À chacun sa croix

Si Dieu ne nous afflige pas plus que ce que nous pouvons supporter, pourquoi y a-t-il tant de suicide ? Je pense en particulier à l'infirmière britannique qui se serais pendu après le canular de la radio australienne (Mes pensés et prières pour sa famille).

Je connais une petite histoire de quand j'étais encore au catéchisme.

Un homme se plaignais de sa croix. il la trouvais trop lourde, elle lui faisais mal au dos.
Un jour il passe devant un magasin de croix. Il décide d'aller jeter un coup d'œil et dépose sa croix à l'entrée.
Il regarde un peut autour de lui, et il voit une toute petite croix. Il se dit "parfait" mais "OUILLE !" elle fait mal, elle a comme des épines.
Il se remet alors à chercher, et la il en vois une grande mais très fine presque aussi fine que du papier. Mais impossible de la soulever, elle est trop lourde.
De nouveau dans ces recherches, il en trouve une faite de velours. "Cool" se dit-il, mais "AOUCH !" elle est brulante, comme de la braise.
L'homme continue à chercher mais pour chaque croix, c'est quelque chose de différent. Celle-ci est trop froide comme un glaçon, celle-là sent mauvais... Au bord du désespoir, il vois une dernière croix, près de l'entrée, qu'il n'a pas encore essayé. Il l'essaye, et là, oui, elle est parfaite, le pois, la température, le touché, la couleur, tout... Et l'homme repart tout contant, avec sa croix, la même croix qu'il avait déposé à l'entré du magasin.

Bonsoir Chanteclair,

Oui comme le dit bien ta petite histoire, la croix est adaptée à nos vies.

Seulement ce qui change c'est le regard que l'on pose dessus.

Si tu aimes le Seigneur, il te donne ce qu'il faut pour la porter.

Dans la plus part des suicides, ils ne voient pas d'issus à leur problèmes

donc ils préfèrent en finir. Maintenant tout les cas sont différents.

Flo_Flo

J'ai envie de vous faire partager un texte que j'aime relire en des moments délicats (deuil, maladie...) car ce n'est pas une croix que je porte mais une épreuve qui me permet de grandir et de voir les trésors de la vie

Des pas sur le sable



Du poète brésilien Ademar De Barros




Une nuit, j’ai eu un songe.



J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en
compagnie du Seigneur.



Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres,
toutes les scènes de ma vie.



J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque
scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable:
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.



Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous
les jours de ma vie aient défilé devant moi.



Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait
qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait
exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie,
les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur
et aussi de plus grande douleur.



Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu
étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté
de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires
moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul
aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. "



Et le Seigneur répondit : " Mon fils, tu m’es tellement
précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné,
pas même une seule minute !



Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le
sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien:
c’était moi qui te portais. "