17/11 :Ste-Élizabeth de Hongrie invoquée pour relations belle-famille!

Ste-Élizabeth de Hongrie Fille du roi André II de Hongrie et de son épouse Gertrude d’Andechs-Meran, elle est aussi la nièce de Sainte-Edwige. À l’âge de 11 ans, elle est fiancée au comte Ludwig (Louis) IV de Thuringe et de Hesse, et elle doit partir s’installer dans son château situé dans aux environs d’Eisenach (Allemagne) pour y être formée par sa future belle-mère Sophie. Le mariage est célébré en 1221, les deux époux forment un couple très heureux et trois enfants naissent bientôt de cette union.

Très pieuse, elle songe un moment à quitter les liens du mariage pour rejoindre les Tertiaire Franciscaines, mais y renonce finalement sur les conseils de son confesseur, Conrad de Marbourg. Elle poursuit cependant ses œuvres de charité envers les pauvres et avec l’appui de son époux réussit à trouver un équilibre entre ses obligations familiales et sa vie religieuse. Malheureusement, moins de six ans après son mariage, Ludwig décède de la peste en Italie, alors qu’il était en route pour participer à la Croisade contre les Turcs en Terre-Sainte.

À partir de ce moment, elle est rejetée par sa belle-famille, qui ne l’a jamais vraiment acceptée. Obligée de quitter le château avec ses enfants, elle se réfugie chez son oncle Eckembert, l’évêque de Bamberg, qui lui suggère de se remarier mais elle refuse. En 1228, elle confie ses enfants à des membres de sa famille et rejoint le Tiers Ordre de Saint-François. Elle s’installe ensuite comme recluse dans une petite chaumière des environs de Marbourg et se voue entièrement au service des pauvres, utilisant une partie de sa fortune pour fonder un hôpital à leur attention.

Son confesseur Conrad, toujours présent et très influent, l’oblige à couper tous ses liens avec sa vie passée, lui interdisant même de voir ses enfants, et l’oblige à s’accommoder uniquement de la compagnie de personnes qu’il choisit lui-même. Dans sa grande solitude, sa seule consolation lui provient des apparitions qu’elle reçoit régulièrement du Christ et de Marie.

Exténuée par le travail physique et dévastée par les chagrins, elle décède prématurément avant même d’avoir atteint l’âge de 24 ans. Moins de quatre ans après sa mort (1235), elle est canonisée à Pérouse (Italie) par le pape Grégoire IX et, fait très rare, toute sa famille (ses parents, ses enfants, entre autres) assiste à la cérémonie qui se déroule à Pérouse (Italie) (1207-1231)

Sainte-Élizabeth de Hongrie est la patronne des boulangers, des mendiants, des bénévoles qui travaillent dans les œuvres de charité, des personnes en exil, des personnes itinérantes, des personnes sans domicile, des malades hospitalisés, des fabricants de lacets, des services infirmiers et des randonneurs.

Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille et pour soulager les maux de dents.