Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
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fraysse
Charles-Edouard
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: DEMONOLOGIE, EXORCISME, L'ANTECHRIST
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Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer: la suite!
Vous verrez dans cette article des aveux sur:
1.Existence de l'enfer
2.Descente de Jésus aux enfers
3.Il y a un enfer
4.L'enfer est plus terrible qu'on ne le croit
5.État de l’Église aujourd’hui
6.Tous les évêques ne suivent pas la voie droite. A ceux-là, il ne faut pas obéir.
7.La Passion du Christ
8.La Croix et le Saint Sacrifice de la Messe ouvrent le Ciel
9.Les indulgences
10.Les sacrements
11.Le sacrement de pénitence
12.Pas de première communion sans confession
13.Le jeûne eucharistique
14.La Communion dans la main[32] dans la primitive Église
15.Prudence dans le jugement
16.Le sacrement du Baptême et la responsabilité des parrains
17.Intégrité du rite dans l'administration des sacrements
18.Le sacrement des malades
19.Le sacrement de Confirmation
20.Les Anges gardiens
21.La prière doit précéder et accompagner l'action du Saint-Esprit
22.Le sacrement du Mariage
23.Célibat et Sacerdoce authentique
24.Le Jour de la juste Colère de Dieu
14 août 1975 (Judas Iscariote)
E = Exorciste
J = Judas Iscariote, démon humain[1]
Existence de l'enfer
J : Si je L'avais donc écoutée ! (il montre en haut). Elle était près de moi (il soupire d'une voix effrayante).
E : Qui était près de toi? Parle, au nom… !
J : Elle là-haut (il montre en haut) ; mais je l'ai repoussée.
E : Continue, Judas, dis ce que tu dois dire, au nom de la Sainte Vierge ! Dis la vérité et rien que la vérité !
J : Je suis le plus désespéré de tous (il gémit).
Descente de Jésus aux enfers
E : Judas, maintenant, il faut que tu t'en ailles !
J : Non, r (il gémit).
E : Au nom de cette Reine que tu as repoussée, en son nom - de Notre-Dame du Mont Carmel - il faut t'en aller maintenant en enfer!
J : Il faut que vous disiez le Rosaire des Douleurs en entier, et le Credo.
(Pendant que nous disons : «Est descendu aux enfers», Judas parle) :
J : Il est venu… en bas, il est venu !
E : Le Christ est-il venu aux Limbes ? Dis la vérité, au nom… !
J : Il est venu en enfer, pas seulement aux Limbes, où les âmes attendaient.
E : Pourquoi est-il venu en enfer ? Dis la vérité, au nom… !
J : Pour montrer qu'il est mort aussi pour nous[2] ; ce fut terrible pour nous. Il est bien venu au Royaume de la mort, mais il est venu aussi en enfer, réellement, réellement en enfer. Il a fallu que Michel et les Anges nous enchaînent, pour nous empêcher de nous précipiter sur Lui (il montre en haut et grogne). Parce que moi, Je n'aime pas dire cela, je n'aime pas du tout entendre cela ; j'ai été coupable de la trahison de Jésus-Christ.
Il faut que vous chantiez : «Je te vois, Jésus, silencieux…» et : «Je veux bien regretter mes péchés» ; ces deux strophes, et ensuite une strophe du Stabat Mater : «Debout au pied de la Croix».
(Les personnes présentes chantent les deux cantiques).
J : (pendant le chant, il pousse des cris de désespoir effrayants). Si je m'étais repenti ! Si je m'étais repenti !
E : Judas Iscariote, nous prêtres, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité… de t'en aller en enfer !
J : Non… mais je ne veux pas m'en aller (il grogne). J'étais bien dans cette femme. J'étais bien dans cette femme. Elle était obligée de partager mon désespoir, pour une grande part ![3]
E : Judas, au nom…, il faut que tu t'en ailles maintenant hors d'elle, en enfer, dans l'éternelle damnation, où est ta place, au nom…!
J : Mais je ne veux pas.
E : Sors de là, Judas Iscariote, au nom de la Mère de Dieu !
J : Elle (il montre en haut) aurait, même maintenant, pitié de moi, si elle pouvait ; encore maintenant ! Elle m'a aimé. Elle m'a aimé, elle m'a aimé ! Savez-vous ce que c'est ? (il soupire d'une voix effrayante).
E : Crie ton nom, Judas Iscariote, et sors, au nom… !
J : Je sais qu'elle m'a aimé (il murmure pitoyablement).
E : Tu n'as pas voulu ; tu ne lui as pas obéi. Elle voulait te sauver pour l'éternité, pour le Ciel. Elle était si bien disposée pour toi ! Va-t'en maintenant, au nom de Notre Dame de Fatima !
J : Non ! (cri de désespoir terrible).
E : Judas Iscariote, crie ton nom et va-t'en ! Va-t'en maintenant en enfer, au nom du Sauveur crucifié que tu as trahi, au nom de ses souffrances, au nom de ses heures au Jardin des Oliviers !
J : Il faut que vous disiez trois fois : «Saint, saint, saint…»
(Les personnes présentes le récitent, et chantent : «Segne du, Maria» - Bénis, ô Marie ! Pendant ce temps, Judas crie d'une voix terrible : «Non ! non !»).
E : Nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité… ! (Judas déchire l'étole d'un prêtre). - Au nom de Jésus, laisse ça, Judas Iscariote ! Au nom de tous les Chœurs des Esprits bienheureux, au nom de l'Ange gardien de cette femme, il faut que tu t'en ailles maintenant, nous te l'ordonnons !
J : Non! (d'une voix terrible).
E : Au nom de la sainte Patronne de cette femme, il faut que tu t'en ailles maintenant, Judas Iscariote !
J : Il faut que vous ameniez toutes les reliques sur «la planche». On ne m'oblige pas si facilement à m'en aller. Je suis le… (il pousse un cri terrible).
E : Au nom des cruelles souffrances de Notre Seigneur Jésus-Christ…!
J : Je ne veux pas m'en aller !
E : Il faut que tu t'en ailles, au nom… !
J : Je ne veux pas m'en aller, je ne veux pas m'en aller. Laissez-moi, laissez-moi ! (affreux hurlement).
E : Notre Dame de la Grande Victoire te l'ordonne !
J : Si je l'avais écoutée !
E : Nous t'ordonnons, au nom de la Sainte Vierge, de l'Église catholique… !
J : Ça ne sert à rien (grognement puissant d'une voix caverneuse).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité… !
Vous verrez dans cette article des aveux sur:
1.Existence de l'enfer
2.Descente de Jésus aux enfers
3.Il y a un enfer
4.L'enfer est plus terrible qu'on ne le croit
5.État de l’Église aujourd’hui
6.Tous les évêques ne suivent pas la voie droite. A ceux-là, il ne faut pas obéir.
7.La Passion du Christ
8.La Croix et le Saint Sacrifice de la Messe ouvrent le Ciel
9.Les indulgences
10.Les sacrements
11.Le sacrement de pénitence
12.Pas de première communion sans confession
13.Le jeûne eucharistique
14.La Communion dans la main[32] dans la primitive Église
15.Prudence dans le jugement
16.Le sacrement du Baptême et la responsabilité des parrains
17.Intégrité du rite dans l'administration des sacrements
18.Le sacrement des malades
19.Le sacrement de Confirmation
20.Les Anges gardiens
21.La prière doit précéder et accompagner l'action du Saint-Esprit
22.Le sacrement du Mariage
23.Célibat et Sacerdoce authentique
24.Le Jour de la juste Colère de Dieu
14 août 1975 (Judas Iscariote)
E = Exorciste
J = Judas Iscariote, démon humain[1]
Existence de l'enfer
J : Si je L'avais donc écoutée ! (il montre en haut). Elle était près de moi (il soupire d'une voix effrayante).
E : Qui était près de toi? Parle, au nom… !
J : Elle là-haut (il montre en haut) ; mais je l'ai repoussée.
E : Continue, Judas, dis ce que tu dois dire, au nom de la Sainte Vierge ! Dis la vérité et rien que la vérité !
J : Je suis le plus désespéré de tous (il gémit).
Descente de Jésus aux enfers
E : Judas, maintenant, il faut que tu t'en ailles !
J : Non, r (il gémit).
E : Au nom de cette Reine que tu as repoussée, en son nom - de Notre-Dame du Mont Carmel - il faut t'en aller maintenant en enfer!
J : Il faut que vous disiez le Rosaire des Douleurs en entier, et le Credo.
(Pendant que nous disons : «Est descendu aux enfers», Judas parle) :
J : Il est venu… en bas, il est venu !
E : Le Christ est-il venu aux Limbes ? Dis la vérité, au nom… !
J : Il est venu en enfer, pas seulement aux Limbes, où les âmes attendaient.
E : Pourquoi est-il venu en enfer ? Dis la vérité, au nom… !
J : Pour montrer qu'il est mort aussi pour nous[2] ; ce fut terrible pour nous. Il est bien venu au Royaume de la mort, mais il est venu aussi en enfer, réellement, réellement en enfer. Il a fallu que Michel et les Anges nous enchaînent, pour nous empêcher de nous précipiter sur Lui (il montre en haut et grogne). Parce que moi, Je n'aime pas dire cela, je n'aime pas du tout entendre cela ; j'ai été coupable de la trahison de Jésus-Christ.
Il faut que vous chantiez : «Je te vois, Jésus, silencieux…» et : «Je veux bien regretter mes péchés» ; ces deux strophes, et ensuite une strophe du Stabat Mater : «Debout au pied de la Croix».
(Les personnes présentes chantent les deux cantiques).
J : (pendant le chant, il pousse des cris de désespoir effrayants). Si je m'étais repenti ! Si je m'étais repenti !
E : Judas Iscariote, nous prêtres, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité… de t'en aller en enfer !
J : Non… mais je ne veux pas m'en aller (il grogne). J'étais bien dans cette femme. J'étais bien dans cette femme. Elle était obligée de partager mon désespoir, pour une grande part ![3]
E : Judas, au nom…, il faut que tu t'en ailles maintenant hors d'elle, en enfer, dans l'éternelle damnation, où est ta place, au nom…!
J : Mais je ne veux pas.
E : Sors de là, Judas Iscariote, au nom de la Mère de Dieu !
J : Elle (il montre en haut) aurait, même maintenant, pitié de moi, si elle pouvait ; encore maintenant ! Elle m'a aimé. Elle m'a aimé, elle m'a aimé ! Savez-vous ce que c'est ? (il soupire d'une voix effrayante).
E : Crie ton nom, Judas Iscariote, et sors, au nom… !
J : Je sais qu'elle m'a aimé (il murmure pitoyablement).
E : Tu n'as pas voulu ; tu ne lui as pas obéi. Elle voulait te sauver pour l'éternité, pour le Ciel. Elle était si bien disposée pour toi ! Va-t'en maintenant, au nom de Notre Dame de Fatima !
J : Non ! (cri de désespoir terrible).
E : Judas Iscariote, crie ton nom et va-t'en ! Va-t'en maintenant en enfer, au nom du Sauveur crucifié que tu as trahi, au nom de ses souffrances, au nom de ses heures au Jardin des Oliviers !
J : Il faut que vous disiez trois fois : «Saint, saint, saint…»
(Les personnes présentes le récitent, et chantent : «Segne du, Maria» - Bénis, ô Marie ! Pendant ce temps, Judas crie d'une voix terrible : «Non ! non !»).
E : Nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité… ! (Judas déchire l'étole d'un prêtre). - Au nom de Jésus, laisse ça, Judas Iscariote ! Au nom de tous les Chœurs des Esprits bienheureux, au nom de l'Ange gardien de cette femme, il faut que tu t'en ailles maintenant, nous te l'ordonnons !
J : Non! (d'une voix terrible).
E : Au nom de la sainte Patronne de cette femme, il faut que tu t'en ailles maintenant, Judas Iscariote !
J : Il faut que vous ameniez toutes les reliques sur «la planche». On ne m'oblige pas si facilement à m'en aller. Je suis le… (il pousse un cri terrible).
E : Au nom des cruelles souffrances de Notre Seigneur Jésus-Christ…!
J : Je ne veux pas m'en aller !
E : Il faut que tu t'en ailles, au nom… !
J : Je ne veux pas m'en aller, je ne veux pas m'en aller. Laissez-moi, laissez-moi ! (affreux hurlement).
E : Notre Dame de la Grande Victoire te l'ordonne !
J : Si je l'avais écoutée !
E : Nous t'ordonnons, au nom de la Sainte Vierge, de l'Église catholique… !
J : Ça ne sert à rien (grognement puissant d'une voix caverneuse).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité… !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Il y a un enfer
J : Si j'avais donc espéré ! C'est effroyable en enfer ! Si j'avais donc espéré (hurlement de désespoir à faire frémir) !
E : La Sainte Vierge t'ordonne de t'en aller, au nom du Crucifié, au nom du Précieux Sang !
J : Laissez-moi encore un petit moment dans cette femme !
E : Non, sors, au nom de tous les saints Apôtres, au nom… !
J : Je ne veux pas. Non, non ! (il hurle d'une voix haineuse)… mais ils vont bientôt venir (les Esprits infernaux) - (il crie à fendre l'âme).
E : Il faut que tu sortes maintenant, Judas Iscariote, au nom de Notre Dame du Mont Carmel ! Elle te commande de t'en aller en enfer, dans l'éternelle damnation.
J : (Cri prolongé, à fendre l'âme) Non, non… ! (il soupire d'une voix terrible et émet des sons désespérés).
E : Au nom des Sept Douleurs de Marie, au nom de la Très Sainte Trinité… va-t'en en enfer !
J : Mais je ne veux pas, ne veux pas ! (hurlement terrible).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu, nous t'ordonnons de retourner chez Lucifer !
J : (d'une voix prolongée, gémissante) : Non ! (Avec un terrible hurlement de désespoir) : Non, non ! Ils ne veulent pas du tout de moi, en enfer.
(Soudain, Judas s'écrie avec désespoir : «Lucifer, au secours !»)
(Les prêtres disent un nouvel exorcisme et deux Litanies).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, nous t'ordonnons de t'en aller en enfer pour l'éternité !
J : 0 vous, Esprits infernaux, aidez-moi ! Aidez-moi pour que je ne sois pas obligé de m'en aller ! Dépêche-toi donc, Akabor ! Aidez-moi… Oh, oh, dépêchez-vous, dépêchez-vous ! (il gémit lamentablement).
E : Judas Iscariote, va-t'en, au nom… !
J : Lucifer, tu m'as envoyé, tu dois m'aider !
E : Nous prêtres, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père…
J : (il crie avec désespoir) : Ils viennent… ils vont bientôt venir (Lucifer et ses aides). Savez-vous comme je les crains ? Le savez-vous?
E : Nous, prêtres de l'Église catholique, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité, de la Sainte Croix, de l'Immaculée Vierge et Mère de Dieu Marie de Lourdes, de Notre Dame du Saint Rosaire de Fatima… va-t'en. Judas Iscariote !
(Là-dessus, les prêtres récitent trois fois : «Saint, saint, saint…» et le Gloria Patri. A ce moment, Judas, dans la bouche de la possédée, prend une voix masculine).
J : Non ! Oh (il gémit)… Si seulement nous pouvions la tuer sur-le-champ (la possédée). Nous voudrions la tuer. Il y a longtemps que nous avons décidé qu'il fallait la tuer.
E : Nous t'ordonnons de ne pas la tuer, au nom de la Très Sainte Trinité… Cède la place maintenant, cède la place, au nom de la Sainte Vierge, de tous les saints Anges et Archanges et spécialement de Saint Michel.
J : Non, Michel, tu ne dois pas… (il hurle comme une bête et pousse un terrible gémissement). Ils viennent…Ils viennent… Ils viennent… !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, crie ton nom, Judas Iscariote, et va-t'en !
J : Je… ils viennent ! Je… Judas Iscariote… Je… Judas Iscariote… Je… dois m'en aller, je dois m'en aller ! M'en aller, je dois… je dois, je dois, je dois ! Ils viennent… Ils sont là ! (il hurle et crie d'une voix terrible). Ils sont là, les Esprits mauvais ! (il pleure)… Lucifer, Lucifer !… Va-t'en, Lucifer, va-t'en, Lucifer !… J'ai peur de toi, va-t'en ! (il crie d'une voix effrayante).
E : Il faut maintenant que tu t'en ailles, Judas Iscariote, en ce moment, au nom… !
J : Il vient… Il vient !
E : Au nom de la Sainte Vierge, fuis pour toujours en enfer et ne reviens plus jamais !
J : Ils viennent… Ils sont là. Ils sont là… (Cri et gémissement terrible). Il faut que je m'en aille… Ils m'accueillent !
E : Va-t'en maintenant, au nom de la Très Sainte Trinité… et crie ton nom… !
J : Je l'ai déjà crié… Je, moi, Judas Iscariote, je dois… je… je dois m'en aller.
E : Au nom de Notre Dame du Saint Rosaire de Fatima, au nom de l'Immaculée de Lourdes, va-t'en ! Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il faut maintenant que tu partes!
J : «Judas Iscariote !» (On entend quinze cris prolongés, effrayants, à fendre l'âme)… Non, non, non… Non, je ne voudrais pas m'en aller !
E : Nous te l'ordonnons, au nom de l'Église catholique, au nom de la Très Sainte Trinité… !
J : Si j'avais donc espéré ! C'est effroyable en enfer ! Si j'avais donc espéré (hurlement de désespoir à faire frémir) !
E : La Sainte Vierge t'ordonne de t'en aller, au nom du Crucifié, au nom du Précieux Sang !
J : Laissez-moi encore un petit moment dans cette femme !
E : Non, sors, au nom de tous les saints Apôtres, au nom… !
J : Je ne veux pas. Non, non ! (il hurle d'une voix haineuse)… mais ils vont bientôt venir (les Esprits infernaux) - (il crie à fendre l'âme).
E : Il faut que tu sortes maintenant, Judas Iscariote, au nom de Notre Dame du Mont Carmel ! Elle te commande de t'en aller en enfer, dans l'éternelle damnation.
J : (Cri prolongé, à fendre l'âme) Non, non… ! (il soupire d'une voix terrible et émet des sons désespérés).
E : Au nom des Sept Douleurs de Marie, au nom de la Très Sainte Trinité… va-t'en en enfer !
J : Mais je ne veux pas, ne veux pas ! (hurlement terrible).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu, nous t'ordonnons de retourner chez Lucifer !
J : (d'une voix prolongée, gémissante) : Non ! (Avec un terrible hurlement de désespoir) : Non, non ! Ils ne veulent pas du tout de moi, en enfer.
(Soudain, Judas s'écrie avec désespoir : «Lucifer, au secours !»)
(Les prêtres disent un nouvel exorcisme et deux Litanies).
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, nous t'ordonnons de t'en aller en enfer pour l'éternité !
J : 0 vous, Esprits infernaux, aidez-moi ! Aidez-moi pour que je ne sois pas obligé de m'en aller ! Dépêche-toi donc, Akabor ! Aidez-moi… Oh, oh, dépêchez-vous, dépêchez-vous ! (il gémit lamentablement).
E : Judas Iscariote, va-t'en, au nom… !
J : Lucifer, tu m'as envoyé, tu dois m'aider !
E : Nous prêtres, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père…
J : (il crie avec désespoir) : Ils viennent… ils vont bientôt venir (Lucifer et ses aides). Savez-vous comme je les crains ? Le savez-vous?
E : Nous, prêtres de l'Église catholique, nous t'ordonnons, au nom de la Très Sainte Trinité, de la Sainte Croix, de l'Immaculée Vierge et Mère de Dieu Marie de Lourdes, de Notre Dame du Saint Rosaire de Fatima… va-t'en. Judas Iscariote !
(Là-dessus, les prêtres récitent trois fois : «Saint, saint, saint…» et le Gloria Patri. A ce moment, Judas, dans la bouche de la possédée, prend une voix masculine).
J : Non ! Oh (il gémit)… Si seulement nous pouvions la tuer sur-le-champ (la possédée). Nous voudrions la tuer. Il y a longtemps que nous avons décidé qu'il fallait la tuer.
E : Nous t'ordonnons de ne pas la tuer, au nom de la Très Sainte Trinité… Cède la place maintenant, cède la place, au nom de la Sainte Vierge, de tous les saints Anges et Archanges et spécialement de Saint Michel.
J : Non, Michel, tu ne dois pas… (il hurle comme une bête et pousse un terrible gémissement). Ils viennent…Ils viennent… Ils viennent… !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, crie ton nom, Judas Iscariote, et va-t'en !
J : Je… ils viennent ! Je… Judas Iscariote… Je… Judas Iscariote… Je… dois m'en aller, je dois m'en aller ! M'en aller, je dois… je dois, je dois, je dois ! Ils viennent… Ils sont là ! (il hurle et crie d'une voix terrible). Ils sont là, les Esprits mauvais ! (il pleure)… Lucifer, Lucifer !… Va-t'en, Lucifer, va-t'en, Lucifer !… J'ai peur de toi, va-t'en ! (il crie d'une voix effrayante).
E : Il faut maintenant que tu t'en ailles, Judas Iscariote, en ce moment, au nom… !
J : Il vient… Il vient !
E : Au nom de la Sainte Vierge, fuis pour toujours en enfer et ne reviens plus jamais !
J : Ils viennent… Ils sont là. Ils sont là… (Cri et gémissement terrible). Il faut que je m'en aille… Ils m'accueillent !
E : Va-t'en maintenant, au nom de la Très Sainte Trinité… et crie ton nom… !
J : Je l'ai déjà crié… Je, moi, Judas Iscariote, je dois… je… je dois m'en aller.
E : Au nom de Notre Dame du Saint Rosaire de Fatima, au nom de l'Immaculée de Lourdes, va-t'en ! Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il faut maintenant que tu partes!
J : «Judas Iscariote !» (On entend quinze cris prolongés, effrayants, à fendre l'âme)… Non, non, non… Non, je ne voudrais pas m'en aller !
E : Nous te l'ordonnons, au nom de l'Église catholique, au nom de la Très Sainte Trinité… !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
L'enfer est plus terrible qu'on ne le croit
J : Oh, ce désespoir ! Cet affreux désespoir ! [4] C'est affreux ! Vous ne savez pas du tout comme l'enfer est cruel ! Vous ne savez pas du tout comme c'est horrible, là en bas ! Vous ne savez pas ce que c'est !
E : C'est de ta faute. Va-t'en, Judas Iscariote, au nom…!
J : (il hurle et soupire). J'ai un coin affreux ! Un coin affreux que j'ai, là en bas. Oh… oh ! Dites-le à tous, que j'ai un coin affreux!… Vivez honnêtement ! Vivez honnêtement !… C'est affreux !… Pour l'amour du Ciel, faites tout pour arriver au Ciel, même si vous deviez être torturés mille ans sur les instruments de supplice (il hurle).
Écoutez-moi, il faut que je dise encore ceci : Même si vous deviez rester mille ans sur les instruments de supplice, tenez bon, tenez bon!… L'enfer est horrible, il est horrible ! Personne ne sait comme l'enfer est horrible ! Il est beaucoup plus atroce que vous ne croyez… Il est épouvantable… C'est épouvantable ! (Toutes ces paroles, Judas les prononce d'une voix à faire frémir, saccadée, heurtée, d'un inexprimable désespoir)[5].
E : As-tu maintenant tout dit, au nom de Jésus ?
J : Je dois encore dire, j'aimerais mieux ne pas dire : Il y a tant de gens… qui ne croient plus à l'enfer… mais… mais… (menaçant)… il est là ! Il y a un enfer, il est affreux !
E : Oui, il y a un enfer. Dis seulement la vérité, au nom… !
J : Oh… il est là, l'enfer… ! Il est effroyable… ! Il faudra bientôt que je m'en aille, mais il faut que je dise encore ceci (il hurle et gémit comme une bête).
E : Mais maintenant, il faut que tu t'en ailles, au nom… ! Sors de cette femme !
J : L'enfer est beaucoup plus effroyable qu'on ne croit… ! L'enfer est beaucoup plus effroyable qu'on ne croit… ! (il crie à nous crever le tympan).
E : Parle, au nom… !
J : (il hurle et gémit) Oh !… si je pouvais retourner… si je pouvais retourner !… Oh… Oh ! (Cri inexprimable).
E : Sors d'elle, sors d'elle, au nom… !
J : Oh ! Je ne voudrais pas aller là en bas. Ayez pitié… Laissez-moi encore dans cette femme !
E : Non! Au nom.., nous te l'ordonnons, sors de cette femme !
J : Laissez-moi encore dans cette femme. Laissez-moi encore dans cette femme !
E : Non, non! Au nom.., va-t'en !
J : (il soupire). J'étais mieux en elle. Elle était obligée d'endurer mon désespoir, en grande partie. Laissez-moi encore dans cette femme… C'est affreux pour moi. C'est affreux pour moi en enfer (il soupire d'une voix haletante). Oh, laissez-moi donc encore dans cette femme !
E : Non, au nom… !
J. : Pourtant, elle peut encore m'endurer (avec un immense désespoir). Elle va bien pouvoir encore m'avoir.
E : Sors d'elle, au nom… !
J : Qu'est-ce que vous croyez !… En bas, c'est beaucoup plus affreux ! En bas, c'est beaucoup plus affreux !… Oh ! Oh ! (il hurle). Mais dites cela ; dites cela à toute la jeunesse, à tous les hérétiques, absolument à tous : Il y a un enfer ! (d'une voix perçante, à faire frémir). Oh ! (il crie). Il est «foutrement» terrible. Il est «foutrement» terrible ! (Si j'avais écouté la Sainte Vierge et si je ne m'étais pas passé la corde autour du cou ! Si j'avais espéré ! Si j'avais espéré ! (d'une voix désespérée)… Mais ils disent tous cela, ces hommes damnés, ils disent tous cela, quand ils viennent chez nous. Mais alors, il est trop tard. Ils n'y croient pas, jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
E : Il faut que tu t'en ailles, au nom de la Très Sainte Trinité, au nom de tous les saints Anges et Archanges et de l'Archange Saint Michel !
J : Et Michel, il est terrible pour nous. Michel est terrible ! (il hurle d'une voix haineuse).
E : Va-t'en, au nom du Saint Curé d'Ars, au nom de tous les saints exorcistes et au nom de l'Église catholique !
J : (il crie) Ju-das Is-ca-ri-o-te ! Il faut que je parte ! (dans un rugissement terrible).
E : Maintenant, il faut que tu t'en ailles, Judas Iscariote, au nom de la Très Sainte Trinité, il faut que tu t'en ailles en enfer pour l'éternité, que tu retournes dans la damnation !
J : Ils viennent, ils viennent (il gémit et pleure désespérément). Ils sont là… Adieu, adieu, heureux hommes… heureux ! Je m'en vais… Parce que je suis obligé… parce que je suis obligé (il pleure et rugit à fendre l'âme).
E : Nous' t'ordonnons au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen. Au nom de l'Archange Saint Michel, va-t'en maintenant ! Crie ton nom et va-t'en en enfer !
J : (il rugit de désespoir comme un lion): Je… je pars… ! Ju-das Is-ca-ri-o-te !
E : Sors maintenant et va en enfer, au nom de l'Archange Saint Michel et au nom de la Sainte Vierge, au nom… !
(Il pousse toujours des cris perçants, bouleversants de désespoir). (Soudain, il montre du doigt vers le haut et dit : «Elle m'accorde encore un court délai. Sa mission (de la possédée) n'est pas encore accomplie».
J : Oh, ce désespoir ! Cet affreux désespoir ! [4] C'est affreux ! Vous ne savez pas du tout comme l'enfer est cruel ! Vous ne savez pas du tout comme c'est horrible, là en bas ! Vous ne savez pas ce que c'est !
E : C'est de ta faute. Va-t'en, Judas Iscariote, au nom…!
J : (il hurle et soupire). J'ai un coin affreux ! Un coin affreux que j'ai, là en bas. Oh… oh ! Dites-le à tous, que j'ai un coin affreux!… Vivez honnêtement ! Vivez honnêtement !… C'est affreux !… Pour l'amour du Ciel, faites tout pour arriver au Ciel, même si vous deviez être torturés mille ans sur les instruments de supplice (il hurle).
Écoutez-moi, il faut que je dise encore ceci : Même si vous deviez rester mille ans sur les instruments de supplice, tenez bon, tenez bon!… L'enfer est horrible, il est horrible ! Personne ne sait comme l'enfer est horrible ! Il est beaucoup plus atroce que vous ne croyez… Il est épouvantable… C'est épouvantable ! (Toutes ces paroles, Judas les prononce d'une voix à faire frémir, saccadée, heurtée, d'un inexprimable désespoir)[5].
E : As-tu maintenant tout dit, au nom de Jésus ?
J : Je dois encore dire, j'aimerais mieux ne pas dire : Il y a tant de gens… qui ne croient plus à l'enfer… mais… mais… (menaçant)… il est là ! Il y a un enfer, il est affreux !
E : Oui, il y a un enfer. Dis seulement la vérité, au nom… !
J : Oh… il est là, l'enfer… ! Il est effroyable… ! Il faudra bientôt que je m'en aille, mais il faut que je dise encore ceci (il hurle et gémit comme une bête).
E : Mais maintenant, il faut que tu t'en ailles, au nom… ! Sors de cette femme !
J : L'enfer est beaucoup plus effroyable qu'on ne croit… ! L'enfer est beaucoup plus effroyable qu'on ne croit… ! (il crie à nous crever le tympan).
E : Parle, au nom… !
J : (il hurle et gémit) Oh !… si je pouvais retourner… si je pouvais retourner !… Oh… Oh ! (Cri inexprimable).
E : Sors d'elle, sors d'elle, au nom… !
J : Oh ! Je ne voudrais pas aller là en bas. Ayez pitié… Laissez-moi encore dans cette femme !
E : Non! Au nom.., nous te l'ordonnons, sors de cette femme !
J : Laissez-moi encore dans cette femme. Laissez-moi encore dans cette femme !
E : Non, non! Au nom.., va-t'en !
J : (il soupire). J'étais mieux en elle. Elle était obligée d'endurer mon désespoir, en grande partie. Laissez-moi encore dans cette femme… C'est affreux pour moi. C'est affreux pour moi en enfer (il soupire d'une voix haletante). Oh, laissez-moi donc encore dans cette femme !
E : Non, au nom… !
J. : Pourtant, elle peut encore m'endurer (avec un immense désespoir). Elle va bien pouvoir encore m'avoir.
E : Sors d'elle, au nom… !
J : Qu'est-ce que vous croyez !… En bas, c'est beaucoup plus affreux ! En bas, c'est beaucoup plus affreux !… Oh ! Oh ! (il hurle). Mais dites cela ; dites cela à toute la jeunesse, à tous les hérétiques, absolument à tous : Il y a un enfer ! (d'une voix perçante, à faire frémir). Oh ! (il crie). Il est «foutrement» terrible. Il est «foutrement» terrible ! (Si j'avais écouté la Sainte Vierge et si je ne m'étais pas passé la corde autour du cou ! Si j'avais espéré ! Si j'avais espéré ! (d'une voix désespérée)… Mais ils disent tous cela, ces hommes damnés, ils disent tous cela, quand ils viennent chez nous. Mais alors, il est trop tard. Ils n'y croient pas, jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
E : Il faut que tu t'en ailles, au nom de la Très Sainte Trinité, au nom de tous les saints Anges et Archanges et de l'Archange Saint Michel !
J : Et Michel, il est terrible pour nous. Michel est terrible ! (il hurle d'une voix haineuse).
E : Va-t'en, au nom du Saint Curé d'Ars, au nom de tous les saints exorcistes et au nom de l'Église catholique !
J : (il crie) Ju-das Is-ca-ri-o-te ! Il faut que je parte ! (dans un rugissement terrible).
E : Maintenant, il faut que tu t'en ailles, Judas Iscariote, au nom de la Très Sainte Trinité, il faut que tu t'en ailles en enfer pour l'éternité, que tu retournes dans la damnation !
J : Ils viennent, ils viennent (il gémit et pleure désespérément). Ils sont là… Adieu, adieu, heureux hommes… heureux ! Je m'en vais… Parce que je suis obligé… parce que je suis obligé (il pleure et rugit à fendre l'âme).
E : Nous' t'ordonnons au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen. Au nom de l'Archange Saint Michel, va-t'en maintenant ! Crie ton nom et va-t'en en enfer !
J : (il rugit de désespoir comme un lion): Je… je pars… ! Ju-das Is-ca-ri-o-te !
E : Sors maintenant et va en enfer, au nom de l'Archange Saint Michel et au nom de la Sainte Vierge, au nom… !
(Il pousse toujours des cris perçants, bouleversants de désespoir). (Soudain, il montre du doigt vers le haut et dit : «Elle m'accorde encore un court délai. Sa mission (de la possédée) n'est pas encore accomplie».
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
17 août 1975 (Judas Iscariote)
E = Exorciste
J = Judas Iscariote, démon humain
État de l’Église aujourd’hui
E : Quand dois-tu t'en aller ? Parle, Judas Iscariote! Parle maintenant, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
J : J'étais Apôtre (d'une voix sombre, rauque, comme une voix d'homme).
E : Continue, au nom de Jésus !
J : J'ai été un traître.
E : Continue… nous le savons cela… au nom de Jésus !
J : Aujourd'hui, il y a aussi des traîtres parmi les évêques, avec cette seule différence que moi, j'ai trahi ouvertement, et eux peuvent se camoufler.
E : Est-ce la vérité, au nom… !
J : Oui !
E : Tu ne mens pas ? Au nom… !
J : Non. Crois-tu que je dise ceci de bon gré ?
E : As-tu été obligé de dire cela, au nom… ? Dis la vérité!
J : Oui.
E : Au nom de qui ?
J : Au nom maudit, celui de la… (il montre en haut). Hélas !
E : Quand vas-tu t'en aller ? Au nom de la Très Sainte Trinité, dis la vérité !
J : J'ai encore des choses à dire.
E : Alors, dis maintenant ce que tu dois dire, tout ce que tu dois dire, au nom de Jésus !
J : Parmi les évêques d'aujourd'hui, il y en a qui ne sont pas moins traîtres que moi[6], s'ils ne le sont pas…
E : Pas tous. Dis la vérité, au nom… !
J : Pas tous, mais beaucoup. On tombe plus facilement dans leurs filets que dans le mien.
E : Continue, Judas Iscariote, de dire ce que tu dois dire, au nom du Ciel, au nom de la Très Sainte Trinité… !
Tous les évêques ne suivent pas la voie droite. A ceux-là, il ne faut pas obéir.
J : Je dois dire qu'aujourd'hui beaucoup d'évêques ne sont plus sur le bon chemin, et à ceux-là il ne faut plus obéir. L'obéissance a une grande importance. Même au Ciel, l'obéissance est écrite en grosses lettres. Mais maintenant, c'est le temps des loups hurlants.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de l'Immaculée Conception, au nom… ! Tu n'as pas le droit de mentir, au nom… !
J : Aucun agneau ne se jette dans la gueule du loup. On ne peut pas obéir aux loups.
E : Au nom de Jésus, continue, continue, au nom.., au nom des Saints dont les reliques sont posées sur ton front, qui n'ont pas été des traîtres, continue !
J : Tout homme s'enfuit quand le loup arrive. Maintenant, c'est le temps des loups, hélas ! Beaucoup d'évêques sont devenus des loups ravisseurs[7] qui ne savent plus ce qu'ils disent ; et ceux-là, il ne faut pas leur obéir[8]. Là, même au Ciel, on ne réclame plus l'obéissance.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de la Sainte Vierge !
J : On ne peut se référer qu'au Pape.
E : Continue maintenant, au nom de Jésus !
J : Celui-ci (le Pape) ne peut pas produire ses documents, car ils sont démentis et falsifiés.
E : Continue, au nom… !
J : Il faut prier tous les jours le Saint-Esprit, sinon on tombe dans la fosse, autrement dit dans la gueule du loup.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de Jésus ! Qu'as-tu encore à dire en ce qui concerne le Pape ? Dis ce que tu as à dire de la part du Ciel ! Nous ne voulons pas en savoir davantage, rien que ce que veut dire le Ciel !
J : Crois-tu que je dise autre chose ? Crois-tu que je voulais dire cela ?
E = Exorciste
J = Judas Iscariote, démon humain
État de l’Église aujourd’hui
E : Quand dois-tu t'en aller ? Parle, Judas Iscariote! Parle maintenant, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
J : J'étais Apôtre (d'une voix sombre, rauque, comme une voix d'homme).
E : Continue, au nom de Jésus !
J : J'ai été un traître.
E : Continue… nous le savons cela… au nom de Jésus !
J : Aujourd'hui, il y a aussi des traîtres parmi les évêques, avec cette seule différence que moi, j'ai trahi ouvertement, et eux peuvent se camoufler.
E : Est-ce la vérité, au nom… !
J : Oui !
E : Tu ne mens pas ? Au nom… !
J : Non. Crois-tu que je dise ceci de bon gré ?
E : As-tu été obligé de dire cela, au nom… ? Dis la vérité!
J : Oui.
E : Au nom de qui ?
J : Au nom maudit, celui de la… (il montre en haut). Hélas !
E : Quand vas-tu t'en aller ? Au nom de la Très Sainte Trinité, dis la vérité !
J : J'ai encore des choses à dire.
E : Alors, dis maintenant ce que tu dois dire, tout ce que tu dois dire, au nom de Jésus !
J : Parmi les évêques d'aujourd'hui, il y en a qui ne sont pas moins traîtres que moi[6], s'ils ne le sont pas…
E : Pas tous. Dis la vérité, au nom… !
J : Pas tous, mais beaucoup. On tombe plus facilement dans leurs filets que dans le mien.
E : Continue, Judas Iscariote, de dire ce que tu dois dire, au nom du Ciel, au nom de la Très Sainte Trinité… !
Tous les évêques ne suivent pas la voie droite. A ceux-là, il ne faut pas obéir.
J : Je dois dire qu'aujourd'hui beaucoup d'évêques ne sont plus sur le bon chemin, et à ceux-là il ne faut plus obéir. L'obéissance a une grande importance. Même au Ciel, l'obéissance est écrite en grosses lettres. Mais maintenant, c'est le temps des loups hurlants.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de l'Immaculée Conception, au nom… ! Tu n'as pas le droit de mentir, au nom… !
J : Aucun agneau ne se jette dans la gueule du loup. On ne peut pas obéir aux loups.
E : Au nom de Jésus, continue, continue, au nom.., au nom des Saints dont les reliques sont posées sur ton front, qui n'ont pas été des traîtres, continue !
J : Tout homme s'enfuit quand le loup arrive. Maintenant, c'est le temps des loups, hélas ! Beaucoup d'évêques sont devenus des loups ravisseurs[7] qui ne savent plus ce qu'ils disent ; et ceux-là, il ne faut pas leur obéir[8]. Là, même au Ciel, on ne réclame plus l'obéissance.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de la Sainte Vierge !
J : On ne peut se référer qu'au Pape.
E : Continue maintenant, au nom de Jésus !
J : Celui-ci (le Pape) ne peut pas produire ses documents, car ils sont démentis et falsifiés.
E : Continue, au nom… !
J : Il faut prier tous les jours le Saint-Esprit, sinon on tombe dans la fosse, autrement dit dans la gueule du loup.
E : Continue, Judas Iscariote, au nom de Jésus ! Qu'as-tu encore à dire en ce qui concerne le Pape ? Dis ce que tu as à dire de la part du Ciel ! Nous ne voulons pas en savoir davantage, rien que ce que veut dire le Ciel !
J : Crois-tu que je dise autre chose ? Crois-tu que je voulais dire cela ?
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
La Passion du Christ
B : Nous n'avons pas beaucoup regardé, nous ne voulions pas du tout voir cela. Nous voltigions autour comme des flèches et nous nous sommes blessés mutuellement de colère et de rage (il crie). Naturellement, nous savions ce qui se passait. Nous en savons naturellement encore davantage. Mais à celle-là, à cette Emmerich, cela a été montré d'une manière positive. Elle a vu, par exemple, que Notre Seigneur Jésus-Christ au Jardin des Oliviers a souffert beaucoup plus terriblement qu'on ne peut seulement se l'imaginer.
Déjà pendant sa vie, il a souvent sué du sang d'angoisse. Nous, démons, l'avons terriblement persécuté au Jardin des Oliviers. Il a vu notre foule affreuse arriver sur lui. Nous avions la forme des péchés que les hommes devaient commettre plus tard. Par la vue de cette horreur, nous voulions ôter au Fils de Dieu le courage de supporter cette Passion.
Il vit une horreur immonde, qui lui fit sortir des pores la sueur de sang. Il pensait, devant cette obscurité et cette horreur monstrueuses, que sa Passion, qui n'était jamais que celle d'un homme - il était aussi Dieu, bien entendu, mais à ce moment-là, il ne se sentait plus qu'homme[16] ne suffirait plus à effacer et expier un péché si énorme.
Il voulait se retirer, il frissonnait sous la violence de la souffrance. Mais alors vint l'Ange avec le calice qui devait le fortifier. Mais en réalité, ce calice, ce n'était que l'acceptation de cette souffrance. En buvant ce calice, il confirmait qu'il acceptait la Passion (il soupire) et qu'il boirait tout le calice jusqu'au fond (il gémit). Grâce à cela, vous autres, damnées ordures, vous verrez un jour le Ciel qui nous est fermé (furieux).
Plus tard, le Christ fut encore haché. A la flagellation, il fut lacéré et déchiré jusqu'à l'os. Quand il fut crucifié, il n'avait même plus la moitié de ses cheveux. Ils lui furent presque tous arrachés, mais c'était bien fait pour lui.
Il avait le type très fin, et des pieds de voyageur. A force de marcher à pied, il avait la peau dure et des callosités. Les mains étaient très fines, bien trop fines pour porter cette horrible croix (il crie).
Si nous avions goûté de son Sang répandu, si nous pouvions seulement encore en goûter un millième, alors, nous aussi, nous L'adorerions jusque dans toute l'éternité (il pleure). Mais il ne nous le permet plus. Pour nous, il est trop tard (il soupire).
Alors, sur la croix, quand il était suspendu à la croix, il a fait cela pour vous. Qu'il ait fait cela pour les hommes, cela déchaîne la fureur de l'enfer. Quand il était suspendu à la croix, il était comme un ver, comme l'a déjà dit Akabor ; il n'était plus un homme… pour vous. Pourquoi a-t-il fait cela pour vous ? Pour nous, il n'aurait plus fait cela (il gémit à fendre l'âme). Un ver, et non plus un homme, qu'il était, écrasé par tous (il pleure) !
C'était comme s'il s'était chargé du péché de toute l'humanité ; il lui semblait qu'il était le plus grand des criminels. Il lui semblait qu'il était abandonné et repoussé par Dieu le Père ; ses bourreaux l'avaient lardé de coups, haché, flagellé et laissé étendu dans son sang (il grogne). Qu'il ait fait cela pour vous ! Pourquoi n'avons-nous pas pu empêcher cela ? (il pleure).
Si le Seigneur lui-même a tant fait pour vous, combien ne devriez-vous pas réparer les uns pour les autres, pour empêcher d'autres hommes de venir en enfer ? Lui, qui était Dieu et n'avait aucun péché, s'il a accompli quelque chose de si démesuré, quelque chose que jamais aucun homme n'accomplira, s'il a pris sur lui de si atroces tortures, alors vous devriez passer toute votre vie comme sous la hache du martyre. Ce ne serait pas trop pour vous, vous ne l'auriez que mérité. Mais les hommes ne comprennent pas cela. Ils se figurent qu'ils doivent avoir la vie belle, même si leur Maître a marché devant eux avec la croix et le bon exemple, et a enduré une si affreuse torture d'enfer.
C'était une torture d'enfer, ce qu'il a enduré, mais pas longtemps. Nous-mêmes, nous l'admirons, nous l'admirons dans notre rage d'avoir fait cela pour vous. Nous n'aurions jamais pensé qu’Il subirait quelque chose de si grave pour de telles ordures. Nous l'avons bien deviné, mais qu'il le ferait dans une telle mesure, nous ne l'aurions jamais imaginé.
Avec tout cela, je dois dire qu'il faut proclamer en chaire qu'on doit, spécialement pendant le Carême, faire pénitence avec le Christ, le Seigneur Jésus. Il a jeûné quarante jours, comme jamais aucun homme n'a jeûné… lui aussi a été tenaillé par la faim…
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, sur l'ordre de la Bienheureuse Vierge Immaculée et Mère de Dieu, Marie, continue de dire la vérité, dis ce que la Sainte Vierge veut nous dire, au nom des saints Archanges Michel, Raphaël et Gabriel, de tous les Chœurs des Anges et de tous les Saints du Ciel !
B : Nous n'avons pas beaucoup regardé, nous ne voulions pas du tout voir cela. Nous voltigions autour comme des flèches et nous nous sommes blessés mutuellement de colère et de rage (il crie). Naturellement, nous savions ce qui se passait. Nous en savons naturellement encore davantage. Mais à celle-là, à cette Emmerich, cela a été montré d'une manière positive. Elle a vu, par exemple, que Notre Seigneur Jésus-Christ au Jardin des Oliviers a souffert beaucoup plus terriblement qu'on ne peut seulement se l'imaginer.
Déjà pendant sa vie, il a souvent sué du sang d'angoisse. Nous, démons, l'avons terriblement persécuté au Jardin des Oliviers. Il a vu notre foule affreuse arriver sur lui. Nous avions la forme des péchés que les hommes devaient commettre plus tard. Par la vue de cette horreur, nous voulions ôter au Fils de Dieu le courage de supporter cette Passion.
Il vit une horreur immonde, qui lui fit sortir des pores la sueur de sang. Il pensait, devant cette obscurité et cette horreur monstrueuses, que sa Passion, qui n'était jamais que celle d'un homme - il était aussi Dieu, bien entendu, mais à ce moment-là, il ne se sentait plus qu'homme[16] ne suffirait plus à effacer et expier un péché si énorme.
Il voulait se retirer, il frissonnait sous la violence de la souffrance. Mais alors vint l'Ange avec le calice qui devait le fortifier. Mais en réalité, ce calice, ce n'était que l'acceptation de cette souffrance. En buvant ce calice, il confirmait qu'il acceptait la Passion (il soupire) et qu'il boirait tout le calice jusqu'au fond (il gémit). Grâce à cela, vous autres, damnées ordures, vous verrez un jour le Ciel qui nous est fermé (furieux).
Plus tard, le Christ fut encore haché. A la flagellation, il fut lacéré et déchiré jusqu'à l'os. Quand il fut crucifié, il n'avait même plus la moitié de ses cheveux. Ils lui furent presque tous arrachés, mais c'était bien fait pour lui.
Il avait le type très fin, et des pieds de voyageur. A force de marcher à pied, il avait la peau dure et des callosités. Les mains étaient très fines, bien trop fines pour porter cette horrible croix (il crie).
Si nous avions goûté de son Sang répandu, si nous pouvions seulement encore en goûter un millième, alors, nous aussi, nous L'adorerions jusque dans toute l'éternité (il pleure). Mais il ne nous le permet plus. Pour nous, il est trop tard (il soupire).
Alors, sur la croix, quand il était suspendu à la croix, il a fait cela pour vous. Qu'il ait fait cela pour les hommes, cela déchaîne la fureur de l'enfer. Quand il était suspendu à la croix, il était comme un ver, comme l'a déjà dit Akabor ; il n'était plus un homme… pour vous. Pourquoi a-t-il fait cela pour vous ? Pour nous, il n'aurait plus fait cela (il gémit à fendre l'âme). Un ver, et non plus un homme, qu'il était, écrasé par tous (il pleure) !
C'était comme s'il s'était chargé du péché de toute l'humanité ; il lui semblait qu'il était le plus grand des criminels. Il lui semblait qu'il était abandonné et repoussé par Dieu le Père ; ses bourreaux l'avaient lardé de coups, haché, flagellé et laissé étendu dans son sang (il grogne). Qu'il ait fait cela pour vous ! Pourquoi n'avons-nous pas pu empêcher cela ? (il pleure).
Si le Seigneur lui-même a tant fait pour vous, combien ne devriez-vous pas réparer les uns pour les autres, pour empêcher d'autres hommes de venir en enfer ? Lui, qui était Dieu et n'avait aucun péché, s'il a accompli quelque chose de si démesuré, quelque chose que jamais aucun homme n'accomplira, s'il a pris sur lui de si atroces tortures, alors vous devriez passer toute votre vie comme sous la hache du martyre. Ce ne serait pas trop pour vous, vous ne l'auriez que mérité. Mais les hommes ne comprennent pas cela. Ils se figurent qu'ils doivent avoir la vie belle, même si leur Maître a marché devant eux avec la croix et le bon exemple, et a enduré une si affreuse torture d'enfer.
C'était une torture d'enfer, ce qu'il a enduré, mais pas longtemps. Nous-mêmes, nous l'admirons, nous l'admirons dans notre rage d'avoir fait cela pour vous. Nous n'aurions jamais pensé qu’Il subirait quelque chose de si grave pour de telles ordures. Nous l'avons bien deviné, mais qu'il le ferait dans une telle mesure, nous ne l'aurions jamais imaginé.
Avec tout cela, je dois dire qu'il faut proclamer en chaire qu'on doit, spécialement pendant le Carême, faire pénitence avec le Christ, le Seigneur Jésus. Il a jeûné quarante jours, comme jamais aucun homme n'a jeûné… lui aussi a été tenaillé par la faim…
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, sur l'ordre de la Bienheureuse Vierge Immaculée et Mère de Dieu, Marie, continue de dire la vérité, dis ce que la Sainte Vierge veut nous dire, au nom des saints Archanges Michel, Raphaël et Gabriel, de tous les Chœurs des Anges et de tous les Saints du Ciel !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
La Croix et le Saint Sacrifice de la Messe ouvrent le Ciel
B :… Il s'est préparé pendant quarante jours à sa vie publique, et aussi à son grand Sacrifice. Il savait que ce serait un sacrifice vaste comme le monde, d'une efficacité universelle, que lui, Dieu, devrait offrir au Tout-Puissant pour la réparation de la coulpe du péché, afin que vous puissiez parvenir à la vision éternelle de Dieu.
Sans cela, vous auriez au mieux vu le paradis, rien d'autre, à supposer encore que vous l'eussiez vu. Il serait aussi arrivé beaucoup plus d'hommes en enfer, parce qu'ils n'auraient pas eu part aux grâces qu'apportait le Saint Sacrifice de la Messe. Des grâces incalculables découlent du Sacrifice non sanglant de la croix, à l'offrande duquel le Sang du Christ coule à nouveau.
Nous, là en bas (il montre en bas), nous haïssons ce Sacrifice de la Messe, qui est célébré tous les jours dans beaucoup d'églises. Il est vrai qu'il n'est plus célébré convenablement dans beaucoup de maisons de Dieu. Jadis, c'était fou pour nous, quand on célébrait le véritable, l'ancien sacrifice de la Messe. Effectivement, c'est de nouveau le sacrifice du Christ sur la croix, qui efface les péchés et procure des grâces merveilleuses pour le salut des âmes, lesquelles, sans cela, se perdraient par milliers et viendraient chez nous.
Je dois encore dire ceci: c'est que vous me forcez (il soupire). Je ne dis rien, je ne veux plus parler.
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, de la Très Sainte Vierge et Mère de Dieu, Marie, de l'Immaculée Conception, au nom de l'Archange Saint Michel et de tous les Saints Archanges, au nom de Saint Joseph, Patron de l'Église, et au nom de Catherine Emmerich, dis la vérité, dis ce que la Sainte Vierge te charge de dire !
B : Je ne veux pas le dire. Je n'ai plus le droit de parler. Si je dois parler, alors il faut que vous disiez encore un petit exorcisme[17]. Lucifer est en fureur. Il voudrait m'étrangler; je ne devrais pas dire cela. Si je parle encore, il va me prendre au collet quand j'arriverai en bas.
E : (Après la récitation de l'exorcisme) : Sur l'ordre de la Sainte Vierge, Lucifer n'a pas le droit de faire cela, parce que tu as parlé pour l'Église. Il n'a pas le droit de te faire encore du mal !
B : J'étais un grand ange, j'étais le deuxième en grandeur. C'est pourquoi Lucifer se met en fureur et il dit : «Puisque tu es si grand, tu devrais savoir que tu ne dois pas dire des âneries comme ça. Tu devrais avoir plus de plomb dans la tête !» Voilà ce qu'il va dire (il claque violemment des dents).
Elle (il montre en haut) m'a ordonné de parler parce que j'étais déjà présent à la chute des Anges. J'étais le deuxième en dignité, c'est pourquoi c'est moi qu'elle force à parler de cette «saloperie». Elle a toujours le pouvoir de nous régenter là en bas (il grogne avec véhémence)...
B :… Il s'est préparé pendant quarante jours à sa vie publique, et aussi à son grand Sacrifice. Il savait que ce serait un sacrifice vaste comme le monde, d'une efficacité universelle, que lui, Dieu, devrait offrir au Tout-Puissant pour la réparation de la coulpe du péché, afin que vous puissiez parvenir à la vision éternelle de Dieu.
Sans cela, vous auriez au mieux vu le paradis, rien d'autre, à supposer encore que vous l'eussiez vu. Il serait aussi arrivé beaucoup plus d'hommes en enfer, parce qu'ils n'auraient pas eu part aux grâces qu'apportait le Saint Sacrifice de la Messe. Des grâces incalculables découlent du Sacrifice non sanglant de la croix, à l'offrande duquel le Sang du Christ coule à nouveau.
Nous, là en bas (il montre en bas), nous haïssons ce Sacrifice de la Messe, qui est célébré tous les jours dans beaucoup d'églises. Il est vrai qu'il n'est plus célébré convenablement dans beaucoup de maisons de Dieu. Jadis, c'était fou pour nous, quand on célébrait le véritable, l'ancien sacrifice de la Messe. Effectivement, c'est de nouveau le sacrifice du Christ sur la croix, qui efface les péchés et procure des grâces merveilleuses pour le salut des âmes, lesquelles, sans cela, se perdraient par milliers et viendraient chez nous.
Je dois encore dire ceci: c'est que vous me forcez (il soupire). Je ne dis rien, je ne veux plus parler.
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, de la Très Sainte Vierge et Mère de Dieu, Marie, de l'Immaculée Conception, au nom de l'Archange Saint Michel et de tous les Saints Archanges, au nom de Saint Joseph, Patron de l'Église, et au nom de Catherine Emmerich, dis la vérité, dis ce que la Sainte Vierge te charge de dire !
B : Je ne veux pas le dire. Je n'ai plus le droit de parler. Si je dois parler, alors il faut que vous disiez encore un petit exorcisme[17]. Lucifer est en fureur. Il voudrait m'étrangler; je ne devrais pas dire cela. Si je parle encore, il va me prendre au collet quand j'arriverai en bas.
E : (Après la récitation de l'exorcisme) : Sur l'ordre de la Sainte Vierge, Lucifer n'a pas le droit de faire cela, parce que tu as parlé pour l'Église. Il n'a pas le droit de te faire encore du mal !
B : J'étais un grand ange, j'étais le deuxième en grandeur. C'est pourquoi Lucifer se met en fureur et il dit : «Puisque tu es si grand, tu devrais savoir que tu ne dois pas dire des âneries comme ça. Tu devrais avoir plus de plomb dans la tête !» Voilà ce qu'il va dire (il claque violemment des dents).
Elle (il montre en haut) m'a ordonné de parler parce que j'étais déjà présent à la chute des Anges. J'étais le deuxième en dignité, c'est pourquoi c'est moi qu'elle force à parler de cette «saloperie». Elle a toujours le pouvoir de nous régenter là en bas (il grogne avec véhémence)...
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
8 juin 1977 (Béelzéboul)
E = Exorciste
B = Béelzéboul
Les indulgences
E : Au nom…, je te demande : Peut-on encore gagner l'indulgence Toties-Quoties[18] à la Toussaint et le jour des Morts ?
B : Ce qu'un pape a une fois établi, un autre ne peut pas le supprimer purement et simplement, comme on rapporte au magasin de chaussures un vieux soulier, parce qu'il est sale ou qu'il ne plaît plus.
E : Au nom…, dis la vérité et rien que la vérité !
B : Quand vous faites un cadeau à quelqu'un, un très grand cadeau… nous n'aimons pas en parler… les indulgences sont des cadeaux d'une valeur inestimable, des trésors incomparables pour les pauvres âmes du purgatoire; ce sont des trésors immenses[19].
Quand on donne à quelqu'un un grand cadeau, qui lui plaît énormément, qui lui procure une joie immense, avec lequel il s'occupe de façon durable, et où il trouve du profit, alors, le donateur ne peut pas venir et dire : «Dis donc, j'ai fait une bêtise en te donnant ce cadeau. Tu as assez joué avec. Maintenant, il faut me le rendre…» - Cela ne va pas. Alors le bénéficiaire répondrait : «Non, mais tu dérailles ! Tu te figures que je vais te rendre le cadeau que tu m'as donné ?» Il dirait : «Les années ont passé. Cela fait plus de dix ans que tu me l'as donné. Je le garde, c'est tout. Tu ne peux pas me conduire en justice pour cela. Tu aurais dû réfléchir avant de me donner le cadeau».
Ainsi en est-il des indulgences. Les indulgences qu'un Pape a accordées, un autre ne peut pas purement et simplement les retirer, font dire Ceux là-haut. Par exemple, rien que parce que sous les invocations : «Doux Jésus, donnez-leur le repos éternel», ou «Cœur Sacré de Jésus, faites que je vous aime de plus en plus», il était marqué : «100 jours», ou «300 jours», ou «sept ans», ou quelque chose d'analogue - rien qu'à cause de cela, il n'y a de loin aucun motif à ce qu'un Pape supprime ces indulgences.
Mais en fin de compte, cela[20] n'a pas été tellement imaginé et ordonné par le pape lui-même. On voudrait absolument tout supprimer. On disait alors : «Des gens ne comprennent plus ces indulgences de 300 jours, sept ans, cette indulgence plénière… Ils croient que le purgatoire est abrégé de 300 jours, ou quelque chose de semblable…».
On pourrait prêcher là-dessus, expliquer que ces 300 jours, ce sont des peines ecclésiastiques, des pénitences ecclésiastiques selon l'antique usage. Le nombre de jours correspondait au temps pendant lequel de grands péchés devaient être expiés, pendant lequel les grands pécheurs n'avaient pas le droit d'entrer à l'Église, mais devaient rester à la porte. La pénitence qu'ils faisaient, la souffrance qu'ils enduraient, c'est cela que représentent les indulgences.
Nous devons encore dire ceci : Ces indulgences de 300 jours ou de sept ans[21], c'était tout de même peu de chose en comparaison de ce que les pécheurs devaient jadis endurer par les pénitences ecclésiastiques. C'était un cadeau incalculable pour les âmes du purgatoire, et aussi pour les hommes.
E : L'indulgence toties-quoties aussi ?
B : Toutes les indulgences sont un cadeau incalculable. Mais ce qu'un pape a jadis lié, un autre pape ne peut pas le délier s'il n'a pas lui-même eu l'intention expresse de le délier[22]. Bien qu'il y ait participé, ce n'était pas le pape seul, d'autres y ont participé. Lui n'y a pas tellement participé ; cela a été trafiqué et manigancé pour que les âmes du purgatoire ne bénéficient plus de telles prières.
E : En est-il de même pour la messe de Saint Pie V ?
B : Ah ! Ne te ramène pas avec la messe de Saint Pie V.
E : Au nom de…, dis la vérité et rien que la vérité !
B : Ah, qu'il nous faille toujours dire la vérité et rien que la vérité ! C'est une fichue histoire, à laquelle nous voudrions nous soustraire. Vous revenez tout le temps avec la vérité, et avec cet exemple là !
E : Jésus a dit : «Je suis la Vérité et la Vie»[23]. Nous voulons la vérité, et ce que dit Jésus, et la Très Sainte Vierge. Dis en leur nom la vérité, et rien que la .vérité !
E = Exorciste
B = Béelzéboul
Les indulgences
E : Au nom…, je te demande : Peut-on encore gagner l'indulgence Toties-Quoties[18] à la Toussaint et le jour des Morts ?
B : Ce qu'un pape a une fois établi, un autre ne peut pas le supprimer purement et simplement, comme on rapporte au magasin de chaussures un vieux soulier, parce qu'il est sale ou qu'il ne plaît plus.
E : Au nom…, dis la vérité et rien que la vérité !
B : Quand vous faites un cadeau à quelqu'un, un très grand cadeau… nous n'aimons pas en parler… les indulgences sont des cadeaux d'une valeur inestimable, des trésors incomparables pour les pauvres âmes du purgatoire; ce sont des trésors immenses[19].
Quand on donne à quelqu'un un grand cadeau, qui lui plaît énormément, qui lui procure une joie immense, avec lequel il s'occupe de façon durable, et où il trouve du profit, alors, le donateur ne peut pas venir et dire : «Dis donc, j'ai fait une bêtise en te donnant ce cadeau. Tu as assez joué avec. Maintenant, il faut me le rendre…» - Cela ne va pas. Alors le bénéficiaire répondrait : «Non, mais tu dérailles ! Tu te figures que je vais te rendre le cadeau que tu m'as donné ?» Il dirait : «Les années ont passé. Cela fait plus de dix ans que tu me l'as donné. Je le garde, c'est tout. Tu ne peux pas me conduire en justice pour cela. Tu aurais dû réfléchir avant de me donner le cadeau».
Ainsi en est-il des indulgences. Les indulgences qu'un Pape a accordées, un autre ne peut pas purement et simplement les retirer, font dire Ceux là-haut. Par exemple, rien que parce que sous les invocations : «Doux Jésus, donnez-leur le repos éternel», ou «Cœur Sacré de Jésus, faites que je vous aime de plus en plus», il était marqué : «100 jours», ou «300 jours», ou «sept ans», ou quelque chose d'analogue - rien qu'à cause de cela, il n'y a de loin aucun motif à ce qu'un Pape supprime ces indulgences.
Mais en fin de compte, cela[20] n'a pas été tellement imaginé et ordonné par le pape lui-même. On voudrait absolument tout supprimer. On disait alors : «Des gens ne comprennent plus ces indulgences de 300 jours, sept ans, cette indulgence plénière… Ils croient que le purgatoire est abrégé de 300 jours, ou quelque chose de semblable…».
On pourrait prêcher là-dessus, expliquer que ces 300 jours, ce sont des peines ecclésiastiques, des pénitences ecclésiastiques selon l'antique usage. Le nombre de jours correspondait au temps pendant lequel de grands péchés devaient être expiés, pendant lequel les grands pécheurs n'avaient pas le droit d'entrer à l'Église, mais devaient rester à la porte. La pénitence qu'ils faisaient, la souffrance qu'ils enduraient, c'est cela que représentent les indulgences.
Nous devons encore dire ceci : Ces indulgences de 300 jours ou de sept ans[21], c'était tout de même peu de chose en comparaison de ce que les pécheurs devaient jadis endurer par les pénitences ecclésiastiques. C'était un cadeau incalculable pour les âmes du purgatoire, et aussi pour les hommes.
E : L'indulgence toties-quoties aussi ?
B : Toutes les indulgences sont un cadeau incalculable. Mais ce qu'un pape a jadis lié, un autre pape ne peut pas le délier s'il n'a pas lui-même eu l'intention expresse de le délier[22]. Bien qu'il y ait participé, ce n'était pas le pape seul, d'autres y ont participé. Lui n'y a pas tellement participé ; cela a été trafiqué et manigancé pour que les âmes du purgatoire ne bénéficient plus de telles prières.
E : En est-il de même pour la messe de Saint Pie V ?
B : Ah ! Ne te ramène pas avec la messe de Saint Pie V.
E : Au nom de…, dis la vérité et rien que la vérité !
B : Ah, qu'il nous faille toujours dire la vérité et rien que la vérité ! C'est une fichue histoire, à laquelle nous voudrions nous soustraire. Vous revenez tout le temps avec la vérité, et avec cet exemple là !
E : Jésus a dit : «Je suis la Vérité et la Vie»[23]. Nous voulons la vérité, et ce que dit Jésus, et la Très Sainte Vierge. Dis en leur nom la vérité, et rien que la .vérité !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Les sacrements
B : Les sacrements… justement, nous ne voulons pas en parler. C'est un sujet que nous ne voudrions pas aborder. Les choses sont maintenant ce qu'elles sont.
E : Au nom…, dis seulement ce que la Très Sainte Vierge veut !
B : Que nous devions maintenant encore dire cela ou pas, les choses sont ce qu'elles sont, et vous ne pouvez plus rien y changer.
E : Ça dépend ! Qu'est-ce que veut la Très Sainte Vierge ? Dis la vérité, et rien que la vérité, au nom… !
B : Si seulement vous étiez tous restés chez vous! Qu'est-ce que vous voulez ?
E : Nous voulons accomplir la volonté de Dieu. Dis-nous donc ce que la Sainte Vierge veut nous dire sur les sacrements ?
Le sacrement de pénitence
E : Dis ce que dit la Sainte Vierge, au nom… !
B : Le sacrement de pénitence… c'est quelque chose ! Cela ne vient pas en première ligne du Pape, ces absolutions collectives, ces cérémonies pénitentielles. Il n'a pas dit non plus qu'elles remplaçaient une vraie confession. C'est une invention à nous (démons).
Sans une vraie confession, les gens perdent toute conscience morale. Par suite, ils pèchent beaucoup plus. Ils pensent alors : «Si maintenant on n'est plus obligé de s'agenouiller dans un confessionnal, vers un vieux bonhomme en soutane… si on n'est plus obligé de raconter ses affaires… la vie sera bien plus facile. Alors, on pourra bien plus facilement se permettre un écart, ou déposer un baiser amoureux de plus sur la joue d'une personne mariée. On ne sera plus obligé de dire ça à un «corbeau».
Eux, là-haut, ils n'aiment pas qu'on dise «corbeau». Mais pour nous, dans cette situation-là, ce sont de sales ordures et des «corbeaux».
Les gens pensent encore : Maintenant, on ne sera plus obligés de s'agenouiller humblement et d'avouer : «Dis donc, j'ai fait ceci, et encore ceci, j'ai été chez une telle, et chez une qui est mariée, nous avons ceci et cela sur la patate». Ils pensent tout simplement : «Aujourd'hui, on peut se permettre cela».
«Les prêtres disent eux-mêmes qu'il n'y a qu'à aller aux cérémonies pénitentielles, et tout est pardonné. Pourquoi encore nous imposer de grosses pénitences, de grands actes d'humilité ? Maintenant, nous pouvons pécher bien plus facilement. Nous nous agenouillons là en avant, ou là au fond, à notre guise, et nous nous laissons donner l'absolution aux cérémonies pénitentielles sur notre lot de péchés. Alors il nous sera pardonné, puisque le prêtre le dit».
Le prêtre dit aussi que maintenant la cérémonie pénitentielle remplace la confession. Voilà ce qui se passe. Et vous croyez alors qu'aux cérémonies pénitentielles, les gens font exactement ce qu'ils devraient faire à une vraie confession. Vous croyez que les cinq ou six «b» s'accomplissent encore, par exemple «beten - besinnen»… Ah! nous ne voudrions pas dire cela !
E : «beten - besinnen - bereuen - bekennen - büssen». (prière - examen de conscience - ferme propos (ou contrition) - aveu - pénitence (ou satisfaction).
B : («Büssen») Pénitence : ils ne doivent pas seulement accomplir leur pénitence, ils doivent aussi satisfaire la peine de leurs péchés. Ils pourraient le faire par beaucoup, beaucoup d'indulgences. Alors les 300 jours ou les sept ans - ou que sais-je encore ? - leur seraient applicables, selon que le Pape a jadis concédé des indulgences. Ces indulgences sont encore valables aujourd'hui ! Mais les gens ne le savent pas. Il faudrait de nouveau proclamer cela du haut de toutes les chaires.
E : Au nom du Père, continue, dis ce que la Sainte Vierge veut !
B : Elle (il montre en haut) dit que la cérémonie pénitentielle ne remplace jamais la confession. Nous avons déjà dû dire cela. Jamais, loin de là, elle ne remplace une confession. La confession vraie, entière, sincère, doit reprendre sa place. Il faudrait l'annoncer du haut de toutes les chaires.
E : Au nom…, dis la vérité que tu dois dire, comme la Sainte Vierge le veut ! Dis ce que tu as à dire sur la confession !
B : Il faudrait préparer les gens beaucoup mieux à la confession. Ce ne serait pas de trop de se préparer pendant une heure entière. Au sujet de la confession précisément, nous autres (démons) avons une grande compétence. Nous tentons les hommes de toutes les manières. Nous cherchons à obtenir qu'ils n'aient pas de vraie contrition.
Si nous ne réussissons pas, et si le repentir s'empare de l'homme, nous venons alors, ou bien trois autres démons,[24] et nous faisons pression sur lui, pour qu'il n'ait pas le désir de s'amender. Chez beaucoup, nous visons aussi à ce qu'ils ne reconnaissent pas complètement leurs péchés. A cela, nous déléguons certains démons.
Quand tous ces degrés sont parcourus, quand le pénitent a bien prié le Saint-Esprit, a reconnu ses péchés, a examiné sa conscience et a regretté ses péchés - le regret des péchés est la partie capitale de la confession - alors, nous l'entreprenons sur le ferme propos et nous tâchons qu'il ne fasse pas de ferme propos et qu'ainsi il reçoive moins de grâces. Quand l'homme fait un ferme propos sur son défaut dominant, il reçoit certaines grâces. Il dit au prêtre de préférence son défaut dominant. C'est un acte d'humilité, et là où il y a de l'humilité, il peut encore arriver quelques grâces qui n'arriveraient pas sans cela.
Quand l'homme nous a échappé jusqu'à ce dernier degré, et qu'alors il est entré au confessionnal après avoir fait un ferme propos, …alors nous engageons les derniers démons, pour qu'au dernier moment… au moment d'avouer ses péchés… il soit pris d'une grande peur, si bien qu'il ne voudrait pas les avouer… même s'il ne s'agit que de péchés véniels.
Avec les péchés graves, c'est à coup sûr encore plus funeste de ne pas les avouer. Si en effet on tait sciemment des péchés graves, on ne peut pas obtenir l'état de grâce. Mais même pour des péchés véniels qu'on connaît et qu'on n'avoue pas, on reçoit moins de grâces. Alors on a moins tendance à changer de vie ou à s'amender.
Quand nous sommes arrivés à ce stade avec des personnes pieuses - cela arrive surtout avec des personnes pieuses et très pieuses - et que le pénitent est agenouillé au confessionnal et a effectivement tout dit au prêtre, selon son âme et conscience - bien plus, s'il a encore ajouté Dieu sait quoi - alors la confession est bonne.
En parlant d'«ajouter Dieu sait quoi», je veux dire qu'il y a des gens qui accusent des fautes ou des péchés dont ils ne sont pas tout à fait sûrs que ce sont des péchés. Si malgré cela ils les disent au prêtre, ce qui souvent leur demande beaucoup d'humilité, ils sont ensuite plus tranquilles. Par cette humilité et cette franchise, ils obtiennent encore quelques grâces supplémentaires (il grogne pitoyablement). Une telle confession est bonne, elle a mérité le nom de confession. Alors le pénitent reçoit la grande, la funeste (pour nous démons) absolution : Ego te absolvo… Ah, comme nous haïssons cela ! Encore aujourd'hui nous le haïssons.
(D'une voix apaisée). Mais nous n'avons plus à craindre autant l'absolution individuelle. Maintenant, la cérémonie pénitentielle a remplacé la confession et ainsi le sacrement de pénitence n'est plus tellement actuel… Ah ! Qu'il nous ait fallu encore dire cela !
Elle là-haut (il montre en haut) dit qu'il faudrait proclamer du haut de toutes les chaires qu'on redemande la vraie confession. Une cérémonie pénitentielle n'est pas une confession. Une cérémonie pénitentielle, c'est une manifestation de masse, c'est une sorte de mise en scène qui donne l'illusion que tout est remis et pardonné.
(Nous disons) Rentrez tranquillement chez vous, recevez tranquillement le Corps du Seigneur. Vous avez la paix dans vos baraques (vos âmes)[25]. Vous pouvez être tranquilles.
Cela représente une perte effroyable pour Eux là-haut. Une telle manière de voir est très dommageable pour les hommes. Naturellement, pas pour nous. Plus le respect s'en va, plus nous sommes en fête.
B : Les sacrements… justement, nous ne voulons pas en parler. C'est un sujet que nous ne voudrions pas aborder. Les choses sont maintenant ce qu'elles sont.
E : Au nom…, dis seulement ce que la Très Sainte Vierge veut !
B : Que nous devions maintenant encore dire cela ou pas, les choses sont ce qu'elles sont, et vous ne pouvez plus rien y changer.
E : Ça dépend ! Qu'est-ce que veut la Très Sainte Vierge ? Dis la vérité, et rien que la vérité, au nom… !
B : Si seulement vous étiez tous restés chez vous! Qu'est-ce que vous voulez ?
E : Nous voulons accomplir la volonté de Dieu. Dis-nous donc ce que la Sainte Vierge veut nous dire sur les sacrements ?
Le sacrement de pénitence
E : Dis ce que dit la Sainte Vierge, au nom… !
B : Le sacrement de pénitence… c'est quelque chose ! Cela ne vient pas en première ligne du Pape, ces absolutions collectives, ces cérémonies pénitentielles. Il n'a pas dit non plus qu'elles remplaçaient une vraie confession. C'est une invention à nous (démons).
Sans une vraie confession, les gens perdent toute conscience morale. Par suite, ils pèchent beaucoup plus. Ils pensent alors : «Si maintenant on n'est plus obligé de s'agenouiller dans un confessionnal, vers un vieux bonhomme en soutane… si on n'est plus obligé de raconter ses affaires… la vie sera bien plus facile. Alors, on pourra bien plus facilement se permettre un écart, ou déposer un baiser amoureux de plus sur la joue d'une personne mariée. On ne sera plus obligé de dire ça à un «corbeau».
Eux, là-haut, ils n'aiment pas qu'on dise «corbeau». Mais pour nous, dans cette situation-là, ce sont de sales ordures et des «corbeaux».
Les gens pensent encore : Maintenant, on ne sera plus obligés de s'agenouiller humblement et d'avouer : «Dis donc, j'ai fait ceci, et encore ceci, j'ai été chez une telle, et chez une qui est mariée, nous avons ceci et cela sur la patate». Ils pensent tout simplement : «Aujourd'hui, on peut se permettre cela».
«Les prêtres disent eux-mêmes qu'il n'y a qu'à aller aux cérémonies pénitentielles, et tout est pardonné. Pourquoi encore nous imposer de grosses pénitences, de grands actes d'humilité ? Maintenant, nous pouvons pécher bien plus facilement. Nous nous agenouillons là en avant, ou là au fond, à notre guise, et nous nous laissons donner l'absolution aux cérémonies pénitentielles sur notre lot de péchés. Alors il nous sera pardonné, puisque le prêtre le dit».
Le prêtre dit aussi que maintenant la cérémonie pénitentielle remplace la confession. Voilà ce qui se passe. Et vous croyez alors qu'aux cérémonies pénitentielles, les gens font exactement ce qu'ils devraient faire à une vraie confession. Vous croyez que les cinq ou six «b» s'accomplissent encore, par exemple «beten - besinnen»… Ah! nous ne voudrions pas dire cela !
E : «beten - besinnen - bereuen - bekennen - büssen». (prière - examen de conscience - ferme propos (ou contrition) - aveu - pénitence (ou satisfaction).
B : («Büssen») Pénitence : ils ne doivent pas seulement accomplir leur pénitence, ils doivent aussi satisfaire la peine de leurs péchés. Ils pourraient le faire par beaucoup, beaucoup d'indulgences. Alors les 300 jours ou les sept ans - ou que sais-je encore ? - leur seraient applicables, selon que le Pape a jadis concédé des indulgences. Ces indulgences sont encore valables aujourd'hui ! Mais les gens ne le savent pas. Il faudrait de nouveau proclamer cela du haut de toutes les chaires.
E : Au nom du Père, continue, dis ce que la Sainte Vierge veut !
B : Elle (il montre en haut) dit que la cérémonie pénitentielle ne remplace jamais la confession. Nous avons déjà dû dire cela. Jamais, loin de là, elle ne remplace une confession. La confession vraie, entière, sincère, doit reprendre sa place. Il faudrait l'annoncer du haut de toutes les chaires.
E : Au nom…, dis la vérité que tu dois dire, comme la Sainte Vierge le veut ! Dis ce que tu as à dire sur la confession !
B : Il faudrait préparer les gens beaucoup mieux à la confession. Ce ne serait pas de trop de se préparer pendant une heure entière. Au sujet de la confession précisément, nous autres (démons) avons une grande compétence. Nous tentons les hommes de toutes les manières. Nous cherchons à obtenir qu'ils n'aient pas de vraie contrition.
Si nous ne réussissons pas, et si le repentir s'empare de l'homme, nous venons alors, ou bien trois autres démons,[24] et nous faisons pression sur lui, pour qu'il n'ait pas le désir de s'amender. Chez beaucoup, nous visons aussi à ce qu'ils ne reconnaissent pas complètement leurs péchés. A cela, nous déléguons certains démons.
Quand tous ces degrés sont parcourus, quand le pénitent a bien prié le Saint-Esprit, a reconnu ses péchés, a examiné sa conscience et a regretté ses péchés - le regret des péchés est la partie capitale de la confession - alors, nous l'entreprenons sur le ferme propos et nous tâchons qu'il ne fasse pas de ferme propos et qu'ainsi il reçoive moins de grâces. Quand l'homme fait un ferme propos sur son défaut dominant, il reçoit certaines grâces. Il dit au prêtre de préférence son défaut dominant. C'est un acte d'humilité, et là où il y a de l'humilité, il peut encore arriver quelques grâces qui n'arriveraient pas sans cela.
Quand l'homme nous a échappé jusqu'à ce dernier degré, et qu'alors il est entré au confessionnal après avoir fait un ferme propos, …alors nous engageons les derniers démons, pour qu'au dernier moment… au moment d'avouer ses péchés… il soit pris d'une grande peur, si bien qu'il ne voudrait pas les avouer… même s'il ne s'agit que de péchés véniels.
Avec les péchés graves, c'est à coup sûr encore plus funeste de ne pas les avouer. Si en effet on tait sciemment des péchés graves, on ne peut pas obtenir l'état de grâce. Mais même pour des péchés véniels qu'on connaît et qu'on n'avoue pas, on reçoit moins de grâces. Alors on a moins tendance à changer de vie ou à s'amender.
Quand nous sommes arrivés à ce stade avec des personnes pieuses - cela arrive surtout avec des personnes pieuses et très pieuses - et que le pénitent est agenouillé au confessionnal et a effectivement tout dit au prêtre, selon son âme et conscience - bien plus, s'il a encore ajouté Dieu sait quoi - alors la confession est bonne.
En parlant d'«ajouter Dieu sait quoi», je veux dire qu'il y a des gens qui accusent des fautes ou des péchés dont ils ne sont pas tout à fait sûrs que ce sont des péchés. Si malgré cela ils les disent au prêtre, ce qui souvent leur demande beaucoup d'humilité, ils sont ensuite plus tranquilles. Par cette humilité et cette franchise, ils obtiennent encore quelques grâces supplémentaires (il grogne pitoyablement). Une telle confession est bonne, elle a mérité le nom de confession. Alors le pénitent reçoit la grande, la funeste (pour nous démons) absolution : Ego te absolvo… Ah, comme nous haïssons cela ! Encore aujourd'hui nous le haïssons.
(D'une voix apaisée). Mais nous n'avons plus à craindre autant l'absolution individuelle. Maintenant, la cérémonie pénitentielle a remplacé la confession et ainsi le sacrement de pénitence n'est plus tellement actuel… Ah ! Qu'il nous ait fallu encore dire cela !
Elle là-haut (il montre en haut) dit qu'il faudrait proclamer du haut de toutes les chaires qu'on redemande la vraie confession. Une cérémonie pénitentielle n'est pas une confession. Une cérémonie pénitentielle, c'est une manifestation de masse, c'est une sorte de mise en scène qui donne l'illusion que tout est remis et pardonné.
(Nous disons) Rentrez tranquillement chez vous, recevez tranquillement le Corps du Seigneur. Vous avez la paix dans vos baraques (vos âmes)[25]. Vous pouvez être tranquilles.
Cela représente une perte effroyable pour Eux là-haut. Une telle manière de voir est très dommageable pour les hommes. Naturellement, pas pour nous. Plus le respect s'en va, plus nous sommes en fête.
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
25 avril 1977 (Béelzéboul)
(Comme ce texte se rattache au thème des sacrements, il a été inséré ici).
Pas de première communion sans confession
E : Béelzéboul, nous te commandons, au nom de Jésus, dis la vérité, dis la vérité au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
B : Elle (il montre en haut) fait dire à propos du Saint-Sacrement, à propos de la première communion, que c'est absolument déplorable, et que c'est un dommage inimaginable pour un enfant, quand il ne se confesse pas avant sa première communion (il soupire douloureusement). On doit, devant un si grand et si digne… Nous ne voulons pas parler !
E : Parle, au nom de Jésus: dis la vérité et rien que la vérité ! Au nom du Très Saint-Sacrement de l'autel, dis la vérité !
B : Devant un si grand Sacrement, et tout spécialement avant que le Christ ne vienne pour la première fois dans l'âme, et qu'il s'établisse une union entre le Ciel et cet être humain qui va communier, il est indispensable de faire une confession ; une confession valable, entière, intégrale (il respire profondément, péniblement). Là où cela n'a pas lieu, là disparaît le respect du Sacrement, et même du Ciel… (les mots ont peine à sortir; impression d'étouffement).
E : Parle, Béelzéboul, au nom de Jésus… !
B : …et de toutes les choses saintes. Toute piété et tout respect disparaissent à peu près entièrement. Mais ce qu'il y a de plus lamentable, fait-elle dire, ce qui est beaucoup plus lamentable, c'est que cela donne à l'enfant qui communie une mentalité fausse vis-à-vis du Sacrement de l'autel, et d'une manière générale, vis-à-vis de la Sainte Eucharistie. Ces enfants auront le sentiment qu'on peut avoir des défauts et des péchés tant qu'on veut, et aller communier, que cela sera admis.
E : Continue de dire la vérité au nom de Jésus, et rien que la vérité!
B : Là où cette confession avant la sainte communion manque, il manque un élément d'une importance incalculable; c'est un dommage qui, dans la plupart des cas, ou du moins dans beaucoup de cas, ne pourra jamais être réparé (il respire péniblement).
E : Qu'est-ce que tu as encore à dire, au nom de la Sainte Vierge, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit? Dis la vérité, dis ce que tu as à dire, et rien que la vérité !
B : Elle fait dire que si les prêtres ont assez peu d'esprit pour envoyer un enfant à la sainte Eucharistie avant qu'il se soit confessé, et avant même qu'il ait la notion du péché, de son pardon et de sa rémission : cela ne devrait pas du tout être admis. C'est une honte - nous-mêmes là en bas (il montre en bas) devons le reconnaître - que de tels enfants y soient admis.
On dit bien que les enfants n'ont encore pas de défauts, que les enfants sont bons, qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, qu'ils sont encore innocents. Mais ils ont plus de défauts et de péchés qu'on ne croit. Nous avons là en bas (il montre en bas) des enfants, beaucoup plus d'enfants que vous ne croyez ! (il gémit).
E : Dis la vérité, et rien que la vérité, Béelzéboul, au nom de Jésus, dis ce que tu as à dire sur les enfants ! Parle, Béelzéboul, parle au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Au nom de Jésus Crucifié, au nom de la Sainte Croix, au nom du Précieux Sang, dis tout ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire… rien que la vérité, toute la vérité ! Parle, au nom de Jésus !
B : Elle (il montre en haut) fait dire que tous les enfants qui ne sont pas préparés par leurs prêtres, qui n'ont donc pas eu d'instruction en vue de la confession, doivent, pour l'amour de Dieu, être dirigés ailleurs, où l'on donne encore cette instruction… par exemple, dans une autre paroisse.
Là où ce n'est pas possible, les parents doivent eux-mêmes prendre le catéchisme en mains et apprendre avec l'enfant, jusqu'à ce qu'il soit capable de recevoir un don aussi grand que la sainte Eucharistie. Sinon, l'enfant ne sera jamais guidé sur le bon chemin. Plus tard, il se dira : «Bah ! jadis, la première fois, je suis bien allé à la sainte Communion sans confession !» Alors de très nombreux enfants en arrivent… en arrivent à ce point (il élève la voix) qu'ils… Nous ne voulons plus parler ! ne voulons plus !
E : Au nom de Jésus, dis toute la vérité, dis ce que la Sainte Vierge te commande !
B : Ainsi beaucoup d'enfants, et surtout des jeunes, en arrivent à ce point que cela ne leur fait plus rien de recevoir ce sacrement en état de péché mortel[26] (il soupire douloureusement).
E : Dis ce que dit la Sainte Vierge, dis seulement ce que la Sainte Vierge ordonne et veut, parle !
B : C'est pourquoi, elle en appelle à tous les parents, catéchistes, maîtres, pour qu'ils disent aux enfants qu'ils ne doivent jamais, au grand jamais (il hurle d'une voix lamentable) être admis au Sacrement, à la sainte Eucharistie, à recevoir la sainte Communion, sans avoir fait une confession digne, bonne, entière (il respire péniblement). S'ils ne l'ont pas faite, mieux vaut qu'ils n'aillent pas, car il y a beaucoup de grâces, une grande quantité de grâces en moins.
On devrait aussi dire aux gens que chaque fois qu'ils font une bonne confession, digne, correcte, comme cela devrait se faire, alors la sainte Eucharistie, la sainte Communion, apporte beaucoup plus de grâces, elle a beaucoup plus de valeur que lorsque les fidèles reçoivent le Corps du Christ sans confession.
E : Dis la vérité, au nom de Jésus !
B : Chaque confession donne, renferme des grâces incalculables, que vous ne pourrez comprendre que dans l'éternité, c'est-à-dire dans le quartier supérieur, là-haut (il montre en haut en soupirant).
E : Dis la vérité, au nom de Jésus, rien que la vérité, toute la vérité ! Béelzéboul, continue, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire !
B : Elle (il montre en haut) souffre de grands tourments et de grandes douleurs chaque fois que Lui (il montre de nouveau en haut) est reçu indignement, ou qu'Il est reçu comme si c'était un morceau de pain ou un autre aliment qu'on prend, qu'on croque et mange sans penser ce que c'est.
Mais elle souffre tout particulièrement de voir les enfants, les premiers communiants, admis à communier non seulement sans confession, mais sans préparation suffisante à ce Saint Sacrement. Oui, oui… (les mots ont peine à sortir), ils n'ont même pas une bonne, une complète…
E : Continue, au nom de Jésus !
B : … préparation à la sainte Communion, ils n'ont pas de préparation convenable, sans même parler de la confession. Beaucoup de ces premiers communiants ne savent même pas qu'il faut faire un acte de foi, d'espérance, et de charité. On leur dit simplement…
E : Parle, au nom de Jésus, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
B : On leur dit simplement : «Maintenant, vous allez communier. Le Christ est bon pour tous. Il aime tous les enfants, il les presse sur son Cœur. Vous êtes encore innocents; il aime les enfants comme vous. Allez à lui et ouvrez-lui votre cœur, unissez-vous à lui toutes les fois que vous voudrez. Cela lui fait plaisir, grand plaisir…» Mais ils ne remarquent pas qu'il ne peut pas avoir du plaisir avec tous les enfants. Ils ne voient pas cela, ils le passent sous silence (il soupire).
E : Dis la vérité, rien que la vérité, Béelzéboul, au nom… !
B : Ils ne remarquent pas que c'est souvent une abomination pour le Christ d'aller dans un cœur qui porte déjà en lui de très nombreux péchés, et en partie des péchés capitaux[27]… Nous ne voulons plus parler! plus parler !
E : Au nom de Jésus, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, au nom de Jésus, dis la vérité, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire ! Dis la vérité, Béelzéboul, continue !
B : Elle (il montre en haut) lance un appel, elle fait dire qu'avant toutes choses, on devrait faire la préparation à la sainte Communion d'une manière beaucoup plus sérieuse, plus complète et plus adaptée que ce n'est le cas aujourd'hui.
Surtout - mais cela je l'ai déjà dit - il faut absolument que la confession précède. Les parents doivent préparer leur enfant très, très soigneusement ; et en plus, prier chaque jour avec lui. Ils doivent lui poser des questions, et faire tout ce qu'ils peuvent pour qu'il fasse une bonne confession. Il ne faut pas qu'ils aillent trouver le prêtre pour lui reprocher de ne pas l'avoir fait (lui-même) ; et ainsi, provoquer la contradiction.
Ils ne sont absolument pas obligés de faire cela (de parler ainsi au prêtre) ; ils peuvent le faire, mais ce n'est nullement un devoir absolu pour eux. (Car) ils peuvent, en toute tranquillité, faire eux-mêmes l'instruction de l'enfant[28], et le préparer à sa première confession.
Dans beaucoup de villes, il y a plusieurs églises. S'ils habitent à la campagne, ils peuvent et doivent conduire l'enfant ailleurs, au cas où ils seraient gênés avec leur propre prêtre. En purifiant son âme, l'enfant bénéficiera de grâces beaucoup plus grandes. Des grâces immenses, décisives pour toute la vie, se perdent, parce que l'enfant n'a pas appris à s'approcher du Christ le jour de sa première communion avec un cœur pur, en quelque sorte digne de Lui (il crie). Il fallait que je dise encore cela ! Il fallait que je dise encore cela! Il fallait encore que cela soit noté dans votre sale torchon !
(Comme ce texte se rattache au thème des sacrements, il a été inséré ici).
Pas de première communion sans confession
E : Béelzéboul, nous te commandons, au nom de Jésus, dis la vérité, dis la vérité au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
B : Elle (il montre en haut) fait dire à propos du Saint-Sacrement, à propos de la première communion, que c'est absolument déplorable, et que c'est un dommage inimaginable pour un enfant, quand il ne se confesse pas avant sa première communion (il soupire douloureusement). On doit, devant un si grand et si digne… Nous ne voulons pas parler !
E : Parle, au nom de Jésus: dis la vérité et rien que la vérité ! Au nom du Très Saint-Sacrement de l'autel, dis la vérité !
B : Devant un si grand Sacrement, et tout spécialement avant que le Christ ne vienne pour la première fois dans l'âme, et qu'il s'établisse une union entre le Ciel et cet être humain qui va communier, il est indispensable de faire une confession ; une confession valable, entière, intégrale (il respire profondément, péniblement). Là où cela n'a pas lieu, là disparaît le respect du Sacrement, et même du Ciel… (les mots ont peine à sortir; impression d'étouffement).
E : Parle, Béelzéboul, au nom de Jésus… !
B : …et de toutes les choses saintes. Toute piété et tout respect disparaissent à peu près entièrement. Mais ce qu'il y a de plus lamentable, fait-elle dire, ce qui est beaucoup plus lamentable, c'est que cela donne à l'enfant qui communie une mentalité fausse vis-à-vis du Sacrement de l'autel, et d'une manière générale, vis-à-vis de la Sainte Eucharistie. Ces enfants auront le sentiment qu'on peut avoir des défauts et des péchés tant qu'on veut, et aller communier, que cela sera admis.
E : Continue de dire la vérité au nom de Jésus, et rien que la vérité!
B : Là où cette confession avant la sainte communion manque, il manque un élément d'une importance incalculable; c'est un dommage qui, dans la plupart des cas, ou du moins dans beaucoup de cas, ne pourra jamais être réparé (il respire péniblement).
E : Qu'est-ce que tu as encore à dire, au nom de la Sainte Vierge, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit? Dis la vérité, dis ce que tu as à dire, et rien que la vérité !
B : Elle fait dire que si les prêtres ont assez peu d'esprit pour envoyer un enfant à la sainte Eucharistie avant qu'il se soit confessé, et avant même qu'il ait la notion du péché, de son pardon et de sa rémission : cela ne devrait pas du tout être admis. C'est une honte - nous-mêmes là en bas (il montre en bas) devons le reconnaître - que de tels enfants y soient admis.
On dit bien que les enfants n'ont encore pas de défauts, que les enfants sont bons, qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, qu'ils sont encore innocents. Mais ils ont plus de défauts et de péchés qu'on ne croit. Nous avons là en bas (il montre en bas) des enfants, beaucoup plus d'enfants que vous ne croyez ! (il gémit).
E : Dis la vérité, et rien que la vérité, Béelzéboul, au nom de Jésus, dis ce que tu as à dire sur les enfants ! Parle, Béelzéboul, parle au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Au nom de Jésus Crucifié, au nom de la Sainte Croix, au nom du Précieux Sang, dis tout ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire… rien que la vérité, toute la vérité ! Parle, au nom de Jésus !
B : Elle (il montre en haut) fait dire que tous les enfants qui ne sont pas préparés par leurs prêtres, qui n'ont donc pas eu d'instruction en vue de la confession, doivent, pour l'amour de Dieu, être dirigés ailleurs, où l'on donne encore cette instruction… par exemple, dans une autre paroisse.
Là où ce n'est pas possible, les parents doivent eux-mêmes prendre le catéchisme en mains et apprendre avec l'enfant, jusqu'à ce qu'il soit capable de recevoir un don aussi grand que la sainte Eucharistie. Sinon, l'enfant ne sera jamais guidé sur le bon chemin. Plus tard, il se dira : «Bah ! jadis, la première fois, je suis bien allé à la sainte Communion sans confession !» Alors de très nombreux enfants en arrivent… en arrivent à ce point (il élève la voix) qu'ils… Nous ne voulons plus parler ! ne voulons plus !
E : Au nom de Jésus, dis toute la vérité, dis ce que la Sainte Vierge te commande !
B : Ainsi beaucoup d'enfants, et surtout des jeunes, en arrivent à ce point que cela ne leur fait plus rien de recevoir ce sacrement en état de péché mortel[26] (il soupire douloureusement).
E : Dis ce que dit la Sainte Vierge, dis seulement ce que la Sainte Vierge ordonne et veut, parle !
B : C'est pourquoi, elle en appelle à tous les parents, catéchistes, maîtres, pour qu'ils disent aux enfants qu'ils ne doivent jamais, au grand jamais (il hurle d'une voix lamentable) être admis au Sacrement, à la sainte Eucharistie, à recevoir la sainte Communion, sans avoir fait une confession digne, bonne, entière (il respire péniblement). S'ils ne l'ont pas faite, mieux vaut qu'ils n'aillent pas, car il y a beaucoup de grâces, une grande quantité de grâces en moins.
On devrait aussi dire aux gens que chaque fois qu'ils font une bonne confession, digne, correcte, comme cela devrait se faire, alors la sainte Eucharistie, la sainte Communion, apporte beaucoup plus de grâces, elle a beaucoup plus de valeur que lorsque les fidèles reçoivent le Corps du Christ sans confession.
E : Dis la vérité, au nom de Jésus !
B : Chaque confession donne, renferme des grâces incalculables, que vous ne pourrez comprendre que dans l'éternité, c'est-à-dire dans le quartier supérieur, là-haut (il montre en haut en soupirant).
E : Dis la vérité, au nom de Jésus, rien que la vérité, toute la vérité ! Béelzéboul, continue, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire !
B : Elle (il montre en haut) souffre de grands tourments et de grandes douleurs chaque fois que Lui (il montre de nouveau en haut) est reçu indignement, ou qu'Il est reçu comme si c'était un morceau de pain ou un autre aliment qu'on prend, qu'on croque et mange sans penser ce que c'est.
Mais elle souffre tout particulièrement de voir les enfants, les premiers communiants, admis à communier non seulement sans confession, mais sans préparation suffisante à ce Saint Sacrement. Oui, oui… (les mots ont peine à sortir), ils n'ont même pas une bonne, une complète…
E : Continue, au nom de Jésus !
B : … préparation à la sainte Communion, ils n'ont pas de préparation convenable, sans même parler de la confession. Beaucoup de ces premiers communiants ne savent même pas qu'il faut faire un acte de foi, d'espérance, et de charité. On leur dit simplement…
E : Parle, au nom de Jésus, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
B : On leur dit simplement : «Maintenant, vous allez communier. Le Christ est bon pour tous. Il aime tous les enfants, il les presse sur son Cœur. Vous êtes encore innocents; il aime les enfants comme vous. Allez à lui et ouvrez-lui votre cœur, unissez-vous à lui toutes les fois que vous voudrez. Cela lui fait plaisir, grand plaisir…» Mais ils ne remarquent pas qu'il ne peut pas avoir du plaisir avec tous les enfants. Ils ne voient pas cela, ils le passent sous silence (il soupire).
E : Dis la vérité, rien que la vérité, Béelzéboul, au nom… !
B : Ils ne remarquent pas que c'est souvent une abomination pour le Christ d'aller dans un cœur qui porte déjà en lui de très nombreux péchés, et en partie des péchés capitaux[27]… Nous ne voulons plus parler! plus parler !
E : Au nom de Jésus, au nom de la Très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, au nom de Jésus, dis la vérité, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire ! Dis la vérité, Béelzéboul, continue !
B : Elle (il montre en haut) lance un appel, elle fait dire qu'avant toutes choses, on devrait faire la préparation à la sainte Communion d'une manière beaucoup plus sérieuse, plus complète et plus adaptée que ce n'est le cas aujourd'hui.
Surtout - mais cela je l'ai déjà dit - il faut absolument que la confession précède. Les parents doivent préparer leur enfant très, très soigneusement ; et en plus, prier chaque jour avec lui. Ils doivent lui poser des questions, et faire tout ce qu'ils peuvent pour qu'il fasse une bonne confession. Il ne faut pas qu'ils aillent trouver le prêtre pour lui reprocher de ne pas l'avoir fait (lui-même) ; et ainsi, provoquer la contradiction.
Ils ne sont absolument pas obligés de faire cela (de parler ainsi au prêtre) ; ils peuvent le faire, mais ce n'est nullement un devoir absolu pour eux. (Car) ils peuvent, en toute tranquillité, faire eux-mêmes l'instruction de l'enfant[28], et le préparer à sa première confession.
Dans beaucoup de villes, il y a plusieurs églises. S'ils habitent à la campagne, ils peuvent et doivent conduire l'enfant ailleurs, au cas où ils seraient gênés avec leur propre prêtre. En purifiant son âme, l'enfant bénéficiera de grâces beaucoup plus grandes. Des grâces immenses, décisives pour toute la vie, se perdent, parce que l'enfant n'a pas appris à s'approcher du Christ le jour de sa première communion avec un cœur pur, en quelque sorte digne de Lui (il crie). Il fallait que je dise encore cela ! Il fallait que je dise encore cela! Il fallait encore que cela soit noté dans votre sale torchon !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
8 juin 1977 (suite)
Le jeûne eucharistique
E : Au nom de la Sainte Vierge, dis la vérité !
B : Voilà ce qu'il y a : les sacrements n'auraient pas du tout dû être changés. Cela s'est fait .en partie[29], par la machination de la franc-maçonnerie. D'autre part, il est arrivé, par exemple pour la sainte communion, que le Pape dise que c'était une loi trop dure d'obliger les gens à rester à jeun toute la nuit. Dans les missions notamment, il arrivait qu'ils soient obligés de rester à jeun jusqu'à midi, ou jusqu'au soir, et c'était souvent dur.
Mais c'était aussi un gain inappréciable, car les gens étaient obligés de faire pénitence, de faire de très grands sacrifices, qui, dans l'ensemble, sauvaient des milliers et des milliers d'âmes. Par ces sacrifices et ces épreuves, de très nombreuses âmes nous étaient autrefois arrachées. C'est pourquoi le Ciel n'aurait pas voulu qu'on changeât la loi du jeûne eucharistique. On a dit alors - le Pape ou les cardinaux, peu importe qui - qu'on ne pouvait plus en rester là, qu'il fallait faire un pas à leur rencontre[30]. Alors, on a ramené la loi d'abord à trois heures, ensuite à une heure.
La loi du jeûne intégral : Avant, on ne pouvait même pas prendre du lait ou chose semblable, même le liquide n'était pas permis; c'était une pénitence, mais c'était agréé par le Ciel. Le Ciel aimait mieux cela que ce qui est maintenant. Les cardinaux, et aussi pour une part le Pape, croyaient que maintenant les foules afflueraient à la table de communion, si la loi était allégée à cette intention. Tout d'abord il est bien arrivé qu'un peu plus de gens purent aller communier. Mais maintenant, la situation est bien plus grave qu'avant que la loi du jeûne eucharistique ait été changée. Il vient maintenant moins de gens à la communion, à la table de communion, en tout cas de gens en état de grâce, qu'il n'en venait avant que le concile ait changé de loi[31].
Maintenant, la situation est devenue déplorable, et c'est encore une chose qui ne plaît pas du tout à Ceux là-haut (il montre en haut).
Si cette loi subsistait encore, ce serait bien plutôt ceux qui sont profondément pieux et en état de grâce qui iraient communier, parce qu'ils devraient être à jeun et par là faire plus de sacrifices. Mais s'ils ne sont plus obligés d'être à jeun que trois heures, ou même une heure, ce n'est plus un sacrifice.
D'une façon générale, à propos de cette loi du jeûne eucharistique, beaucoup se sont dit : «Si le Pape a pu changer la loi et ramener le jeûne d'une journée à trois heures, puis à une heure, on peut bien encore prendre quelque chose - un quart d'heure - avant d'aller communier. Cela n'a plus d'importance. Maintenant tout est allégé: quoi qu'on fasse, cela n'a plus d'importance».
Il en est de même pour l'avortement, et il en est de même pour tout maintenant. Autrefois - le Pape aurait dû mieux y réfléchir - c'était tout de même bien mieux, quand la loi du jeûne eucharistique subsistait. Car là où il n'y a plus de sacrifice, plus de renoncement, il y a beaucoup moins de bénédictions célestes et beaucoup moins de grâces. Et les .gens y réfléchissent beaucoup moins, quand ils n'ont qu'à y aller comme dans un moulin.
Autrefois, il fallait toujours penser : «Il ne faut pas que je mange. Qui vient aujourd'hui dans mon cœur ? Le Très-Haut, le Saint des Saints, dont aucun humain ne saurait jamais atteindre la grandeur et la majesté». Voilà ce qu'on pensait toujours, et souvent on priait déjà pendant la nuit. Beaucoup le font encore, mais tout de même moins. A tout prendre, il y avait (dans la sainte communion), avant ces allègements, beaucoup plus de bénédictions divines. Il en va de même pour la confession.
La Communion dans la main[32] dans la primitive Église
E : Au nom… ! Qu'en était-il de la communion dans la main, dans les premiers temps de l'Église ?
B : Le Christ - nous avons vu cela nous-mêmes à l'époque - quand il a rompu le pain, il ne l'a pas donné dans la main aux Apôtres. Nous ne voulons plus parler. Ne voulons plus parler !
E : Au nom… !
B : Nous n'aimons pas dire cela ! Mais nous n'aimons donc pas dire cela maintenant !
E : Au nom de la Très Sainte Vierge !
B : Jadis, quand le Christ a dit : «Ceci est mon Corps», à la dernière Cène, il a mis directement le Pain dans la bouche des Apôtres[33] : Du Précieux Sang, il n'est pas question ; on le buvait, on ne l'avait pas d'abord dans les mains.
Les Apôtres qui étaient présents à la dernière Cène n'ont jamais agi autrement. Ils donnaient la Sainte Communion dans la bouche… Le Christ ne voulait pas qu'on Le prît plus tard dans la main… Si plus tard, on l'a prise dans la main, c'est qu'on comprenait mal les choses… Le Christ ne l'a jamais voulu. Lui-même l'a donnée dans la bouche ; et même la Sainte Vierge ne recevait jamais ce sacrement autrement, et toujours à genoux, s'inclinant très profondément… Ah! Nous ne voulons pas dire cela !
Nous étions pleins de fureur contre elle (il montre en haut) quand elle recevait la communion. Elle a vu et vécu d'une manière mystique tout ce qui s'est passé alors à la dernière Cène. Elle a presque toujours tout su. Elle était destinée à guider l'Église. Les Apôtres aussi y étaient destinés, mais elle devait dans une large mesure y coopérer.
Nous avons déjà dû dire cela : Elle était jour et nuit à genoux[34] et priait pour les Apôtres, pour que tout se passât bien dans l'Église du Christ. Les Apôtres, qui étaient à la dernière Cène, n'ont jamais donné la communion autrement que dans la bouche. S'il en est allé autrement plus tard, ce n'est pas la faute des Apôtres. Jésus et sa Mère n'y sont pour rien non plus. Ceux-là (il montre en haut) n'ont pas institué ni voulu cela. Ce n'était absolument pas leur intention.
E : Qui a voulu et introduit la communion dans la main ?
B : Il ne te faut pas poser cette question-là !
E : Au nom du Père… !
B : C'est nous qui avons manigancé et tramé cela[35]. Nous nous sommes dit : Si nous pouvions déjà introduire la communion dans la main chez les premiers chrétiens, alors on pourra dire plus tard : «Il y avait déjà la communion dans la main au temps des premiers chrétiens !» Et ainsi, ce concile, les gens d'aujourd'hui devaient pouvoir dire : «On communiait bien dans la main chez les premiers chrétiens, il n'y a donc pas de mal à cela. C'étaient les premiers chrétiens, c'était l'époque de la vie du Christ, on était proche du Christ. Cela ne peut donc absolument pas être un péché !»
Justement, ils ne savent pas que ce n'était pas voulu par Dieu[36]. A ce moment-là déjà, nous nous sommes dit que si nous arrivions à faire aboutir cela, il en résulterait un certain attiédissement. Pourtant, la communion dans la bouche est revenue. De saintes âmes, et de très grands Docteurs de l'Église ont bien vu comment la charrette roulait, et que ce serait mieux et qu'il y aurait beaucoup plus de respect, si on recevait Celui là-haut (il montre en haut) dans la bouche… Si on ne pouvait pas tout simplement Le prendre dans ses pattes, dans des mains sales… avec des ongles trop longs ou vernis, ou des mains négligées. Nous ne pouvons même pas tout dire. Il y a souvent des gens qui ne se sont pas lavé les pattes de la journée, quand ils vont quelque part… Je ne veux pas dire cela ! C'est une effroyable irrévérence.
Il y en a beaucoup aussi qui ne croient pas tellement en Dieu. Ils voient partout du symbolisme, un peu comme les protestants. Au début, le concile n'était pas comme cela, mais plus tard il fut décidé qu'il fallait aller au-devant des protestants et des autres. C'était de la solidarité, c'était bien, c'était de la charité chrétienne. Et ainsi nous avons pu arriver, en partie avec l'aide des francs-maçons, à ce qu'on dise : «Il faut être charitables, solidaires, pratiquer l'amour du prochain, dialoguer[37] les uns avec les autres… jusqu'à ce qu'enfin on en arrive à pouvoir un peu tout estomper et changer… et arranger les choses de telle manière qu'elles perdent de leur valeur et leur sens profond. Ainsi, il peut arriver que des grâces importantes se perdent parce qu'on va avec la masse.
Le jeûne eucharistique
E : Au nom de la Sainte Vierge, dis la vérité !
B : Voilà ce qu'il y a : les sacrements n'auraient pas du tout dû être changés. Cela s'est fait .en partie[29], par la machination de la franc-maçonnerie. D'autre part, il est arrivé, par exemple pour la sainte communion, que le Pape dise que c'était une loi trop dure d'obliger les gens à rester à jeun toute la nuit. Dans les missions notamment, il arrivait qu'ils soient obligés de rester à jeun jusqu'à midi, ou jusqu'au soir, et c'était souvent dur.
Mais c'était aussi un gain inappréciable, car les gens étaient obligés de faire pénitence, de faire de très grands sacrifices, qui, dans l'ensemble, sauvaient des milliers et des milliers d'âmes. Par ces sacrifices et ces épreuves, de très nombreuses âmes nous étaient autrefois arrachées. C'est pourquoi le Ciel n'aurait pas voulu qu'on changeât la loi du jeûne eucharistique. On a dit alors - le Pape ou les cardinaux, peu importe qui - qu'on ne pouvait plus en rester là, qu'il fallait faire un pas à leur rencontre[30]. Alors, on a ramené la loi d'abord à trois heures, ensuite à une heure.
La loi du jeûne intégral : Avant, on ne pouvait même pas prendre du lait ou chose semblable, même le liquide n'était pas permis; c'était une pénitence, mais c'était agréé par le Ciel. Le Ciel aimait mieux cela que ce qui est maintenant. Les cardinaux, et aussi pour une part le Pape, croyaient que maintenant les foules afflueraient à la table de communion, si la loi était allégée à cette intention. Tout d'abord il est bien arrivé qu'un peu plus de gens purent aller communier. Mais maintenant, la situation est bien plus grave qu'avant que la loi du jeûne eucharistique ait été changée. Il vient maintenant moins de gens à la communion, à la table de communion, en tout cas de gens en état de grâce, qu'il n'en venait avant que le concile ait changé de loi[31].
Maintenant, la situation est devenue déplorable, et c'est encore une chose qui ne plaît pas du tout à Ceux là-haut (il montre en haut).
Si cette loi subsistait encore, ce serait bien plutôt ceux qui sont profondément pieux et en état de grâce qui iraient communier, parce qu'ils devraient être à jeun et par là faire plus de sacrifices. Mais s'ils ne sont plus obligés d'être à jeun que trois heures, ou même une heure, ce n'est plus un sacrifice.
D'une façon générale, à propos de cette loi du jeûne eucharistique, beaucoup se sont dit : «Si le Pape a pu changer la loi et ramener le jeûne d'une journée à trois heures, puis à une heure, on peut bien encore prendre quelque chose - un quart d'heure - avant d'aller communier. Cela n'a plus d'importance. Maintenant tout est allégé: quoi qu'on fasse, cela n'a plus d'importance».
Il en est de même pour l'avortement, et il en est de même pour tout maintenant. Autrefois - le Pape aurait dû mieux y réfléchir - c'était tout de même bien mieux, quand la loi du jeûne eucharistique subsistait. Car là où il n'y a plus de sacrifice, plus de renoncement, il y a beaucoup moins de bénédictions célestes et beaucoup moins de grâces. Et les .gens y réfléchissent beaucoup moins, quand ils n'ont qu'à y aller comme dans un moulin.
Autrefois, il fallait toujours penser : «Il ne faut pas que je mange. Qui vient aujourd'hui dans mon cœur ? Le Très-Haut, le Saint des Saints, dont aucun humain ne saurait jamais atteindre la grandeur et la majesté». Voilà ce qu'on pensait toujours, et souvent on priait déjà pendant la nuit. Beaucoup le font encore, mais tout de même moins. A tout prendre, il y avait (dans la sainte communion), avant ces allègements, beaucoup plus de bénédictions divines. Il en va de même pour la confession.
La Communion dans la main[32] dans la primitive Église
E : Au nom… ! Qu'en était-il de la communion dans la main, dans les premiers temps de l'Église ?
B : Le Christ - nous avons vu cela nous-mêmes à l'époque - quand il a rompu le pain, il ne l'a pas donné dans la main aux Apôtres. Nous ne voulons plus parler. Ne voulons plus parler !
E : Au nom… !
B : Nous n'aimons pas dire cela ! Mais nous n'aimons donc pas dire cela maintenant !
E : Au nom de la Très Sainte Vierge !
B : Jadis, quand le Christ a dit : «Ceci est mon Corps», à la dernière Cène, il a mis directement le Pain dans la bouche des Apôtres[33] : Du Précieux Sang, il n'est pas question ; on le buvait, on ne l'avait pas d'abord dans les mains.
Les Apôtres qui étaient présents à la dernière Cène n'ont jamais agi autrement. Ils donnaient la Sainte Communion dans la bouche… Le Christ ne voulait pas qu'on Le prît plus tard dans la main… Si plus tard, on l'a prise dans la main, c'est qu'on comprenait mal les choses… Le Christ ne l'a jamais voulu. Lui-même l'a donnée dans la bouche ; et même la Sainte Vierge ne recevait jamais ce sacrement autrement, et toujours à genoux, s'inclinant très profondément… Ah! Nous ne voulons pas dire cela !
Nous étions pleins de fureur contre elle (il montre en haut) quand elle recevait la communion. Elle a vu et vécu d'une manière mystique tout ce qui s'est passé alors à la dernière Cène. Elle a presque toujours tout su. Elle était destinée à guider l'Église. Les Apôtres aussi y étaient destinés, mais elle devait dans une large mesure y coopérer.
Nous avons déjà dû dire cela : Elle était jour et nuit à genoux[34] et priait pour les Apôtres, pour que tout se passât bien dans l'Église du Christ. Les Apôtres, qui étaient à la dernière Cène, n'ont jamais donné la communion autrement que dans la bouche. S'il en est allé autrement plus tard, ce n'est pas la faute des Apôtres. Jésus et sa Mère n'y sont pour rien non plus. Ceux-là (il montre en haut) n'ont pas institué ni voulu cela. Ce n'était absolument pas leur intention.
E : Qui a voulu et introduit la communion dans la main ?
B : Il ne te faut pas poser cette question-là !
E : Au nom du Père… !
B : C'est nous qui avons manigancé et tramé cela[35]. Nous nous sommes dit : Si nous pouvions déjà introduire la communion dans la main chez les premiers chrétiens, alors on pourra dire plus tard : «Il y avait déjà la communion dans la main au temps des premiers chrétiens !» Et ainsi, ce concile, les gens d'aujourd'hui devaient pouvoir dire : «On communiait bien dans la main chez les premiers chrétiens, il n'y a donc pas de mal à cela. C'étaient les premiers chrétiens, c'était l'époque de la vie du Christ, on était proche du Christ. Cela ne peut donc absolument pas être un péché !»
Justement, ils ne savent pas que ce n'était pas voulu par Dieu[36]. A ce moment-là déjà, nous nous sommes dit que si nous arrivions à faire aboutir cela, il en résulterait un certain attiédissement. Pourtant, la communion dans la bouche est revenue. De saintes âmes, et de très grands Docteurs de l'Église ont bien vu comment la charrette roulait, et que ce serait mieux et qu'il y aurait beaucoup plus de respect, si on recevait Celui là-haut (il montre en haut) dans la bouche… Si on ne pouvait pas tout simplement Le prendre dans ses pattes, dans des mains sales… avec des ongles trop longs ou vernis, ou des mains négligées. Nous ne pouvons même pas tout dire. Il y a souvent des gens qui ne se sont pas lavé les pattes de la journée, quand ils vont quelque part… Je ne veux pas dire cela ! C'est une effroyable irrévérence.
Il y en a beaucoup aussi qui ne croient pas tellement en Dieu. Ils voient partout du symbolisme, un peu comme les protestants. Au début, le concile n'était pas comme cela, mais plus tard il fut décidé qu'il fallait aller au-devant des protestants et des autres. C'était de la solidarité, c'était bien, c'était de la charité chrétienne. Et ainsi nous avons pu arriver, en partie avec l'aide des francs-maçons, à ce qu'on dise : «Il faut être charitables, solidaires, pratiquer l'amour du prochain, dialoguer[37] les uns avec les autres… jusqu'à ce qu'enfin on en arrive à pouvoir un peu tout estomper et changer… et arranger les choses de telle manière qu'elles perdent de leur valeur et leur sens profond. Ainsi, il peut arriver que des grâces importantes se perdent parce qu'on va avec la masse.
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Prudence dans le jugement
E : Au nom… !
B : Il y a des gens de bonne foi qui croient que cela vient du Pape et qui ne savent pas qu'il existe un sosie. Ils ne savent pas non plus que c'est un péché de recevoir la communion dans la main. Ils ne veulent pas non plus se distinguer des autres ni se singulariser ; ils ne savent pas, par exemple, ce qui est dit dans ce livre «Avertissements» ou ce qui a déjà été dit par des âmes privilégiées authentiques, à savoir qu'on ne doit pas prendre la communion dans la main ; ces gens-là ne commettent pas de péché grave[38] : ce n'est pas leur faute si le prêtre fait comme cela.
Et puis, il y a aussi ceci : dans beaucoup d'églises, quand des gens font la génuflexion et veulent recevoir la communion dans la bouche, ils sont l'objet d'une discrimination de la part du prêtre. Là non plus, le péché n'a pas tant de gravité. Celui là-haut (il montre en haut) et le Ciel jugent chaque cas en particulier. On ne peut pas dire carrément que telle personne ira en enfer parce qu'elle reçoit la communion dans la main, alors qu'elle ne sait pas que cette pratique' n'est pas désirée là-haut.
Ces gens-là agissent par obéissance et croient que cela vient du Pape, parce qu'ils ne savent pas qu'il y a un sosie et des cardinaux infidèles au Pape. Ils marchent sous la bannière de l'obéissance. Je veux dire que s'il tombe entre les mains de ces chrétiens des tracts venant soit d'âmes vraiment privilégiées, soit de prêtres, qui les avertissent qu'on n'a pas le droit ou qu'on ne devrait pas, et s'ils ont la lumière intérieure - qu'alors ils reçoivent certainement d'En-Haut - et qui malgré tout agissent en sens contraire en se disant: «Cela m'est bien égal, que je reçoive la communion dans la bouche ou dans la main, cela n'a aucune importance», alors le cas est différent. Alors, naturellement, c'est un péché. Voilà ce que nous devons encore dire. Cela dépend toujours de chaque cas particulier.
Il en est de même de la sainte Messe. La messe de Saint Pie V est considérée par Ceux là-haut, par le Ciel (il montre en haut), comme la messe de prédilection. Mais il faudrait dire à beaucoup de prêtres qu'ils n'ont pas le droit de troubler (ou : d'exciter) les gens et de dire : «S'il n'y a pas de messe de Saint Pie V, n'y allez pas du tout… dites une messe[39] à la maison pour vous tout seul».
Cette position n'est pas bonne. Un tel prêtre n'est malgré tout pas un bon pasteur. Car, nous l'avons déjà dit auparavant : C'est une grosse perte de grâces, il est vrai, mais la nouvelle messe, dans la mesure où elle est célébrée avec toute la foi et en partie par obéissance à l'évêque, apporte tout de même encore beaucoup de grâces. Même si elle n'a pas la plénitude de grâces, comme la messe de Saint Pie V, elle apporte tout de même des grâces. Si les gens restent à la maison et croient qu'ils n'ont qu'à ouvrir leur missel, et qu'alors ils se croient encore meilleurs et s'élèvent au-dessus des autres, ce n'est pas bien.
Il y a aussi des «traditionalistes» qui s'élèvent au-dessus des modernistes. Ceux là-haut ne veulent pas de cela. Ce n'est pas l'Esprit d'En-Haut (il montre en haut). Ils pensent au Ciel que c'est du pharisaïsme, qu'on n'a pas le droit d'être comme cela. Elle fait dire qu'il y a aussi beaucoup de «traditionalistes» qui sont pleins d'eux-mêmes… Nous ne voulons plus parler !
E : Au nom… !
B : Il y a des gens de bonne foi qui croient que cela vient du Pape et qui ne savent pas qu'il existe un sosie. Ils ne savent pas non plus que c'est un péché de recevoir la communion dans la main. Ils ne veulent pas non plus se distinguer des autres ni se singulariser ; ils ne savent pas, par exemple, ce qui est dit dans ce livre «Avertissements» ou ce qui a déjà été dit par des âmes privilégiées authentiques, à savoir qu'on ne doit pas prendre la communion dans la main ; ces gens-là ne commettent pas de péché grave[38] : ce n'est pas leur faute si le prêtre fait comme cela.
Et puis, il y a aussi ceci : dans beaucoup d'églises, quand des gens font la génuflexion et veulent recevoir la communion dans la bouche, ils sont l'objet d'une discrimination de la part du prêtre. Là non plus, le péché n'a pas tant de gravité. Celui là-haut (il montre en haut) et le Ciel jugent chaque cas en particulier. On ne peut pas dire carrément que telle personne ira en enfer parce qu'elle reçoit la communion dans la main, alors qu'elle ne sait pas que cette pratique' n'est pas désirée là-haut.
Ces gens-là agissent par obéissance et croient que cela vient du Pape, parce qu'ils ne savent pas qu'il y a un sosie et des cardinaux infidèles au Pape. Ils marchent sous la bannière de l'obéissance. Je veux dire que s'il tombe entre les mains de ces chrétiens des tracts venant soit d'âmes vraiment privilégiées, soit de prêtres, qui les avertissent qu'on n'a pas le droit ou qu'on ne devrait pas, et s'ils ont la lumière intérieure - qu'alors ils reçoivent certainement d'En-Haut - et qui malgré tout agissent en sens contraire en se disant: «Cela m'est bien égal, que je reçoive la communion dans la bouche ou dans la main, cela n'a aucune importance», alors le cas est différent. Alors, naturellement, c'est un péché. Voilà ce que nous devons encore dire. Cela dépend toujours de chaque cas particulier.
Il en est de même de la sainte Messe. La messe de Saint Pie V est considérée par Ceux là-haut, par le Ciel (il montre en haut), comme la messe de prédilection. Mais il faudrait dire à beaucoup de prêtres qu'ils n'ont pas le droit de troubler (ou : d'exciter) les gens et de dire : «S'il n'y a pas de messe de Saint Pie V, n'y allez pas du tout… dites une messe[39] à la maison pour vous tout seul».
Cette position n'est pas bonne. Un tel prêtre n'est malgré tout pas un bon pasteur. Car, nous l'avons déjà dit auparavant : C'est une grosse perte de grâces, il est vrai, mais la nouvelle messe, dans la mesure où elle est célébrée avec toute la foi et en partie par obéissance à l'évêque, apporte tout de même encore beaucoup de grâces. Même si elle n'a pas la plénitude de grâces, comme la messe de Saint Pie V, elle apporte tout de même des grâces. Si les gens restent à la maison et croient qu'ils n'ont qu'à ouvrir leur missel, et qu'alors ils se croient encore meilleurs et s'élèvent au-dessus des autres, ce n'est pas bien.
Il y a aussi des «traditionalistes» qui s'élèvent au-dessus des modernistes. Ceux là-haut ne veulent pas de cela. Ce n'est pas l'Esprit d'En-Haut (il montre en haut). Ils pensent au Ciel que c'est du pharisaïsme, qu'on n'a pas le droit d'être comme cela. Elle fait dire qu'il y a aussi beaucoup de «traditionalistes» qui sont pleins d'eux-mêmes… Nous ne voulons plus parler !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Le sacrement du Baptême et la responsabilité des parrains
E : Au nom…, dis la vérité, et rien que ce que veut la Sainte Vierge!
B : Le baptême, le baptême…
E : Le baptême ?
B : Elle a ordonné : le baptême… Vous entendez ? Tout à coup elle (il montre en haut) a ordonné : le baptême… Mais aussi, elle ordonne tout le temps ! Qu'elle s'en aille donc là-haut dans ses sept nuages ! Nous sommes bien obligés de nous morfondre là en bas (il montre en bas).
E : Au nom…, dis ce que la Très Sainte Vierge veut nous dire !
B : Beaucoup de prêtres n'administrent plus convenablement le baptême. On n'emploie plus le rite intégral, avec l'adjuration des Esprits, comme on devrait[39]. Souvent, on ne dit même plus : «Je renonce au…» Nous ne voulons pas prononcer notre propre nom.
E : «… au démon, à ses œuvres et à ses séductions».
B : On ne dit même plus cela, et là, nous sommes d'accord. C'est une grosse chance pour nous. Ne plus dire cela, c'est déplorable, d'abord pour le baptisé. Il y a beaucoup de possessions aujourd'hui[40] parce que le baptême n'est plus administré convenablement… Nous ne voulons pas parler ! pas parler ! Ah ! cela nous écrase presque !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité… !
B : Elle nous écrase presque… Bien des choses commencent par là; c'est là que c'est déplorable. Quand un parrain tient et représente le petit baptisé, il doit dire : «Je renonce, etc.» Les parrains doivent dire cela à la place du baptisé ; de la sorte, ils auraient aussi durant toute leur vie, l'important, le grave, mais aussi magnifique devoir, d'assister leur filleul et de le guider sur le bon chemin, au cas où il s'en écarterait.
Au lieu de cela, ils regardent maintenant la gentillesse du petit baptisé : quels cheveux il a, comment est le coussin, s'il est brodé ou pas, si le prêtre a assez orné le baptistère, s'il y a seulement des fonts baptismaux, si la marraine aune toilette neuve, ou comme elle lui va, si le parrain seul a un complet neuf. Ils ne pensent plus à la responsabilité qu'ils contractent. Ils tiennent là l'enfant et laissent couler l'eau sur son front, mais très peu aujourd'hui pensent encore à quelque chose.
Autrefois il n'en était pas ainsi - naturellement, on ne peut pas généraliser - mais aujourd'hui, il n'y a plus guère de gens qui prennent le baptême vraiment au sérieux et font encore les choses convenablement. Autrefois, la plupart des parrains étaient pleinement conscients de ce qu'ils faisaient. Un jour ou deux avant le baptême, ou plus, selon le délai qui restait, ils se mettaient à genoux et priaient pour leur filleul. Ils étaient conscients de la lourde responsabilité de leur fonction. Ils continuaient de prier pour leur filleul, et souvent se dépensaient pour lui, ils s'occupaient de la vie de cet être humain jusqu'à ce que la mort vienne l'enlever. C'est ainsi qu'ils accomplissaient leur devoir.
Ils se souciaient beaucoup mieux de la vie chrétienne de leur filleul, ils se demandaient comment ils pouvaient lui faire du bien par leurs prières, comment ils pouvaient le mieux l'aider, quelle était la meilleure manière de le secourir s'il s'était écarté du bon chemin. Maintenant, il en est tout autrement; maintenant, cela leur est égal, ils se sont la plupart du temps écartés eux-mêmes du bon chemin. Maintenant, ils se demandent : « Quel parti a choisi mon filleul ? Est-il heureux avec son épouse ? »… Je ne veux plus parler !
E : Au nom… !
B : «Lui apporte-t-elle une belle dot ? Cela fait-il un beau couple ? L'enfant est-il joli ? Est-il assez bien mis pour paraître ? A-t-il une bonne situation ? Une profession qui lui donne de la considération devant le monde ? En fin de compte, je veux un filleul qui présente ! Pas un qui aille en guenilles…» Ah ! nous ne voulons plus parler ! Cela nous écrase d'être obligés de dire cela !
Intégrité du rite dans l'administration des sacrements
E : Au nom…, dis-nous encore : les prêtres peuvent-ils, doivent-ils, ont-ils le droit d'employer l'ancien rite dans l'administration des sacrements ? Dis la vérité, et rien que la vérité !
B : C'est l'ancien rite complet et intégral, qu'ils devraient employer. Le nouveau rite est une invention de nous autres (il montre en bas) et des francs-maçons[41], qui ont ainsi réussi à manipuler les cardinaux, et quelquefois aussi le Pape, qui ne s'en est pas rendu compte assez tôt. Cela a été un tel trafic avec ces sacrements, avec tous ceux qui ont été changés. C'est une machination de nous autres, même pour le sacrement des malades.
Le sacrement des malades
B : Nous ne voulions plus qu'on fasse l'onction avec les saintes huiles sur les cinq organes des sens, en disant les paroles correspondantes, par exemple : «Que Dieu te pardonne tous les péchés que tu as commis par l'ouïe !» On prêtait une attention particulière aux oreilles et aux yeux, à la bouche et au nez ainsi qu'aux mains… Nous ne voulions plus de cela. Cela obtenait au grand malade ou au mourant de trop grandes grâces. Nous pensions que si nous… Mais nous ne voulons pas dire cela.
E : Au nom de la Sainte Trinité…, de la Très Sainte Vierge, dis-nous la vérité !
B : Nous pensions que si nous pouvions amener les cardinaux et ceux de Rome à ce qu'on ne fasse qu'une onction avec les saintes huiles sur les mains (et le front), ou que bientôt il n'y ait même plus de saintes huiles, alors nous aurions obtenu beaucoup. Plus ils font les choses superficiellement, moins le mourant reçoit de grâces. Et alors nous pourrons peut-être réussir à attraper l'homme au bord de la tombe par un coin et le tirer en bas. Voilà ce que nous avons pensé et voilà pourquoi nous avons organisé et arrangé les choses de cette manière ; je veux dire, de connivence avec les francs-maçons[42].
Je veux dire qu'il y a bien encore une «mini bénédiction» de Là-haut ; il reste toujours une petite «mini bénédiction». Mais au fond, il y a tout de même pour Ceux là-haut (il montre en haut) une plus grande perte que si les choses se faisaient encore convenablement.
Maintenant, il faut que je dise encore ceci : Il faut oindre complètement et intégralement tous les cinq organes des sens. Les proches doivent se mettre à genoux autour du lit, et il faut tout préparer pour le prêtre. Il fut de l'eau, une croix de la bonne mort, de l'eau bénite[43], cinq petites boules de coton disposées comme il faut. Tous les participants doivent prier pour le mourant. Alors, nous avons moins de pouvoir et de force pour déboussoler celui-ci et l'amener au point qu'il ne soit plus capable de faire un acte de contrition. Cela vaut surtout pour un homme qui n'est pas en état de grâce. Mais s'il était béni aux cinq organes des sens, si on disait : «Les péchés que tu as commis avec tes yeux» ou «que tu as commis par l'ouïe», ou «que tu as commis par la bouche»[44] etc. si les parties du corps correspondantes étaient nommées et ointes, alors il y aurait des grâces bien plus grandes pour le mourant[45]. Il arrive même que des personnes en état de péché mortel puissent encore être sauvées par là… Qu'il nous faille dire cela !
E : Au nom…, qu'est-ce que tu dois encore dire, de la part de la Sainte Vierge ? Mais rien que la vérité !
E : Au nom…, dis la vérité, et rien que ce que veut la Sainte Vierge!
B : Le baptême, le baptême…
E : Le baptême ?
B : Elle a ordonné : le baptême… Vous entendez ? Tout à coup elle (il montre en haut) a ordonné : le baptême… Mais aussi, elle ordonne tout le temps ! Qu'elle s'en aille donc là-haut dans ses sept nuages ! Nous sommes bien obligés de nous morfondre là en bas (il montre en bas).
E : Au nom…, dis ce que la Très Sainte Vierge veut nous dire !
B : Beaucoup de prêtres n'administrent plus convenablement le baptême. On n'emploie plus le rite intégral, avec l'adjuration des Esprits, comme on devrait[39]. Souvent, on ne dit même plus : «Je renonce au…» Nous ne voulons pas prononcer notre propre nom.
E : «… au démon, à ses œuvres et à ses séductions».
B : On ne dit même plus cela, et là, nous sommes d'accord. C'est une grosse chance pour nous. Ne plus dire cela, c'est déplorable, d'abord pour le baptisé. Il y a beaucoup de possessions aujourd'hui[40] parce que le baptême n'est plus administré convenablement… Nous ne voulons pas parler ! pas parler ! Ah ! cela nous écrase presque !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité… !
B : Elle nous écrase presque… Bien des choses commencent par là; c'est là que c'est déplorable. Quand un parrain tient et représente le petit baptisé, il doit dire : «Je renonce, etc.» Les parrains doivent dire cela à la place du baptisé ; de la sorte, ils auraient aussi durant toute leur vie, l'important, le grave, mais aussi magnifique devoir, d'assister leur filleul et de le guider sur le bon chemin, au cas où il s'en écarterait.
Au lieu de cela, ils regardent maintenant la gentillesse du petit baptisé : quels cheveux il a, comment est le coussin, s'il est brodé ou pas, si le prêtre a assez orné le baptistère, s'il y a seulement des fonts baptismaux, si la marraine aune toilette neuve, ou comme elle lui va, si le parrain seul a un complet neuf. Ils ne pensent plus à la responsabilité qu'ils contractent. Ils tiennent là l'enfant et laissent couler l'eau sur son front, mais très peu aujourd'hui pensent encore à quelque chose.
Autrefois il n'en était pas ainsi - naturellement, on ne peut pas généraliser - mais aujourd'hui, il n'y a plus guère de gens qui prennent le baptême vraiment au sérieux et font encore les choses convenablement. Autrefois, la plupart des parrains étaient pleinement conscients de ce qu'ils faisaient. Un jour ou deux avant le baptême, ou plus, selon le délai qui restait, ils se mettaient à genoux et priaient pour leur filleul. Ils étaient conscients de la lourde responsabilité de leur fonction. Ils continuaient de prier pour leur filleul, et souvent se dépensaient pour lui, ils s'occupaient de la vie de cet être humain jusqu'à ce que la mort vienne l'enlever. C'est ainsi qu'ils accomplissaient leur devoir.
Ils se souciaient beaucoup mieux de la vie chrétienne de leur filleul, ils se demandaient comment ils pouvaient lui faire du bien par leurs prières, comment ils pouvaient le mieux l'aider, quelle était la meilleure manière de le secourir s'il s'était écarté du bon chemin. Maintenant, il en est tout autrement; maintenant, cela leur est égal, ils se sont la plupart du temps écartés eux-mêmes du bon chemin. Maintenant, ils se demandent : « Quel parti a choisi mon filleul ? Est-il heureux avec son épouse ? »… Je ne veux plus parler !
E : Au nom… !
B : «Lui apporte-t-elle une belle dot ? Cela fait-il un beau couple ? L'enfant est-il joli ? Est-il assez bien mis pour paraître ? A-t-il une bonne situation ? Une profession qui lui donne de la considération devant le monde ? En fin de compte, je veux un filleul qui présente ! Pas un qui aille en guenilles…» Ah ! nous ne voulons plus parler ! Cela nous écrase d'être obligés de dire cela !
Intégrité du rite dans l'administration des sacrements
E : Au nom…, dis-nous encore : les prêtres peuvent-ils, doivent-ils, ont-ils le droit d'employer l'ancien rite dans l'administration des sacrements ? Dis la vérité, et rien que la vérité !
B : C'est l'ancien rite complet et intégral, qu'ils devraient employer. Le nouveau rite est une invention de nous autres (il montre en bas) et des francs-maçons[41], qui ont ainsi réussi à manipuler les cardinaux, et quelquefois aussi le Pape, qui ne s'en est pas rendu compte assez tôt. Cela a été un tel trafic avec ces sacrements, avec tous ceux qui ont été changés. C'est une machination de nous autres, même pour le sacrement des malades.
Le sacrement des malades
B : Nous ne voulions plus qu'on fasse l'onction avec les saintes huiles sur les cinq organes des sens, en disant les paroles correspondantes, par exemple : «Que Dieu te pardonne tous les péchés que tu as commis par l'ouïe !» On prêtait une attention particulière aux oreilles et aux yeux, à la bouche et au nez ainsi qu'aux mains… Nous ne voulions plus de cela. Cela obtenait au grand malade ou au mourant de trop grandes grâces. Nous pensions que si nous… Mais nous ne voulons pas dire cela.
E : Au nom de la Sainte Trinité…, de la Très Sainte Vierge, dis-nous la vérité !
B : Nous pensions que si nous pouvions amener les cardinaux et ceux de Rome à ce qu'on ne fasse qu'une onction avec les saintes huiles sur les mains (et le front), ou que bientôt il n'y ait même plus de saintes huiles, alors nous aurions obtenu beaucoup. Plus ils font les choses superficiellement, moins le mourant reçoit de grâces. Et alors nous pourrons peut-être réussir à attraper l'homme au bord de la tombe par un coin et le tirer en bas. Voilà ce que nous avons pensé et voilà pourquoi nous avons organisé et arrangé les choses de cette manière ; je veux dire, de connivence avec les francs-maçons[42].
Je veux dire qu'il y a bien encore une «mini bénédiction» de Là-haut ; il reste toujours une petite «mini bénédiction». Mais au fond, il y a tout de même pour Ceux là-haut (il montre en haut) une plus grande perte que si les choses se faisaient encore convenablement.
Maintenant, il faut que je dise encore ceci : Il faut oindre complètement et intégralement tous les cinq organes des sens. Les proches doivent se mettre à genoux autour du lit, et il faut tout préparer pour le prêtre. Il fut de l'eau, une croix de la bonne mort, de l'eau bénite[43], cinq petites boules de coton disposées comme il faut. Tous les participants doivent prier pour le mourant. Alors, nous avons moins de pouvoir et de force pour déboussoler celui-ci et l'amener au point qu'il ne soit plus capable de faire un acte de contrition. Cela vaut surtout pour un homme qui n'est pas en état de grâce. Mais s'il était béni aux cinq organes des sens, si on disait : «Les péchés que tu as commis avec tes yeux» ou «que tu as commis par l'ouïe», ou «que tu as commis par la bouche»[44] etc. si les parties du corps correspondantes étaient nommées et ointes, alors il y aurait des grâces bien plus grandes pour le mourant[45]. Il arrive même que des personnes en état de péché mortel puissent encore être sauvées par là… Qu'il nous faille dire cela !
E : Au nom…, qu'est-ce que tu dois encore dire, de la part de la Sainte Vierge ? Mais rien que la vérité !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Le sacrement de Confirmation
B : Et la confirmation… c'est encore un chapitre spécial. Mais nous ne voulons pas parler là-dessus !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, dis ce que le Ciel veut, dis la vérité, dis ce que tu dois dire !
B : Il ne nous manquait plus que ça : que nous soyons encore obligés de traiter de cela ! Le vieux (Lucifer) va encore entrer en fureur. Il va se mettre à danser et à dire : «Vous êtes des vers de terre, bêtes comme tout… Vous ne pouviez pas la boucler ?» Mais la Grande (il montre en haut), elle nous force… elle nous force… Le vieux le sait bien, naturellement, mais malgré cela, il devient fou, fou! Il nous tourmente.
E : Au nom de la Vierge Marie… !
E : (tourné vers l'exorciste) Toi, nous ne pouvons pas te voir, avec ton grand «rosé» (le rosaire) et la grande croix après, que tu fais briller au soleil et à toutes les intempéries. Nous ne pouvons pas voir ça, quand il y en a un, avec cet habit auquel est fixée cette couronne (le rosaire), et la croix étincelante qui se balance au bout. Nous ne pouvons pas voir ça; nous les haïssons, ceux-là. Nous haïssons cela.
E : Au nom… !
B : Ah ! Confirmation ! Confirmation… cette damnée Confirmation. Cela ferait un chapitre spécial. Mais nous ne voulons pas parler là-dessus maintenant.
E : Alors, dis seulement le plus important, au nom…, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire et ce qui est le plus urgent pour nous!
B : Il faut que vous disiez encore : «Venez, Esprit-Saint, éclairez-nous, de votre grâce, fortifiez-nous». Pour cela, vous devez vous mettre à genoux, sinon nous ne serons pas obligés de parler de la confirmation. Et tout d'abord, vous devez chanter un cantique au Saint-Esprit, dit Celle là-haut, la Grande, ce serait le moment.
(Le cantique est chanté en commun).
E : Venez, Esprit-Saint, éclairez-nous, fortifiez-nous, conduisez-nous; âme de mon âme, donnez-moi vos lumières.
B : La Grande veut aussi que vous disiez une dizaine (de chapelet) en l'honneur du Saint-Esprit. Il y aura encore plus de révélations, il y en aura malheureusement plus, que nous ne voudrions pas faire du tout.
(On dit la troisième dizaine des mystères glorieux (mystère de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres).
B : (il interrompt) Et puis encore sept «je vous salue Marie» en l'honneur des Sept Douleurs de Marie, et trois fois : «Saint, Saint, Saint…», et le cantique : «Qu'il reste toujours ferme, le pacte de mon baptême» ; si possible tous les couplets… La Grande, qu'est-ce qu'elle ne veut pas ! Qu'est-ce qu'elle n'a pas dans sa tête pour le faire aboutir ! (il grogne avec dépit).
(pendant la récitation de la dizaine, à : «je vous salue Marie…, vous êtes bénie…», Béelzéboul s'écrie : «Pas bénie ! Si seulement elle n'était pas bénie !» - A : «Qui nous a envoyé le Saint-Esprit», Béelzéboul interrompt : «Si seulement Celui-là n'avait pas envoyé le Saint-Esprit !» (il fait souvent entendre des grognements de dépit).
E : Parle, au nom… !
B : Nous ne voulons rien dire. (Se tournant vers l'exorciste) : Va-t'en ailleurs, toi ! Vous êtes trois créatures culottées (les trois prêtres); trois culottés que vous êtes !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité…, dis…!
B : (Se tournant vers un prêtre) : Et celui-là qui fait tout le temps des signes de croix, celui-là dans le coin, partout des signes de croix, et encore des signes de croix. On en crève presque ! (il soupire). Je hais ces signes de croix. Et celui-là, il aurait bien .pu rester chez lui. Pourquoi a-t-il fallu qu'il vienne encore se traîner par ici aujourd'hui?
E : Dis maintenant ce que tu dois dire, au nom… !
B : Ah! la confirmation…
E : Le Cœur Immaculé de Marie te commande, tu dois obéir !
B : La confirmation non plus n'est plus administrée comme elle devrait, du moins pas partout. Avant tout, Elle fait dire : «Quand un confirmand veut recevoir la confirmation, il devrait d'abord s'y bien préparer pendant des semaines. Il devrait toujours, et encore, prier le Saint-Esprit et lui demander beaucoup de grâces. S'il ne le fait pas, il y a beaucoup de grâces qu'il recevrait et qu'il ne reçoit pas.
S'il ne prie pas et s'il ne reçoit qu'une instruction superficielle sur la confirmation, comme c'est le cas la plupart du temps, et puis qu'il s'en va trottiner à l'église, s'agenouiller sur un banc, et puis s'avance pour se laisser faire une petite chiquenaude par l'évêque… et puis ressort, sans beaucoup penser… alors, il n'y a plus guère de grâces à attendre. Alors, cela ne fait pas de véritables soldats du Christ comme il le faudrait.
E : La marque ineffaçable - character indelebilis - reste tout de même?
B : Elle reste, naturellement, mais elle doit être faite comme il faut.
E : Est-ce que cela se fait comme il faut dans le rite actuel ?
B : Cela ne se fait plus partout comme il faut, mais la plupart du temps. Ce qui est essentiel, c'est ce qui se passe dans le cœur du confirmand. Celui-ci devrait très bien se préparer, comme je l'ai dit. Pendant des semaines, il devrait se préparer, et supplier le Saint-Esprit, et la Grande là-haut, et tout le Ciel (il montre en haut) ; il devrait supplier qu'ils prient pour lui, pour qu'il devienne un véritable et bon soldat du Christ.
E : Doit-il aussi prier les âmes du purgatoire ?
B : Il peut aussi prier les âmes du purgatoire. Les âmes du purgatoire accordent bien plus à un homme qui prie pour elles. Alors, elles sont bien mieux disposées et elles interviennent activement. On peut les prier toutes. Pour la confession aussi, on devrait toujours invoquer tout le Ciel, tous les Saints et Bienheureux, toutes les âmes du purgatoire et tous les Chœurs des saints Anges.
B : Et la confirmation… c'est encore un chapitre spécial. Mais nous ne voulons pas parler là-dessus !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité, dis ce que le Ciel veut, dis la vérité, dis ce que tu dois dire !
B : Il ne nous manquait plus que ça : que nous soyons encore obligés de traiter de cela ! Le vieux (Lucifer) va encore entrer en fureur. Il va se mettre à danser et à dire : «Vous êtes des vers de terre, bêtes comme tout… Vous ne pouviez pas la boucler ?» Mais la Grande (il montre en haut), elle nous force… elle nous force… Le vieux le sait bien, naturellement, mais malgré cela, il devient fou, fou! Il nous tourmente.
E : Au nom de la Vierge Marie… !
E : (tourné vers l'exorciste) Toi, nous ne pouvons pas te voir, avec ton grand «rosé» (le rosaire) et la grande croix après, que tu fais briller au soleil et à toutes les intempéries. Nous ne pouvons pas voir ça, quand il y en a un, avec cet habit auquel est fixée cette couronne (le rosaire), et la croix étincelante qui se balance au bout. Nous ne pouvons pas voir ça; nous les haïssons, ceux-là. Nous haïssons cela.
E : Au nom… !
B : Ah ! Confirmation ! Confirmation… cette damnée Confirmation. Cela ferait un chapitre spécial. Mais nous ne voulons pas parler là-dessus maintenant.
E : Alors, dis seulement le plus important, au nom…, dis ce que la Sainte Vierge t'ordonne de dire et ce qui est le plus urgent pour nous!
B : Il faut que vous disiez encore : «Venez, Esprit-Saint, éclairez-nous, de votre grâce, fortifiez-nous». Pour cela, vous devez vous mettre à genoux, sinon nous ne serons pas obligés de parler de la confirmation. Et tout d'abord, vous devez chanter un cantique au Saint-Esprit, dit Celle là-haut, la Grande, ce serait le moment.
(Le cantique est chanté en commun).
E : Venez, Esprit-Saint, éclairez-nous, fortifiez-nous, conduisez-nous; âme de mon âme, donnez-moi vos lumières.
B : La Grande veut aussi que vous disiez une dizaine (de chapelet) en l'honneur du Saint-Esprit. Il y aura encore plus de révélations, il y en aura malheureusement plus, que nous ne voudrions pas faire du tout.
(On dit la troisième dizaine des mystères glorieux (mystère de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres).
B : (il interrompt) Et puis encore sept «je vous salue Marie» en l'honneur des Sept Douleurs de Marie, et trois fois : «Saint, Saint, Saint…», et le cantique : «Qu'il reste toujours ferme, le pacte de mon baptême» ; si possible tous les couplets… La Grande, qu'est-ce qu'elle ne veut pas ! Qu'est-ce qu'elle n'a pas dans sa tête pour le faire aboutir ! (il grogne avec dépit).
(pendant la récitation de la dizaine, à : «je vous salue Marie…, vous êtes bénie…», Béelzéboul s'écrie : «Pas bénie ! Si seulement elle n'était pas bénie !» - A : «Qui nous a envoyé le Saint-Esprit», Béelzéboul interrompt : «Si seulement Celui-là n'avait pas envoyé le Saint-Esprit !» (il fait souvent entendre des grognements de dépit).
E : Parle, au nom… !
B : Nous ne voulons rien dire. (Se tournant vers l'exorciste) : Va-t'en ailleurs, toi ! Vous êtes trois créatures culottées (les trois prêtres); trois culottés que vous êtes !
E : Au nom de la Très Sainte Trinité…, dis…!
B : (Se tournant vers un prêtre) : Et celui-là qui fait tout le temps des signes de croix, celui-là dans le coin, partout des signes de croix, et encore des signes de croix. On en crève presque ! (il soupire). Je hais ces signes de croix. Et celui-là, il aurait bien .pu rester chez lui. Pourquoi a-t-il fallu qu'il vienne encore se traîner par ici aujourd'hui?
E : Dis maintenant ce que tu dois dire, au nom… !
B : Ah! la confirmation…
E : Le Cœur Immaculé de Marie te commande, tu dois obéir !
B : La confirmation non plus n'est plus administrée comme elle devrait, du moins pas partout. Avant tout, Elle fait dire : «Quand un confirmand veut recevoir la confirmation, il devrait d'abord s'y bien préparer pendant des semaines. Il devrait toujours, et encore, prier le Saint-Esprit et lui demander beaucoup de grâces. S'il ne le fait pas, il y a beaucoup de grâces qu'il recevrait et qu'il ne reçoit pas.
S'il ne prie pas et s'il ne reçoit qu'une instruction superficielle sur la confirmation, comme c'est le cas la plupart du temps, et puis qu'il s'en va trottiner à l'église, s'agenouiller sur un banc, et puis s'avance pour se laisser faire une petite chiquenaude par l'évêque… et puis ressort, sans beaucoup penser… alors, il n'y a plus guère de grâces à attendre. Alors, cela ne fait pas de véritables soldats du Christ comme il le faudrait.
E : La marque ineffaçable - character indelebilis - reste tout de même?
B : Elle reste, naturellement, mais elle doit être faite comme il faut.
E : Est-ce que cela se fait comme il faut dans le rite actuel ?
B : Cela ne se fait plus partout comme il faut, mais la plupart du temps. Ce qui est essentiel, c'est ce qui se passe dans le cœur du confirmand. Celui-ci devrait très bien se préparer, comme je l'ai dit. Pendant des semaines, il devrait se préparer, et supplier le Saint-Esprit, et la Grande là-haut, et tout le Ciel (il montre en haut) ; il devrait supplier qu'ils prient pour lui, pour qu'il devienne un véritable et bon soldat du Christ.
E : Doit-il aussi prier les âmes du purgatoire ?
B : Il peut aussi prier les âmes du purgatoire. Les âmes du purgatoire accordent bien plus à un homme qui prie pour elles. Alors, elles sont bien mieux disposées et elles interviennent activement. On peut les prier toutes. Pour la confession aussi, on devrait toujours invoquer tout le Ciel, tous les Saints et Bienheureux, toutes les âmes du purgatoire et tous les Chœurs des saints Anges.
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Les Anges gardiens[46]
E : Les Anges gardiens ?
B : Ils sont tous ensemble. Naturellement, il faut invoquer spécialement son propre Ange gardien; ou, si on en a plusieurs, il faut les invoquer tous. Vous prêtres notamment, vous en avez plus d'un. Il y en a qui ont deux ou trois Anges gardiens… s'ils sont dans une Oeuvre des Saints Anges, selon les charges qu'ils ont à remplir. Mais aussi… Nous ne voulons plus parler.
E : Au nom… !
B : … mais aussi les autres prêtres reçoivent la plupart du temps, à leur ordination sacerdotale, un deuxième Ange gardien, à moins qu'ils n'aient une responsabilité très réduite et qu'ils aient assez d'un seul, grand et compétent. Mais la plupart du temps, les prêtres en reçoivent un deuxième.
E : Les évêques reçoivent-ils encore d'autres Anges gardiens ?
B : Oui, des Anges leur sont assignés, d'après l'importance de leur fonction et de leur charge… je veux dire que les Anges gardiens sont tous grands, mais ils ne possèdent pas tous la même puissance et le même pouvoir tutélaire. Il y en a de toutes sortes[47] : c'est dans la main et la disposition de Dieu.
Il arrive que l'Ange gardien d'un enfant qui grandit, n'ayant pas la dignité ou le pouvoir tutélaire d'un grand[48], ou même d'un archange, soit assigné à un autre enfant; et qu'à cet homme qui grandit et qui est sujet à de plus grandes épreuves, il en soit attribué un plus puissant.
Voilà comment Dieu agit avec vous, Lui là-haut (il montre en haut). Il fait tout pour votre plus grand bien, il ordonne et dirige et fait tout ; vous n'en savez même rien. C'est ainsi que son œil paternel veille sur vous. Et nous, nous, là en bas (il montre en bas), qu'avons-nous? (avec un effrayant soupir). Ah ! nous n'aimons pas parler des Anges !
E : Tu as pu nous apprendre des choses merveilleuses sur les Anges. Nous allons en remercier spécialement la Sainte Vierge.
B : Mais aussi, elle veut tout le temps quelque chose, quelque chose qui va à l'encontre de nos plans.
E : Les Anges gardiens ?
B : Ils sont tous ensemble. Naturellement, il faut invoquer spécialement son propre Ange gardien; ou, si on en a plusieurs, il faut les invoquer tous. Vous prêtres notamment, vous en avez plus d'un. Il y en a qui ont deux ou trois Anges gardiens… s'ils sont dans une Oeuvre des Saints Anges, selon les charges qu'ils ont à remplir. Mais aussi… Nous ne voulons plus parler.
E : Au nom… !
B : … mais aussi les autres prêtres reçoivent la plupart du temps, à leur ordination sacerdotale, un deuxième Ange gardien, à moins qu'ils n'aient une responsabilité très réduite et qu'ils aient assez d'un seul, grand et compétent. Mais la plupart du temps, les prêtres en reçoivent un deuxième.
E : Les évêques reçoivent-ils encore d'autres Anges gardiens ?
B : Oui, des Anges leur sont assignés, d'après l'importance de leur fonction et de leur charge… je veux dire que les Anges gardiens sont tous grands, mais ils ne possèdent pas tous la même puissance et le même pouvoir tutélaire. Il y en a de toutes sortes[47] : c'est dans la main et la disposition de Dieu.
Il arrive que l'Ange gardien d'un enfant qui grandit, n'ayant pas la dignité ou le pouvoir tutélaire d'un grand[48], ou même d'un archange, soit assigné à un autre enfant; et qu'à cet homme qui grandit et qui est sujet à de plus grandes épreuves, il en soit attribué un plus puissant.
Voilà comment Dieu agit avec vous, Lui là-haut (il montre en haut). Il fait tout pour votre plus grand bien, il ordonne et dirige et fait tout ; vous n'en savez même rien. C'est ainsi que son œil paternel veille sur vous. Et nous, nous, là en bas (il montre en bas), qu'avons-nous? (avec un effrayant soupir). Ah ! nous n'aimons pas parler des Anges !
E : Tu as pu nous apprendre des choses merveilleuses sur les Anges. Nous allons en remercier spécialement la Sainte Vierge.
B : Mais aussi, elle veut tout le temps quelque chose, quelque chose qui va à l'encontre de nos plans.
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
La prière doit précéder et accompagner l'action du Saint-Esprit
E : Au nom… !
B : Il faut que je revienne sur la confirmation. Si tel confirmand n'a pas prié le Saint-Esprit auparavant, et le prie encore bien moins après, il ne sera jamais un véritable soldat du Christ. Il suivra le courant, il suivra la masse. Il reçoit maintenant bien moins de grâces que si la confirmation était encore administrée convenablement, avec l'onction intégrale et avec toutes les paroles qui étaient dites autrefois[49].
Le confirmand devrait aussi, dans toute la mesure du possible, y mettre du sien pour devenir un véritable soldat du Christ ; alors, il ne tournerait pas à gauche[50] à la moindre bagatelle qui vient se mettre en travers de sa route. Être soldat du Christ, cela signifie être du côté du Christ et de l'Église, même quand cela devient difficile, même quand cela devient partout difficile.
Il y a des situations où l'on est mis au pilori par le monde et où l'on ne voudrait plus s'en tenir à ce qu'on devrait faire et dire devant les hommes. Mais il le faut, car le Christ a dit : «Celui qui me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père»[51]. Cela n'arrive que lorsqu'on fait réellement le bien et qu'on est un véritable soldat du Christ.
E : Dis ce que veut la Très Sainte Vierge ! Dis-nous toute la vérité !
B : Pendant toute la vie, il faut se rappeler qu'on porte une marque ineffaçable. Quand un homme a été confirmé et porte la marque ineffaçable, nous pouvons bien plus le tourmenter en enfer que celui qui n'a jamais été confirmé. Mais malgré tout, celui qui a été confirmé a beaucoup plus de forces pour résister au mal et pour faire le bien, que celui qui ne l'a pas été.
E : Au nom de la Très Sainte Vierge… !
E : Au nom… !
B : Il faut que je revienne sur la confirmation. Si tel confirmand n'a pas prié le Saint-Esprit auparavant, et le prie encore bien moins après, il ne sera jamais un véritable soldat du Christ. Il suivra le courant, il suivra la masse. Il reçoit maintenant bien moins de grâces que si la confirmation était encore administrée convenablement, avec l'onction intégrale et avec toutes les paroles qui étaient dites autrefois[49].
Le confirmand devrait aussi, dans toute la mesure du possible, y mettre du sien pour devenir un véritable soldat du Christ ; alors, il ne tournerait pas à gauche[50] à la moindre bagatelle qui vient se mettre en travers de sa route. Être soldat du Christ, cela signifie être du côté du Christ et de l'Église, même quand cela devient difficile, même quand cela devient partout difficile.
Il y a des situations où l'on est mis au pilori par le monde et où l'on ne voudrait plus s'en tenir à ce qu'on devrait faire et dire devant les hommes. Mais il le faut, car le Christ a dit : «Celui qui me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père»[51]. Cela n'arrive que lorsqu'on fait réellement le bien et qu'on est un véritable soldat du Christ.
E : Dis ce que veut la Très Sainte Vierge ! Dis-nous toute la vérité !
B : Pendant toute la vie, il faut se rappeler qu'on porte une marque ineffaçable. Quand un homme a été confirmé et porte la marque ineffaçable, nous pouvons bien plus le tourmenter en enfer que celui qui n'a jamais été confirmé. Mais malgré tout, celui qui a été confirmé a beaucoup plus de forces pour résister au mal et pour faire le bien, que celui qui ne l'a pas été.
E : Au nom de la Très Sainte Vierge… !
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Le sacrement du Mariage
B : Et puis le mariage. On ne peut pas dire : «Maintenant nous sommes fiancés, de toute façon nous nous marierons, nous pouvons pratiquement nous considérer comme mariés et par conséquent faire et nous permettre ce que nous voulons. Ne sommes-nous pas faits l'un pour l'autre ?» On ne peut pas faire cela. Ceux là-haut ne le veulent pas (il montre en haut).
Il faut se renoncer et faire des sacrifices, jusqu'au jour où l'on s'approchera de l'autel avec sa fiancée ou son fiancé, pour sceller son union devant le prêtre et devant Ceux là-haut (il montre de nouveau en haut)… devant l'Église et devant tous, devant tous les Anges et Saints… pour toute la vie. Quand des gens qui vivent dans l'union libre - nous avons déjà dû dire cela - n'ont pas appris à se renoncer et à faire des sacrifices, ils ne le pourront pas non plus dans le mariage.
Il arrive souvent… qu'un protestant et une catholique, ou inversement, viennent et disent : «Monsieur le curé, qu'est-ce que nous devons faire ? N'y a-t-il pas de solution ? Nous voudrions bien nous marier dans l'Église catholique». Ils disent encore cela. Si seulement ils avaient réfléchi avant, que se marier avec un protestant est un danger. Alors, ils viennent, et le prêtre leur tend la perche et leur dit : «Oui ; nous avons notre méthode. Vous pouvez venir tous les deux à l'église catholique. Nous allons faire une célébration œcuménique».
Cela plaît aux gens; ils boivent du lait. Les protestants surtout disent : «C'était beau pour nous de voir une chose pareille. Cela nous a apporté beaucoup». Naturellement, ils ne voient pas quelle perte de grâces et de bénédictions le mariage mixte représente pour la partie catholique. Un bon catholique ne peut pas contracter un mariage protestant. Qu'arrivera-t-il plus tard ? La belle-mère, le beau-père s'imposeront etc. et il sera très difficile à la partie catholique de persévérer.
Sans compter que la vie conjugale peut souvent devenir très difficile, quand les croix surviendront et que les époux ne se comprendront pas. Si alors, ils n'ont pas la même religion, ou pas la même confession religieuse, c'est une croix supplémentaire très lourde. Alors, cela donne souvent lieu à des disputes et des vexations. La vie conjugale est souvent déjà assez pénible.
Nous devons encore dire ceci… Elle (il montre en haut) fait dire que chacun, avant de fréquenter (un jeune homme ou une jeune fille), ou quand il est sur le point de le faire, doit demander sans tarder à son partenaire à quelle confession religieuse il appartient. Le cas échéant, il ne faut pas continuer; il faut tirer la conséquence logique : rompre, comme cela convient à un bon soldat du Christ.
E : Le Ciel ne veut pas de mariages mixtes ?
B : Le Ciel ne veut pas de mariages mixtes. Il les tolère, mais il ne les aime pas.
E : Je crois que c'est cela que tu avais à nous dire sur les sacrements; ou bien la Très Sainte Vierge voudrait-elle nous en dire davantage ? Au nom… !
B : Le sacrement de mariage doit être contracté avec tout le sérieux possible. Jadis à Cana, le Christ a avant tout prié pour ces époux, il les a exhortés et leur a donné des conseils sur la vie qu'ils devaient mener. Il les avait enfermés dans son Cœur. Il a beaucoup aimé ces gens.
Les gens qui sont invités à une noce devraient aussi avoir à cœur de prier tout spécialement pour le jeune couple. Chaque fois qu'il y a un mariage, tous les gens qui assistent à la noce, les parents et amis, devraient prier, rien que prier, pour ces époux, pour qu'ils soient à la hauteur de leur état, pour qu'ils remplissent leurs devoirs d'époux jusqu'à ce que la mort les sépare. Il faudrait qu'on prenne cela beaucoup plus au sérieux.
E : «Jusqu'à ce que la mort les sépare», au nom du Père…![52]
B : Et puis le mariage. On ne peut pas dire : «Maintenant nous sommes fiancés, de toute façon nous nous marierons, nous pouvons pratiquement nous considérer comme mariés et par conséquent faire et nous permettre ce que nous voulons. Ne sommes-nous pas faits l'un pour l'autre ?» On ne peut pas faire cela. Ceux là-haut ne le veulent pas (il montre en haut).
Il faut se renoncer et faire des sacrifices, jusqu'au jour où l'on s'approchera de l'autel avec sa fiancée ou son fiancé, pour sceller son union devant le prêtre et devant Ceux là-haut (il montre de nouveau en haut)… devant l'Église et devant tous, devant tous les Anges et Saints… pour toute la vie. Quand des gens qui vivent dans l'union libre - nous avons déjà dû dire cela - n'ont pas appris à se renoncer et à faire des sacrifices, ils ne le pourront pas non plus dans le mariage.
Il arrive souvent… qu'un protestant et une catholique, ou inversement, viennent et disent : «Monsieur le curé, qu'est-ce que nous devons faire ? N'y a-t-il pas de solution ? Nous voudrions bien nous marier dans l'Église catholique». Ils disent encore cela. Si seulement ils avaient réfléchi avant, que se marier avec un protestant est un danger. Alors, ils viennent, et le prêtre leur tend la perche et leur dit : «Oui ; nous avons notre méthode. Vous pouvez venir tous les deux à l'église catholique. Nous allons faire une célébration œcuménique».
Cela plaît aux gens; ils boivent du lait. Les protestants surtout disent : «C'était beau pour nous de voir une chose pareille. Cela nous a apporté beaucoup». Naturellement, ils ne voient pas quelle perte de grâces et de bénédictions le mariage mixte représente pour la partie catholique. Un bon catholique ne peut pas contracter un mariage protestant. Qu'arrivera-t-il plus tard ? La belle-mère, le beau-père s'imposeront etc. et il sera très difficile à la partie catholique de persévérer.
Sans compter que la vie conjugale peut souvent devenir très difficile, quand les croix surviendront et que les époux ne se comprendront pas. Si alors, ils n'ont pas la même religion, ou pas la même confession religieuse, c'est une croix supplémentaire très lourde. Alors, cela donne souvent lieu à des disputes et des vexations. La vie conjugale est souvent déjà assez pénible.
Nous devons encore dire ceci… Elle (il montre en haut) fait dire que chacun, avant de fréquenter (un jeune homme ou une jeune fille), ou quand il est sur le point de le faire, doit demander sans tarder à son partenaire à quelle confession religieuse il appartient. Le cas échéant, il ne faut pas continuer; il faut tirer la conséquence logique : rompre, comme cela convient à un bon soldat du Christ.
E : Le Ciel ne veut pas de mariages mixtes ?
B : Le Ciel ne veut pas de mariages mixtes. Il les tolère, mais il ne les aime pas.
E : Je crois que c'est cela que tu avais à nous dire sur les sacrements; ou bien la Très Sainte Vierge voudrait-elle nous en dire davantage ? Au nom… !
B : Le sacrement de mariage doit être contracté avec tout le sérieux possible. Jadis à Cana, le Christ a avant tout prié pour ces époux, il les a exhortés et leur a donné des conseils sur la vie qu'ils devaient mener. Il les avait enfermés dans son Cœur. Il a beaucoup aimé ces gens.
Les gens qui sont invités à une noce devraient aussi avoir à cœur de prier tout spécialement pour le jeune couple. Chaque fois qu'il y a un mariage, tous les gens qui assistent à la noce, les parents et amis, devraient prier, rien que prier, pour ces époux, pour qu'ils soient à la hauteur de leur état, pour qu'ils remplissent leurs devoirs d'époux jusqu'à ce que la mort les sépare. Il faudrait qu'on prenne cela beaucoup plus au sérieux.
E : «Jusqu'à ce que la mort les sépare», au nom du Père…![52]
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Célibat et Sacerdoce authentique
B : Le mariage n'est pas facile du tout. Nous soufflons aux prêtres catholiques : «Vous perdez beaucoup, si vous restez fidèles au célibat; si vous ne buvez pas jusqu'au fond la coupe de la joie !» Voilà ce que nous insinuons tout le temps aux prêtres, avec tant d'insistance, tant de persévérance, jusqu'à ce que tel prêtre… Il suffit alors qu'une… Nous ne voulons rien dire, ne voulons rien dire.
E : Une image féminine ?
B : … une image féminine vienne rôder autour du prêtre. Cela fait sauter le fond du tonneau… Nous leur soufflons : «Ne dites plus de bréviaire, c'est du temps perdu». S'ils disaient encore tout leur bréviaire, ces tentations viendraient beaucoup moins. Nous savons bien comment il nous faut opérer…
E : Donc, dire tous les jours le bréviaire ?
B : Si tous les prêtres, sans exception, consacraient tous les jours une heure au bréviaire, comme c'était le cas autrefois, alors nous aurions très peu de pouvoir. Il n'y en aurait que peu qui tomberaient; encore reviendraient-ils bientôt, ils ne seraient pas aveuglés au point d'épouser cette image féminine. Ils réfléchiraient avant, s'ils disaient tous les jours leur bréviaire (rire ironique).
E : Et celles qui séduisent les prêtres ?
B : La plupart du temps, elles portent une responsabilité encore plus grande… Elles savent bien que c'est un prêtre catholique et quelle abondance de bénédictions… Nous ne voulons pas parler.
E : Tu dois dire ce que veut la Très Sainte Vierge !
B : … elles savent quelle abondance de bénédictions a le prêtre et quelle est la hauteur de sa fonction. C'est pourquoi, elles ne doivent absolument pas rôder autour de lui. Ce sont des péchés graves, très graves, dont le châtiment ne s'éloignera pas d'elles de sitôt.
Quand alors ces prêtres se marient… beaucoup se sont déjà précipités dans le malheur. Nous leur suggérons notamment : «Si vous prenez cette image féminine, vous aurez la moitié du Ciel !»
E : La moitié du Ciel ?
B : La moitié du Ciel. Nous ne pouvons pas donner le Ciel tout entier. Cela n'est pas dans notre compétence.
E : Même pas le promettre ?
B : On n'oserait même pas le promettre tout entier. Mais la moitié, voilà ce que nous leur cornons à l'oreille. Nous leur mettons cette puce à l'oreille. Alors, nous laissons tournoyer autour de lui une de ces folles érotiques, et nous tissons tous les fils, jusqu'à ce que le tonneau perde son fond.
Alors, quand il est déjà en état de péché grave, le prêtre pense… Alors nous ne le lâchons pas si facilement. Alors nous faisons tout pour qu'il pense : «Ce serait beau, si on avait des enfants». Alors, nous lui soufflons encore : «Puisque vous en êtes arrivés là, quoi que vous puissiez encore faire, cela n'a aucune importance». Et ils continuent sur le chemin du péché, jusqu'à ce qu'ils soient complètement enfoncés dans la vase et ne puissent plus ni avancer ni reculer.
E : Et ceux-là, il faut les secourir ?
B : Et il y a encore ceci, c'est qu'ils se figurent que tout ira bien pour eux. Cette tête-en-l'air[53] - excusez ! - mais cette femme qui a assez peu de caractère pour poursuivre un prêtre, n'aura la plupart du temps pas de caractère dans le mariage. Croyez-vous qu'elle ait encore des vertus, qu'elle soit un ange de vertu ? Alors le masque tombe ; alors les guenilles tombent. Alors on voit ce qu'il y a dessous: rien que de la boue et… Nous ne voulons plus parler !
E : Au nom du Père… !
B : Beaucoup de prêtres s'en sont déjà amèrement repentis, et il y a eu des querelles. Parce que le prêtre a étudié la théologie et qu'il a une certaine formation, qu'il n'est pas un primitif, la plupart du temps il ne se laisse pas aller à ces querelles. Mais ce qui ne peut plus être changé continue à le vriller et le ronger dans son cœur comme un ver rongeur. Beaucoup de prêtres se sont déjà amèrement repentis…
Nous devons encore dire ceci : Tout le spirituel, tout ce qu'il y a d'élevé, de religieux, de bien, est au-dessus du charnel, comme le Ciel de la terre. Voilà ce que la Sainte Vierge fait dire. La chair n'a qu'un court laps de temps, et encore avec… Ah! nous ne voulons pas parler !
E : Avec beaucoup de misères !
B : Tu l'as deviné. Pensons seulement aux divorces etc. Nous faisons miroiter devant eux le Ciel sur la terre. En réalité, beaucoup auront un terrible calvaire à gravir. Le charnel est terriblement loin au-dessous du spirituel. Si les prêtres savaient ce qu'ils perdent en se rendant d'eux-mêmes ! Ils s'arracheraient les cheveux, ils feraient des kilomètres pour s'éloigner d'une telle femme, pour ne pas entrer en tentation.
La grâce de Dieu est grande et puissante, et plus universelle et plus élevée que tout le charnel et que tous les plaisirs de la terre. Pensons seulement à la légende de Vénus de Tannhaüser[54]. Il y aurait bientôt de meilleurs sermons que ceux de beaucoup de prêtres d'aujourd'hui.
Toujours verrait-on le profond repentir de cet homme et comment il fondait presque de douleur de s'être rendu auprès de cette Vénus dans la montagne. Ce serait effectivement un meilleur sermon que beaucoup de sermons d'aujourd'hui…
Cela est encore valable aujourd'hui. Les temps ne sont pas différents. Au Ciel, le temps n'existe pas. C'est un éternel présent. Tout cela est encore valable aujourd'hui. Tout cela a encore - chez nous en bas, comme là-haut (il montre en haut) - sa pleine validité… bien que l'homme d'aujourd'hui croie qu'il doit avoir la vie beaucoup plus facile, qu'on peut pécher comme on veut… qu'il n'en sera plus tellement tenu rigueur. Cela ne va pas aux yeux du Ciel. Ceux-là (il montre en haut) ont une tout autre idée, une tout autre opinion.
E : Pas deux fois le Ciel, ici-bas et là-haut ?
B : On peut le dire, tu as raison. Là-haut, Ils sont d'avis que le Ciel comme tel doit être mérité par beaucoup de croix et de renoncements. Il faut que prêtres et laïcs reprennent conscience de cela. Le Ciel avec toutes ses douceurs et toute sa grandeur ne peut être mérité que par de lourdes croix, des sacrifices, des renoncements, et tout ce qui est contraignant et heurte la nature propre. Mais alors il est mérité, il apporte une beauté et une dignité infinies à tous ceux qui auront suivi le sentier étroit.
B : Le mariage n'est pas facile du tout. Nous soufflons aux prêtres catholiques : «Vous perdez beaucoup, si vous restez fidèles au célibat; si vous ne buvez pas jusqu'au fond la coupe de la joie !» Voilà ce que nous insinuons tout le temps aux prêtres, avec tant d'insistance, tant de persévérance, jusqu'à ce que tel prêtre… Il suffit alors qu'une… Nous ne voulons rien dire, ne voulons rien dire.
E : Une image féminine ?
B : … une image féminine vienne rôder autour du prêtre. Cela fait sauter le fond du tonneau… Nous leur soufflons : «Ne dites plus de bréviaire, c'est du temps perdu». S'ils disaient encore tout leur bréviaire, ces tentations viendraient beaucoup moins. Nous savons bien comment il nous faut opérer…
E : Donc, dire tous les jours le bréviaire ?
B : Si tous les prêtres, sans exception, consacraient tous les jours une heure au bréviaire, comme c'était le cas autrefois, alors nous aurions très peu de pouvoir. Il n'y en aurait que peu qui tomberaient; encore reviendraient-ils bientôt, ils ne seraient pas aveuglés au point d'épouser cette image féminine. Ils réfléchiraient avant, s'ils disaient tous les jours leur bréviaire (rire ironique).
E : Et celles qui séduisent les prêtres ?
B : La plupart du temps, elles portent une responsabilité encore plus grande… Elles savent bien que c'est un prêtre catholique et quelle abondance de bénédictions… Nous ne voulons pas parler.
E : Tu dois dire ce que veut la Très Sainte Vierge !
B : … elles savent quelle abondance de bénédictions a le prêtre et quelle est la hauteur de sa fonction. C'est pourquoi, elles ne doivent absolument pas rôder autour de lui. Ce sont des péchés graves, très graves, dont le châtiment ne s'éloignera pas d'elles de sitôt.
Quand alors ces prêtres se marient… beaucoup se sont déjà précipités dans le malheur. Nous leur suggérons notamment : «Si vous prenez cette image féminine, vous aurez la moitié du Ciel !»
E : La moitié du Ciel ?
B : La moitié du Ciel. Nous ne pouvons pas donner le Ciel tout entier. Cela n'est pas dans notre compétence.
E : Même pas le promettre ?
B : On n'oserait même pas le promettre tout entier. Mais la moitié, voilà ce que nous leur cornons à l'oreille. Nous leur mettons cette puce à l'oreille. Alors, nous laissons tournoyer autour de lui une de ces folles érotiques, et nous tissons tous les fils, jusqu'à ce que le tonneau perde son fond.
Alors, quand il est déjà en état de péché grave, le prêtre pense… Alors nous ne le lâchons pas si facilement. Alors nous faisons tout pour qu'il pense : «Ce serait beau, si on avait des enfants». Alors, nous lui soufflons encore : «Puisque vous en êtes arrivés là, quoi que vous puissiez encore faire, cela n'a aucune importance». Et ils continuent sur le chemin du péché, jusqu'à ce qu'ils soient complètement enfoncés dans la vase et ne puissent plus ni avancer ni reculer.
E : Et ceux-là, il faut les secourir ?
B : Et il y a encore ceci, c'est qu'ils se figurent que tout ira bien pour eux. Cette tête-en-l'air[53] - excusez ! - mais cette femme qui a assez peu de caractère pour poursuivre un prêtre, n'aura la plupart du temps pas de caractère dans le mariage. Croyez-vous qu'elle ait encore des vertus, qu'elle soit un ange de vertu ? Alors le masque tombe ; alors les guenilles tombent. Alors on voit ce qu'il y a dessous: rien que de la boue et… Nous ne voulons plus parler !
E : Au nom du Père… !
B : Beaucoup de prêtres s'en sont déjà amèrement repentis, et il y a eu des querelles. Parce que le prêtre a étudié la théologie et qu'il a une certaine formation, qu'il n'est pas un primitif, la plupart du temps il ne se laisse pas aller à ces querelles. Mais ce qui ne peut plus être changé continue à le vriller et le ronger dans son cœur comme un ver rongeur. Beaucoup de prêtres se sont déjà amèrement repentis…
Nous devons encore dire ceci : Tout le spirituel, tout ce qu'il y a d'élevé, de religieux, de bien, est au-dessus du charnel, comme le Ciel de la terre. Voilà ce que la Sainte Vierge fait dire. La chair n'a qu'un court laps de temps, et encore avec… Ah! nous ne voulons pas parler !
E : Avec beaucoup de misères !
B : Tu l'as deviné. Pensons seulement aux divorces etc. Nous faisons miroiter devant eux le Ciel sur la terre. En réalité, beaucoup auront un terrible calvaire à gravir. Le charnel est terriblement loin au-dessous du spirituel. Si les prêtres savaient ce qu'ils perdent en se rendant d'eux-mêmes ! Ils s'arracheraient les cheveux, ils feraient des kilomètres pour s'éloigner d'une telle femme, pour ne pas entrer en tentation.
La grâce de Dieu est grande et puissante, et plus universelle et plus élevée que tout le charnel et que tous les plaisirs de la terre. Pensons seulement à la légende de Vénus de Tannhaüser[54]. Il y aurait bientôt de meilleurs sermons que ceux de beaucoup de prêtres d'aujourd'hui.
Toujours verrait-on le profond repentir de cet homme et comment il fondait presque de douleur de s'être rendu auprès de cette Vénus dans la montagne. Ce serait effectivement un meilleur sermon que beaucoup de sermons d'aujourd'hui…
Cela est encore valable aujourd'hui. Les temps ne sont pas différents. Au Ciel, le temps n'existe pas. C'est un éternel présent. Tout cela est encore valable aujourd'hui. Tout cela a encore - chez nous en bas, comme là-haut (il montre en haut) - sa pleine validité… bien que l'homme d'aujourd'hui croie qu'il doit avoir la vie beaucoup plus facile, qu'on peut pécher comme on veut… qu'il n'en sera plus tellement tenu rigueur. Cela ne va pas aux yeux du Ciel. Ceux-là (il montre en haut) ont une tout autre idée, une tout autre opinion.
E : Pas deux fois le Ciel, ici-bas et là-haut ?
B : On peut le dire, tu as raison. Là-haut, Ils sont d'avis que le Ciel comme tel doit être mérité par beaucoup de croix et de renoncements. Il faut que prêtres et laïcs reprennent conscience de cela. Le Ciel avec toutes ses douceurs et toute sa grandeur ne peut être mérité que par de lourdes croix, des sacrifices, des renoncements, et tout ce qui est contraignant et heurte la nature propre. Mais alors il est mérité, il apporte une beauté et une dignité infinies à tous ceux qui auront suivi le sentier étroit.
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Le Jour de la juste Colère de Dieu
B : Pour l'amour du Ciel ! Vous prêtres, revenez en arrière, suivez le chemin de la croix… reconnaissez enfin que vous ne conduisez plus convenablement vos ouailles. La GRANDE fait dire : Évêques, Cardinaux, laïcs, prêtres, réalisez enfin quelle heure a sonné ! Il est midi cinq ou dix… Il est midi passé, fait-elle crier[55].
Elle fait dire : Suivez enfin le chemin de la vertu et de la croix, et voyez de nouveau où vous devez aller ; où est votre place, car vous ne le savez plus. Faites pénitence, priez - si possible jour et nuit - et convertissez-vous ; faites pénitence et convertissez-vous… car… le jour va venir (il crie d'une voix effrayante)… le jour de la juste colère de Dieu… de Celui là-haut, qui vous broiera, si vous ne voulez pas voir comment vous devez conduire votre troupeau !
Laïcs, priez vous aussi, et faites pénitence pour vos prêtres, qui ne voient plus quel chemin ils suivent ! Mettez-y tout votre pouvoir et toutes vos forces, sinon il y aura encore des milliers d'âmes qui se perdront !
Évêques, prêtres et laïcs, suivez le chemin de la croix. Voyez : il y a longtemps que minuit a sonné. Ceci est un des derniers avertissements, avertissements de l'Au-delà, qui seront encore donnés, pour que les hommes se convertissent et voient clair.
Si vous saviez sur quel chemin vous vous trouvez ! Si vous saviez quelle heure a sonné, et comment il fait là-bas en enfer, vous vous crucifieriez vous-mêmes ! Vous vous martyriseriez vous-mêmes et vous feriez pénitence pour ne pas être damnés; pour pouvoir abréger seulement de quelques années le terrible purgatoire.
Voilà ce qu'elle fait dire, la GRANDE, et Ceux là-haut (il montre en haut) voilà ce qu'ils font dire et redire.
Pour ce livre, la deuxième partie, voici maintenant la dernière parole : Faites pénitence, priez et convertissez-vous, car… la colère de Dieu vous broiera, si vous ne revenez pas en arrière (il soupire)…
La GRANDE pleure des larmes amères, parce qu'elle voit combien de ses enfants, combien de prêtres, d'Évêques et de Cardinaux sont aveuglés et ne voient pas clair.
Elle dit et fait dire : Pour l'amour du Ciel, écoutez enfin l'avertissement, le dernier avertissement de l'Au-delà, et faites ce qu'elle désire. Implorez la grâce de Dieu. Revenez en arrière, avant qu'il ne soit trop tard et que la colère de Dieu ne s'abatte sur vous… et elle vient… et qu'Elle ne soit obligée de laisser tomber le bras de son Fils !
Nous avons parlé, nous avons parlé… la fin, nous avons dit les derniers mots… pour la deuxième partie de ce livre… Que nous ayons dû dire cela… sur l'ordre de la GRANDE ! (il hurle à fendre l'âme).
B : Pour l'amour du Ciel ! Vous prêtres, revenez en arrière, suivez le chemin de la croix… reconnaissez enfin que vous ne conduisez plus convenablement vos ouailles. La GRANDE fait dire : Évêques, Cardinaux, laïcs, prêtres, réalisez enfin quelle heure a sonné ! Il est midi cinq ou dix… Il est midi passé, fait-elle crier[55].
Elle fait dire : Suivez enfin le chemin de la vertu et de la croix, et voyez de nouveau où vous devez aller ; où est votre place, car vous ne le savez plus. Faites pénitence, priez - si possible jour et nuit - et convertissez-vous ; faites pénitence et convertissez-vous… car… le jour va venir (il crie d'une voix effrayante)… le jour de la juste colère de Dieu… de Celui là-haut, qui vous broiera, si vous ne voulez pas voir comment vous devez conduire votre troupeau !
Laïcs, priez vous aussi, et faites pénitence pour vos prêtres, qui ne voient plus quel chemin ils suivent ! Mettez-y tout votre pouvoir et toutes vos forces, sinon il y aura encore des milliers d'âmes qui se perdront !
Évêques, prêtres et laïcs, suivez le chemin de la croix. Voyez : il y a longtemps que minuit a sonné. Ceci est un des derniers avertissements, avertissements de l'Au-delà, qui seront encore donnés, pour que les hommes se convertissent et voient clair.
Si vous saviez sur quel chemin vous vous trouvez ! Si vous saviez quelle heure a sonné, et comment il fait là-bas en enfer, vous vous crucifieriez vous-mêmes ! Vous vous martyriseriez vous-mêmes et vous feriez pénitence pour ne pas être damnés; pour pouvoir abréger seulement de quelques années le terrible purgatoire.
Voilà ce qu'elle fait dire, la GRANDE, et Ceux là-haut (il montre en haut) voilà ce qu'ils font dire et redire.
Pour ce livre, la deuxième partie, voici maintenant la dernière parole : Faites pénitence, priez et convertissez-vous, car… la colère de Dieu vous broiera, si vous ne revenez pas en arrière (il soupire)…
La GRANDE pleure des larmes amères, parce qu'elle voit combien de ses enfants, combien de prêtres, d'Évêques et de Cardinaux sont aveuglés et ne voient pas clair.
Elle dit et fait dire : Pour l'amour du Ciel, écoutez enfin l'avertissement, le dernier avertissement de l'Au-delà, et faites ce qu'elle désire. Implorez la grâce de Dieu. Revenez en arrière, avant qu'il ne soit trop tard et que la colère de Dieu ne s'abatte sur vous… et elle vient… et qu'Elle ne soit obligée de laisser tomber le bras de son Fils !
Nous avons parlé, nous avons parlé… la fin, nous avons dit les derniers mots… pour la deuxième partie de ce livre… Que nous ayons dû dire cela… sur l'ordre de la GRANDE ! (il hurle à fendre l'âme).
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
La suite mis sur un autre article: un aveux d'un homme possédé sur un appel, exhortations fait aux prêtres pour revenir à la vie de l'évangile, car beaucoup se perdent en enfer:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t17310-message-aux-pretres-exhortations-a-revenir-a-la-vie-de-l-evangile#167942
Si vous connaissez des prêtres donnez leurs un exemplaire du témoignage les concernants ci dessous, n'ayez pas peurs!
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t17310-message-aux-pretres-exhortations-a-revenir-a-la-vie-de-l-evangile#167942
Si vous connaissez des prêtres donnez leurs un exemplaire du témoignage les concernants ci dessous, n'ayez pas peurs!
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
charles edouard bonsoir.franchement je dois avouer que je n ai pas tout lu mais j y reviendrai plus tard.comment faites vous pour nous trouver tout ça?la j avoue que c est bluffant!judas iscariote revenu !j espere que NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST va lire tout ça avec attention.parceque meme lui le pauvre il va finir par se mélanger les pinceaux! entre les prophéties les exocismes et démons il y a un moment ou on s y perd !je vais dare dare faire un pater pour y voir plus clair! amitiés
fraysse- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
je sais que le nom d un demon est judas...
en revanche cela ne peut pas etre le Judas iscariote humain sachant que son ame fut jugée et est dc probablement en enfer...
en revanche cela ne peut pas etre le Judas iscariote humain sachant que son ame fut jugée et est dc probablement en enfer...
reve de champion- Veut-etre un saint/e
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
ah reve de champion merci vous me remettez de mes émotions! notre charles edouard il envoie du lourd et pour un peu il nous ferais trembler les tables!mais il est touchant de conviction et il faut savoir écouter pour mieux comprendre.son role est de nous enseigner certaine choses et au moins il partage.mais parfois c est dur a comprendre meme avec attention.amitiés
fraysse- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Tiens c'est vrai, étrange tout de même que ce soit Judas qui possède la victime, car j'ai lu que seul les démons peuvent tourmenter les fidèles, et non les âmes damnés, mais je ne sais plus où je l'ai lu.
Par contre dans l'exorcisme d'Anneliese Michel (un film est sortie: "l'exorcisme d'Emily Rose") Et bien c'est le démon qui avais possédé Judas qui à possédé Anneliese, en tous 6 démons la possédé (sujet posté par un prêtre, le père Jean):
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t4506-a-propos-du-film-requiem-et-le-cas-d-anneliese-michel?highlight=ANNELISE+MICHEL
Fraysse si vous souhaitez un autre sujets bien plus interessant je vous propose les quinze douleurs et souffrances secretes de Jésus-Christ révélé à une sainte (et là pas d'exorcisme) ca changera:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t4393-quinze-douleurs-et-souffrances-secretes-de-jesus-christ
Par contre dans l'exorcisme d'Anneliese Michel (un film est sortie: "l'exorcisme d'Emily Rose") Et bien c'est le démon qui avais possédé Judas qui à possédé Anneliese, en tous 6 démons la possédé (sujet posté par un prêtre, le père Jean):
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t4506-a-propos-du-film-requiem-et-le-cas-d-anneliese-michel?highlight=ANNELISE+MICHEL
Fraysse si vous souhaitez un autre sujets bien plus interessant je vous propose les quinze douleurs et souffrances secretes de Jésus-Christ révélé à une sainte (et là pas d'exorcisme) ca changera:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t4393-quinze-douleurs-et-souffrances-secretes-de-jesus-christ
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
merci charles edouard pour votre message.je vais aller sur ces sujets.vous savez les démons sont des petits c.... aux quels il ne faut donner aucune porte d entrée ni clé possible.le creuset de leur action est bien souvent en nous qui devons etre vigilants a ne pas séloigner de NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST(vous voyez c est tout bete si j ose dire! mais je fais l effort et vu mes capacités sur ordi ç en est un de toujours citer NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST et en majuscule pour bien faire ch... les démons et autres adeptes de lucie la ferraille au cas ou ils viendraient gratter sur ce site magnifique! parfois j égratigne un peu ou suis maladroit mais je veux faire comprendre qu en ce qui me concerne je suis toujours du coté de NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST comme vous!merci pour ce que vous nous apportez charles edouard et bon courage.amitiés.
fraysse- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Merci Charles Edouard, j'ai lu tous les fils, c'est TRES intéressant.
On apprend surtout que seule la tradition est bonne.
On apprend surtout que seule la tradition est bonne.
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Reve de champion : comment peut-on affirmer que Judas est en enfer ????
Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
lecture très intéressante à Maria Valtorta sur Judas
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/JudasKeriot.htm
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/JudasKeriot.htm
mcris- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Et l'Abbé PAGES a fait une vidéo sur Judas aussi.
Elle a été diffusée sur LPP
Elle a été diffusée sur LPP
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Localisation : hors du monde
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
Bibliquement, cela est difficile a affirmer...
En revanche l'évangile de Maria Valtorta donne de nombreuses indications sur l iscariote.
Il faudrait retrouver les passages exactes, mais pour faire court:
Jusqu 'au tome 6, Judas oscille entre le bonne apotre et le coté "démon homme". On apprend par ailleur qu'il par dans le spiritisme et la nécromancie afin de faire des "miracles", malgré les mises en gardes de Jésus.
Pendant des exorcismes des apotres ou du Christ lui meme, le démon dit réguliérement que Judas sera le fils de la pérdition par qui il passera pour tuer jésus.
Il faut savoir que Judas ne cessera de vouloir placer Jesus comme un roi terrestre pour Israel.
Au moment de la céne, Satan s empare de Judas définitivement (passage present dans les évangiles).
Le point de non retour est franchi, il devient persécuté spirituelement, rentre dans des délires sataniques, et la providence l emene sur les lieux ou le sang de Jésus à coulé... Judas se doute alors que c est cela qui rachetera les hommes, mais lui le renie , refuse la miséricorde, et même Marie le croise en lui disant que DIeu pardonne jusque la, mais l iscariote dans une négation total du rachat terminera pendu.
Jésus donne ensuite un commentaire a Maria: Judas est damné, et est l homme le plus bas dans la hiérarchie de l'enfer, ayant livré en toute connaissance le flis de Dieu, mais ayant aussi bénéficié de beaucoup de grâces de Jésus pour tenter d etre sauvé.
Il faut savoir que tout au long de l oeuvre, Jésus ne cesse d'enseigner Judas en lui montrant quasiment ce qu'il allait se produire, en lui pardonant nombreux péchés, lui qui était plus ou moins mis a l écart des apotres.
Pour finir, a un moment, Jésus demande à Jean de veiller sur Judas pendant un temps, étant le plus pur, afin d 'essayer de l évangéliser.
Jean racontera a Jésus que Judas se lévait la Nuit pour observer des rites sataniques et pratiquer de la magie.
Bref c est un homme complexe.
J essaie de retrouver qq passage interessant et je poste. L'evolution de l iscariote est rééllement passionante, et est proche de la chute de lucifer.
En revanche l'évangile de Maria Valtorta donne de nombreuses indications sur l iscariote.
Il faudrait retrouver les passages exactes, mais pour faire court:
Jusqu 'au tome 6, Judas oscille entre le bonne apotre et le coté "démon homme". On apprend par ailleur qu'il par dans le spiritisme et la nécromancie afin de faire des "miracles", malgré les mises en gardes de Jésus.
Pendant des exorcismes des apotres ou du Christ lui meme, le démon dit réguliérement que Judas sera le fils de la pérdition par qui il passera pour tuer jésus.
Il faut savoir que Judas ne cessera de vouloir placer Jesus comme un roi terrestre pour Israel.
Au moment de la céne, Satan s empare de Judas définitivement (passage present dans les évangiles).
Le point de non retour est franchi, il devient persécuté spirituelement, rentre dans des délires sataniques, et la providence l emene sur les lieux ou le sang de Jésus à coulé... Judas se doute alors que c est cela qui rachetera les hommes, mais lui le renie , refuse la miséricorde, et même Marie le croise en lui disant que DIeu pardonne jusque la, mais l iscariote dans une négation total du rachat terminera pendu.
Jésus donne ensuite un commentaire a Maria: Judas est damné, et est l homme le plus bas dans la hiérarchie de l'enfer, ayant livré en toute connaissance le flis de Dieu, mais ayant aussi bénéficié de beaucoup de grâces de Jésus pour tenter d etre sauvé.
Il faut savoir que tout au long de l oeuvre, Jésus ne cesse d'enseigner Judas en lui montrant quasiment ce qu'il allait se produire, en lui pardonant nombreux péchés, lui qui était plus ou moins mis a l écart des apotres.
Pour finir, a un moment, Jésus demande à Jean de veiller sur Judas pendant un temps, étant le plus pur, afin d 'essayer de l évangéliser.
Jean racontera a Jésus que Judas se lévait la Nuit pour observer des rites sataniques et pratiquer de la magie.
Bref c est un homme complexe.
J essaie de retrouver qq passage interessant et je poste. L'evolution de l iscariote est rééllement passionante, et est proche de la chute de lucifer.
reve de champion- Veut-etre un saint/e
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Re: Quand un exorciste soutire des aveux de l'enfer:la suite!
mcris m'a précédé, tout est la
reve de champion- Veut-etre un saint/e
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