Premiers jours d’une Eglise sans pape...
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Premiers jours d’une Eglise sans pape...
Premier jour d’une Eglise sans pape
Jeudi 28 février 2013, à 20 heures, le siège de Rome est devenu vacant. Chargé de l'administration des biens temporels du Saint-Siège, le camerlingue, le cardinal Tarcisio Bertone, a scellé les appartements pontificaux.
Ce 1er mars 2013, au matin, le doyen des cardinaux, Angelo Sodano, leur adresse à tous la lettre de convocation, pour que les congrégations générales, les discussions préparatoires à l’élection du nouveau pape, puissent commencer la semaine suivante.
Comme elle doit-être étrange, pour « Sa sainteté Benoît XVI », cette première journée de « pape émérite » dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo ! En se levant, il a encore revêtu une soutane blanche, mais n’a pas pu chausser ses mocassins rouges ni enfiler son anneau, détruit hier d’un coup de marteau par le cardinal camerlingue, Tarcisio Bertone.
Le pape émérite a cependant retrouvé son bureau, tel qu’il est depuis plusieurs décennies, avec sa table de travail, datant de 1954, et ses centaines de livres. Dans Lumière du monde , en 2010, il confiait regarder quelques DVD pour se détendre, parfois… Don Camillo sera-t-il au programme de cet après-midi ?
→ Visite du palais pontifical de Castel Gandolfo
http://bcove.me/0swj5ipc
Une seule certitude : sa journée du 1er mars 2013 va être largement occupée par le repos et la prière. « Je prie toujours en premier notre Seigneur, avec lequel je me sens lié pour ainsi dire par une vieille connaissance. Mais j’invoque aussi les saints. Je suis lié d’amitié avec Augustin, avec Bonaventure, avec Thomas d’Aquin. […]
Et la Mère de Dieu est toujours de toute façon un grand point de référence. En ce sens, je pénètre la communauté des saints. Avec eux, renforcé par eux, je parle ensuite avec le Bon Dieu, en mendiant d’abord, mais aussi en remerciant – ou tout simplement rempli de joie », expliquait-il, en 2010, au journaliste qui lui demandait comment il priait. » *
■ « Un pèlerin qui entame la dernière étape de son voyage terrestre »
Jeudi 28 février 2013, Benoît XVI est redevenu « un pèlerin qui entame la dernière étape de son voyage terrestre », selon ses propres mots, prononcés vers 17 h 40. Une ultime apparition de deux minutes chrono, à la loggia du palais apostolique, au dessus de la place du village de Castel Gandolfo,devant environ mille personnes, dont un bon tiers de journalistes des télévisions du monde entier.
De la foule compacte qui l’attendait depuis des heures en égrenant le chapelet, émergeait une ferveur populaire et une plus grande gravité que mercredi 27 février 2013, place Saint-Pierre, à Rome, lors de sa dernière audience générale.
La séparation, la vraie, allait se produire, cette fois: plus jamais, a priori, le public ne verra le pape émérite. Il restera deux mois à Castel Gandolfo. le temps que le conclave élise un nouveau pape – auquel il a promis jeudi 28 février 2013, devant les cardinaux, « une révérence et une obéissance inconditionnelles » – et que des travaux soient réalisés dans le monastère où il s’installera ensuite, au sein du Vatican.
Venues le saluer une dernière fois, les Filles de saint Camille, un ordre de religieuses hospitalières, installé non loin de Castel Gandolfo, ne cachent pas leur émotion, mais veulent regarder vers l’avenir.
« L’exemple de sa vie, et notamment sa valorisation du silence, resteront dans ma mémoire. Mais maintenant, il faut prier pour les cardinaux, pour que le Saint-Esprit les guide : ces prochains jours seront pour l’Eglise un moment de grâce et de réflexion », estime sœur Gelane Estrera, 26 ans, originaire des Philippines (photo).
De même, quand, à 20 heures, ce jeudi 28 février 2013, les gardes suisses qui stationnaient devant le palais ont raccroché leur hallebarde et refermé la lourde porte, Elisabeth, une Autrichienne de 52 ans, qui observait la scène en retrait des caméras, ne peut retenir quelques larmes.
« Sa renonciation est une offrande d’amour pour l’Eglise : il ne l’a pas décidée pour lui-même. Le mystère du grain de blé tombé en terre, qui meurt pour produire beaucoup de fruits : voilà ce qui est à l’œuvre, sous nos yeux, aujourd’hui. »
http://www.pelerin.info/L-actu-autrement/Religion/Premier-jour-d-une-Eglise-sans-pape
Jeudi 28 février 2013, à 20 heures, le siège de Rome est devenu vacant. Chargé de l'administration des biens temporels du Saint-Siège, le camerlingue, le cardinal Tarcisio Bertone, a scellé les appartements pontificaux.
Ce 1er mars 2013, au matin, le doyen des cardinaux, Angelo Sodano, leur adresse à tous la lettre de convocation, pour que les congrégations générales, les discussions préparatoires à l’élection du nouveau pape, puissent commencer la semaine suivante.
Comme elle doit-être étrange, pour « Sa sainteté Benoît XVI », cette première journée de « pape émérite » dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo ! En se levant, il a encore revêtu une soutane blanche, mais n’a pas pu chausser ses mocassins rouges ni enfiler son anneau, détruit hier d’un coup de marteau par le cardinal camerlingue, Tarcisio Bertone.
Le pape émérite a cependant retrouvé son bureau, tel qu’il est depuis plusieurs décennies, avec sa table de travail, datant de 1954, et ses centaines de livres. Dans Lumière du monde , en 2010, il confiait regarder quelques DVD pour se détendre, parfois… Don Camillo sera-t-il au programme de cet après-midi ?
→ Visite du palais pontifical de Castel Gandolfo
http://bcove.me/0swj5ipc
Une seule certitude : sa journée du 1er mars 2013 va être largement occupée par le repos et la prière. « Je prie toujours en premier notre Seigneur, avec lequel je me sens lié pour ainsi dire par une vieille connaissance. Mais j’invoque aussi les saints. Je suis lié d’amitié avec Augustin, avec Bonaventure, avec Thomas d’Aquin. […]
Et la Mère de Dieu est toujours de toute façon un grand point de référence. En ce sens, je pénètre la communauté des saints. Avec eux, renforcé par eux, je parle ensuite avec le Bon Dieu, en mendiant d’abord, mais aussi en remerciant – ou tout simplement rempli de joie », expliquait-il, en 2010, au journaliste qui lui demandait comment il priait. » *
■ « Un pèlerin qui entame la dernière étape de son voyage terrestre »
Jeudi 28 février 2013, Benoît XVI est redevenu « un pèlerin qui entame la dernière étape de son voyage terrestre », selon ses propres mots, prononcés vers 17 h 40. Une ultime apparition de deux minutes chrono, à la loggia du palais apostolique, au dessus de la place du village de Castel Gandolfo,devant environ mille personnes, dont un bon tiers de journalistes des télévisions du monde entier.
De la foule compacte qui l’attendait depuis des heures en égrenant le chapelet, émergeait une ferveur populaire et une plus grande gravité que mercredi 27 février 2013, place Saint-Pierre, à Rome, lors de sa dernière audience générale.
La séparation, la vraie, allait se produire, cette fois: plus jamais, a priori, le public ne verra le pape émérite. Il restera deux mois à Castel Gandolfo. le temps que le conclave élise un nouveau pape – auquel il a promis jeudi 28 février 2013, devant les cardinaux, « une révérence et une obéissance inconditionnelles » – et que des travaux soient réalisés dans le monastère où il s’installera ensuite, au sein du Vatican.
Venues le saluer une dernière fois, les Filles de saint Camille, un ordre de religieuses hospitalières, installé non loin de Castel Gandolfo, ne cachent pas leur émotion, mais veulent regarder vers l’avenir.
« L’exemple de sa vie, et notamment sa valorisation du silence, resteront dans ma mémoire. Mais maintenant, il faut prier pour les cardinaux, pour que le Saint-Esprit les guide : ces prochains jours seront pour l’Eglise un moment de grâce et de réflexion », estime sœur Gelane Estrera, 26 ans, originaire des Philippines (photo).
De même, quand, à 20 heures, ce jeudi 28 février 2013, les gardes suisses qui stationnaient devant le palais ont raccroché leur hallebarde et refermé la lourde porte, Elisabeth, une Autrichienne de 52 ans, qui observait la scène en retrait des caméras, ne peut retenir quelques larmes.
« Sa renonciation est une offrande d’amour pour l’Eglise : il ne l’a pas décidée pour lui-même. Le mystère du grain de blé tombé en terre, qui meurt pour produire beaucoup de fruits : voilà ce qui est à l’œuvre, sous nos yeux, aujourd’hui. »
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sylvia- Avec les anges
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