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Napoléon 1er, ennemi de l’Église

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Erg74
saint-michel
6 participants

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Napoléon 1er, ennemi de l’Église Empty Napoléon 1er, ennemi de l’Église

Message par saint-michel Dim 26 Juin 2016 - 12:37

Napoléon 1er, ennemi de l’Église Napole10

Voici une lettre, rédigée en 1808, du souverain pontife Pie VII à destination des Cardinaux dans laquelle on y apprend que Napoléon 1er, qui ouvrit une brèche mortifère dont nous voyons aujourd’hui le résultat, fut un grand persécuteur de la sainte Église de Jésus-Christ. Ses actions politiques et stratégiques préparaient la voie de l’apostasie massive dans laquelle se trouve actuellement la France de 2016.


Nous ne pouvons qu’être meurtris par de tels faits historiques qui restent cachés aux yeux du grand public. D’autant plus que l’on peut ressentir la terrible souffrance du saint pontife à travers cette lettre magnifiquement rédigée. Ce pape aimait Jésus-Christ de tout son cœur. Une âme sensible est forcément émue par ce noble courrier. Pour que la vérité triomphe !


PIÈCES OFFICIELLES


TOUCHANT L’INVASION DE ROME PAR LES FRANÇAIS, EN 1808,


Pour servir de suite à la correspondance


Pie VII aux Cardinaux.


Il n’est ni de nos soins particuliers, ni de notre sollicitude apostolique, ni de notre devoir, ni de notre conscience, ni de notre honorable et inviolable souveraineté et autorité de rappeler le souvenir des longues vicissitudes, des persécutions, des exils et des guerres sanglantes qui ont eu lieu de tant de manières contre la religion de J. C., contre ceux qui l’ont professée et contre les successeurs de Saint-Pierre, de la part des nations barbares, des ministres de l’hérésie et de la gentilité ; les historiens en ont assez dit, et les reliques des glorieux martyrs qui ont péri a la défense de la religion, que nous honorons sur nos autels et qui sont nos médiateurs dans le ciel, nous en fournissent des preuves continuelles et certaines. Il suffit à notre ministère apostolique de protester, comme nous protestons en effet, en présence de Dieu et à la face du monde catholique et non catholique, et de vous, éminentissimes frères et fils en J. C., contre tout attentat et occupation militaire faite par les Français, des états qui nous ont été confiés et que nous avons reçus, dans toute leur étendue, de nos prédécesseurs, quoique nous reconnaissions et nous confessions que notre souveraineté temporelle n’est ni absolue ni héréditaire, mais simplement élective et de confiance : c’est pourquoi nous avons refusé et nous refuserons constamment tout ce qu’on pourra prétendre de contraire à cette autorité, et à l’autorité spirituelle qui nous vient des apôtres, promettant à Dieu de verser tout notre sang, si cela est nécessaire, pour la défense et le soutien de l’une et de l’autre : voilà ce que nous déclarons vouloir librement, comme nous le voulons réellement en J. C. N. S.


Le gouvernement français, employant les prétextes les plus injustes et les plus frivoles, porte atteinte à notre pouvoir spirituel et temporel, mais nous avons Dieu pour témoin, et toutes les nations pour garant de notre conduite, et c’est pourquoi nous avons jugé à propos de vous faire connaître en particulier, notre éminentissime frère, quelles sont les bases des susdits prétextes, et quelle a toujours été notre immuable et constante détermination.


Et d’abord, quelles preuves le gouvernement français n’a-t-il pas de notre zèle constant à nous réconcilier avec cette foule de ses habitants qui s’étaient éloignés de l’Église catholique, apostolique et romaine ? Quels moyens n’avons-nous pas essayés pour y consolider l’autorité publique et particulière ? Avant même d’être élus a la chaire du successeur de Saint-Pierre, notre cœur était si vivement affecté que nous ne pûmes nous défendre du désir de nous sacrifier tout entiers pour rendre la paix, l’union et la tranquillité à une nation qui, les mains fumantes encore du sang de ses frères sacrifiés dans tout état, dans toute condition, avait attiré l’indignation, et sur elle-même et sur ses enfants, en versant le sang de son légitime souverain.


Attaché à l’administration de l’église d’Imola par le saint-siège, et depuis comme évêque, nous cherchâmes à faire connaître notre penchant et notre affection pour cette nation, lorsque nous eûmes une entrevue avec le chef de l’armée française en Italie, lequel nous menaçait de ruine et de carnage, et de près et dans le lointain.


Les écrits pleins de zèle et de vérité que nous adressâmes à notre peuple démontrent et garantissent suffisamment la tendresse et la sincérité de nos sentiments a cette époque, et au milieu des craintes et des angoisses nous eûmes la satisfaction d’obtenir de ce même chef le pardon et la vie pour ceux de nos enfants qui, à main armée, avaient assassiné les anciens commissaires de notre cité.


Élevés par la divine Providence a la dignité de Pontife suprême, après la mort glorieuse du grand, de l’immortel Pie VI, notre prédécesseur d’heureuse mémoire, et investis de la plénitude de l’autorité de Saint-Pierre et du saint-siège, que n’avons-nous pas fait ? Quels moyens, quelles preuves, quels sacrifices de notre part, pour convaincre le gouvernement français de notre sollicitude et de nos soins paternels ?


L’univers en est témoin, et Dieu connaît l’objet de nos vœux ; et comment ce même gouvernement peut-il sans crime aujourd’hui vouloir nous opprimer, nous humilier, nous exiler ? Mais non, Pie VII est sans crainte, il ne résiste pas, il ne s’avilit pas. Notre force, notre consolation, notre espoir, sont en J. C. et en sa religion ; les persécutions seront notre gloire, et la mort notre triomphe. Les moyens que nous avons mis en usage pour gagner une nation si éloignée du bon chemin, se sont manifestés lors du congrès de Lyon, que nous avons modifié, approuvé, confirmé, toutefois sans compromettre le dogme ni la discipline la plus essentielle ; et quand nous nous sommes crus à l’abri de toute attaque, on a préparé de nouveaux attentats contre nous. Le gouvernement français, qui venait de déclarer et proclamer Bonaparte pour son chef et son empereur, nous fit proposer si nous voulions abandonner notre siège et nous transporter à Paris, pour sacrer et couronner le nouvel empereur. Dans la vue d’obvier au plus grand des inconvénients, et d’arrêter des maux qui pouvaient se reproduire, nous avons de bon gré quitté notre siège, et nous nous sommes exposés à un voyage pénible et désagréable. Nous nous rendîmes à Paris, pour cette cérémonie, et ayant placé sur la tête de Napoléon le diadème impérial, nous pensâmes que dès-lors la paix, la sûreté et la bonne union étaient loyalement établies entre ce souverain et nous, entre la religion catholique et ses peuples, qui avaient déjà donné toutes les marques de respect, de vénération et de dévouement pour elle. Nous crûmes que l’on essayerait en vain de s’élever contre elle, et que nous ne devions concevoir aucune inquiétude.


Depuis peu, nous avons reçu de ce gouvernement une lettre basée sur les prétextes inadmissibles et injustes dont nous vous avons déjà donné connaissance dans le consistoire secret tenu à cet effet, et que nous jugeons à propos de rappeler à votre mémoire, afin qu’en applaudissant à nos immuables résolutions, vous souteniez notre courage et notre disposition a tout souffrir avec constance pour le soutien de la sainte religion catholique, apostolique et romaine, et pour la conservation des droits du saint-siège. Il est vrai que, dans tous les temps, l’Église de France a joui de privilèges reconnus par nos prédécesseurs, et bien loin que nous ayons voulu les détruire ou les diminuer, nous lui en avons accordé de nouveaux qui ne se sont point trouvés en opposition avec notre conscience, ainsi que tout le monde catholique en est instruit. Que pouvait-on faire de plus et vouloir encore de nous ? Il fut décidé de mettre notre constance a l’épreuve, et d’anéantir notre autorité. Ô gouvernement ! Ô peuple ! En te mettant contre nous, tu te mets contre toi-même.



  1. Le gouvernement français demande aujourd’hui un patriarche indépendant de nous ; il le nomme, le reconnaît, nous le propose revêtu de notre autorité, et nous somme de vouloir le reconnaître. Nous avons protesté et nous protestons non-seulement que nous ne le reconnaissons pas à ces conditions, mais nous le déclarons intrus et rejeté a jamais du sein de l’Église catholique, apostolique et romaine.
  2. On veut que le code soit publié et mis dorénavant en activité dans nos états. Mais ce code étant contraire a notre autorité souveraine, opposé aux saints canons et aux saints conciles, nous avons manifesté notre refus.
  3. On entend que tous les cultes soient libres et publiquement exercés. Mais nous avons rejeté cet article, comme contraire aux canons et aux conciles, à la religion catholique, à la tranquillité de la vie et au bonheur de l’état, par les funestes conséquences qui en dériveraient.
  4. On désire la réforme des évêchés, et que les évêques soient indépendants de nous. Mais cela étant opposé aux intentions de notre législateur et Seigneur J. C., qui a ordonné qu’il existât entre Saint-Pierre et les apôtres une union représentée aujourd’hui par celle des évêques avec nous, lors qu’il lui dit qu’il était Pierre, et qu’il serait comme la pierre fondamentale sur laquelle il bâtirait son Église, ajoutant de plus au même Pierre qu’il devait maintenir l’union de ses frères avec lui et les confirmer dans la foi, et tu conversus confirma fratres tuos ; en conséquence, nous protestons vouloir conserver, par nous et par nos successeurs, la plénitude de notre primauté, et la dépendance des évêques envers notre siège, ainsi que la chose est ordonnée par les bulles pontificales, les sacrés canons et les conciles.
  5. On demande que les bulles pontificales qui regardent la collation des évêchés et des paroisses de notre juridiction soient et demeurent abolies. Comme cet article serait un sujet de désordre et d’indépendance, ainsi qu’une déclaration puissante contre notre autorité et le saint-siège, nous le rejetons avec une égale fermeté.
  6. On insiste pour que nous décrétions l’abolition général des ordres ecclésiastiques de l’un et de l’autre sexes. Mais nous n’avons aucun motif pour l’effectuer ; au contraire, nous croyons qu’il est de notre devoir de les conserver et de les encourager.
  7. On demande l’abolition du célibat à l’avenir, et que les personnes consacrées au culte de la religion, même celles engagées par un vœu solennel, puissent se marier. Ce n’est qu’un article opposé à la sainteté et à la pureté de cette même religion, et contradictoire avec les promesses que les personnes religieuses ont faites à Dieu en faisant, pour un plus grand bien, le sacrifice volontaire de leur liberté.
  8. Enfin, le gouvernement français nous signifie de couronner et sacrer roi de Naples, Joseph Bonaparte. Mais comment pourrions-nous le faire sans délit ? Ferdinand Bourbon, souverain légitime de ce pays, est plein de vie : nous n’avons pas connaissance qu’il ait fait cession de ses états, et même nous sommes pleinement assurés des prétentions qu’il y a. Comment pourrions-nous lui substituer un autre souverain sans être injustes et inconsidérés ?


Voila, éminentissime frère, les prétentions du gouvernement français, avec la décision dont nous les avons accompagnées. Elles nous préparent un travail bien épineux, et malgré les menaces que l’on nous fait, nous désirons et nous déclarons avec une égale constance que nous ferons tous les sacrifices qui pourraient tourner a l’avantage de la religion et du saint-siège.


On est sur le point de s’emparer militairement des États de l’Église, et nous allons être environnés des individus d’une nation qui naguère nous a donné tant de preuves de dévouement, de respect et d’attachement à la religion et à notre personne. On nous dit, d’un ton menaçant, que nous devons nous attendre à voir un nouveau souverain dans ces états, et on laisse à notre volonté le choix du lieu où il nous plaira nous transférer, pourvu que ce soit hors de nos provinces chéries, et tout cela pour punir notre opposition à d’aussi injustes prétentions.


Dieu éternel, vous qui connaissez le cœur des hommes, et en découvrez les secrets les plus cachés, de grâce ayez pitié de nous, mais encore plus d’une nation plongée dans les ténèbres, et aveuglée par les erreurs qui entraînent son cœur. Nous nous offrons nous-mêmes en sacrifice, et si, pour expier sa faute, notre sang était nécessaire, nous ne refusons pas de le répandre. Nous nous prosternons à vos pieds sacrés, nous implorons de force vos saintes bénédictions sur nous, afin d’être remplis de force et de persister dans la sainte résolution plutôt tout souffrir que de perdre une si grande portion de notre troupeau dispersé et abandonné de vous. Nous remettons entre vos mains la défense de la religion catholique. Frappez, oui, frappez le pasteur ; mais pardonnez aux brebis que nous plaçons sous votre sauve-garde, et- maintenez-les réunies à vous. Que vos divines plaies, ô grand Dieu, soient notre asile et notre sûreté ; votre sang, notre tranquillité ; votre mort, notre exemple.


Et vous, notre cher fils et éminentissime frère, recevez cette circulaire qui vous est adressée, comme un témoignage de notre sollicitude paternelle et de la considération que nous avons pour vous, pendant que nous songeons à soulager nos maux, en vous en faisant connaître la source. Nous vous prions de vous unir à nous dans vos prières, afin que par sa grâce Dieu nous accorde une constance inébranlable à soutenir la religion, la justice et la vérité ; rappelons-nous toujours que les Français n’ont pas été les premiers persécuteurs de la religion de Jésus-Christ et de son vicaire sur la terre, et que nous ne serons pas les premiers martyrs, si Dieu nous fait la grâce de verser notre sang pour elle. Nous vous donnons notre bénédiction apostolique.


Le 5 février 1808.


Spoiler:
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Message par Erg74 Lun 27 Juin 2016 - 7:58

Napoléon était un pion au service du diable pour porter partout à travers l'Europe l'esprit révolutionnaire avec les fusils de Louis XVI.
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Message par granny Lun 27 Juin 2016 - 11:47

est-il ennemi de l'église ?  les rois recevaient de Dieu d'être utiles à son  peuple ne pas l'écraser, veiller sur lui avec affabilité !

croyez vous que ça été le cas quand on voit combien les peuples ont pu souffrir des grands privilèges des rois.

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Message par steve2035 Lun 27 Juin 2016 - 20:19

Sainte Anne Catherine aymeric a dit de lui qu'il était une préfiguration de lantichrist. Il était pétri de cet esprits d'antichrist qui va crescendo avec le temps (...hitler...)
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Message par Erg74 Mar 28 Juin 2016 - 0:05

granny a écrit:

croyez vous que ça été le cas quand on voit combien les peuples ont pu souffrir des grands privilèges des rois.

king

Ah bon ? les peuples ont souffert des grands privilèges des rois ? et vous avez vu ça où ? vous y étiez ?

Ne croyez pas ce que raconte les livres d'histoire écrits par les vainqueurs, ils sont un tapis de mensonges et n'ont pour but que de détourner les français d'un retour à la monarchie. Sachez que la révolution n'a jamais été faite par le peuple mais par des mercenaires anglais pour la plupart et par des bandits libérés de prisons. Le peuple lui, qui voulait défendre son roi très chrétien s'est fait massacrer.
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Message par granny Mar 28 Juin 2016 - 10:32

me semble t-il, les gens ne se battent pas lorsqu'ils sont heureux d'avoir ce qu'ils ont.

ce n'est pas une invention !!

bien sûr que non que je n'y étais pas, mais je me doute de la réalité des choses. il suffit juste de remonter à il y a cinquante ans. Aussi on peut imaginer bien avant.

Bien entendu que dans l'histoire il y a eu des mensonges. On parle du clergé et des privilèges.
La noblesse avait besoin d'eux, Ils recherchaient des grâces pour se faire pardonner. Napoléon n'était pas aussi informé que l'on peut l'être de nos jours.

A l'heure actuelle, Les privilèges à certains niveaux paraissent irréalistes !! Mais cette fois, c'est le contraire, le clergé est de loin leur souci premier.

Napoléon n'est pas quelqu'un de sain, loin de là. Pour avoir été en Italie,en Lombardie on parle souvent de lui comme un sauveur. Les guides vont souvent dans ce sens !

Oups!




















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Message par steve2035 Mar 28 Juin 2016 - 10:55

granny a écrit: On parle du clergé et des privilèges.
La noblesse avait besoin d'eux, Ils recherchaient des grâces pour se faire pardonner. Napoléon n'était pas aussi informé que l'on peut l'être de nos jours.

Bonjour Granny,

Pendant longtemps en France et ailleurs en europe, les nobles, le clergé et le tiers état (peuple besognant) se répartissaient les rôles. Ce n'était peut être pas équitable mais c'était des rôles qui pouvaient difficilement se combiner :

Le peuple : s'occupait de subsister à ses besoins et aux taxes des nobles
La noblesse : portait l'épée et devait protéger ses ouailles (peuple et clergé) et les biens (récoltes, villes, territoire) et faire justice
Le clergé : s'occupait de la vie spirituelle, étaient les gardiens de la moralité et de la justice et adoubait le seigneur des seigneur (le roi)

Si vous regardez bien, tous le monde avaient besoins de tout le monde!!! Bien sur qu'ils y avaient des abus. Mais ils sont comparables sinon pire à ceux d'aujourd'hui.














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Message par granny Mar 28 Juin 2016 - 12:24

oui c'est vrai tout le monde avait besoin de tout le monde.

Mais combien sont morts pour créer les grands châteaux et autres.
Je doute fort qu'il y ait eu autant de morts parmi les nobles. Sans compter les grandes souffrances des suites des accidents.

Encore de nos jours quand je vois les reportages, je n'arrive pas comprendre, que l'on mette en avant les qualités des rois, de leurs grands goûts, alors que les œuvres sont des œuvres faites par le peuple et à quel prix dans tous les sens du terme.

L'ennemi de l'église a été pour moi, la noblesse et les rois en priorité. Ils ne respectaient pas les êtres humains qui les servaient ! L'humilité ne devait pas être leur qualité première !

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Message par Zamie Mar 28 Juin 2016 - 14:51

On ne peut juger une époque à l'aune de la nôtre.
Les châteaux,les églises ont été édifiés par le peuple.
Les châteaux servaient de refuge au peuple lorsque il y avait un danger .
Les églises ,les cathédrales furent bâties avec l'amour du beau ,on les admire encore .
Ne pas oublier que c'est grâce à la conversion de Clovis que la France a pu être christianisé .
Que les rois avec leurs qualités et défauts ont continué à donner à la France une âme chrétienne .
L'Eglise --- religieux,religieuses,prêtres ----a joué un grand rôle de charité envers les pauvres : Saint Vincent de Paul .

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Napoléon 1er, ennemi de l’Église Empty La royauté sociale de Jésus-Christ ou la liberté religieuse ?

Message par Enfant du Père Jeu 30 Nov 2023 - 12:14

La royauté sociale de Jésus-Christ ou la liberté religieuse ? Catholicisme ou laïcisme ?

La constitution française s’accommode de toutes les religions et leur donne une égale protection. C’est là une insulte publique à Celui qui est « la Voie, la Vérité et la Vie ». Le cardinal Pie (1815-1880), évêque de Poitiers s’en était ouvert à Napoléon III lors de l’audience du 15 mars 1859. Voici un extrait de l’entretien :

Napoléon 1er, ennemi de l’Église Cardinalpie1815-1880-144x150

Le cardinal Pie : «  je m’empresse de rendre justice aux religieuses dispositions de Votre Majesté et je sais reconnaître, Sire, les services qu’elle a rendus à Rome et à l’Église, particulièrement dans les premières années de son gouvernement. Peut-être la Restauration n’a-t-elle pas fait plus que vous ? Mais laissez-moi ajouter que ni la Restauration, ni vous, n’avez fait pour Dieu et qu’il fallait faire, parce que ni l’un ni l’autre, vous n’avez relevé son trône, parce que  ni l’un ni l’autre, vous n’avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant  les conséquences pratiques, parce que l’évangile social dont s’inspire l’État est encore la Déclaration des Droits de l’Homme, laquelle n’est autre chose, Sire, que la négation formelle des Droits de Dieu. Or, c’est le Droit de Dieu de commander aux États comme aux individus. Ce n’est pas pour autre chose que Notre Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l’enseignement, en dirigeant les conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés. Partout où Jésus-Christ n’exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence. Or, j’ai le devoir de vous dire qu’il ne règne pas parmi nous  et que notre Constitution n’est pas, loin de là, celle d’un État chrétien et catholique.

Notre droit public établit bien que la religion catholique est celle de la majorité des Français, mais il ajoute que les autres cultes ont droit à une égale protection. N’est-ce-pas proclamer équivalemment que la Constitution protège pareillement la vérité et l’erreur ? Eh bien ! Sire, savez-vous ce que Jésus-Christ répond aux gouvernements qui se rendent coupables d’une telle contradiction ? Jésus-Christ, Roi du Ciel et de la terre, leur répond : « Et Moi aussi, gouvernements qui vous succédez et vous renversant les uns les autres, Moi aussi, je vous accorde une égale protection. J’ai accordé cette protection à l’Empereur votre oncle, j’ai accordé la même protection aux Bourbons, la même protection à Louis-Philippe, la même protection à la République,  et à vous aussi, la même protection vous sera accordée. »

L’empereur arrêta l’évêque : «  Mais encore croyez-vous que l’époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d’établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? »

Le cardinal Pie : «  Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis évêque, et comme évêque, je leur réponds : « Le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien ! Alors le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer »

Commentaire : Moins de douze ans plus tard, le 4 septembre 1870, l’Empereur Napoléon III était renversé dans la honte de la défaite militaire.
Le grand cardinal Pie, successeur des Apôtres et de St Hilaire sur la chaire de Poitiers, fut un homme d’une clairvoyance extraordinaire.

Son témoignage est vraiment excellent et très orthodoxe. En effet, le Cardinal, bien que souvent réputé de sensibilité légitimiste sur le plan personnel, ne met pas ici en cause tel ou tel type de régime politique, mais bien le code moral, « l’évangile social » qui forme la constitution de ce régime et/ou de ses dirigeants. Et de démontrer que les états qui méprisent les lois de Dieu sombrent fatalement dans la décadence et le chaos, peu importe leur prétention à tel niveau de progrès ou de développement.



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