'à ce qu'ils retrouvent la force de faire face à la réalité avec notre aide attentif en allant étape par étape !
Pour certains, c'est comme les ramener d’abîmes sans fonds où ils ont coulés corps et âmes.
Alors quand je vois écrites de telles affirmations :
Au regard de toutes les souffrances que j'ai cotoyées, je trouve cela plutôt déplacée. Même grave de chez grave !
Le Seigneur aurait dû s'abstenir de nous conseiller d'être parfait au risque de nous faire basculer dans l'orgueil et la paranoïa qui plus est. En plus Il a mis la barre un peu haute en voulant que nous soyons parfaits comme Notre Père est parfait. Lui qui sait tout, comment se fait-il ? Dieu pourtant ne se trompe jamais !
Que Jésus me pardonne mais un malade même chrétien serait en droit de penser ainsi au regard de ce texte et j'en connais que cela désespérerai encore plus. Bonjour tristesse.
La démarche spirituelle est nécessaire, mais en parallèle avec les équipes médicales et sociales. Cela évite les psychodrames.
Il m'est arrivé souvent de conseiller la démarche spirituelle, aux familles dès que je voyais que c'était possible. Avec des prêtres et des soeurs plein d'amour qui ne moralisent pas mais qui font accepter peu à peu la nécessité de respecter quelques règles de vie pour connaître le bonheur du vivre ensemble dans l'Amour et la Lumière du Ressuscité !
Dieu nous aime, il est vrai à la folie et nous souhaite que du bonheur, mais pour beaucoup cette réalité est voilée, voire même occultée par la souffrance. Il faut patiemment attendre et encourager pour pouvoir obtenir ne serait-ce qu'une main qui se tende et que nous pouvons alors saisir pour ramener notre frère ou notre soeur qui souffre sur le rivage d'une possible guérison. Mon métier j'aurais pu l'appeler espérance bien des fois.
J'espère que le débat est ouvert et que nous pouvons en discuter en toute quiétude et franchise. J"apprécie la plupart de vos posts, Gilles car les sujets sonts très intéressants comme celui-ci.
Pouvons-nous soulever des controverses pour enrichir le sujet ou pas ?
Fraternellement
Je vous prie de m'excuser pour les fautes d'orthographe, pas le temps d'y revenir. Merci.
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
.Qu'entend-on par "maladies de l'âme"?
Les maladies de l'âme peuvent être accompagnées de troubles psychologiques et même de désordres psychiques mais ne s'identifient pas avec eux. Pour les problèmes psychologiques notables et les maladies mentales, le recours au psychologue et au psychiatre reste nécessaire. Les maladies de l'âme que se propose de soigner la Clinique de santé de l'âme "Lumen Christi" sont d'ordre moral. Ces maladies sont des conséquences dans l'intelligence, la volonté et les facultés sensibles de désordres conscients ou inconscients dans la vie morale.
Ainsi l'habitude de mentir et l'hypocrisie habituelle sont des maladies de l'âme qui se rattachent à une déviation intellectuelle. Une intelligence malade perd son aptitute naturelle à discerner le vrai du faux, le bien du mal. Elle peut en arriver à tout confondre et à se plonger dans de déplorables illlusions. La volonté peut être aussi malade, en raison de toutes sortes de dépendances qui la soumettent à des objets déterminés et lui font perdre la maîtrise de ses décisions, c'est-à-dire sa liberté : la volonté est alors constamment vaincue par l'objet de sa dépendance. L'angoisse, la peur, l'agressivité, non en tant que sentiments passagers justifiés par des causes objectives, mais ressenties comme des peines profondes et habituelles de l'âme, sont des maladies spirituelles qui peuvent être traitées. La propension à la tristesse, à l'inquiétude, au découragement, à la jalousie, à la culpabilité excessive, au scrupule, à l'indécision manifestent aussi que l'âme est malade. Devient aussi inévitablement malade l'âme qui rejette toute norme morale dans la soif qu'elle éprouve des plaisirs des sens, qu'ils soient d'origine gastronomique ou érotique.
Le domaine des maladies de l'âme est très vaste, parce qu'il recouvre en fait tout l'ordre moral. Les désordres moraux habituels engendrent de véritables maladies spirituelles qui compromettent l'équilibre intérieur si délicat et entraînent souvent des maladies physiques. Il n'y a pas de doute que les maladies de l'âme exacerbées exercent une telle violence sur l'organisme humain qu'elles peuvent être mortelles. Il importe donc de les soigner
Quelque peu rassurée, parce que les personnes qui vont les trouver pour guérir sont conseillés et acceptent de le faire de cette manière. Cela prouve qu'elles viennent là pour consolider une démarche de guérison déja entamée ailleurs ou bien qu'elles ont été diagnostiquées capables de suivre une démarche autre que thérapeutique.
Et le texte suivant m'a tout à fait rassurée ensuite :
La Transfiguration de Notre-Seigneur
Fête fondatrice de la Clinique de santé de l'âme Lumen Christi
C'est le 6 août de l'an 2000 que fut inaugurée la Clinique de santé de l'âme Lumen Christi. Ce ne fut pas par hasard mais bien en raison d'une disposition de la Providence, le mystère de la Transfiguration donnant tout son sens à l'oeuvre de réhabilitation morale et spirituelle poursuivie par la Clinique.
Nous sommes tous, à différents degrés, des êtres défigurés par nos maladies spirituelles, par nos misères, par nos péchés. Créés à l'image de Dieu, Lumière source de toute lumière et donc créés lumineux, nos désordres moraux, notre éloignement de Dieu, nous ont jetés dans de douloureuses ténèbres, soumis à l'influence de Lucifer, le prince des ténèbres. C'est ainsi que sous le coup d'une sorte d'aveuglement spirituel, nous avons perdu la capacité de voir Dieu, de contempler la splendeur de sa face, qui rayonne sur toute son oeuvre. Rien n'est plus souffrant et dégradant pour une âme qui porte en elle l'empreinte de Dieu, qui se sait faite par Dieu et pour Dieu et qui sent en elle un désir constant de s'élever vers Dieu, que de marcher dans les ténèbres, de tomber sans cesse dans un chemin privé de toute lumière et de descendre de plus en plus bas dans les antres obscurs où l'entraînent les passions dont elle est devenue l'esclave.
Cette âme sera tentée de désespérer. Et elle aurait raison de désespérer, s'il n'y avait pas de salut possible, s'il n'y avait pas un sauveur tout près d'elle qui l'attend et lui tend les bras. Ce Sauveur, c'est Jésus, lumière née de la lumière, parfaite image du Père, portant en lui la gloire infinie de Dieu, qui est le Règne de Dieu, dans lequel il veut entraîner tous les hommes. Ce Règne de Dieu, incarné en Jésus-Christ, descend dans les abîmes les plus profonds de la misère humaine pour appeler chaque âme en particulier à recouvrer sa liberté, à se relever de sa déchéance, à découvrir le seul vrai chemin de la lumière, du bonheur, de la paix et de la joie intérieures.
Tant qu'une âme ne se tourne pas vers Jésus, vers son unique Sauveur tout près d'elle, elle reste aveuglée, triste, parce qu'esclave d'un comportement désordonné. Le Coeur de Jésus, rayonnant de compassion et d'amour est la seule espérance des âmes blessées, dont le regard obscurci peut soudain s'illuminer en répondant à l'appel de Jésus. Cet appel de Jésus, qui veut libérer les âmes des malheurs dans lesquels elles sont tombées, se fait pressant, et il est constant. Parce qu'il aime les âmes à la folie, rien n'arrête cet appel, car il comprend la faiblesse humaine et il en a compassion ; ce qui peut l'arrêter ne peut être qu'une mauvaise volonté invétérée, un enfermement volontaire de l'âme dans sa misère, un repliement complet sur elle-même. Mais aussi misérable et faible que soit une âme, si elle veut bien s'ouvrir à Jésus, écouter son appel, les plus grands espoirs sont permis pour elle. Ces espoirs sont ceux d'une guérison complète de tout ce qui fait mal à l'âme, d'une libération totale du mal, d'une montée perpétuelle dans la lumière de Dieu, d'une véritable transfiguration spirituelle.
La transfiguration du Christ, le resplendissement de la lumière de Dieu dans son corps, le rayonnement magnifique de sa divinité sur son humanité, cette merveille est une image de ce que, dans son amour purement gratuit, il veut faire en chaque âme. Non seulement la racheter, la tirer de son esclavage, la réhabiliter comme créature libre faite à l'image de Dieu, mais encore la faire entrer dans la gloire de Dieu, la faire participer à la joie infinie de Dieu, la faire régner avec lui dans son règne de lumière et d'amour. Le chemin qui conduit à cette entrée dans le mystère de la transfiguration du Christ est celui de la foi en son Évangile, de la conversion des coeurs en leur divin Sauveur.
C'est sur ce chemin merveilleux de conversion à Jésus, à sa lumière, que la Clinique de santé de l'âme Lumen Christi veut, avec l'aide toute-puissante de la grâce, conduire les âmes qui souffrent d'autant plus qu'elles sont plus loin de Jésus. Pour toutes ces âmes, il y a de l'espoir, il y a une solide espérance qui consiste en l'amour inconditionnel de Jésus pour elles. Plus elles auront le courage de répondre aux appels de Jésus, de se détourner de ce qui les rend malheureuses pour se tourner vers la source de la lumière qui jaillit de son divin Coeur, plus elles pourront dire avec saint Pierre : "quel bonheur, Seigneur, que d'être avec vous, que d'être dans votre lumière, dans votre paix, dans votre joie!"
Les personnes qui font cette démarche "spirituelle" de guérison ont choisi de le faire avec Dieu. Rien que la démarche qui est faite prouve que ces personnes ont déjà commencé à sortir du trou creusé par leur souffrance. En France c'est dans les communautés religieuses nouvelles que les personnes se tournent quand elles sont en recherche de guérison "intérieure".
un bon nombre se sont adressés à nous; ils sont venus voir ce qu'ils pouvaient y recevoir. Certains n'y sont pas revenus ayant des attentes autres que celles offertes ici, telles que des guérisons miraculeuses. D'autres y sont restés un certain temps et en ont retiré des profits spirituels. Il y a ceux qui y viennent encore et ont déjà fait un bon bout de chemin; ils sont en voie de guérison, chacun selon le degré de leurs blessures et de leur réponse dans la foi.
Les maladies que cette clinique se propose de soigner sont celles liées aux 7 péchés capitaux, en fait et d'ordre de la moralité. Ce qui n'a strictement rien à voir avec la maladie mentale ou psychique mais avec les tentations dans lesquelles nous pouvons tomber et contre lesquelles nous devons lutter au quotidien.
Nous vivons dans un monde ou la course à la réussite matérielle est de rigueur, ou la consommation est encouragée à tous les niveaux par des pubs affichées et qui s'imposent à notre vue, véhiculées sans cesse par les médias, encombrant nos boites aux lettres même si une étiquette y est collée dessus pour refuser. Sur internet, il faut mettre un logiciel pour s'en libérer. Comment voulez-vous que les personnes fragiles, comme les adolescents, les immatures ne basculent pas. En mettant des mis en garde par rapport aux abus, les sociétés de vente de cigarettes et d'alcool n'ont pas vu leur vente baisser pour autant.
Ceux qui se font piéger dans des addictions se soignent rarement à moins de voir leur santé se dégrader et encore. Ils fuient tout propos moralisateur eux aussi. Donc la démarche qu'ils font par rapport au soin, c'est déjà quelque peu la guérison.
Les professionnels qui "bossent" sur le terrain de la maladie mentale et psychiques savent bien qu'il n'est pas question de mettre dans leur pratique, Ethique ou données morales de quelque confession que ce soit. Cela équivaudrait à mettre un mur d'incompréhension rigide entre eux et ceux qu'ils ont à soigner.
Les malades mentaux et psychiques ont besoin de sentir de la sympathie ; il est nécessaire de nous pencher sur eux pour leur tendre la main et les sortir de là où leur grande souffrance les a jetés. La maladie mentale ou la paranoïa s'installe plus souvent chez ceux qui ont une personnalité fragile soit parce qu'ils ont mal interprêté les "signaux" que leur entourage leur renvoie dans les échanges relationnelles, soit parce qu'ils ont grandi dans un milieu qui les a mis en situation d'isolement forcée, ou bien dans un milieu où ils ont eu à subir toutes sortes de violences physiques et morales. Dans ce dernier cas la personnalité a été délibéremment fragilisée pour être soumise et dépendante. Ces personnes ont été torturées moralement ou physiquement et souvent les deux. Ils faut souvent un long "apprivoisement" pour gagner leur confiance et qu'il y est une ouverture suffisante pour qu'ils nous entendent. La démarche de "soin" à proprement parler ne peut commencer qu'à partir de ce moment-là.
les "camisoles chimiques" comme nous les appelons ne peuvent être utilisées que pour dés-angoisser et prévenir les grandes crises en cas de besoin mais ne sont pas suffisantes pour guérir dans la plupart des cas.
C'est pourquoi il y a besoin de toute une équipe pluridisciplinaire et de réunion de Synthèses où nous faisons le bilan en nous "dépossédant" de nos observations respectives pour chaque cas. La complémentarité des intervenants était le garant d'une meilleure approche auprès des malades, et permettait de mieux cibler les actions de chacun de façon cohérente.
Serviteurs et servantes des pauvres spirituels, sans autre ambition que de les servir pour qu'ils puissent mener une vie heureuse, tels sont les membres du personnel de la Clinique. C'est leur façon à eux de contribuer dans la joie du coeur à la nouvelle évangélisation à laquelle tous les fils et filles de l'Église sont appelés à participer.
Il n'est pas dit quelle est la formation que ces serviteurs et servantes ont suivi.
Je crois en la foi qui animent ces personnes.
Sans doute poussée par ma formation professionnelle et m'appuyant sur ma foi, je préfère faire confiance en des prêtres psychologues, éducateurs, instituteurs, médecins et les soeurs aussi qui travaillent dans ce domaine. Je fais plus confiance à leurs "diagnostiques" et leurs observations. A moins d'avoir atteint un niveau de foi qui nous permette de revêtir le Christ lui-même, nul n'est exempte de dérapage et dans ce domaine cela peut s'avérer catastrophique. La bonne volonté, l'amour et le désir d'aider ne suffisent pas toujours. Autrement il n'y aurait pas besoin de professionnels engagés dans des démarches de formation continue.
J'ai un frère qui a subi une sorte de bizutage où l'humiliation physique et la torture mentale n'ont pas été absentes; Il a basculé petit à petit dans la schizophrénie malgré tout l'amour de son entourage familial qui s'est relayé autour de lui. C'était un enfant et un adolescent gai, intelligent, plein d'humour et qui faisait de son mieux pour rendre service aux uns et aux autres. Ses blagues et ses bêtises qui m'ennuyaient parfois me manquent tellement encore.
Tous les autres frères et soeurs, et moi-même nous sommes dans un métier médical, éducatif et psychologique et pour nos enfants c'est pareil.
C'est pourquoi je trouve votre texte intéressant car il donne à réléchir. Cependant, je ne le trouve pas suffisamment étayé pour me convaincre du bien fondé de ce qu'il énonce. Je le trouve même plutôt réducteur. Je n'y sens pas d'amour du tout.
Alors que je ne pense pas que ce prêtre et ceux qui accueillent dans cette clinique en soient dépourvu.
Les menteurs sont souvent de personnes faibles et qui s'abritent derrière le mensonge par peur des réactions d'autrui ou même épargner la susceptibilité d'autrui. Nous avons tous menti un jour pour des raisons diverses et sommes tombés dans l'orgueil.
Dans la dizaine de chapelet du mystère du couronnement d'épines nous demandons pardon pour être tombée dans le péché d'orgueil, pour nos mauvaises pensées et demandons la grâce de ne plus y succomber.
Ceux qui s'installent dans le mensonge sont des mythomanes et c'est maladif. "Mytho" est beaucoup utilisé dans le langage des jeunes d'aujourd'hui toutefois ils ne savent pas toujours que la mythomanie est une maladie.
Les mensonges, les affabulations sont du domaine des fantasmes et délire, dont du domaine de la maladie. Beaucoup s'y réfugient non pas forcément pour mentir aux autres, mais surtout à eux-mêmes pour fuir la réalité ou/et la rendre supportable. Dans le domaine du fantasme, ils peuvent se réinventer une vie où ils ne souffrent plus.
Toutes ces personnes sont des malades conscients ou inconscients, ou parfois les deux. Ceux qui sont inconscients et sont par moment conscients de leur état sont ceux qui à mon avis, souffrent le plus. C'est à souhaiter parfois qu'ils restent inconscients jusqu'à ce qu'ils retrouvent la force de faire face à la réalité avec notre aide attentif en allant étape par étape !
Pour certains, c'est comme les ramener d’abîmes sans fonds où ils ont coulés corps et âmes.
Alors quand je vois écrites de telles affirmations :
En autant que l'orgueuil est concerné, la culture de l'humilité chrétienne sera sûrement un facteur important d'un meilleur équilibre mental. On conçoit mal qu'une personne vraiment humble soit en même temps paranoïaque.
Au regard de toutes les souffrances que j'ai cotoyées, je trouve cela plutôt déplacée. Même grave de chez grave !
Le Seigneur aurait dû s'abstenir de nous conseiller d'être parfait au risque de nous faire basculer dans l'orgueil et la paranoïa qui plus est. En plus Il a mis la barre un peu haute en voulant que nous soyons parfaits comme Notre Père est parfait. Lui qui sait tout, comment se fait-il ? Dieu pourtant ne se trompe jamais !
Que Jésus me pardonne mais un malade même chrétien serait en droit de penser ainsi au regard de ce texte et j'en connais que cela désespérerai encore plus. Bonjour tristesse.
La démarche spirituelle est nécessaire, mais en parallèle avec les équipes médicales et sociales. Cela évite les psychodrames.
Il m'est arrivé souvent de conseiller la démarche spirituelle, aux familles dès que je voyais que c'était possible. Avec des prêtres et des soeurs plein d'amour qui ne moralisent pas mais qui font accepter peu à peu la nécessité de respecter quelques règles de vie pour connaître le bonheur du vivre ensemble dans l'Amour et la Lumière du Ressuscité !
Dieu nous aime, il est vrai à la folie et nous souhaite que du bonheur, mais pour beaucoup cette réalité est voilée, voire même occultée par la souffrance. Il faut patiemment attendre et encourager pour pouvoir obtenir ne serait-ce qu'une main qui se tende et que nous pouvons alors saisir pour ramener notre frère ou notre soeur qui souffre sur le rivage d'une possible guérison. Mon métier j'aurais pu l'appeler espérance bien des fois.
J'espère que le débat est ouvert et que nous pouvons en discuter en toute quiétude et franchise. J"apprécie la plupart de vos posts, Gilles car les sujets sonts très intéressants comme celui-ci.
Pouvons-nous soulever des controverses pour enrichir le sujet ou pas ?
Fraternellement
Je vous prie de m'excuser pour les fautes d'orthographe, pas le temps d'y revenir. Merci.
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Invité- Invité
Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Parmi les péchés capitaux, l'orgueil est le principal...
Les Pères de l'Église voient dans l'orgueil "l'origine de tout péché, la racine de tout mal", la mère nourricière et la reine de tous les vices". Plutôt que " vices ", personnellement j'utiliserai "maux".
L'orgueil est comme un sentiment, une perception, démesurés de soi-même, qui s'ajoutent au mépris des autres. Dans la mesure où l'on se grandit au-dessus d'un autre, on tend à l'abaisser, du moins dans l'opinion qu'on en a.
C'est dans le délire de l'orgueil que se déclarent toutes les rébellions, les haines, les troubles, et à tous les niveaux. Qu'il s'agisse des domaines, personnel, professionnel ou politique.
"L'orgueil est la plus grave de toutes les maladies spirituelles et la plus nuisible ".
Comme rien n'entache autant la santé spirituelle et le bonheur de l'homme que l'orgueil, une thérapie spirituelle intensive, fondée à la fois sur la lumière de la foi et celle de la raison, s'avère absolument nécessaire pour s'en corriger, voire s'en guérir.
Il faut distinguer entre l'orgueil le moins pernicieux, celui qui se manifeste dans les actes de la vie courante, devenant donc visible dans le comportement, et l'orgueil foncier, invisible, qui fait partie pour ainsi dire de nous-mêmes, parce qu'il nous habite plus ou moins.
Dans la mesure que nous ne reconnaissons pas spontanément la vérité au sujet de nous-mêmes, au sujet de nos défauts, de nos erreurs passées ou présentes, de nos torts, dans la mesure où nous essayons de projeter de nous-mêmes une image qui ne correspond pas à la réalité, et cela souvent au détriment des autres, nos esprits sont atteints de la terrible maladie de l'orgueil.
L'orgueilleux souffre. Dans l'épreuve il se désespère. Si l'épreuve devient plus affligeante, plus humiliante, la révolte ou la colère monte en lui. Dans les rapports avec les autres il ne peut en être tout à fait ainsi. Car l'orgueil va se manifester par un insupportable esprit de supériorité, d'exagération, d'obstination, de contradiction et d'arrogance.
L'orgueilleux, bien qu'il soit capable de prendre des airs réservés, est convaincu de sa supériorité dans un domaine ou dans l'autre. Il entend bien que cette suprématie soit reconnue. Il est porté à se mettre en valeur, à se vanter, à tirer gloire de son avoir, de son savoir et de son pouvoir. Il recherche l'approbation, les soutiens, les éloges, les attentions. Il a aussi, dans sa pensée, toujours ou presque toujours raison ; voilà pourquoi il n'accepte pas facilement une remarque qu'il prendra comme un manque d'égard ou une incompréhension. Il est habituellement si sûr de lui-même, qu'il ne lui vient pas à l'idée qu'il puisse en telle ou telle circonstance vraiment se tromper.
Il s'obstine dans ses idées et son vouloir, dût-il avoir comme contradicteurs de ses positions des personnes beaucoup plus expérimentées et beaucoup plus sages que lui. Il lui est excessivement difficile de s'incliner devant l'autorité et/ou la vertu des autres, de complimenter leurs bonnes actions. Il n'aime pas la bonne réputation des autres, cherchant et trouvant toujours quelques motifs pour les critiquer. Dans ses relations avec les autres, il impose ses idées, ses façons de faire comme étant les meilleures et devant être adoptées ; il essaye de tout contrôler.
Quant au mensonge, l'orgueilleux ne fait pas qu'y recourir pour dissimuler ses erreurs, pour maintenir son image, pour se mettre en valeur, il vit dans le mensonge. L'orgueil lui-même est tout entier mensonge ; c'est une maladie qui empêche l'esprit d'être simple et l'homme d'être heureux.
La colère sort également du cœur et de la bouche de l'orgueilleux. Car il n'accepte pas l'opposition qui le mettrait en question ; sa supériorité contestée, il est prêt à la défendre avec force. Son orgueil blessé le pousse à de l'agressivité, à de la violence verbale et même physique. Pour impressionner les autres, l'orgueilleux parle fort et agit brusquement, sans délicatesse. Par sa colère, il fait sentir son importance et impose silence à ses interlocuteurs.
L'orgueilleux s'il ne parvient pas s'imposer d'une manière ou d'une autre il se réfugie dans la rancune. C'est généralement un rancunier ; il ne pardonne pas les offenses. Car le pardon, qu'il faut accorder aux autres si l'on veut être pardonné, exige l'humilité. La grande raison pour laquelle il se refuse au pardon est, et ne peut être que l'orgueil. L'orgueil est le premier responsable de la haine envers les autres. L'orgueilleux n'aime pas davantage son prochain, car on ne peut aimer son prochain en se préférant à lui et en le méprisant, ne fût-ce qu'intérieurement.
Il n'est pas rare qu'en plus de ce détestable esprit de domination et d'entêtement, le signalement extérieur de la maladie de l'orgueil soit un esprit de contradiction qui peut aller jusqu'à être systématique. Il suffit alors que l'un dise blanc pour que l'orgueilleux dise noir. C'est ainsi qu'il affirme sa "supériorité" par des avis qui n'admettent aucune discussion. On n'est pas loin alors de la véritable maladie mentale. Parce que l'esprit de contradiction rend les relations avec les autres très désagréables et quasiment impossibles, on peut comprendre que la personne qui en souffre tende à se réfugier dans un triste isolement, ou tout autre déviation mentale ou excès destructeur.
Quel que soit l'ordre adopté, il n'est pas difficile de voir le lien criant qu'il y a, par exemple, entre l'orgueil et l'ambition ; l'orgueil et la présomption, l'orgueil et le désespoir ; l'orgueil et le mensonge ; l'orgueil et la colère ; l'orgueil et la rancune ; l'orgueil et la haine.
L'ambition, qui demande toujours plus d'avoir, d'honneurs, de gloire, est animée par l'orgueil, dont l'envie de grandeurs est inapaisable. Le lien de la présomption à l'orgueil est aussi très facile à percevoir. L'orgueilleux présume de qualités et de forces qu'il n'a pas ; aussi s'engage-t-il dans des entreprises qui dépassent ses capacités. Par ailleurs, les échecs et les épreuves conduisent l'orgueilleux au désespoir, à la démoralisation, parce que, s'appuyant sur lui-même, il se ferme aux autres, à plus forte raison lorsqu'il est très entouré. L'orgueil ne peut-être "intérieurement" qu'un solitaire.
Dans la lutte personnelle que nous avons à livrer contre les différentes formes d'orgueil, il faut nous appliquer à discerner ce qui, en chacun de nous, peut prêter occasion à l'orgueil.
Le long et scrupuleux travail d'identification de nos faiblesses et de leurs motivations secrètes est indispensable si l'on veut y remédier efficacement.
Source: bousculade.free.fr
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
Vous êtes vraiment le meilleur Gilles !
Il est vrai que chez les chrétiens, il y a beaucoup de pharisiens déguisés qui se cachent. Nous devons combattre absolument contre ça. En commençant par combattre celui qui est en nous.
Cela reviens à dire ce que je disais plus haut :
Pour la plupart des gens qui ont du mal à pardonner, toute la difficulté vient souvent des "blessures de la mémoire" comme les nommait le père Emiliano. Le tout est de parvenir à les identifier, pour mieux en guérir. Une fois que ce travail est fait et nous remettons tout au Seigneur, nous sommes libérés et à notre tour nous aurons le souci de libérer nos frères et soeurs que nous retenions prisonniers, dans la rancune, voire la haine. En apprenons à nous connaître, nous mêmes nous parvenons à identifier les mécanismes inconscients que nous avons installés en l'intérieur de nous mêmes en réponse à toutes les relations établies au cours de notre existence avec les autres (famille, amis et autres rencontres bonnes ou mauvaises). Nous pourrons en faire le tri. Nous saurons mieux nous pardonner et nous aimer avec l'Amour de Dieu qui se plaira en nous.
Préparons un jardin de délices où nous aurons du bonheur à être avec Dieu.
Fraternellement
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Il est vrai que chez les chrétiens, il y a beaucoup de pharisiens déguisés qui se cachent. Nous devons combattre absolument contre ça. En commençant par combattre celui qui est en nous.
Cela reviens à dire ce que je disais plus haut :
Il est plus difficile en effet de garder son jardin intérieur du mal finalement que de combattre le mal à l'extérieur. "L'ennemi" intérieur est plus à craindre car il est sournois et prêt à prendre le dessus à tout instant. Il nous faut être vigilant pour ne pas se laisser envahir par des sentiments qui peuvent nous faire dériver loin de Jésus. La meilleure manière de ne pas se perdre, c'est d'avoir pour ancre, la Croix de Jésus. De prendre sa Croix dans ses bras et la serrer contre son coeur, car notre force c'est tout l'Amour qui nous a valu le Salut. Il nous faut regarder vers le Coeur transpercé de Jésus, en effet...
occupons nous de notre jardin intérieur, apprenons à nous connaître, à nous aimer nous mêmes pour commencer et à faire la paix en nous. Cultivons et plantons des fleurs de tendresse, de joie et d'espérance à offrir à notre Dieu, arrachant toutes les mauvais herbes qui nuisent à leur croissance et nous empêchent de l'accueillir pleinement. Dieu fera en nous tout le reste et bien d'avantage. Nous pourrons donner beaucoup de fruits et de fleurs en abondance à tout le monde à notre tour. C'est au soleil de l'Amour divin qu'elles auront poussé et mûri et ne pourront n'être que bons et magnifiques.
Arrachons donc les mauvais herbes de notre jardin d'abord, avant d'aller jeter des pierres dans le jardin des autres.
Pour la plupart des gens qui ont du mal à pardonner, toute la difficulté vient souvent des "blessures de la mémoire" comme les nommait le père Emiliano. Le tout est de parvenir à les identifier, pour mieux en guérir. Une fois que ce travail est fait et nous remettons tout au Seigneur, nous sommes libérés et à notre tour nous aurons le souci de libérer nos frères et soeurs que nous retenions prisonniers, dans la rancune, voire la haine. En apprenons à nous connaître, nous mêmes nous parvenons à identifier les mécanismes inconscients que nous avons installés en l'intérieur de nous mêmes en réponse à toutes les relations établies au cours de notre existence avec les autres (famille, amis et autres rencontres bonnes ou mauvaises). Nous pourrons en faire le tri. Nous saurons mieux nous pardonner et nous aimer avec l'Amour de Dieu qui se plaira en nous.
Préparons un jardin de délices où nous aurons du bonheur à être avec Dieu.
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Re: L'ORGUEIL SPIRITUEL : À FUIR COMME LA PESTE !
"L'orgueil est la seule maladie connue parmis les humains qui rend tout le monde malade sauf la personne qui l'a." Charles Swindoll The Tale of The Tardy Oxcart |
2 Timothée est une lettre écrite par un homme qui est emprisonné au fond d'un cachôt Romain sale et froid. C'est l'Apôtre Paul. Quel portrait juste et apropos concernant la façon dont ce monde souhaite la bienvenue aux hommes de Dieu. Paul choisit et pèse bien ses mots parce qu'il sait qu'il ne lui reste pas beaucoup de temps avant qu'il reçoive la Peine Capitale pour son crime: Prêcher une religion illégale, le Christianisme.
Mais, nous sommes étonnés de constater que Paul ne semble pas du tout déprimé. Le monde crache sur lui. Ses proches l'ont abandonnés. Mais Paul est rempli de joie, d'anticipation, de reconnaissance et d'espoir. Pourquoi? Parce qu'il connaît la vérité. Il sait que le son de sa tête qui tombera par terre sera la clef à sa délivrance et le début d'une grande réunion tant attendue depuis trop longtemps. Dans une autre de ses lettres qu'il écrit d'une autre prison, il nous révèle sa perspective sur la mort physique; "Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l'assistance de l'Esprit de Jésus Christ, selon ma ferme attente et mon espérance que je n'aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. Mais s'il est utile pour mon oeuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés: j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que, par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus Christ." Philippiens 1:19-26
Ça c'est l'humilité et le désintéressement à son comble. Paul préfère mourir et joindre Christ au Ciel, mais si Dieu veux qu'il reste sur terre encore pour l'édification des saints, il n'a pas de problème avec ça.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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