Documentaire sur Josefa Menendez : "Un appel à l'Amour"

Merci Simplet ! Très heureuse de redécouvrir ce documentaire...où on peut voir mon Evèque !

Un Appel à l'Amour : Message du Sacré-Coeur à Sr Josefa Menendez ; un livre merveilleux à lire et à relire.

Voici un petit passage pris au hasard :

Le premier vendredi du mois, 4 mai, dès l'aube. Il lui ouvre son Coeur Sacré :

"-Viens, entre ici - lui dit-il - c'est là que tu passeras la journée. Tu es en Moi, Josefa, et c'est pourquoi tu ne Me vois pas toujours...Mais Moi, Je te vois et cela nous suffit."

Puis Il ajoute en un raccourci qui est toute une théologie de sa Présence de grâce :

"- Toi en Moi, Moi en toi. Quel lien plus étroit pourrait nous unir ?"

"Je vois bien chaque jour davantage - note-t-elle - qu'Il est mon unique Bonheur, mon unique Amour !... Je Lui demande seulement la force d'être fidèle."

Que c'est beau !

Juste pour le plaisir de partager avec vous ce très beau livre : Un Appel à l'Amour, , voici un tout petit extrait (page 244-245) :

"Comme une aurore qui se lève après une sombre nuit, au matin du mercredi 22 novembre, un peu avant l'élévation de la messe, Notre-Seigneur apparaît à Josefa. Il est plus beau que jamais ! Son Coeur est embrasé et semble s'échapper de sa Poitrine.Il porte la couronne d'épines dans sa Main droite.
"J"ai tout de suite pensé que c'était pour me la donner écrit-elle naïvement, mais je n'ai pas osé la Lui demander. J'ai renouvelé mes Voeux et redit les louanges divines. Il me dit en me regardant de ses yeux si beaux :

- [b]Josefa, Me reconnais-tu ? M'aimes-tu ? et sais-tu combien mon Coeur t'aime ?

De pareilles questions sont les flèches ardentes dont l'Amour blesse et embrase son coeur.
Je sais qu'Il m'aime, écrit-elle, mais je ne peux pas comprendre à quel point !Moi aussi, je désire L'aimer sans mesure, bien que je ne sache correspondre à ses Bontés... Je Lui ai dit ma joie d'avoir renouvelé mes Voeux hier, et je L'ai supplié de me garder fidèle, car Il sait bien de quoi je suis capable !"

- Ne crains pas, Josefa, malgré ta petitesse et parfois même tes résistances, Je fais mon Oeuvre en toi et dans les âmes."

"Seigneur, je ne comprends pas quelle est cette oeuvre dont Vous me parlez toujours ?"

Alors, Jésus se recueille un instant, puis avec force et gravité, Il répond :

"- Tu ne sais pas quelle est mon Oeuvre ? Elle est d'Amour - Je veux Me servir de toi qui es et ne vaux rien, pour découvrir plus encore la Miséricorde et l'Amour de mon Coeur. C'est pourquoi Je suis glorifié quand on Me donne la liberté de faire de toi et en toi ce que Je veux. Déjà, ta petitesse et tes souffrances sauvent beaucoup d'âmes... Mais plus tard, les Paroles et les Désirs que je transmets par ton moyen, exciteront le zèle de beaucoup d'autres et empêcheront la perte d'un grand nombre, et l'on connaîtra toujours davantage que la Miséricorde et l'Amour de mon Coeur sont inépuisables... Je ne demande pas de grandes choses à mes Âmes. Ce que je demande, c'est Amour."

"Ici, continue-t-elle, je L'ai supplié de me donner cet Amour... et je Lui ai redit mon désir de m'abandonner totalement à Lui. Alors, avec une bonté inexprimable, Il m'a mis sa Couronne sur ma tête en me disant :

" - Prends ma Couronne ! Qu'elle te rappelle sans cesse ta petitesse... Je t'aime et J'ai si grande compassion de toi que Je ne t'abandonnerai jamais. Aime-Moi, console-Moi et abandonne-toi."

Le soir, tandis qu'elle fait le Chemin de la Croix, Notre-Seigneur lui apparaît à la onzième station et lui montrant sa Croix :

" - Josefa, Epouse de mon Coeur ! ... Voilà la croix que j'ai portée par amour pour toi. Dis-moi une fois de plus que, pour mon Amour, tu veux porter la croix de ma Volonté."

Juste une chose me chagrine, et c'est : "... toi qui es et ne vaux rien".

"Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés." Luc 12.6-7
L'homme ne vaut pas rien aux yeux de Dieu.

Bonjour Bénédicte,

"... toi qui es et ne vaux rien".

L'interprétation qui m'est venue est que seulement si on peut se renoncer à soi-même, n'être plus rien en quelque sorte, par amour, eh bien c'est là seulement que nous trouverons la véritable paix.

C'est le "prix à payer" en quelque sorte, mais si Jésus nous le conseille, c'est que cet "état" si difficile à atteindre, eh bien forcément c'est l'itinéraire obligé de l'âme vers Dieu !

De grands et grandes mystiques y sont parvenus. Pourquoi pas nous si c'est la volonté de Dieu et que nous nous y conformons ?

Il serait intéressant d'avoir d'autres explications ! Nous sommes tous tellement différents...

Bien fraternellement, Françoise.

Je comprends très bien ce que vous voulez dire.
Il y a juste une différence entre ne se reconnaitre rien soi-même, dire soi-même qu'on ne vaut rien (s'annhiler soi-même pour ne trouver valeur qu'en Dieu) , et se l'entendre dire, à quoi j'apporte un bémol.

Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
1.27
Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
1.28
Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
1.29
Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
1.30
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
1.31
Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour. Genèse.

Et comme dans l'évangile du jour :
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16

« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

Je relève ça sans orgueil. C'est clair que c'est par Dieu que l'homme prend sa vraie dimension. Je ne pense pas que l'homme ne vaille rien aux yeux de Dieu, et je m'en tiens à la Bible.

@ Bénédicte,


Peut-être bien que cet "état" est réservé seulement à quelques âmes choisies !

Vraiment, Bénédicte, je vous conseille la lecture de ce livre. Ce passage est pris dans un livre qui comporte 605 pages. Le Message du Christ a été placé dans la biographie complète de Sr Josefa. Selon notre "avancement spirituel", et sa relecture, nous en intériorisons davantage le sens.

L'âme touchée de l'amour du Christ, aspirant à lui plaire va revêtir la tunique blanche de la foi, la tunique verte de l'espérance, la tunique rouge de la charité, qui la protégeront de tous les ennemis (le démon - le monde - la chair). Il faut souvent être passé par "la nuit obscure" où Dieu a fait apparaitre tout ce qui lui est contraire (péché - imperfections) pour advenir à cet état.

Nous sommes vraiment des petits riens qui avons encore beaucoup de travail à faire pour nous rapprocher de Dieu ! Là est mon humble avis.


Bien fraternellement, Françoise.

Oui, je sais que j'ai encore à faire pour être au plus près du Seigneur. Et j'ai encore d'autres choses à lire avant de passer à cette lecture (et le seul passage que j'ai relevé m'en dissuade grandement).

Et que je/nous me/nous déclare/déclarions ou non ne rien valoir est entre Dieu et moi/nous.

Je ne peux adhérer à ce qui est dit plus haut ("tu es et ne vaux rien", dit par J.) et comme je l'ai relevé par plusieurs passages de la Bible, nous ne sommes pas rien (nous sommes à son image, donc ...?!) nous ne valons pas rien pour Dieu.

Fraternellement,
Bénédicte

"C'est ici en effet, que le petit ver à soie, devenu papillon blanc, meurt avec une indicible joie, parce que le Christ est devenu désormais sa vie."

Sainte Thérèse d'Avila (Livre des Demeures V, ch. II)

Je vois très bien ce que vous voulez dire, et j'ai l'impression que vous ne voyez pas ce que je veux dire.

Je finirai donc par me dire que c'est une grâce très spéciale que Jésus a fait à Josefa de lui dire ce qu'elle voulait entendre...