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« J'adorais Dieu, Je rendais grâce pour sa Gloire ! »

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Message par sylvia Jeu 26 Juil 2012 - 12:25

Madame R. : le voile de la Foi s’est déchiré

ROLANDE

Le lundi 18 janvier, l’église d’Ermont, sans annonces dans les journaux, rassemblait de nombreux amis de Madame R. Ils remplissaient la nef de l’église : une assemblée profondément recueillie, où l’on sentait ce que l’Église de France réunit de plus vivant dans sa dimension spirituelle. Je continue à ne pas livrer son Nom de famille pour la tranquillité des siens. L’initiale n’indiquant que le prénom.

Son décès datait du mercredi précédent, la nouvelle s’était répandue de bouche à oreille chez tous ceux pour qui cette malade grabataire, depuis huit ans, était une présence importante. Le Père Chenesseau, son Père spirituel, présidait la messe, assisté d’une couronne d’une bonne douzaine de prêtres, jeunes et vieux, tous très motivés spirituellement, qui se comprenaient à demi-mot dans le peu de temps que le recueillement de la cérémonie laissa à leurs contacts.

À la sortie de la messe, quelques connaissances me permirent de constater la qualité et la variété de ceux pour qui cette personne sans formation ni culture était une référence et un soutien. Des gens de tous les milieux sociaux. Un jeune Africain, haut technicien, consacre une bonne moitié de sa vie au service de la Vierge, qu’il articule avec ses obligations professionnelles. Un jeune polytechnicien fait de même en France, un notaire, un éditeur, un médecin, un directeur de presse, une jeune fille qui depuis deux ou trois ans persévère pied à pied pour bâtir une télévision chrétienne : une dame plus âgée, sous le contrôle de Madame R. (vérifié par son Père spirituel et son médecin), jeûne exclusivement au pain et à l’eau depuis une dizaine d’années, ce qui est un défi aux lois de la nutrition. D’autres encore. Il eût été passionnant de pousser l’inventaire.

Une vocation hors norme

Le père René Chenesseau retraça l’itinéraire spirituel de Madame R., tel que l’évoque son journal, écrit par obéissance, que j’ai publié en 1993 chez Plon (70.000 exemplaires aujourd’hui épuisé).

Orpheline de mère, incomprise par la seconde épouse de son père, reléguée à la maison lors des promenades familiales, réduite à des études élémentaires jusqu’au seuil de l’adolescence, elle avait dû renoncer à la vocation religieuse faute de santé, car sur ce point non plus elle n’ait point été gâtée.

Le Seigneur lui fit comprendre que cette voie était bouchée de la vocation l’invitait au mariage, elle épousa un homme qui avait déjà un enfant et elle eût souci prioritaire d’être pour lui aussi affectueuse que pour ses propres enfants.

Dans sa vie très active, elle complétait les revenus du foyer par de petits travaux, pour un atelier de haute couture, médiocrement payés. Elle avançait discrètement et profondément dans les voies spirituelles jusqu’à un long blocage. Jusqu’à trouver un directeur qui lui dit : « Dans cette nuit, ne priez pas moins (comme on le lui avait dit) mais davantage. » Et ce fut, en 1972, le dévoilement.

Pendant plusieurs mois elle vécut dans La Trinité, continuant à remplir ses travaux de cuisine, de lessive, de couture, comme ne les faisant pas, jusqu’au jour où elle demanda au Seigneur dont elle n’oubliait pas la Passion : « Demandez-moi quelque chose, que ce soit une folie, pour l’amour de Vous. »

Le Seigneur lui dit :

« Eh bien ! puisque c’est ton souhait, je te demande de ne plus manger, de ne plus boire, pas la moindre goutte d’eau, pas le plus petit médicament ! Rien. »

Ainsi commença pour elle ce que l’on appelle l’inédie (ne plus manger, du latin : edere, avec in privatif). Cela fut suivi d’une nouvelle phase d’épreuves.

Elle s’exécuta, tout en faisant la cuisine quotidienne pour sa famille, sans rien goûter, malgré la tentation de le faire, en bonne cuisinière.

Elle ressentait la faim, avec de violentes ou subtiles tentations, mais ne céda pas. Les siens s’inquiétèrent, ils firent tout pour l’obliger à manger ou du moins à boire un peu, à l’occasion de réceptions. Une fois elle céda par lassitude, mais tomba en syncope.

En revanche, depuis ce nouveau régime, sa santé auparavant détestable, devint bonne, comme elle ne l’avait jamais été.

Mais cela ne dura pas, car elle était promise à de nouvelles épreuves, vertigineuses, mais connues chez certaines mystiques.

Elle perdit l’évidence de son union à Dieu, comme le Christ dans son agonie ou sur la Croix lorsqu’il dit :

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », comme Bernadette, comme Thérèse de Lisieux ou Saint Jean de la Croix et quelques autres.

Sa lumière devint nuit. Le démon la talonnait, l’obsédait et lui imposait incoerciblement une nouvelle évidence :

« Tu es damnée. Tu es à moi. »

Dieu, qui ne faisait qu’un avec elle, selon la parole du Christ promise à tous pour l’éternité : « qu’il soit un comme mon Père et moi nous sommes Un » (Jn 17, 21), se cachait et la laissait aux prises avec le tentateur. J’ai osé rappeler cette étape peu connue et peu étudiée, qui succède à ce que la mystique classique de Saint Jean de la Croix appelle : « la troisième voie » spirituelle (le thabor de l’union parfaite), « la quatrième voie » : celle du Christ de l’agonie à sa mort. Ce n’est évidemment pas la même chose puisque le Christ est Dieu, mais l’analogie (épreuve et tentations) est saisissante, pleine de sens. Elle prolonge la grande leçon et grâce suprême de la Croix du Christ, si méconnue aujourd’hui, qui fut pour lui et qui est paradoxalement pour d’autres la voie ultime, l’étape la plus radicale de l’amour désintéressé.

L’enfer physique et moral

Cela a duré un quart de siècle, assorti de nombreuses autres épreuves, notamment sa santé, passée à un beau fixe sans précédent, mais qui retomba par la suite. Elle en souffrit. À quatre-vingts ans, elle se fut opérée du cœur, faible depuis l’enfance. L’opération, qui avait réussie du point de vue anatomique, entraina des complications qui firent d’elle une grabataire. Elle vécu ainsi les dernières années de sa vie, un enfer physiquement et moralement.

Les stigmates s’ajoutaient aux souffrances physiques naturelles, des stigmates invisibles, mais très douloureux, elle ne pouvait se payer des infirmières, elle était donc au lit 24 heures sur 24, sans assistance, et c’était de pire en pire, car depuis plusieurs années elle ne pouvait plus se mettre par elle-même sur le bassin. Le jeûne n'avait jamais arrêté les fonctions d'élimination, si paradoxal que cela paraisse. Quand j'ai édité son journal j'ai contrôlé tout cela avec plusieurs médecins. On verra le compte-rendu si je réédite le livre. Son mari, depuis sa maladie, faisait chambre à part. Elle s'était installée dans sa chambre, une chambre de moins de 20 m² où l'espace manquait. Pour se distraire, il mettait la télévision presque toute la journée à très haut régime, étant sourd. Pour elle qui avait l'oreille fine, et dont la vie était prière et intériorité, ce fut une nouvelle épreuve parmi bien d'autres qui ne peuvent pas se dire.

e me suis toujours demandé comment elle tenait et surtout comment elle gardait ce calme, ce sourire, cette sérénité qui semblaient démentir ses souffrances et persuadaient les esprits simples et ignorants qu'elle était une comédienne et ne restait au lit que pour se prélasser. Ils avaient d'autant plus cette impression que le jeûne, qui purifie l'organisme, lui donnait un teint de jeune fille, sans rides, et paradoxalement ne la faisait pas maigrir, autre invraisemblance). Elle pesait 80 kg au lieu des 60 de sa cinquantaine, elle avait alors la taille mince et pouvait changer ses robes avec celles de ses filles.

J'ai réuni les preuves sur tous les points essentiels. Elle ne faisait pas pitié. Ce qui a beaucoup compliqué la vérification de son jeûne, lorsqu'elle a été à l'hôpital (la Chaise-Dieu, notamment pour l'opération du cœur). Son Père spirituel, après avoir consulté les médecins pour éviter de créer des problèmes que ni les hommes, ni l'Église ne souhaitaient, lui demanda de manger pendant son hospitalisation. Elle le fit et trouva cela très agréable, mais, fidèle à sa promesse intérieure profonde, elle mangea très peu. Son mari venait alors la visiter et elle lui offrait le repas de midi. Elle laissait celui du soir et tout passa inaperçu, mais ce fut un point de moins pour la vérification du jeûne.

L'hôpital constatera : les repas lui furent servis normalement. De même pour la dernière période de sa vie, les médecins, vu sa faiblesse du cœur et les déficiences de certaines analyses, prescrivirent des remèdes. Elle les prenait dans un verre d'eau, deux ou trois fois par jour, ce qui fit cesser son jeûne intégral pendant les dernières années après l'opération du cœur. Beaucoup de constats de détail sont étonnants : la rupture de son jeûne provoquait des syncopes lorsqu'elle tenta de prendre quelque chose sous la pression des siens, mais ne lui donna aucun trouble quand ce lui fut commandé par le prêtre qui la guidait.

Les paradoxes de Madame R. ont une très profonde cohérence, comme bien d'autres choses dans la Bible et dans la vie mystique. Toujours parfaitement avenante, oublieuse d'elle-même, soucieuse des autres, elle se sentait en enfer, odieuse à Dieu qu'elle aimait de tout son cœur et à qui elle avait tout donné. Je m'interrogeais sur cette épreuve mystique. Comment cette éclipse était-elle possible après l'union transformante dont elle avait eu conscience depuis 1972 ? Était-elle absolue ou seulement cachée ? Je lui dis un jour :

« Mais enfin, vous êtes en enfer, vous vous sentez en enfer pour l'éternité (ce qu'elle acceptait d'ailleurs avec sa totale disponibilité comme une juste condamnation). Mais que feriez-vous en enfer ? » Frappante était l'incompatibilité. Elle me répondit sitôt, dans un élan du cœur :

« J'adorais Dieu, Je rendais grâce pour sa Gloire ! » L'évidence indéracinable qui inspirait ce réflexe instantané prouvait que l'union profonde à Dieu restait inchangée, même en enfer, même purgée par Dieu, ou odieuse à ses yeux. Elle ne pouvait faire autre chose que de rendre grâce et de le glorifier de toute son âme. C'est proprement vertigineux. Elle avait donc gardé cette conscience partielle mais profonde de son union indéfectible.

Retour en Dieu

En ses toutes dernières années, elle connut une interruption de cette épreuve radicale. À Pâques 1997, la nuit se déchira, elle ses retrouva en Dieu, de manière non pas extatique, mais intime et profonde, ineffable comme par le passé. À mes visites suivantes, je lui disais :

« Alors maintenant vous n'êtes plus en enfer. »

Elle avait un grand sourire de bonheur. Mais le démon, acharné en priorité contre ses plus efficaces adversaires, si redoutables pour son règne, ne la lâchait pas. Après cette éclaircie, il revint avec les mêmes tentations, les mêmes obsessions, d'autres variées, même sensuelles. Rien ne lui fut épargné.

Cela me dépasse, mais je le dis comme je l'ai vu et entendu, car elle me répondait très simplement, avec un langage objectif et désimpliqué d'un constat clinique, sans affliction ni vantardise, comme elle aurait parlé d'une autre. Ce détachement transparent m'a toujours stupéfié. Lors de mes deux dernières visites qui ont dû m'être inspirées, car j'étais surmené et n'avais pas le temps d'y aller, j'ai célébré deux fois la messe pour elle, avec les intimes auxquels elle avait téléphoné. Durant le dernier trimestre de 1999 le démon avait réussi, entre les éclaircies que Dieu lui accordait, à lui donner des tentations ou terreurs pires que les précédentes. Elle me dit durant ces deux dernières visites, toujours avec le même ton calme plein de sérénité, surtout d'objectivité : « Il me tient, il me terrasse. Maintenant, non seulement il ne donne l'évidence que je lui appartiens, irréversiblement, mais, dans la faiblesse où je me trouve, il me persuade qu'il me dominera au point de me faire blasphémer avec lui. »

À ces moments-là il lui faisait perdre conscience que l'adoration était en elle un état indéfectible.

Depuis la mort de son mari, en 1998, elle avait réorganisé sa chambre, qui était devenue après la cohabitation encombrée un sanctuaire de paix radieuse sobres en icônes. Elle avait tout sous la main à sa gauche, et tenait tout en ordre sur une petite table de nuit voisine. Elle écrivait, malgré son âge, sa maladie et sa faiblesse, avec une admirable écriture, une calligraphie souple, détendue, qui reflétait le fond de son âme. La dernière carte que j'ai reçue, c'était ses vœux pour l'an 2000. Le lit restait dans ordre parfait et reflétait son extraordinaire maîtrise d'elle-même. Et, avec la douleur des stigmates, je faisais très attention, en lui donnant la main, de ne pas la serrer quand je lui disais bonjour ou au revoir. Mais d'autres prenaient moins garde et elle ne protestait pas. Le cœur s'affaiblissait en ces derniers mois, elle fut hospitalisée quelques jours en décembre.

Le mercredi 12 janvier 2000, l'état de santé continuait à faiblir, le démon redoublait sa persécution quotidienne. Un jour où elle était particulièrement assaillie, le Père spirituel pria d'abord par téléphone, et n'obtenant aucun soulagement, il vint de quelque distance vers 16h30. Le 13 janvier, il fit un exorcisme, mais la réaction du démon, comme il arrive en pareil cas, fut si vive sur cet organisme épuisé qu'il renonça par crainte de provoquer la mort. Il parti donc après avoir alerté l'hôpital d'Eaubonne. Le SAMU vint et la transporta, plutôt difficilement.

À 20h30, tout s'est dévoilé pour elle. En ce monde où tant de causes asphyxient la foi, il reste de surprenantes élites où continuent à se passer, comme depuis deux mille ans, bien des merveilles de générosité, de don de soi, de sainteté, que nous découvrirons dans l'éternité.

Madame R., dans son état grabataire, avait longtemps accepté de répondre à SOS Délivrance, pour les personnes tourmentées par le démon. Il y en a plus qu'on ne le pense. Elle prenait note des appels, très divers. Elle priait pour eux et les conseillait avec l'aide de son Père spirituel, auquel elle pouvait envoyer occasionnellement. De grandes grâces sont passées par SOS Délivrance. Des prêtres ont retrouvé la paix et le droit chemin : d'autres aussi. De proche en proche, nombre de gens parfois de haut niveau avaient connu l'adresse de Madame R. et la voyaient de temps en temps ; des gens très divers, notaires, industriels, un prêtre qui vit comme ermite en Chine, un directeur de périodique, des médecins, des étudiants. Cela créait entre elle et eux des liens très forts et un soutien dont j'ai moi-même senti l'influence.

Confidence de l'un d'entre eux :

« Attaqué dans ma lutte pour le Seigneur par des ennemis puissants, je vais trouver Rolande, je lui explique les troubles même physiques ressentis. Je les avais précédemment soumis à un exorciste sans aucun succès. Elle me dit : "Je vais les prendre sur moi." J'étais soulagé. J'ai vécu quelques jours comme au paradis. Mais peu après, les assauts m'atteignaient à nouveau, physiques et moraux. Je retourne chez Rolande. J'ai été soulagé à nouveau, y compris de sifflements multiples dans les oreilles et de troubles organiques? Je lui téléphone, elle était hors d'état de me répondre. Elle souffrait pour moi. Depuis je ne lui ai plus jamais demandé... mais j'ai trouvé des parades pour les attaques physiques, et spirituellement, moralement, je suis blindé, comme si cela arrivait à un autre. » C'était la grâce de Madame R. d'analyser ses propres tourments avec la totale désimplication d'un entomologiste.

Pour ce cas comme pour bien d'autres, rien ne poussera vers une cause de béatification. Depuis la venue du Christ, et peut-être même avant, parmi le peuple des pauvres, bien des saintetés héroïques restent ignorées. Ce sont les paratonnerres de notre monde. Merci à Madame R. pour tous ceux qu'elle a soutenus, par ses dialogues et par SOS Délivrance, que nous avons interrompu au bout de peu d'années pour ne pas risquer de poser des problèmes dans l'Église où l'on n'aime pas l'exception. Mais beaucoup en gardent la grâce et le souvenir.

Beaucoup lui prêtaient un don de prophétie. Mais elle le récusait avec une grande fermeté. Pas d'intuition de l'avenir, maintenait-elle. Il est vrai qu'elle était plus douée pour les transferts des souffrances d'autrui, mais il reste vrai qu'elle avait des paroles inspirées. Une jeune universitaire, qui l'a rencontrée quelques jours avant sa mort, fut frappée de lui entendre dire une parole qu'une autre sainte femme lui avait dite une quinzaine d'années auparavant et qui avait guidé sa vie. C'était comme une réanimation posthume et un testament.

René Laurentin - (Extrait de Chrétiens Magazine N° 128 - 15 février 2000)

Lire l'Homélie du Père CHENESSEAU :
http://trinite.1.free.fr/EGLISE/homelie_rolande.htm
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