Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
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Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Le Dictionnaires des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta, vient de paraître aux éditions Salvator.
Résumé
Maria Valtorta est une mystique italienne laïque, morte en 1961 à 64 ans. Elle a écrit sept ouvrages en 16 volumes, rédigés de 1943 à 1950, d'une seule traite, sans plan préalable ni ratures, de façon quasi quotidienne. Ces ouvrages comportent soit des visions de scènes évangéliques, soit des dictées pour notre époque. Son ouvrage principal est L'Évangile tel qu'il m a été révélé : dix volumes relatant la vie du Christ il y a 2000 ans, presque au jour le jour. Le succès mondial de cette oeuvre est constant depuis sa publication. Ce dictionnaire confronte méthodiquement les descriptifs des 700 personnages de Maria Valtorta aux données de l'Évangile, comme à celle des traditions ou de l'Histoire. Le dictionnaire ouvre le débat sur l'historicité des personnages cités dans l'Évangile (une soixantaine) ou simplement évoqués. Cet ouvrage s adresse à tout lecteur intéressé par la connaissance approfondie des Évangiles. Les sources sont documentées et constituent un intérêt en elles-mêmes. Les notices des personnages sont écrites de manière vivante qui met en valeur leur authenticité psychologique.
Les auteurs
L'oeuvre de Mgr René Laurentin sur la Vierge Marie et les apparitions fait autorité. Il a publié plus de 160 livres. Il fut expert du concile Vatican II. Il est membre, entre autre, de l Académie pontificale de théologie de Rome. Depuis vingt ans, François-Michel Debroise et Jean-François Lavère se sont spécialisés, chacun de leur côté et de façon complémentaire, dans l'étude approfondie de l'oeuvre de Maria Valtorta.
F.-M. Debroise est co-auteur avec Mgr Laurentin de La vie de Marie d'après les révélations des mystiques (2011).
J.-F. Lavère est l'auteur de L'Énigme Valtorta (2012).
Jean-François Lavère et moi-même (François-Michel Debroise), nous nous proposons de répondre aux questions des forumeurs. Soit sur cet ouvrage, soit plus généralement sur ceux de Maria Valtorta. Nous pourrons, à leur demande, publier certains extraits.
Résumé
Maria Valtorta est une mystique italienne laïque, morte en 1961 à 64 ans. Elle a écrit sept ouvrages en 16 volumes, rédigés de 1943 à 1950, d'une seule traite, sans plan préalable ni ratures, de façon quasi quotidienne. Ces ouvrages comportent soit des visions de scènes évangéliques, soit des dictées pour notre époque. Son ouvrage principal est L'Évangile tel qu'il m a été révélé : dix volumes relatant la vie du Christ il y a 2000 ans, presque au jour le jour. Le succès mondial de cette oeuvre est constant depuis sa publication. Ce dictionnaire confronte méthodiquement les descriptifs des 700 personnages de Maria Valtorta aux données de l'Évangile, comme à celle des traditions ou de l'Histoire. Le dictionnaire ouvre le débat sur l'historicité des personnages cités dans l'Évangile (une soixantaine) ou simplement évoqués. Cet ouvrage s adresse à tout lecteur intéressé par la connaissance approfondie des Évangiles. Les sources sont documentées et constituent un intérêt en elles-mêmes. Les notices des personnages sont écrites de manière vivante qui met en valeur leur authenticité psychologique.
Les auteurs
L'oeuvre de Mgr René Laurentin sur la Vierge Marie et les apparitions fait autorité. Il a publié plus de 160 livres. Il fut expert du concile Vatican II. Il est membre, entre autre, de l Académie pontificale de théologie de Rome. Depuis vingt ans, François-Michel Debroise et Jean-François Lavère se sont spécialisés, chacun de leur côté et de façon complémentaire, dans l'étude approfondie de l'oeuvre de Maria Valtorta.
F.-M. Debroise est co-auteur avec Mgr Laurentin de La vie de Marie d'après les révélations des mystiques (2011).
J.-F. Lavère est l'auteur de L'Énigme Valtorta (2012).
Jean-François Lavère et moi-même (François-Michel Debroise), nous nous proposons de répondre aux questions des forumeurs. Soit sur cet ouvrage, soit plus généralement sur ceux de Maria Valtorta. Nous pourrons, à leur demande, publier certains extraits.
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Bonjour Valtortiste,
Félicitations pour ce travail qui a dû demander de longues recherches.
Ce livre que tu publies en compagnie de Mgr Laurentin et de Jean-François Lavère s'adresse-t-il davantage à ceux qui connaissent déjà l'Oeuvre de Maria Valtorta, en tant que référence complémentaire à leur lecture de l'Oeuvre ainsi que des Évangiles, ou plutôt à des profanes de l'Oeuvre, pour qui la lecture de cet ouvrage apporterait des preuves supplémentaires de la cohérence interne et de l'authenticité de "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"?
Amicalement,
Emmanuel
Félicitations pour ce travail qui a dû demander de longues recherches.
Ce livre que tu publies en compagnie de Mgr Laurentin et de Jean-François Lavère s'adresse-t-il davantage à ceux qui connaissent déjà l'Oeuvre de Maria Valtorta, en tant que référence complémentaire à leur lecture de l'Oeuvre ainsi que des Évangiles, ou plutôt à des profanes de l'Oeuvre, pour qui la lecture de cet ouvrage apporterait des preuves supplémentaires de la cohérence interne et de l'authenticité de "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"?
Amicalement,
Emmanuel
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Bonsoir Emmanuel,
Il n'est pas besoin de connaître l'oeuvre de Maria Valtorta pour découvrir (et apprécier, je l'espère) le "Dictionnaire". Ceci pour deux raisons :
Nous présentons l'essentiel de Maria Valtorta dans l'introduction et notamment en quoi son charisme historique est inexpliqué et stupéfiant. Pour cela Jean-François Lavère nous a apporté nombre de ses travaux inédits.
Ensuite parce que le dictionnaire comporte des biographies vivantes qui suffisent en elles-mêmes. Mais on peut prolonger cette découverte par la lecture des ouvrages concernés de Maria Valtorta. Une partie historique (dans un cas sur trois) vient étayer la véracité des Évangiles parfois mis en cause par des chercheurs contemporains.
Jean-François n'a pas lésiné sur son coffre à trésor où l'on a puisé sans limite. Nous arrivons ainsi à des éclairages historiques impressionnants non seulement sur le contexte de la vie publique de Jésus, mais aussi sur une explication de plusieurs mystères de l'évangélisation de l'empire romain.
Il n'est pas besoin de connaître l'oeuvre de Maria Valtorta pour découvrir (et apprécier, je l'espère) le "Dictionnaire". Ceci pour deux raisons :
Nous présentons l'essentiel de Maria Valtorta dans l'introduction et notamment en quoi son charisme historique est inexpliqué et stupéfiant. Pour cela Jean-François Lavère nous a apporté nombre de ses travaux inédits.
Ensuite parce que le dictionnaire comporte des biographies vivantes qui suffisent en elles-mêmes. Mais on peut prolonger cette découverte par la lecture des ouvrages concernés de Maria Valtorta. Une partie historique (dans un cas sur trois) vient étayer la véracité des Évangiles parfois mis en cause par des chercheurs contemporains.
Jean-François n'a pas lésiné sur son coffre à trésor où l'on a puisé sans limite. Nous arrivons ainsi à des éclairages historiques impressionnants non seulement sur le contexte de la vie publique de Jésus, mais aussi sur une explication de plusieurs mystères de l'évangélisation de l'empire romain.
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Merci d'avoir réalisé ce travail important !
Cela doit vraiment être très intéressant.
Il est tellement agréable de lire "les Evangiles tels qu'ils m'ont été révélés", on a l'impression de cheminer avec le Seigneur et l'on découvre ces saints, contemporains de Jésus, que l'on peut admirer.
Cela doit vraiment être très intéressant.
Il est tellement agréable de lire "les Evangiles tels qu'ils m'ont été révélés", on a l'impression de cheminer avec le Seigneur et l'on découvre ces saints, contemporains de Jésus, que l'on peut admirer.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Bonjour Valtortiste!!!Valtortiste91 a écrit:
Jean-François Lavère et moi-même (François-Michel Debroise), nous nous proposons de répondre aux questions des forumeurs. Soit sur cet ouvrage, soit plus généralement sur ceux de Maria Valtorta. Nous pourrons, à leur demande, publier certains extraits.
Merci pour ce dictionnaire, le temps et les efforts au service de Dieu.
Bravo pour ces vidéos... https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t19369-9829-maria-valtorta-9829-qui-est-mv-la-position-de-l-eglise-differences#185245
Peut-on en déduire que ce dictionnaire est un très léger aperçu du caractère et aspect des personnages bibliques? https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t7839-caractere-et-aspect-des-personnages-bibliques
J'aimerais bien lire un extrait de ce dictionnaire pour me donner une idée.(Hérode à titre d'exemples)
Au plaisir de vous lire.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Voici les notices qui concernent toute la famille. Bonne lecture.
Hérode Antipas
Fils d'Hérode le grand* et de Malthacé la samaritaine, il eut pour ami d'enfance ou frère de lait, Manaën*. Il répudie sa première femme pour épouser Hérodiade*, sa nièce, ex-femme d'Hérode-Philippe, son demi-frère. Maria Valtorta le décrit comme « superstitieux, cruel et libertin1 »
Il fait arrêter Jean-Baptiste* par deux fois et l'enferme à Machéronte, une forteresse au bord de la mer Morte. Le jour de son anniversaire, sous le coup de l’ivresse et du désir, il fait décapiter le Baptiste à la demande de Salomé* influencée par Hérodiade sa mère2. Ce meurtre, réprouvé par le peuple, le pousse à rejeter Hérodiade et Salomé, causes de ses ennuis. Il trouve que les paroles sévères de Jésus à leur encontre sont trop douces pour elles3.
Piqué par la curiosité, il veut que Jésus vienne à la Cour. « Non ! » répond catégoriquement Jésus4.
La résurrection spectaculaire de Lazare* le plonge dans une grande angoisse et le rapproche de sa femme : « Hérode semble fou dans son palais, rapporte Manaën. Il claque des dents en suppliant les plus fidèles de le défendre des spectres. Il s'est enivré pour se donner du courage et il voit des fantômes. Il crie que le Christ a aussi ressuscité Jean (Baptiste) qui lui crie aux oreilles les malédictions de Dieu5 ».
Un mélange de curiosité et de crainte anime désormais Hérode Antipas : « Même si le Ciel le commandait, je ne lèverais pas la main sur Jésus. J'ai trop peur » confie-t-il à Chouza*, son intendant6.
Lors de la Passion, Jésus comparait devant lui. Hérode lui demande successivement de guérir un chien puis un idiot. Il le tente avec des danseuses lascives. À tout cela, Jésus répond par le silence7. « Suffit, dit Hérode. Je t'ai traité en Dieu et tu n'as pas agi en Dieu. Je t'ai traité en homme et tu n'as pas agi en homme. Tu es fou » et il le renvoie à Ponce Pilate* couvert du vêtement blanc des aliénés8.
Au début de sa vie publique, Jésus avait porté ce jugement sur Hérode Antipas : « Il est coupable d'idolâtrie, d'adultère, de vol, de désir illicite, et bientôt d'homicide ». À la question : « Sera-t-il sauvé par Toi? » Jésus avait répondu « Je sauverai ceux qui se repentent et reviennent à Dieu. Les impénitents n'obtiendront pas la rédemption9 »
Recoupements historiques
Flavius Josèphe décrit Hérode Antipas comme un souverain paisible10. Il vient souvent s'entretenir avec Jean Baptiste qu'il tient emprisonné. Il y trouve un mélange de plaisir et de perplexité. Jean-Baptiste avait suscité la haine d'Hérodiade en condamnant sa conduite au nom de la loi juive interdisant d'épouser la femme de son frère.
Six ans après la mort du Christ (en 36), son armée est défaite par celle d'Arétas IV roi nabatéen (sud de la Jordanie), son ancien beau-père. Il est destitué par l'empereur Claude trois ans plus tard, puis exilé avec Hérodiade en Gaule, dans les Pyrénées, à Saint Bertrand de Comminges (Lugdunum Convenarum) puis en Espagne où il meurt, en 40.
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(1) Tome 2, chapitre 13 /vo 51.3 et Ib°, chapitre 45 /vo 81.3 – (2) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.1/8 – (3) Tome 5, chapitre 66 /vo 376.6-11 – (4) Ib° - (5) Tome 8, chapitre 10 /vo 549.2 – Cf. aussi Marc 6,16 – (6) Tome 8, chapitre 44 /vo 583.12-15 – (7) Cf. Luc 23, 8-9 - (8 ) Tome 9, chapitre 22 /vo 604.8/12 – (9) Tome 2, chapitre 98 /vo 131.4 – (10) Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre 18, V
Hérode le Grand
N'apparaît pas directement dans l'œuvre de Maria Valtorta. Seul le massacre des innocents qu'il perpétue à Bethléem1.est évoqué par les souvenirs qu'il laisse.
Selon les béethlémites « deux mille enfants furent massacrés : mille dans la ville et mille dans les environs1 ». Le traumatisme explique l'exagération : dans une dictée à Maria Valtorta, Jésus tempère « trois-cent vingt2 » ce qui est déjà beaucoup. Le fait fut connu et César le traita de « porc altéré de sang » rapporte un béethlémite3. « Ce massacre horrifia Rome » témoignent les patriciennes romaines4.
Souverain paranoïaque, Hérode avait craint ce « roi » annoncé par les mages. Il convoque les docteurs de la loi qui lui indiquent le lieu de naissance : Bethléem de Juda. Des témoins de cette scène le confirment à Jésus5.
Recoupements historiques
Hérode était coutumier d'homicides dans sa propre famille et d'assassinat d'opposants. En l'an -4, date estimative du massacre des innocents, il fit tuer aussi l'un de ses enfants : Antipater.
César Auguste, à la lecture des rapports qui lui parvenaient de tout l'empire, fit ce jeu de mot en grec : « il vaut mieux être le porc (us-uos) d'Hérode que son fils (uios) ». Les juifs ne mangeaient pas de porc6.
En se basant sur des données vérifiables, Jean-François Lavère7 confirme les conclusions de certains historiens anglo-saxons8 : Hérode est mort au début de l'an -1 et non en -4. Il s'appuie en particulier sur « la lune rouge du sang des rabbis » mentionnée par Flavius Josèphe. Ce phénomène annonce la mort du roi en illustrant l'un de ses derniers massacres. Un tel phénomène s'observe lors des éclipses totales, en l'occurrence celle du 9/10 janvier -1. La chronologie des événements décrits dans l'œuvre de Maria Valtorta est cohérente bien qu'elle ne comporte aucune date. Elle n'est compatible qu'avec l'hypothèse de la mort d'Hérode en -1.
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(1) Cf. Matthieu 2,16-18 - (2) Tome 2, Chapitre 37 /vo 73.3/6 – (3) Maria Valtorta Les Cahiers de 1945 à 1950, dictée du 28 février 1947 – (4) Tome 2, Chapitre 38 /vo 74.3 – (4) Tome 6, chapitre 117 /vo 426.6 – (5) Tome 7, chapitre 156 /vo 464.10 – (6) Rapporté en latin par Macrobe, Saturnales livre 2 ch 4: "Melius est Herodis porcum esse quam filium" – (7) Jean-François Lavère, L’énigme Valtorta, RSI 2012 – (8 ) Par exemple, travaux d'Andrew E. Steinmann, Concordia University River Forest
Hérodiade
Descendante tout à la fois de la dynastie royale des asmonéens et d'Hérode le grand*, elle épouse d'abord Hérode-Philippe1, son oncle, dont elle a une fille : Salomé*. Répudiée, elle épouse le demi-frère de celui-ci : Hérode Antipas* dont elle est la nièce. Ambitieuse et femme de caractère, elle mène la barque à la cour d’Hérode Antipas. « Une créature infernale qui domine un homme cruel » dit-on d'elle2.
Elle voue une haine tenace à Jean-Baptiste* pour les reproches d'adultère qu'il formule à son encontre. Elle profite de la danse triomphante de sa fille Salomé au banquet d'Hérode Antipas, pour obtenir la décapitation du prophète. Elle s’acharne à coup de stylet sur la tête qu'on lui apporte puis la donne aux chiens. Selma*, sa servante, rapporte tous ces détails aux disciples du Baptiste3.
Le meurtre de Jean Baptiste soulève l'opinion contre Hérode Antipas. Il en fait porter la responsabilité à Hérodiade. Le couple se déchire4, mais la résurrection de Lazare* les rapproche de nouveau : « Hérode semble fou dans son palais, alors qu'Hérodiade est furieuse et le pousse à donner des ordres pour arrêter le Christ. Elle tremble devant sa puissance et lui de ses remords5 ». Hérodiade prend définitivement l'ascendant sur son mari.
Recoupements historiques
Hérodiade était la petite-fille de Mariamne I, descendante de la lignée asmonéenne des Maccabées, et d'Hérode le grand. Lors des affrontements avec Antigone, le dernier des Asmonéens Hérode le Grand fit assassiner Aristobule, le père d'Hérodiade et Mariamne I sa grand-mère. Hérodiade partagea l'exil d'Hérode Antipas en Gaule narbonnaise puis en Espagne, peu de temps après la mort de Jésus6.
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(1) Hérode-Philippe n'est pas Philippe le Tétrarque cité par Luc 3,1, mais l'un de ses demi-frères – (2) Tome 2, chapitre 45 /vo 81.4 – (3) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.3/10 – (4) Tome 5, chapitre 66 /vo 376.6 – (5) Tome 8, chapitre 10 /vo 549.2 – (6) Flavius Josèphe Antiquités juives Livre 18, chapitre 7
Philippe, le Tétrarque
N'apparaît pas directement dans l'œuvre de Maria Valtorta mais il est évoqué à plusieurs reprises. C'est un souverain pacifique mais hostile à Hérode Antipas*, son demi-frère. Il n'a aucune malveillance envers Jésus : son intendant* lui est même favorable.
Il règne, avec le titre de tétrarque, sur les districts du nord : Batanée, Trachonitide, Auranitide1. Sa capitale est Césarée Panéade, autrement appelée Césarée de Philippe2.
Recoupements historiques
Il y a deux personnages portant le même nom dans les fils d'Hérode le Grand*.
1. Philippe ou Hérode-Philippe 1er, fils de Mariamne II, 3ème épouse d'Hérode le Grand : C'est l'époux légitime de Hérodiade (par ailleurs sa nièce) et le père de Salomé*, la princesse dont la danse emporte la mort de Jean-Baptiste.
2. Philippe ou Hérode-Philippe II, fils de Cléopâtre de Jérusalem, 5ème femme d'Hérode le Grand. C'est le Tétrarque dont il est question ici. Il épousa ultérieurement sa nièce, la princesse Salomé, de 30 ans plus jeune que lui.
Ces deux Hérode-Philippe sont souvent confondus. Dans les Évangiles, ils sont tous les deux nommés Philippe3.
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(1) Cf. Luc 3 1 – (2) Tome 5, chapitre 33 /vo 345.1/5 – (3) Cf. Marc 6,17; 8,27 - Matthieu 16,13 - Luc 3,1
Salomé, la princesse
Sa danse trouble Hérode Antipas.
Salomé est la fille d’Hérodiade*. Sa danse langoureuse, pour l’anniversaire d’Hérode Antipas*, commande la décollation de Jean Baptiste*1.
Chouza*, l'intendant d'Hérode, rapporte à Jésus : « Salomé est comme possédée par un démon, et en proie à un érotisme qui serait dégradant pour une esclave. Le palais royal exhale plus de puanteur qu'un égout2 ». Hérode ne tarde pas à « avoir la nausée » de la fille qui a emporté une décision qu'il regrette et de la mère qui l'a inspiré3.
Lors de la dernière Pâque à Jérusalem, Salomé s'introduit dans le palais de Chouza, proche de celui d’Hérode, pour tenter Jésus. C'est une « jolie silhouette de fillette voilée qui court, légère comme un papillon », se précipiter aux pieds de Jésus qui la rejette.
Salomé proteste : « "Tu approches même les lépreux...
- Ce sont des malades, dit Jésus. Toi, tu es une impudique. Va-t-en !4 ».
Recoupements historiques
Flavius Josèphe est le premier à nommer Salomé. Il évoque l'exécution de Jean Baptiste en la présentant comme un crime politique5.
Certains historiens estiment improbable qu'une princesse ait pu danser seule dans un banquet d'hommes. Mais Renan, dans sa Vie de Jésus, affirme le contraire.
Saint Ambroise (IVème siècle) précise que la danse qui emporta la décollation du Baptiste, dévoilait « les parties de son corps que les mœurs apprennent à cacher ». Cela rappelle « l’érotisme » évoqué ci-dessus par Chouza.
Salomé épouse plus tard son oncle : Hérode-Philippe, Tétrarque d'Iturée, de 30 ans son aîné. Elle épouse ensuite son cousin germain Aristobule, roi de Chalcis.
Selon la légende elle périt noyée un jour d'hiver alors qu'elle dansait sur une rivière gelée. La glace se rompit sous elle.
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(1) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.1/8 - (2) Tome 5, chapitre 36 /vo 348.3 – (3) Ib°, chapitre 66 /vo 376.1/11 – (4) Ib°, chapitre 60 /vo 370.1/25 – (5) Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre 18, V, 4
Hérode Antipas
Fils d'Hérode le grand* et de Malthacé la samaritaine, il eut pour ami d'enfance ou frère de lait, Manaën*. Il répudie sa première femme pour épouser Hérodiade*, sa nièce, ex-femme d'Hérode-Philippe, son demi-frère. Maria Valtorta le décrit comme « superstitieux, cruel et libertin1 »
Il fait arrêter Jean-Baptiste* par deux fois et l'enferme à Machéronte, une forteresse au bord de la mer Morte. Le jour de son anniversaire, sous le coup de l’ivresse et du désir, il fait décapiter le Baptiste à la demande de Salomé* influencée par Hérodiade sa mère2. Ce meurtre, réprouvé par le peuple, le pousse à rejeter Hérodiade et Salomé, causes de ses ennuis. Il trouve que les paroles sévères de Jésus à leur encontre sont trop douces pour elles3.
Piqué par la curiosité, il veut que Jésus vienne à la Cour. « Non ! » répond catégoriquement Jésus4.
La résurrection spectaculaire de Lazare* le plonge dans une grande angoisse et le rapproche de sa femme : « Hérode semble fou dans son palais, rapporte Manaën. Il claque des dents en suppliant les plus fidèles de le défendre des spectres. Il s'est enivré pour se donner du courage et il voit des fantômes. Il crie que le Christ a aussi ressuscité Jean (Baptiste) qui lui crie aux oreilles les malédictions de Dieu5 ».
Un mélange de curiosité et de crainte anime désormais Hérode Antipas : « Même si le Ciel le commandait, je ne lèverais pas la main sur Jésus. J'ai trop peur » confie-t-il à Chouza*, son intendant6.
Lors de la Passion, Jésus comparait devant lui. Hérode lui demande successivement de guérir un chien puis un idiot. Il le tente avec des danseuses lascives. À tout cela, Jésus répond par le silence7. « Suffit, dit Hérode. Je t'ai traité en Dieu et tu n'as pas agi en Dieu. Je t'ai traité en homme et tu n'as pas agi en homme. Tu es fou » et il le renvoie à Ponce Pilate* couvert du vêtement blanc des aliénés8.
Au début de sa vie publique, Jésus avait porté ce jugement sur Hérode Antipas : « Il est coupable d'idolâtrie, d'adultère, de vol, de désir illicite, et bientôt d'homicide ». À la question : « Sera-t-il sauvé par Toi? » Jésus avait répondu « Je sauverai ceux qui se repentent et reviennent à Dieu. Les impénitents n'obtiendront pas la rédemption9 »
Recoupements historiques
Flavius Josèphe décrit Hérode Antipas comme un souverain paisible10. Il vient souvent s'entretenir avec Jean Baptiste qu'il tient emprisonné. Il y trouve un mélange de plaisir et de perplexité. Jean-Baptiste avait suscité la haine d'Hérodiade en condamnant sa conduite au nom de la loi juive interdisant d'épouser la femme de son frère.
Six ans après la mort du Christ (en 36), son armée est défaite par celle d'Arétas IV roi nabatéen (sud de la Jordanie), son ancien beau-père. Il est destitué par l'empereur Claude trois ans plus tard, puis exilé avec Hérodiade en Gaule, dans les Pyrénées, à Saint Bertrand de Comminges (Lugdunum Convenarum) puis en Espagne où il meurt, en 40.
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(1) Tome 2, chapitre 13 /vo 51.3 et Ib°, chapitre 45 /vo 81.3 – (2) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.1/8 – (3) Tome 5, chapitre 66 /vo 376.6-11 – (4) Ib° - (5) Tome 8, chapitre 10 /vo 549.2 – Cf. aussi Marc 6,16 – (6) Tome 8, chapitre 44 /vo 583.12-15 – (7) Cf. Luc 23, 8-9 - (8 ) Tome 9, chapitre 22 /vo 604.8/12 – (9) Tome 2, chapitre 98 /vo 131.4 – (10) Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre 18, V
Hérode le Grand
N'apparaît pas directement dans l'œuvre de Maria Valtorta. Seul le massacre des innocents qu'il perpétue à Bethléem1.est évoqué par les souvenirs qu'il laisse.
Selon les béethlémites « deux mille enfants furent massacrés : mille dans la ville et mille dans les environs1 ». Le traumatisme explique l'exagération : dans une dictée à Maria Valtorta, Jésus tempère « trois-cent vingt2 » ce qui est déjà beaucoup. Le fait fut connu et César le traita de « porc altéré de sang » rapporte un béethlémite3. « Ce massacre horrifia Rome » témoignent les patriciennes romaines4.
Souverain paranoïaque, Hérode avait craint ce « roi » annoncé par les mages. Il convoque les docteurs de la loi qui lui indiquent le lieu de naissance : Bethléem de Juda. Des témoins de cette scène le confirment à Jésus5.
Recoupements historiques
Hérode était coutumier d'homicides dans sa propre famille et d'assassinat d'opposants. En l'an -4, date estimative du massacre des innocents, il fit tuer aussi l'un de ses enfants : Antipater.
César Auguste, à la lecture des rapports qui lui parvenaient de tout l'empire, fit ce jeu de mot en grec : « il vaut mieux être le porc (us-uos) d'Hérode que son fils (uios) ». Les juifs ne mangeaient pas de porc6.
En se basant sur des données vérifiables, Jean-François Lavère7 confirme les conclusions de certains historiens anglo-saxons8 : Hérode est mort au début de l'an -1 et non en -4. Il s'appuie en particulier sur « la lune rouge du sang des rabbis » mentionnée par Flavius Josèphe. Ce phénomène annonce la mort du roi en illustrant l'un de ses derniers massacres. Un tel phénomène s'observe lors des éclipses totales, en l'occurrence celle du 9/10 janvier -1. La chronologie des événements décrits dans l'œuvre de Maria Valtorta est cohérente bien qu'elle ne comporte aucune date. Elle n'est compatible qu'avec l'hypothèse de la mort d'Hérode en -1.
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(1) Cf. Matthieu 2,16-18 - (2) Tome 2, Chapitre 37 /vo 73.3/6 – (3) Maria Valtorta Les Cahiers de 1945 à 1950, dictée du 28 février 1947 – (4) Tome 2, Chapitre 38 /vo 74.3 – (4) Tome 6, chapitre 117 /vo 426.6 – (5) Tome 7, chapitre 156 /vo 464.10 – (6) Rapporté en latin par Macrobe, Saturnales livre 2 ch 4: "Melius est Herodis porcum esse quam filium" – (7) Jean-François Lavère, L’énigme Valtorta, RSI 2012 – (8 ) Par exemple, travaux d'Andrew E. Steinmann, Concordia University River Forest
Hérodiade
Descendante tout à la fois de la dynastie royale des asmonéens et d'Hérode le grand*, elle épouse d'abord Hérode-Philippe1, son oncle, dont elle a une fille : Salomé*. Répudiée, elle épouse le demi-frère de celui-ci : Hérode Antipas* dont elle est la nièce. Ambitieuse et femme de caractère, elle mène la barque à la cour d’Hérode Antipas. « Une créature infernale qui domine un homme cruel » dit-on d'elle2.
Elle voue une haine tenace à Jean-Baptiste* pour les reproches d'adultère qu'il formule à son encontre. Elle profite de la danse triomphante de sa fille Salomé au banquet d'Hérode Antipas, pour obtenir la décapitation du prophète. Elle s’acharne à coup de stylet sur la tête qu'on lui apporte puis la donne aux chiens. Selma*, sa servante, rapporte tous ces détails aux disciples du Baptiste3.
Le meurtre de Jean Baptiste soulève l'opinion contre Hérode Antipas. Il en fait porter la responsabilité à Hérodiade. Le couple se déchire4, mais la résurrection de Lazare* les rapproche de nouveau : « Hérode semble fou dans son palais, alors qu'Hérodiade est furieuse et le pousse à donner des ordres pour arrêter le Christ. Elle tremble devant sa puissance et lui de ses remords5 ». Hérodiade prend définitivement l'ascendant sur son mari.
Recoupements historiques
Hérodiade était la petite-fille de Mariamne I, descendante de la lignée asmonéenne des Maccabées, et d'Hérode le grand. Lors des affrontements avec Antigone, le dernier des Asmonéens Hérode le Grand fit assassiner Aristobule, le père d'Hérodiade et Mariamne I sa grand-mère. Hérodiade partagea l'exil d'Hérode Antipas en Gaule narbonnaise puis en Espagne, peu de temps après la mort de Jésus6.
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(1) Hérode-Philippe n'est pas Philippe le Tétrarque cité par Luc 3,1, mais l'un de ses demi-frères – (2) Tome 2, chapitre 45 /vo 81.4 – (3) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.3/10 – (4) Tome 5, chapitre 66 /vo 376.6 – (5) Tome 8, chapitre 10 /vo 549.2 – (6) Flavius Josèphe Antiquités juives Livre 18, chapitre 7
Philippe, le Tétrarque
N'apparaît pas directement dans l'œuvre de Maria Valtorta mais il est évoqué à plusieurs reprises. C'est un souverain pacifique mais hostile à Hérode Antipas*, son demi-frère. Il n'a aucune malveillance envers Jésus : son intendant* lui est même favorable.
Il règne, avec le titre de tétrarque, sur les districts du nord : Batanée, Trachonitide, Auranitide1. Sa capitale est Césarée Panéade, autrement appelée Césarée de Philippe2.
Recoupements historiques
Il y a deux personnages portant le même nom dans les fils d'Hérode le Grand*.
1. Philippe ou Hérode-Philippe 1er, fils de Mariamne II, 3ème épouse d'Hérode le Grand : C'est l'époux légitime de Hérodiade (par ailleurs sa nièce) et le père de Salomé*, la princesse dont la danse emporte la mort de Jean-Baptiste.
2. Philippe ou Hérode-Philippe II, fils de Cléopâtre de Jérusalem, 5ème femme d'Hérode le Grand. C'est le Tétrarque dont il est question ici. Il épousa ultérieurement sa nièce, la princesse Salomé, de 30 ans plus jeune que lui.
Ces deux Hérode-Philippe sont souvent confondus. Dans les Évangiles, ils sont tous les deux nommés Philippe3.
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(1) Cf. Luc 3 1 – (2) Tome 5, chapitre 33 /vo 345.1/5 – (3) Cf. Marc 6,17; 8,27 - Matthieu 16,13 - Luc 3,1
Salomé, la princesse
Sa danse trouble Hérode Antipas.
Salomé est la fille d’Hérodiade*. Sa danse langoureuse, pour l’anniversaire d’Hérode Antipas*, commande la décollation de Jean Baptiste*1.
Chouza*, l'intendant d'Hérode, rapporte à Jésus : « Salomé est comme possédée par un démon, et en proie à un érotisme qui serait dégradant pour une esclave. Le palais royal exhale plus de puanteur qu'un égout2 ». Hérode ne tarde pas à « avoir la nausée » de la fille qui a emporté une décision qu'il regrette et de la mère qui l'a inspiré3.
Lors de la dernière Pâque à Jérusalem, Salomé s'introduit dans le palais de Chouza, proche de celui d’Hérode, pour tenter Jésus. C'est une « jolie silhouette de fillette voilée qui court, légère comme un papillon », se précipiter aux pieds de Jésus qui la rejette.
Salomé proteste : « "Tu approches même les lépreux...
- Ce sont des malades, dit Jésus. Toi, tu es une impudique. Va-t-en !4 ».
Recoupements historiques
Flavius Josèphe est le premier à nommer Salomé. Il évoque l'exécution de Jean Baptiste en la présentant comme un crime politique5.
Certains historiens estiment improbable qu'une princesse ait pu danser seule dans un banquet d'hommes. Mais Renan, dans sa Vie de Jésus, affirme le contraire.
Saint Ambroise (IVème siècle) précise que la danse qui emporta la décollation du Baptiste, dévoilait « les parties de son corps que les mœurs apprennent à cacher ». Cela rappelle « l’érotisme » évoqué ci-dessus par Chouza.
Salomé épouse plus tard son oncle : Hérode-Philippe, Tétrarque d'Iturée, de 30 ans son aîné. Elle épouse ensuite son cousin germain Aristobule, roi de Chalcis.
Selon la légende elle périt noyée un jour d'hiver alors qu'elle dansait sur une rivière gelée. La glace se rompit sous elle.
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(1) Tome 4, chapitre 133 /vo 270.1/8 - (2) Tome 5, chapitre 36 /vo 348.3 – (3) Ib°, chapitre 66 /vo 376.1/11 – (4) Ib°, chapitre 60 /vo 370.1/25 – (5) Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre 18, V, 4
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Merci Valtortiste!!!
Je m'attendais à cela.
Riche et très intéressant.
Ce dictionnaire est captivant.
Je m'attendais à cela.
Riche et très intéressant.
Ce dictionnaire est captivant.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
C'est vraiment captivant Valtortiste!!!Hérode Antipas
Fils d'Hérode le grand* et de Malthacé la samaritaine, il eut pour ami d'enfance ou frère de lait, Manaën*.
Manaën,que peu connaisse à moins d'avoir lu les évangiles de Maria Valtorta,est fort probablement un grand Saint qui peuple le ciel.
Jésus l'a beaucoup aimé et appréciait sa présence.
Moi aussi j'ai aimé ce personnage qui faisait partie de la garde d'Hérode.
Il avait beaucoup de classe, Manaën.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Tiens, cela ne me surprend pas, il me semble que Manaën se serait en effet bien entendu avec toi. Pourtant, je ne saurais dire pourquoi dans mon esprit il y avait cette association.
Quel était ton apôtre préféré? Ici je ne saurais dire.
Je pourrais penser à Pierre, pour son caractère bouillant mais chaleureux, mais peut-être aussi à Jude, qui avait parfois des élans de fougue pour la défense de son cousin, mais cette fois avec plus d'érudition que Pierre, et aussi de classe, un peu comme tu le mentionnes pour Manaën.
Mais ce ne sont que des suppositions.
Moi, mes choix sont trop classiques pour en parler.
Amicalement,
Emmanuel
Quel était ton apôtre préféré? Ici je ne saurais dire.
Je pourrais penser à Pierre, pour son caractère bouillant mais chaleureux, mais peut-être aussi à Jude, qui avait parfois des élans de fougue pour la défense de son cousin, mais cette fois avec plus d'érudition que Pierre, et aussi de classe, un peu comme tu le mentionnes pour Manaën.
Mais ce ne sont que des suppositions.
Moi, mes choix sont trop classiques pour en parler.
Amicalement,
Emmanuel
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Bonjour Emmanuel !!!
Mise à part Judas,que je n'aimais pas du tout,je me vois dans tous les apôtres et je les ai tous aimé.
L'apôtre qui m'a le plus fait rire,,c'est Pierre au tout début de sa conversion.
Il fallait que je ferme le livre pour reprendre ma concentration.
C'est comme si j'étais là, quand j'ai lu ces évangiles.
Ils ont tous leurs forces,même André au tempéremment timide.
Oui Manaën se serait très bien entendu avec moi.
Au paradis,je vais l'inviter chez moi,sois en assuré.
Mise à part Judas,que je n'aimais pas du tout,je me vois dans tous les apôtres et je les ai tous aimé.
L'apôtre qui m'a le plus fait rire,,c'est Pierre au tout début de sa conversion.
Il fallait que je ferme le livre pour reprendre ma concentration.
C'est comme si j'étais là, quand j'ai lu ces évangiles.
Ils ont tous leurs forces,même André au tempéremment timide.
Oui Manaën se serait très bien entendu avec moi.
Au paradis,je vais l'inviter chez moi,sois en assuré.
Michael- Dans la prière
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Inscription : 08/03/2009
Re: Le Dictionnaire des personnages de l'Evangile, selon Maria Valtorta
Jésus a apporté un vent nouveau, il a ouvert un nouvel espace de liberté, il a beaucoup déranger les prêtres, les intellos mais aussi les puissants de l'époque, et par son comportement il devait faire completement new age !
Quelles auraient été vos réactions ou vos comportements ?
Comment auriez vous réagis ? et avec quel dégré de confiance ?
Par exemple quels auraient été vos commentaires et jugements sur "l'annonce de l'Ange à Marie" ?
Ou alors si aujourd'hui dans la rue un clodo sale et mal rasé vous demandez avec beaucoup d'Amour et de Douceur de tout abandonner pour le suivre car il a le projet d'union à Dieu et a besoin de vous, que faites vous ?
Quelles auraient été vos réactions ou vos comportements ?
Comment auriez vous réagis ? et avec quel dégré de confiance ?
Par exemple quels auraient été vos commentaires et jugements sur "l'annonce de l'Ange à Marie" ?
Ou alors si aujourd'hui dans la rue un clodo sale et mal rasé vous demandez avec beaucoup d'Amour et de Douceur de tout abandonner pour le suivre car il a le projet d'union à Dieu et a besoin de vous, que faites vous ?
pouce- Avec l'Archange Saint Michel
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