La Royauté du Christ
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Séraphin
carine
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La Royauté du Christ
Dans les Litanies de Jésus-Christ Roi de France, il y a cette phrase :
« Saint Benoît, Témoin de la donation de la France au Christ, --> priez pour la France. »
Quelqu’un pourrait-il me parler de ce morceau d’histoire concernant la donation de la France au Christ ?
Merci
« Saint Benoît, Témoin de la donation de la France au Christ, --> priez pour la France. »
Quelqu’un pourrait-il me parler de ce morceau d’histoire concernant la donation de la France au Christ ?
Merci
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La Royauté du Christ
Pour St Benoît je ne saurais dire....mais pour la donation de la France au Christ, elle a été faite par Ste Jeanne d'Arc.
En effet, le roi de France avait promis de récompenser ceux qui bouteraient les Anglais hors de France, et d'accorder au vainqueur ce qu'il souhaiterait. Jeanne d'Arc demanda donc au roi rien de moins que le "Royaume de France".
Bien qu'un peu géné, mais à cause de sa promesse, le roi accepta. Et devant le roi, Jeanne (devenue Reine de France l'espace de 5 minutes) déclara qu'elle avait faite cette demande, pour pouvoir offrir le Royaume de France au Christ. Ce qu'elle fit immédiatement en présence de tous.
Mais pour St Benoît, je donne ma langue au chat.
Fraternellement
Séraphin
En effet, le roi de France avait promis de récompenser ceux qui bouteraient les Anglais hors de France, et d'accorder au vainqueur ce qu'il souhaiterait. Jeanne d'Arc demanda donc au roi rien de moins que le "Royaume de France".
Bien qu'un peu géné, mais à cause de sa promesse, le roi accepta. Et devant le roi, Jeanne (devenue Reine de France l'espace de 5 minutes) déclara qu'elle avait faite cette demande, pour pouvoir offrir le Royaume de France au Christ. Ce qu'elle fit immédiatement en présence de tous.
Mais pour St Benoît, je donne ma langue au chat.
Fraternellement
Séraphin
Séraphin- Aime la Divine Volonté
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Re: La Royauté du Christ
Bonsoir
@ carine
@Séraphin
Oui vous avez raison Séraphin la triple donation vient de Sainte Jeanne d'Arc.Les Saintes et les Saints ont du être témoin au ciel de cette donation.Voici ci dessous le texte.
ll suffit de nous rappeler de la « Triple donation » (véritable rénovation du pacte de Tolbiac) effectuée à St Benoît- sur-Loire le 21 juin 1429. Ce jour-là notre Sainte fait une demande particulière au dauphin, futur Charles VII. Voici les faits :Jehanne dit à Charles :
«Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?» Le Roi hésite, puis consent. «Sire, donnez-moi votre royaume». Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : «Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume». (1 ére donation) Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien». Puis aussitôt après, très grave et s’adressant aux secrétaires : «Écrivez, dit-elle :Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ »» (2 éme donation) Et bientôt après :«Jésus rend le royaume à Charles’». (3 ème donation).
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
@ carine
@Séraphin
Oui vous avez raison Séraphin la triple donation vient de Sainte Jeanne d'Arc.Les Saintes et les Saints ont du être témoin au ciel de cette donation.Voici ci dessous le texte.
ll suffit de nous rappeler de la « Triple donation » (véritable rénovation du pacte de Tolbiac) effectuée à St Benoît- sur-Loire le 21 juin 1429. Ce jour-là notre Sainte fait une demande particulière au dauphin, futur Charles VII. Voici les faits :Jehanne dit à Charles :
«Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?» Le Roi hésite, puis consent. «Sire, donnez-moi votre royaume». Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l’ascendant surnaturel de la jeune fille : «Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume». (1 ére donation) Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu’un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu’il avait fait : «Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien». Puis aussitôt après, très grave et s’adressant aux secrétaires : «Écrivez, dit-elle :Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ »» (2 éme donation) Et bientôt après :«Jésus rend le royaume à Charles’». (3 ème donation).
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
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delaroque31 aime ce message
Re: La Royauté du Christ
Merci lacroixlys pour ces précisions.
Fraternellement
Séraphin
PS: avec la précision: "effectuée à St Benoît- sur-Loire".
Fraternellement
Séraphin
PS: avec la précision: "effectuée à St Benoît- sur-Loire".
Séraphin- Aime la Divine Volonté
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Re: La Royauté du Christ
Merci Séraphin et Lacroixlys pour vos réponses.
Merci Lacroixlys pour la précision de ce texte, car l'on comprend alors comment St Benoît fut témoin.
Fraternellement
Merci Lacroixlys pour la précision de ce texte, car l'on comprend alors comment St Benoît fut témoin.
Fraternellement
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La Royauté du Christ
Mais qu’est-ce que cela veut dire : la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
L’hérésie majeure du XXIème siècle, c’est le rejet de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Par le RP Jean-Marie, Supérieur de la Fraternité de la Transfiguration
« Ce déchaînement de malheurs a envahi l’univers, parce que la plupart des hommes ont banni Jésus-Christ et sa foi très sainte de leurs coutumes et de leur vie particulière, comme de la société familiale et de l’État… » (Pie XI « Quas Primas »).
Bien Chers Amis,
Monseigneur Lefebvre n’hésitait pas à déclarer, au siècle dernier, l’hérésie majeure du XXe siècle, c’est le rejet de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ. N’était-ce pas une position exagérée de la part du fondateur d’Écône et de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ? Absolument pas !
Aux premiers siècles de l’Église, l’empereur romain qui savait fort bien que toute autorité venait de la divinité, n’hésitait pas à proposer aux premiers chrétiens : « Nous sommes prêts à accepter Jésus-Christ, mais en échange, acceptez les dieux de l’Empire ». Et les premiers chrétiens répondaient fièrement : « Non possumus (nous ne pouvons pas) car il n’y a qu’un seul vrai Dieu : Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et par conséquent les personnes, les familles, les sociétés, doivent reconnaître sa divinité et lui être soumises ».
C’est tout le sens de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ que le pape Pie XI a voulu rappeler par son encyclique « Quas Primas » du 11 décembre 1925.
Le cœur du problème est là, dans la dépendance, ou non, dans la soumission, ou non, de tous à l’égard de la loi très sainte du Dieu fait homme. Évidemment, je ne parle pas d’une tyrannie comme nous la voyons actuellement, basée sur des lois élaborées dans les loges maçonniques ou dans les cercles mondialistes. Non, je parle de la loi évangélique exprimée par les Béatitudes.
Alors peut-être me diriez-vous, qu’à notre XXIe siècle décadent, la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne plaît pas et provoque le rejet de cette vérité, dite d’une autre époque, par la quasi unanimité d’une opinion démocratique anesthésiée et ignorante.
Mais qu’est-ce que cela veut dire : la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Le Verbe, deuxième Personne de la Trinité, est Créateur et Maître de toute chose, de tout l’univers, de toutes les créatures. Il est donc Roi par droit de nature. Aussi tout Lui est soumis et, à sa façon, doit lui rendre un culte.
Mais Notre-Seigneur, le Verbe incarné, par sa mort sur la croix, sa Rédemption, a acquis le salut de tous les hommes. Ce qui veut dire que tous les hommes ont la possibilité de se sauver, même si tous ne se sauvent pas. Aussi, par la Rédemption, Jésus est devenu Roi par droit de conquête. Et par conséquent tous les hommes, individuellement et socialement (familles, corporations, cités, États) doivent rendre un culte public à l’unique vrai Dieu.
C’est à ces deux titres que nous devons reconnaître la Royauté sociale de Notre-Seigneur.
Aussi vouloir la paix de l’ordre chrétien c’est déjà accepter et vivre cette Royauté, comme l’explique Pie XI dans « Quas Primas » qu’il nous faut étudier pour en réaliser ses recommandations individuelles et sociales.
D’un point de vue très pratique
Autant d’applications pratiques que chacun doit trouver et réaliser.
Hors de cela, il n’y aura que désordre, de gauche comme de droite. Ne l’oublions pas dans quelques mois.
Alors courage, le ciel est au bout !
Révérend Père Jean-Marie, Supérieur de la Fraternité de la Transfiguration
Source : La Simandre de Janvier 2022
L’hérésie majeure du XXIème siècle, c’est le rejet de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Par le RP Jean-Marie, Supérieur de la Fraternité de la Transfiguration
« Ce déchaînement de malheurs a envahi l’univers, parce que la plupart des hommes ont banni Jésus-Christ et sa foi très sainte de leurs coutumes et de leur vie particulière, comme de la société familiale et de l’État… » (Pie XI « Quas Primas »).
Bien Chers Amis,
Monseigneur Lefebvre n’hésitait pas à déclarer, au siècle dernier, l’hérésie majeure du XXe siècle, c’est le rejet de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ. N’était-ce pas une position exagérée de la part du fondateur d’Écône et de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ? Absolument pas !
Aux premiers siècles de l’Église, l’empereur romain qui savait fort bien que toute autorité venait de la divinité, n’hésitait pas à proposer aux premiers chrétiens : « Nous sommes prêts à accepter Jésus-Christ, mais en échange, acceptez les dieux de l’Empire ». Et les premiers chrétiens répondaient fièrement : « Non possumus (nous ne pouvons pas) car il n’y a qu’un seul vrai Dieu : Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et par conséquent les personnes, les familles, les sociétés, doivent reconnaître sa divinité et lui être soumises ».
C’est tout le sens de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ que le pape Pie XI a voulu rappeler par son encyclique « Quas Primas » du 11 décembre 1925.
Le cœur du problème est là, dans la dépendance, ou non, dans la soumission, ou non, de tous à l’égard de la loi très sainte du Dieu fait homme. Évidemment, je ne parle pas d’une tyrannie comme nous la voyons actuellement, basée sur des lois élaborées dans les loges maçonniques ou dans les cercles mondialistes. Non, je parle de la loi évangélique exprimée par les Béatitudes.
Alors peut-être me diriez-vous, qu’à notre XXIe siècle décadent, la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne plaît pas et provoque le rejet de cette vérité, dite d’une autre époque, par la quasi unanimité d’une opinion démocratique anesthésiée et ignorante.
- Cela ne plaît pas aux ennemis de Dieu et de l’Église qui haïssent Notre Seigneur. Cette attitude a été magnifiquement exprimée par ces paroles de l’hymne des Vêpres du Christ-Roi, (paroles supprimées d’ailleurs par la réforme post-conciliaire) : « Schelesta turba clamitat : regnare christum nolumus» (Une foule criminelle s’écrie : nous ne voulons pas que le Christ règne).
- Cela ne plaît pas au français moyen formé par les livres d’histoire « Malet et Isaac ». Pour ces personnes la France a commencé en 89 (1789).
- Cela ne plaît pas aux catholiques libéraux, ces utopistes, comme les appelle saint Pie X dans sa lettre de condamnation du Sillon (que je vous invite vivement à lire et à étudier).
- Cela ne plaît pas enfin à la très grande majorité du clergé actuel car cela implique qu’il n’y ait de véritable paix que par Jésus-Christ (et non l’ONU) comme le rappelle le pape Pie XI dans son encyclique « Ubi Arcano Dei» : « Le jour où les États et les gouvernements se feront un devoir sacré de se régler, dans leur vie politique, au-dedans et au dehors, sur les enseignements et les préceptes de Jésus-Christ, alors, mais alors seulement, ils jouiront à l’intérieur d’une paix profitable, entretiendront des rapports de mutuelle confiance, et résoudront pacifiquement les conflits qui pourraient surgir ».
Mais qu’est-ce que cela veut dire : la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Le Verbe, deuxième Personne de la Trinité, est Créateur et Maître de toute chose, de tout l’univers, de toutes les créatures. Il est donc Roi par droit de nature. Aussi tout Lui est soumis et, à sa façon, doit lui rendre un culte.
Mais Notre-Seigneur, le Verbe incarné, par sa mort sur la croix, sa Rédemption, a acquis le salut de tous les hommes. Ce qui veut dire que tous les hommes ont la possibilité de se sauver, même si tous ne se sauvent pas. Aussi, par la Rédemption, Jésus est devenu Roi par droit de conquête. Et par conséquent tous les hommes, individuellement et socialement (familles, corporations, cités, États) doivent rendre un culte public à l’unique vrai Dieu.
C’est à ces deux titres que nous devons reconnaître la Royauté sociale de Notre-Seigneur.
Aussi vouloir la paix de l’ordre chrétien c’est déjà accepter et vivre cette Royauté, comme l’explique Pie XI dans « Quas Primas » qu’il nous faut étudier pour en réaliser ses recommandations individuelles et sociales.
D’un point de vue très pratique
- N’oublions pas chaque jour d’élever notre première pensée volontaire vers Dieu, dès le réveil ;
- N’oublions pas la prière en famille chaque jour ;
- Soyons attentifs au motif de nos choix terrestres : ne pas déplaire au monde ou chercher en toute chose la volonté de Notre-Seigneur ;
- Face au choix de vie, pour les jeunes, la priorité est-elle donnée, si tel est le cas, à la vocation religieuse… ou sacerdotale, ou est-elle éliminée de ma réflexion ?…
Autant d’applications pratiques que chacun doit trouver et réaliser.
Hors de cela, il n’y aura que désordre, de gauche comme de droite. Ne l’oublions pas dans quelques mois.
Alors courage, le ciel est au bout !
Révérend Père Jean-Marie, Supérieur de la Fraternité de la Transfiguration
Source : La Simandre de Janvier 2022
Enfant du Père- Contemplatif
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Re: La Royauté du Christ
Cette royauté sociale du Christ-Roi doit redevenir une réalité ou bien c'est le diable qui va régner sur nos sociétés.
Mgr Lefebvre était-il un intégriste ou un défenseur de la vérité ?
Etait-il rétrograde ou bien aux avant-postes ?
Et que dire de Mgr Pie et du pape Pie XI qui ont œuvré pour cette 2e demande à notre Seigneur " Que votre Règne arrive ! " ? Etaient-ils des doux rêveurs ou d'authentiques chrétiens œuvrant pour le Salut de l'Humanité en même temps que pour la justice et la paix sociale?
Quand le catholicisme retrouvera-t-il la raison ?
Quelle sera notre part à sa reconstruction ?
Mgr Lefebvre était-il un intégriste ou un défenseur de la vérité ?
Etait-il rétrograde ou bien aux avant-postes ?
Et que dire de Mgr Pie et du pape Pie XI qui ont œuvré pour cette 2e demande à notre Seigneur " Que votre Règne arrive ! " ? Etaient-ils des doux rêveurs ou d'authentiques chrétiens œuvrant pour le Salut de l'Humanité en même temps que pour la justice et la paix sociale?
Quand le catholicisme retrouvera-t-il la raison ?
Quelle sera notre part à sa reconstruction ?
Enfant du Père- Contemplatif
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Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: La Royauté du Christ
[...] Et par conséquent tous les hommes, individuellement et socialement (familles, corporations, cités, États) doivent rendre un culte public à l’unique vrai Dieu.
Ce ne serait que justice en effet.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La Royauté du Christ
Toutefois, à chaque occasion m'ayant déjà été donné de pouvoir évoquer la chose, je veux dire le fait que les gouvernements ou les États devraient reconnaître la vraie religion, plier le genou devant Jésus-Christ : je ne trouve devant moi que des catholiques horrifiés, des catholiques aux yeux exorbités qui se représentent cette éventualité comme la chose la plus monstrueuse à concevoir. On parle bien ici de catholiques, de bons catholiques qui pratiquent leur religion et récitent le credo. On leur lirait les phrases du texte de Pie XI : rien à faire ! Non, tant ce propos magistériel ancien leur semble contre-nature, immoral, extrémiste et suppôt du fascisme.
C'est juste pour dire comment le système d'éducation public d'aujourd'hui est très efficace pour bien formater les esprits. Le macronisme peut dormir en paix.
C'est juste pour dire comment le système d'éducation public d'aujourd'hui est très efficace pour bien formater les esprits. Le macronisme peut dormir en paix.
Cinci- Avec Saint Joseph
- Messages : 1480
Inscription : 22/04/2021
delaroque31 et Enfant du Père aiment ce message
Re: La Royauté du Christ
Cinci a écrit:Toutefois, à chaque occasion m'ayant déjà été donné de pouvoir évoquer la chose, je veux dire le fait que les gouvernements ou les États devraient reconnaître la vraie religion, plier le genou devant Jésus-Christ : je ne trouve devant moi que des catholiques horrifiés, des catholiques aux yeux exorbités qui se représentent cette éventualité comme la chose la plus monstrueuse à concevoir. On parle bien ici de catholiques, de bons catholiques qui pratiquent leur religion et récitent le credo. On leur lirait les phrases du texte de Pie XI : rien à faire ! Non, tant ce propos magistériel ancien leur semble contre-nature, immoral, extrémiste et suppôt du fascisme.
C'est juste pour dire comment le système d'éducation public d'aujourd'hui est très efficace pour bien formater les esprits. Le macronisme peut dormir en paix.
L'homme s'habitue à tout, pour le meilleur comme pour le pire.
J'avais lu un témoignage de quelqu'un ayant vécu la guerre du Kosovo. Au bout d'un moment, sortir tout en prenant un risque pour sa vie devenait quasiment normal, alors qu'au début, ça les horrifiait.
Il y a sûrement un peu de ça dans ce que vous décrivez. Le poids des habitudes fait qu'en imaginer d'autres nous parait inconcevable.
Olivier_E- Contre la puce électronique
- Messages : 131
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 20/12/2022
Re: La Royauté du Christ
On est stupéfait de voir des pays encore à majorité catholiques comme la France, comme l'Italie, comme l'Espagne, comme l'Irlande, comme tous ces pays catholiques qui sont encore à 65% catholiques, qui sont dirigés par des francs-maçons, qui sont dirigés par des ennemis de l'Eglise. Comment est-ce possible ? Comment ces gens-là ont-ils pu arriver à dominer des pays à grande majorité catholique, des gens qui ne sont pas chrétiens, des gens qui veulent détruire la famille chrétienne ; qui introduisent des lois qui ont démoli l'enseignement chrétien et les écoles chrétiennes, qui introduisent toutes ces initiatives abominables que nous voyons, comme ces gayprides ou festivals genre "Hellfest" qui se multiplient partout, ces gens qui introduisent par conséquent dans la législation, l’avortement, la contraception, l'union entre personnes de même sexe, qui supportent la drogue, qui ne poursuivent pas la pornographie et qui acceptent ces films ou expositions abominables contre Notre Seigneur Jésus-Christ : Voilà des groupes de gens qui sont contre Notre Seigneur et qui dominent durablement des nations chrétiennes. Comment est-ce possible ? Comment expliquer cela, comment expliquer que dans un pays à 65% de catholiques, ce soient des gens contre l'Eglise catholique, qui sont contre Notre Seigneur, qui dominent et dirigent tout le monde ?
C'est parce que nous avons abandonné la sainte doctrine du règne social de Notre Seigneur, nous n'y croyons plus et alors oui, nous sommes en train de nous accommoder de ces mauvaises politiques qui font notre ruine sur tous les plans.
C'est parce que nous avons abandonné la sainte doctrine du règne social de Notre Seigneur, nous n'y croyons plus et alors oui, nous sommes en train de nous accommoder de ces mauvaises politiques qui font notre ruine sur tous les plans.
Enfant du Père- Contemplatif
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Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Re: La Royauté du Christ
L’encyclique Quas primas, toujours d’actualité ?
L’encyclique Quas primas a été rédigée en 1925 par le pape Pie XI, soit il y a près d’un siècle ! Alors que vient d’être publiée tout récemment la dernière encyclique du Pape François Tutti fratelli, il s’agit dans cet article de nous demander si le texte de Pie XI dont cent ans nous séparent est toujours d’actualité... Ne serait-il pas finalement plus urgent, plus profitable pour notre temps, d’extraire de Tutti fratelli (un long texte de 216 pages !) les meilleures pensées du Pape François ? La vérité se situe ailleurs : la qualité d’une réflexion se mesure à sa force prophétique et à sa capacité à se situer au-dessus du temps. S’il est trop tôt pour l’affirmer de la dernière encyclique de François – l’avenir seul nous le dira –, il est possible en revanche de l’affirmer sans fard à propos de celle de Pie XI. Alors que l’empire de la confusion sème son ivraie au milieu du meilleur blé, la lecture ou relecture de Quas primas aura l’avantage de remettre les pendules à l’heure et les idées à l’endroit pour un grand nombre. Et en ce sens, prouvera sans peine son étonnante actualité.
Lorsqu’il rédige l’encyclique Quas primas, le pape Pie XI se fixe un objectif principal : instaurer une fête liturgique du Christ-Roi le dernier dimanche du mois d’octobre. S’il était possible d’honorer la royauté du Fils de Dieu le jour de Son épiphanie et de l’adoration des mages, le Saint-Père souhaite marquer la chrétienté au moyen d’une solennité liturgique spéciale. Le choix du dimanche n’a rien d’anodin. Estimant qu’il n’y a pas mieux qu’une solennité liturgique annuelle pour imprimer dans le peuple des fidèles des leçons divines, il oblige ainsi tous les baptisés à entendre chaque dernier dimanche d’octobre un enseignement sur la théologie du Christ Roi des nations. Son ambition ? Combattre le fléau du laïcisme en rappelant la dignité royale de Notre Seigneur Jésus-Christ : le Christ est Roi, partout, pour tous les peuples, pour toutes les sociétés. Pour Pie XI, il ne saurait y avoir en effet de paix durable tant qu’il n’y a pas de reconnaissance de la souveraineté de la “royauté sociale du Christ”. « Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme » ? Autrement dit que sert à l’Etat de chercher à bâtir la paix dans la société sans reconnaître que le Christ en est le prince. Autant travailler à construire un hôpital sans y faire régner la médecine...
En matière de paix durable, le Saint-Père s’attache à caractériser trois types d’erreurs pour mieux les dénoncer :
- Nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations.
- Refuser à l’Eglise son droit d’enseigner le genre humain en vue de la béatitude éternelle.
- Assimiler la religion du Christ à toutes les fausses religions ou la placer sous l’autorité civile.
Finalement, à travers ces erreurs, on mesure combien le camp du bien et celui du mal ne se départagent pas en fonction d’un positionnement à droite ou à gauche au sein d’un hémicycle. La ligne de fracture ne se trouve pas sur un échiquier politique mais ailleurs... Dans son ouvrage L’empire du politiquement correct, l’essayiste québécois Mathieu Bock-Coté nous éclaire en citant le philosophe Paul Valéry : « Toute politique, même la plus grossière, suppose une idée de l’homme, car il s’agit de disposer de lui, de s’en servir, et même de le servir ». Oui ! La démarcation profonde entre les différentes façons d’ordonner la société se tire d’abord de la conception que l’on se fait de l’homme. Depuis le combat angélique, la chute de nos premiers parents et la trace du péché originel qui a poussé notamment Caïn à tuer Abel, on peut distinguer deux conceptions opposées de l’homme, une conception révolutionnaire et une conception contre-révolutionnaire.
Quas primas nous permet de prendre de la hauteur quant à la politique politicienne dans laquelle l’enthousiasme ou l’idéalisme peut se perdre. Le défi du règne du Christ ne dépend pas, d’abord, des jeux d’appareils ou de combinaisons électorales complexes. Il dépend d’une conception de l’homme. Depuis l’origine des temps, et la capacité d’organisation des hommes à s’établir en société, nous le savons avec saint Augustin : « Deux amours ont fait deux cités. L’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi ». Au-delà du génie de la formule, le paradigme de l’engagement du chrétien au service de la cité n’a pas changé depuis un siècle, et c’est justement ce qui rend l’enseignement sur le Christ Roi criant d’actualité.
La conception révolutionnaire de l’homme plonge ses racines dans deux traits lucifériens : la soif d’indépendance et le goût de la révolte. L’esprit de la révolution, fondamentalement, consiste à croire que la cité idéale est réalisable ici-bas. Croire que l’homme est indéfiniment en progrès grâce à la science et la démocratie. Au final, sa bonté naturelle n’est entravée que par des structures sociales inadaptées qu’il convient, selon les écoles, d’abolir ou de modifier. Alors seulement enfin couleront pour tous le lait et le miel et, dans un merveilleux vivre-ensemble, l’agneau se couchera en paix près du lion...
Monseigneur Gaume, né en 1802 et mort en 1879, avait ainsi défini la révolution : « Si, arrachant son masque, vous lui demandez : qui es-tu ? Elle vous dira : Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme, ni l’émeute, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public (...). Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi, je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l’homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme, au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place, l’homme devenant à lui-même sa fin. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement… » : l’essentiel est dit ! La révolution, c’est l’homme qui se fait Dieu. C’est l’homme qui refuse tout ordre qu’il n’a pas lui-même établi, qui refuse tout déterminisme.
A l’inverse, la doctrine du Christ Roi part du réel, celui de notre condition humaine. Elle rappelle le sens des priorités et réaffirme en quoi consiste le juste ordonnancement d’une société. En ce sens, sans doute davantage encore qu’en 1925 hélas, Quas primas apparaît plus que jamais d’actualité dans la société liquide dans laquelle nous sommes noyés. A l’heure où beaucoup sont frappés par la perte de repères solides, l’encyclique vient redire aux hommes d’aujourd’hui, de façon saisissante, une vérité largement oubliée : la cause profonde des calamités humaines réside dans le rejet du Christ de la sphère publique, privée ou familiale. Abandonnant l’évangile et l’enseignement de l’Eglise, une large part de l’humanité a préféré se livrer à elle-même pour le résultat que l’on sait. Désormais, dans leurs décisions, Dieu n’a plus voix au chapitre.
Quas primas redit l’importance du combat contre-révolutionnaire : aller à contre-courant reste l’apanage du chrétien. Dans le tumulte du combat politique et du fracas des idées, il appartient donc aux fils de l’Eglise de ne pas s’égarer sur la méthode pour bâtir le règne du Christ. Selon la formule connue de Joseph de Maistre, dans ses Considérations sur la France publiées en 1797 : « La contre révolution ne sera pas une révolution contraire mais le contraire de la Révolution ». Blessé par le péché originel, l’homme s’il est capable de Dieu et du sublime, n’en reste pas moins fragile individuellement. Et que dire socialement. Avec la conjonction des égoïsmes individuels, des passions et de toutes ses misères, le social reste par nature le décevant puisqu’il s’agit d’un corps de péché. L’art de rendre possible ce qui est nécessaire au Bien Commun, voilà le champ d’action de la haute et véritable politique. En rappelant la préséance de la royauté du Christ sur les sociétés, Pie XI n’ambitionne pas d’appeler à la construction d’un monde parfait mais plus modestement de remettre Dieu à la première place. Ce qui est, on en conviendra, un heureux commencement. Péguy disait très bien qu’on ne construira pas le Paradis sur la terre, mais que c’est beaucoup d’empêcher l’enfer de re-déborder.
Le poète de la Beauce constatait encore que « Le spirituel fait son lit de camp dans le temporel ». L’oubli de la primauté du Christ sur la société a entraîné la sécularisation d’un nombre non négligeable de catholiques. Parmi eux, beaucoup ont fini par se convaincre que l’espace d’expression la parole de l’Eglise doit se cantonner aux sacristies ou aux chaires à prêcher. Tout au long des siècles, l’Eglise s’est pourtant toujours préoccupée de la vie des hommes. Il lui importe d’éclairer les consciences des uns et les jugements des autres parce qu’elle est désireuse de permettre à la personne humaine de vivre libre sous le regard de Dieu. Quas primas nous avait prévenu des incohérences du monde contemporain. L’encyclique offre encore pour notre présent le remède « pour qu’Il règne » ! Nous aurions tort de nous limiter à de seules considérations pieuses. Si notre monde va mal, c’est parce qu’il s’est affranchi du décalogue, des repères établis, tout au long des siècles, par la civilisation occidentale et chrétienne. Ora et labora, la prière et l’action culturelle : telle doit être notre réponse d’hommes de Foi face aux égarements de la postmodernité. « Malheur à l’insensé qui bâtit sa maison sur du sable ». Depuis le Christ, rien n’a changé. La parole du chrétien doit être celle qui donne du sens, qui revient au réel, qui s’inscrit dans le temps long parce qu’elle s’appuie sur le Christ Roi.
Le 1er juin 1941, le Pie XII rappelait, à l’occasion d’un discours prononcé le jour anniversaire des 50 ans de l’encyclique sociale du Pape Léon XIII Rerum Novarum, que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le Bien ou le mal des âmes ». En appelant les baptisés à reconnaître et étendre le règne du Christ ici-bas, l’encyclique Quas Primas redit combien la politique, plutôt que de chercher à construire le paradis sur terre, consiste à endiguer le mal. Et, qu’en endiguant le mal, incontestablement le bien s’en trouve encouragé.
Enfant du Père- Contemplatif
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Re: La Royauté du Christ
La bataille spirituelle de cet espace-temps historique repose sur deux oppositions : "Serviam" contre "Non Serviam"
- Serviam ou "Je suis ton serviteur" comme contemplation humaine et compréhension d'un ordre naturel et divin qui a créé, anime et guide son existence (Dieu-créateur).
- Non Serviam ou "Je ne te servirai pas" comme la négation de cet ordre naturel et divin qui conduit l'homme à sa chute, à son parasitage et à son éloignement de Dieu et de sa véritable mission sur ce plan d'existence (Lucifer-architecte qui reconfigure la création pour inverser le plan de Dieu).
Dans l'ordre naturel observé en politique, les "démocraties" représentent un pouvoir vertical qui émane du monde souterrain*, du plus bas (de bas en haut), et de là se projette vers le ciel ("vous souvenez-vous de la célèbre phrase 'Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas' ?).
Ceux qui gouvernent ''démocratiquement' imposent des lois sous prétexte de "progrès" qui ne cherchent qu'à reconfigurer la nature humaine pour sa dégénérescence, sa dépravation et sa dé-rationalisation. Ce pouvoir factuel du système démocratique luciférien se retrouve dans les gouvernements actuels du monde, dirigés par des êtres sans âme et des psychopathes opportunistes.
Inversement, les monarchies, comparées aux démocraties, sont également des institutions verticales mais cette fois, le pouvoir est descendant (de haut en bas). Et au lieu d’émerger des enfers, le pouvoir est ici accordé par un mystère divin et d’humanité : le pouvoir hiérarchique vient d’En Haut. Comme le défendait Dante Alighieri dans ses "Monarchies", le pouvoir du monarque vient de l'autorité divine, de l'observance de l'ordre et de l'équilibre naturels et surnaturels. Il détient la même Grâce Divine (Dei Gratia).
L’être humain n’est PAS seulement d'os et de chair. C'est aussi une âme. Et c’est dans cette dimension que se déroule la guerre la plus importante et la plus vitale. Souvenons-nous du grand Juan Donoso Cortés : "une question théologique est impliquée dans toute grande question politique" (1853).
Les monarchies ou empires – en particulier celui catholique espagnol en tant qu’institution et forme de gouvernement – incarnent le "Serviam". En attaquant le roi, nous ne tirons pas contre Philippe VI : nous abaissons involontairement le système de gouvernement et l’institution qui ont été violés, renversés et parasités par le mondialisme luciférien depuis la Révolution française. Critiquer le roi est une chose. L’attaquer pour dégrader ce qu’il représente en est une autre. Il est commode pour ces "démocrates" de nous séparer de l'ordre naturel et surnaturel au niveau politique, de nous éloigner du fil qui mène l'homme à Dieu, d'y renoncer, de mépriser l'ordre naturel et les conséquences politiques qui en découlent. Rappelons-nous que les monarques ont été formés pour aimer et servir leur peuple. L'homme politique n'a aucune formation, seulement de l'opportunisme. Généralement, il est amoral et ne recherche que des privilèges et des avantages personnels.
Nous pouvons discuter pendant des heures sur ce sujet, mais nous devons être clairs sur une chose : il existe une ligne délimitée, claire et marquée de sang, de sueur et de larmes dans la guerre qui divise le monde aujourd'hui : Serviam et Non Serviam. Ne pas le percevoir, ce n’est pas comprendre comment cette lutte extraordinaire émane dans tous les aspects et niveaux de notre vie (politique, philosophique, culturel, économique, anthropologique, etc.).
Mar Mounier.
(*L'histoire selon laquelle la démocratie émane "du peuple" est un ignoble mensonge. Il est prouvé que le peuple n'a aucun pouvoir contre les stratagèmes des pouvoirs et des armées infernales).
Cf. https://x.com/elhigadodmarita/status/1853138374191665608
Enfant du Père- Contemplatif
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