Frictions franco-allemandes au sommet
4 participants
Page 1 sur 1
Frictions franco-allemandes au sommet
J'ai préféré changer de sujet...Ne tenez pas compte des réponses apportées ci-dessous.
Frictions franco-allemandes au sommet
Mis en ligne le 24/05/2012
Hollande veut que la "perspective des eurobonds" soit inscrite au menu de l'UE. Merkel y a répété son hostilité.
Le président français François Hollande a réussi à imposer le sujet des euro-obligations dans le débat européen sur la croissance au cours d'un sommet informel de l'UE dans la nuit de mercredi à jeudi, en dépit des réticences de la chancelière allemande Angela Merkel.
M. Hollande était arrivé à Bruxelles avec la ferme intention de promouvoir la création de ces euro-obligations, ou eurobonds, une forme de mutualisation des dettes au sein de la zone euro.
Mme Merkel a semblé balayer d'un revers de manche cet instrument défendu de longue date par la Commission européenne en affirmant que "les euro-obligations ne sont pas une contribution à la croissance". Une position partagée par la Finlande, les Pays-Bas ou encore la Suède, pour qui ces eurobonds n'inciteraient pas les pays fragiles à la vertu budgétaire.
Mais M. Hollande a insisté et réclamé que "la perspective" des euro-obligations soit "inscrite" au menu de l'Union européenne en vue du sommet des 28 et 29 juin.
Il a pu s'appuyer sur de nombreux soutiens, à commencer par celui de la Commission européenne, qui avait été la première à promouvoir cette idée, mais aussi celui du président du Conseil italien Mario Monti. "La majorité des pays s'est dite en faveur des eurobonds, même des pays qui ne sont pas dans la zone euro comme la Grande-Bretagne", a souligné M. Monti à l'issue du sommet.
L'OCDE et la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, étaient entrés dans le débat mardi, suggérant que les euro-obligations pourraient bénéficier à la zone euro en crise.
A l'issue du sommet, Mme Merkel est restée sur sa position mais a jugé que le débat sur la question avait été "très équilibré".
M. Hollande a aussi obtenu une feuille de route: le président de l'UE, Herman Van Rompuy, a annoncé qu'il présenterait en juin un rapport sur les principales étapes en vue de l'"approfondissement de l'Union monétaire". Il a cité parmi les pistes de travail "les euro-obligations dans une perspective de long terme, une supervision des banques plus intégrée et un schéma commun de garantie des dépôts" bancaires.
Ce rapport se fera en "coopération étroite" avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, celui de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, et celui de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a dit M. Van Rompuy. Il "consistera en une méthode et définira des étapes", a-t-on expliqué dans l'entourage de M. Barroso. "Le tabou sur les eurobonds est levé, il y a une reprise de la dynamique, reste à écrire le scénario", souligne-t-on.
De même source, on souligne que "François Hollande a bien joué: il sait ce qu'il veut et il sait ne pas aller trop loin. Il veut une perspective". "Le débat sur les eurobonds est relancé", s'est également réjoui M. Juncker. Le dîner a aussi été l'occasion d'explorer d'autres pistes de relance de la croissance, dont l'augmentation du capital de la Banque européenne d'investissement (BEI), qui pourrait se concrétiser lors du sommet de juin, ou encore la réorientation de fonds structurels européens ou la taxe sur les transactions financières
Lalibre
Frictions franco-allemandes au sommet
Mis en ligne le 24/05/2012
Hollande veut que la "perspective des eurobonds" soit inscrite au menu de l'UE. Merkel y a répété son hostilité.
Le président français François Hollande a réussi à imposer le sujet des euro-obligations dans le débat européen sur la croissance au cours d'un sommet informel de l'UE dans la nuit de mercredi à jeudi, en dépit des réticences de la chancelière allemande Angela Merkel.
M. Hollande était arrivé à Bruxelles avec la ferme intention de promouvoir la création de ces euro-obligations, ou eurobonds, une forme de mutualisation des dettes au sein de la zone euro.
Mme Merkel a semblé balayer d'un revers de manche cet instrument défendu de longue date par la Commission européenne en affirmant que "les euro-obligations ne sont pas une contribution à la croissance". Une position partagée par la Finlande, les Pays-Bas ou encore la Suède, pour qui ces eurobonds n'inciteraient pas les pays fragiles à la vertu budgétaire.
Mais M. Hollande a insisté et réclamé que "la perspective" des euro-obligations soit "inscrite" au menu de l'Union européenne en vue du sommet des 28 et 29 juin.
Il a pu s'appuyer sur de nombreux soutiens, à commencer par celui de la Commission européenne, qui avait été la première à promouvoir cette idée, mais aussi celui du président du Conseil italien Mario Monti. "La majorité des pays s'est dite en faveur des eurobonds, même des pays qui ne sont pas dans la zone euro comme la Grande-Bretagne", a souligné M. Monti à l'issue du sommet.
L'OCDE et la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, étaient entrés dans le débat mardi, suggérant que les euro-obligations pourraient bénéficier à la zone euro en crise.
A l'issue du sommet, Mme Merkel est restée sur sa position mais a jugé que le débat sur la question avait été "très équilibré".
M. Hollande a aussi obtenu une feuille de route: le président de l'UE, Herman Van Rompuy, a annoncé qu'il présenterait en juin un rapport sur les principales étapes en vue de l'"approfondissement de l'Union monétaire". Il a cité parmi les pistes de travail "les euro-obligations dans une perspective de long terme, une supervision des banques plus intégrée et un schéma commun de garantie des dépôts" bancaires.
Ce rapport se fera en "coopération étroite" avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, celui de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, et celui de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a dit M. Van Rompuy. Il "consistera en une méthode et définira des étapes", a-t-on expliqué dans l'entourage de M. Barroso. "Le tabou sur les eurobonds est levé, il y a une reprise de la dynamique, reste à écrire le scénario", souligne-t-on.
De même source, on souligne que "François Hollande a bien joué: il sait ce qu'il veut et il sait ne pas aller trop loin. Il veut une perspective". "Le débat sur les eurobonds est relancé", s'est également réjoui M. Juncker. Le dîner a aussi été l'occasion d'explorer d'autres pistes de relance de la croissance, dont l'augmentation du capital de la Banque européenne d'investissement (BEI), qui pourrait se concrétiser lors du sommet de juin, ou encore la réorientation de fonds structurels européens ou la taxe sur les transactions financières
Lalibre
Dernière édition par sylvia le Jeu 24 Mai 2012 - 19:30, édité 3 fois
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
bonjour
je pense qu`il serait souhaitable de verifier que le pere ARMOTH ,a bien toutes ces horribles choses....
tout est bon pour detruire l`eglise catholique ........les ouvriers de satan sont a l`oeuvre et le mensonge , la calomnie sont leurs outils preferes...........leurs oeuvres , meurtre , debauche ect........
plus les mensonges sont gros , plus le peuple y croit , plus vite l`eglise sera detruite ................
A QUI PROFITE LE CRIME ???
je pense qu`il serait souhaitable de verifier que le pere ARMOTH ,a bien toutes ces horribles choses....
tout est bon pour detruire l`eglise catholique ........les ouvriers de satan sont a l`oeuvre et le mensonge , la calomnie sont leurs outils preferes...........leurs oeuvres , meurtre , debauche ect........
plus les mensonges sont gros , plus le peuple y croit , plus vite l`eglise sera detruite ................
A QUI PROFITE LE CRIME ???
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
Tout à fait d'accord avec vous Salomé, personne n'a intérêt à dénigrer son Eglise. Même si c'est vrai, à quoi sert de le crier sur les toits ?
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
je ne vois pas le lien ici avec le Père Amorth ?
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
lardida , le sujet a change , il faut revenir au debut.................
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
Merci Salome mais je ne vois toujours pas, quel début ? Je ne vois que les relations franco-allemandes, que se passe-t-il avec le Père Amorth ici ?
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: Frictions franco-allemandes au sommet
Ah oui je crois qu'il y a eu un problème, le sujet n'était pas celui-là à l'origine !
Je crois que Sylvia entretemps a changé de sujet mais elle n'a pas effacé les commentaires qui allaient avec.....
Je crois que Sylvia entretemps a changé de sujet mais elle n'a pas effacé les commentaires qui allaient avec.....
Sujets similaires
» Obama - Benoît XVI : Retour sur la rencontre au sommet ...
» le sommet de la dernière chance
» Sommet de Washington : Une stratégie à définir ...
» BENOIT XVI ET ANGLICANS : RENCONTRE AU SOMMET...
» SOMMET DE COPENHAGUE : UNE NOUVELLE ARNAQUE !
» le sommet de la dernière chance
» Sommet de Washington : Une stratégie à définir ...
» BENOIT XVI ET ANGLICANS : RENCONTRE AU SOMMET...
» SOMMET DE COPENHAGUE : UNE NOUVELLE ARNAQUE !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum