la morale laîque, doctrine athée de la révolution francaise
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la morale laîque, doctrine athée de la révolution francaise
La morale laïque, doctrine athée de la Révolution française
Si le ministre de l'Education dite nationale fait mine de reculer jusqu'en 2015 sa volonté d'imposer aux enfants l'endoctrinement d'une morale sans Dieu (voir ici), il donne à chaque parent, chaque enseignant, chaque responsable le temps de se pencher sur cette question de la morale laïque, qui découle d'une conception de l'école qui échappe à grand nombre d'entre eux (Selon Jules Ferry, "le but suprême que doit se proposer l'école primaire" est de créer "la vie intérieure de l'enfant" sans Dieu naturellement). On relira sur ce point l'analyse de l'abbé de Tanouarn.
En effet, la morale laïque, fondée sur le déni et le rejet de Dieu et donc incompatible avec la Morale, n'est pas un ramassis de règles de "savoir vivre ensemble" ou de simples "comportements sociaux" - sans ignorer que le comportement influe sur la raison -.
Fille de la Révolution française, elle est la soumission de l'enfant aux lois des hommes, venues de la seule (déesse) Raison. Elle lie la morale au devoir, cet absolu, lui-même issu de la loi des hommes, celle du Parlement. Aucune autre référence morale n'est possible que celle définie par l'homme : les Soviétiques et Mao n'ont rien inventé en matière de terrorisme intellectuel et de viol de la conscience.
Jules Ferry, frère du Grand Orient de France et un des maîtres de Vincent Peillon, a lui-même défini cet "enseignement", que ne renieraient pas les inventeurs du "lavage de cerveau". Extrait de ce document word :
Lahire
Si le ministre de l'Education dite nationale fait mine de reculer jusqu'en 2015 sa volonté d'imposer aux enfants l'endoctrinement d'une morale sans Dieu (voir ici), il donne à chaque parent, chaque enseignant, chaque responsable le temps de se pencher sur cette question de la morale laïque, qui découle d'une conception de l'école qui échappe à grand nombre d'entre eux (Selon Jules Ferry, "le but suprême que doit se proposer l'école primaire" est de créer "la vie intérieure de l'enfant" sans Dieu naturellement). On relira sur ce point l'analyse de l'abbé de Tanouarn.
En effet, la morale laïque, fondée sur le déni et le rejet de Dieu et donc incompatible avec la Morale, n'est pas un ramassis de règles de "savoir vivre ensemble" ou de simples "comportements sociaux" - sans ignorer que le comportement influe sur la raison -.
Fille de la Révolution française, elle est la soumission de l'enfant aux lois des hommes, venues de la seule (déesse) Raison. Elle lie la morale au devoir, cet absolu, lui-même issu de la loi des hommes, celle du Parlement. Aucune autre référence morale n'est possible que celle définie par l'homme : les Soviétiques et Mao n'ont rien inventé en matière de terrorisme intellectuel et de viol de la conscience.
Jules Ferry, frère du Grand Orient de France et un des maîtres de Vincent Peillon, a lui-même défini cet "enseignement", que ne renieraient pas les inventeurs du "lavage de cerveau". Extrait de ce document word :
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"La morale laïque, c'est-à-dire indépendante de toute croyance religieuse préalable, et fondée sur la pure idée du devoir, existe ; nous n'avons point à la créer. Elle n'est pas seulement une doctrine philosophique ; elle est devenue, depuis la Révolution française, une réalité historique, un fait social, car la Révolution, en affirmant les droits et les devoirs de l'homme, ne les a mis sous la sauvegarde d'aucun dogme. Elle n'a pas dit à l'homme : Que crois-tu ? Elle lui a dit : Voilà ce que tu vaux et ce que tu dois ; et, depuis lors, c'est la seule conscience humaine, la liberté réglée par le devoir, qui est le fondement de l'ordre social tout entier.
Il s'agit de savoir si cette morale laïque, humaine, qui est l'âme de nos institutions, pourra régler et ennoblir aussi toutes les consciences individuelles. Il s'agit de savoir si tous les citoyens du pays, paysans, ouvriers, commerçants, producteurs de tout ordre, pourront sentir et comprendre ce que vaut d'être homme et à quoi cela engage. Là est l'office principal de l'école. Nos écoles […] sont donc tenues de découvrir et de susciter dans la conscience de l'enfant un principe de vie morale supérieure et une règle d'action. L'enseignement de la morale doit donc être la première préoccupation de nos maîtres.
[…] Qui donc, parmi les hommes, a qualité pour parler au nom de la loi morale et pour exiger le sacrifice de tous les penchants mauvais au devoir. Comment pourrons-nous, comment oserions-nous, avec nos innombrables faiblesses, parler aux enfants de la beauté et de l'inviolabilité de la loi ? Il le faut pourtant, il faut oser, avec modestie, mais sans trouble. La majesté et l'autorité de la loi morale ne sont point diminuées, même en nous, par nos propres manquements et nos propres défaillances : et pourvu que nous sentions en nous une volonté bonne et droite, même si elle est débile et trop souvent fléchissante, nous avons le droit de parler, aux enfants, du devoir.
Au reste, les maîtres de nos écoles, dans leurs obscures et pesantes fonctions, ont bien souvent et tous les jours sans doute l'occasion de se soumettre librement au devoir : […] quand, se croyant méconnus, ils n'ont rien perdu de leur zèle, ils ont accompli la loi par respect pour la loi ; ils ont été libres serviteurs du devoir ; ils se sont élevés à lui, et ils peuvent s'y fixer par la pensée, même s'ils n'y restent pas invariablement attachés par la conduite ; et, alors, ce n'est pas nous qui parlons, c'est le devoir qui parle en nous et par nous, qui n'y sommes pas tout à fait étrangers.
Kant a dit qu'on ne peut prévoir ce que l'éducation ferait de l'humanité, si elle était dirigée par un être supérieur à l'humanité. Or, cet être supérieur à l'homme, c'est l'homme lui-même […] Et ainsi l'humanité peut grandir par la vertu même de l'idéal suscité par elle : et, par un étrange paradoxe qui prouve que le monde moral peut échapper à la loi mécanique, l'humanité s'élève au-dessus d'elle-même sans autre point d'appui qu'elle-même. Donc, les maîtres […] doivent parler sans crainte de l'excellence du devoir, de la dignité humaine, du désintéressement, du sacrifice, de la sainteté. […]
[…] l'enseignement civique ne peut avoir de sens et de valeur que par l'enseignement moral, car les constitutions qui assurent à tous les citoyens la liberté politique et qui réalisent ou préparent l'égalité sociale, ont pour âme le respect de la personne humaine, de la dignité humaine. La Révolution française n'a été une grande révolution politique que parce qu'elle a été une grande révolution morale.
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