Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça...
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Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça...
(Photo : Jean-Paul II au moment de la tentative d'assassinat du 13 mai 1981)
Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a démonté à travers une note les thèses avancées par le Turc Mehmet Ali Agça. Il avait tenté d’assassiner Jean-Paul II en mai 1981. Dans un livre publié le 31 janvier 2013 en Italie, il affirme avoir agi pour le compte de l’Iran, et en particulier de l’ayatollah Khomeiny.
L’énième autobiographie d’Ali Agça
Dans ce livre intitulé "On m’avait promis le paradis", Ali Agça après ses récits plus ou moins extravagants sur l’implication du KGB ou encore une piste bulgare, propose une énième version des faits. Derrière la tentative d’assassinat du 13 mai 1981se cacherait en fait l’ayatollah Khomeiny, premier Guide suprême de la révolution islamique, à la tête de l’Iran de 1979 à 1989. Le Guide suprême de la révolution iranienne lui aurait ainsi demandé de “tuer le pape au nom d’Allah“. Outre ces révélations, Ali Agça revient sur l’entretien qu’il avait eu avec Jean-Paul II, venu lui accorder son pardon dans la cellule de la prison romaine de Rebibbia, le 27 décembre 1983. Le pape aurait été le seul à qui il avait révélé le vrai commanditaire de l’attentat et l’aurait invité à se convertir.
Le Vatican dénonce de nouveaux mensonges
Dans une note publiée le 1er février 2013, le père Federico Lombardi directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, affirme avoir parlé à ce sujet avec l’ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II, le cardinal Stanislaw Dziwisz, l’ancien porte-parole Joaquin Navarro-Valls ou encore Benoît XVI. Il ironise sur “la vie romancée “, et s’attache à décortiquer “la nouvelle vérité, ou plutôt les nouveaux mensonges“, du tueur à gages turc. Le jésuite rappelle que le cardinal Dziwisz était présent lors de l’entretien entre Jean-Paul II et dénie toute référence à l’ayatollah Khomeiny et à une demande de conversion au christianisme. Déni ferme également de tout échange épistolaire qu’aurait pu avoir Ali Agça avec l’alors cardinal Joseph Ratzinger.
Le père Lombardi après avoir rappelé également réfuté toute piste islamiste qu’aurait voulu avancer le Vatican pour expliquer l’attentat termine par une pointe d’ironie. « Cette version d’Agça s’ajoute aux centaines qu’il a déjà fourni. Cela fait un peu trop pour que nous puissions le croire. »
2013-02-01 Radio Vatican
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça...
Intéressant, je viens juste de lire ce livre, "Je devais tuer le Pape" et je n'étais pas au courant du démenti. Avec ce démenti du Saint Siège, je suis un peu perdu, mais enfin, le livre se lit bien et vite.
Où vous apprendrez, si vous ne le savez déjà que les Islamistes s'inspirent fortement des Nazis et considèrent Hitler un des leurs.
Où vous apprendrez, si vous ne le savez déjà que les Islamistes détournent le message de Fatima et prétendent que c'est Fatima elle-meme (la sainte Chi'ite, fille de Mahomet) qui est apparue prédisant la destruction de la Chrétienté et non la Madonne.
Où Mehmet Ali nous averti : les islamistes tiennent le 13 mai pour une date très importante (apparition de Fatima) et s'ils lui ont demandé de tuer le Pape un 13 mai, il faut aussi se rappeler que le centenaire est le 13 mai 2017. Selon lui, il n'est pas à écarter que qqc de très grave se passe ou tente de se passer à cette date.
Le livre se lit en une journée. Malgré des thèses frappantes et assez convaincantes on préférera cependant croire le démenti du Vatican. C'est à dire suivre l'appaisement ainsi qu'une certaine obéissance.
GAD
Où vous apprendrez, si vous ne le savez déjà que les Islamistes s'inspirent fortement des Nazis et considèrent Hitler un des leurs.
Où vous apprendrez, si vous ne le savez déjà que les Islamistes détournent le message de Fatima et prétendent que c'est Fatima elle-meme (la sainte Chi'ite, fille de Mahomet) qui est apparue prédisant la destruction de la Chrétienté et non la Madonne.
Où Mehmet Ali nous averti : les islamistes tiennent le 13 mai pour une date très importante (apparition de Fatima) et s'ils lui ont demandé de tuer le Pape un 13 mai, il faut aussi se rappeler que le centenaire est le 13 mai 2017. Selon lui, il n'est pas à écarter que qqc de très grave se passe ou tente de se passer à cette date.
Le livre se lit en une journée. Malgré des thèses frappantes et assez convaincantes on préférera cependant croire le démenti du Vatican. C'est à dire suivre l'appaisement ainsi qu'une certaine obéissance.
GAD
GAD2001- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 571
Inscription : 10/01/2013
Re: Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça...
31/5/13
Le 27 décembre 1983, Jean-Paul II s’était rendu dans la prison romaine de Rebibbia pour rencontrer Ali Agca – qui avait tenté de l’assassiner en mai 1981 – et lui accorder son pardon.
« C’est quand une faute est inexcusable qu’elle est pardonnable ! »
Pour le dominicain Bernard Marliangeas, enseignant émérite à la Faculté de théologie de Lyon, il est essentiel de ne pas confondre le pardon avec l’oubli ou avec la réconciliation. Pardonner, ce n’est pas non plus souhaiter que l’offenseur soit délivré des conséquences de ses actes. Au contraire.
Bon nombre d’hommes politiques ont parlé d’une « faute impardonnable » après les aveux de l’ancien ministre du budget, Jérôme Cahuzac. Comment avez-vous réagi à ces propos ?
P. Bernard Marliangeas : Cette faute n’est pas impardonnable, mais elle est inexcusable. C’est quand une faute est inexcusable qu’elle est pardonnable ! Il est inexcusable, pour quelqu’un qui a massivement fraudé le fisc, d’accepter la responsabilité d’être le ministre qui va lutter contre la fraude fiscale. Mais cela est pardonnable… Non pas par l’État – l’État ne pardonne pas – mais par chacun des citoyens. Encore faut-il que cet ancien ministre répare la faute commise, en faisant revenir en France tous ses capitaux placés à l’étranger et en payant les amendes prévues par la loi pour ce type de délit. Il ne peut y avoir de demande de pardon authentique sans un effort pour rétablir la justice !
Donc pardonner, ce n’est pas minimiser l’offense…
B. M. : Absolument pas ! Pardonner, ce n’est ni minimiser ni effacer ce qui a été fait ! Jésus le montre bien face à la femme adultère : il ne lui dit pas qu’elle n’a rien fait de mal et ne lui cherche pas non plus des excuses ; il lui dit « Va et ne pèche plus. » Ce que Jésus nomme péché n’est ni une faute contre sa propre conscience – Hannah Arendt a bien montré que l’ex-nazi Eichmann n’avait fait, selon lui, que son boulot, sans jamais percevoir l’énormité du mal commis – ni une faute contre la loi – il peut y avoir des lois qui ne sont pas justes. Pardonner, c’est aller au-delà, c’est trouver le moyen de vivre avec le mal qui a été fait en le dépassant.
Un des meilleurs exemples du pardon sur le plan politique est l’accord signé en 1950 par Robert Schuman et Konrad Adenauer qui a abouti, l’année suivante, au traité de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Ayant compris que ces matières premières étaient l’une des raisons qui avaient mené, trois fois de suite, leurs deux pays à se faire la guerre, ces deux hommes d’État ont cherché à créer les conditions concrètes pour que l’Allemagne et la France sortent de la logique du règlement de compte, du cycle infernal de la vengeance.
On croit souvent aussi que pardonner signifie se réconcilier avec l’offenseur…
B. M. : Non, on peut vouloir pardonner sans pouvoir se réconcilier, ne serait-ce que parce qu’il faut être deux pour cela. Quand l’offenseur reste dans le déni et ne reconnaît pas ses actes, il n’y a pas de réconciliation possible, mais le pardon peut être donné par l’offensé. Ainsi, Jésus n’est pas mort réconcilié avec les autorités juives qui l’avaient condamné à mort, mais il leur avait pardonné.
Pardonner revient-il à souhaiter que l’offenseur soit délivré des conséquences de ses actes ?
B. M. : Non, au contraire. Quand il s’agit d’un acte criminel, le pardon généralement n’est possible qu’après un procès en justice, même si celui-ci n’aboutit pas à une condamnation.
Que diriez-vous aux chrétiens qui veulent sincèrement pardonner après avoir été gravement offensés mais qui restent pleins d’amertume et de rancune à l’égard de leurs offenseurs ?
B. M. : Je leur conseillerais de commencer par travailler sur leur perception du mal ; ils se rendraient compte qu’ils sont eux-mêmes complices du mal moral et qu’ils ont forcément, à un moment ou à un autre, fait du mal à d’autres. Dès lors que nous nous reconnaissons humblement tentés par le mal, nous ne pouvons que nous tourner vers Dieu pour lui demander de nous éviter de le commettre. C’est bien le sens des dernières paroles du Notre Père : « Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal. »
RECUEILLI PAR CLAIRE LESEGRETAIN
Le 27 décembre 1983, Jean-Paul II s’était rendu dans la prison romaine de Rebibbia pour rencontrer Ali Agca – qui avait tenté de l’assassiner en mai 1981 – et lui accorder son pardon.
« C’est quand une faute est inexcusable qu’elle est pardonnable ! »
Pour le dominicain Bernard Marliangeas, enseignant émérite à la Faculté de théologie de Lyon, il est essentiel de ne pas confondre le pardon avec l’oubli ou avec la réconciliation. Pardonner, ce n’est pas non plus souhaiter que l’offenseur soit délivré des conséquences de ses actes. Au contraire.
Bon nombre d’hommes politiques ont parlé d’une « faute impardonnable » après les aveux de l’ancien ministre du budget, Jérôme Cahuzac. Comment avez-vous réagi à ces propos ?
P. Bernard Marliangeas : Cette faute n’est pas impardonnable, mais elle est inexcusable. C’est quand une faute est inexcusable qu’elle est pardonnable ! Il est inexcusable, pour quelqu’un qui a massivement fraudé le fisc, d’accepter la responsabilité d’être le ministre qui va lutter contre la fraude fiscale. Mais cela est pardonnable… Non pas par l’État – l’État ne pardonne pas – mais par chacun des citoyens. Encore faut-il que cet ancien ministre répare la faute commise, en faisant revenir en France tous ses capitaux placés à l’étranger et en payant les amendes prévues par la loi pour ce type de délit. Il ne peut y avoir de demande de pardon authentique sans un effort pour rétablir la justice !
Donc pardonner, ce n’est pas minimiser l’offense…
B. M. : Absolument pas ! Pardonner, ce n’est ni minimiser ni effacer ce qui a été fait ! Jésus le montre bien face à la femme adultère : il ne lui dit pas qu’elle n’a rien fait de mal et ne lui cherche pas non plus des excuses ; il lui dit « Va et ne pèche plus. » Ce que Jésus nomme péché n’est ni une faute contre sa propre conscience – Hannah Arendt a bien montré que l’ex-nazi Eichmann n’avait fait, selon lui, que son boulot, sans jamais percevoir l’énormité du mal commis – ni une faute contre la loi – il peut y avoir des lois qui ne sont pas justes. Pardonner, c’est aller au-delà, c’est trouver le moyen de vivre avec le mal qui a été fait en le dépassant.
Un des meilleurs exemples du pardon sur le plan politique est l’accord signé en 1950 par Robert Schuman et Konrad Adenauer qui a abouti, l’année suivante, au traité de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Ayant compris que ces matières premières étaient l’une des raisons qui avaient mené, trois fois de suite, leurs deux pays à se faire la guerre, ces deux hommes d’État ont cherché à créer les conditions concrètes pour que l’Allemagne et la France sortent de la logique du règlement de compte, du cycle infernal de la vengeance.
On croit souvent aussi que pardonner signifie se réconcilier avec l’offenseur…
B. M. : Non, on peut vouloir pardonner sans pouvoir se réconcilier, ne serait-ce que parce qu’il faut être deux pour cela. Quand l’offenseur reste dans le déni et ne reconnaît pas ses actes, il n’y a pas de réconciliation possible, mais le pardon peut être donné par l’offensé. Ainsi, Jésus n’est pas mort réconcilié avec les autorités juives qui l’avaient condamné à mort, mais il leur avait pardonné.
Pardonner revient-il à souhaiter que l’offenseur soit délivré des conséquences de ses actes ?
B. M. : Non, au contraire. Quand il s’agit d’un acte criminel, le pardon généralement n’est possible qu’après un procès en justice, même si celui-ci n’aboutit pas à une condamnation.
Que diriez-vous aux chrétiens qui veulent sincèrement pardonner après avoir été gravement offensés mais qui restent pleins d’amertume et de rancune à l’égard de leurs offenseurs ?
B. M. : Je leur conseillerais de commencer par travailler sur leur perception du mal ; ils se rendraient compte qu’ils sont eux-mêmes complices du mal moral et qu’ils ont forcément, à un moment ou à un autre, fait du mal à d’autres. Dès lors que nous nous reconnaissons humblement tentés par le mal, nous ne pouvons que nous tourner vers Dieu pour lui demander de nous éviter de le commettre. C’est bien le sens des dernières paroles du Notre Père : « Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal. »
RECUEILLI PAR CLAIRE LESEGRETAIN
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Le Vatican dénonce les nouveaux mensonges d'Ali Agça...
Merci Gilles,
Pouvez-vous cependant, préciser votre pensée car je ne vois pas le rapport immédiat avec mon post ?
Cordialement
GAD
Pouvez-vous cependant, préciser votre pensée car je ne vois pas le rapport immédiat avec mon post ?
Cordialement
GAD
GAD2001- Avec l'Archange Gabriel
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