L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Les mauvais coups,
Les lâchetés,
Quelle importance ?
Laisse-moi te dire,
Et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde,
c’est l'indifférence.
Elle a rompu et corrompu même l'enfance.
Un homme marche,
un homme marche, tombe,
crève dans la rue
Eh bien, personne ne l'a vu...
Vous connaissez certainement cette chanson qui ne date pas d’aujourd’hui et que chantait Gilbert Bécaud. Elle se poursuit par ces mots :
L'indifférence, elle tue à petits coups…
Tu es l'agneau, elle est le loup…
Et plus loin encore :
Un peu de haine, un peu d’amour mais quelque chose…
Cette chanson, ne dépeint-elle pas à vos yeux la triste réalité ? L’indifférence est chaque jour étalée dans les colonnes de nos journaux. Elle est là présente dans les affaires d’enfants martyrs dont personne ne se soucie. Elle est encore là pour ces personnes âgées mortes de froid et de faim au milieu de notre société de communication et de consommation. Là encore pour cette jeune femme qui a accouché en plein hiver sur le trottoir sous les yeux des voisins dissimulés derrière les beaux rideaux de leurs fenêtres.
La misère, la détresse des autres n’ont plus la faculté d’émouvoir notre société trop préoccupée, en général, d'elle-même. On regarde passer une manifestation en faveur d’hommes et de femmes opprimés, en pensant : une de plus ; c’est l’affaire d’un petit groupe ; des extrémistes.
C’était une loi au sein du peuple d’Israël. Il n’y avait pas de pauvres, de déshérités. Même un étranger qui arrivait aux portes de la ville ne devait pas rester seul et passer la nuit dehors : il devait être accueilli. « Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-même. » (Livre du Lévitique chapitre 19 verset 34). Pas de place pour l’indifférence.
Dans le Nouveau Testament c’est encore d’amour dont il nous est parlé. Jésus a accueilli, guéri une femme qui n’était pas juive. A la place de l’indifférence, Jésus a manifesté une grande compassion pour ceux qui souffraient, qui étaient éprouvés.
Il se peut, cher ami, que vous souffriez aujourd’hui de l’indifférence de votre entourage.
Chacun a ses occupations et ses préoccupations. Personne n’a le temps de s’occuper des autres.
C’est si vrai que lorsqu’on rencontre quelqu’un qui manifeste de l’intérêt à notre égard, notre première réaction est de nous demander ce qu’il désire de nous, et dans quel but il se montre aussi aimable.
Jésus-Christ veut rompre votre solitude, Il désire faire route avec vous. Laissez-Le donc prendre place dans votre cœur, dans votre vie. Matthieu 25.34-46 ; à lire sans modération.
Source: www.egliseduchrist-deodat.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Amitiés,
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
L'INDIFFÉRENCE...
L'INDIFFERENCE est la plus grave humiliation que l'être humain peut supporter.
Je ne peux pas m'imaginer sans éprouver un sentiment quel qu'il soit.
Quand je croise quelqu'un, je porte mon regard avec respect et pudeur. Il évolu en fonction de l'accueil que je reçois, l'agrémente d'un sourire ou d'une parole si son visage s'illumine, mais tout au moins d'un salut si les circonstances si prêtent.
Nul intérêt n'est associé à ma démarche si ce n'est celui d'avoir apporté un peu de réconfort en son coeur.
Tout celà me paraît si simple que je ne peux imaginer la vie autrement.
Peut-on être indifférent à la détresse de nos semblables, un simple geste suffit parfois à lui redonner espoir, à réveiller une énergie qu'il croyait perdue.
Quelle meilleure récompemse que la satisfaction d'avoir participé si modestement à sa résurrection morale.
Peut-on être indifférent à cette petite larme sur la joue d'un enfant. Son regard implore notre tendresse, cherche l'étreinte de nos bras pour étouffer contre notre poitrine des sanglots interminables.
Peut-on être indifférent au bonheur qui illumine la vie de nos voisins, à l'annonce de bons résultats scolaires de nos enfants, aux brillants résultats de nos sportifs quelle qu'en soit la discipline, indifférent en écoutant l'hymne national saluer un exploit, indifférent tout simplement en regardant mourir un coucher de soleil sur l'océan.
Certains pensent qu'il s'agit là d'une faiblesse, libre à eux d'avoir d'autres états d'âme.
L'indifférence engendre l'égoïsme, ce fléau qui ennivre la nouvelle société, et qui n'épargne aucune couche de la société.
Elle est indépendante de la pluralité de nos caractères, de nos origines, mais dépendante de l'éducation reçue.
Elle module nos sentiments affectifs à tel point que ces derniers s'amenuisent avec les nouvelles générations.
Je ne peux être indifférent au comportement de ces adolescents car je mets en eux ma confiance, à leurs premiers ébats amoureux, partageant le premier baiser, découvrant avec émerveillement la fièvre qui monte en eux. Je suis heureux à l'idée que ces instants pouraient être éternels.
NE PAS ETRE INDIFFERENT EST UN LOURD FARDEAU A PORTER.
Il faut à tout instant être attentionné, voire prévenant et surtout désintéressé.
Source: 33-laubesc.over-blog.com
"Le pire péché envers nos semblables ce n'est pas de les haïr, mais de les mépriser avec indifférence." (Citation de George Bernard Shaw)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Mon père m'a raconté que mon grand-père était un homme droit, homme de principes.
Le jour de sa rencontre avec Dieu fut déterminante pour sa famille. Lui qui buvait et qui était violent avec sa femme, changea du tout au tout.
Mon grand père appris qu'un jour Monsieur Untel, celui qui vendait des boutons au coin de la rue, était mort de froid.
Dans la caisse de l'église, il y avait une certaine somme pour les pauvres… cette somme restait inchangée…
A cause de cela, mon grand-père se mit dans une colère noire : on aurait pu peut-être sauver ce pauvre homme, en lui accordant de l'attention, et un peu d'argent !
D'une certaine manière, il est possible aussi de laisser « mourir » son prochain à cause de l'indifférence générale :
Une vieille dame de mon ancienne église me disait que tant que son mari était valide, des chrétiens leur rendaient visite. Puis, quand l'homme est parti à l'hospice, plus personne ne venait la voir. N'ayant pas d'enfant, elle me partageait, sans rancune, qu'elle s'appuyait sur son Seigneur.
Que dire encore de cette chrétienne, vivant à côté de l'église, dans la souffrance, qui n'a reçu aucune visite ? Elle entendait les chants plein d'amour… Malgré ses larmes et le cœur en miettes, Dieu la restaura.
Par Fabienne Giuliana
Seigneur, ouvre mes yeux sur les besoins des personnes, mais en particulier sur mes frères et sœurs en la foi, comme le dit ta Parole :
Galates 6:10 " Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi ".
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Aimer concrètement notre prochain, même le plus proche ...
Les fautes graves ne s'identifient pas avec le crime qui peut être purement et simplement un acte de folie presque non coupable parce qu'il échappe à la connaissance et à la liberté et qu'il est bien plus un acte cosmique d'une passion qui relève de l'Univers, plus qu'un acte proprement humain voulu, concerté et délibéré.
Là où, au contraire, la culpabilité peut jouer dans toute sa pureté, c'est dans les toutes petites choses, c'est dans les nuances que nous pouvons nous rendre le plus gravement coupables parce que c'est là que nous pourrions le plus aisément triompher de notre égoïsme. Pour comprendre cela, il suffit de se rappeler la parabole du Bon Samaritain.
"Un blessé gît sur la route, un prêtre vient à passer, il s'arrange prudemment pour passer de l'autre côté de la route. Un lévite le suit, il s'arrange lui aussi prudemment pour passer de l'autre côté de la route : ils sont tout entiers dans leur prière: "Schema israël !", "Ecoute, Israël, ton Dieu est un Dieu unique."
Qu'y a-t-il de mal à passer sur l'autre trottoir? Ce n'est pas un péché mortel! Ce n'est pas catalogué par les casuistes ni ne relève des tribunaux! Pourtant il y a un homme qui va mourir sur la route, et le fait de passer sur l'autre trottoir peut signifier sa condamnation à mort.
Le Samaritain, lui, méprisé comme un chien par le prêtre et par le lévite, ne passe pas de l'autre côté de la route, il bute contre ce blessé, il se penche et le relève, il le met sur sa monture, il l'emmène au caravansérail, il demande qu'on prenne soin de lui, s'engageant à payer à l'hôte les frais supplémentaires que lui occasionnera la présence de ce blessé."
Nous avons là les fautes graves, ces fautes qui ne sont pas cataloguées, qui ne bourrellent pas notre conscience de remords et nous paraissent simplement la prudence d'un homme économe de son temps, mais qui entraînent des conséquences désastreuses et irréparables.
Le refus de sentir le désir de l'autre, de deviner sa souffrance, de baisser les yeux devant sa faute ou sa confusion, un mot ironique qui stérilise un bon mouvement qui commençait à naître, il n'en faut pas davantage pour empoisonner l'existence et détruire parfois radicalement le bonheur. Et là nous n'avons pas d'excuse.
Nous pouvons nous excuser d'un mouvement de passion, d'une colère qui nous envahit et nous fait perdre la tête, d'un mouvement charnel qui nous communique son vertige, tant d'hommes peuvent être emportés en effet dans l'ardeur d'une passion et se réveiller soudain en se demandant si c'est vraiment eux qui ont été capables d'un acte qui leur parait maintenant impossible !
Mais ces petites nuances, cette guerre de coups d'épingles, cette inattention volontaire à une souffrance à côté de soi-même, mais ce refus de prévenir une douleur, de tenir compte de la pensée et de l'opinion de ceux avec lesquels on vit, c'est cela qui est grave, parce que c'est cela qui grignote la vie et peut même peu à peu engendrer le désespoir.
C'est donc une immense erreur d'accorder une importance capitale aux grands mouvements de la passion, et de négliger ces nuances infinitésimales qui tissent le bonheur quotidien et sont la fleur la plus exquise de la tendresse et de l'amour. »
(« Ton Visage, ma Lumière », pp. 319-321) Retraite avec Maurice Zundel
Notes.
Il ne s'agit pas tant pour M. Zundel de minimiser l'importance des fautes cataloguées comme graves et relevant du Décalogue, que d'attirer notre attention sur l'importance de ces autres fautes à nos yeux minimes, et que nous commettons chaque jour, alors que nous ne nous rendons peut-être jamais coupables des plus graves.
Il est nécessaire ici de s'arrêter à ces fautes auxquelles nous ne faisons même plus attention et qui, en fait, peuvent stériliser et ruiner toute notre vie chrétienne en nous rendant incapable de toute vraie prière et offrande.
Nous sommes appelés maintenant à une attention positive, permanente, attentive , à cet autre qui est à côté de nous et même peut-être vit avec nous.
Quand il a été condamné à la prison et à l'infamie, Oscar Wilde a été sauvé du désespoir par une manifestation de respect que lui a témoignée l'un de ses amis à lui resté fidèle. M. Zundel aimait citer ce fait pour nous inviter à reconnaître les occasions de rendre l'espérance ou de l'accroître, chez ceux qui, même sans être en détresse, seront réconfortés par les délicatesses de notre attention à l'autre.
Ce seront la plupart du temps de toutes petites choses, des attentions infinitésimales, qui, en même temps qu'elles aideront notre frère, aviveront en nous le véritable amour de Dieu présent, voire souffrant, dans le coeur de notre prochain.
M. Zundel aimait aussi citer ce geste, si minime, de sainte Thérèse de Lisieux qui, malade et déjà presqu'à l'agonie, ayant reçu des soeurs qui la gardaient un verre d'eau qu'elle ne pouvait boire que lentement et en plusieurs fois, et tardant à cause de sa faiblesse extrême, avait vu ses deux soeurs s'endormir à côté d'elle, et qui avait gardé en sa main jusqu'à leur réveil le verre vide qui l'incommodait.
On peut aussi lire et relire ces paroles très claires dans la 1ère épître de saint Jean :
" C'est un commandement nouveau que je vous donne en vous écrivant: ce qui est vrai pour le Christ l'est aussi pour vous. Puisque les ténèbres s'en vont et que déjà brille la vraie lumière, celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère est encore dans les ténèbres, mais celui qui aime son frère demeure dans la Lumière, il n'y a pas en lui de quoi le faire tomber. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, dans les ténèbres il marche, sans savoir où il va parce que les ténèbres l'ont rendu aveugle." (2, 9-11)
"Voyez quel grand amour nous a témoigné le Père, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, ce que nous sommes. La raison pour laquelle le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne L'a pas connu. Mes bien-aimés, nous sommes dès à présent enfants de Dieu, mais ce que nous serons n'est pas encore apparu ! nous savons que, lorsqu'il apparaîtra, nous Lui serons semblables parce que nous Le verrons tel qu'il est." (3, 1-2)
"Voici le message que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous nous aimions les uns les autres, c'est parce que nous aimons nos frères que nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort." (3, 11-14)
"C'est à ceci que nous avons reconnu l'amour : Celui-là (le Christ) a donné Sa Vie pour nous, nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Si quelqu'un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans le besoin, lui ferme son coeur, comment l'amour de Dieu peut-Il demeurer dans son coeur? Mes petits enfants, n'aimons pas en paroles ou des lèvres, mais en acte et en vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et devant Lui nous rassurerons notre coeur." (3, 16-19) (Ainsi l'amour en acte affermit notre cœur, renforce notre capacité d'amour.)
"Et tel est son commandement : que nous ayons foi au nom de Son Fils Jésus-Christ ET que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous en a donné le commandement ..." (3, 23)
"Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour vient de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ... Voici comment est apparu parmi nous l'amour de Dieu : Dieu a envoyé dans le monde Son Fils Unique afin que nous ayons la Vie par Lui. Voici en quoi est l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est Lui qui nous a aimés et qui a envoyé Son Fils comme agent de propitiation pour nos péchés.
Mes bien-aimés, si Dieu nous a aimés de la sorte, nous devons, nous, nous aimer les uns les autres. Personne n'a jamais contemplé Dieu, si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour atteint en nous sa perfection." (4, 7-12)
"Celui qui demeure dans l'amour demeure EN Dieu et Dieu demeure en lui." "Dieu est Amour." (4, 16)
"Pour nous il nous faut aimer, parce que Lui nous a aimés le premier. Si quelqu'un dit: "j'aime Dieu", et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur, celui en effet qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas. Voici le commandement que nous tenons de Lui: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère." (4, 19-21)
En relisant les paroles de Zundel nous verrons que, si l'amour ne se manifeste pas dans les petites choses, très vite sans doute il n'y a plus d'amour! Si l'amour n'est pas attentif, si, même pour les meilleures raisons toutes valables, l'amour passe de l'autre côté de la route, faisant semblant de n'avoir pas vu, très vite il n'y a plus d'amour ! l'indifférence, parfois pire que la haine, a pris la place de l'amour et l'a éteint. Et les prêtres et religieux sont peut-être plus menacés que les autres de cette extinction de l'amour sans même qu'on s'en rende compte, comme le feu, qui couve encore sous la cendre, lentement vient à s'éteindre sans qu'on puisse "définir" le moment de cette extinction.
Seigneur, apprends-nous à aimer ! apprends-nous comment aimer notre prochain le plus proche ! Apprends-nous les nuances et délicatesses du véritable amour !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Dautres comportements peuvent faire mal bien sur, mais l`indiférrence c`est ignorer son prochain.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Merci pour ton commentaire. L'indifférence, je la sens beaucoup dans mon milieu de travail et dans mon entourage... De nos jours, c'est "chacun pour soi", et comme on le dit en anglais : "Me, myself and I " ! Comme c'est dommage.
Heureusement qu'il existe un forum comme celui-ci qui nous permet de partager et de s'entraider moralement.
Fraternellement...
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Oui rien n'est plus terrible que l' indifférence... plus que le mépris .
Etre méprisé est douloureux , mais montre que l'on existe.
l' indifférence est le plus terible car elle veut montrer que l'on n'existe pas pour la personne qui la fait subir , et de là je rejoins Manuela .
Il faut beaucoup de courage et de force pour la personne qui subit l' indifférence .
Cette attitude d'indifférence envers l'autre ne correspond en rien à l'attitude d'un chrétien et de l' Amour du Seigneur qui nous demande de nous aimer les uns les autres et de nous soutenir , non pas de nous ignorer
Fraternellement
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
L’indifférence ou la compassion ?
L’indifférence, trop répandue dans le monde, perpétue la souffrance de millions, voir de milliards d’individus.
Les criminels, les dictateurs, les gouvernements, les industriels trop concentrés sur le pouvoir et le profit ainsi que tous les individus inconscients, n’ont que faire des conséquences de leur indifférence.
Les producteurs, distributeurs et vendeurs de narcotiques n’ont aucune pensée pour les conséquences qu’auront leurs marchandises sur la santé physique et mentale de leurs victimes.
Que dire aussi de ceux qui entretiennent la prostitution, la violence générée par les gangs de rue, la violence familiale, les vols perpétrés sur les sans abris et encore bien d’autres cas semblables et pires encore, décrit chaque jours dans les journaux.
Chaque individu concerné, consciemment ou pas, entretien ce cercle vicieux de la domination aux profits de quelques individus qui se foutent éperdument de leurs victimes et ce quoi qu’ils en disent.
Les profiteurs des faiblesses de ces personnes, souffrent d’une absence de compassion envers leurs victimes.
Les nombreuses conséquences de l’indifférence ont des répercussions qui sont impossibles à imaginer, puisque nous ne pouvons prévoir l’ampleur du tort infligé aux victimes ainsi qu’à leurs entourages.
Le seul remède à toute cette indifférence est notre prise de conscience des conséquences désastreuses que l’indifférence peut engendrer.
Nous devons tous être conscients que chaque individu a un énorme potentiel créatif et spirituel qui ne doit surtout pas être détruit mais plutôt développé.
Parce que nous pouvons mettre notre volonté au service du bien être de la société, nous nous devons de réaliser que certaines de nos actions, si insignifiantes soit-elles, peuvent avoir des conséquences négatives sur un individu. Nous nous devons de méditer sur notre présente façon de penser et d’agir et d’y apporter les correctifs nécessaires qui nous permettra de faire, dans notre environnement familial, social et gouvernemental, que du bien à chacune nos actions.
Nous nous devons aussi de prodiguer de la COMPASSION. Tout comme l’indifférence, les conséquences de la COMPASSION ne nous sont pas tous connues, mais soyons confiant que les fruits engendrés par l’amour pour les autres seront des plus savoureux. Plus nous progresserons sur son chemin, plus nous pourrons intégrer dans nos actions quotidiennes de nouvelles façons de faire qui seront toujours aux profits des plus démunis.
Pour nous aider à mieux comprendre la compassion, nous pouvons nous référer à l’histoire du CHRIST, qui tout le long de sa vie l’a prodiguée avec joie à tous les individus et il savait dénicher la personne qui en avait le plus grand besoin. Tous ses enseignements étaient empreints de COMPASSION qui n’avait que pour seul but de nous faire réaliser que l’amour et le service envers les autres étaient le seul remède à toute cette indifférence.
Combattons l’indifférence en adoptant dans notre propre vie son enseignement de s’aimez les uns les autres. Soyons compatissant envers les humains qui ont de grands besoins psychologiques, spirituels et matériels et qui, régénérés par notre exemple, oseront peut-être appliquer cette approche dans leur propre vie.
par Raymond Viger - Journal de la rue
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Pardonne moi, je suis obliger de faire une pause repos , mais je t`oublie pas ni les autres.
Toute mon amitié,
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
L'indifférence et un poison qui tue à petit feu
La Compassion est son antidote qui redonne Espoir et Vie !.
Fraternellement
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Mais, c’est quoi la compassion ?
Beaucoup de chrétiens confondent compassion et pitié. Il est important de ne pas confondre ces deux mots. Même si étymologiquement, ils se rapprochent, la compassion est différente de la pitié. On peut avoir de la pitié pour quelqu’un sans lever le petit doigt pour lui venir en aide.
Par contre, la compassion est un sentiment qui va nous pousser à l’action, qui va nous faire agir. Quand Jésus fut ému de compassion, il accomplissait les miracles les plus spectaculaires de son ministère terrestre. Nous pouvons citer l’exemple du petit garçon qu’il a tiré de son cercueil en lui redonnant la vie; nous pouvons citer aussi l’exemple de Lazarre qu’il a ressuscité des morts.
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, nous retrouvons plusieurs fois le mot compassion. Par exemple, dans le livre de Deutéronome 30 : 6, nous lisons ::« L’Éternel ton Dieu aura compassion de toi». Dans Exode 34 : 6, la parole de Dieu déclare : L’Éternel est le Dieu compatissant, lent à la colère mais riche en bonté et en fidélité. Dans Matthieu 9 : 36, l’évangéliste déclare : «Voyant la foule, il (Jésus) fut ému de compassion pour elle parce qu’elle était languissante et abattue comme des brebis qui n’ont point de berger »
Pourquoi rencontre-t-on ce mot si souvent dans la Bible? Parce qu’il fait partie de la nature même de Dieu. Notre Dieu, le Dieu que nous servons est un Dieu de compassion et de miséricorde.
Pendant son ministère terrestre, la compassion de Jésus le poussait à agir. Il a eu compassion des malades : il les a guéris. Il a eu compassion des laissés-pour-compte, des marginaux : il les a récupérés. Il a eu compassion des lépreux : il les a guéris. Chaque fois que Jésus a eu compassion, il est intervenu miraculeusement.
Aujourd’hui encore, il ne reste pas indifférent à nos épreuves ; il compatit à toutes nos souffrances parce que la parole de Dieu nous dit qu’il est le même hier, aujourd’hui et il le demeurera éternellement. Cependant, il veut que nous ayons aussi de la compassion : compassion envers les solitaires, les démunis, les exclus, les affligés. Non pas de la pitié, mais de la compassion qui doit nous amener à faire tout ce qui est possible pour aider.
Mais vous savez, notre Seigneur Jésus-Christ ne veut pas que nous exercions le ministère de la compassion parce que nous nous sentons coupables. Il veut que nous soyons compatissants parce qu’Il est lui-même le Dieu compatissant, parce qu’il est la source de toute guérison, de tout changement et qu’il fait toute chose nouvelle.
Toutefois, il se peut que nous ne soyons pas en mesure de venir en aide à quelqu’un, mais ayons donc un regard de compassion pour cette personne, prions, intercédons en sa faveur et notre Dieu qui est riche en miséricorde et en compassion lui apportera toute l’aide dont elle a besoin.
Raymond Lacombe jcedm.wordpress.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Si dans ce monde on veux plaire à Dieu faisons de actes d`amour et dans les oeuvres et actes il n`y à pas de l`indifférence.
Merci cher Gilles pour les textes.
Toute mon amitié,
Manuela.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Les actes pratiques de la miséricorde...
Luc 10 : 33-34
Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
Compassion est synonyme de miséricorde.
C'est avoir un cœur sensible à la pitié, c'est une attitude extérieure poussant à secourir un individu dans la détresse.
La miséricorde ne doit pas se limiter aux sentiments, elle doit se traduire en actes.
Notre Dieu est miséricordieux. Ses sentiments se traduisent en actes pratiques en faveur de son peuple. Il intervient personnellement pour ses élus.
Les versets 33 à 37 du chapitre 10 du livre de Luc nous révèlent les aspects pratiques de la miséricorde, au travers des actes posés par le Samaritain à l'égard de cet inconnu dans la détresse.
S'approcher de celui qui est dans le besoin.
Le Samaritain s'est approché du blessé, tandis que les autres sont passés outre. Dieu s'est approché de nous par Jésus-Christ, Emmanuel.
S'impliquer dans le problème.
Le Samaritain a touché le blessé, il a bandé ses plaies, il a utilisé ses provisions de voyage pour soigner le blessé. Jésus-Christ a fait la même chose pour chaque racheté.
Transporter vers un lieu sûr.
Le Samaritain a transporté le malheureux à l'hôtellerie. Après les premiers soins sur la route, il l'a mis dans un lieu, hors de danger. Jésus-Christ nous a délivrés et nous a transportés dans son glorieux royaume.
Prendre soin du malheureux...
Le Samaritain lui a probablement fourni des vêtements, de la nourriture, et il a donné de l'argent à l'hôte pour qu'il continue à prendre soin du blessé.
Prier pour les malheureux ne suffit pas, il faut en plus des actes réels, pratiques, concrets.
Dieu aime la miséricorde, et Il nous invite à Lui ressembler.
"Dieu ne nous demande pas de donner ce que nous n'avons pas. Il nous demande d'aider avec ce que nous possédons." Martin Mutyebele |
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Bon et Saint Dimanche
Ton amie
Manuela.
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Ce sujet rejoint celui dont j`en avais parler derniérement. Carine m`avais laisser un commentaire et grace à elle j`ai pu retrouver ton fil de discussion. Merci.
Prier pour les malheureux ne suffit pas, il faut en plus des actes réels, pratiques, concrets.
Dieu aime la miséricorde, et Il nous invite à Lui ressembler.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
Mieux vaut le vrai pour faire passer le rhume!
Oui,l'indifférence se trouve partout,même dans les couples...
Quel remède ?,sinon apporter soi-même de l'attention par la parole et surtout,le sourire!
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pax et bonum- Avec les anges
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Re: L'INDIFFÉRENCE DES AUTRES À NOTRE ENDROIT FAIT TRÈS MAL...
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
» UN FAUX PAPE QUÉBÉCOIS... ÇÀ FAIT PAS TRÈS SÉRIEUX !!! .....
» Bon c'est vrai, c'est pas très poli, mais qu'est-ce que ça fait du bien !
» *Notre Mot du Jour*: L'Amour des autres
» ✟ Film Documentaire "LA COLÈRE DE DIEU" - Très bien fait - ✟