Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Lui, il est clairement passé du côté obscur.
Le chef de l'Eglise catholique, le pape Benoît XVI a appelé à la mise en place d'un gouvernement mondial et d'un nouvel ordre mondial.
Dans un discours prononcé lors du Conseil pontifical pour la Justice et la Paix, le lundi 3 Décembre 2012, le Pape a appelé à la «construction d'une communauté mondiale, avec une autorité afin de « servir le bien commun de la famille humaine ».
Comme un moyen de défense de la paix mondiale et de la justice, la vision du pape pour la mise en place du gouvernement mondial et du nouvel ordre mondial est censé ne pas créer une nouvelle superpuissance, mais un nouvel organe qui offre à ceux (les politiciens) qui sont responsables de décisions, des critères de jugement et des directives pratiques.
Le Pape a déclaré :
L'organisme proposé (gouvernement mondial) ne serait pas une superpuissance, concentrée dans les mains de quelques-uns, qui allait dominer tous les peuples, en exploitant les plus faibles.
Le pape a également décrit sa vision comme une « force morale » ou l'autorité morale qui a le « pouvoir d'influence en accord avec la raison, est une autorité participative, limitée par la loi dans sa juridiction.
Ces dernières remarques faites par le Pape et l'Eglise catholique ne sont pas surprenantes compte tenu du fait qu'en 2010, l'Eglise catholique a demandé l'établissement d'une nouvelle Banque centrale mondiale qui serait responsable de la régulation du secteur financier mondial et la masse monétaire internationale.
Il a été rapporté que le Vatican a cherché « une autorité supranationale » qui aurait une portée mondiale et une « compétence universelle » pour guider et contrôler les politiques économiques mondiales et les décisions.
Les nouveaux élans de la Chine pour resserrer les liens avec la Russie, les intrusions croissantes de l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la maîtrise de l'Internet et les dernières remarques faites par l'Eglise catholique pointent tous vers un nouvel ordre mondial qui gravera dans la pierre un chemin sans retour possible pour toutes les nations du monde.
http://www.activistpost.com/2012/12/vatican-calls-for-world-government-and.html
Traduction :
http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/
sylvia- Avec les anges
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Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Nous devons prendre cette information avec des pincettes.
Il faudrait mettre en ligne l'intervention complète du Pape pour en lire chaque détail et relier ces différentes phrases extirpées
de leur contexte au contenu total de l'allocution au risque sinon, d'en faire de mauvaises interprétations.
Car faire passer le pape pour ce qu'il ne serait pas, est aussi une méthode pour lutter contre le catholicisme.
A nous chrétiens d'être excessivement vigilants dans la masse d'information échangée sur le net et de former la tour de garde
du Saint Père.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2012/december/documents/hf_ben-xvi_spe_20121203_justpeace_it.html
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Le pape Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial
Lui, il est clairement passé du côté obscur.
[mod]Ce genre de discours n'est pas accepté sur le Peuple de la Paix, d'autant plus que le discours du Saint-Père qu'on utilise pour l'attaquer est loin d'être clair. À fortiori, le Pape est notre Pasteur, notre Guide en matière de Foi, et en cela, il a l'infaillibilité, et nous devons le suivre.
Ce n'est cependant pas le cas en ce qui concerne la politique. Nous devons pourtant écouter avec attention ce que dit le Pasteur que Jésus-Christ nous a laissé, et nous laisser guider par lui, et non chercher à le diaboliser.
Détruire la papauté, détruire le Pape, est une oeuvre des ténèbres, voulue par le Malin depuis que le Christ a demandé à Pierre de "paître Ses brebis".
Nous n'acceptons pas que nous contribuions à cela sur le Peuple de la Paix.[/mod]
Dernière édition par Emmanuel le Mar 11 Déc 2012 - 10:31, édité 3 fois
Philec- Veut-etre un saint/e
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Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
La haine du Pape et de l'Eglise peut parfois mener à reformater la réalité.
Il est important d'user de discernement, et de ne pas céder à la précipitation, lorsque des textes litigieux sont publiés sur la base de traductions incomplètes ou tronquées, par des sites malveillants à l'égard de l'Eglise Catholique.
Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de l'allocution papale dont il a été fait mention ci-dessus.
Les paroles de Benoît XVI sont explicites, et invalident l'interprétation qu'ont pu en faire certains milieux complotistes américains.
La vision que le Pape Benoît XVI développe quant à une hypothétique Autorité mondiale est celle d'un conseil des Sages, d'un "corps professoral" aux attributions "limitées et encadrées par la loi".
Jugez-en par vous-mêmes.
Union de prières.
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI AUX PARTICIPANTS A LA REUNION PLÉNIÈRE DU CONSEIL PONTIFICAL JUSTICE ET PAIX
Au Consistoire, le lundi 3 décembre 2012
Cardinaux, Vénérables frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce, Chers frères et sœurs, je suis heureux de vous accueillir à l'occasion de votre Assemblée plénière. Je salue le Cardinal Président, que je remercie de ses paroles courtoises, et l'évêque secrétaire, les fonctionnaires du ministère et vous tous, membres et conseillers, réunis pour ce moment important de réflexion et de planification.
Cette année marque la célébration de l'Année de la Foi, après le Synode consacré à la nouvelle évangélisation, et - comme cela a été dit - le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II et - dans quelques mois - de l'encyclique Pacem in terris du Bienheureux Pape Jean XXIII. C'est un contexte qui déjà en soi offre plusieurs stimulants.
La doctrine sociale, tel qu'elle a été enseignée par le Bienheureux Pape Jean-Paul II, est une partie intégrante de la mission évangélisatrice de l'Église (cf. Enc. Centesimus Annus, 54), et à plus forte raison, elle doit être considérée comme importante pour la nouvelle évangélisation (cf. ibid., 5 , Enc. Caritas in veritate, 15).
En acceptant Jésus-Christ et son Evangile, dans sa vie personnelle, comme dans les relations sociales, nous devenons porteurs d'une vision de l'homme, de sa dignité, de sa liberté et de son relationnel, qui est marquée par la transcendance, à la fois horizontalement et verticalement. L'anthropologie intégrale, qui est dérivée de la Révélation et de l'exercice de la raison naturelle, dépend de la fondation et de la signification des droits de l'homme et des devoirs, comme nous l'a rappelé le bienheureux Jean XXIII dans Pacem in Terris (cf. n. 9). Les droits et devoirs, en fait, n'ont pas comme seul fondement la conscience sociale des gens, mais dépendent principalement de la loi morale naturelle inscrite par Dieu dans la conscience de chaque personne, et donc finalement de la vérité quant à l'homme et la société.
Bien que le plaidoyer a fait de grands progrès à notre époque, la culture d'aujourd'hui se caractérise, entre autres, par un individualisme utilitariste et par un économisme technocratique, qui tendent à dévaloriser la personne. Celle-ci est conçue comme un "fluide", sans cohérence permanente. Bien qu'immergé dans un réseau infini de relations et de communications, l'homme d'aujourd'hui est paradoxalement souvent un être isolé, car indifférent à la relation constitutive de son être, qui est la racine de toutes les autres relations, l'un avec Dieu. «Aujourd'hui, l'homme est considéré comme essentiel dans le« capital humain »à prédominance organique ou comme une "ressource", faisant partie d'un ensemble d'engrenages et que dominent les considérations financières.
Si, d'une part, d'aucuns continuent à proclamer la dignité de la personne, d'autre part, de nouvelles idéologies - comme l'hédonisme et l'égoïsme des droits sexuels et reproductifs ou encore celle du capitalisme financier non réglementé qui règne sur la politique et déconstruit l'économie réelle - contribuent à considérer le salarié et son travail comme un véritable «mineur» et à saper les fondements naturels de la société, en particulier la famille.
En réalité, l'être humain est, de façon constitutive, transcendant par rapport aux autres êtres et biens terrestres, et bénéficie d'un statut qui le place en tant que responsable de lui-même et de la création. Concrètement, pour le christianisme, le travail doit être considéré comme un atout essentiel pour l'homme, en vue de sa personnalisation, de sa socialisation, de la formation de la famille, de la contribution au bien commun et de la paix. Pour cette raison, l'objectif de l'accès à l'emploi pour tous est toujours une priorité, même en période de récession économique (cf. Caritas in veritate, 32).
De ce point de vue, la nouvelle évangélisation de la société peut beaucoup gagner d'un nouvel humanisme et d'un engagement renouvelé en faveur de la culture et des arts. Ceux-ci peuvent aider à détrôner les idoles modernes et remplacer l'individualisme, le consumérisme, le matérialisme et la technocratie, par une culture de fraternité et de générosité, par l'amour dans la solidarité. Jésus-Christ a résumé ces préceptes par un commandement nouveau: «Comme je vous ai aimés, vous aussi, vous devez vous aimer les uns les autres» (Jn 13:34), et c'est là le secret de toute vie sociale pleinement humaine et pacifique, ainsi que celui du renouvellement de la politique et des institutions nationales et mondiales.
Le bienheureux Pape Jean XXIII a justifié les efforts pour construire une communauté mondiale, régulée par une autorité se fondant seulement sur l'amour, à savoir l'amour pour le bien commun de la famille humaine. Ainsi nous lisons dans l'encyclique Pacem in Terris: "Il y a une relation intrinsèque entre le contenu historique du bien commun, d'une part, et la configuration de l'autorité publique d'autre part. L'ordre moral étant une exigence posée par l'autorité publique dans la société civile, la mise en œuvre du bien commun, exige donc également que l'autorité instituée à cet effet soit efficace" (n. 71).
L'Église n'a certainement pas la tâche de proposer, en termes politiques et juridiques, comment devrait se matérialiser un tel ordre international, mais offre à ceux qui en sont responsables, des principes de réflexion, des critères directifs de jugement et des pratiques qui peuvent assurer un "cadre anthropologique et éthique pour le bien commun" (cf. Enc. Caritas in veritate, 67).
À la réflexion, cependant, il est important de garder à l'esprit que l'on ne devrait pas imaginer une superpuissance, concentrée dans les mains de quelques-uns, et qui, profitant de leur faiblesse, dominerait tous les peuples, mais que toute autorité doit d'abord être comprise comme une force morale, comme un corps professoral capable d'instruire la raison humaine (cf. Pacem in Terris, 27), c'est à dire comme relevant d'une autorité, d'une juridiction, limitées et encadrées par la loi.
Grâces soient rendues au Conseil pontifical Justice et Paix, parce que, de concert avec d'autres institutions pontificales, il a entrepris d'étudier ces orientations que j'ai proposé dans Caritas in Veritate. Et ce, aussi bien à travers ses réflexions sur la réforme du système monétaire et financier international, que par la réunion Plénière de ces derniers jours ou encore par le Séminaire international sur Pacem in Terris qui sera organisé l'année prochaine.
Puisse la Vierge Marie qui, avec foi et amour, a accueilli en elle-même le Sauveur du monde entier, nous guider dans la proclamation et le témoignage de la Doctrine sociale de l'Eglise, afin de rendre plus efficace la nouvelle évangélisation.
Avec ces voeux, je donne volontiers à chacun de vous ma Bénédiction apostolique. Merci.
Traduction Google retravaillée
Fabrice Remy- Avec le Pape François
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Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Ah,encore ces activistes.
Ils ne comprennent pas grand chose à l'Église catholique et ils en manquent rarement une, pour la discréditer.
Ils sont malhonnêtes.
J'ai trouvé ceci, qui rejoint l'article de Fabrice.
Benoît XVI plaide pour un ordre moral au service du bien commun
Assemblée plénière du Conseil pontifical « Justice et Paix »
ROME, lundi 3 décembre 2012 (Zenit.org) – Benoît XVI plaide pour une autorité morale internationale fondée sur « l’amour pour le bien commun de la famille humaine ».
L’Eglise, quant à elle, peut offrir « des pistes de réflexion, des critères de jugement et des orientations pratiques » susceptibles de garantir un « cadre anthropologique et éthique autour de la notion de bien commun », a-t-il précisé.
Le pape a en effet reçu en audience, ce lundi matin, 3 décembre, dans la salle du Consistoire du palais apostolique, les participants de la 27e assemblée plénière du Conseil pontifical « Justice et Paix », qui se déroule du 3 au 5 décembre sur le thème : « Autorité politique et juridiction universelle ».
Discours de Benoît XVI :
Messieurs les cardinaux,
Vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers frères et sœurs,
Je suis heureux de vous accueillir à l’occasion de votre assemblée plénière. Je salut le cardinal président, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées, ainsi que le secrétaire et les officiels du dicastère, et vous tous, membres et consulteurs, rassemblés pour ce temps important de réflexion et d’organisation. Votre assemblée se réunit en l’Année de la foi, après le synode consacré à la nouvelle évangélisation, alors que l’on célèbre le cinquantième anniversaire du concile Vatican II et celui, dans quelques mois, de l’encyclique Pacem in terris, du bienheureux pape Jean XXIII. Ce contexte est déjà, en soi, source de motivations multiples.
La doctrine sociale, comme nous l’a enseigné le bienheureux pape Jean-Paul II, fait partie intégrante de la mission évangélisatrice de l’Eglise (cf. Enc. Centesimus annus, 54) et elle doit d’autant plus être considérée comme importante pour la nouvelle évangélisation (cf. ibid., 5 ; Enc. Caritas in veritate, 15). En accueillant Jésus-Christ et son Evangile, non seulement dans notre vie personnelle, mais aussi dans les relations sociales, nous devenons porteurs d’une vision de l’homme, de sa dignité, de sa liberté et de sa nature relationnelle, marquée par la transcendance, au sens horizontal comme vertical. Comme nous l’a rappelé le bienheureux Jean XXIII précisément dans Pacem in terris (cf. 9), les fondements et la signification des droits et des devoirs de l’homme dépendent d’une anthropologie intégrale, qui dérive de la Révélation et de l’exercice de la raison naturelle. En effet, les droits et les devoirs n’ont pas pour seul et exclusif fondement la conscience sociale des peuples, mais ils dépendent tout d’abord de la loi morale naturelle, inscrite par Dieu dans la conscience de chaque personne, et donc en dernière instance, de la vérité sur l’homme et sur la société.
Bien que la défense des droits ait fait de grands progrès à notre époque, la culture actuelle, caractérisée, entre autres, par un individualisme utilitariste et un économisme technocratique, tend à dévaluer la personne. Celle-ci est conçue comme un être « fluide », sans consistance permanente. Bien qu’il soit immergé dans un réseau infini de relations et de communications, l’homme d’aujourd’hui, paradoxalement, apparaît souvent comme un être isolé, parce que indifférent quand au rapport constitutif de son être, qui est la racine de toutes les autres relations, le rapport avec Dieu. L’homme d’aujourd’hui est considéré d’un point de vue essentiellement biologique ou comme un « capital humain », une « ressource », faisant partie d’un engrenage productif et financier qui le domine.
Si, d’un côté, on continue à proclamer la dignité de la personne, de l’autre, de nouvelles idéologies, comme l’hédonisme égoïste des droits sexuels et reproductifs ou un capitalisme financier déréglé qui prévaut sur la politique et qui déstructure l’économie réelle – contribuent à considérer le travailleur salarié et son travail comme des biens « mineurs » et à miner les fondements naturels de la société, en particulier la famille.
En réalité, l’être humain, fondamentalement transcendant par rapport aux autres êtres et biens terrestres, a un primat réel qui le rend responsable de lui-même et du créé. Concrètement, pour le christianisme, le travail est un bien fondamental pour l’homme, en vue de sa personnalisation, de sa socialisation, de la formation d’une famille, de sa contribution au bien commun et à la paix. C’est précisément pour cela que l’objectif de l’accès au travail pour tous est toujours prioritaire, même en période de récession économique (cf. Caritas in veritate, 32).
C’est d’une nouvelle évangélisation du social que pourront découler un nouvel humanisme et un engagement renouvelé dans un projet culturel. Celle-ci aide à détrôner les idoles modernes, à remplacer l’individualisme, le consumérisme matérialiste et la technocratie, par une culture de la fraternité, de la gratuité et de l’amour solidaire. Jésus-Christ a résumé et a accompli les préceptes par un commandement nouveau : « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34) ; là est le secret de toute vie sociale pleinement humaine et pacifique, et du renouvellement de la politique et des institutions nationales et mondiales.
Le bienheureux pape Jean XXIII a défendu un engagement pour la construction d’une communauté mondiale, avec une autorité compétente, à partir justement de l’amour, et précisément de l’amour pour le bien commun de la famille humaine. Ainsi, nous lisons dans Pacem in terris : « A bien y regarder, un rapport essentiel unit le bien commun avec la structure et le fonctionnement des pouvoirs publics. L'ordre moral, qui postule une autorité publique pour servir le bien commun dans la société civile, réclame en même temps pour cette autorité les moyens nécessaires à sa tâche » (n. 136).
L’Eglise n’a certainement pas le devoir de suggérer, du point de vue juridique et politique, la configuration concrète d’un tel système international, mais elle offre à ceux qui en ont la responsabilité des pistes de réflexion, des critères de jugement et des orientations pratiques qui peuvent en garantir le cadre anthropologique et éthique autour de la notion de bien commun (cf. Enc. Caritas in veritate, 67). Dans la réflexion, quoi qu’il en soit, il faut garder présent à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’imaginer un superpouvoir, concentré dans les mains de quelques-uns, qui domineraient sur tous les peuples en exploitant les plus faibles, mais que cette autorité doit être comprise, avant tout, comme une force morale, une faculté d’influencer selon la raison (cf. Pacem in terris, 27), c’est-à-dire comme une autorité participante, limitée par le droit à son domaine de compétence.
Je remercie le Conseil pontifical « Justice et Paix » qui, en lien avec d’autres institutions pontificales, s’est fixé d’approfondir les orientations que j’ai proposées dans Caritas in veritate, soit par une réflexion sur une réforme du système financier et monétaire international, soit à travers l’assemblée plénière de ces jours-ci et le Séminaire international de l’année prochaine sur Pacem in terris.
Que la Vierge Marie qui, avec foi et amour, a accueilli en elle le Sauveur pour le donner au monde, nous guide dans l’annonce et le témoignage de la doctrine sociale de l’Eglise, pour rendre la nouvelle évangélisation plus efficace. C’est avec ce souhait que j’accorde bien volontiers à chacun de vous la bénédiction apostolique.
© Libreria Editrice Vaticana
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
http://www.zenit.org/article-32732?l=french
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
En effet!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Quelle perte de temps et de foi malheureusement !
Prions pour ces ames egarees et guidees par le malin, elles qui croient fermement tout faire pour ne pas succomber au malin...
E3462- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 278
Inscription : 06/06/2011
Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20, 2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini: s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Saint-Jean-de-Latran, Jeudi 22 mai 2008
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20080522_corpus-domini.html
Le bienheureux Pape Jean XXIII a défendu un engagement pour la construction d’une communauté mondiale, avec une autorité compétente, à partir justement de l’amour, et précisément de l’amour pour le bien commun de la famille humaine.
.../...
L’Eglise n’a certainement pas le devoir de suggérer, du point de vue juridique et politique, la configuration concrète d’un tel système international, mais elle offre à ceux qui en ont la responsabilité des pistes de réflexion, des critères de jugement et des orientations pratiques qui peuvent en garantir le cadre anthropologique et éthique autour de la notion de bien commun (cf. Enc. Caritas in veritate, n. 67). Dans la réflexion, quoi qu’il en soit, il faut garder présent à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’imaginer un superpouvoir, concentré entre les mains de quelques-uns, qui domineraient sur tous les peuples en exploitant les plus faibles, mais que cette autorité doit être comprise, avant tout, comme une force morale, une faculté d’influencer selon la raison (cf. Pacem in terris, n. 27), c’est-à-dire comme une autorité participative, limitée par le droit à son domaine de compétence.
Salle du Consistoire, Lundi 3 décembre 2012
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2012/december/documents/hf_ben-xvi_spe_20121203_justpeace.html
Autrement dit, il appelle de tous ses vœux selon le schéma conciliaire un ordre mondial qui serait favorable au bien commun selon des références humaines, une force morale rationaliste éventuellement teintée d'évangile.
Cet ordre mondial devrait exister à tout prix sans que les hommes se prosternent devant lui.
A ces conditions, pas étonnant que la doctrine sociale nouvelle mouture ne passionne personne d'autre que des libéraux qui, depuis longtemps, ont renoncé à œuvrer pour le Règne de Dieu.
" Pacem in terris " a bel et bien supplanté "Quas Primas" ! L’herméneutique de la rupture est acté.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1739
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
DanielBaronet85 a écrit:@ Tous :
Le Saint Père, Benoît XVI, était conttre le Nouvel Ordre Mondial tel que défini par les Mondialistes !
Dossuier ici :
- http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t162-le-saint-pere-est-contre-un-gouvernement-mondial-tel-que-defini-par-les-mondialistes
Boinne lecture !
Encore une publicité désespérée pour votre forum désert... et l'on comprend pourquoi vu la médisance que vous y faites régner : la ligne éditoriale étant la critique du Pape François, sans oublier vos calomnies passées contre Charles-Edouard et le Père Nathan.
Sans surprise, sur le forum Peuple de la paix la seule personne qui clique sur "Je n'aime pas" au bas des messages des uns et des autres, c'est vous.
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2070
Inscription : 26/06/2016
Re: Benoît XVI appelle à la mise en place d'un gouvernement mondial!...
Sorte de vision utopique de type socialisante penserais-je, qui ne fera jamais en aucun temps profession claire de devoir se soumettre à la morale de l'Église, pour professer la foi catholique et ses dogmes. «Ce serait de la tyrannie !» Le bien commun en jeu resterait une somme d'orientations que tout le monde devrait être en mesure d'accepter (prévenir les désastres naturels, réduire la pollution, éliminer la torture ou la peine de mort, étendre les campagnes de vaccination, etc.)
Ce type de gouvernance élargie ne peut aller sans perte de souveraineté au plan national. C'est clair. Pour rendre opérationnel le grand plan visant à juguler la pollution, il faut nécessairement qu'il n'y ait pas de moutons noirs agissant de manière anarchique, contraire aux orientations du plan. A quoi bon pour les Européens de tous remiser leur voiture et adopter la marche à pied, si les Chinois double le parc de voitures en opération chez eux.
Je crois que notre Église post-conciliaire «sacrifie» ponctuellement à un tel discours un peu diffus, montre qu'elle ne serait pas fermé à la discussion sur le sujet, à la réflexion, voire une adhésion à un tel plan dans ses grandes lignes. Il en permet de blablater civilement, courtoisement, avec les Bill Gates, Klaus Schwab, le patron de Pfizer et bien d'autres, au Vatican ou ailleurs.
Cinci- Avec Saint Joseph
- Messages : 1446
Inscription : 22/04/2021
Enfant du Père aime ce message
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