Yoga = ???
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s153A8
Luca
S26344
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Yoga = ???
Bonjour, j'ai une question toute simple . Enfin... Je me demandais si le yoga / relaxation etc...
Est ce que c'est un pêché , si on pratique ce genre de chose ? Car on fait rien de mal , on essaie de trouver la paix , d'oublier la colère , etc...
Merci d'avance pour vos réponse
Est ce que c'est un pêché , si on pratique ce genre de chose ? Car on fait rien de mal , on essaie de trouver la paix , d'oublier la colère , etc...
Merci d'avance pour vos réponse
S26344- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Yoga = ???
Je pense pas que ça soit un pêché loin de la car tu essaye à tout pris de t'éloignée de ta colère et de ne pas adhéré à la haine. C'est un grand plaisir de te voir ici
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Yoga = ???
BONSOIR
RECHERCHER la paix , c`est bien , mais pas a n`importe quel prix ,
le yoga apporte t il la vrai paix ????
le plus jeune fils de mes amis , apres une errance dans differents domaines professionnels , a entrepris une formation de professeur de yoga , sur plusieurs annees , dont six mois en inde chez un maitre yogi !!! l`enseignement de ce maitre yogi est mysterieux et secret ...???? , l
je ne peux m`empecher de penser aux avertissements du PERE VERLINDE , qui lui aussi a passe en inde chez un maitre yogi , il a meme atteint la levitation ......
procurez vous , les cassettes ou les ecrits du PERE VERLINDE
JESUS CHRIST . nous libere aussi de tous les penchants mauvais , et IL nous donne LA VRAI PAIX , QUE NUL PEUT NOUS RAVIR
RECHERCHER la paix , c`est bien , mais pas a n`importe quel prix ,
le yoga apporte t il la vrai paix ????
le plus jeune fils de mes amis , apres une errance dans differents domaines professionnels , a entrepris une formation de professeur de yoga , sur plusieurs annees , dont six mois en inde chez un maitre yogi !!! l`enseignement de ce maitre yogi est mysterieux et secret ...???? , l
je ne peux m`empecher de penser aux avertissements du PERE VERLINDE , qui lui aussi a passe en inde chez un maitre yogi , il a meme atteint la levitation ......
procurez vous , les cassettes ou les ecrits du PERE VERLINDE
JESUS CHRIST . nous libere aussi de tous les penchants mauvais , et IL nous donne LA VRAI PAIX , QUE NUL PEUT NOUS RAVIR
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: Yoga = ???
Ce qu'elle veux dire c'est à côté de Dieu faire une activité qui nous libère un peut et nous rends plus léger. Le Yoga est quelque chose de innocent à mes yeux c'est un sport si ont veux. Un sport qui nous aide à être plus souple. Pourquoi penser si loin à presque penser de la magie ?
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4328
Age : 29
Inscription : 21/06/2011
Re: Yoga = ???
Pour essayer d'y voir un peu plus clair sur la question voici un extrait d'un enseignement du Père James Manjackal souvent associé au Père Verlinde pour discuter de ces questions des pratiques du New- Age
*
" En tant que Chrétien Catholique né dans une famille Catholique traditionnelle au Kerala, en Inde, mais ayant vécu parmi les Hindous, et maintenant en tant que prêtre catholique et prédicateur charismatique dans 60 pays sur tous les continents, j'ai quelque chose à dire au sujet des effets nocifs du Yoga sur la spiritualité et la vie Chrétienne.
Je sais qu'il y a un intérêt grandissant pour le yoga à travers le monde, même parmi les Chrétiens, et cet intérêt s’est étendu à d'autres pratiques ésotériques et de Nouvel Age comme celles du Reiki, de la réincarnation, de l'acupressure, de l’acupuncture, de la guérison par le prana, de la réflexologie, etc, qui sont des méthodes que le Vatican considère avec circonspection et pour lesquelles il met en garde dans son document «Jésus-Christ le porteur d'eau vive» (Jesus Christ bearer of the water of life).
un Chrétien ne peut, en aucun cas, accepter la philosophie et la pratique du Yoga parce que le Christianisme et le Yoga ont des points de vue qui s’excluent mutuellement.
Le christianisme voit le péché comme principal problème de l'homme, et le considère comme un manquement à se conformer à la fois, au caractère et aux normes d'un Dieu moralement parfait. L'homme est aliéné de Dieu et il a besoin de réconciliation.
La solution est Jésus-Christ « L'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde». Grâce à la mort de Jésus sur la Croix, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même. Maintenant il appelle l'homme à recevoir gratuitement tous les bénéfices de son salut par la foi en Christ seul.
Contrairement au Yoga, le Christianisme voit la rédemption comme un cadeau gratuit qui peut seulement être reçu et ne jamais être gagné ou atteint par ses propres efforts ou œuvres.
Aujourd'hui ce qui est nécessaire en Europe ou ailleurs, c’est la prédication puissante du message du Christ à partir de la Bible, et interprété par l'Eglise, afin de dissiper les doutes et les confusions répandus de manière démesurée parmi les Chrétiens Occidentaux et de les amener au Chemin, La Vérité et la Vie : Jésus Christ.
Seule la Vérité peut nous rendre libres."
http://www.jmanjackal.net/fra/frayoga.htm
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Maud
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" En tant que Chrétien Catholique né dans une famille Catholique traditionnelle au Kerala, en Inde, mais ayant vécu parmi les Hindous, et maintenant en tant que prêtre catholique et prédicateur charismatique dans 60 pays sur tous les continents, j'ai quelque chose à dire au sujet des effets nocifs du Yoga sur la spiritualité et la vie Chrétienne.
Je sais qu'il y a un intérêt grandissant pour le yoga à travers le monde, même parmi les Chrétiens, et cet intérêt s’est étendu à d'autres pratiques ésotériques et de Nouvel Age comme celles du Reiki, de la réincarnation, de l'acupressure, de l’acupuncture, de la guérison par le prana, de la réflexologie, etc, qui sont des méthodes que le Vatican considère avec circonspection et pour lesquelles il met en garde dans son document «Jésus-Christ le porteur d'eau vive» (Jesus Christ bearer of the water of life).
un Chrétien ne peut, en aucun cas, accepter la philosophie et la pratique du Yoga parce que le Christianisme et le Yoga ont des points de vue qui s’excluent mutuellement.
Le christianisme voit le péché comme principal problème de l'homme, et le considère comme un manquement à se conformer à la fois, au caractère et aux normes d'un Dieu moralement parfait. L'homme est aliéné de Dieu et il a besoin de réconciliation.
La solution est Jésus-Christ « L'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde». Grâce à la mort de Jésus sur la Croix, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même. Maintenant il appelle l'homme à recevoir gratuitement tous les bénéfices de son salut par la foi en Christ seul.
Contrairement au Yoga, le Christianisme voit la rédemption comme un cadeau gratuit qui peut seulement être reçu et ne jamais être gagné ou atteint par ses propres efforts ou œuvres.
Aujourd'hui ce qui est nécessaire en Europe ou ailleurs, c’est la prédication puissante du message du Christ à partir de la Bible, et interprété par l'Eglise, afin de dissiper les doutes et les confusions répandus de manière démesurée parmi les Chrétiens Occidentaux et de les amener au Chemin, La Vérité et la Vie : Jésus Christ.
Seule la Vérité peut nous rendre libres."
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Maud
Dernière édition par Maud le Mer 10 Oct 2012 - 17:25, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Yoga = ???
Le yoga:Chemin de la fausse lumière:
Le père Joseph-Marie Verlinde dénonce aujourd'hui ces pratiques orientales car il en a déjà fait l'usage.
L’expérience inter-dite
http://www.parresia.fr/L-experience-inter-dite.html
Des anciens professeurs et élèves racontent leurs expériences et les séquelles entrainées par le yoga.
http://dangeryoga.blogspot.com/2009/08/victimes.html
ACTUALITÉS:
On commence à parler des dangers du yoga dans l'actualité du Québec. Voici certains articles et une émission de télévision :
I-Le yoga représente-t-il un danger ? Marie-Josée Croteau. Famille Québec. Vol.34, no.2. Hiver 2009-2010.
http://dangeryoga.blogspot.com/2010/02/le-yoga-represente-t-il-un-danger-par.html
II-Des effets secondaires nocifs: La Voix-de-l'Est. Le 19 septembre 2009.
http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/200909/19/01-903487-des-effets-secondaires-nocifs.php
III-Le yoga représente-t-il un danger ? Des effets physiques et psychologiques néfastes ? Émission de Denis Lévesque du jeudi 8 octobre 2009 sur LCN et TVA où était invitée Madame Marie-Josée Croteau, sociologue de la santé M.Sc. et Shabad Saroop Singh Khalsa du centre Équilibrium.
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Yoga = ???
@SweetAngel et Luca
« Le cri de Thérèse de Jésus en faveur d'une prière toute centrée sur le Christ « est valable encore de nos jours, contre certaines méthodes d'oraison qui ne s'inspirent pas de l'Évangile et qui tendent en pratique à se passer du Christ, au profit d'un vide mental sans aucun sens dans le christianisme. Toute méthode d'oraison est valable dans la mesure où elle s'inspire du Christ et conduit au Christ qui est la Voie, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14, 6) ».
Jean-Paul II (1)
Parmi les calamités contemporaines dont l'extension profite de l'affaiblissement de l'Eglise catholique, certaines sont bien visibles, les sectes par exemple, d'autres beaucoup moins. Nous voudrions aujourd'hui appeler l'attention sur les dangers, souvent méconnus de ce qu'on appelle en général les « méthodes orientales » de prière ou de méditation, « Yoga », « Zen », « méditation transcendantale ».
La lettre « Quelques aspects de la méditation chrétienne », du 15 octobre 1989 (« Documentation catholique », n° 1997du 7janvier 1990), nous y incite. Elaborée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi, portant la signature du cardinal Ratzinger et approuvée par le pape, elle est adressée « aux évêques de l'Eglise catholique », et partant rédigée avec pondération. Elle indique cependant très clairement les graves erreurs auxquelles conduit la pratique des « méthodes orientales » de prétendue prière, et les principes et règles d'une prière catholique. C'est pourquoi, à l'appui de l'article ci-dessous, l'A.F.S. a ajouté des notes composées de citations du texte romain (2).
Étant donné l'influence grandissante de la gnose sous forme de yoga (la plus répandue des méthodes orientales), nous parlerons de ce dernier pour révéler ce qu'il cache au plus profond de lui-même et qui est ignoré de ceux qui se laissent prendre à ses appâts.
Le yoga est la méthode ascétique qui vise à conduire l'esprit de l'homme jusqu'à un état de conscience pure, d'existence pure, un état où se fait la prise de conscience du soi (3), c'est-à-dire de ce qui, en l'être, transcende l'existence et s'en abstrait, et la prise de conscience du grand soi, le non-être, l'être informel, illimité, qui en fait se confond avec le vide, n'ayant aucune substance et donc aucune essence, aucune existence par lui-même. Bref, le yoga est tout d'abord une doctrine de la vacuité, une doctrine du vide absolu (4). Mais comme la suprême béatitude du yoga consiste en la fusion de l'âme avec le non-être et que celle-ci ne peut pas se faire toute seule, il en résulte que le yoga, après avoir ruiné l'âme en la détournant en réalité de son vrai bien, le Dieu de Jésus-Christ, doit faire appel à la magie, aux forces préternaturelles démoniaques. En réalité le non-être fait place à celui qui a jadis promis dans le jardin de l'Éden à sa première captive ; « Vous serez comme des dieux ». Le yoga est promesse de fausse divinisation ; c'est le serpent qui vient se lover au sein de sa mystique initiatique.
PHILOSOPHIE DU YOGA
Philosophiquement, le yoga se présente comme une négation de toute forme d'être, de toute forme d'existence, et en conséquence de toute forme d'amour, puisque c'est l'amour qui unit la créature à son Créateur. Et c'est en niant l'être et l'existence que l'adepte doit parvenir à ce qui est appelé la conscience pure, la conscience du soi. Le yoga est donc une philosophie du non-être, et il s'apparente aux autres philosophies, qui, outre les philosophies orientales et parfois inspirées par elles, ont été des philosophies du non-être : depuis Heraclite pour qui « tout coulait », en passant par certaines philosophies grecques présentant le caractère absolu du non-être, jusqu'aux théosophes, aux rosicruciens, jusqu'aux existentialistes, etc..
Relevons dans l'ouvrage de M.C. Sadrin, intitulé Le yoga à la lumière de la foi (Éd. Téqui) quelques citations relatives à des philosophies du non-être :
« "On voudra l'amour et la fin de l'amour, la vie et la fin de la vie, on accueillera la guerre, la destruction, le feu qui brûle les êtres, le génie destructeur du temps, cette gigantesque bataille où nul ne gagne sinon l'Hadès. Je proclame roi le néant, seule valeur ( ?)" (F. Nietzsche)» (p. 14).
« "S'étant choisi sans religion, sans patrie, sans parents, sans loi (sauf la sienne), pour rien, et n'allant nulle part (en italique dans le texte)" (Sartre: Oreste)... » (ibid).
« Pourquoi nous soucierions-nous de la doctrine d'amour et de responsabilité morale ? Je lui oppose, dans une clarté glaciale, la suprême doctrine du néant (en italique dans le texte) et de la plus totale insignifiance de l'individu" (Hitler: Discours à ses gauleiters) » (ibid).
Le non-être du yoga est une pure inversion de l'Être divin auquel tout esprit humain aspire, il est le « sans limites » (ce qui est une forme de limitation) qui ne peut être saisi que par une conscience d'une «pureté intégrale » parce que non rivée aux contingences terrestres. Il faut au yoga un « esprit pur » (on retrouve Hegel pour qui l'esprit se réalise pleinement en devenant pleinement lui-même, véritable plénitude de l'absolu. On retrouve aussi Schopenhauer qui a tenté d'introduire en Europe la voie de « l'esprit pur ») dépassant tous les phénomènes, toutes les apparences. Seul un esprit pur, un esprit libéré de l'être et de l'existence peut « regarder », si l'on peut dire, le vide, l'indistinct, le néant (5).
(1) Homélie du 1er novembre 1982, où le pape donnait en exemple Ste Thérèse de l'Enfant Jésus. Cité dans « Quelques aspects de la méditation chrétienne », note 12, D.C. n° 1997, 7 janvier 1990, page 22.
(2) « Par l'expression "méthodes orientales", on entend des métliodes qui s'inspirent de l'hindouisme et du bouddhisme, comme le "zen" ou la "méditation transcendantale" ou encore le "yoga". Il s'agit donc de méthodes de méditation de l'Extrême-Orient non chrétien qui sont souvent utilisées de nos jours même par certains chrétiens dans leur méditation. Les orientations de principe et de méthode contenues dans le présent document veulent constituer un point de référence non seulement par rapport à ce problème, mais aussi, d'une manière plus générale, pour les diverses formes de prière, pratiquées aujourd'hui dans les réalités ecclésiales, particulièrement dans les associations, les mouvements et les groupes » Note du document romain. Ibid, page 22.
(3) « La prière chrétienne est donc toujours en même temps authentiquement personnelle et communautaire. Elle repousse les techniques impersonnelles ou centrées sur le moi, capables de produire des automatismes dans lesquels celui qui prie reste prisonnier d'un spiritualisme intimiste, incapable d'une libre ouverture au Dieu transcendant » Ibid, page 16, §3.
(4) « "conviendra donc d'interpréter correctement l'enseignement des maîtres qui recommandent de "vider" l'esprit de toute représentation sensible et de tout concept, en maintenant toutefois une aimante attention à Dieu, de sorte qu 'il y ait en celui qui prie un vide qui peut alors être rempli par la richesse divine. Le vide dont Dieu a besoin est celui du renoncement au propre égoïsme, pas nécessairement celui du renoncement aux réalités créées qu'il nous a données et au milieu desquelles il nous a placés. i l n'y a pas de doute que, dans la prière, on doive se concentrer entièrement sur Dieu et exclure le plus possible les choses du monde qui enchaînent notre égoïsme. Saint Augustin est sur ce point un maître insigne : si tu veux trouver Dieu, dit-il, abandonne le monde extérieur et rentre en toi-même. Toutefois, poursuit-il, ne demeure pas en toi-même, mais surpasse-toi, car tu n'es pas Dieu: Lui est plus profond et plus grand que toi (...). "Demeurer en soi-même»: voilà le vrai danger. Le grand Docteur de l'Église recommande de se concentrer en soi-même, mais aussi de transcender le moi qui n'est pas Dieu, mais une créature. Dieu est interior intimo meo et superior summo meo. Car Dieu est bien en nous et avec nous, mais il nous transcende dans son mystère " Ibid, page 19, §19.
(5) « Avec la diffusion actuelle des méthodes orientales de méditation dans le monde chrétien et dans les communautés ecclésiales, on se trouve en face d'un renouvellement aigu de la tentative, non exempte de risques et d'erreurs, de mélanger la méditation chrétienne et la méditation non chrétienne. Les propositions en ce sens sont nombreuses et plus ou moins radicales: certaines utilisent des méthodes orientales seulement aux fins d'une préparation psychophysique pour une contemplation réellement chrétienne ; d'autres vont plus foin et cherchent à engendrer, par diverses techniques, des expériences spirituelles analogues à celles dont on parle dans les écrits de certains mystiques catholiques ; d'autres encore ne craignent pas de placer l'absolu sans images ni concepts, propre à la théorie bouddhiste, sur le même plan que la majesté de Dieu, révélée dans le Christ, qui s'élève au-dessus de la réalité finie ; et dans ce but, ils se servent d'une "théologie négative" qui transcende toute affirmation de contenu sur Dieu, niant que les réalités du monde puissent être une trace qui renvoie à l'infinité de Dieu. Aussi proposent-ils d'abandonner non seulement la méditation des oeuvres salvifiques que le Dieu de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance a accomplies dans l'histoire, mais aussi l'idée même du Dieu un et trine, qui est amour, cela en faveur d'une immersion "dans l'abîme indéterminé de la divinité". »lbid, page 18, §12
L'ASCÈSE DU YOGI
L'ascèse de l'adepte du yoga va donc consister, selon un système de maîtrise de soi qui aurait sa valeur s'il demeurait à l'abri de l'influence des forces obscures, à se dépouiller de son moi, de sa propre mouvements de la vie du monde: c'est alors que le désert répond à la longue attente, un désert qui n'est pas celui des grands mystiques chrétiens, l'esprit y est seul avec lui-même puisqu'il n'atteint que le vide: l'être humain n'est plus rien, les autres êtres humains ne sont plus rien. Il n'est plus aucune valeur d'être, aucune valeur ontique : le non-être a triomphé richesse d'intelligence et de coeur, de son dynamisme vital ainsi que du monde environnant. Il faut qu'un tel adepte devienne inaccessible à tout ce qui peut être suscité par une âme personnelle sortie « des mains de Dieu », inaccessible aux autres êtres empêtrés dans une fausse existence, inaccessible à tous les au plus profond de l'âme, de l'Être, de Celui qui est par Lui-même. L'esprit pur de l'adepte du yoga devient le rival de l'Esprit divin. Arraché à lui-même, arraché à tout son environnement, évadé de l'être et de l'existence, l'esprit se voit immortel, il se croit dieu en face de Dieu. Mircea Éliade l'a précisé : « Cette méthode expérimentale de réaliser l" homme-dieu" qu'est le yoga ».
A ce stade, l'âme se trouve paralysée, le yoga a introduit en elle le doute sur tout ce qui porterait son intelligence vers sa fin qui est Dieu (que l'on se rappelle le doute intégral de Descartes : ce doute est en réalité un sophisme car le doute lui-même entrerait alors dans l'illusion générale). L'âme est comme fixée dans un état de négation, elle s'est mise en quelque sorte en enfer. L'esprit, s'enorgueillissant de lui-même, ne peut plus être du Seigneur le fils, il devient son égal.
DU REFUS DE LA CRÉATION AU VIDE DÉMENT
La question de l'existence envisagée comme un mal est très grave. Le yoga suit la doctrine de l'immanence, il est donc refus de l'action créatrice de Dieu, il est négation de la création sortie « des mains du Créateur » dans un immense amour. En refusant toute attache aux créatures de Dieu, le yoga interdit à son adepte de découvrir les « signes » donnés par le Seigneur pour l'aider à croire en Lui, en Son amour infini.
Il y a une différence radicale entre le vide où parvient l'adepte du yoga et la nuit de la mystique chrétienne. Celui-là cherche en lui-même sa lumière, celle du non-être, celle-ci est attente de la divine lumière, attente de l'amour divin dans l'épreuve, elle est marche vers cette lumière, vers cet amour, et elle est en même temps union à Celui qui est lumière et amour. Une telle nuit est accueil et non refus, comme dans le cas du yoga (6).
Par le vide, l'âme se met hors du temps, elle le transcende ; le yoga refuse le temps, car celui-ci est signe d'une divine création. La mystique chrétienne fait du temps un moyen privilégié de progression vers Dieu.
Le vide du yoga s'apparente au néant, il néantise, si Ton peut dire, l'être que des « mains divines » ont fait sortir du néant. La mystique chrétienne sait réduire la créature humaine à son véritable rang de « rien créé », mais d'un rien créé par un amour tout-puissant, un rien que la grâce peut transfigurer jusqu'à faire de lui un fils du Père dans le Fils unique, un frère de Jésus, jusqu'à faire de son âme une épouse de l'Esprit-Saint. Mais la divine grâce ne peut pas aller au-delà du refus de l'adepte du yoga. L'esprit n'a plus rien alors qui l'éclairé, l'âme n'a plus l'amour qui pourrait la sauver.
Ecoutons le témoignage d'une religieuse après quelques mois de zen (lequel est apparenté au yoga) : « ... Je tombe dans la vacuité... J'assiste à l'effondrement de ma vie, de mon moi, de ma foi, de tout ce que je suis, de tout ce que j'étais... C'est l'immersion dans une espèce de mort... Je deviens simple conscience d'être » (ibid p. 68) (7).
En réalité cette fuite dans le vide s'opère dans les pires conditions et sous l'influence de celui qui cherche à ruiner une âme en vue de se l'approprier.
Lisons cet extrait d'un ouvrage intitulé Nuage d'inconnaissance ( et cité par M.C. Sadrin : « La Vie spirituelle chrétienne n'est pas l'enstase (opposée à l'extase : celle-ci est une sortie en Dieu, celle-là est une rentrée en soi) yoguique: "Rentrer au-dedans de soi ne doit pas être entendu comme un travail corporel. Ce serait là le plus court chemin vers la mort du corps et de l'âme car ce serait folie qui conduirait l'homme en démence... " (chap. 51).
Ils (les adeptes du yoga) tournent leurs facultés dans leurs corps, contre le cours de la nature, se contraignant comme s'ils voulaient voir en dedans et par curiosité d'esprit, exténuent leur imagination si bien que ...le diable, ayant le pouvoir de provoquer illusoirement quelque fausse lumière ou des sons ou d'agréables odeurs et maintes flammes et chaleurs bizarres dans leur dos et dans leurs reins (c'est ce qui arrive dans les mouvements charismatiques), ils sont persuadés qu 'ils voient et qu 'ils ont un souvenir tranquille de leur Dieu (alors que) ce même ennemi qui leur susciterait de vaines pensées s'ils étaient en la bonne voie, (lui-même et celui-là) est le maître ouvrier et le patron de ce travail. "Et sache bien, sache-le bien, qu'il ne lui plaît pas d'arrêter le souvenir de Dieu, non, il ne le leur retire aucunement par peur de se voir suspecté" (chap. 52) » (ibid, p. 134).
(6) « Toute prière contemplative chrétienne renvoie continuellement à l'amour du prochain, à l'action et à la passion, et c'est ainsi qu'elle rapproche le plus de Dieu. (...) Du point de vue dogmatique, il est impossible d'arriver à l'amour parfait de Dieu si l'on fait abstraction du don qu'il fait de lui-même dans le Fils incarné crucifié et ressuscité Ibid, pages 18 et 19, §13 et 20.
(7) A l'inverse « Par la grâce du baptême, les fidèles sont appelés à progresser dans la connaissance et le témoignage des mystères de la foi moyennant "l'intelligence intérieure qu'ils éprouvent des choses spirituelles". Aucune lumière venant de Dieu ne rend superflues les vérités de foi. Les grâces éventuelles d'illumination que Dieu peut concéder aident plutôt à mieux clarifier la dimension plus profonde des mystères professés et célébrés par l'Église, en attendant que le chrétien puisse contempler Dieu tel qu'il est dans sa gloire (cf. 1 Jn 3, 2) » Ibid, page 20, §21.
DE LA FASCINATION MAGIQUE A L'INITIATION
En réalité et dans toute sa profondeur, le yoga se révèle une mystique à base d'illumination initiatique appelée à opérer la fusion avec l'être qui se tapit sous l'appellation du grand soi, du non-être, de l'inconnaissable, de l'illimité, de l'être pur. Le yoga se fait religion, il n'est pas seulement une gymnastique du corps visant à la décontraction, une gymnastique de l'esprit appelée à faciliter l'accès au vide, il se situe au niveau de la magie, de la magie-religion ; l'adepte doit fusionner avec une entité qui ne peut être que luciférienne, afin de parvenir au sommet de toute mystique diabolique : la connaissance totale dans une prise de conscience de l'unité de l'âme avec tout l'univers (doctrine de l'immanence panthéistique), avec le dieu de la gnose, la puissance totale qui confère les pouvoirs charismatiques diaboliques (visions, locutions, lévitations, connaissance des pensées, dupasse, prophéties, guérisons, etc.), l'amour total qui assure les jouissances sexuelles avec l'esprit infernal.
On croit alors avoir la vision de Dieu : c'est le serpent qui fascine. Il n'y a pas d'extase en Dieu puisque l'âme se trouve séparée de son Créateur et Sauveur. Comment donc se fait-il qu'après avoir plongé dans le vide, l'âme sente qu'elle se trouve au contact d'une plénitude, d'une existence infinie, immanente à tout l'univers, en possession d'une béatitude lumineuse, à tout jamais indestructible. Certes, au cours de son cheminement vers la vacuité, l'esprit a vu se renforcer certaines de ses facultés, et c'est, aidé de cette puissance qui peu à peu l'a transformé au plus profond de lui-même, qu'il est parvenu d'une part à saisir le vide de tout ce qui est, et d'autre part à s'unir à un être qui l'emplit de lui-même et qui lui assure, à la place d'une vie toute vulnérable, une autre vie toute de liberté, sans aucune altération possible. Que s'est-il donc passé ?
Il n'est de solution à cette question que dans l'initiation qui provoque la fameuse illumination, cette fausse lumière qui traverse tout l'être et le transforme en un autre être de plus en plus incapable de saisir l'amour en Dieu, et se trouvant au contraire propulsé au sein d'un monde ténébreux où il devient le jouet de Lucifer.
Ce n'est pas parce que certaines personnes apprennent à bien respirer, à mieux se sentir en elles-mêmes, à être plus dynamiques, moins dépendantes de leurs pulsions intérieures, moins asservies à la fluidité des mouvements de la vie et donc plus maîtresses d'elles-mêmes (quoique sur ces points tout danger ne se trouve pas écarté), que le yoga doive être considéré comme une science et une sagesse propres à opérer de véritables conversions de tout leur être. Il n'y a pas de doute que le yoga (comme d'ailleurs le zen et la méditation transcendantale) n'est que peu de chose s'il n'est pas le lieu de la transmission d'une influence spirituelle diabolique, s'il n'est pas le lieu d'un véritable ensemble initiatique. Le yoga est proprement initiatique parce qu'il présente les trois caractères essentiels de l'initiation luciférienne : la présence agissante d'un maître (9), une prière spéciale, le tout suivi d'une efficacité qui révèle la puissance d'un esprit supérieur, lequel se sert et du maître et de la prière adaptée à la situation dans laquelle se trouve l'âme captive.
(9) Dans l'Église catholique « l'humble acceptation d'un maître expert dans la vie de prière et de ses directives ; c'est là une chose dont on a toujours eu conscience dans l'expérience chrétienne, depuis les temps anciens, dès l'époque des Pères du désert. Ce maître, expert dans le sentire cum Ecclesia, doit non seulement guider et appeler l'attention sur certains dangers, mais comme "père spirituel", il doit aussi introduire d'une manière vivante, dans le coeur à coeur, dans la vie de prière qui est un don de l'Esprit Saint » Ibid, page 19, §16. Inutile de préciser la différence avec l'autre « Maître » ! Le démon est habile à singer la religion.
DU MANTRAM AU POUVOIR D'ASSERVIR
Nous lisons à la page 37 du livre de M.C. Sadrin :
« Le mantram est cette courte formule secrète que le maître communique de bouche à oreille dans l'intimité d'une cérémonie initiatique destinée à faire de vous le prolongement de lui-même: celui auquel il cède, en même temps que son souffle (le mantram), une partie de son pouvoir.
Désormais, le mantram vous donnera droit à l'accès dam ses trésors spirituels, puisque prolongement de son organisme, vous serez toujours, par un lien invisible mais bien réel, rattaché subtilement à lui pour le meilleur et pour le pire ».
Où se trouve en tout cela le but recherché par des adeptes ignorants des sciences occultes : respirer, se détendre, assouplir ses muscles, mieux diriger ses forces vitales etc.. ? Justement l'un sert à l'autre : le mieux-être du corps sert de moyen et de prétexte à une action redoutable sur l'esprit et sur l'âme.
Que voyons-nous en effet dans le passage précité ? Un maître que l'on traduit par gourou: le terme ici employé est à prendre au sens fort, il s'agit de quelqu'un qui veut se rendre maître de l'âme appelée à lui être asservie, qui veut « posséder » cette âme. Que fait-il pour cela ? Il souffle tout bas une certaine « formule secrète » appelée mantram, absolument personnelle à chacun, et qui est chargée d'une influence telle qu'elle véhicule une partie du « pouvoir » du yogi.
Qu'est donc ce pouvoir ? Il est le résultat de l'efficacité d'une initiation supérieure, une participation à la puissance diabolique en échange d'une livraison de l'âme. On sait bien que Satan n'aurait pas un succès aussi énorme s'il n'appâtait pas ses victimes (pensons à sa première grande séduction au jardin de l'Éden : « vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal... ». Or, le grand appât, c'est ce que l'on appelle « les pouvoirs sur le monde » (le charismatisme actuel donne bien une idée de ces pouvoirs). Ces pouvoirs sont nombreux, nous l'avons vu plus haut, mais il en est un qui séduit ceux qui veulent dominer, leurs semblables : le pouvoir d'asservir (pensons à Hitler etc.). Le yogi, digne de ce nom, a ce pouvoir-là.
FAUX « TRESORS SPIRITUELS »
On comprend alors la fin de la citation précédente qui explicite l'effet du souffle du mantram: on a accès aux « trésors spirituels » du yogi. C'est justement cela qui est fort dangereux, car ces trésors dits spirituels sont spirituellement diaboliques, on est devenu le « prolongement de l'organisme » du yogi, on dépend de lui, on est devenu son esclave, le lien qui nous unit à lui, dit la citation est « un lien invisible mais bien réel », et ce lien est si fort que la fusion spirituelle s'opère et l'on se trouve « rattaché subtilement à lui pour le meilleur et pour le pire ». Ne comptons pas trop sur le meilleur : attendons-nous plutôt au pire, c'est-à-dire à la remise de notre âme en un autre, prélude à la remise de notre âme en l'Autre qui nous attend sous le voile de la vacuité, sous le voile du grand soi, sous le voile du non-être : le Prince de ce monde.
Richard Bergeron écrit de son côté dans son ouvrage intitulé Le Cortège des fous de Dieu (Éd. Paulines) : « Ce qui caractérise le yoga, ce n'est pas seulement son côté pratique, c'est aussi sa structure initiatique. On n'apprend pas le yoga tout seul, on s'y fait initier par un maître. Guidé par son gourou, le yogi s'applique à dépasser successivement les comportements et les valeurs propres à la condition humaine. Il s'efforce de "mourir à cette vie" et c'est ici qu'on voit la structure initiatique du yoga. Nous assistons à une mort suivie d'une renaissance ( ?) à un autre mode d'être ( ?) : celui qui est représenté par la délivrance, par l'accès à un mode d'être non profane ( ?) et difficilement descriptible, que les écoles indiennes expriment sous des noms différents... » (p. 107).
Dans le numéro du 27 mai 1977, Paris-Match publiait un article intitulé : « ... ce qu'il faut savoir de ces techniques (orientales) pour se sentir mieux dans sa peau ». A propos du zen, technique de même inspiration que le yoga, l'auteur disait sans ambages: « Celui qui médite, assis sur un coussin dans la position du lotus (à noter qu'une telle posture est exactement l'inverse de l'attitude d'adoration à genoux, qui ramasse l'être sur lui-même pour la concentration guidée par la foi en Dieu), ... se concentre sur sa respiration, sur le vide, sur un 'Koan ', sorte de paradoxe choisi par le maître du type: ' 'Lorsqu 'on frappe dans ses mains, cela produit un son. Quel est le son d'une seule main (on remarquera le "vide" d'une telle question) ?". La pratique du zazen permet d'entrer dans le "samadhi", très profond état de concentration où l'on n'a plus conscience de soi, ni de l'univers, et surtout ( ?) d'arriver au "satori", l'éveil suprême ». On sait ce que recouvre un tel éveil !
LA "TRADITION PRIMORDIALE".
A propos du yoga... le R.P. Joseph de Sainte Marie o.c.d. écrivait dans un article intitulé « Intériorité chrétienne et intériorité orientale », paru dans la revue La Pensée catholique : « Si nous pouvons comprendre, au moins jusqu 'à un certain point, en quoi consistent les exercices de la première partie (postures, respirations...) (10)...Pouvons-nous dire quelque chose de plus, sur les exercices de la seconde partie (concentration- méditation...) ? Deux observations peuvent au moins être faites. La première pour souligner certains aspects mystérieux de ces doctrines (allusion aux autres techniques orientales) et de leur enseignement, à savoir qu'ils sont, au sens ésotérique du mot "traditionnels" (ce qui veut dire : reliés par initiation à la fameuse tradition primordiale, celle qui s'origine à la tentation de l'Éden). Cela signifie que, au-delà de l'écrit et plus importantes encore que lui, ces doctrines et leur enseignement sont transmis de maître à maître à travers les temps et à partir de centres où leurs ultimes secrets sont sévèrement gardés. Ce serait une erreur de considérer avec scepticisme l'insistance avec laquelle les présentateurs de ce système soulignent eux-mêmes ce point. Le concept d'"initiation" et d"'influence spirituelle"prennent ici tout leur sens. On n'apprend pas le yoga seul, il y faut un maître, le ' gourou '. Le rapport maître-disciple est donc un rapport initiateur-initié » (N° 177- p. 44).
Nous avons dit plus haut que la remise de l'âme en un autre (tel le gourou) est le prélude à la remise de l'âme en l'Autre qui nous attend sous le voile du vide et du non-être: tel est bien le résultat du cheminement d'un esprit qui n'a pas voulu rester à sa place de créature sortie des mains de Dieu, de créature rédemptée par le Sang du Verbe-fait-chair, de créature en voie de sanctification, sous la motion de l'Esprit-Saint de Dieu, de créature en voie de divinisation par participation obtenue par grâce à la Vie même de Dieu. Le faible esprit a voulu s'élever par lui-même en un état qui n'est pas le sien propre, en un état hors du temps, hors de la vie normale, en un état angélique : mais en cet état la grâce ne peut se frayer son chemin. L'âme s'est mise sous l'influence de sa pauvre lumière dont une apparente brillance l'a séduite un moment. Mais fragilisée par son contact avec elle-même, elle est tombée en ruine sous une influence qui s'est de plus en plus emparée d'elle. Comme le démon ne peut bâtir que sur des ruines, c'est justement sur la ruine de l'âme aliénée, évoluant hors du sûr et humble chemin de la foi catholique, que l'influence diabolique agit puissamment. La remise de l'âme, redisons-le encore entre les mains d'un maître, n'a été que la préparation à la remise de l'âme à l'Ennemi de toute âme créée, sauvée, sanctifiée, divinisée par pure grâce. Comme l'écrit encore le père Joseph de Sainte Marie à propos du démon dans le même article cité ci-dessus : «... son action ne peut être absente d'une tentative aussi hermétiquement fermée à la vérité et qui se base avec une telle force sur l'orgueil de l'esprit et sur la volonté de puissance et d'autoréalisation de l'homme » (P-49)
(10) « La méditation chrétienne de l'Orient a valorisé le symbolisme psychophysique, souvent absent de la prière de l'Occident. Il peut aller d'une attitude corporelle déterminée jusqu'aux fonctions vitales, comme la respiration et le battement cardiaque. Ainsi l'exercice de la "prière de Jésus", qui s'adapte au rythme respiratoire naturel, peut- au moins pour un certain temps- être d'une aide réelle à beaucoup. D'autre part, les mêmes maîtres orientaux ont aussi constaté que tous ne sont pas également aptes à utiliser ce symbolisme, parce que tous ne sont pas en mesure de passer du signe matériel à la réalité spirituelle recherchée. Compris d'une manière inadéquate et incorrecte, le symbolisme peut même devenir une idole, et par conséquent un obstacle à l'élévation de l'esprit vers Dieu. Vivre dans le cadre de la prière toute la réalité de son propre corps comme symbole est encore plus difficile : cela peut dégénérer dans un culte du corps, et porter à identifier subrepticement toutes ses sensations avec des expériences spirituelles. Certains exercices physiques produisent autontatiquement des sensations de quiétude et de détente, des sentiments gratifiants, voire même des phénomènes de lumière et de chaleur qui ressemblent à un bien-être spirituel. Les prendre pour d'authentiques consolations de l'Esprit-Saint serait une manière totalement erronée de concevoir le cheminement spirituel. Leur attribuer des significations symboliques typiques de l'expérience mystique, alors que l'attitude morale de l'intéressé ne lui correspond pas, représenterait une sorte de schizophrénie mentale, pouvant même conduire à des troubles psychiques et parfois à des aberrations morales ». Ibid, pages 20
LE TRIOMPHE DE SATAN
Et encore : «... Si la "libération" ici proposée à l'homme se révèle en définitive suprême aliénation, c'est que la voie d'auto réalisation qui lui est présentée le conduit en réalité à se livrer totalement au pouvoir d'un autre. La "réalisation", but de toutes ces techniques (orientales), n'est nullement celle de l'homme, c'est celle de cet esprit qui ne dit pas son nom, et qui se cache dans les ténèbres de l'impersonnalité, derrière le voile qu 'il tisse avec les fils de l'orgueil humain. Comment ne pas reconnaître ici celui qui depuis le début des temps tente l'homme et le trompe par son mensonge, toujours le même : "vous serez comme des dieux", c'est-à-dire comme moi-même, pleinement autosuffisants.
Cette réponse s'impose avec plus de force encore si l'on considère en outre que le "soi" suprême (Satan) qui s'édifie ainsi en ramenant à soi tous les esprits créés qui s'abandonnent à lui, se livre là à une entreprise qui devient singulièrement transparente lorsqu 'on la considère à la lumière du Mystère de l'Église, Corps mystique du Christ (Col. I, 18), et à celui du "Plérôme" (v.19) et de la "récapitulation" de toutes choses (Eph. I, 10) en Celui qui est l'alpha et l'oméga (Apoc. 22, 13)... l'opposition que nous relevons ici entre l'édification du Corps mystique du Christ, plérôme de son mystère et cette tentative qui en est l'antithèse radicale, appelée par saint Paul "mystère d'iniquité" (2. Thess, 2, 7), nous semble particulièrement importante. On ose à peine sonder les abîmes que sa puissante lumière nous fait entrevoir, et pourtant ils sont inscrits dans la Révélation et dans le Dessein divins de l'histoire du salut » (PP. 53-54). Il est bien évident que le yoga est sous l'influence vampirique du démon et illustre le mot de saint Paul : « Quand vous suiviez le train de ce monde, le prince de l'esprit, le prince de l'air qui agit dans les fils de la désobéissance, vous étiez morts » (Ephés. I, 2).
La gnose du yoga, comme d'ailleurs toute gnose apporte avec elle la mort dont parle l'Apôtre. Comme le dit si justement Etienne Couvert dans son dernier et précieux et courageux ouvrage La gnose contre la Foi (éd. Chiré) : «... La doctrine gnostique trouve sa conclusion logique dans le culte de Satan qui en est le point d'aboutissement naturel. Quand on commence à mettre un doigt dans la gnose, on est happé par Satan et il ne reste plus qu'à vendre son âme au diable... » (p. 175).
LE LOUP DÉGUISÉ EN BERGER
En terminant, se pose nécessairement la question : comment se fait-il que des hommes d'Église se laissent prendre à la « séduction » du yoga, privilégiant l'expérience vitale aux dépens de la vie de foi : « Voici qu'aujourd'hui, écrit encore M.C. Sadrin, drapé dans sa robe magique et le charme ensorceleur de la plus vieille âme du monde, le yoga réalise sur le théâtre de la culture européenne une entrée remarquée, triomphale.
On le savait déjà lointain parent des mouvements illuministes, rosicruciens et autres, mais comment se douter que prêtres, moniales et religieux allaient soudain- sous l'attrait d'une fascination irrésistible se précipiter à sa rencontre, lui ouvrir les clôtures les plus sévères et les coeurs les plus saints, se disputer ses grâces, solliciter ses conseils, se rouler à ses pieds, se livrer à sa discrétion ? » (p. 111). Question cruciale !
Précisons que chaque terme chrétien a un sens yoguique ; un yogi peut très bien commenter l'Évangile et y introduire en même temps son philtre démoniaque M.C. Sadrin raconte qu'« un maître parla pendant huit jours de l'Evangile de saint Jean dans un monastère, à l'admiration générale » et que « au bout d'une semaine tous rivalisaient d'envie d'expérimenter le soi » (p. 112).
Nous emprunterons la conclusion au même auteur: « Quand, sous le prétexte d'intensifier la foi, le yoga s'introduit dans les monastères, investissant à son profit l'élan religieux, cet esprit négateur livre à l'esprit de Dieu la dernière guerre, investissant les dernières citadelles de Dieu.
Loup déguisé en berger, ange de ténèbres en ange de lumière, son vrai projet est là : pénétrer au coeur même de la foi, lui faire réaliser une mutation telle qu'elle devienne yoga à son insu même.
L'âme chrétienne aura, ce faisant, succombé à la même tentation meurtrière que celle à laquelle succomba notre premier père : devenir Dieu sans Dieu, et pour obtenir ce résultat s'unir avec un esprit qui n 'est pas Celui du Seigneur » (p. 117).
Le yoga qui est une recherche gnostique du soi et qui aboutit à une rencontre avec le démon, est appelé à devenir la base de la religion de l'avenir :
« Cette religion du soi serait... la future religion de tous les hommes. Ce serait une nouvelle église, bâtie sur la seule raison, sans révélation ni dogme, sans sacrifice ni mystère. Les jnanins (ou yogis) en seraient les grands prêtres, seuls capables de transmettre le savoir (la gnose) à une poignée d'initiés dirigeant les masses non éveillées encore » (ibid, p. 77).
Qu'est donc cet éveil sinon la découverte, au plus profond de l'âme, d'un soi qui se divinise pour aboutir à la fatale conclusion : Dieu n'est plus Dieu. Dieu n'est pas Dieu.
UN MAL LARGEMENT RÉPANDU DANS L'ÉGLISE
Avant de mettre fin à cet article, nous tenons à citer les lignes suivantes qui viennent de nous être transmises et dont l'importance est évidente. Il s'agit du résumé (paru dans Introïbo d'octobre- novembre-décembre 1989, n° 66) d'un long article (une douzaine de pages) de la revue italienne Trente jours, relatif aux trois principales "techniques" orientales, qui sous des formes différentes se réfèrent à la même gnose : le yoga, le zen, la méditation transcendantale :
« L'auteur de l'article, Alver Metalli, se déclare lui-même surpris du si grand nombre de couvents, de maisons d'exercices spirituels, de paroisses, attirés par les "techniques" de méditation orientale, du zen, du yoga.
On dit que les ''techniques'' sont neutres!!!. En réalité, la dynamique pratique de ces expériences (orientales) rend vaines et déforme non seulement les vérités théologales, mais la personnalité humaine elle-même...
La dernière mode en matière de vie spirituelle pour religieux et laïcs catholiques a pour titre : "Initiation à la prière profonde". Rien de clandestin : le cours est organisé par le "Centre international de pastorale de la prière", qui a son siège à la Curie générale des jésuites à Rome. Il est recommandé à tous ceux qui ont sérieusement l'intention de réfléchir et de trouver Dieu en toutes choses.
On y précise : "La divulgation en Occident des méthodes de méditation orientale et leur influence sur la méditation chrétienne est une réalité de plus en plus évidente et répandue".
L'expression "prière profonde" veut indiquer le recours à des techniques de méditation, nées au sein des religions orientales. Ces techniques nouvelles se répandent même chez des moines contemplatifs, et ce sont justement les spécialistes de la spiritualité chrétienne qui se révèlent les plus sensibles aux cocktails à base de méditation orientale.
Peut-on considérer ces techniques comme neutres. S'agit-il de la prière de demain ? Il semble que oui, à considérer l'attention que les éditeurs catholiques lui portent. Les catalogues de livres de prière en sont remplis. Et çà se vend ! Dans les sept librairies religieuses proches du Vatican, fréquentées surtout par des prêtres, des moines, des religieuses, les manuels de yoga chrétien et les initiations à la prière profonde, munis des autorisations nécessaires, se vendent autant que les classiques de la spiritualité traditionnelle...
Ces méthodes inquiétantes ont pénétré les structures traditionnelles de l'Église : paroisses, patronages, instituts religieux. En Suisse, par exemple, la diffusion de ces méthodes orientales se fait sous l'égide des capucins. Ils organisent des semaines mystiques' où participent catholiques, protestants et incroyants !
A noter que l'on utilise parfois le chapelet, mais en tant que « montra » ! Définissons ce terme indien à la mode : un mantra est un nom ou une formule divine, apparemment neutre et sans un sens déterminé, qu'il faut répéter jusqu'à l'obsession, avec rythme et intensité, dans le but d'imprégner et de "nettoyer" l'esprit...
Nous sommes très loin de la méditation pacifique, reposante et sanctifiante des mystères du rosaire, tant recommandée par la Sainte Vierge. Mais ne dit-on pas que le diable est le singe de Dieu ?
L'article que nous résumons donne de nombreux exemples de cette organisation de diffusion de la "prière profonde" en tous pays. Retenons les cours qui ont lieu à Rome, à l'Université grégorienne où le moine bouddhiste Hozomi organise des retraites pour les étudiants de l'Université pontificale...
Les expériences de cohabitation entre moines chrétiens, bouddhistes et hindouistes se multiplient. Sous la triple influence du dernier concile, de l'oecuménisme et de l'inculturation, les premiers appels à adapter le christianisme aux philosophies asiatiques font leur chemin...
Quelques rares prêtres réagissent. Par exemple le dominicain canadien François Dermine, professeur au Centre Théologique de Bologne, explique: "II est difficile d'envisager quelque compatibilité entre ces techniques et la foi chrétienne, certaines ne sont même pas interprétables comme de simples techniques: le Maharisti, par exemple, présente la méditation transcendantale... comme "le coeur de toutes les religions", capable de résoudre tous les problèmes de l'homme. En tout cas, on finit toujours par dépendre d'une technique et il est extrêmement antichrétien de confier son salut à une technique (11) ... On risque, avec ces techniques, de vouloir conquérir son propre salut. De plus, il y a dans tout le phénomène un fond que je définirais gnostique, déjà présent dans les cultures orientales...". »
C'est bien l'infernale gnose qui se glisse par le moyen des techniques orientales (que ce soit le yoga, le zen ou la méditation transcendantale) au sein du catholicisme pour le saper de l'intérieur. Ce n'est pas l'Esprit-Saint qui souffle, c'est le Serpent qui siffle !...
(11) « Assurément, le chrétien a besoin de temps déterminés de retraite dans la solitude pour se recueillir et retrouver près de Dieu son chemin. Mais à cause de son caractère de créature, et de créature qui sait n'avoir de sécurité que dans la grâce, sa manière de s'approcher de Dieu ne se fonde sur aucune technique au sens strict du mot. Cela contredirait l'esprit d'enfance requis par l'Évangile. La mystique chrétienne authentique n'a rien à voir avec la technique : elle est toujours un don de Dieu, dont le bénéficiaire se sent indigne. (...) L'amour de Dieu, unique objet de la contemplation chrétienne, est une réalité qu'on ne peut "s'approprier" par aucune méthode ni aucune technique ; au contraire, nous devons toujours avoir le regard fixé sur Jésus-Christ, en qui l'amour divin est arrivé pour nous sur la Croix à un tel point que lui-même a voulu assumer même la condition d'éloignement du Père (cf. Me 15, 34) v. Ibid, pages 20 et 21, §23 et 31.
http://afs.e-catho.com/ideologieserreurs/fausses-mystiques/219-yoga-zen-et-les-autres
« Le cri de Thérèse de Jésus en faveur d'une prière toute centrée sur le Christ « est valable encore de nos jours, contre certaines méthodes d'oraison qui ne s'inspirent pas de l'Évangile et qui tendent en pratique à se passer du Christ, au profit d'un vide mental sans aucun sens dans le christianisme. Toute méthode d'oraison est valable dans la mesure où elle s'inspire du Christ et conduit au Christ qui est la Voie, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14, 6) ».
Jean-Paul II (1)
Parmi les calamités contemporaines dont l'extension profite de l'affaiblissement de l'Eglise catholique, certaines sont bien visibles, les sectes par exemple, d'autres beaucoup moins. Nous voudrions aujourd'hui appeler l'attention sur les dangers, souvent méconnus de ce qu'on appelle en général les « méthodes orientales » de prière ou de méditation, « Yoga », « Zen », « méditation transcendantale ».
La lettre « Quelques aspects de la méditation chrétienne », du 15 octobre 1989 (« Documentation catholique », n° 1997du 7janvier 1990), nous y incite. Elaborée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi, portant la signature du cardinal Ratzinger et approuvée par le pape, elle est adressée « aux évêques de l'Eglise catholique », et partant rédigée avec pondération. Elle indique cependant très clairement les graves erreurs auxquelles conduit la pratique des « méthodes orientales » de prétendue prière, et les principes et règles d'une prière catholique. C'est pourquoi, à l'appui de l'article ci-dessous, l'A.F.S. a ajouté des notes composées de citations du texte romain (2).
Étant donné l'influence grandissante de la gnose sous forme de yoga (la plus répandue des méthodes orientales), nous parlerons de ce dernier pour révéler ce qu'il cache au plus profond de lui-même et qui est ignoré de ceux qui se laissent prendre à ses appâts.
Le yoga est la méthode ascétique qui vise à conduire l'esprit de l'homme jusqu'à un état de conscience pure, d'existence pure, un état où se fait la prise de conscience du soi (3), c'est-à-dire de ce qui, en l'être, transcende l'existence et s'en abstrait, et la prise de conscience du grand soi, le non-être, l'être informel, illimité, qui en fait se confond avec le vide, n'ayant aucune substance et donc aucune essence, aucune existence par lui-même. Bref, le yoga est tout d'abord une doctrine de la vacuité, une doctrine du vide absolu (4). Mais comme la suprême béatitude du yoga consiste en la fusion de l'âme avec le non-être et que celle-ci ne peut pas se faire toute seule, il en résulte que le yoga, après avoir ruiné l'âme en la détournant en réalité de son vrai bien, le Dieu de Jésus-Christ, doit faire appel à la magie, aux forces préternaturelles démoniaques. En réalité le non-être fait place à celui qui a jadis promis dans le jardin de l'Éden à sa première captive ; « Vous serez comme des dieux ». Le yoga est promesse de fausse divinisation ; c'est le serpent qui vient se lover au sein de sa mystique initiatique.
PHILOSOPHIE DU YOGA
Philosophiquement, le yoga se présente comme une négation de toute forme d'être, de toute forme d'existence, et en conséquence de toute forme d'amour, puisque c'est l'amour qui unit la créature à son Créateur. Et c'est en niant l'être et l'existence que l'adepte doit parvenir à ce qui est appelé la conscience pure, la conscience du soi. Le yoga est donc une philosophie du non-être, et il s'apparente aux autres philosophies, qui, outre les philosophies orientales et parfois inspirées par elles, ont été des philosophies du non-être : depuis Heraclite pour qui « tout coulait », en passant par certaines philosophies grecques présentant le caractère absolu du non-être, jusqu'aux théosophes, aux rosicruciens, jusqu'aux existentialistes, etc..
Relevons dans l'ouvrage de M.C. Sadrin, intitulé Le yoga à la lumière de la foi (Éd. Téqui) quelques citations relatives à des philosophies du non-être :
« "On voudra l'amour et la fin de l'amour, la vie et la fin de la vie, on accueillera la guerre, la destruction, le feu qui brûle les êtres, le génie destructeur du temps, cette gigantesque bataille où nul ne gagne sinon l'Hadès. Je proclame roi le néant, seule valeur ( ?)" (F. Nietzsche)» (p. 14).
« "S'étant choisi sans religion, sans patrie, sans parents, sans loi (sauf la sienne), pour rien, et n'allant nulle part (en italique dans le texte)" (Sartre: Oreste)... » (ibid).
« Pourquoi nous soucierions-nous de la doctrine d'amour et de responsabilité morale ? Je lui oppose, dans une clarté glaciale, la suprême doctrine du néant (en italique dans le texte) et de la plus totale insignifiance de l'individu" (Hitler: Discours à ses gauleiters) » (ibid).
Le non-être du yoga est une pure inversion de l'Être divin auquel tout esprit humain aspire, il est le « sans limites » (ce qui est une forme de limitation) qui ne peut être saisi que par une conscience d'une «pureté intégrale » parce que non rivée aux contingences terrestres. Il faut au yoga un « esprit pur » (on retrouve Hegel pour qui l'esprit se réalise pleinement en devenant pleinement lui-même, véritable plénitude de l'absolu. On retrouve aussi Schopenhauer qui a tenté d'introduire en Europe la voie de « l'esprit pur ») dépassant tous les phénomènes, toutes les apparences. Seul un esprit pur, un esprit libéré de l'être et de l'existence peut « regarder », si l'on peut dire, le vide, l'indistinct, le néant (5).
(1) Homélie du 1er novembre 1982, où le pape donnait en exemple Ste Thérèse de l'Enfant Jésus. Cité dans « Quelques aspects de la méditation chrétienne », note 12, D.C. n° 1997, 7 janvier 1990, page 22.
(2) « Par l'expression "méthodes orientales", on entend des métliodes qui s'inspirent de l'hindouisme et du bouddhisme, comme le "zen" ou la "méditation transcendantale" ou encore le "yoga". Il s'agit donc de méthodes de méditation de l'Extrême-Orient non chrétien qui sont souvent utilisées de nos jours même par certains chrétiens dans leur méditation. Les orientations de principe et de méthode contenues dans le présent document veulent constituer un point de référence non seulement par rapport à ce problème, mais aussi, d'une manière plus générale, pour les diverses formes de prière, pratiquées aujourd'hui dans les réalités ecclésiales, particulièrement dans les associations, les mouvements et les groupes » Note du document romain. Ibid, page 22.
(3) « La prière chrétienne est donc toujours en même temps authentiquement personnelle et communautaire. Elle repousse les techniques impersonnelles ou centrées sur le moi, capables de produire des automatismes dans lesquels celui qui prie reste prisonnier d'un spiritualisme intimiste, incapable d'une libre ouverture au Dieu transcendant » Ibid, page 16, §3.
(4) « "conviendra donc d'interpréter correctement l'enseignement des maîtres qui recommandent de "vider" l'esprit de toute représentation sensible et de tout concept, en maintenant toutefois une aimante attention à Dieu, de sorte qu 'il y ait en celui qui prie un vide qui peut alors être rempli par la richesse divine. Le vide dont Dieu a besoin est celui du renoncement au propre égoïsme, pas nécessairement celui du renoncement aux réalités créées qu'il nous a données et au milieu desquelles il nous a placés. i l n'y a pas de doute que, dans la prière, on doive se concentrer entièrement sur Dieu et exclure le plus possible les choses du monde qui enchaînent notre égoïsme. Saint Augustin est sur ce point un maître insigne : si tu veux trouver Dieu, dit-il, abandonne le monde extérieur et rentre en toi-même. Toutefois, poursuit-il, ne demeure pas en toi-même, mais surpasse-toi, car tu n'es pas Dieu: Lui est plus profond et plus grand que toi (...). "Demeurer en soi-même»: voilà le vrai danger. Le grand Docteur de l'Église recommande de se concentrer en soi-même, mais aussi de transcender le moi qui n'est pas Dieu, mais une créature. Dieu est interior intimo meo et superior summo meo. Car Dieu est bien en nous et avec nous, mais il nous transcende dans son mystère " Ibid, page 19, §19.
(5) « Avec la diffusion actuelle des méthodes orientales de méditation dans le monde chrétien et dans les communautés ecclésiales, on se trouve en face d'un renouvellement aigu de la tentative, non exempte de risques et d'erreurs, de mélanger la méditation chrétienne et la méditation non chrétienne. Les propositions en ce sens sont nombreuses et plus ou moins radicales: certaines utilisent des méthodes orientales seulement aux fins d'une préparation psychophysique pour une contemplation réellement chrétienne ; d'autres vont plus foin et cherchent à engendrer, par diverses techniques, des expériences spirituelles analogues à celles dont on parle dans les écrits de certains mystiques catholiques ; d'autres encore ne craignent pas de placer l'absolu sans images ni concepts, propre à la théorie bouddhiste, sur le même plan que la majesté de Dieu, révélée dans le Christ, qui s'élève au-dessus de la réalité finie ; et dans ce but, ils se servent d'une "théologie négative" qui transcende toute affirmation de contenu sur Dieu, niant que les réalités du monde puissent être une trace qui renvoie à l'infinité de Dieu. Aussi proposent-ils d'abandonner non seulement la méditation des oeuvres salvifiques que le Dieu de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance a accomplies dans l'histoire, mais aussi l'idée même du Dieu un et trine, qui est amour, cela en faveur d'une immersion "dans l'abîme indéterminé de la divinité". »lbid, page 18, §12
L'ASCÈSE DU YOGI
L'ascèse de l'adepte du yoga va donc consister, selon un système de maîtrise de soi qui aurait sa valeur s'il demeurait à l'abri de l'influence des forces obscures, à se dépouiller de son moi, de sa propre mouvements de la vie du monde: c'est alors que le désert répond à la longue attente, un désert qui n'est pas celui des grands mystiques chrétiens, l'esprit y est seul avec lui-même puisqu'il n'atteint que le vide: l'être humain n'est plus rien, les autres êtres humains ne sont plus rien. Il n'est plus aucune valeur d'être, aucune valeur ontique : le non-être a triomphé richesse d'intelligence et de coeur, de son dynamisme vital ainsi que du monde environnant. Il faut qu'un tel adepte devienne inaccessible à tout ce qui peut être suscité par une âme personnelle sortie « des mains de Dieu », inaccessible aux autres êtres empêtrés dans une fausse existence, inaccessible à tous les au plus profond de l'âme, de l'Être, de Celui qui est par Lui-même. L'esprit pur de l'adepte du yoga devient le rival de l'Esprit divin. Arraché à lui-même, arraché à tout son environnement, évadé de l'être et de l'existence, l'esprit se voit immortel, il se croit dieu en face de Dieu. Mircea Éliade l'a précisé : « Cette méthode expérimentale de réaliser l" homme-dieu" qu'est le yoga ».
A ce stade, l'âme se trouve paralysée, le yoga a introduit en elle le doute sur tout ce qui porterait son intelligence vers sa fin qui est Dieu (que l'on se rappelle le doute intégral de Descartes : ce doute est en réalité un sophisme car le doute lui-même entrerait alors dans l'illusion générale). L'âme est comme fixée dans un état de négation, elle s'est mise en quelque sorte en enfer. L'esprit, s'enorgueillissant de lui-même, ne peut plus être du Seigneur le fils, il devient son égal.
DU REFUS DE LA CRÉATION AU VIDE DÉMENT
La question de l'existence envisagée comme un mal est très grave. Le yoga suit la doctrine de l'immanence, il est donc refus de l'action créatrice de Dieu, il est négation de la création sortie « des mains du Créateur » dans un immense amour. En refusant toute attache aux créatures de Dieu, le yoga interdit à son adepte de découvrir les « signes » donnés par le Seigneur pour l'aider à croire en Lui, en Son amour infini.
Il y a une différence radicale entre le vide où parvient l'adepte du yoga et la nuit de la mystique chrétienne. Celui-là cherche en lui-même sa lumière, celle du non-être, celle-ci est attente de la divine lumière, attente de l'amour divin dans l'épreuve, elle est marche vers cette lumière, vers cet amour, et elle est en même temps union à Celui qui est lumière et amour. Une telle nuit est accueil et non refus, comme dans le cas du yoga (6).
Par le vide, l'âme se met hors du temps, elle le transcende ; le yoga refuse le temps, car celui-ci est signe d'une divine création. La mystique chrétienne fait du temps un moyen privilégié de progression vers Dieu.
Le vide du yoga s'apparente au néant, il néantise, si Ton peut dire, l'être que des « mains divines » ont fait sortir du néant. La mystique chrétienne sait réduire la créature humaine à son véritable rang de « rien créé », mais d'un rien créé par un amour tout-puissant, un rien que la grâce peut transfigurer jusqu'à faire de lui un fils du Père dans le Fils unique, un frère de Jésus, jusqu'à faire de son âme une épouse de l'Esprit-Saint. Mais la divine grâce ne peut pas aller au-delà du refus de l'adepte du yoga. L'esprit n'a plus rien alors qui l'éclairé, l'âme n'a plus l'amour qui pourrait la sauver.
Ecoutons le témoignage d'une religieuse après quelques mois de zen (lequel est apparenté au yoga) : « ... Je tombe dans la vacuité... J'assiste à l'effondrement de ma vie, de mon moi, de ma foi, de tout ce que je suis, de tout ce que j'étais... C'est l'immersion dans une espèce de mort... Je deviens simple conscience d'être » (ibid p. 68) (7).
En réalité cette fuite dans le vide s'opère dans les pires conditions et sous l'influence de celui qui cherche à ruiner une âme en vue de se l'approprier.
Lisons cet extrait d'un ouvrage intitulé Nuage d'inconnaissance ( et cité par M.C. Sadrin : « La Vie spirituelle chrétienne n'est pas l'enstase (opposée à l'extase : celle-ci est une sortie en Dieu, celle-là est une rentrée en soi) yoguique: "Rentrer au-dedans de soi ne doit pas être entendu comme un travail corporel. Ce serait là le plus court chemin vers la mort du corps et de l'âme car ce serait folie qui conduirait l'homme en démence... " (chap. 51).
Ils (les adeptes du yoga) tournent leurs facultés dans leurs corps, contre le cours de la nature, se contraignant comme s'ils voulaient voir en dedans et par curiosité d'esprit, exténuent leur imagination si bien que ...le diable, ayant le pouvoir de provoquer illusoirement quelque fausse lumière ou des sons ou d'agréables odeurs et maintes flammes et chaleurs bizarres dans leur dos et dans leurs reins (c'est ce qui arrive dans les mouvements charismatiques), ils sont persuadés qu 'ils voient et qu 'ils ont un souvenir tranquille de leur Dieu (alors que) ce même ennemi qui leur susciterait de vaines pensées s'ils étaient en la bonne voie, (lui-même et celui-là) est le maître ouvrier et le patron de ce travail. "Et sache bien, sache-le bien, qu'il ne lui plaît pas d'arrêter le souvenir de Dieu, non, il ne le leur retire aucunement par peur de se voir suspecté" (chap. 52) » (ibid, p. 134).
(6) « Toute prière contemplative chrétienne renvoie continuellement à l'amour du prochain, à l'action et à la passion, et c'est ainsi qu'elle rapproche le plus de Dieu. (...) Du point de vue dogmatique, il est impossible d'arriver à l'amour parfait de Dieu si l'on fait abstraction du don qu'il fait de lui-même dans le Fils incarné crucifié et ressuscité Ibid, pages 18 et 19, §13 et 20.
(7) A l'inverse « Par la grâce du baptême, les fidèles sont appelés à progresser dans la connaissance et le témoignage des mystères de la foi moyennant "l'intelligence intérieure qu'ils éprouvent des choses spirituelles". Aucune lumière venant de Dieu ne rend superflues les vérités de foi. Les grâces éventuelles d'illumination que Dieu peut concéder aident plutôt à mieux clarifier la dimension plus profonde des mystères professés et célébrés par l'Église, en attendant que le chrétien puisse contempler Dieu tel qu'il est dans sa gloire (cf. 1 Jn 3, 2) » Ibid, page 20, §21.
DE LA FASCINATION MAGIQUE A L'INITIATION
En réalité et dans toute sa profondeur, le yoga se révèle une mystique à base d'illumination initiatique appelée à opérer la fusion avec l'être qui se tapit sous l'appellation du grand soi, du non-être, de l'inconnaissable, de l'illimité, de l'être pur. Le yoga se fait religion, il n'est pas seulement une gymnastique du corps visant à la décontraction, une gymnastique de l'esprit appelée à faciliter l'accès au vide, il se situe au niveau de la magie, de la magie-religion ; l'adepte doit fusionner avec une entité qui ne peut être que luciférienne, afin de parvenir au sommet de toute mystique diabolique : la connaissance totale dans une prise de conscience de l'unité de l'âme avec tout l'univers (doctrine de l'immanence panthéistique), avec le dieu de la gnose, la puissance totale qui confère les pouvoirs charismatiques diaboliques (visions, locutions, lévitations, connaissance des pensées, dupasse, prophéties, guérisons, etc.), l'amour total qui assure les jouissances sexuelles avec l'esprit infernal.
On croit alors avoir la vision de Dieu : c'est le serpent qui fascine. Il n'y a pas d'extase en Dieu puisque l'âme se trouve séparée de son Créateur et Sauveur. Comment donc se fait-il qu'après avoir plongé dans le vide, l'âme sente qu'elle se trouve au contact d'une plénitude, d'une existence infinie, immanente à tout l'univers, en possession d'une béatitude lumineuse, à tout jamais indestructible. Certes, au cours de son cheminement vers la vacuité, l'esprit a vu se renforcer certaines de ses facultés, et c'est, aidé de cette puissance qui peu à peu l'a transformé au plus profond de lui-même, qu'il est parvenu d'une part à saisir le vide de tout ce qui est, et d'autre part à s'unir à un être qui l'emplit de lui-même et qui lui assure, à la place d'une vie toute vulnérable, une autre vie toute de liberté, sans aucune altération possible. Que s'est-il donc passé ?
Il n'est de solution à cette question que dans l'initiation qui provoque la fameuse illumination, cette fausse lumière qui traverse tout l'être et le transforme en un autre être de plus en plus incapable de saisir l'amour en Dieu, et se trouvant au contraire propulsé au sein d'un monde ténébreux où il devient le jouet de Lucifer.
Ce n'est pas parce que certaines personnes apprennent à bien respirer, à mieux se sentir en elles-mêmes, à être plus dynamiques, moins dépendantes de leurs pulsions intérieures, moins asservies à la fluidité des mouvements de la vie et donc plus maîtresses d'elles-mêmes (quoique sur ces points tout danger ne se trouve pas écarté), que le yoga doive être considéré comme une science et une sagesse propres à opérer de véritables conversions de tout leur être. Il n'y a pas de doute que le yoga (comme d'ailleurs le zen et la méditation transcendantale) n'est que peu de chose s'il n'est pas le lieu de la transmission d'une influence spirituelle diabolique, s'il n'est pas le lieu d'un véritable ensemble initiatique. Le yoga est proprement initiatique parce qu'il présente les trois caractères essentiels de l'initiation luciférienne : la présence agissante d'un maître (9), une prière spéciale, le tout suivi d'une efficacité qui révèle la puissance d'un esprit supérieur, lequel se sert et du maître et de la prière adaptée à la situation dans laquelle se trouve l'âme captive.
(9) Dans l'Église catholique « l'humble acceptation d'un maître expert dans la vie de prière et de ses directives ; c'est là une chose dont on a toujours eu conscience dans l'expérience chrétienne, depuis les temps anciens, dès l'époque des Pères du désert. Ce maître, expert dans le sentire cum Ecclesia, doit non seulement guider et appeler l'attention sur certains dangers, mais comme "père spirituel", il doit aussi introduire d'une manière vivante, dans le coeur à coeur, dans la vie de prière qui est un don de l'Esprit Saint » Ibid, page 19, §16. Inutile de préciser la différence avec l'autre « Maître » ! Le démon est habile à singer la religion.
DU MANTRAM AU POUVOIR D'ASSERVIR
Nous lisons à la page 37 du livre de M.C. Sadrin :
« Le mantram est cette courte formule secrète que le maître communique de bouche à oreille dans l'intimité d'une cérémonie initiatique destinée à faire de vous le prolongement de lui-même: celui auquel il cède, en même temps que son souffle (le mantram), une partie de son pouvoir.
Désormais, le mantram vous donnera droit à l'accès dam ses trésors spirituels, puisque prolongement de son organisme, vous serez toujours, par un lien invisible mais bien réel, rattaché subtilement à lui pour le meilleur et pour le pire ».
Où se trouve en tout cela le but recherché par des adeptes ignorants des sciences occultes : respirer, se détendre, assouplir ses muscles, mieux diriger ses forces vitales etc.. ? Justement l'un sert à l'autre : le mieux-être du corps sert de moyen et de prétexte à une action redoutable sur l'esprit et sur l'âme.
Que voyons-nous en effet dans le passage précité ? Un maître que l'on traduit par gourou: le terme ici employé est à prendre au sens fort, il s'agit de quelqu'un qui veut se rendre maître de l'âme appelée à lui être asservie, qui veut « posséder » cette âme. Que fait-il pour cela ? Il souffle tout bas une certaine « formule secrète » appelée mantram, absolument personnelle à chacun, et qui est chargée d'une influence telle qu'elle véhicule une partie du « pouvoir » du yogi.
Qu'est donc ce pouvoir ? Il est le résultat de l'efficacité d'une initiation supérieure, une participation à la puissance diabolique en échange d'une livraison de l'âme. On sait bien que Satan n'aurait pas un succès aussi énorme s'il n'appâtait pas ses victimes (pensons à sa première grande séduction au jardin de l'Éden : « vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal... ». Or, le grand appât, c'est ce que l'on appelle « les pouvoirs sur le monde » (le charismatisme actuel donne bien une idée de ces pouvoirs). Ces pouvoirs sont nombreux, nous l'avons vu plus haut, mais il en est un qui séduit ceux qui veulent dominer, leurs semblables : le pouvoir d'asservir (pensons à Hitler etc.). Le yogi, digne de ce nom, a ce pouvoir-là.
FAUX « TRESORS SPIRITUELS »
On comprend alors la fin de la citation précédente qui explicite l'effet du souffle du mantram: on a accès aux « trésors spirituels » du yogi. C'est justement cela qui est fort dangereux, car ces trésors dits spirituels sont spirituellement diaboliques, on est devenu le « prolongement de l'organisme » du yogi, on dépend de lui, on est devenu son esclave, le lien qui nous unit à lui, dit la citation est « un lien invisible mais bien réel », et ce lien est si fort que la fusion spirituelle s'opère et l'on se trouve « rattaché subtilement à lui pour le meilleur et pour le pire ». Ne comptons pas trop sur le meilleur : attendons-nous plutôt au pire, c'est-à-dire à la remise de notre âme en un autre, prélude à la remise de notre âme en l'Autre qui nous attend sous le voile de la vacuité, sous le voile du grand soi, sous le voile du non-être : le Prince de ce monde.
Richard Bergeron écrit de son côté dans son ouvrage intitulé Le Cortège des fous de Dieu (Éd. Paulines) : « Ce qui caractérise le yoga, ce n'est pas seulement son côté pratique, c'est aussi sa structure initiatique. On n'apprend pas le yoga tout seul, on s'y fait initier par un maître. Guidé par son gourou, le yogi s'applique à dépasser successivement les comportements et les valeurs propres à la condition humaine. Il s'efforce de "mourir à cette vie" et c'est ici qu'on voit la structure initiatique du yoga. Nous assistons à une mort suivie d'une renaissance ( ?) à un autre mode d'être ( ?) : celui qui est représenté par la délivrance, par l'accès à un mode d'être non profane ( ?) et difficilement descriptible, que les écoles indiennes expriment sous des noms différents... » (p. 107).
Dans le numéro du 27 mai 1977, Paris-Match publiait un article intitulé : « ... ce qu'il faut savoir de ces techniques (orientales) pour se sentir mieux dans sa peau ». A propos du zen, technique de même inspiration que le yoga, l'auteur disait sans ambages: « Celui qui médite, assis sur un coussin dans la position du lotus (à noter qu'une telle posture est exactement l'inverse de l'attitude d'adoration à genoux, qui ramasse l'être sur lui-même pour la concentration guidée par la foi en Dieu), ... se concentre sur sa respiration, sur le vide, sur un 'Koan ', sorte de paradoxe choisi par le maître du type: ' 'Lorsqu 'on frappe dans ses mains, cela produit un son. Quel est le son d'une seule main (on remarquera le "vide" d'une telle question) ?". La pratique du zazen permet d'entrer dans le "samadhi", très profond état de concentration où l'on n'a plus conscience de soi, ni de l'univers, et surtout ( ?) d'arriver au "satori", l'éveil suprême ». On sait ce que recouvre un tel éveil !
LA "TRADITION PRIMORDIALE".
A propos du yoga... le R.P. Joseph de Sainte Marie o.c.d. écrivait dans un article intitulé « Intériorité chrétienne et intériorité orientale », paru dans la revue La Pensée catholique : « Si nous pouvons comprendre, au moins jusqu 'à un certain point, en quoi consistent les exercices de la première partie (postures, respirations...) (10)...Pouvons-nous dire quelque chose de plus, sur les exercices de la seconde partie (concentration- méditation...) ? Deux observations peuvent au moins être faites. La première pour souligner certains aspects mystérieux de ces doctrines (allusion aux autres techniques orientales) et de leur enseignement, à savoir qu'ils sont, au sens ésotérique du mot "traditionnels" (ce qui veut dire : reliés par initiation à la fameuse tradition primordiale, celle qui s'origine à la tentation de l'Éden). Cela signifie que, au-delà de l'écrit et plus importantes encore que lui, ces doctrines et leur enseignement sont transmis de maître à maître à travers les temps et à partir de centres où leurs ultimes secrets sont sévèrement gardés. Ce serait une erreur de considérer avec scepticisme l'insistance avec laquelle les présentateurs de ce système soulignent eux-mêmes ce point. Le concept d'"initiation" et d"'influence spirituelle"prennent ici tout leur sens. On n'apprend pas le yoga seul, il y faut un maître, le ' gourou '. Le rapport maître-disciple est donc un rapport initiateur-initié » (N° 177- p. 44).
Nous avons dit plus haut que la remise de l'âme en un autre (tel le gourou) est le prélude à la remise de l'âme en l'Autre qui nous attend sous le voile du vide et du non-être: tel est bien le résultat du cheminement d'un esprit qui n'a pas voulu rester à sa place de créature sortie des mains de Dieu, de créature rédemptée par le Sang du Verbe-fait-chair, de créature en voie de sanctification, sous la motion de l'Esprit-Saint de Dieu, de créature en voie de divinisation par participation obtenue par grâce à la Vie même de Dieu. Le faible esprit a voulu s'élever par lui-même en un état qui n'est pas le sien propre, en un état hors du temps, hors de la vie normale, en un état angélique : mais en cet état la grâce ne peut se frayer son chemin. L'âme s'est mise sous l'influence de sa pauvre lumière dont une apparente brillance l'a séduite un moment. Mais fragilisée par son contact avec elle-même, elle est tombée en ruine sous une influence qui s'est de plus en plus emparée d'elle. Comme le démon ne peut bâtir que sur des ruines, c'est justement sur la ruine de l'âme aliénée, évoluant hors du sûr et humble chemin de la foi catholique, que l'influence diabolique agit puissamment. La remise de l'âme, redisons-le encore entre les mains d'un maître, n'a été que la préparation à la remise de l'âme à l'Ennemi de toute âme créée, sauvée, sanctifiée, divinisée par pure grâce. Comme l'écrit encore le père Joseph de Sainte Marie à propos du démon dans le même article cité ci-dessus : «... son action ne peut être absente d'une tentative aussi hermétiquement fermée à la vérité et qui se base avec une telle force sur l'orgueil de l'esprit et sur la volonté de puissance et d'autoréalisation de l'homme » (P-49)
(10) « La méditation chrétienne de l'Orient a valorisé le symbolisme psychophysique, souvent absent de la prière de l'Occident. Il peut aller d'une attitude corporelle déterminée jusqu'aux fonctions vitales, comme la respiration et le battement cardiaque. Ainsi l'exercice de la "prière de Jésus", qui s'adapte au rythme respiratoire naturel, peut- au moins pour un certain temps- être d'une aide réelle à beaucoup. D'autre part, les mêmes maîtres orientaux ont aussi constaté que tous ne sont pas également aptes à utiliser ce symbolisme, parce que tous ne sont pas en mesure de passer du signe matériel à la réalité spirituelle recherchée. Compris d'une manière inadéquate et incorrecte, le symbolisme peut même devenir une idole, et par conséquent un obstacle à l'élévation de l'esprit vers Dieu. Vivre dans le cadre de la prière toute la réalité de son propre corps comme symbole est encore plus difficile : cela peut dégénérer dans un culte du corps, et porter à identifier subrepticement toutes ses sensations avec des expériences spirituelles. Certains exercices physiques produisent autontatiquement des sensations de quiétude et de détente, des sentiments gratifiants, voire même des phénomènes de lumière et de chaleur qui ressemblent à un bien-être spirituel. Les prendre pour d'authentiques consolations de l'Esprit-Saint serait une manière totalement erronée de concevoir le cheminement spirituel. Leur attribuer des significations symboliques typiques de l'expérience mystique, alors que l'attitude morale de l'intéressé ne lui correspond pas, représenterait une sorte de schizophrénie mentale, pouvant même conduire à des troubles psychiques et parfois à des aberrations morales ». Ibid, pages 20
LE TRIOMPHE DE SATAN
Et encore : «... Si la "libération" ici proposée à l'homme se révèle en définitive suprême aliénation, c'est que la voie d'auto réalisation qui lui est présentée le conduit en réalité à se livrer totalement au pouvoir d'un autre. La "réalisation", but de toutes ces techniques (orientales), n'est nullement celle de l'homme, c'est celle de cet esprit qui ne dit pas son nom, et qui se cache dans les ténèbres de l'impersonnalité, derrière le voile qu 'il tisse avec les fils de l'orgueil humain. Comment ne pas reconnaître ici celui qui depuis le début des temps tente l'homme et le trompe par son mensonge, toujours le même : "vous serez comme des dieux", c'est-à-dire comme moi-même, pleinement autosuffisants.
Cette réponse s'impose avec plus de force encore si l'on considère en outre que le "soi" suprême (Satan) qui s'édifie ainsi en ramenant à soi tous les esprits créés qui s'abandonnent à lui, se livre là à une entreprise qui devient singulièrement transparente lorsqu 'on la considère à la lumière du Mystère de l'Église, Corps mystique du Christ (Col. I, 18), et à celui du "Plérôme" (v.19) et de la "récapitulation" de toutes choses (Eph. I, 10) en Celui qui est l'alpha et l'oméga (Apoc. 22, 13)... l'opposition que nous relevons ici entre l'édification du Corps mystique du Christ, plérôme de son mystère et cette tentative qui en est l'antithèse radicale, appelée par saint Paul "mystère d'iniquité" (2. Thess, 2, 7), nous semble particulièrement importante. On ose à peine sonder les abîmes que sa puissante lumière nous fait entrevoir, et pourtant ils sont inscrits dans la Révélation et dans le Dessein divins de l'histoire du salut » (PP. 53-54). Il est bien évident que le yoga est sous l'influence vampirique du démon et illustre le mot de saint Paul : « Quand vous suiviez le train de ce monde, le prince de l'esprit, le prince de l'air qui agit dans les fils de la désobéissance, vous étiez morts » (Ephés. I, 2).
La gnose du yoga, comme d'ailleurs toute gnose apporte avec elle la mort dont parle l'Apôtre. Comme le dit si justement Etienne Couvert dans son dernier et précieux et courageux ouvrage La gnose contre la Foi (éd. Chiré) : «... La doctrine gnostique trouve sa conclusion logique dans le culte de Satan qui en est le point d'aboutissement naturel. Quand on commence à mettre un doigt dans la gnose, on est happé par Satan et il ne reste plus qu'à vendre son âme au diable... » (p. 175).
LE LOUP DÉGUISÉ EN BERGER
En terminant, se pose nécessairement la question : comment se fait-il que des hommes d'Église se laissent prendre à la « séduction » du yoga, privilégiant l'expérience vitale aux dépens de la vie de foi : « Voici qu'aujourd'hui, écrit encore M.C. Sadrin, drapé dans sa robe magique et le charme ensorceleur de la plus vieille âme du monde, le yoga réalise sur le théâtre de la culture européenne une entrée remarquée, triomphale.
On le savait déjà lointain parent des mouvements illuministes, rosicruciens et autres, mais comment se douter que prêtres, moniales et religieux allaient soudain- sous l'attrait d'une fascination irrésistible se précipiter à sa rencontre, lui ouvrir les clôtures les plus sévères et les coeurs les plus saints, se disputer ses grâces, solliciter ses conseils, se rouler à ses pieds, se livrer à sa discrétion ? » (p. 111). Question cruciale !
Précisons que chaque terme chrétien a un sens yoguique ; un yogi peut très bien commenter l'Évangile et y introduire en même temps son philtre démoniaque M.C. Sadrin raconte qu'« un maître parla pendant huit jours de l'Evangile de saint Jean dans un monastère, à l'admiration générale » et que « au bout d'une semaine tous rivalisaient d'envie d'expérimenter le soi » (p. 112).
Nous emprunterons la conclusion au même auteur: « Quand, sous le prétexte d'intensifier la foi, le yoga s'introduit dans les monastères, investissant à son profit l'élan religieux, cet esprit négateur livre à l'esprit de Dieu la dernière guerre, investissant les dernières citadelles de Dieu.
Loup déguisé en berger, ange de ténèbres en ange de lumière, son vrai projet est là : pénétrer au coeur même de la foi, lui faire réaliser une mutation telle qu'elle devienne yoga à son insu même.
L'âme chrétienne aura, ce faisant, succombé à la même tentation meurtrière que celle à laquelle succomba notre premier père : devenir Dieu sans Dieu, et pour obtenir ce résultat s'unir avec un esprit qui n 'est pas Celui du Seigneur » (p. 117).
Le yoga qui est une recherche gnostique du soi et qui aboutit à une rencontre avec le démon, est appelé à devenir la base de la religion de l'avenir :
« Cette religion du soi serait... la future religion de tous les hommes. Ce serait une nouvelle église, bâtie sur la seule raison, sans révélation ni dogme, sans sacrifice ni mystère. Les jnanins (ou yogis) en seraient les grands prêtres, seuls capables de transmettre le savoir (la gnose) à une poignée d'initiés dirigeant les masses non éveillées encore » (ibid, p. 77).
Qu'est donc cet éveil sinon la découverte, au plus profond de l'âme, d'un soi qui se divinise pour aboutir à la fatale conclusion : Dieu n'est plus Dieu. Dieu n'est pas Dieu.
UN MAL LARGEMENT RÉPANDU DANS L'ÉGLISE
Avant de mettre fin à cet article, nous tenons à citer les lignes suivantes qui viennent de nous être transmises et dont l'importance est évidente. Il s'agit du résumé (paru dans Introïbo d'octobre- novembre-décembre 1989, n° 66) d'un long article (une douzaine de pages) de la revue italienne Trente jours, relatif aux trois principales "techniques" orientales, qui sous des formes différentes se réfèrent à la même gnose : le yoga, le zen, la méditation transcendantale :
« L'auteur de l'article, Alver Metalli, se déclare lui-même surpris du si grand nombre de couvents, de maisons d'exercices spirituels, de paroisses, attirés par les "techniques" de méditation orientale, du zen, du yoga.
On dit que les ''techniques'' sont neutres!!!. En réalité, la dynamique pratique de ces expériences (orientales) rend vaines et déforme non seulement les vérités théologales, mais la personnalité humaine elle-même...
La dernière mode en matière de vie spirituelle pour religieux et laïcs catholiques a pour titre : "Initiation à la prière profonde". Rien de clandestin : le cours est organisé par le "Centre international de pastorale de la prière", qui a son siège à la Curie générale des jésuites à Rome. Il est recommandé à tous ceux qui ont sérieusement l'intention de réfléchir et de trouver Dieu en toutes choses.
On y précise : "La divulgation en Occident des méthodes de méditation orientale et leur influence sur la méditation chrétienne est une réalité de plus en plus évidente et répandue".
L'expression "prière profonde" veut indiquer le recours à des techniques de méditation, nées au sein des religions orientales. Ces techniques nouvelles se répandent même chez des moines contemplatifs, et ce sont justement les spécialistes de la spiritualité chrétienne qui se révèlent les plus sensibles aux cocktails à base de méditation orientale.
Peut-on considérer ces techniques comme neutres. S'agit-il de la prière de demain ? Il semble que oui, à considérer l'attention que les éditeurs catholiques lui portent. Les catalogues de livres de prière en sont remplis. Et çà se vend ! Dans les sept librairies religieuses proches du Vatican, fréquentées surtout par des prêtres, des moines, des religieuses, les manuels de yoga chrétien et les initiations à la prière profonde, munis des autorisations nécessaires, se vendent autant que les classiques de la spiritualité traditionnelle...
Ces méthodes inquiétantes ont pénétré les structures traditionnelles de l'Église : paroisses, patronages, instituts religieux. En Suisse, par exemple, la diffusion de ces méthodes orientales se fait sous l'égide des capucins. Ils organisent des semaines mystiques' où participent catholiques, protestants et incroyants !
A noter que l'on utilise parfois le chapelet, mais en tant que « montra » ! Définissons ce terme indien à la mode : un mantra est un nom ou une formule divine, apparemment neutre et sans un sens déterminé, qu'il faut répéter jusqu'à l'obsession, avec rythme et intensité, dans le but d'imprégner et de "nettoyer" l'esprit...
Nous sommes très loin de la méditation pacifique, reposante et sanctifiante des mystères du rosaire, tant recommandée par la Sainte Vierge. Mais ne dit-on pas que le diable est le singe de Dieu ?
L'article que nous résumons donne de nombreux exemples de cette organisation de diffusion de la "prière profonde" en tous pays. Retenons les cours qui ont lieu à Rome, à l'Université grégorienne où le moine bouddhiste Hozomi organise des retraites pour les étudiants de l'Université pontificale...
Les expériences de cohabitation entre moines chrétiens, bouddhistes et hindouistes se multiplient. Sous la triple influence du dernier concile, de l'oecuménisme et de l'inculturation, les premiers appels à adapter le christianisme aux philosophies asiatiques font leur chemin...
Quelques rares prêtres réagissent. Par exemple le dominicain canadien François Dermine, professeur au Centre Théologique de Bologne, explique: "II est difficile d'envisager quelque compatibilité entre ces techniques et la foi chrétienne, certaines ne sont même pas interprétables comme de simples techniques: le Maharisti, par exemple, présente la méditation transcendantale... comme "le coeur de toutes les religions", capable de résoudre tous les problèmes de l'homme. En tout cas, on finit toujours par dépendre d'une technique et il est extrêmement antichrétien de confier son salut à une technique (11) ... On risque, avec ces techniques, de vouloir conquérir son propre salut. De plus, il y a dans tout le phénomène un fond que je définirais gnostique, déjà présent dans les cultures orientales...". »
C'est bien l'infernale gnose qui se glisse par le moyen des techniques orientales (que ce soit le yoga, le zen ou la méditation transcendantale) au sein du catholicisme pour le saper de l'intérieur. Ce n'est pas l'Esprit-Saint qui souffle, c'est le Serpent qui siffle !...
(11) « Assurément, le chrétien a besoin de temps déterminés de retraite dans la solitude pour se recueillir et retrouver près de Dieu son chemin. Mais à cause de son caractère de créature, et de créature qui sait n'avoir de sécurité que dans la grâce, sa manière de s'approcher de Dieu ne se fonde sur aucune technique au sens strict du mot. Cela contredirait l'esprit d'enfance requis par l'Évangile. La mystique chrétienne authentique n'a rien à voir avec la technique : elle est toujours un don de Dieu, dont le bénéficiaire se sent indigne. (...) L'amour de Dieu, unique objet de la contemplation chrétienne, est une réalité qu'on ne peut "s'approprier" par aucune méthode ni aucune technique ; au contraire, nous devons toujours avoir le regard fixé sur Jésus-Christ, en qui l'amour divin est arrivé pour nous sur la Croix à un tel point que lui-même a voulu assumer même la condition d'éloignement du Père (cf. Me 15, 34) v. Ibid, pages 20 et 21, §23 et 31.
http://afs.e-catho.com/ideologieserreurs/fausses-mystiques/219-yoga-zen-et-les-autres
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Re: Yoga = ???
Bonjour à tous,
@ Salomé, je ne sais pas si vous avez prié pour votre fils et s'il est toujours dans le yoga, mais moi l'une de mes filles le pratiquait avec son mari, ils se sont moqués de moi quand je les ai mis en garde. Mais j'ai continué à prier et il y a peu de temps ma fille m'a appris qu'ils avaient arrêté, l'un s'est fait mal à la hanche, l'autre ressentait des douleurs musculaires et ne se sentait pas bien.
Je n'ai rien dit mais j'ai pensé à la puissance de ma prière et j'ai remercié le Seigneur. Il se sert de tout pour éloigner ses enfants du Mal.
Donc je suppose que si c'était bon, Sweet Angel, le Seigneur n'aurait pas exaucé ma prière....
Tout ce qui est oriental est mystérieux, Lofti vous l'a décrit avec précision et il n'y a rien à ajouter.
Vous ne savez jamais à qui vous avez affaire comme professeur.
Vous pouvez tout aussi bien vous relaxer en écoutant de la musique douce et en priant Jésus et Marie.
Fraternellement,
Malou
@ Salomé, je ne sais pas si vous avez prié pour votre fils et s'il est toujours dans le yoga, mais moi l'une de mes filles le pratiquait avec son mari, ils se sont moqués de moi quand je les ai mis en garde. Mais j'ai continué à prier et il y a peu de temps ma fille m'a appris qu'ils avaient arrêté, l'un s'est fait mal à la hanche, l'autre ressentait des douleurs musculaires et ne se sentait pas bien.
Je n'ai rien dit mais j'ai pensé à la puissance de ma prière et j'ai remercié le Seigneur. Il se sert de tout pour éloigner ses enfants du Mal.
Donc je suppose que si c'était bon, Sweet Angel, le Seigneur n'aurait pas exaucé ma prière....
Tout ce qui est oriental est mystérieux, Lofti vous l'a décrit avec précision et il n'y a rien à ajouter.
Vous ne savez jamais à qui vous avez affaire comme professeur.
Vous pouvez tout aussi bien vous relaxer en écoutant de la musique douce et en priant Jésus et Marie.
Fraternellement,
Malou
Re: Yoga = ???
Ah d'accord maintenant tout est plus clair ! Je pensait pas comme ça mes pensée étais naïve. Merci de nous avoir éclairé Maud avec t'est paroles de sagesses. Merci Lotfi pour toutes ces informations très utile et merci à Malou de nous partager ton expérience.
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Yoga = ???
Merci pour vos réponse , parce qu' hier je suis allée pour essayer ,Et pendant la séance je me demandais si c'était mal , mais je vais arreter
Merci a vous tous
Merci a vous tous
S26344- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Yoga = ???
oui maintenant tu es averti
beaucoup le pratique sans vraiment savoir.... c'est bien d'en parler car il est trop répandu je trouve, on en fait la publicité partoout...
Dieu seul Guérit
beaucoup le pratique sans vraiment savoir.... c'est bien d'en parler car il est trop répandu je trouve, on en fait la publicité partoout...
Dieu seul Guérit
flou- Combat l'antechrist
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Re: Yoga = ???
......Euh....... Notre foi est donc si faible?
Le yoga est une méthode d'approche de son propre corps que nous sommes bien souvent incapable d'écouter...
Bien entendu que Dieu guérit!! Nous le savons déjà!!!
Pratiquer un art martial ne nous destine pas à tuer! Mais à comprendre et canaliser les énergies...Ce fut pourtant un art destiné aux maîtres de guerre...
Ainsi le yoga nous réconcilie avec notre corps, nous appaise l'esprit...
Et si nous faisions confiance à ce Dieu d'Amour qui est en nous? A la force de nos Sacrements???
"Quand je me tiens sous l'abri du Très Haut et repose à l'ombre du Puissant................ Le malheur ne pourra te toucher ni le danger approcher de ta demeure, il donne mission à ses Anges de te garder sur TOUS TES CHEMINS"..............
Le yoga est une méthode d'approche de son propre corps que nous sommes bien souvent incapable d'écouter...
Bien entendu que Dieu guérit!! Nous le savons déjà!!!
Pratiquer un art martial ne nous destine pas à tuer! Mais à comprendre et canaliser les énergies...Ce fut pourtant un art destiné aux maîtres de guerre...
Ainsi le yoga nous réconcilie avec notre corps, nous appaise l'esprit...
Et si nous faisions confiance à ce Dieu d'Amour qui est en nous? A la force de nos Sacrements???
"Quand je me tiens sous l'abri du Très Haut et repose à l'ombre du Puissant................ Le malheur ne pourra te toucher ni le danger approcher de ta demeure, il donne mission à ses Anges de te garder sur TOUS TES CHEMINS"..............
Invité- Invité
Re: Yoga = ???
Si le Yoga n'était qu'un sport, une méthode naturelle de relaxation comme il en existe d'autres, il n'y aurait pas de problème. L'ennui est qu'il n'en est pas ainsi. Le Yoga est allié à des croyances spirituelles opposées à la foi chrétienne.
Re: Yoga = ???
Je reste toujours perplexe à la lecture de ces témoignages...
Plein de "spécialistes en tout " qui se permettent parfois de raconter un peu n'importe quoi....
30 années de yoga me permettent d'affirmer ce que j'en connais et non pas "ce que tel dit avoir lu de tel qui écrivait à tel autre"....
Le yoga est un outil qui peut être utilisé de mille manières...
Comme tout "art martial"...
A chacun d'être en accord avec soi même... C'est en tout cas ce que j'en ai appris des enseignants que j'ai fréquentés....
.../...
La prière d'action de grâce éxiste tout comme celle dévoyée afin d'obtenir un gain ou un profit...
Ce qui ne rend pas la prière en soit comme susceptible d'être mauvaise!!....
Trop d'amalgames et de raccourcis sont faits qui induisent les gens "de toute bonne foi", dans l'erreur la plus profonde....
Tous ces témoignages évoquent des utilisation dévoyées....
L'imprimerie permet pareillement d'écrire de merveilleux livres... Tout comme des ouvrages licencieux...
Trop de "paranoïa" et de peur entretenues.... Dans quel dessein???
Où est notre foi!?? Notre confiance en ce Dieu Vivant qui nous garde et nous protège!!!!!
Plein de "spécialistes en tout " qui se permettent parfois de raconter un peu n'importe quoi....
30 années de yoga me permettent d'affirmer ce que j'en connais et non pas "ce que tel dit avoir lu de tel qui écrivait à tel autre"....
Le yoga est un outil qui peut être utilisé de mille manières...
Comme tout "art martial"...
A chacun d'être en accord avec soi même... C'est en tout cas ce que j'en ai appris des enseignants que j'ai fréquentés....
.../...
La prière d'action de grâce éxiste tout comme celle dévoyée afin d'obtenir un gain ou un profit...
Ce qui ne rend pas la prière en soit comme susceptible d'être mauvaise!!....
Trop d'amalgames et de raccourcis sont faits qui induisent les gens "de toute bonne foi", dans l'erreur la plus profonde....
Tous ces témoignages évoquent des utilisation dévoyées....
L'imprimerie permet pareillement d'écrire de merveilleux livres... Tout comme des ouvrages licencieux...
Trop de "paranoïa" et de peur entretenues.... Dans quel dessein???
Où est notre foi!?? Notre confiance en ce Dieu Vivant qui nous garde et nous protège!!!!!
Invité- Invité
Re: Yoga = ???
Soyez un peu plus humble, cher youri. Et de surcroît, votre attitude n'est pas charitable.Je reste toujours perplexe à la lecture de ces témoignages...
Plein de "spécialistes en tout " qui se permettent parfois de raconter un peu n'importe quoi....
Je prends en compte cependant votre témoignage. Il est peut-être possible de vider le yoga de son contenu spirituel d'origine, pour le transformer en une simple discipline. Si c'est ce que vous avez fait, alors, c'est bien. Ce n'est cependant pas une voie qui m'attire.
Re: Yoga = ???
Cher Emmanuel, cet argument est parfois difficile à entendre ou à écouter....
Je le reconnais bien humblement...
La charité et l'attitude des "humbles" serait donc au profit de celles et ceux qui affirment de manière péremptoire des choses qu'ils ignorent...
Quel paradoxe....
Qui rapelle à l'humilité et à la charité ceux qui de leurs mots qui ne sont pas sans conséquence pour des personnes fragiles et parfois en détresse, pointent le sceau de l'hérésie à tout bout de champ et entretiennent une psychose déplacée?....
Notre foi en Dieu est un guide et une Lumière qui nous habite! Cessons ces peurs humaines et faisons confiance en Sa Constance.....
Je le reconnais bien humblement...
La charité et l'attitude des "humbles" serait donc au profit de celles et ceux qui affirment de manière péremptoire des choses qu'ils ignorent...
Quel paradoxe....
Qui rapelle à l'humilité et à la charité ceux qui de leurs mots qui ne sont pas sans conséquence pour des personnes fragiles et parfois en détresse, pointent le sceau de l'hérésie à tout bout de champ et entretiennent une psychose déplacée?....
Notre foi en Dieu est un guide et une Lumière qui nous habite! Cessons ces peurs humaines et faisons confiance en Sa Constance.....
Invité- Invité
Re: Yoga = ???
Bonjour,
Les Pères Verlinde et Manjackal ne font rien de manière péremptoire.
Le Père Verlinde, par exemple, a vécu un long parcours dans les croyances orientales, avant de se convertir au catholicisme. Il a non seulement expérimenté ces pratiques, mais il a profondément vécu et cru en la méditation transcendantale, et en d'autres spiritualités et pratiques orientales. Il fût l'élève de Maharishi Mahesh Yogi, et fit un long séjour dans un ashram himalayen.
Ce n'est que plus tard, qu'il se convertit au Christ, et devint prêtre catholique.
Il expérimenta donc, en tant qu'homme, les deux côtés de la médaille, ce qui lui donna une perspective unique, pour écrire ensuite sur ces sujets, une fois devenu prêtre catholique.
Vous pouvez être en désaccord avec lui, mais je crois que vous devriez respecter davantage sa personne, son expérience, ses analyses, qui sont loin d'être "péremptoires", comme vous le dites, et qui ne relèvent pas non plus de "choses qu'il ignore".
Emmanuel
Les Pères Verlinde et Manjackal ne font rien de manière péremptoire.
Le Père Verlinde, par exemple, a vécu un long parcours dans les croyances orientales, avant de se convertir au catholicisme. Il a non seulement expérimenté ces pratiques, mais il a profondément vécu et cru en la méditation transcendantale, et en d'autres spiritualités et pratiques orientales. Il fût l'élève de Maharishi Mahesh Yogi, et fit un long séjour dans un ashram himalayen.
Ce n'est que plus tard, qu'il se convertit au Christ, et devint prêtre catholique.
Il expérimenta donc, en tant qu'homme, les deux côtés de la médaille, ce qui lui donna une perspective unique, pour écrire ensuite sur ces sujets, une fois devenu prêtre catholique.
Vous pouvez être en désaccord avec lui, mais je crois que vous devriez respecter davantage sa personne, son expérience, ses analyses, qui sont loin d'être "péremptoires", comme vous le dites, et qui ne relèvent pas non plus de "choses qu'il ignore".
Emmanuel
Re: Yoga = ???
Ajout:
Une précision reçue par MP au sujet du parcours du Père Verlinde:
Une précision reçue par MP au sujet du parcours du Père Verlinde:
(Le Père Verlinde) est né catholique, dans une famille catholique, a reçu un enseignement catholique, c'est jeune adulte, qu'il a cherché des réponses en dehors du Christ, pour ensuite y revenir.
Re: Yoga = ???
Donc si ont pratique le Yoga à notre manière comme un simple sport et que l'ont enlève tout pratique religieuses, cela n'est pas un danger pour l'âme ?
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Yoga = ???
...Vous avez raison Emmanuel:
Je suis bien incapable en effet de définir ce que les Père Verlinde et Manjackal recherchaient dans leur parcours "yoguique" d'alors....
Eux seuls le savent pour affirmer que leur prêtrise est éloignée de ce qu'ils cherchaient: Il s'agit donc d'un témoignage de conversion et non d'une condamnation du Yoga....
On parle alors d'expériences personnelles mais non de généralités....
Il me semble que le Père Verlinde a rencontré le Christ alors qu'il séjournait dans un Ashram?? Est ce de lui dont il s'agit???
Ce qui tendrait à prouver, comme je persiste à le croire, que l'Esprit Saint souffle où Il veut!!!!
Je ne connais pas le Père Manjackal...
Le yoga dont parle les personnes qui s'interrogent sur notre site est une pratique d'harmonie du corps et de l'esprit...
Veulent ils vraiment expérimenter les "Ashram"??? Je n'ai pas cru que c'était de çà dont il s'agissait....
Et quand bien même, les outils techniques qu'offre le Yoga dans la pratique de la méditation ne proposent rien d'incompatible pour une rencontre avec Dieu!?....
Offrir un corps, un coeur paisible et réceptif, pour rencontrer Dieu, les mystiques pratiquaient instinctivement cet abandon, alors que nous, pauvres petits que nous sommes devons y travailler dûrement....
Voilà une définition du Yoga parmi tant d'autres...
Je suis bien incapable en effet de définir ce que les Père Verlinde et Manjackal recherchaient dans leur parcours "yoguique" d'alors....
Eux seuls le savent pour affirmer que leur prêtrise est éloignée de ce qu'ils cherchaient: Il s'agit donc d'un témoignage de conversion et non d'une condamnation du Yoga....
On parle alors d'expériences personnelles mais non de généralités....
Il me semble que le Père Verlinde a rencontré le Christ alors qu'il séjournait dans un Ashram?? Est ce de lui dont il s'agit???
Ce qui tendrait à prouver, comme je persiste à le croire, que l'Esprit Saint souffle où Il veut!!!!
Je ne connais pas le Père Manjackal...
Le yoga dont parle les personnes qui s'interrogent sur notre site est une pratique d'harmonie du corps et de l'esprit...
Veulent ils vraiment expérimenter les "Ashram"??? Je n'ai pas cru que c'était de çà dont il s'agissait....
Et quand bien même, les outils techniques qu'offre le Yoga dans la pratique de la méditation ne proposent rien d'incompatible pour une rencontre avec Dieu!?....
Offrir un corps, un coeur paisible et réceptif, pour rencontrer Dieu, les mystiques pratiquaient instinctivement cet abandon, alors que nous, pauvres petits que nous sommes devons y travailler dûrement....
Voilà une définition du Yoga parmi tant d'autres...
Invité- Invité
Re: Yoga = ???
Bonjour youri,youri a écrit:...Vous avez raison Emmanuel:
Je suis bien incapable en effet de définir ce que les Père Verlinde et Manjackal recherchaient dans leur parcours "yoguique" d'alors....
Eux seuls le savent pour affirmer que leur prêtrise est éloignée de ce qu'ils cherchaient: Il s'agit donc d'un témoignage de conversion et non d'une condamnation du Yoga....
Je n'aime pas votre manière d'échanger, youri. Vous employez le sarcasme, et déformez ma pensée. J'ai moi-même mentionné ci-dessus que je prenais en compte votre témoignage, vous montrant ainsi mon ouverture à votre expérience personnelle.
Je vous ai demandé à votre tour plus d'ouverture et de respect à l'endroit des expériences et connaissances des Pères Verlinde et Manjackal. Je n'ai pas dit, comme vous le dites, "qu'eux seuls savaient".
Je ne désire pas échanger dans cet esprit de confrontation et de sarcasme. Aussi, si vous le permettez, je vais m'arrêter ici.
Je vous demande également, cette fois-ci en tant qu'administrateur du forum, de vous souvenir de l'esprit du Peuple de la Paix, de notre Charte. Nous sommes heureux de vous accueillir, youri, et les échanges avec opinions divergentes sont les bienvenus. Mais nous demandons, pour que chacun puisse conserver le droit d'écriture sur le forum, à ce que ces échanges se fassent dans un esprit de d'humilité, de douceur, et de Charité.
Merci,
Emmanuel
Re: Yoga = ???
Bonjour Emmanuel,
Puisque vous osez le jugement personnel à mon encontre, permettez-moi de vous dire que je n'aime pas non plus votre manière "d'échanger"... Qui n'accepte pas la controverse…
Le bannissement est-il le sort de ceux qui ne veulent accepter sans comprendre ?
Vous me dites employer "le sarcasme"!?
Relisez alors ma réponse en gardant au coeur qu'il n'en est rien...
"Eux seuls savaient ce qu'ils cherchaient pour affirmer que leur prêtrise est éloignée de la pratique yogique"...
Il me semble que c'est un témoignage de leur conversion dont il s’agit, témoignage qui se réfère à ce qu'ils cherchaient, et ce qu'ils ont trouvé… N'ayant, contrairement à certain... Pas la faculté de lire les âmes ou les esprits, je préfère m’en remettre au secret de leur coeur...
Merci en tout cas pour votre esprit de d'humilité, de douceur, et de Charité, que je sais apprécier à sa juste valeur…
Youri
Puisque vous osez le jugement personnel à mon encontre, permettez-moi de vous dire que je n'aime pas non plus votre manière "d'échanger"... Qui n'accepte pas la controverse…
Le bannissement est-il le sort de ceux qui ne veulent accepter sans comprendre ?
Vous me dites employer "le sarcasme"!?
Relisez alors ma réponse en gardant au coeur qu'il n'en est rien...
"Eux seuls savaient ce qu'ils cherchaient pour affirmer que leur prêtrise est éloignée de la pratique yogique"...
Il me semble que c'est un témoignage de leur conversion dont il s’agit, témoignage qui se réfère à ce qu'ils cherchaient, et ce qu'ils ont trouvé… N'ayant, contrairement à certain... Pas la faculté de lire les âmes ou les esprits, je préfère m’en remettre au secret de leur coeur...
Merci en tout cas pour votre esprit de d'humilité, de douceur, et de Charité, que je sais apprécier à sa juste valeur…
Youri
Invité- Invité
Re: Yoga = ???
Le Père Verlinde d'origine belge a eu une vie qui l'a amené à comprendre en profondeur qui est Dieu et le Christ; en toute confiance, nous pouvons nous référer à lui qui est extraordinaire.
Son esprit est large, son expérience de la vie est vaste, et ses enseignements suivent ces qualités d'un prêtre extraordinaire.
lardida- Combat l'antechrist
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Inscription : 23/08/2011
Re: Yoga = ???
Voici un article du journal " La Vie " concernant le yoga :
"Les origines du yoga restent mystérieuses. Né il y a environ 5000 ans en Inde, il est couramment associé à la religion hindoue, même s’il précède de beaucoup sa naissance. Il n’en fallait pas plus pour que certains chrétiens dénoncent une "hérésie panthéiste", d’autres "une pratique démoniaque". En 1989, le Vatican avait tranché en déclarant que le yoga peut "dégénérer en culte du corps" et mis en garde les catholiques contre la menace de confondre "la sensation agréable" qu’il procure avec "un bien-être spirituel". Le document était signé du Cardinal Joseph Ratzinger – aujourd’hui Pape Benoît XVI.
Du côté des hindous, même indignation. "Le yoga nous appartient", a lancé la Fondation Hindoue-Americaine à l’automne dernier dans une campagne médiatique destinée à reconquérir ce qu’elle considère sien. Mais pour Amy Russell, et des milliers d’adeptes du "yoga chrétien", il n’y a pas d’incompatibilité. "Le yoga n’est pas une religion, affirme-t-elle. C’est une discipline universelle qui permet d’équilibrer le corps et l’esprit. C’est un moyen de se rapprocher de Dieu, pas une finalité. Si vous êtes hindou, votre perception de Dieu sera différente, mais pour nous, le but est de se rapprocher de Jésus."
L’intégration du yoga permet aussi, selon elle, de combler certains lacunes de la religion chrétienne. "Au fil des siècles, l’Eglise a popularisé l’impression que le corps humain est sale, immoral. Mais ce ne sont pas ce que disent les Ecritures. Ici, nous développons une conscience de nos corps afin d’en faire un instruments de la volonté de Dieu. Nous ne devrions pas rejeter en bloc les autres traditions. Nous avons énormément à apprendre du yoga. "
Pour appuyer cet article je veux simplement vous dire que j'ai pratiqué moi-même le yoga durant plusieurs années. J'ai compris qu'il était possible de maîtriser nos sens et de les dépasser, et d'obtenir ainsi la totale liberté de l'abandon à Dieu...attention seulement à l'état d'esprit avec lequel nous abordons le yoga !
"Les origines du yoga restent mystérieuses. Né il y a environ 5000 ans en Inde, il est couramment associé à la religion hindoue, même s’il précède de beaucoup sa naissance. Il n’en fallait pas plus pour que certains chrétiens dénoncent une "hérésie panthéiste", d’autres "une pratique démoniaque". En 1989, le Vatican avait tranché en déclarant que le yoga peut "dégénérer en culte du corps" et mis en garde les catholiques contre la menace de confondre "la sensation agréable" qu’il procure avec "un bien-être spirituel". Le document était signé du Cardinal Joseph Ratzinger – aujourd’hui Pape Benoît XVI.
Du côté des hindous, même indignation. "Le yoga nous appartient", a lancé la Fondation Hindoue-Americaine à l’automne dernier dans une campagne médiatique destinée à reconquérir ce qu’elle considère sien. Mais pour Amy Russell, et des milliers d’adeptes du "yoga chrétien", il n’y a pas d’incompatibilité. "Le yoga n’est pas une religion, affirme-t-elle. C’est une discipline universelle qui permet d’équilibrer le corps et l’esprit. C’est un moyen de se rapprocher de Dieu, pas une finalité. Si vous êtes hindou, votre perception de Dieu sera différente, mais pour nous, le but est de se rapprocher de Jésus."
L’intégration du yoga permet aussi, selon elle, de combler certains lacunes de la religion chrétienne. "Au fil des siècles, l’Eglise a popularisé l’impression que le corps humain est sale, immoral. Mais ce ne sont pas ce que disent les Ecritures. Ici, nous développons une conscience de nos corps afin d’en faire un instruments de la volonté de Dieu. Nous ne devrions pas rejeter en bloc les autres traditions. Nous avons énormément à apprendre du yoga. "
Pour appuyer cet article je veux simplement vous dire que j'ai pratiqué moi-même le yoga durant plusieurs années. J'ai compris qu'il était possible de maîtriser nos sens et de les dépasser, et d'obtenir ainsi la totale liberté de l'abandon à Dieu...attention seulement à l'état d'esprit avec lequel nous abordons le yoga !
Véro- Aime la Bible
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Age : 70
Localisation : Agen
Inscription : 24/06/2010
Re: Yoga = ???
le yoga chrétien, c est comme les loges francs maçonnes chrétiennes, et les radiésthésistes chrétien ect...
Le probléme, c est la pratique en elle meme, et la culture qui l'entoure... bien sur que le chrétien peut le faire, mais cela reste toujours des portes qui s ouvrent dans le monde spirituel, au risque et péril
Le probléme, c est la pratique en elle meme, et la culture qui l'entoure... bien sur que le chrétien peut le faire, mais cela reste toujours des portes qui s ouvrent dans le monde spirituel, au risque et péril
reve de champion- Veut-etre un saint/e
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Age : 41
Localisation : thonon les bains
Inscription : 10/12/2009
Re: Yoga = ???
... Le problème réside dans l'éternelle question:
Qu'est ce que les personnes ont dans la tête?... Et dans le coeur??...
Tout peut devenir sectaire... Si les personalités sont fragiles... la télévision, l'ordinateur, le football, la pêche...
Combien y a t il de gens assez solides pour aborder les choses sereinement, avec lucidité!?
Je suis effaré des soufrances névrotiques qui font que nombre de personnes sombrent dans la boulimie de toute chose....
Nous autres chrétiens avons Dieu, Père, Fils et Esprit Saint... Et pourtant, cette seule certitude devrait habiter notre vie, la remplir, et nous délivrer de toute angoisse...
Une prière quotidienne m'accompagne, elle a chassé tous les nuages, repoussé toute les angoisses...
Ce psaume merveilleux (PS 90): "Quand je me tiens sous l'abri du Très Haut et repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur mon refuge, mon rempart mon Dieu dont je suis sûr......"
Combien 'angoisses devraient se dénouer à sa seule lecture!
Qu'est ce que les personnes ont dans la tête?... Et dans le coeur??...
Tout peut devenir sectaire... Si les personalités sont fragiles... la télévision, l'ordinateur, le football, la pêche...
Combien y a t il de gens assez solides pour aborder les choses sereinement, avec lucidité!?
Je suis effaré des soufrances névrotiques qui font que nombre de personnes sombrent dans la boulimie de toute chose....
Nous autres chrétiens avons Dieu, Père, Fils et Esprit Saint... Et pourtant, cette seule certitude devrait habiter notre vie, la remplir, et nous délivrer de toute angoisse...
Une prière quotidienne m'accompagne, elle a chassé tous les nuages, repoussé toute les angoisses...
Ce psaume merveilleux (PS 90): "Quand je me tiens sous l'abri du Très Haut et repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur mon refuge, mon rempart mon Dieu dont je suis sûr......"
Combien 'angoisses devraient se dénouer à sa seule lecture!
Invité- Invité
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